Tfe Accompagnement des ESI face à la mort
Modérateurs : Modérateurs, ESI - TFE
TFE:encadrement des eleves face a leur premiers décès
bonjour a tous!
ESI de 3m année(promo de fevrier) je debute mon TFE...
mon sujet serait le suivant:
encadrement des ESI face a leurs premier décès
j'aimerai avoir votre opinion sur ce sujet (pertinence du sujet, idées...)tout commentaires sera bienvenue!
J'envisage de mettre des temoignages donc si vous voulez partager vos experiences (positives ou pas)
bref...discution ouverte...!
la vie est belle!
hello, ben tu sais, je pense que tout cela dépend des équipes...
Moi pour mon premier décès, ça a été le choc :
Pas le temps d'être préparée : je suis rentrée dans la chambre, le patient se vidait de méléna par le haut et par le bas.......
Comme il n'était pas seul dans la chambre, il a fallu faire au plus vite pour mettre un paravent, faire la toilette mortuaire etc.... Bref, j'ai été plongée dans le bain direct pas le temps de trénasser.
Résultat, je me suis retrouvée couverte de méléna (blouse et sabots) qui empestait et sans tenue de rechange dans mon placard!!! (heureusement qu'une infirmière m'en a preté une pour finir laprem!!!!!
Bref sur ce, j'ai fini mon stage complètement dégoutée par l'équipe à qui j'avais dit que c'était mon premier décès et que personne s'est préoccupé de savoir si ca m'avait choqué!!!!
Pour les suivants, ça a été moins rude mais bon.... Ca fait toujours bizarre!!!!!!!!!!
Genre une fois en arrivant en stage, on me di cette mamie n'a plus ke quelques jrs a vivre.... Et à la fin de mon stage on prévoyait sa sortie!!!!!!!!!
Ou encore une autre fois : une mamie qui allait très bien et qui nétait pas vieille (64ans), aucune pathologie sous jacente, je lui fait un ECG de contrôle et PAF on tombe en plein début d'infarctus!!!!!!!!!!!
Le médecin qui accourt, refait un ECG pour voir si je m'étais pas trompée non non cétait bien ça....
Il a même pas essayé de faire quoi que ce soit, il est sorti de la chambre il a dit à l'infirmière de la laisser et que ce serait fini d'ici une demi heure!!!!!!!!!!! Moi ca m'avait choqué de la laisser cr.... alors que des fois on s'acharne sur des patients qui ne demandent qu'à mourir!!!!!!!!!!
Enfin, cela ne m'empeche pa d'aimer mon futur métier mem si des fois je constate des abbérations.
Bisous
Bonne chance pour ton TFE
Moi pour mon premier décès, ça a été le choc :
Pas le temps d'être préparée : je suis rentrée dans la chambre, le patient se vidait de méléna par le haut et par le bas.......
Comme il n'était pas seul dans la chambre, il a fallu faire au plus vite pour mettre un paravent, faire la toilette mortuaire etc.... Bref, j'ai été plongée dans le bain direct pas le temps de trénasser.
Résultat, je me suis retrouvée couverte de méléna (blouse et sabots) qui empestait et sans tenue de rechange dans mon placard!!! (heureusement qu'une infirmière m'en a preté une pour finir laprem!!!!!
Bref sur ce, j'ai fini mon stage complètement dégoutée par l'équipe à qui j'avais dit que c'était mon premier décès et que personne s'est préoccupé de savoir si ca m'avait choqué!!!!
Pour les suivants, ça a été moins rude mais bon.... Ca fait toujours bizarre!!!!!!!!!!
Genre une fois en arrivant en stage, on me di cette mamie n'a plus ke quelques jrs a vivre.... Et à la fin de mon stage on prévoyait sa sortie!!!!!!!!!
Ou encore une autre fois : une mamie qui allait très bien et qui nétait pas vieille (64ans), aucune pathologie sous jacente, je lui fait un ECG de contrôle et PAF on tombe en plein début d'infarctus!!!!!!!!!!!
