Votre poème préféré ?
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- daphnée
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12singes a écrit :C'est de qui ça Daphnée?
C'est joli quoique pas très optimiste... mais c'est bien écrit.
d'une personne malade

Je vends mes charmes Et mes armes Ma violence et ma douceur. Je vends ce que je vaux Et si ça ne vaut pas un clou Tant pis, je donnerai tout. Je vends mon âme au diable et j'envoie ma vie en l'air;
L Comme Beauté - Jacques Higelin - (1977)
Tu es la beauté qui s'ignore
Oubliée dans la nuit des temps
Au fond de son île au trésor
Et qui attend le conquérant
Qui te délivrera du sort où t'ont jetée les impuissants.
Tu es la beauté qu'on agresse
Quand elle se montre au grand jour
En abandonnant ses richesses
Aux déshérités de l'amour
Sans jamais attendre en retour le semblant d'une caresse
Tu es la beauté insoumise
Rebelle comme un cri d'enfant
Qui brandit sa rage de vivre
Face à la masse des morts-vivants
Sous la violence de leur bêtise
Tu es la beauté flamboyante
Qui rougit le ciel au matin
Comme le sang sur la chemise
Du bourreau ou de l'assassin
Tu es la beauté que j'adore
Car elle appris à aimer
Et à comprendre la laideur
Qui est le miroir où je peux contempler ma vérité
Tu es la beauté qui s'ignore
Oubliée dans la nuit des temps
Au fond de son île au trésor
Et qui attend le conquérant
Qui te délivrera du sort où t'ont jetée les impuissants.
Tu es la beauté qu'on agresse
Quand elle se montre au grand jour
En abandonnant ses richesses
Aux déshérités de l'amour
Sans jamais attendre en retour le semblant d'une caresse
Tu es la beauté insoumise
Rebelle comme un cri d'enfant
Qui brandit sa rage de vivre
Face à la masse des morts-vivants
Sous la violence de leur bêtise
Tu es la beauté flamboyante
Qui rougit le ciel au matin
Comme le sang sur la chemise
Du bourreau ou de l'assassin
Tu es la beauté que j'adore
Car elle appris à aimer
Et à comprendre la laideur
Qui est le miroir où je peux contempler ma vérité
Ô mon païs.... ô Toulouse....
- Melusine80
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Mon poème préféré, c'est celui-là:
Mon rêve familier (Paul Verlaine 1844 - 1896)
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même,
Ni tout à fait une autre, qui m'aime et me comprend.
Car elle me comprend et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seul, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et pour sa voix, lointaine, si calme et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
(Poèmes saturniens)
Mon rêve familier (Paul Verlaine 1844 - 1896)
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même,
Ni tout à fait une autre, qui m'aime et me comprend.
Car elle me comprend et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seul, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et pour sa voix, lointaine, si calme et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
(Poèmes saturniens)
IDE
J'ai besoin de vous
Quand le désert avance
C'est la vie qui s'en va
La faute à pas de chance
Ou dieu qui nous foudroie
Et le désert avance
Plus personne n'y croit
C'est notre déchéance
L'impossible combat
Quand le désert avance
Que veux-tu que l'on soit ?
Les femmes Touaregs dansent
Elles-mêmes n'y croient pas
Dans leurs souvenirs d'enfance
Les chasseurs étaient là
Mais le désert avance
Le sable devient roi
Et c'est notre souffrance
Qui coule entre nos doigts
Dans ces dunes immenses
Qui donc y survivra
Mais toi qui vient de France
Où l'on oublie qu'on boit
Dis-leur ce que tu penses
Dis-leur ce que tu vois
Dis-leur quelle est leur chance
Et qu'ils ne la voient pas
Et qu'on meurt d'impuissance
Mais qu'on garde la foi
Que le désert avance
Et l'eau n'arrive pas
Sans cette délivrance
Nous n'avons plus le choix
Dis-leur que la nuit tombe
Sur cette affreuse urgence
Et que c'est sur nos tombes
Que le désert avance
Quand le désert avance
C'est la vie qui s'en va
La faute à pas de chance
Ou dieu qui nous foudroie
Et le désert avance
Plus personne n'y croit
C'est notre déchéance
L'impossible combat
Quand le désert avance
Que veux-tu que l'on soit ?
