avez-vous été choqué en psychiatrie?
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Cedric1 ! Tu dis que, tu n'as pas à justifier le travail que tu fournis en psychiâtrie, mais tu vas tout de même chronométrer le temps que tu passes auprès du patient, libre à toi
Mais tu sais, si Gobo 49, à chronométré son temps auprès du patient en réa, pour sur il doit passer du temps à techniquer et c'est tout aussi honorable
J'ai pu être outré, dans des services de réa, par la dureté des collègues avec la famille d'un défunt, avec les patients comateux intubé/ventillé...etc
Comme tu le dis Cédric1, des cons il y en a partout
Mais l'utilité des stages, réside quand même à apprendre et à se positionner sur le type d'infirmier que l'on veut être et aussi, ne veut surtout pas être !
Eleves, si vous avez été choqué par l'un de votre terrain de stage, ayez le cran de vous positionner et non de subir ! Vous avez bien des formateurs dans les ifsi, parlez leur et peut-être que les terrains de stage jugés inutiles voire même dangereux seront fermés !
Bon courage

Mais tu sais, si Gobo 49, à chronométré son temps auprès du patient en réa, pour sur il doit passer du temps à techniquer et c'est tout aussi honorable

J'ai pu être outré, dans des services de réa, par la dureté des collègues avec la famille d'un défunt, avec les patients comateux intubé/ventillé...etc
Comme tu le dis Cédric1, des cons il y en a partout
Mais l'utilité des stages, réside quand même à apprendre et à se positionner sur le type d'infirmier que l'on veut être et aussi, ne veut surtout pas être !
Eleves, si vous avez été choqué par l'un de votre terrain de stage, ayez le cran de vous positionner et non de subir ! Vous avez bien des formateurs dans les ifsi, parlez leur et peut-être que les terrains de stage jugés inutiles voire même dangereux seront fermés !
Bon courage

Les hommes qui se savent honnêtes, glissent !
c'est pas que je prends vite la mouche, c'est dans la durée que ceci est épuisant...
pour se recentrer sur la question, j'ai eu tous mes stages en psychiatrie dans le même CHS, celui dans lequel je bosse aujourd'hui, et je pense qu'il s'agit d'un établissement de qualité, avec du personnel de qualité, et comme il ne fait jamais très beau dans mon coin, faut vraiment etre motivé pour venir bosser ici
mais j'ai bien conscience que la psy n'a pas toujours été ça, et qu'il y a encore des unités qui ont du retard au niveau humanisme et de leur conception du soin en psychiatrie, je sais aussi qu'il y a des hopitaux qui sont en pénurie et qui prennent du personnel, peu importe leur qualité.
Après, cela dépend aussi de la politique de formation et de remise en question de nos établissements, et je crains qu'un nouvel élément, même avec toute la motivation du monde, ne puisse changer quelquechoses dans les pratiques
pour se recentrer sur la question, j'ai eu tous mes stages en psychiatrie dans le même CHS, celui dans lequel je bosse aujourd'hui, et je pense qu'il s'agit d'un établissement de qualité, avec du personnel de qualité, et comme il ne fait jamais très beau dans mon coin, faut vraiment etre motivé pour venir bosser ici

mais j'ai bien conscience que la psy n'a pas toujours été ça, et qu'il y a encore des unités qui ont du retard au niveau humanisme et de leur conception du soin en psychiatrie, je sais aussi qu'il y a des hopitaux qui sont en pénurie et qui prennent du personnel, peu importe leur qualité.
Après, cela dépend aussi de la politique de formation et de remise en question de nos établissements, et je crains qu'un nouvel élément, même avec toute la motivation du monde, ne puisse changer quelquechoses dans les pratiques
JLC a écrit : Mais tu sais, si Gobo 49, à chronométré son temps auprès du patient en réa, pour sur il doit passer du temps à techniquer et c'est tout aussi honorable
je ne parle que de ce que j'ai vu et vécu, non de mes représentations...
je ne suis pas un féru de technique et quand je réalises un soin technique, je le fais avec beaucoup de relationnel
encore une fois, le chrono n'est pas un gage de qualité relationnel mais il a l'avantage de chiffrer simplement le "temps de contact" avec le patient. La relation commence un peu avec le contact et s'il n'y a pas de contact, je vois mal comment une relation s'établit
JLC a écrit :Cedric1 ! Tu dis que, tu n'as pas à justifier le travail que tu fournis en psychiâtrie, mais tu vas tout de même chronométrer le temps que tu passes auprès du patient, libre à toi![]()
c'etait plus qu'ironique, je voulais juste répondre de maniere quantitative, puisqu'il faut que tout soit quantifié, en meme temps c'est rassurant