Le médecin qui accourt, refait un ECG pour voir si je m'étais pas trompée non non cétait bien ça....
Il a même pas essayé de faire quoi que ce soit, il est sorti de la chambre il a dit à l'infirmière de la laisser et que ce serait fini d'ici une demi heure!!!!!!!!!!! Moi ca m'avait choqué de la laisser cr.... alors que des fois on s'acharne sur des patients qui ne demandent qu'à mourir!!!!!!!!!!
Enfin, cela ne m'empeche pa d'aimer mon futur métier mem si des fois je constate des abbérations.
Bisous
Bonne chance pour ton TFE
IDE depuis le 27/11 !!!!
le premier décès...c le plus marquant...?enfin pour moi...c pour ca que je tient a faire mon TFE dessus...c'etait a mon premier stage, premiere semaine...en dermato...je n'etait pas du tout preprer a accompagner une patiente dans son dernier souffle...je lui tennai la main...et j'etait seule...le plus dure c'est surtout de n'avoir pas pu en discuter avec l'equipe presente...elles ne tennaient pas a en discuter avec moi...comme si pour eux c'etait une banalité...mais pour moi c'etait le premier...pas facile de gerer l'apres coup toute seule!on a toujours pleins de questions...est ce que l'on a bien agit pour la patiente...est ce que...est ce que...et dans ce cas j'ai du y repondre moi meme!la vie est belle!
1er stage de 1ère année, début de 2ème semaine et 1er décès dans le service.
Découverte de la personne décédée avec plusieurs menbres de l'équipe qui me propose de les accompagner pour rendre la personne visible par ses proches.
J'admets que dans les premiers instants ou j'ai été dans la chambre, cela a été plutôt dur.
J'ai décidé ensuite d'aider les 2 autres soignantes à préparer la personne et à ranger les affaires.
Je n'en rajouterais pas plus quand à l'état physique de la personne décédée par simple respect.
Découverte de la personne décédée avec plusieurs menbres de l'équipe qui me propose de les accompagner pour rendre la personne visible par ses proches.
J'admets que dans les premiers instants ou j'ai été dans la chambre, cela a été plutôt dur.
J'ai décidé ensuite d'aider les 2 autres soignantes à préparer la personne et à ranger les affaires.
Je n'en rajouterais pas plus quand à l'état physique de la personne décédée par simple respect.
Laxou le 11/09 > admission le 04/11: sujet bracelet EFX. LC 16ème appelé le 18/01 ESI 2011/2014
Report en 2011, ESI 2013-2016
Le décés le plus marquant... Pas le premier en tout cas pour moi.
Le plus dur c'était quand j'étais en stage en réa enfant. Je me suis occupée d'un bébé de 8jours qui avait eu de grosses complications aprés la naissance. Pourtant les medecins pensaient qu'il s'en sortirait et ses parents commencaient à parler de leur avenir à tous les trois.
Je me suis occupé de cet enfant pendant 5jours.
Un matin, je suis arrivée et l'IDE m'a dit qu'il n'yavait plus rien à faire pour le bébé. On l'a maintenu en vie pendant encore 24h car ses parents avaient signé un accord pour un prélevement d'organes.
Ces 24h ont été très difficile à supporter, même si j'en souvent reparlé avec les IDE.
Je crois que je ne l'oublierai jamais.
En tout cas bonne chance pour ton TFE.
Le plus dur c'était quand j'étais en stage en réa enfant. Je me suis occupée d'un bébé de 8jours qui avait eu de grosses complications aprés la naissance. Pourtant les medecins pensaient qu'il s'en sortirait et ses parents commencaient à parler de leur avenir à tous les trois.
Je me suis occupé de cet enfant pendant 5jours.
Un matin, je suis arrivée et l'IDE m'a dit qu'il n'yavait plus rien à faire pour le bébé. On l'a maintenu en vie pendant encore 24h car ses parents avaient signé un accord pour un prélevement d'organes.
Ces 24h ont été très difficile à supporter, même si j'en souvent reparlé avec les IDE.
Je crois que je ne l'oublierai jamais.
