Masques laryngés et curares
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers spécialisés - IADE
- revenge of anesthesith
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je vois que mon sujet vous a fait reagir...
en fait j'aurais aussi une autre question a vous poser:
a partir de quel moment peut-on decurariser un malade avec de la prostigmine? quel est le meilleur choix: le decurariser ou le rendormir?
je m'explique je travaille principalement avec 2 MAR qui ont des avis totalement opposé et donc je n'arrive pas a faire la part des choses.
d'un coté on me dit decurarise le et de l'autre rendort le!!
je fais ce qu'ils me disent mais qu'est qui est le moins "traumatisant" pour le patient??
par ailleurs je trouve remarquable le boulot des iades qui nous transferent les malades car ils s'arrangent toujours pour nous laisser un malade le mooins curarisé possible MERCI!!
comme quoi ca a du bon de rester près de son patient lorsqu'il "dort", n'est ce pas les doc...!!!
en fait j'aurais aussi une autre question a vous poser:
a partir de quel moment peut-on decurariser un malade avec de la prostigmine? quel est le meilleur choix: le decurariser ou le rendormir?
je m'explique je travaille principalement avec 2 MAR qui ont des avis totalement opposé et donc je n'arrive pas a faire la part des choses.
d'un coté on me dit decurarise le et de l'autre rendort le!!
je fais ce qu'ils me disent mais qu'est qui est le moins "traumatisant" pour le patient??
par ailleurs je trouve remarquable le boulot des iades qui nous transferent les malades car ils s'arrangent toujours pour nous laisser un malade le mooins curarisé possible MERCI!!
comme quoi ca a du bon de rester près de son patient lorsqu'il "dort", n'est ce pas les doc...!!!
Yep déjà 3 ans de diplôme......
ça passe a une vitesse....
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Le dégré de curarisation s'apprécie en fonction de la personne que l'on a devant soi.
Il n'y a pas de recette de cuisine.
Les 2 MAR ont raison chacun.
Car comme il ne s'agit jamais du même patient, chacun a un degré de curarisation résiduel différent.
En fonction de ce degré qu'on peut objectiver par le TOF ou le DBS, il conviendra de choisir de décurariser ou de rendormir.
Les autres critères étant l'âge, la pathologie, l'état de santé, la température, la stabilité hémodynamique...voire la place disponible en sspi.
Le fait de se réveiller curarisé est une expérience qu'on n'oublie jamais.
Tu es conscient mais tu ne peux respirer.
Angoisse garantie !!!
d'où l'intérêt de décurariser ou de rendormir.
Ceci dit, les recommandations, qui sont presque des consensus, disent qu'il faut antagoniser de façon systématique.
Il n'y a pas de recette de cuisine.
Les 2 MAR ont raison chacun.
Car comme il ne s'agit jamais du même patient, chacun a un degré de curarisation résiduel différent.
En fonction de ce degré qu'on peut objectiver par le TOF ou le DBS, il conviendra de choisir de décurariser ou de rendormir.
Les autres critères étant l'âge, la pathologie, l'état de santé, la température, la stabilité hémodynamique...voire la place disponible en sspi.
Le fait de se réveiller curarisé est une expérience qu'on n'oublie jamais.
Tu es conscient mais tu ne peux respirer.
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d'où l'intérêt de décurariser ou de rendormir.
Ceci dit, les recommandations, qui sont presque des consensus, disent qu'il faut antagoniser de façon systématique.
des cathlons, à fond la forme !
la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
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J'ai faillit le dire, mais devant le contexte un peu spécial de la sspi avec des patients curarisés, un MAR qui prescrit un antagoniste à un(e)IDE, celui (celle)-ci ne va pas refuser au pretexte qu'il (elle) n'est pas IADE;
Tout comme en réa on utilise du propofol en sédation, mais sur prescription.
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revenge of anesthesith a écrit :J'ai faillit le dire, mais devant le contexte un peu spécial de la sspi avec des patients curarisés, un MAR qui prescrit un antagoniste à un(e)IDE, celui (celle)-ci ne va pas refuser au pretexte qu'il (elle) n'est pas IADE
Je vois pourtant une excellente raison de refuser : on ne se sent pas suffisament informé sur ce produit, ses indications, ses doses...
