Votre poème préféré ?
Modérateur : Modérateurs
Horloge! dieu sinistre,effrayant,impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit:"Souviens-toi!
Les vibrantes douleurs dans ton corps plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible;
Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.
Trois mille six cent fois par heure,la seconde
Chuchotte:Souviens-toi!-Rapide,avec sa voix
D'insecte, maintenant dit: Je suis autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde!
Remember! Souviens-toi! prodigue! Esto memor!
Mon gosier de métal parle toutes les langues.
Les minutes,mortel folâtre,sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or!
Souviens-toi que le temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher,à tout coup! c'est la loi,
Le jour décroît; la nuit augmente; Souviens-toi!
Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide.
Tantôt sonnera l'heure où le divin hasard,
Où l'auguste vertu, ton épouse encore vierge,
Où le repentir même,Oh! la dernière auberge!
Où tout te dira: Meurs,vieux lâche! il est trop tard!"
C.BAUDELAIRE
Dont le doigt nous menace et nous dit:"Souviens-toi!
Les vibrantes douleurs dans ton corps plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible;
Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.
Trois mille six cent fois par heure,la seconde
Chuchotte:Souviens-toi!-Rapide,avec sa voix
D'insecte, maintenant dit: Je suis autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde!
Remember! Souviens-toi! prodigue! Esto memor!
Mon gosier de métal parle toutes les langues.
Les minutes,mortel folâtre,sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or!
Souviens-toi que le temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher,à tout coup! c'est la loi,
Le jour décroît; la nuit augmente; Souviens-toi!
Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide.
Tantôt sonnera l'heure où le divin hasard,
Où l'auguste vertu, ton épouse encore vierge,
Où le repentir même,Oh! la dernière auberge!
Où tout te dira: Meurs,vieux lâche! il est trop tard!"
C.BAUDELAIRE
"Les parents sont des os sur lesquels les enfants font leurs dents." 

- mimil
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Il assurait le Charles ! (j'ai le moral miné maintenant)
Mystiq, je l'avais déjà mis plus haut
(tu as bon goût
)
mystiq a écrit :Sinon, celui que je préfère, c'est celui ci :
Le Dormeur du val
Mystiq, je l'avais déjà mis plus haut


"Le jour où l'on comprendra qu'une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires" [Boris Cyrulnik]
- vulpea1968
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La Solitude
Je suis seul et ce n'est pas de ma faute. Votre compagnie me defigure. Votre force m'ecoeure. J'ai appris a connaitre votre felonie. Que n'a de raison que la soif de tout posseder. Votre sourire est comme l'arbre qui cache la foret. Vos yeux cachent mal votre complaisance. Je suis seul et votre amitie ne donne pas le droit. Je veux me detourner de votre amour de pretentieux. Je veux fuir votre megalomanie. Votre attention m'appelle a la prudence. Je veux chanter la chanson des colibris. Courir avec les vagues des oceans. Porter le chapeau des innocents. Errer a travers monts et vallees et me confier a la nature pleine de mysteres.
Je suis seul et ce n'est pas de ma faute. Votre compagnie me defigure. Votre force m'ecoeure. J'ai appris a connaitre votre felonie. Que n'a de raison que la soif de tout posseder. Votre sourire est comme l'arbre qui cache la foret. Vos yeux cachent mal votre complaisance. Je suis seul et votre amitie ne donne pas le droit. Je veux me detourner de votre amour de pretentieux. Je veux fuir votre megalomanie. Votre attention m'appelle a la prudence. Je veux chanter la chanson des colibris. Courir avec les vagues des oceans. Porter le chapeau des innocents. Errer a travers monts et vallees et me confier a la nature pleine de mysteres.
La vie continue malgre le deluge
Mister Inf.Com 2011
Mister Inf.Com 2011
J'ai trouvé un poême qui a servi à un ESi pour son TFE sur la blouse blanche ( disponible sur ce site ). J'ai adoré et par conséquent, il aura sa place dans mon mémoire. Par contre, il est un peu long ( désolé pour les modos !
