sommes nous formés pour le travail en psychiatrie? (tutorat)
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - Psychiatrie
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boup
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comme dirait une de mes collegues on choisit jamais la psy par hasard.
chaque choix a sa raison meme si on en est pas conscient en le faisant.
des inf en psy qui ont des trucs à regler y en a a la pelle.comme partout d'ailleurs!!
apres le choix de cette branche est souvent plus personnel que professionnel.
et ca vient pas de moi mais de mes isp de collegues!
chaque choix a sa raison meme si on en est pas conscient en le faisant.
des inf en psy qui ont des trucs à regler y en a a la pelle.comme partout d'ailleurs!!
apres le choix de cette branche est souvent plus personnel que professionnel.
et ca vient pas de moi mais de mes isp de collegues!
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cedr1c
je fais remonter ce sujet: notre cadre de santé nous a annoncé qu'un tutorat du nouveau diplomé débutant en psychiatrie va etre mis en place, et ceci a été adopté il y a environ un an (je lui ai demandé les sources, elle cherche). Je vais donc suivre pendant 6 jours une formation pour devenir "tuteur" d'un nouveau D.E qui débute en psy.
en quoi cela concistera? a montrer notre maniere de faire, aiguiller le nouvel embauché sur ce qu'il faut connaitre, en gros reprendre le role que tenaient les isp dans nos équipes.
Je trouve cela très positif, et cela me rassure dans le constat que j'avais fait il y a quelques temps, d'un autre coté c'est reconnaitre aussi la spécificité de notre travail, sans pour autant en admettre la spécialité
en quoi cela concistera? a montrer notre maniere de faire, aiguiller le nouvel embauché sur ce qu'il faut connaitre, en gros reprendre le role que tenaient les isp dans nos équipes.
Je trouve cela très positif, et cela me rassure dans le constat que j'avais fait il y a quelques temps, d'un autre coté c'est reconnaitre aussi la spécificité de notre travail, sans pour autant en admettre la spécialité
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Verbalisatous
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Tutorat
Bonjour,
Cela apparaît dans le plan de santé mentale 2005-2008 (page 49)
http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/s ... 5-2008.pdf
et apparaissait déjà dans les propositions du rapport Clery Melin 2003(page 25)
http://www.fehap.fr/sanitaire/psy/RapportCM_Psy.pdf
Cela apparaît dans le plan de santé mentale 2005-2008 (page 49)
http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/s ... 5-2008.pdf
et apparaissait déjà dans les propositions du rapport Clery Melin 2003(page 25)
http://www.fehap.fr/sanitaire/psy/RapportCM_Psy.pdf
IDE en psy et fier de l'être !!!!
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cedr1c
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panthera
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Même pour moi qui travail en soins généraux je trouve cette idée trés bonne.
Car je ne pense pas qu'on soit trés bon en Psy en sortant d'un IFSI, encore moins qu'en soins généraux
Car je ne pense pas qu'on soit trés bon en Psy en sortant d'un IFSI, encore moins qu'en soins généraux
La panthére laisse toujours des traces de son passage
Elle èspére seulement que se seront des jolies traces!
Et depuis le 25 juillet j'ai un magnifique setter anglais qui répond au nom de bambou
Elle èspére seulement que se seront des jolies traces!
Et depuis le 25 juillet j'ai un magnifique setter anglais qui répond au nom de bambou
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boup
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cedr1c a écrit :merci pour les références
quelqu'un a t il déjà cela qui est mis en place dans son établissement?
chez moi c'est en pourparler donc j'en saurai plus cet apres midi.mais ils veulent que ce soit des isp ou des ide de plus de 5ans de bouteille qui le fassent.
actuellement et depuis bien 10ans le tutorat est mis en place pour les nouveaux en cmp essentiellement (dans la mesure ou ils se retrouvent seuls avec les patients) et ca dure minimum 1an....
débat et questions qui s'y soulèvent intéressants, et qui font échos à ce qu'on entend un peu partout dans les secteurs de psy.