Les femmes Touaregs dansent
Elles-mêmes n'y croient pas
Dans leurs souvenirs d'enfance
Les chasseurs étaient là
Mais le désert avance
Le sable devient roi
Et c'est notre souffrance
Qui coule entre nos doigts
Dans ces dunes immenses
Qui donc y survivra
Mais toi qui vient de France
Où l'on oublie qu'on boit
Dis-leur ce que tu penses
Dis-leur ce que tu vois
Dis-leur quelle est leur chance
Et qu'ils ne la voient pas
Et qu'on meurt d'impuissance
Mais qu'on garde la foi
Que le désert avance
Et l'eau n'arrive pas
Sans cette délivrance
Nous n'avons plus le choix
Dis-leur que la nuit tombe
Sur cette affreuse urgence
Et que c'est sur nos tombes
Que le désert avance
En Toi est toute mon espérance......
la LDP est en mode OFF
ESI 2ème année - S1 : EHPAD - S2 : SSR - S3 : USC - S4 : HJ/CMP - S5 : Néphrologie
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taniab a écrit :J'ai besoin de vous
Quand le désert avance
C'est la vie qui s'en va
La faute à pas de chance
Ou dieu qui nous foudroie
Et le désert avance
Plus personne n'y croit
C'est notre déchéance
L'impossible combat
Quand le désert avance
Que veux-tu que l'on soit ?
Les femmes Touaregs dansent
Elles-mêmes n'y croient pas
Dans leurs souvenirs d'enfance
Les chasseurs étaient là
Mais le désert avance
Le sable devient roi
Et c'est notre souffrance
Qui coule entre nos doigts
Dans ces dunes immenses
Qui donc y survivra
Mais toi qui vient de France
Où l'on oublie qu'on boit
Dis-leur ce que tu penses
Dis-leur ce que tu vois
Dis-leur quelle est leur chance
Et qu'ils ne la voient pas
Et qu'on meurt d'impuissance
Mais qu'on garde la foi
Que le désert avance
Et l'eau n'arrive pas
Sans cette délivrance
Nous n'avons plus le choix
Dis-leur que la nuit tombe
Sur cette affreuse urgence
Et que c'est sur nos tombes
Que le désert avance
Je dirais plus que c'est le parole de "la chanson d'azima" que de "j'ai besoin de vous"
Sorlock83
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"quand la bouteille est vide, je craques une allumette et la bouteille vide se remplit de lumière " (JJGoldman)
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Eloge de la fatigue
Vous me dites, Monsieur, que j’ai mauvaise mine,
Qu’avec cette vie que je mène, je me ruine,
Que l’on ne gagne rien à trop se prodiguer,
Vous me dites enfin que je suis fatigué.
Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m’en flatte.
J’ai tout de fatigué, la voix, le coeur, la rate,
Je m’endors épuisé, je me réveille las,
Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m’en soucie pas.
Ou quand je m’en soucie, je me ridiculise.
La fatigue souvent n’est qu’une vantardise.
On n’est jamais aussi fatigué qu’on le croit !
Et quand cela serait, n’en a-t-on pas le droit ?
Je ne vous parle pas des sombres lassitudes
qu’on a lorsque le corps harassé d’habitudes
n’a plus pour se mouvoir que de pâles raisons...
Lorsqu’on a fait de soi son unique horizon...
Lorsqu’on a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre...
Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ;
Elle fait le front lourd, l’oeil morne, le dos rond.
Et vous donne l’aspect d’un vivant moribond...