je ne me reconnais pas là dedans , je suis d'ailleurs pret a parier qu'il s'agit d'une unité de chroniques ou de gériatrie dans vos constats. Il est vrai que certains soignants ne s'impliqueront pas ou moins dans ce type d'unité car il s'agit du lieu de vie pour les patients, qui ont leurs habitudes et rituels, avec un repli autistique plus ou moins important, et les demandes et entretiens sont souvent jugés moins nécessaires par certains soignants, puisqu'il n'y aura pas de résultat (car certains soignants sont encore capables de penser que soigner= guérir)
Dans mon service il y a un renouvellement des patient assez important puisque l'on fait 400 entrées par an pour un service de 19 lits (ou il y a le plus souvent 21 patients, l'art de jongler avec les isolements...), des patients demandeurs, pas mal de primo admissions, des projets en cours, et des évolutions assez rapides (comme dans toutes les unités d'admission souys contrainte) quelquefois , et des moments d'agitations, de crise, donc pas le temps d'avoir un rythme pépère, de se poser, on peut avoir un H.O à tout moment.
C'est ce qui me plait, ce n'est pas routinier, et le risque de tomber dans ce genre de comportement de la part des soignants est moins important.
De plus, le contre transfert s'opere plus facilement dans ce genre d'unité et l'identification au malade y est plus importante, voila aussi peut etre il y a un peu plus de respect
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moi je n'ai pas besoin de chronometré, puisque dans mes stages de psychiatrie, tous les soignants etaients present aussi bien activité intra ou extra hospitalière, ou encore les consultations à l'hopital, ou les entretiens infirmiers, ou avec le psychiatre! (un investissement important existait!)
Je bosse actuellement en réanimation, et je peux aussi te prouver qu'il y a des personnes qui sont blasés, et qui font les geste parce qu'il les connaissent, j'ai même eu des echos d'une collègue qui evoquait des paroles tres deplacé aux patients, avec jugement de valeurs (pourtant 2 ans de DE), et je pense que ça c'est pire!
je saisi gobo que dans tes stages en psy, tu n'as pas eu la même chance que moi, à savoir d'avoir rencontrer des personnes motivés avec qui j'ai toujours garder contact, et qui m'apporte toujours!
Mais des personne non motivé t'en vois partout, tu n'en a pas au sein même de ta promotion? Une fois je lisais sur l'un des forums, que certaines personnes souhaitaient être IDE dans le seul et unique but d'avoir un boulot certain.
Donc je maintiens que ce n'est pas propre, car en psychiatrie on decouvre certaines choses que tu ne peux pas decouvrir dans les autres services, et qui sont importantes s'il l'on souhaite vraiment être un "soignant" dans le sens propre du terme.
Je bosse actuellement en réanimation, et je peux aussi te prouver qu'il y a des personnes qui sont blasés, et qui font les geste parce qu'il les connaissent, j'ai même eu des echos d'une collègue qui evoquait des paroles tres deplacé aux patients, avec jugement de valeurs (pourtant 2 ans de DE), et je pense que ça c'est pire!
je saisi gobo que dans tes stages en psy, tu n'as pas eu la même chance que moi, à savoir d'avoir rencontrer des personnes motivés avec qui j'ai toujours garder contact, et qui m'apporte toujours!
Mais des personne non motivé t'en vois partout, tu n'en a pas au sein même de ta promotion? Une fois je lisais sur l'un des forums, que certaines personnes souhaitaient être IDE dans le seul et unique but d'avoir un boulot certain.
Donc je maintiens que ce n'est pas propre, car en psychiatrie on decouvre certaines choses que tu ne peux pas decouvrir dans les autres services, et qui sont importantes s'il l'on souhaite vraiment être un "soignant" dans le sens propre du terme.

