Alcoolisme, Prise en charge stage, quelle activité proposer?
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Alcoologie
je vais effectuer un stage en alcoologie prochainement ; si vs avez fait un stage ds ce service , k'en pensez vs ? k'avez vs fait? ...
http://alcoolpoison.skynetblogs.be/
ça va être surement trés interessant.
mais il faut savoir que pour sortir decette maladie c'est un travaille de longue haleine.
et parfois il y a un déclic et le malade refait surface. et là on a de quoi être heureux pour lui car il a fait son bonhomme de chemin.
bon stage
ça va être surement trés interessant.
mais il faut savoir que pour sortir decette maladie c'est un travaille de longue haleine.
et parfois il y a un déclic et le malade refait surface. et là on a de quoi être heureux pour lui car il a fait son bonhomme de chemin.
bon stage
kristell IDE

en alcoologie, tu va etre amenée a perfuser, faire des entretiens, animer des groupes de parole, écouter les familles, essayer de comprendre des situations complexes, et etre amenée a changer ta conception temporelle du soin (les rechutes font partie du parcours, et ce n'est pas une question de volonté)
soit bien au clair avec les risques somatiques du a l'alcool et a son arret brutal, pour le coté psycho observe bien pendant tout ton stage ce qui se joue dans les systèmes d'une personne qui arrete de boire (familial, professionel...)
Pour y être passée, l'alcoologie, j'ai adoré !
Des choses très justes ont déjà été dites. Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié le fait que pour comprendre la "maladie alcoolique" il faut s'être intéressé au vécu de la personne. Chacun a ses raisons pour avoir commencé et continuer à boire et c'est très intéressant à essayer d'analyser.
Peut-être comme moi apprendras-tu également des choses sur toi et tes propres dépendances. Ces patients nous renvoient un mal être qui est également sociétal, sans distinction de "classes sociales", c'est réellement très enrichissant!
Passe un très bon stage!
Des choses très justes ont déjà été dites. Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié le fait que pour comprendre la "maladie alcoolique" il faut s'être intéressé au vécu de la personne. Chacun a ses raisons pour avoir commencé et continuer à boire et c'est très intéressant à essayer d'analyser.
Peut-être comme moi apprendras-tu également des choses sur toi et tes propres dépendances. Ces patients nous renvoient un mal être qui est également sociétal, sans distinction de "classes sociales", c'est réellement très enrichissant!
Passe un très bon stage!

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sevrage alcoolique et Vit B1B6
Bonjour à tous,
Ma question est, lors d'un sevrage alcoolique, pour quelle raison le medecin prescrit-t-il des vitamines B1B6 ?
Merci pour vos réponses.
Aya
Ma question est, lors d'un sevrage alcoolique, pour quelle raison le medecin prescrit-t-il des vitamines B1B6 ?
Merci pour vos réponses.
Aya
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6 - Quels sont les signes, complications et traitements de l' encéphalopathie de Gayet-Wernicke ?
Elle est liée à une carence en vitamine B1, parfois induite par un apport glucidique. Histologiquement, elle correspond à une nécrose, avec prolifération capillaire, pétéchies, gliose réactionnelle situées dans les régions périaqueducales, le plancher des IVème et IIIème ventricules, les corps mamillaires, le thalamus, le cervelet. Le siège des lésions rend compte de la sémiologie (noyaux oculomoteurs, voies cérébelleuses) et des conséquences d'une éventuelle aggravation (extension hypothalamique, troubles neurovégétatifs) responsables de lourdes séquelles ou du décès. L'imagerie IRM peut objectiver les lésions (notamment corps mamillaires, thalamus), mais le diagnostic reste clinique.
Le diagnostic doit être posé au début devant un seul des signes suivants et a fortiori en présence de leur association :
- Syndrome confusionnel
- Signes oculomoteurs, paralysie oculomotrice, paralysie de fonction, nystagmus
- Signes cérébelleux (statique)
Le traitement est une urgence : traitement IV par vitamine B1.
Le traitement doit être préventif : il suppose une supplémentation systématique des patients dénutris en vitamine B1, la prescription systématique de vitamine B1 lors d'un apport glucosé chez un patient dénutri ou éthylique.
http://www.uvp5.univ-paris5.fr/campus-n ... 200faq.asp
Points essentiels
-Les complications neurologiques de l’alcoolisme résultent de la combinaison des effets toxiques directs de l’alcool, des carences associées, de l’atteintes d'autres fonctions (ex : hépatique) et d’accidents induits (ex : traumatismes).
- La prévention, systématique chez l’alcoolique, repose sur la vitaminothérapie (B1, B6, PP).
- Il est important d’informer sur les modalités de prise en charge pour un sevrage ambulatoire ou hospitalier
- Ne pas attribuer une symptomatologie neurologique au seul alcoolisme connu d'un patient mais rechercher toute autre cause potentielle. Le patient alcoolique est notamment exposé à des complications générales elles-mêmes sources d’atteintes neurologiques (ex : infectieuses, telle la méningite tuberculeuse).