En tout cas bonne chance pour ton TFE.
Mon premier décés s'est passé en réa neurochir, un patient dont on avait peu d'espoir de réveil, il est mort 1 semaine après que je l'ai pris en charge, mort le jour de ma msp!!
J'ai alors pensé que la formatrice me ferait parler après ma msp ou me dirais un mot, je ne sais pas mais quelque chose!
Et bien non, rien!!Avec l'infirmière on en a parlé un peu mais c'est surtout avec l'aide soignante qui vivait aussi son premier décés que j'a parlé!!
Mais il est vrai que finalement peu de chose se sont dites, c'est allez vite!!
J'ai alors pensé que la formatrice me ferait parler après ma msp ou me dirais un mot, je ne sais pas mais quelque chose!
Et bien non, rien!!Avec l'infirmière on en a parlé un peu mais c'est surtout avec l'aide soignante qui vivait aussi son premier décés que j'a parlé!!
Mais il est vrai que finalement peu de chose se sont dites, c'est allez vite!!
Bonjour,
C'est une réflexion intéressante à travailler...
En tant que soignante, je vis régulièrement des décès (service lourd), et comme nous avons souvent des étudiants, ça m'intéresse d'en parler.
Lorsqu'un patient dont je m'occupe avec un étudiant décède, je demande toujours à l'étudiant s'il souhaite "aller jusqu'au bout" : toilette, entretien avec les parents, installation sur le brancard qui emmène le patient ...
Souvent, tout se passe dans le calme et en silence...chacun doit gérer ses émotions : l'étudiant ET les soignants...
Si des questions sont posées, j'y répond, mais certains collègues ne peuvent même pas répondre...et parfois cette réaction peut-être confondue avec de l'insensibilité ou quelque chose dans le genre...
Il faut savoir qu'avec le recul, ce n'est pas le premier décès le plus difficile à vivre...à chaque décès en service, le travail de deuil est "accéléré", "tronqué".
Le travail de deuil est propre à chacun, et lié au vécu personnel de deuils antérieurs.
Et plus les soignants vivent de décès, souvent, plus ils ont du mal à les vivre.
Alors on réagit en montrant ce que certains appellent de la "froideur", mais c'est un mécanisme de défense.
Enfin, bref, c'est tout un bouquin qu'il faudrait écrire !
Bref. Dans la journée, j'essaie toujours de parler avec l'étudiant, de le laisser s'exprimer, pleurer, poser des question, sortir s'aérer quelques minutes...
Certains étudiants ne peuvent pas parler la première journée. Et plus le temps passe, plus c'est difficile d'en reparler...
J'ai déjà vu une étudiante, qui avait vécu un décès très difficile, avoir beaucoup de mal à reprendre en charge d'autres patients à la suite de son stage : je lui ai proposé le psychologue du service (on a déjà du mal à l'avoir pour nous, mais pour elle il a été super).
Tout dépend également de la prise en charge psychologique des soignants dans chaque service...et comme chacun sait, elle est souvent rare ou inexistante...
Et tout dépend également du ressenti de l'étudiant, des soignants, et également de la relation entre l'étudiant et son référent...
C@line76, n'hésites pas à me contacter par mp si tu souhaites me poser quelques questions.
C'est une réflexion intéressante à travailler...
En tant que soignante, je vis régulièrement des décès (service lourd), et comme nous avons souvent des étudiants, ça m'intéresse d'en parler.
Lorsqu'un patient dont je m'occupe avec un étudiant décède, je demande toujours à l'étudiant s'il souhaite "aller jusqu'au bout" : toilette, entretien avec les parents, installation sur le brancard qui emmène le patient ...
Souvent, tout se passe dans le calme et en silence...chacun doit gérer ses émotions : l'étudiant ET les soignants...
Si des questions sont posées, j'y répond, mais certains collègues ne peuvent même pas répondre...et parfois cette réaction peut-être confondue avec de l'insensibilité ou quelque chose dans le genre...
Il faut savoir qu'avec le recul, ce n'est pas le premier décès le plus difficile à vivre...à chaque décès en service, le travail de deuil est "accéléré", "tronqué".