)
Joueur de blouse
On dit bien souvent que « l’habit ne fait pas le moine »,
En psychiatrie parfois, celui-ci dédouane.
Et si dans les médias on nous dit « blouses blanches »,
Elles ne nous donnent surtout pas pour tout, « carte blanche ».
« Approchez la distance », voilà une injonction,
Une bonne occasion de se remettre en question.
Ce titre accrocheur, voire interrogateur,
Mais il renvoie aussi, à tout notre intérieur.
Car comment réunir deux mots si opposés,
Dans une relation soignant-soigné.
L’équilibre reste une chose pas du tout évidente.
Avouez que dès le départ, tout est un peu faussé.
D’un côté les soignants, de l’autre les soignés.
Nos blouses et nos statuts sont là pour rappeler,
Où se trouve la science et puis l’autorité.
On revêt donc ces blouses comme si cette carapace,
Pouvait nous protéger de nos peurs, nos angoisses
Comme si e fait de porter ce signe distinctif,
Devait nous dispenser de rester attentif.
Sous prétexte de vouloir ainsi différencier,
Pour autant, certaines bases nous devons respecter.
Combien de fois, il nous arrive de rencontrer,
Sans même prendre la peine, de se présenter.
Cette blouse est un peu notre permis de soigner.
Mais reste trop souvent ceinture de sécurité.
Elle n’est finalement que vêtement d’identité,
Qu’on devrait n’utiliser que comme un laisser un laisser parler.
Respecter vos distances, il peut venir un choc,
Ne pas aller trop loin, surtout pas d’équivoque.
Comme si ce bout de tissu devait nous protéger,
D’une sortie de route d’un dérapage non-contrôlé.
Pourquoi ne pas oser dire, qu’elles sont aussi pouvoir,
Quand on écoute parfois certains cris de couloir.
Elles devraient nous permettre des abus de « pour voir »,
Pour que tous nos patients retrouvent un peu d’espoir.
C’est vrai que quelques fois, on impose la loi,
Par le biais de « cachets », très souvent faisant foi.
Ils nous conduisent alors, dans des chambres d’isolement,
Pour des soins de proximité tout en restant dix, et tant !
Pour toutes ces vies, stoppées sur une aire d’auto doute,
Qui ont besoin d’aide, pour continuer leur route,
Parce que parfois à une, deux ou même quatre voix,
Ils traversent des mondes que nous ne maîtrisons pas.
A force de penser qu’on les connaît très bien,
On finit par oublier qu’il faut tisser du lien.
Et même si son propos souvent peut dérouter,
Un de nos rôles propres est déjà d’écouter.
Quel droit avons-nous donc aussi de tutoyer,
Est-ce réduire la distance, cette familiarité,
Je suis de ceux qui pensent, que le vouvoiement,
Est marque de respect et non d’éloignement.
Mettre de la distance, c’est dire « à toute à l’heure »
Parler proximité, c’est arrêter une heure.
Qui parmi nous est capable d’infirmer,
Que nous avons bien du mal parfois, à préciser.
Nous sommes dans la maîtrise du savoir différer,
Cela nous permet ainsi de plus nous préserver.
Et puis çà nous évite, de trop nous engager,
Sans doute par cette crainte de devoir affronter.
Parce qu’elle reste bien plus qu’une vraie protection,
Parce qu’elle donne le pouvoir de trop souvent dire non.
Elle devrait être repère, et source de confiance,
Elle est synonyme trop souvent de puissance.
En matière de blouse, nous sommes donc joueurs,
Nous l’utilisons bien au gré de nos humeurs.
Aller vers le patient n’est pas toujours aisé,
Mais alors pourquoi, rendre tout compliqué ?
Il suffit d’écouter, certainement respecter,
Ce que veut dire souffrance et puis fragilité.
Soigner c’est prendre un train compartiment douleur,
Aider dans ces voyages, à mettre la vie à l’heure.