Mais se sentir plier sous le poids formidable
des vies dont un beau jour on s’est fait responsable,
Savoir qu’on a des joies ou des pleurs dans ses mains,
Savoir qu’on est l’outil, qu’on est le lendemain,
Savoir qu’on est le chef, savoir qu’on est la source,
Aider une existence à continuer sa course,
Et pour cela se battre à s’en user le coeur...
Cette fatigue-là, Monsieur, c’est du bonheur.
Et sûr qu’à chaque pas, à chaque assaut qu’on livre,
On va aider un être à vivre ou à survivre ;
Et sûr qu’on est le port et la route et le quai,
Où prendrait-on le droit d’être trop fatigué ?
Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure,
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
Parmi tant d’autres creux il passe inaperçu.
La fatigue, Monsieur, c’est un prix toujours juste,
C’est le prix d’une journée d’efforts et de luttes.
C’est le prix d’un labeur, d’un mur ou d’un exploit,
Non pas le prix qu’on paie, mais celui qu’on reçoit.
C’est le prix d’un travail, d’une journée remplie,
C’est la preuve, Monsieur, qu’on marche avec la vie.
Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
J’écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ;
Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance,
Et ma fatigue alors est une récompense.
Et vous me conseillez d’aller me reposer !
Mais si j’acceptais là, ce que vous me proposez,
Si j’abandonnais à votre douce intrigue...
Mais je mourrais, Monsieur, tristement... de fatigue.
Robert Lamoureux
Vous me dites, Monsieur, que j’ai mauvaise mine,
Qu’avec cette vie que je mène, je me ruine,
Que l’on ne gagne rien à trop se prodiguer,
Vous me dites enfin que je suis fatigué.
Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m’en flatte.
J’ai tout de fatigué, la voix, le coeur, la rate,
Je m’endors épuisé, je me réveille las,
Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m’en soucie pas.
Ou quand je m’en soucie, je me ridiculise.
La fatigue souvent n’est qu’une vantardise.
On n’est jamais aussi fatigué qu’on le croit !
Et quand cela serait, n’en a-t-on pas le droit ?
Je ne vous parle pas des sombres lassitudes
qu’on a lorsque le corps harassé d’habitudes
n’a plus pour se mouvoir que de pâles raisons...
Lorsqu’on a fait de soi son unique horizon...
Lorsqu’on a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre...
Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ;
Elle fait le front lourd, l’oeil morne, le dos rond.
Et vous donne l’aspect d’un vivant moribond...
Mais se sentir plier sous le poids formidable
des vies dont un beau jour on s’est fait responsable,
Savoir qu’on a des joies ou des pleurs dans ses mains,
Savoir qu’on est l’outil, qu’on est le lendemain,
Savoir qu’on est le chef, savoir qu’on est la source,
Aider une existence à continuer sa course,
Et pour cela se battre à s’en user le coeur...
Cette fatigue-là, Monsieur, c’est du bonheur.
Et sûr qu’à chaque pas, à chaque assaut qu’on livre,
On va aider un être à vivre ou à survivre ;
Et sûr qu’on est le port et la route et le quai,
Où prendrait-on le droit d’être trop fatigué ?
Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure,
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
Parmi tant d’autres creux il passe inaperçu.
La fatigue, Monsieur, c’est un prix toujours juste,
C’est le prix d’une journée d’efforts et de luttes.
C’est le prix d’un labeur, d’un mur ou d’un exploit,
Non pas le prix qu’on paie, mais celui qu’on reçoit.
C’est le prix d’un travail, d’une journée remplie,
C’est la preuve, Monsieur, qu’on marche avec la vie.
Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
J’écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ;
Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance,
Et ma fatigue alors est une récompense.
Et vous me conseillez d’aller me reposer !
Mais si j’acceptais là, ce que vous me proposez,
Si j’abandonnais à votre douce intrigue...
Mais je mourrais, Monsieur, tristement... de fatigue.
Robert Lamoureux
"Un con qui marche ira toujours plus loin que deux intelectuels assis..."