Le travail de deuil est propre à chacun, et lié au vécu personnel de deuils antérieurs.
Et plus les soignants vivent de décès, souvent, plus ils ont du mal à les vivre.
Alors on réagit en montrant ce que certains appellent de la "froideur", mais c'est un mécanisme de défense.
Enfin, bref, c'est tout un bouquin qu'il faudrait écrire !
Bref. Dans la journée, j'essaie toujours de parler avec l'étudiant, de le laisser s'exprimer, pleurer, poser des question, sortir s'aérer quelques minutes...
Certains étudiants ne peuvent pas parler la première journée. Et plus le temps passe, plus c'est difficile d'en reparler...
J'ai déjà vu une étudiante, qui avait vécu un décès très difficile, avoir beaucoup de mal à reprendre en charge d'autres patients à la suite de son stage : je lui ai proposé le psychologue du service (on a déjà du mal à l'avoir pour nous, mais pour elle il a été super).
Tout dépend également de la prise en charge psychologique des soignants dans chaque service...et comme chacun sait, elle est souvent rare ou inexistante...
Et tout dépend également du ressenti de l'étudiant, des soignants, et également de la relation entre l'étudiant et son référent...
C@line76, n'hésites pas à me contacter par mp si tu souhaites me poser quelques questions.
Eh bien perso, mon 1er décès ne m'a presque rien fait. J'étais même exitée de vivre une nouvelle expérience de soignant. Je n'avais vu la personne qu'une seule fois et dans la journée. J'ai prévenu les 2 soignants avec qui j'étais que c'était mon 1er mort. L'équipe croyait que j'allais pleurer alors que pas du tout. L'équipe était très à l'écoute, j'ai parlé 10 minutes avec les IDE. L'équipe ne m'a pas proposé de faire la toiolette mortuaire car ils croyaient que ça m'avait touché. Je suis allée dans la chambre avec l'interne pour voir comment il s'y prenait pour constater la mort.
Infirmière
Préposée au bureau des réclamations relatives à Gayelle
Préposée au bureau des réclamations relatives à Gayelle
TFE:encadrement des ESI face a leur premier décès
bonjour a tous!
ESI de 3m année(promo de fevrier) je debute mon TFE...
mon sujet est le suivant:
encadrement des ESI face a leur premier décès
j'aimerai avoir votre opinion sur ce sujet (pertinence du sujet, idées...)tout commentaires sera bienvenue!
J'envisage de mettre des temoignages afin de ne pas rester figée sur ma seule experience...donc si vous voulez partager la votre...
Je fait egalement des recherches sur l'encadrement en IFSI per et post stage...ainsi que les moyens mis en oeuvre pour nous aider...
bref...discution ouverte...!
la vie est belle!
Sujet déjà traité dans ce forum donc une peite recherche te donnera pas mal de renseignements...
Comme je suis pas un mezant je te donne déjà ce Lien
Comme je suis pas un mezant je te donne déjà ce Lien
Ex eleveur de nains sur tube catégorie Homard, spécialisation TANGO, Maintenant Membre de la X-team Boudin et Abat à toute heure
Tfe Accompagnement des ESI face à la mort
Salut à tous!!!!
Dans le cadre de mon memoire j'aimreai que vous répondiez à quelques questions. Si vous êtes étudiant infirmiers indiqué moi l'année d'études svp. Merci
Si vous avez d'autres idées de questions ou besoin de parler n'hésitez pas!!! Merci
1) Avez vous déjà été confronté à la mort pendant vos années d'études?
2) Quelle réaction cela a sucité en vous? Evitement? Envie d'accompagner la personne?
3) Dans quelle conditions avez vous été confronté a cette situation?
4) Avez vous été soutenu par les soignants?
5) Avez vous eut besoin de parler avec vos référentes ou un psychologue?
6) Avez vous déjà effectué une toilette mortuaire?
7) Votre attitude face aux familles?