"31" 1-20-31" 1-10-28"1-20-31"1-10-30"1-20-31"1-10-30"1-20-31"1-20-31"1-10-20-30"1-20-31"1-10-20-30"1-20-31"
J'ai été choqué par des prises en charge en psy, en chir, en médecine, aux urg, dans des maisons de retraite... et pourtant je ne généralise pas.
Je n'ais pas a me justifier de quoi que ce soit ici, et encore moins du comportement d'autres personnes. Ce que je fais, je ne le fais pas pour compenser le mauvais travail d'autres soignants.
Quand a juger la qualité d'un soin relationnel au temps passé, c'est ridicule...j'ai un exemple tout frais dans ma tête ou cinq minutes a regarder la patiente agir, sans rien dire; on été plus efficace que une heure d'entretien. Si c'est comme cela que l'on compte la qualité des soins en psy, on est mal barré.
Je vous rappele qu'en psy, on guérit rarement, voire jamais, par contre on soigne souvent.
Il y a des soignants qui n'aiment pas la psy, qui n'aimeront jamais cela, et qui n'y comprendront jamais rien (moi c'est mon cas avec la réa), le souci est qu'on justifie a posteriori cette répulsion par un "je m'en foutisme" supposé des soignants.
En général, on effectue trois stages de psy pendant sa formation, moi j'en ais fait 6, et bien ce n'est certainement pas au bout de 6 stages que j'ai tout compris , ni me suis permis de tout vouloir compter, juger, jauger, changer...
De la modestie que diable!
Je n'ais pas a me justifier de quoi que ce soit ici, et encore moins du comportement d'autres personnes. Ce que je fais, je ne le fais pas pour compenser le mauvais travail d'autres soignants.
Quand a juger la qualité d'un soin relationnel au temps passé, c'est ridicule...j'ai un exemple tout frais dans ma tête ou cinq minutes a regarder la patiente agir, sans rien dire; on été plus efficace que une heure d'entretien. Si c'est comme cela que l'on compte la qualité des soins en psy, on est mal barré.
Je vous rappele qu'en psy, on guérit rarement, voire jamais, par contre on soigne souvent.
Il y a des soignants qui n'aiment pas la psy, qui n'aimeront jamais cela, et qui n'y comprendront jamais rien (moi c'est mon cas avec la réa), le souci est qu'on justifie a posteriori cette répulsion par un "je m'en foutisme" supposé des soignants.
En général, on effectue trois stages de psy pendant sa formation, moi j'en ais fait 6, et bien ce n'est certainement pas au bout de 6 stages que j'ai tout compris , ni me suis permis de tout vouloir compter, juger, jauger, changer...
De la modestie que diable!
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Merci pour vos réponses. Mon but n'est pas de faire 1 TFE sur le laxisme ou le découragement des soignants en Psy.
L'image de la psychiatrie avant mon stage de 1ère année était vague. Après le module et ce stage de 1ère année. Je me suis rendue compte que je n'avais à aucun moment vu le côté relationnel de l'IDE psy par des IDE diplômés.
Gobo49 tu as raison et j'en suis conciente: peut importe mon sujet de tfe en pychiatrie est 1 chemin remplie d'entraves, épines etc...
Le hic pour moi, est k c le seul secteur qui m'a marquée.. et faire 1 tfe sur quelque chose que je n'ai pas vu, vécu me paraît impossible.
JLC je suis d'accord avec toi; les stages permettent de se positionner en tant qu'IDE. et je serai pas de ce genre là.
Je vous remercie de vos commentaires qui m'éclairent sur mon hypothétique TFE en psy.
L'autre sujet de TFE que je voulais aborder était le respect en psy... mais impossible à traiter aussi
Merci à tous pour vos réponses.
L'image de la psychiatrie avant mon stage de 1ère année était vague. Après le module et ce stage de 1ère année. Je me suis rendue compte que je n'avais à aucun moment vu le côté relationnel de l'IDE psy par des IDE diplômés.
Gobo49 tu as raison et j'en suis conciente: peut importe mon sujet de tfe en pychiatrie est 1 chemin remplie d'entraves, épines etc...
Le hic pour moi, est k c le seul secteur qui m'a marquée.. et faire 1 tfe sur quelque chose que je n'ai pas vu, vécu me paraît impossible.
JLC je suis d'accord avec toi; les stages permettent de se positionner en tant qu'IDE. et je serai pas de ce genre là.
Je vous remercie de vos commentaires qui m'éclairent sur mon hypothétique TFE en psy.