Un Tiote baise à ma tite Croustet!
Un Tiote baise à ma tite Croustet!
LA VIEILLE FEMME GRINCHEUSE
QUE VOIS-TU, TOI QUI ME SOIGNES,
QUAND TU , ME REGARDES,
QUE PENSES-TU ?
Une vieille femme grincheuse, un peu folle
Le regard perdu, qui n'y est plus tout à fait,
Qui bave quand elle mange et ne répond jamais,
Qui, quand tu dis d'une voix forte "essayez"
Semble ne prêter aucune attention à ce que tu fais
Et ne cesse de perdre ses chaussures et ses bas,
Qui docile ou non, te laisse faire à ta guise,
Le bain et les repas pour occuper la longue journée grise.
C'est ça que tu penses. c'est ça que tu vois?
Alors ouvre les yeux, ce n'est pas moi:
Je vais te dire qui je suis, assise là si tranquille
me déplaçant à ton ordre, mangeant quand tu veux:
Je suis la dernière de dix, avec un père et une mère,
Des frères et des sœurs qui s'aiment entre eux.
Une jeune fille de 16 ans, des ailes aux pieds,
Rêvant que bientôt, elle rencontrera un fiancé.
Mariée déjà à 20 ans. Mon cœur bondit de joie
Au souvenir des vœux que j'ai fait ce jour-là.
J'ai 25 ans maintenant et un enfant à moi
Qui a besoin de moi pour lui construire une maison.
Une femme de trente ans, mon enfant grandit vite,
Nous sommes liés l'un à l'autre par des liens qui dureront.
Quarante ans, bientôt il ne sera plus là.
Mais mon homme est à mes côtés qui veille sur moi.
Cinquante ans, à nouveau jouent autour de moi des bébés;
Me revoilà avec des enfants, moi et mon bien-aimé.
Voici les jours noirs, mon mari meurt.
Je regarde vers le futur en frémissant de peur.
Car mes enfants sont tous occupés à élever les leurs,
Et je pense aux années et à l'amour que j'ai connus.
Je suis vieille maintenant, et la nature est cruelle,
Qui s'amuse à faire passer la vieillesse pour folle,
.Mon corps s'en va, la grâce et la force m'abandonnent,
Et il a maintenant une pierre là où jadis j'eus un cœur.
.Mais dans cette vieille carcasse, la jeune fille demeure
Dont le vieux cœur se gonfle sans relâche.
Je me souviens des joies, je me souviens des peines,
Et à nouveau je sens ma vie et j'aime.
Je repense aux années trop courtes et trop vite passées,
Et accepte cette réalité implacable que rien ne peut durer.
Alors ouvre les yeux, toi qui me soignes et regarde
Non la vieille femme grincheuse.
Regarde mieux, tu me verras !
QUE VOIS-TU, TOI QUI ME SOIGNES,
QUAND TU , ME REGARDES,
QUE PENSES-TU ?
Une vieille femme grincheuse, un peu folle
Le regard perdu, qui n'y est plus tout à fait,
Qui bave quand elle mange et ne répond jamais,
Qui, quand tu dis d'une voix forte "essayez"
Semble ne prêter aucune attention à ce que tu fais
Et ne cesse de perdre ses chaussures et ses bas,
Qui docile ou non, te laisse faire à ta guise,
Le bain et les repas pour occuper la longue journée grise.
C'est ça que tu penses. c'est ça que tu vois?
Alors ouvre les yeux, ce n'est pas moi:
Je vais te dire qui je suis, assise là si tranquille
me déplaçant à ton ordre, mangeant quand tu veux:
Je suis la dernière de dix, avec un père et une mère,
Des frères et des sœurs qui s'aiment entre eux.
Une jeune fille de 16 ans, des ailes aux pieds,
Rêvant que bientôt, elle rencontrera un fiancé.
Mariée déjà à 20 ans. Mon cœur bondit de joie
Au souvenir des vœux que j'ai fait ce jour-là.
