Questionnaire pour IDE SMUR
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- ptitseb92
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Je pense que si le soignant n'evacue pas cette souffrance cumulée au fur et à mesure , le syndrome d'epuissement risque de s'installer à un moment ou un autre..
C'est pour quoi je soihaite fair emon TFE sur la douffrnce du personnel soignant face à la mort d'un enfant en unite SMUR
Peux tu me donner quelques aiguillages ou conseils?
merci beaucoup
C'est pour quoi je soihaite fair emon TFE sur la douffrnce du personnel soignant face à la mort d'un enfant en unite SMUR
Peux tu me donner quelques aiguillages ou conseils?
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ptitseb92 a écrit :Je pense que si le soignant n'evacue pas cette souffrance cumulée au fur et à mesure , le syndrome d'epuissement risque de s'installer à un moment ou un autre.
Je ne pense pas que voir des gens mourir puisse suffire per se à conduire à un sep. Il y a d'autres éléments, un manque de reconnaissance, un isolement du soignant, une "anesthésie émotionnelle"...
Pour moi (mais c'est personnel), le smur n'est pas le service le plus hard pour le problème de la mort. Effectivement on voit des gens mourir, parfois de mort violente, on voit des enfants, des jeunes, des vieux...
Mais on ne les voit pas longtemps, on ne les voit pas glisser pendant des heures, des semaines ou des mois.
Par ailleurs, on intervient dans le cadre de l'urgence, notre rôle est bien définit, on sait à quoi on sert.
je suis d'accord, l'investissement personnel n'es pas du tout le même en SMUR qu'en service hospitalier...tu décales pour un enfant en arrêt, ta prise en charge va être difficile mais pour un instant T limité...5 minutes, 30 minutes, 2 heures...alors qu' en service hospitalier, accompagner l'enfant jusqu'à la mort depuis des mois et des mois, l'implication personnel est tout autre et là me paraît intéressant ta question. Pour avoir vécu les 2 situations (préhospitalier et hospitalier), mon ressentie a été plus difficile à gérer à l'hôpital qu'en SMUR...
"il n'y a pas d'urgence, il n'y a que des gens pressés..."
- ptitseb92
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Ou encore n'est ce pas simplement que pour vous plutot que d'affroner vs peurs face à la mort vous la fuyez..Cela permet d'eviter de se rappeler son propre vecu, ses propres peurs....
Eviter que des souvenirs douloureux ressurgissent car on les a enfoui au plus profond de sa memoire...
Faire que la mort en SMUR deviennent une banalisation de l'intervention au quotidien n'est elle pas une forme de fuite face à la souffrance que cela pourrait avoir comme effet sur l'equipe.... un sentiment d'echec face à notre mission premiere qui est de sauver des vies, un sentiment de culpabilite, de n'avoir pas fait ou bien fait de ce que l'on devait mettre en oeuvre pour reussir....
Faire de l'intervention une scene où le technique prend toute la place sans laisser aucun espace au psychologique... effectivement on devient dans ce cas comem beaucoup pense qu'on devient des machines sans sensibilité...
je reste persuader qu'àpres chaque intervention où le deces intervient marque en chacun de nous nos esprits.... et laisse une trace que l'on enfouie au plus profond de notre conscience... qui remonte à la surface lorsque nous sommes confrontes personnellement au deces d'un proche, d'un ami, d'un collegue..
Et c'est a cet instant que le risque de SEp intervient de facon importante puisque tout ce que l'on a pas pu evacuer avant ressurgit en un seul morceau
Eviter que des souvenirs douloureux ressurgissent car on les a enfoui au plus profond de sa memoire...
Faire que la mort en SMUR deviennent une banalisation de l'intervention au quotidien n'est elle pas une forme de fuite face à la souffrance que cela pourrait avoir comme effet sur l'equipe.... un sentiment d'echec face à notre mission premiere qui est de sauver des vies, un sentiment de culpabilite, de n'avoir pas fait ou bien fait de ce que l'on devait mettre en oeuvre pour reussir....
Faire de l'intervention une scene où le technique prend toute la place sans laisser aucun espace au psychologique... effectivement on devient dans ce cas comem beaucoup pense qu'on devient des machines sans sensibilité...
je reste persuader qu'àpres chaque intervention où le deces intervient marque en chacun de nous nos esprits.... et laisse une trace que l'on enfouie au plus profond de notre conscience... qui remonte à la surface lorsque nous sommes confrontes personnellement au deces d'un proche, d'un ami, d'un collegue..
Et c'est a cet instant que le risque de SEp intervient de facon importante puisque tout ce que l'on a pas pu evacuer avant ressurgit en un seul morceau
ptitseb92 a écrit :Ou encore n'est ce pas simplement que pour vous plutot que d'affroner vs peurs face à la mort vous la fuyez..Cela permet d'eviter de se rappeler son propre vecu, ses propres peurs....
Eviter que des souvenirs douloureux ressurgissent car on les a enfoui au plus profond de sa memoire...