L'autre sujet de TFE que je voulais aborder était le respect en psy... mais impossible à traiter aussi


ESI depuis le 11 oct. Dur, dur.....
- ancolie
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Bon c'est sûr c'est pas partout pareil !!!!!!! là ou je suis c'est ma 5émé semaine (et le dernière ouf) pas un seul entretien infirmier est ce normal???? pas une seule activité dans le service est ce normal!!!
Franchement j'envie ceux pour qui les stages se passent super bien j'espère que ca m'arrivera au prochain stage de psy!!
Franchement j'envie ceux pour qui les stages se passent super bien j'espère que ca m'arrivera au prochain stage de psy!!
Derniere année mon Dieu que d'émotions!!
bien sur que cela peut t'arriver, chez nous on a une etudiante que l'on a eu il y a 1 an qui va revenir pour son stage pré-pro, c'est qu'elle n'a pas eu l'air trop choquée
sydney, si tu veux voir les sujets de tfe sur la psy qui ont déjà été traités, va faire un tour ici
je te rejoins totalement, comme je rejoins gobo sur le fait que certains ide, dans certaines unités de psy ne sont pas a l'aise avec le relationnel.
après, il y a toutes les explications possibles: contrat avec l'hopital psy, ce qui fait que tu bosses la meme si tu ne le veux pas, seul poste que l'infirmier a décroché, ou alors ide qui se dit en psy c'est la glande et qui vient bosser là bas pour cela.

sydney, si tu veux voir les sujets de tfe sur la psy qui ont déjà été traités, va faire un tour ici
je te rejoins totalement, comme je rejoins gobo sur le fait que certains ide, dans certaines unités de psy ne sont pas a l'aise avec le relationnel.
après, il y a toutes les explications possibles: contrat avec l'hopital psy, ce qui fait que tu bosses la meme si tu ne le veux pas, seul poste que l'infirmier a décroché, ou alors ide qui se dit en psy c'est la glande et qui vient bosser là bas pour cela.
Moi personnellement, j'ai une autre hypothése.
De vrais "fainéants", il y en a, des personnes qui ont envie de faire et de bien faire leur travail, il y en a beaucoup par contre, des moulins à vents contre lesquels tu te bas tous les jours il y en a beaucoup plus. Je m'explique. Je pense que certains soignants ne sont pas je m'en foutistes mais le sont devenus à force de donner des coups d'épé dans l'eau. Parce que la psy, ce n'est pas juste un patient, un médecin et un infirmier mais c'est une institution, une ville, des partenaires sociaux, des moyens humains et matériels... Et parfois, tu as beau avoir la vocation comme disent certains, c'est pas des batons que l'on te met dans les roues mais des poteaux.
Exemples en vrac: parcours du combattant pour trouver un logement pour certains patients, politique de la structure ( pas d'activités car secteur d'accueil et les activité chronissisent), postes vacants non remplacés, pas de place dans des lieux de vie....
Donc à un moment ça lasse et tu peux donc en arriver à une certaine résignation qui peut passer pour du je m'enfoutisme.
Donc moi ce qui me choque c'est que j'ai parfois l'impression que l'on reviens à un systhéme asilaire, super "sécuritaire" mais la question est "sécuritaire" pour qui?
De vrais "fainéants", il y en a, des personnes qui ont envie de faire et de bien faire leur travail, il y en a beaucoup par contre, des moulins à vents contre lesquels tu te bas tous les jours il y en a beaucoup plus. Je m'explique. Je pense que certains soignants ne sont pas je m'en foutistes mais le sont devenus à force de donner des coups d'épé dans l'eau. Parce que la psy, ce n'est pas juste un patient, un médecin et un infirmier mais c'est une institution, une ville, des partenaires sociaux, des moyens humains et matériels... Et parfois, tu as beau avoir la vocation comme disent certains, c'est pas des batons que l'on te met dans les roues mais des poteaux.
Exemples en vrac: parcours du combattant pour trouver un logement pour certains patients, politique de la structure ( pas d'activités car secteur d'accueil et les activité chronissisent), postes vacants non remplacés, pas de place dans des lieux de vie....
Donc à un moment ça lasse et tu peux donc en arriver à une certaine résignation qui peut passer pour du je m'enfoutisme.
Donc moi ce qui me choque c'est que j'ai parfois l'impression que l'on reviens à un systhéme asilaire, super "sécuritaire" mais la question est "sécuritaire" pour qui?
Argrath le Troll a écrit : Quand a juger la qualité d'un soin relationnel au temps passé, c'est ridicule...Si c'est comme cela que l'on compte la qualité des soins en psy, on est mal barré.
dés fois je me dis que je dois parler une autre langue ou venir d'une autre planète. C'est inquiétant mais en fait...je m'en balance. Est ce que "tu piges nawake" est accepté par la charte du forum qui interdit formellement le langage jeune sms (en bon francais tu piges rien nada)
merci à cecilem, cedric..avec qui ce débat en impasse s'éléve
pour en revenir aux fainéants, ce qui m'a choqué en psy, c'est ce "laisser faire". Des fainéants et des fainiasses, il en existe partout mais dans les trois structures que j'ai connu, il n'y avait aucun controle formel ou informel de l'activité réalisée que ce soit en terme de quantité ou de qualité. Je crois qu'il n'est pas simple d'évaluer correctement le travail relationnel mais en même temps on ne peut pas laisser à ce point des équipes évoluées de la sorte.
Je me rappelle d'ailleurs de plusieurs soignants qui avait choisi avec beaucoup de motivation la psy après avoir démissionné du CH local. Ils étaient arrivés en même temps que j'avais démarré ce stage et en quelque jours ils avaient complétement déchantés par rapport au comportement institutionnellement admis. Le plus difficile est à mon avis quand tu te dois de te conformer pour pouvoir t'intégrer à l'équipe.
gobo49 a écrit : Est ce que "tu piges nawake" est accepté par la charte du forum qui interdit formellement le langage jeune sms (en bon francais tu piges rien nada).
tant que cela ne dégénère pas, il est normal que ce débat soit assez tendu, car les "bons" infirmiers psy, ceux qui se remettent en question se sentent forcément discrédités dans leur travail...
gobo49 a écrit : dans les trois structures que j'ai connu, il n'y avait aucun controle formel ou informel de l'activité réalisée que ce soit en terme de quantité ou de qualité. Je crois qu'il n'est pas simple d'évaluer correctement le travail relationnel mais en même temps on ne peut pas laisser à ce point des équipes évoluées de la sorte.
il existe de plus en plus d'évaluations de son personnel et de son mode de fonctionnement, je pense que la psy n'arrete pas de combler son retard, je reste positif en me disant qu'il y a encore du travail, mais que cela ne cesse d'évoluer positivement...
cedr1c a écrit :gobo49 a écrit : Est ce que "tu piges nawake" est accepté par la charte du forum qui interdit formellement le langage jeune sms (en bon francais tu piges rien nada).
tant que cela ne dégénère pas, il est normal que ce débat soit assez tendu, car les "bons" infirmiers psy, ceux qui se remettent en question se sentent forcément discrédités dans leur travail...
Je reste toujours étonné devant la facilité avec laquelle on ecarte d'un revers de bras les arguments de quelqu'un en polémiquant ainsi:
-"Tu piges rien"
-"Merci aux autres d'etre assez bon pour moi"
Désolé de pas être d'accord avec toi Oh grand Gobo