Merci a tous pour votre participation
Dans le cadre de mon memoire j'aimreai que vous répondiez à quelques questions. Si vous êtes étudiant infirmiers indiqué moi l'année d'études svp. Merci
Si vous avez d'autres idées de questions ou besoin de parler n'hésitez pas!!! Merci
1) Avez vous déjà été confronté à la mort pendant vos années d'études?
2) Quelle réaction cela a sucité en vous? Evitement? Envie d'accompagner la personne?
3) Dans quelle conditions avez vous été confronté a cette situation?
4) Avez vous été soutenu par les soignants?
5) Avez vous eut besoin de parler avec vos référentes ou un psychologue?
6) Avez vous déjà effectué une toilette mortuaire?
7) Votre attitude face aux familles?
Merci a tous pour votre participation
Mary
-
caro2
- Adepte
- Messages : 140
- Inscription : 16 janv. 2004 18:47
- Localisation : Ile de France
- Contact :
Salut !
Ton post m'a interpellé parce que je suis en 1ère année et les premiers et seuls stages que j'ai fait j'ai été en contact avec la mort. Voici donc les réponses à tes questions ...
1) Oui. Pendant mes 2 premiers stages. Le 1er était en géraitrie, dans une maison de retraite, et le 2ème en soins palliatifs/cancérologie.
2) Mes réactions ... Le 1ère fois, en maison de retraite, c'était uune femme de 99 ans qui avait, je pense, décidé de mourrie. Elle avait arrété de boire, de manger et refusait tous les soins - j'ai apris longtmeps après, pendant le module gériatrie que c'était le Sd de Glissement ... mais les IDE n'avait jamais parlé de ça ... Bref, c'était un choix pour elle et elle avait 99 ans !!! Je l'ai plutôt bien vécu. La seule chose qui ne m'a beaucoup dérangé est le manque total de prise en charge de la part de l'équipe soingante > aucun accompagnement de la famille, et pas de pris een charge de la douleur ... Pour le 2ème stage, quand on m'a annoncé que j'allais en soins pallaitifs, je me suis dit ou la la ... 2ème stage de 1ère année en soins pallaitifs ... déjà ?! En fait, j'ai vraiment apprécié ce stage. Dans ton post, tu parles d'évitement ... et bien dans un service comme celui-ci, ce n'est pas vraiment possible d'éviter la mort ! J'ai pu accompagner les malades et surtout leur famille. Au début, je ne savais pas trop quoi dire (ni aux malades, ni aufamille) et au fur et à mesure, j'ai trouvé des mots qui rassuraient, des façons d'expliquer aux famille ce qui se passait ... Excellente expérience.
3) J'ai déjà un peit peu parlé des conditions ... très différents d'un endroit à l'autre. Sans aucun doute plus adaptées en soins pallaitifs. En plus, dans ce service, j'était d'après midi (13h > 20h) donc je travaillais quand les famille étaient là ... ça permet de parler, d'expliquer nos soins ...
4) En maison de retraite ... pas du tout. Les soingantes ne prenaient déjà pas en charge la douleur de la patient, elles n'étaiant donc pas prêtes à prendre en charge les questions d'une étudiant en 1ère année !!!
En soins palliatifs, pas vriament non plus. UNE IDE m'a demandé UNE fois si ce n'était pas trop dur pour un 2ème stage en 1ère année. Et c'est tout. Une des psychologues du service me demandait souvent comment ça allait. Mais je me sentait vraiment à ma place ... peut être que si ça n'avait pas été, j'aurai été plus encadrée ... je ne sais pas. Ce qui me faisait le plus de bien, c'était les réunions (une à 2 fois par semaine) avec le smédecins, les iDE, les AS et les psy du service. Ils parlaient des patients et ils essayaient de trouver des olution pour tel ou tel patient. C'était interressant et ça m'a permis de voir que je n'était pas la seule à me poser certaines questions (surtout par rapport à ce qu'on peut dire au patient ou à sa famille). je pesne qu'il est indispensable pour les étudiants de participer à ces réunions.