J'ai 25 ans maintenant et un enfant à moi
Qui a besoin de moi pour lui construire une maison.
Une femme de trente ans, mon enfant grandit vite,
Nous sommes liés l'un à l'autre par des liens qui dureront.
Quarante ans, bientôt il ne sera plus là.
Mais mon homme est à mes côtés qui veille sur moi.
Cinquante ans, à nouveau jouent autour de moi des bébés;
Me revoilà avec des enfants, moi et mon bien-aimé.
Voici les jours noirs, mon mari meurt.
Je regarde vers le futur en frémissant de peur.
Car mes enfants sont tous occupés à élever les leurs,
Et je pense aux années et à l'amour que j'ai connus.
Je suis vieille maintenant, et la nature est cruelle,
Qui s'amuse à faire passer la vieillesse pour folle,
.Mon corps s'en va, la grâce et la force m'abandonnent,
Et il a maintenant une pierre là où jadis j'eus un cœur.
.Mais dans cette vieille carcasse, la jeune fille demeure
Dont le vieux cœur se gonfle sans relâche.
Je me souviens des joies, je me souviens des peines,
Et à nouveau je sens ma vie et j'aime.
Je repense aux années trop courtes et trop vite passées,
Et accepte cette réalité implacable que rien ne peut durer.
Alors ouvre les yeux, toi qui me soignes et regarde
Non la vieille femme grincheuse.
Regarde mieux, tu me verras !
IDE pédopsy
"On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs - mais il est étonnant de voir combien on peut casser d'oeufs sans faire d'omelette décente" (loi de Murphy)
"On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs - mais il est étonnant de voir combien on peut casser d'oeufs sans faire d'omelette décente" (loi de Murphy)
- panthera
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- Inscription : 23 janv. 2005 02:05
- Localisation : Prés de mon chéri et de mon petit chien
Ce poême est magnifique Lou22
Moi qui travaille avec les personnes âgées je le ressent d'autant plus fort
merci
Moi qui travaille avec les personnes âgées je le ressent d'autant plus fort

merci
La panthére laisse toujours des traces de son passage
Elle èspére seulement que se seront des jolies traces!
Et depuis le 25 juillet j'ai un magnifique setter anglais qui répond au nom de bambou
Elle èspére seulement que se seront des jolies traces!
Et depuis le 25 juillet j'ai un magnifique setter anglais qui répond au nom de bambou
Ni poème ni récit...mais bon il me touche quand même:
J'ai 3 ans.
Mes yeux sont enflés, je ne peux pas voir.
Je dois être bête.
Je dois être méchante.
Quoi d'autre aurait pu mettre mon père dans un tel état ?
Je souhaiterais être meilleure.
Je souhaiterais être moins moche, alors, peut-être que ma mère voudrait toujours me faire des câlins.
Je ne peux pas parler.
Je ne peux pas faire de bêtises, sinon, je suis enfermée toute la journée.
Quand je me réveille, je suis toute seule. La maison est noire.
Mes parents ne sont pas chez moi.
Quand ma mère vient, j'essaye d'être gentille, sinon, j'aurais peut-être un coup de fouet ce soir.
Ne fais pas de bruit!
Je viens juste d'entendre une voiture, mon père revient du bar de Charlie.
Je l'entends jurer.
Il m'appelle.
Je me sers contre le mur.
J'essaye de me cacher de ses yeux démoniaques.
J'ai tellement peur maintenant.
Je commence à pleurer.
Il me trouve en train de pleurer.
Il me lance des mots méchants, il dit que c'est de ma faute s'il souffre au travail.
Il me claque, me tape et me crie dessus encore plus.
Je me libère enfin et je cours jusqu'à la porte. Il l'a déjà fermé.
Je me mets en boule, il me prend et me lance contre le mur.
Je tombe par terre avec mes os presque cassés et ma journée continue avec des méchancetés dites...
Je suis désolée!