Leopold Anasthase a écrit :Tous les vieux loups vous raconteront une histoire de patient à qui on a donné "un petit quelque chose" et qui est parti en vrille. En particulier, se méfier des potentialisations : si vous donnez 1 mg de midazolam, tout va vien. Si vous donnez 5 µg de sufentanil, tout va bien. Mais si vous donnez les deux, le patient est en apnée, tout mou, la langue au fond de la gorge, ronflant comme une locomotive, avec 85 % de saturation...
Pas besoin d'être très experimenté pour savoir ca, et surtout s'en méfier. Mais il est tjrs bon de rappeler que certains cocktails peuvent être détonnants...
Maxime DARDE - IADE
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Leopold Anasthase a écrit :Je vois pourtant une excellente raison de refuser : on ne se sent pas suffisament informé sur ce produit, ses indications, ses doses...
Je vois mal les IDE de réa appeler un IADE au pretexte qu'il faut sédater un patient avec du midazolam prescrit en seringue électrique.
Si tu crois que chaque IDE possède son vademecum de pharmaco en tête...
Pourtant elles délivrent de la noradré, de l'adré, du sufenta en seringue électrique.
Possèdent-elles toutes les données pharmacologiques ??? Non
Font-elles de l'anesthésie ? Non.
Sont-elles qualifiées en anesthésie ? Non.
Sont -elles IADE ? Non.
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Pour la curarisation, la décurarisation et l'antagonisation ; une seule solution : le monitorage.
Si ton malade est curarisé, pourquoi se reveille-t-il ? Il faut le garder endormi et attendre pour l'antagoniser. Une fois qu'il est décurarisé, alors on le réveille.
Pour être devant l'option "rendormir", il faut déjà l'avoir réveillé ; et on ne reveille pas un curarisé.
La question "dois-je le rendormir ?"ne devrait donc pas se poser.
Si ton malade est curarisé, pourquoi se reveille-t-il ? Il faut le garder endormi et attendre pour l'antagoniser. Une fois qu'il est décurarisé, alors on le réveille.
Pour être devant l'option "rendormir", il faut déjà l'avoir réveillé ; et on ne reveille pas un curarisé.
La question "dois-je le rendormir ?"ne devrait donc pas se poser.
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revenge of anesthesith a écrit :Je vois mal les IDE de réa appeler un IADE au pretexte qu'il faut sédater un patient avec du midazolam prescrit en seringue électrique.
En l'occurence, je n'ai pas compris ça. Tiboc ne parle pas de prescription, mais de mar qui dit "rendort le" ou "décurarise le". Même si ça se passe en sspi, ça ressemble furieusement à une anesthésie (ou en tout cas, c'est bien imité ;-)
Par ailleurs, d'acord avec la réponse de Papa : on ne réveille pas un patient curarisé, et qui dit curare dit monitorage.
Pour en revenir au sujet de départ
tiboc a écrit :je suis IDE en SSPI et un IADE m'a dit qu'il ne fallait pas, lors d'une induction avec des curares, utiliser des masques laryngés pourquoi?
Je pense que ce qu'il voulait dire, c'est qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser un curare pour poser un masque laryngé, et pas plus pour ventiler avec.
Et également que si la chirurgie nécessite un curare (chirurgie abdominale), il faut intuber et pas utiliser un ML
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Leopold Anasthase a écrit :Tiboc ne parle pas de prescription, mais de mar qui dit "rendort le" ou "décurarise le". Même si ça se passe en sspi, ça ressemble furieusement à une anesthésie (ou en tout cas, c'est bien imité
ça ressemble également furieusement à une prescription orale, faite par un médecin, face à un IDE en charge de recevoir une prescription.
Car je gage que le MAR lui donnera la quantité exacte à délivrer au patient, soit pour l'endormir, soit pour le décurariser.
Pour ce qui est de la réponse de PAPA que je partage aussi, je pense toutefois, qu'ici, le cas évoqué semble être une queue de curare.
On a tous fait je pense, un antagoniste devant ce cas, non ?
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Je pense que ce qu'il voulait dire, c'est qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser un curare pour poser un masque laryngé, et pas plus pour ventiler avec.
Et également que si la chirurgie nécessite un curare (chirurgie abdominale), il faut intuber et pas utiliser un ML
en fait je voulais savoir s'il etait normale d'utiliser un curare et de ne pas intuber le malade seulement de lui poser un ML???
je pensais que les curares deprimaient les reflexe nauseeux et donc qu'il existait un risque d'inhalation
enfin je crois car je n'y connais pas grand choses la dedans
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