Joueur de blouse
On dit bien souvent que « l’habit ne fait pas le moine »,
En psychiatrie parfois, celui-ci dédouane.
Et si dans les médias on nous dit « blouses blanches »,
Elles ne nous donnent surtout pas pour tout, « carte blanche ».
« Approchez la distance », voilà une injonction,
Une bonne occasion de se remettre en question.
Ce titre accrocheur, voire interrogateur,
Mais il renvoie aussi, à tout notre intérieur.
Car comment réunir deux mots si opposés,
Dans une relation soignant-soigné.
L’équilibre reste une chose pas du tout évidente.
Avouez que dès le départ, tout est un peu faussé.
D’un côté les soignants, de l’autre les soignés.
Nos blouses et nos statuts sont là pour rappeler,
Où se trouve la science et puis l’autorité.
On revêt donc ces blouses comme si cette carapace,
Pouvait nous protéger de nos peurs, nos angoisses
Comme si e fait de porter ce signe distinctif,
Devait nous dispenser de rester attentif.
Sous prétexte de vouloir ainsi différencier,
Pour autant, certaines bases nous devons respecter.
Combien de fois, il nous arrive de rencontrer,
Sans même prendre la peine, de se présenter.
Cette blouse est un peu notre permis de soigner.
Mais reste trop souvent ceinture de sécurité.
Elle n’est finalement que vêtement d’identité,
Qu’on devrait n’utiliser que comme un laisser un laisser parler.
Respecter vos distances, il peut venir un choc,
Ne pas aller trop loin, surtout pas d’équivoque.
Comme si ce bout de tissu devait nous protéger,
D’une sortie de route d’un dérapage non-contrôlé.
Pourquoi ne pas oser dire, qu’elles sont aussi pouvoir,
Quand on écoute parfois certains cris de couloir.
Elles devraient nous permettre des abus de « pour voir »,
Pour que tous nos patients retrouvent un peu d’espoir.
C’est vrai que quelques fois, on impose la loi,
Par le biais de « cachets », très souvent faisant foi.
Ils nous conduisent alors, dans des chambres d’isolement,
Pour des soins de proximité tout en restant dix, et tant !
Pour toutes ces vies, stoppées sur une aire d’auto doute,
Qui ont besoin d’aide, pour continuer leur route,
Parce que parfois à une, deux ou même quatre voix,
Ils traversent des mondes que nous ne maîtrisons pas.
A force de penser qu’on les connaît très bien,
On finit par oublier qu’il faut tisser du lien.
Et même si son propos souvent peut dérouter,
Un de nos rôles propres est déjà d’écouter.
Quel droit avons-nous donc aussi de tutoyer,
Est-ce réduire la distance, cette familiarité,
Je suis de ceux qui pensent, que le vouvoiement,
Est marque de respect et non d’éloignement.
Mettre de la distance, c’est dire « à toute à l’heure »
Parler proximité, c’est arrêter une heure.
Qui parmi nous est capable d’infirmer,
Que nous avons bien du mal parfois, à préciser.
Nous sommes dans la maîtrise du savoir différer,
Cela nous permet ainsi de plus nous préserver.
Et puis çà nous évite, de trop nous engager,
Sans doute par cette crainte de devoir affronter.
Parce qu’elle reste bien plus qu’une vraie protection,
Parce qu’elle donne le pouvoir de trop souvent dire non.
Elle devrait être repère, et source de confiance,
Elle est synonyme trop souvent de puissance.
En matière de blouse, nous sommes donc joueurs,
Nous l’utilisons bien au gré de nos humeurs.
Aller vers le patient n’est pas toujours aisé,
Mais alors pourquoi, rendre tout compliqué ?
Il suffit d’écouter, certainement respecter,
Ce que veut dire souffrance et puis fragilité.
Soigner c’est prendre un train compartiment douleur,
Aider dans ces voyages, à mettre la vie à l’heure.