L'ONI, Une grande fumisterie


La vitamine B1 (thiamine)
Sources : en grande quantité dans la levure de bière, l'enveloppe et le germe des céréales. En quantité moindre dans presque tous les autres aliments.
Propriétés : elle est indispensable au métabolisme des glucides et favorise la transmission de l'influx nerveux.
Particularité : une carence en vitamine B1 est assez fréquente au cours de l'alcoolisme chronique.
La vitamine B12 (cobalamine)
Sources : présente dans les aliments d'origine animale : essentiellement foie, lait, œufs, poissons, crustacés et viandes.
Propriétés : elle est indispensable à la synthèse des cellules sanguines, et elle agit aussi sur les neurones. C'est une vitamine anti-anémique.
Particularité : on peut trouver une telle carence chez les personnes végétariennes strictes ou végétaliennes.
Pratiquement la vitaminothérapie adjoint Vit B1, B6, B12 et PP pour les raisons suivantes:



Voili
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
module conduites addictives
Bonjour à tous!
Je passe ma valide théorique en psy 3 lundi et j'aimerais savoir si quelqu'un peut m'expliquer schématiquement la physiopathologie du syndrome de sevrage alcoolique,ce qui se produit organiquement?Par avance,merci et bonne journée.
Je passe ma valide théorique en psy 3 lundi et j'aimerais savoir si quelqu'un peut m'expliquer schématiquement la physiopathologie du syndrome de sevrage alcoolique,ce qui se produit organiquement?Par avance,merci et bonne journée.
IDE depuis le16/11/2007 en SSR.
"Lili,you know there's still a place for people like us"(AaRON).
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après plusieurs recherches, j'ai trouvé une explication de ce qu'il se passe lorsqu'un patient est sevré...
attention, mots compliqués et savants seront peut être à définir!!!
http://www.medicalforum.ch/pdf/pdf_d/2005/2005-09/2005-09-368.PDF
Reconnaître les symptômes
du sevrage d’alcool
Il existe au niveau cérébral un équilibre entre les neurotransmetteurs inhibiteurs et excitateurs, les premiers étant représentés entre autres par l’acide gamma-aminobutyrique (GABA) et les seconds par le glutamate [5]. Lors de prise d’alcool, celui-ci se lie aux récepteurs GABA, facilitant ainsi la réponse neuronale GABA tout en inhibant les neurorécepteurs N-methyl-D-aspartate (NMDA) au glutamate. Ces deux mécanismes conjoints expliquent l’effet sédatif de la consommation aiguë d’alcool.
En cas d’exposition chronique à l’alcool, le cerveau s’adapte en procédant à une «down regulation» des neurorécepteurs GABA et à une «up regulation» des neurorécepteurs NMDA au glutamate. Quand le taux d’alcool baisse, le cerveau se trouve donc dans un état d’hyperexcitabilité qui se traduit cliniquement par le syndrome de sevrage.
Le syndrome de sevrage d’alcool associe une constellation de symptômes psychiatriques, neurologiques et du système nerveux autonome qui peuvent être classés en symptômes mineurs ou majeurs (tab. 2 p). Il apparaît dans les 24 heures qui suivent l’arrêt ou la diminution de la consommation d’alcool, et ses manifestations sont opposées à celle de l’effet dépresseur de l’alcool sur le système nerveux. En règle générale, les symptômes sont maximaux entre 48 et 72 heures, sauf pour le delirium tremens dont le pic se situe entre le 5e et le 7e jour. Le delirium tremens, qui est une complication majeure du syndrome de sevrage d’alcool, est un tableau clinique qui associe une agitation psychomotrice, une hyperthermie et des hallucinations visuelles ou auditives. Il est à noter que si le syndrome de sevrage débute généralement par des manifestations mineures, l’épilepsie peut survenir précocement, parfois même avant l’apparition d’autres signes mineurs tels que les tremblements ou l’irritabilité.
glutamate : sel de l'acide glutamique
acide aminé non essentiel (C5H9O4), produit de l'hydrolyse des protéines
GABA : acide aminé monocarboxilique jouant un roleimportant de neuromodulateur inhibiteur dans le système nerveux central.
NMDA (N-Methyl-D-Aspartate) : canal situé à la surface des neurones du cerveau dont l'ouverture déclenché par la stimulation de deux neurones, amorce la rétention mnémonique et l'apprentissage.
voilà... ça va mieux????
attention, mots compliqués et savants seront peut être à définir!!!