Je crie, mais c'est déjà beaucoup trop tard.
Son visage a tourné dans une haine inimaginable.
Le mal et les blessures encore et encore.
Mon dieu s' il te plait, aie pitié!
Fais que ça s' arrête, s' il te plait!
Et enfin, il arrête et va vers la porte, pendant que je suis allongée, immobile par terre.
Mon nom est Sarah.
J'ai 3 ans, ce soir mon père m'a tuée.
J'ai 3 ans.
Mes yeux sont enflés, je ne peux pas voir.
Je dois être bête.
Je dois être méchante.
Quoi d'autre aurait pu mettre mon père dans un tel état ?
Je souhaiterais être meilleure.
Je souhaiterais être moins moche, alors, peut-être que ma mère voudrait toujours me faire des câlins.
Je ne peux pas parler.
Je ne peux pas faire de bêtises, sinon, je suis enfermée toute la journée.
Quand je me réveille, je suis toute seule. La maison est noire.
Mes parents ne sont pas chez moi.
Quand ma mère vient, j'essaye d'être gentille, sinon, j'aurais peut-être un coup de fouet ce soir.
Ne fais pas de bruit!
Je viens juste d'entendre une voiture, mon père revient du bar de Charlie.
Je l'entends jurer.
Il m'appelle.
Je me sers contre le mur.
J'essaye de me cacher de ses yeux démoniaques.
J'ai tellement peur maintenant.
Je commence à pleurer.
Il me trouve en train de pleurer.
Il me lance des mots méchants, il dit que c'est de ma faute s'il souffre au travail.
Il me claque, me tape et me crie dessus encore plus.
Je me libère enfin et je cours jusqu'à la porte. Il l'a déjà fermé.
Je me mets en boule, il me prend et me lance contre le mur.
Je tombe par terre avec mes os presque cassés et ma journée continue avec des méchancetés dites...
Je suis désolée!
Je crie, mais c'est déjà beaucoup trop tard.
Son visage a tourné dans une haine inimaginable.
Le mal et les blessures encore et encore.
Mon dieu s' il te plait, aie pitié!
Fais que ça s' arrête, s' il te plait!
Et enfin, il arrête et va vers la porte, pendant que je suis allongée, immobile par terre.
Mon nom est Sarah.
J'ai 3 ans, ce soir mon père m'a tuée.
On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui -P.Desproges
CLASS- Centre de Lutte Anti SMS : the fight goes on
CLASS- Centre de Lutte Anti SMS : the fight goes on
J'ai toujours adoré Baudelaire et ses Fleurs du mal, avec ce poème la :
La Mort des Pauvres
C'est la Mort qui console, hélas! et qui fait vivre;
C'est le but de la vie, et c'est le seul espoir
Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre,
Et nous donne le cœur de marcher jusqu'au soir;
A travers la tempête, et la neige, et le givre,
C'est la clarté vibrante à notre horizon noir;
C'est l'auberge fameuse inscrite sur le livre,
Où l'on pourra manger, et dormir, et s'asseoir;
C'est un Ange qui tient dans ses doigts magnétiques
Le sommeil et le don des rêves extatiques,
Et qui refait le lit des gens pauvres et nus;
C'est la gloire des Dieux, c'est le grenier mystique,
C'est la bourse du pauvre et sa patrie antique,
C'est le portique ouvert sur les Cieux inconnus!
La Mort des Pauvres
C'est la Mort qui console, hélas! et qui fait vivre;
C'est le but de la vie, et c'est le seul espoir
Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre,
Et nous donne le cœur de marcher jusqu'au soir;
A travers la tempête, et la neige, et le givre,
C'est la clarté vibrante à notre horizon noir;
C'est l'auberge fameuse inscrite sur le livre,
Où l'on pourra manger, et dormir, et s'asseoir;
C'est un Ange qui tient dans ses doigts magnétiques
Le sommeil et le don des rêves extatiques,
Et qui refait le lit des gens pauvres et nus;
C'est la gloire des Dieux, c'est le grenier mystique,
C'est la bourse du pauvre et sa patrie antique,
C'est le portique ouvert sur les Cieux inconnus!