-
- Insatiable
- Messages : 471
- Inscription : 16 déc. 2005 01:56
- Localisation : Au milieu des Caraïbes
Pour moi, c'est un grand classique mais qui me fait toujours autant d'effet...
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Vistor Hugo
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Vistor Hugo
stetho a écrit :Pour moi, c'est un grand classique mais qui me fait toujours autant d'effet...
Demain, dès l'aube...
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Vistor Hugo


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- Accro
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- Inscription : 30 nov. 2005 15:56
- Localisation : dans le coeur de l'homme que j'aime...
NOUS DORMIRONS ENSEMBLE
Louis Aragon
Que ce soit dimanche ou lundi
Soir ou matin minuit midi
Dans l'enfer ou le paradis
Les amours aux amours ressemblent
C'était hier que je t'ai dit
Nous dormirons ensemble
C'était hier et c'est demain
Je n'ai plus que toi de chemin
J'ai mis mon coeur entre tes mains
Avec le tien comme il va l'amble
Tout ce qu'il a de temps humain
Nous dormirons ensemble
Mon amour ce qui fut sera
Le ciel est sur nous comme un drap
J'ai refermé sur toi mes bras
Et tant je t'aime que j'en tremble
Aussi longtemps que tu voudras
Nous dormirons ensemble
à celui que j'aime...
Louis Aragon
Que ce soit dimanche ou lundi
Soir ou matin minuit midi
Dans l'enfer ou le paradis
Les amours aux amours ressemblent
C'était hier que je t'ai dit
Nous dormirons ensemble
C'était hier et c'est demain
Je n'ai plus que toi de chemin
J'ai mis mon coeur entre tes mains
Avec le tien comme il va l'amble
Tout ce qu'il a de temps humain
Nous dormirons ensemble
Mon amour ce qui fut sera
Le ciel est sur nous comme un drap
J'ai refermé sur toi mes bras
Et tant je t'aime que j'en tremble
Aussi longtemps que tu voudras
Nous dormirons ensemble
à celui que j'aime...

"Les jours avec et les jours sans,c'est la pluie après le beau temps.
Les jours avec et les jours sans,ce sont les mêmes exactement..."
Les jours avec et les jours sans,ce sont les mêmes exactement..."
- panthera
- VIP
- Messages : 2505
- Inscription : 23 janv. 2005 02:05
- Localisation : Prés de mon chéri et de mon petit chien
Artefact a écrit :J'ai trouvé un poême qui a servi à un ESi pour son TFE sur la blouse blanche ( disponible sur ce site ). J'ai adoré et par conséquent, il aura sa place dans mon mémoire. Par contre, il est un peu long ( désolé pour les modos !)
Joueur de blouse
On dit bien souvent que « l’habit ne fait pas le moine »,
En psychiatrie parfois, celui-ci dédouane.
Et si dans les médias on nous dit « blouses blanches »,
Elles ne nous donnent surtout pas pour tout, « carte blanche ».
« Approchez la distance », voilà une injonction,
Une bonne occasion de se remettre en question.
Ce titre accrocheur, voire interrogateur,
Mais il renvoie aussi, à tout notre intérieur.
Car comment réunir deux mots si opposés,
Dans une relation soignant-soigné.
L’équilibre reste une chose pas du tout évidente.
Avouez que dès le départ, tout est un peu faussé.
D’un côté les soignants, de l’autre les soignés.
Nos blouses et nos statuts sont là pour rappeler,
Où se trouve la science et puis l’autorité.
On revêt donc ces blouses comme si cette carapace,
Pouvait nous protéger de nos peurs, nos angoisses
Comme si e fait de porter ce signe distinctif,
Devait nous dispenser de rester attentif.
Sous prétexte de vouloir ainsi différencier,
Pour autant, certaines bases nous devons respecter.
Combien de fois, il nous arrive de rencontrer,
Sans même prendre la peine, de se présenter.
Cette blouse est un peu notre permis de soigner.
Mais reste trop souvent ceinture de sécurité.