Reconnaître les symptômes
du sevrage d’alcool
Il existe au niveau cérébral un équilibre entre les neurotransmetteurs inhibiteurs et excitateurs, les premiers étant représentés entre autres par l’acide gamma-aminobutyrique (GABA) et les seconds par le glutamate [5]. Lors de prise d’alcool, celui-ci se lie aux récepteurs GABA, facilitant ainsi la réponse neuronale GABA tout en inhibant les neurorécepteurs N-methyl-D-aspartate (NMDA) au glutamate. Ces deux mécanismes conjoints expliquent l’effet sédatif de la consommation aiguë d’alcool.
En cas d’exposition chronique à l’alcool, le cerveau s’adapte en procédant à une «down regulation» des neurorécepteurs GABA et à une «up regulation» des neurorécepteurs NMDA au glutamate. Quand le taux d’alcool baisse, le cerveau se trouve donc dans un état d’hyperexcitabilité qui se traduit cliniquement par le syndrome de sevrage.
Le syndrome de sevrage d’alcool associe une constellation de symptômes psychiatriques, neurologiques et du système nerveux autonome qui peuvent être classés en symptômes mineurs ou majeurs (tab. 2 p). Il apparaît dans les 24 heures qui suivent l’arrêt ou la diminution de la consommation d’alcool, et ses manifestations sont opposées à celle de l’effet dépresseur de l’alcool sur le système nerveux. En règle générale, les symptômes sont maximaux entre 48 et 72 heures, sauf pour le delirium tremens dont le pic se situe entre le 5e et le 7e jour. Le delirium tremens, qui est une complication majeure du syndrome de sevrage d’alcool, est un tableau clinique qui associe une agitation psychomotrice, une hyperthermie et des hallucinations visuelles ou auditives. Il est à noter que si le syndrome de sevrage débute généralement par des manifestations mineures, l’épilepsie peut survenir précocement, parfois même avant l’apparition d’autres signes mineurs tels que les tremblements ou l’irritabilité.
glutamate : sel de l'acide glutamique

GABA : acide aminé monocarboxilique jouant un roleimportant de neuromodulateur inhibiteur dans le système nerveux central.
NMDA (N-Methyl-D-Aspartate) : canal situé à la surface des neurones du cerveau dont l'ouverture déclenché par la stimulation de deux neurones, amorce la rétention mnémonique et l'apprentissage.
voilà... ça va mieux????

"Les jours avec et les jours sans,c'est la pluie après le beau temps.
Les jours avec et les jours sans,ce sont les mêmes exactement..."
Les jours avec et les jours sans,ce sont les mêmes exactement..."
bonjours,
je passe aussi mon évaluation de SM3 lundi
et voici ce que j'ai pu relevé dans mes cours sur le syndrome de sevrage :
- 1er degrè :
- signes somatiques, avec entre autres, tremblements et hypersudation
- symptomes gastriques, intestinaux, épigastriques ET neurologique
- tous ces signes disparaissent avec l'absorption de l'alcool
-2ème degrès: PDT (dans les 24h sans alcool)
- Agitation, cauchemard, anxiété, accès confucionnel
- risque de passage a l'acte
- risque d'auto et d'hétéro agressivité
-3ème degrès: DT
- Persécution des signes, qui augmentent
- anxiété tres importante
- tremblement avec trouble de la coordination, d'équilibre et crises d'epilepsies
- signes généraux : fièvres, tachycardies, deshydratation
- C'EST UNE URGENCE MEDICALE, TRAITEE PAR LA REHYDRATATION ET NEUROLEPTIQUES
voila en gros, ce que moi j'ai pu comprendre de mon cours, j'espere que ce n'est pas tros ambivalent avec tes cours, merci de me le dire si c'est le cas, que je me plante pas lundi
bon courage a toi , dans tous les cas ....
vivement lundi midi parceque la je suis completement
je passe aussi mon évaluation de SM3 lundi

- 1er degrè :
- signes somatiques, avec entre autres, tremblements et hypersudation
- symptomes gastriques, intestinaux, épigastriques ET neurologique
- tous ces signes disparaissent avec l'absorption de l'alcool
-2ème degrès: PDT (dans les 24h sans alcool)
- Agitation, cauchemard, anxiété, accès confucionnel
- risque de passage a l'acte
- risque d'auto et d'hétéro agressivité
-3ème degrès: DT
- Persécution des signes, qui augmentent
- anxiété tres importante
- tremblement avec trouble de la coordination, d'équilibre et crises d'epilepsies
- signes généraux : fièvres, tachycardies, deshydratation
- C'EST UNE URGENCE MEDICALE, TRAITEE PAR LA REHYDRATATION ET NEUROLEPTIQUES
voila en gros, ce que moi j'ai pu comprendre de mon cours, j'espere que ce n'est pas tros ambivalent avec tes cours, merci de me le dire si c'est le cas, que je me plante pas lundi

bon courage a toi , dans tous les cas ....
vivement lundi midi parceque la je suis completement

fière de mon futur metier, mais epuisée des cours !!