Pour ma part, je viens d'être diplômée et compte bien d'ici peu trouver une place en psy; ce choix, il est certain que ce n'est pas mon ifsi qui m'a aidée à le prendre, dans le sens où tout au long de la formation, nous sommes "discrètement" influencéspour nous diriger dans certaines voies plus que d'en d'autres, comme par exemple en milieu hospitalier somatique. Quant au contenu même de la formation au point de vue de la psy, les modules n'étaient pas adaptés mais les évaluations carabinées. C'est au cours des stages que nous avons été le plus formé (comme pour d'autres secteurs d'ailleurs...); mais je ne pense pas pour autant ne pas être qualifiée pour travailler en psy. Le comportement ou les jugements de certains étudiants à l'égard des lieux de stages est la plupart du temps le reflet d'incompréhension ou plus simplement de désinterssement. Je garde également à l'esprit qu'outre l'influence de l'ifsi, les équipes de somatique offrent un discours peu reluisant pour une grande majorité du travail de leurs collègues de psychiatrie: il n'y a pas de spectaculaire, que des cafetières et des salles de pause. Ca, ce qui est dit aux étudiants dans le secteur où j'ai fait mes études.
Mais rassurez-vous tout de même ces mesquineries sont destinées à tous les milieux sanitaires autres que le soma (santé pub par exemple).
Le DE reste à mes yeux une opportunité unique pour les soignants, même si effectivement le niveau de la formation en psychiatrie mérite quelques retouches de fond.
N'oublions pas que quelque soit le secteur, beaucoup de choses s'apprennent sur le tas, et que notre super décret de 2002 nous rappelle que la formation continue est une des garanties de notre professionnalisme.
En tout cas, je remercie les équipes de mes stages de psy qui ont su faire germer mon grain de folie, qui me rend si triste de ne pas encore avoir trouver de poste
. Merci aussi de m'avoir appris à faire fonctionner la cafetière 
!
Pour ma part, je viens d'être diplômée et compte bien d'ici peu trouver une place en psy; ce choix, il est certain que ce n'est pas mon ifsi qui m'a aidée à le prendre, dans le sens où tout au long de la formation, nous sommes "discrètement" influencéspour nous diriger dans certaines voies plus que d'en d'autres, comme par exemple en milieu hospitalier somatique. Quant au contenu même de la formation au point de vue de la psy, les modules n'étaient pas adaptés mais les évaluations carabinées. C'est au cours des stages que nous avons été le plus formé (comme pour d'autres secteurs d'ailleurs...); mais je ne pense pas pour autant ne pas être qualifiée pour travailler en psy. Le comportement ou les jugements de certains étudiants à l'égard des lieux de stages est la plupart du temps le reflet d'incompréhension ou plus simplement de désinterssement. Je garde également à l'esprit qu'outre l'influence de l'ifsi, les équipes de somatique offrent un discours peu reluisant pour une grande majorité du travail de leurs collègues de psychiatrie: il n'y a pas de spectaculaire, que des cafetières et des salles de pause. Ca, ce qui est dit aux étudiants dans le secteur où j'ai fait mes études.
Mais rassurez-vous tout de même ces mesquineries sont destinées à tous les milieux sanitaires autres que le soma (santé pub par exemple).
Le DE reste à mes yeux une opportunité unique pour les soignants, même si effectivement le niveau de la formation en psychiatrie mérite quelques retouches de fond.
N'oublions pas que quelque soit le secteur, beaucoup de choses s'apprennent sur le tas, et que notre super décret de 2002 nous rappelle que la formation continue est une des garanties de notre professionnalisme.
En tout cas, je remercie les équipes de mes stages de psy qui ont su faire germer mon grain de folie, qui me rend si triste de ne pas encore avoir trouver de poste
. Merci aussi de m'avoir appris à faire fonctionner la cafetière !
Argrath le Troll a écrit :On embauche en psy par chez moi
OK, je postule
une fois n'est pas coutume, je viens poster sur le forum psy ...
Il est évident que l'ifsi ne permet pas de faire de chacun, des ide en pleine maitrise de leur moyen. Je reviens sur le post de cedr1c qui disait que l'ifsi ne forme pas à la psychiatrie, mais c'est identique pour d'autres disciplines... chaque discipline a ses spécificités qui ne peuvent être entièrement approfondies à l'ifsi.
C'est pour ça qu'il y a des modules optionnels et un tfe, pour orienter plus précisément la formation dans un domaine donné. Et même avec ces modules optionnels tu approches un peu plus le sujet , mais ce n'est pas avec 15 jours de module en plus que tu maitrise ton sujet.
Il faut, pour ça, un investissement personnel plus poussé, mais ça l'ifsi ne t'y obliges pas... l'ifsi t'oblige juste à faire un tfe , et encore tu peux choisir un thème bateau comme le lavage de main , thème général non spécifique d'une discipline. Je veux dire par là, que c'est aussi à l'étudiant de se prendre en charge dans son cursus. Quelqu'un qui veut travailler aux urgences, orientera sa formation dans ce domaine ( modules, tfe..) mais ça ne fera pas de lui un expert en sortie de DE...