Le problème reste posé, comment évaluer la qualité d'un soin en psy?
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Argrath le Troll a écrit :Quand a juger la qualité d'un soin relationnel au temps passé, c'est ridicule...
Ce qui est ridicule et fatiguant, c'est devoir écrire, réécrire et rééécrire plusieurs fois la même chose. Voila l'origine de mon mécontentement
gobo49 a écrit :mon histoire du chrono n'as pas besoin d'être parodiée de la sorte, la qualité relationnelle n'est pas qu'une question de temps passé auprès du patient. C'est le premier outil que j'ai eut sous la main à l'époque.
gobo49 a écrit :encore une fois, le chrono n'est pas un gage de qualité relationnel mais il a l'avantage de chiffrer simplement le "temps de contact" avec le patient. La relation commence un peu avec le contact et s'il n'y a pas de contact, je vois mal comment une relation s'établit
tu lis ce que j'ai écrit puis tu lis ta réaction et c'est justement cela que je voulais éviter.
c'est sympa de se citer, je devrai le faire plus souvent.
L'évaluation de la qualité en psychiatrie est, à mon sens, la clé de voute de la réflexion moderne (c'est beau)
Dernière modification par gobo49 le 12 avr. 2006 07:08, modifié 1 fois.
merci d'éviter a sydney de voir son topic verouillé
je me cite aussi
pour le reste, il y a les mp
je me cite aussi

cedr1c a écrit :attention a ne pas tomber dans la meme discussion que ce topic: sondage: le travail en psy![]()
je laisse ce sujet se dévelloper pour voir dans quel sens cela va aller, mais si l'on parle du travail en psy en général, autant continuer sur l'autre sujet...(ici on parle plus des expériences traumatisantes lors de stages en psy, si j'ai bien compris?)
pour le reste, il y a les mp