Elle n’est finalement que vêtement d’identité,
Qu’on devrait n’utiliser que comme un laisser un laisser parler.
Respecter vos distances, il peut venir un choc,
Ne pas aller trop loin, surtout pas d’équivoque.
Comme si ce bout de tissu devait nous protéger,
D’une sortie de route d’un dérapage non-contrôlé.
Pourquoi ne pas oser dire, qu’elles sont aussi pouvoir,
Quand on écoute parfois certains cris de couloir.
Elles devraient nous permettre des abus de « pour voir »,
Pour que tous nos patients retrouvent un peu d’espoir.
C’est vrai que quelques fois, on impose la loi,
Par le biais de « cachets », très souvent faisant foi.
Ils nous conduisent alors, dans des chambres d’isolement,
Pour des soins de proximité tout en restant dix, et tant !
Pour toutes ces vies, stoppées sur une aire d’auto doute,
Qui ont besoin d’aide, pour continuer leur route,
Parce que parfois à une, deux ou même quatre voix,
Ils traversent des mondes que nous ne maîtrisons pas.
A force de penser qu’on les connaît très bien,
On finit par oublier qu’il faut tisser du lien.
Et même si son propos souvent peut dérouter,
Un de nos rôles propres est déjà d’écouter.
Quel droit avons-nous donc aussi de tutoyer,
Est-ce réduire la distance, cette familiarité,
Je suis de ceux qui pensent, que le vouvoiement,
Est marque de respect et non d’éloignement.
Mettre de la distance, c’est dire « à toute à l’heure »
Parler proximité, c’est arrêter une heure.
Qui parmi nous est capable d’infirmer,
Que nous avons bien du mal parfois, à préciser.
Nous sommes dans la maîtrise du savoir différer,
Cela nous permet ainsi de plus nous préserver.
Et puis çà nous évite, de trop nous engager,
Sans doute par cette crainte de devoir affronter.
Parce qu’elle reste bien plus qu’une vraie protection,
Parce qu’elle donne le pouvoir de trop souvent dire non.
Elle devrait être repère, et source de confiance,
Elle est synonyme trop souvent de puissance.
En matière de blouse, nous sommes donc joueurs,
Nous l’utilisons bien au gré de nos humeurs.
Aller vers le patient n’est pas toujours aisé,
Mais alors pourquoi, rendre tout compliqué ?
Il suffit d’écouter, certainement respecter,
Ce que veut dire souffrance et puis fragilité.
Soigner c’est prendre un train compartiment douleur,
Aider dans ces voyages, à mettre la vie à l’heure.
Il est magnifique

La panthére laisse toujours des traces de son passage
Elle èspére seulement que se seront des jolies traces!
Et depuis le 25 juillet j'ai un magnifique setter anglais qui répond au nom de bambou
Elle èspére seulement que se seront des jolies traces!
Et depuis le 25 juillet j'ai un magnifique setter anglais qui répond au nom de bambou
La vie
Ce cadeau que nous donne la nature
On la veut très pure.
On la reçoit par amour
Ou par accident
On ne décide pas toujours.
On la veut belle,
Pleine d'étincelles.
Pleine de sentiments
A tous moments.
Mais on ne choisit pas
Que l'on soit jeune ou âgé
Elle nous quitte même si on ne veut pas
On ne peut décider
On doit partir
Sans jamais revenir
Ce cadeau que nous donne la nature
On la veut très pure.
On la reçoit par amour
Ou par accident
On ne décide pas toujours.
On la veut belle,
Pleine d'étincelles.
Pleine de sentiments
A tous moments.
Mais on ne choisit pas
Que l'on soit jeune ou âgé
Elle nous quitte même si on ne veut pas
On ne peut décider
On doit partir
Sans jamais revenir
Ô mon païs.... ô Toulouse....