Faire que la mort en SMUR deviennent une banalisation de l'intervention au quotidien n'est elle pas une forme de fuite face à la souffrance que cela pourrait avoir comme effet sur l'equipe.... un sentiment d'echec face à notre mission premiere qui est de sauver des vies, un sentiment de culpabilite, de n'avoir pas fait ou bien fait de ce que l'on devait mettre en oeuvre pour reussir....
Faire de l'intervention une scene où le technique prend toute la place sans laisser aucun espace au psychologique... effectivement on devient dans ce cas comem beaucoup pense qu'on devient des machines sans sensibilité...
je reste persuader qu'àpres chaque intervention où le deces intervient marque en chacun de nous nos esprits.... et laisse une trace que l'on enfouie au plus profond de notre conscience... qui remonte à la surface lorsque nous sommes confrontes personnellement au deces d'un proche, d'un ami, d'un collegue..
Et c'est a cet instant que le risque de SEp intervient de facon importante puisque tout ce que l'on a pas pu evacuer avant ressurgit en un seul morceau
je suis d'accord avec ce qui a été écrit plus haut par léopold et joseph...
Ce n'est pas spécifique à l'extrahospitalier, la confrontation à la mort est aussi intense émotionnellement à l'hopital, sinon plus. Des claques dans la tronche, tu t'en prends pas mal en réa aussi ( pour ne citer qu'un seul service) ...
Et puis... comment font les soignants ... ils vont pas se morfondre dès qu'il y a un décès... il y a toute une équipe pour se soutenir, un esprit de corps pour reprendre les termes de léopold. La vie s'arrête pour certains mais elle continue pour tous les autres... il faut pas croire que tu pars dans ton umh pour sauver le monde... juste aider certains à survivre
- ptitseb92
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ok d'accord mais n'est il pas necessaire de mettre en place des debriefings de groupe ou individuel?
pensez vous que dans ce cas je dois oriente mon travail plus sur la prise en charge de la famille par l'infirmier SMUR.????
CCar en fait c'est ma guidante qui veut absolument m'orienté vers la souffrance des soignants face à la mort en SMUR
pensez vous que dans ce cas je dois oriente mon travail plus sur la prise en charge de la famille par l'infirmier SMUR.????
CCar en fait c'est ma guidante qui veut absolument m'orienté vers la souffrance des soignants face à la mort en SMUR
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ptitseb92 a écrit :Ou encore n'est ce pas simplement que pour vous plutot que d'affroner vs peurs face à la mort vous la fuyez. [...]
Faire que la mort en SMUR deviennent une banalisation de l'intervention au quotidien n'est elle pas une forme de fuite face à la souffrance que cela pourrait avoir comme effet sur l'equipe.... un sentiment d'echec face à notre mission premiere qui est de sauver des vies [...]
Faire de l'intervention une scene où le technique prend toute la place sans laisser aucun espace au psychologique... [...]
Et c'est a cet instant que le risque de SEp intervient de facon importante puisque tout ce que l'on a pas pu evacuer avant ressurgit en un seul morceau
Ça serati bien d'arrêter là. Parce que en quelques phrases, vous avez rassemblé plein de clichés et de fausses idées sur les "smuristes". Ah non, vous pouvez rajouter "les cow-boys, et le tableau sera complet.
Par ailleurs, au vu de ce que vous écrivez sur ce topic et sur d'autres, j'ai décidé de ne plus vous répondre.
ptitseb92 a écrit :ok d'accord mais n'est il pas necessaire de mettre en place des debriefings de groupe ou individuel?
pensez vous que dans ce cas je dois oriente mon travail plus sur la prise en charge de la famille par l'infirmier SMUR.????
CCar en fait c'est ma guidante qui veut absolument m'orienté vers la souffrance des soignants face à la mort en SMUR
Prise en charge de la famille = sujet déjà traité sur le forum TFE
Peux tu demander à ta "guidante" ( ça fait un peu chien d'aveugle...) ce qui lui fait penser que le personnel SMUR souffre face à la mort ?
Les debriefings, ouais après un plan rouge autocar d'enfants rentrants de colo contre un TGV, pourquoi pas ?
Mais aller voir le psy après chaque décès en SMUR, il va falloir embaucher un temps plein.
Je sais que mon discours fait un peu cowboy ( remarque en SMUR on a l'habitude d'entendre ça à longueur de journée...) mais tout a été dit plus haut par Léo et Appolon. Je ne crois pas fuir quoique ce soit (propre vécu, propres peurs...), je fais mon boulot le mieux possible, il y a de la casse parfois, mais ça fait partie intégrante de ce boulot.
Encore une chose, pour qu'il y est debrief suite à une inter émotionnellement difficile (à priori), il faut qu'il y est demande du personnel soignant...rien ne peut s'imposer...surtout en la matière...
De plus, lorsque l'on travaille en SMUR, on sait, à priori, que l'on va être confronté à des situations particulières (AVP, incendies, TS, mort violente...) n'ayant rien à voir au contexte hospitalier.
Cette particularité propre au SMUR veut que l'agent fasse preuve de contrôle de ses émotions et de sang-froid. Celà ne veut pas dire "être insensible".
