J'adore ma chef !!!
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers spécialisés - Cadre
cedr1c a écrit :ce que tu dis est valable si tu travailles face a des cartons, mais là, il faut se centrer sur le patient, pas sur les "ah je suis content, on travaille ensemble" "pourquoi tu m'a engueulé hier"
Pourquoi caricaturer une relation à vos exemples tirer d'une mauvaise série B ?
On peut associer un bonheur de travailler avec telle personne, lui dire, et se concentrer sur des patients (ou autre chose), il ne fait pas être mono tache comme ça.
Thousta a écrit : 1/ Vous prétendez que tout a été dit, ce qui souvent se rèvèle faux.
Non ne sors pas ma phrase de son contexte... tout a été dit sur ce qui concernait notre "joute verbale à 2"
Personnellement quand je n'adhère pas, je le dis mais je ne me permets pas de juger et d'attaquer l'autre.
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
je suis d'accord, une ambiance conviviale optimise le travail d'équipe et c'est plus simple de venir travail quand l'ambiance est bonne.
mais l'affect doit avoir des limites sinon cela retentit sur le professionnel.
je connais une équipe où l'ambiance était géniale au point qu'il y eu des soirées communes très souvent. résultat du mélange des genres, changement de chef de service, celui ci veut faire sa révolution, donc crise dansl'équipe. l'affect entrant enjeu, les intérets professionnels divergents sont devenus des différents personnels? ils plombèrent l'ambiance encore plus vite et mirent mal à l'aise tous ceux qui ayant quitté l'équipe se trouvaient face à des situations corneilliennes.
pour les relations hiérarchiques mon expérience personnelle rejoint celle de Gengis. si cela marche parfois, souvent la tentation de se servir de l'affectif est grande.
, si j'ai d'exellente relations professionnels, j'ai mis une barrière entre ma vie pro et ma vie personnelle.
certains ne comprennent pas que compagnons de débauche la nuit, on peut s'opposer à eux professionnellemnt la journée
et si Flog a raison on ne peut pas supprimer l'affectif, on peut en limiter son importance
mais l'affect doit avoir des limites sinon cela retentit sur le professionnel.
je connais une équipe où l'ambiance était géniale au point qu'il y eu des soirées communes très souvent. résultat du mélange des genres, changement de chef de service, celui ci veut faire sa révolution, donc crise dansl'équipe. l'affect entrant enjeu, les intérets professionnels divergents sont devenus des différents personnels? ils plombèrent l'ambiance encore plus vite et mirent mal à l'aise tous ceux qui ayant quitté l'équipe se trouvaient face à des situations corneilliennes.
pour les relations hiérarchiques mon expérience personnelle rejoint celle de Gengis. si cela marche parfois, souvent la tentation de se servir de l'affectif est grande.
, si j'ai d'exellente relations professionnels, j'ai mis une barrière entre ma vie pro et ma vie personnelle.
certains ne comprennent pas que compagnons de débauche la nuit, on peut s'opposer à eux professionnellemnt la journée

et si Flog a raison on ne peut pas supprimer l'affectif, on peut en limiter son importance