(Bertrand Dupont
Les yeux)
Les yeux sont le reflet de ton coeur
Quand tes yeux brillent
Je sais que tu es contente
Quand tes yeux sont tristes
Je sais que l'océan de tes désirs chavire
Quand les larmes viennent sur le bord de tes yeux
Je sais que tu as besoin de moi près de toi
Alors, tends-moi la main
Et sèche tes pleurs
Tu es si belle avec ton sourire.
Les yeux)
Les yeux sont le reflet de ton coeur
Quand tes yeux brillent
Je sais que tu es contente
Quand tes yeux sont tristes
Je sais que l'océan de tes désirs chavire
Quand les larmes viennent sur le bord de tes yeux
Je sais que tu as besoin de moi près de toi
Alors, tends-moi la main
Et sèche tes pleurs
Tu es si belle avec ton sourire.
Ô mon païs.... ô Toulouse....
L'infirmière
Elle rentre enfin chez elle, le coeur remplie de larmes
Elle a fait son métier accompagner les âmes
A travers les souffrances des affres de la vie
Et a travers la joies d'un enfant qui guérit
Elle porte dedans elle toutes sortes d'émotions
Et son âme charrie comme des alluvions
A qui pouvoir parler de ce vieil homme dément
Qui toute la journée réclame sa maman
Mais comment vidanger ce trop plein de souffrances
Sans en mettre partout sauver les apparences
Alors elle se sent seule, seule et abandonnée
Et peut se dégoûter peu a peu du métier
Il faut vous rendre hommage pour votre dévouement
Vous endossez la charge et c'est un sacrement
C'est un métier très beau mais parfois tellement lourd
Jamais fait par hasard toujours fait par amour
Elle rentre enfin chez elle, le coeur remplie de larmes
Elle a fait son métier accompagner les âmes
A travers les souffrances des affres de la vie
Et a travers la joies d'un enfant qui guérit
Elle porte dedans elle toutes sortes d'émotions
Et son âme charrie comme des alluvions
A qui pouvoir parler de ce vieil homme dément
Qui toute la journée réclame sa maman
Mais comment vidanger ce trop plein de souffrances
Sans en mettre partout sauver les apparences
Alors elle se sent seule, seule et abandonnée
Et peut se dégoûter peu a peu du métier
Il faut vous rendre hommage pour votre dévouement
Vous endossez la charge et c'est un sacrement
C'est un métier très beau mais parfois tellement lourd
Jamais fait par hasard toujours fait par amour
Ô mon païs.... ô Toulouse....
- daphnée
- Star VIP
- Messages : 7837
- Inscription : 26 déc. 2004 15:07
- Localisation : avec mathis kunzler *siffle*
Sans un mot, sans un cri, je me suis arrêté.
Tout doucement, assis, tel un enfant blessé,
Sans aucune énergie, je me suis retrouvé.
Mon coeur a du soucis, il me l'a signalé.
Je suis las de la vie et de ses exigences.
Penser m'est interdit quand la douleur me lance.
Tout n'est qu'effort et cri de l'infinie souffrance.
Quelle est cette folie à laquelle je pense?
Ils se sont trouvés sourds aux appels que je lance
Ceux qui, toujours, m'entouraient de bon sens.
J'ai peur, je deviens lourd et mon âme balance.
En ce jour, c'est mon tour, une autre vie commence.
Tout doucement, assis, tel un enfant blessé,
Sans aucune énergie, je me suis retrouvé.
Mon coeur a du soucis, il me l'a signalé.
Je suis las de la vie et de ses exigences.
Penser m'est interdit quand la douleur me lance.
Tout n'est qu'effort et cri de l'infinie souffrance.
Quelle est cette folie à laquelle je pense?
Ils se sont trouvés sourds aux appels que je lance
Ceux qui, toujours, m'entouraient de bon sens.
J'ai peur, je deviens lourd et mon âme balance.
En ce jour, c'est mon tour, une autre vie commence.
Je vends mes charmes Et mes armes Ma violence et ma douceur. Je vends ce que je vaux Et si ça ne vaut pas un clou Tant pis, je donnerai tout. Je vends mon âme au diable et j'envoie ma vie en l'air;