En règle général, tu retrouves toujours le même type de profil d'infirmier SMUR, à savoir :
- expérience du terrain par le biais du secoursime,
- expérience des urgences, réa et réveil,
- connaissance du milieu pompiers (service militaire, engagement sur les AR)
En gros, tu n'y arrives pas par hasard...les situations de stress liées à un décès en préhospitalier a déjà été vu et, à priori, l'agent a fait un travail sur son ressenti...mais, attention, je dis bien "à priori".
Mais, pourquoi n'as-t-on pas de débrief aux urgences (en réa, réveil, hémato-cancéro...)lorsqu'un décès violent survient ?
"Mais mon p'tit, c'est le métier qui rentre..." dixit l'ancien..."Et en venant ici, tu savais à quoi t'attendre non?...parceque si c'est çà, fallait aller travailler dans un service d'hospi bien pépère..."
Tout çà pour dire, qu'avant de travailler en SMUR, si tu n'es pas au clair avec "La Mort", celà ne sert à rien d'y travailler...de plus, la Mort fait partie de notre quotidien, que se soit en géronto, en ortho...quaux urgences et autres service de pointes...et que dire des arrivées direct au bloc pour un polytrauma qui saigne la rage où la seule solution est de lui ouvrir le bide pour faire le clampage de l'artère incriminée...et que ton patient décède sur la table...tu relèves la tête et tu constates que ton patient, en faites, c'est un gamin de 10 ans...
C'est très dur...mais si tu as choisis d'y travailler, comme disait l'ancien, tu savais à quoi tu allais être confronté...
La seule chose à dire, c'est que lorsque tu ne peux plus faire face à celà, il faut changer de service...et que dire de celui qui devient insensible, que celà ne lui fait ni chaud ni froid...la même chose, il faut changer de service...
De plus, lorsque l'on travaille en SMUR, on sait, à priori, que l'on va être confronté à des situations particulières (AVP, incendies, TS, mort violente...) n'ayant rien à voir au contexte hospitalier.
Cette particularité propre au SMUR veut que l'agent fasse preuve de contrôle de ses émotions et de sang-froid. Celà ne veut pas dire "être insensible".
En règle général, tu retrouves toujours le même type de profil d'infirmier SMUR, à savoir :
- expérience du terrain par le biais du secoursime,
- expérience des urgences, réa et réveil,
- connaissance du milieu pompiers (service militaire, engagement sur les AR)
En gros, tu n'y arrives pas par hasard...les situations de stress liées à un décès en préhospitalier a déjà été vu et, à priori, l'agent a fait un travail sur son ressenti...mais, attention, je dis bien "à priori".
Mais, pourquoi n'as-t-on pas de débrief aux urgences (en réa, réveil, hémato-cancéro...)lorsqu'un décès violent survient ?
"Mais mon p'tit, c'est le métier qui rentre..." dixit l'ancien..."Et en venant ici, tu savais à quoi t'attendre non?...parceque si c'est çà, fallait aller travailler dans un service d'hospi bien pépère..."
Tout çà pour dire, qu'avant de travailler en SMUR, si tu n'es pas au clair avec "La Mort", celà ne sert à rien d'y travailler...de plus, la Mort fait partie de notre quotidien, que se soit en géronto, en ortho...quaux urgences et autres service de pointes...et que dire des arrivées direct au bloc pour un polytrauma qui saigne la rage où la seule solution est de lui ouvrir le bide pour faire le clampage de l'artère incriminée...et que ton patient décède sur la table...tu relèves la tête et tu constates que ton patient, en faites, c'est un gamin de 10 ans...
C'est très dur...mais si tu as choisis d'y travailler, comme disait l'ancien, tu savais à quoi tu allais être confronté...
La seule chose à dire, c'est que lorsque tu ne peux plus faire face à celà, il faut changer de service...et que dire de celui qui devient insensible, que celà ne lui fait ni chaud ni froid...la même chose, il faut changer de service...
"il n'y a pas d'urgence, il n'y a que des gens pressés..."
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Je suis desole pour ceux qui l'auront pris pour eux ce qui n'etait absolument pas mon discours.. Je posais simplement des questions alors pour notre Ami VIP milles excuses si je t'ai vexé...
Mooi aussi j'ai travaill"é en unite d'urgence car avant de faire mes etudes infirmiers j'ai sous officier sapeur prompier professionnel Messieurs.. Donc moi aussi j'ai ete confronté à la MORT violente.. et je sais de koi je parle.......
Mais por la moi la mort d'un enfant est resté assez marquée dans mon esrprit encore à ce jour... c'etait pourquoi mes questiojs afin de pouvoir demarrer ma question de recherche.......
Je vous remercie pour votre soutien
et je vous souhaite bon courage
Mooi aussi j'ai travaill"é en unite d'urgence car avant de faire mes etudes infirmiers j'ai sous officier sapeur prompier professionnel Messieurs.. Donc moi aussi j'ai ete confronté à la MORT violente.. et je sais de koi je parle.......
Mais por la moi la mort d'un enfant est resté assez marquée dans mon esrprit encore à ce jour... c'etait pourquoi mes questiojs afin de pouvoir demarrer ma question de recherche.......
Je vous remercie pour votre soutien
et je vous souhaite bon courage