5) En soins palliatifs, j'ai été très bien encadrée par la formatrice référente sur ce lieux de stage. Elle m'a demandé les 2 fois où elle est venue comment ça se passait ... En cas de problème je me serait, sans hésiter, adressé à elle. Quand aux psy, quand j'avais des questions à poser, je les posaient. Si j'avais eu un pb, ça aurait été plus compliqué de leur en parler car elles font partie de l'équipe et elle discute avec les IDE ... c'est plus délicat qu'avec la formatrice. En plus, les psy sont là avant tout pour les patient, pas pour les étudiantes ... c'est l'impression que j'ai eue.
En maison de retraite, aucun psy, aucune écoute de la part des IDE.
6) Pas de toilette mortuaire. J'ai demandé en soins palliatif mais elles ont refusée : "il vaut mieux que tu le vois d'abord en théorie". Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce qu'elles m'ont répondu mais c'est comme ça ... Je me sentait suffisamanet à l'aise pour le faire avec l'iDE (u moins pour le voir...) donc elle aurait pu me laisser venir avec elle ... Peut être qu'elle n'aurait pas été très à l'aise avec une étudiante...
7) En maison de retraite, grand sentiment de solitude mais on fait avec !
En soins palliatifs, j'était d'après midi donc je passais autant de temps avec les familles qu'avec les patients. C'était très enrichissant, j'ai beaucoup apprécié. C'est pas facile de savoir ce qu'on a le droit de dire et ce qu'in ne faut pas dire ... Mais je me suis vite rendue compte uqe les famille nous posent des questions qu'ils ne posent pas aux médecins ... Des moments privilégiés : lorsqu'une personne est en isolement proctecteur parce qu'elle est en aplasie (svt après une chimio), j'aidais les famille à s'habiller. C'est un moment parfait pour leur expliquer comment va la personne et pour tout doucement les prévenir que ça va moins bien qu'hier ...
Des moments difficiles : lorsque les enfants des patient ont mon age. là ça devient dur parce qu'on ne sait plus quoi dire et le traditionel "et si c'était moi ?" arrive très vite. Certaines situations sont ellement injuste qu'il n'y a pas grand choses à dire alos rj'essayé d'écouter ce que la famille disait et s'ils avaient des questions je disaiant que les iDE étaient là ...
Voilà ... j'espère avoir répondu à tes questions. Si tu en as d'autres n'hésite pas (tu peux m'envoyer un mp). Bon courage pour le TFE
Caro
Ton post m'a interpellé parce que je suis en 1ère année et les premiers et seuls stages que j'ai fait j'ai été en contact avec la mort. Voici donc les réponses à tes questions ...
1) Oui. Pendant mes 2 premiers stages. Le 1er était en géraitrie, dans une maison de retraite, et le 2ème en soins palliatifs/cancérologie.
2) Mes réactions ... Le 1ère fois, en maison de retraite, c'était uune femme de 99 ans qui avait, je pense, décidé de mourrie. Elle avait arrété de boire, de manger et refusait tous les soins - j'ai apris longtmeps après, pendant le module gériatrie que c'était le Sd de Glissement ... mais les IDE n'avait jamais parlé de ça ... Bref, c'était un choix pour elle et elle avait 99 ans !!! Je l'ai plutôt bien vécu. La seule chose qui ne m'a beaucoup dérangé est le manque total de prise en charge de la part de l'équipe soingante > aucun accompagnement de la famille, et pas de pris een charge de la douleur ... Pour le 2ème stage, quand on m'a annoncé que j'allais en soins pallaitifs, je me suis dit ou la la ... 2ème stage de 1ère année en soins pallaitifs ... déjà ?! En fait, j'ai vraiment apprécié ce stage. Dans ton post, tu parles d'évitement ... et bien dans un service comme celui-ci, ce n'est pas vraiment possible d'éviter la mort ! J'ai pu accompagner les malades et surtout leur famille. Au début, je ne savais pas trop quoi dire (ni aux malades, ni aufamille) et au fur et à mesure, j'ai trouvé des mots qui rassuraient, des façons d'expliquer aux famille ce qui se passait ... Excellente expérience.