Vanice a écrit :Ni poème ni récit...mais bon il me touche quand même:
J'ai 3 ans.
Mes yeux sont enflés, je ne peux pas voir.
Je dois être bête.
Je dois être méchante.
Quoi d'autre aurait pu mettre mon père dans un tel état ?
Je souhaiterais être meilleure.
Je souhaiterais être moins moche, alors, peut-être que ma mère voudrait toujours me faire des câlins.
Je ne peux pas parler.
Je ne peux pas faire de bêtises, sinon, je suis enfermée toute la journée.
Quand je me réveille, je suis toute seule. La maison est noire.
Mes parents ne sont pas chez moi.
Quand ma mère vient, j'essaye d'être gentille, sinon, j'aurais peut-être un coup de fouet ce soir.
Ne fais pas de bruit!
Je viens juste d'entendre une voiture, mon père revient du bar de Charlie.
Je l'entends jurer.
Il m'appelle.
Je me sers contre le mur.
J'essaye de me cacher de ses yeux démoniaques.
J'ai tellement peur maintenant.
Je commence à pleurer.
Il me trouve en train de pleurer.
Il me lance des mots méchants, il dit que c'est de ma faute s'il souffre au travail.
Il me claque, me tape et me crie dessus encore plus.
Je me libère enfin et je cours jusqu'à la porte. Il l'a déjà fermé.
Je me mets en boule, il me prend et me lance contre le mur.
Je tombe par terre avec mes os presque cassés et ma journée continue avec des méchancetés dites...
Je suis désolée!
Je crie, mais c'est déjà beaucoup trop tard.
Son visage a tourné dans une haine inimaginable.
Le mal et les blessures encore et encore.
Mon dieu s' il te plait, aie pitié!
Fais que ça s' arrête, s' il te plait!
Et enfin, il arrête et va vers la porte, pendant que je suis allongée, immobile par terre.
Mon nom est Sarah.
J'ai 3 ans, ce soir mon père m'a tuée.
Je l'ai aussi recu par email! J'en reste sans voix!


- madouce
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- Localisation : Au pays des cigognes
A toi,à qui j'ai donné la vie,
Ces quelques lignes je dédie.
Chaque jour qui passe tu grandis,
Ma vie de joies tu remplies.
C'est avec un grand émoi,
Que tes paroles je bois.
Petit à petit,tu deviens toi,
Non!Tu n'es pas à moi.
Et quand tu me souris,
Très vite j'oublie,
Tous les petits soucis,
Que nous cause la vie.
C'est pour toi que je me bats.
La vie est un vrai combat!
Surtout sans ton papa,
Qui aujourd'hui n'est pas là.
Aussi,je te promets,
D'être toujours à tes côtés.
Sur moi tu peux compter,
Jamais je ne t'abandonnerai.
Ces quelques lignes je dédie.
Chaque jour qui passe tu grandis,
Ma vie de joies tu remplies.
C'est avec un grand émoi,
Que tes paroles je bois.
Petit à petit,tu deviens toi,
Non!Tu n'es pas à moi.
Et quand tu me souris,
Très vite j'oublie,
Tous les petits soucis,
Que nous cause la vie.
C'est pour toi que je me bats.
La vie est un vrai combat!
Surtout sans ton papa,
Qui aujourd'hui n'est pas là.
Aussi,je te promets,
D'être toujours à tes côtés.
Sur moi tu peux compter,
Jamais je ne t'abandonnerai.
Des projets plein la tête!!! Toujours et encore....
A retrouvé son poste en pédiatrie ^_^
Et un jour une femme..... quelle année 2013 !!!
A retrouvé son poste en pédiatrie ^_^
Et un jour une femme..... quelle année 2013 !!!