Voilà tout ça pour dire que tout le monde est logé à la même enseigne sur l'apport de connaissance et après chacun affine son projet pro personnellement...
Je sais pas si j'ai été clair...
A ce propos, peut être que les possibilités de se perfectionner en psy sont moins nombreuses ....
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cedr1c
ce que je veux surtout dire, c'est l'approche qui est mauvaise...
aux urgences comme en ophtalmo ou en chir, c'est toujours une approche organique de la maladie. La psy n'est pas constituée que d'une approche organique.
malheureusement, l'enseignement fait de moins en moins la différence et du coup, on se retrouve avec des gens qui sortent du D.E et qui ne savent pas qu'il existe différents courant des psychothérapie, et qui conaissent juste une patho par une définition, des symptomes et un traitement.
mon idée n'est pas de dire qu'ailleurs, ils sont mieux formés pour affronter tel service, mais de poser un questionnement sur l'approche de plus en plus organique de notre métier
aux urgences comme en ophtalmo ou en chir, c'est toujours une approche organique de la maladie. La psy n'est pas constituée que d'une approche organique.
malheureusement, l'enseignement fait de moins en moins la différence et du coup, on se retrouve avec des gens qui sortent du D.E et qui ne savent pas qu'il existe différents courant des psychothérapie, et qui conaissent juste une patho par une définition, des symptomes et un traitement.
mon idée n'est pas de dire qu'ailleurs, ils sont mieux formés pour affronter tel service, mais de poser un questionnement sur l'approche de plus en plus organique de notre métier
c'est le problème de la formation actuelle trop vaste ou/et trop courte.
tu te plains du peu de place fait à la psy dans la formation, je te rassure en soins généraux on trouve qu'il en a trop.
c'est à peine une provocation car quand des 3 année arrivent et qu'elles n'ont jamais posé de kt ou qu'elles sont peu à l'aise sur des pansements simples cela fait halluciner
comme toi tu hallucines si elles ne maitrisent pas les bases au niveau comportemental.
leur programme a pour ambition de faire découvrir l'éventail des possibilités d'exercices d'où son grand écart entre la psy et les soins d'urgences.
le coups du pas besoin d'etre relationnel en chir/réa tient du meme tonneau qu'en psy on est jamais fatigué, c'est un cliché absurde!
juste un truc car quelqu'un parler du BAVU plus haut. jee trouve abérant qu'un DE quelque soit son lieu d'exercice ne connaissent pas les bases de la RCP. car mourrir à 33 ans au milieu de soignant qui vous regardent en attendant de l'aide c'est franchement pas glop glop:clin:
tu te plains du peu de place fait à la psy dans la formation, je te rassure en soins généraux on trouve qu'il en a trop.
c'est à peine une provocation car quand des 3 année arrivent et qu'elles n'ont jamais posé de kt ou qu'elles sont peu à l'aise sur des pansements simples cela fait halluciner
comme toi tu hallucines si elles ne maitrisent pas les bases au niveau comportemental.
leur programme a pour ambition de faire découvrir l'éventail des possibilités d'exercices d'où son grand écart entre la psy et les soins d'urgences.
le coups du pas besoin d'etre relationnel en chir/réa tient du meme tonneau qu'en psy on est jamais fatigué, c'est un cliché absurde!
juste un truc car quelqu'un parler du BAVU plus haut. jee trouve abérant qu'un DE quelque soit son lieu d'exercice ne connaissent pas les bases de la RCP. car mourrir à 33 ans au milieu de soignant qui vous regardent en attendant de l'aide c'est franchement pas glop glop:clin:
j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
#je suis Nigéria
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cedr1c
tout a fait d'accord avec toi, ce sentiment est peut etre plus important en psy du fait que les soignants dans un passé pas si lointain ont connu aussi autre chose concernant la formation, et il y a quand meme un sentiment de nivellement par le bas 
la solution proposée a la psy (tutorat) peut tout aussi bien se faire dans d'autres spécialités
la solution proposée a la psy (tutorat) peut tout aussi bien se faire dans d'autres spécialités
Au C.H.Montfavet , ou je travaille la notion de tutorat en est au stade de la formation des cadres sup avant mise en place dans les structures de soins à court terme. Et c'est tant mieux. Mais nous ne leurrons pas . Je pourrais continuer à transmettre mon savoir faire, mais pour le savoir être tuteur ou pas tuteur...
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