3) J'ai déjà un peit peu parlé des conditions ... très différents d'un endroit à l'autre. Sans aucun doute plus adaptées en soins pallaitifs. En plus, dans ce service, j'était d'après midi (13h > 20h) donc je travaillais quand les famille étaient là ... ça permet de parler, d'expliquer nos soins ...
4) En maison de retraite ... pas du tout. Les soingantes ne prenaient déjà pas en charge la douleur de la patient, elles n'étaiant donc pas prêtes à prendre en charge les questions d'une étudiant en 1ère année !!!
En soins palliatifs, pas vriament non plus. UNE IDE m'a demandé UNE fois si ce n'était pas trop dur pour un 2ème stage en 1ère année. Et c'est tout. Une des psychologues du service me demandait souvent comment ça allait. Mais je me sentait vraiment à ma place ... peut être que si ça n'avait pas été, j'aurai été plus encadrée ... je ne sais pas. Ce qui me faisait le plus de bien, c'était les réunions (une à 2 fois par semaine) avec le smédecins, les iDE, les AS et les psy du service. Ils parlaient des patients et ils essayaient de trouver des olution pour tel ou tel patient. C'était interressant et ça m'a permis de voir que je n'était pas la seule à me poser certaines questions (surtout par rapport à ce qu'on peut dire au patient ou à sa famille). je pesne qu'il est indispensable pour les étudiants de participer à ces réunions.
5) En soins palliatifs, j'ai été très bien encadrée par la formatrice référente sur ce lieux de stage. Elle m'a demandé les 2 fois où elle est venue comment ça se passait ... En cas de problème je me serait, sans hésiter, adressé à elle. Quand aux psy, quand j'avais des questions à poser, je les posaient. Si j'avais eu un pb, ça aurait été plus compliqué de leur en parler car elles font partie de l'équipe et elle discute avec les IDE ... c'est plus délicat qu'avec la formatrice. En plus, les psy sont là avant tout pour les patient, pas pour les étudiantes ... c'est l'impression que j'ai eue.
En maison de retraite, aucun psy, aucune écoute de la part des IDE.
6) Pas de toilette mortuaire. J'ai demandé en soins palliatif mais elles ont refusée : "il vaut mieux que tu le vois d'abord en théorie". Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce qu'elles m'ont répondu mais c'est comme ça ... Je me sentait suffisamanet à l'aise pour le faire avec l'iDE (u moins pour le voir...) donc elle aurait pu me laisser venir avec elle ... Peut être qu'elle n'aurait pas été très à l'aise avec une étudiante...
7) En maison de retraite, grand sentiment de solitude mais on fait avec !
En soins palliatifs, j'était d'après midi donc je passais autant de temps avec les familles qu'avec les patients. C'était très enrichissant, j'ai beaucoup apprécié. C'est pas facile de savoir ce qu'on a le droit de dire et ce qu'in ne faut pas dire ... Mais je me suis vite rendue compte uqe les famille nous posent des questions qu'ils ne posent pas aux médecins ... Des moments privilégiés : lorsqu'une personne est en isolement proctecteur parce qu'elle est en aplasie (svt après une chimio), j'aidais les famille à s'habiller. C'est un moment parfait pour leur expliquer comment va la personne et pour tout doucement les prévenir que ça va moins bien qu'hier ...
Des moments difficiles : lorsque les enfants des patient ont mon age. là ça devient dur parce qu'on ne sait plus quoi dire et le traditionel "et si c'était moi ?" arrive très vite. Certaines situations sont ellement injuste qu'il n'y a pas grand choses à dire alos rj'essayé d'écouter ce que la famille disait et s'ils avaient des questions je disaiant que les iDE étaient là ...
Voilà ... j'espère avoir répondu à tes questions. Si tu en as d'autres n'hésite pas (tu peux m'envoyer un mp). Bon courage pour le TFE
Caro
IDE aux urgences.
If you want to be happy, be. ~ Leo Tolstoy
If you want to be happy, be. ~ Leo Tolstoy
Rejoignez
notre communauté
notre communauté