j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
#je suis Nigéria
je pense comme haegen et gengis, cela peut nuire a moyen terme puisque dès que l'on met l'autre dans un cadre extra professionel, toute remise en cause du travail pourra etre prise comme remise en cause de la personne.
Sans etre mono tache, a tout mélanger on peut finir par ne plus s'y retrouver, comme l'exemple de haegen le montre.
Boum le confirmera, mais il parlait dans un autre sujet d'approche systémique enseignée a l'école des cadres ou il est passé, nous sommes dans un système professionnel et y impliquer une relation triangulaire en passant par l'affectif déssert le coté professionel, puisqu'il n'y a plus de lien direct "boulot" entre deux collègues.
Sans etre mono tache, a tout mélanger on peut finir par ne plus s'y retrouver, comme l'exemple de haegen le montre.
Boum le confirmera, mais il parlait dans un autre sujet d'approche systémique enseignée a l'école des cadres ou il est passé, nous sommes dans un système professionnel et y impliquer une relation triangulaire en passant par l'affectif déssert le coté professionel, puisqu'il n'y a plus de lien direct "boulot" entre deux collègues.
J'aime bien le raccourci qui consiste à lier la relation amicale à la "débauche".
D'autre part vos anecdotes ont toujours comme finalité des échecs. La sympathie, l'affect (ni plus ni moins), pourquoi pas l'amitié (qui lui aussi subit des nuances, des intensités) qui ôh fatalité tragique entraine le naïf vers une destinée sans alternatives...et voilà on vous avez prévenu !.
Cédric, si je peux être en accord (parfois total) avec telle personne ou non, j'ai pour estime de penser avec un "je" en priorité , simple problème de conscience et de responsabilités (et d'indépendance aussi).
Vous tenez à me faire avaler la pilule où une obscure approche systémique confirmerait vos propos, bon le verni scientifique est un peu fragile. Des expériences démontrent le contraire aussi.
Je pense que j'ai fais le tour de cette idée et bien entendu je ne dis pas que la suite de mon existence ne fera pas douter.
Dans un microcosme sain (j'exclu un système pernicieux, délétère etc), des individus responsables, intelligents, rationnels, qui savent dialoguer, percer des abcès, séparer ce qui est de l'ordre du professionnel, de l'affectif où du simple copinage/favoritisme, l'affect est fondamentale.
A vous écouter, un service qui fonctionnerait mal serait dû à ce manque de distanciation entre les professionnels... mouais... n'avez vous jamais vu des services où les gens se méprisent, se tirent dessus où l'individualisme prime sinon la force du petit groupe "dominant" ? la notion de "copinage" n'est qu'une stratégie en réalité, un système de défense qui au départ n'était pas dû forcément à des relations amicales ; On pourrait même affirmer que dans un service, groupe qui fonctionne bien, ce type de nuisances qui naîtraient seraient vite exclues (oui, je suis très optimiste), d'où la nécéssité de cadres en "or" si les autres sont trop absorbés par ces parasitages.
Je comprends que pour vous l'absence d'affect soit un terrain neutre évitant ainsi ces chaotiques jeux de pouvoirs, de connivences, de relations qui vérolent les rapports, mais de là à rejeter qu'une forme d'harmonie, dont l'affect est présent, puisse évoluer sans sombrer inévitablement vers la perversion. Car c'est un peu ça que vous soulever : la perversion des rapports qui polluent la dynamique, l'organisation d'un service... sur ce sujet je suis totalement d'accord avec vous si l'état des choses dégénère de la sorte.
Ne dîtes-vous pas au fond qu'il vaut mieux aborder ce type de relation avec prudence sans se jeter dans les bras (j'exagère) des uns et des autres en peu de temps ? Nous sommes d'accord ! Mais l'affect est autre chose.
D'autre part vos anecdotes ont toujours comme finalité des échecs. La sympathie, l'affect (ni plus ni moins), pourquoi pas l'amitié (qui lui aussi subit des nuances, des intensités) qui ôh fatalité tragique entraine le naïf vers une destinée sans alternatives...et voilà on vous avez prévenu !.
Cédric, si je peux être en accord (parfois total) avec telle personne ou non, j'ai pour estime de penser avec un "je" en priorité , simple problème de conscience et de responsabilités (et d'indépendance aussi).
Vous tenez à me faire avaler la pilule où une obscure approche systémique confirmerait vos propos, bon le verni scientifique est un peu fragile. Des expériences démontrent le contraire aussi.
Je pense que j'ai fais le tour de cette idée et bien entendu je ne dis pas que la suite de mon existence ne fera pas douter.
Dans un microcosme sain (j'exclu un système pernicieux, délétère etc), des individus responsables, intelligents, rationnels, qui savent dialoguer, percer des abcès, séparer ce qui est de l'ordre du professionnel, de l'affectif où du simple copinage/favoritisme, l'affect est fondamentale.
A vous écouter, un service qui fonctionnerait mal serait dû à ce manque de distanciation entre les professionnels... mouais... n'avez vous jamais vu des services où les gens se méprisent, se tirent dessus où l'individualisme prime sinon la force du petit groupe "dominant" ? la notion de "copinage" n'est qu'une stratégie en réalité, un système de défense qui au départ n'était pas dû forcément à des relations amicales ; On pourrait même affirmer que dans un service, groupe qui fonctionne bien, ce type de nuisances qui naîtraient seraient vite exclues (oui, je suis très optimiste), d'où la nécéssité de cadres en "or" si les autres sont trop absorbés par ces parasitages.
Je comprends que pour vous l'absence d'affect soit un terrain neutre évitant ainsi ces chaotiques jeux de pouvoirs, de connivences, de relations qui vérolent les rapports, mais de là à rejeter qu'une forme d'harmonie, dont l'affect est présent, puisse évoluer sans sombrer inévitablement vers la perversion. Car c'est un peu ça que vous soulever : la perversion des rapports qui polluent la dynamique, l'organisation d'un service... sur ce sujet je suis totalement d'accord avec vous si l'état des choses dégénère de la sorte.
Ne dîtes-vous pas au fond qu'il vaut mieux aborder ce type de relation avec prudence sans se jeter dans les bras (j'exagère) des uns et des autres en peu de temps ? Nous sommes d'accord ! Mais l'affect est autre chose.
Thousta a écrit :J'aime bien le raccourci qui consiste à lier la relation amicale à la "débauche".
.
cela aurait pu etre une image si je ne l 'avais vécu.
Dans un microcosme sain (j'exclu un système pernicieux, délétère etc), des individus responsables, intelligents, rationnels, qui savent dialoguer, percer des abcès, séparer ce qui est de l'ordre du professionnel, de l'affectif où du simple copinage/favoritisme, l'affect est fondamentale.
parce que ça existe ça, dans la vraie vie?
parce que Fonzie en a bien parlé à Cunningam, mais je n'y crois pas
quoi??j'ai pas le droit de ressortir The Fonz? désolé, j'ai les références de mon grand age

j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
#je suis Nigéria
la seule chef que j'ai pu estimer, c'est celle qui ne m'a jamais demandé si j'avais une vie sexuelle et un transit efficace mais faisait son boulot sans vous plôter le bras ou la cuisse en passant près de la palliasse.
Je préfère une ambiance pro et réfléchit, à un milieu humide et chaud, source de moultes infections scarifiantes.
L'hôpital est un milieu particuliers Thousta
Rien à voir avec la choucroute
Je préfère une ambiance pro et réfléchit, à un milieu humide et chaud, source de moultes infections scarifiantes.
L'hôpital est un milieu particuliers Thousta
Rien à voir avec la choucroute
Infirmière S. T.
Je recadre... je ne suis pas chaud n'ont plus pour des ambiances où vos collègues sont impliqués dans votre vie intime, naturellement je suis méfiant, peu volubile et très sélectif parce cette vie est mon jardin privé, un quasi sanctuaire, je n'y suis pas seul et l'aspect "People" à l'échelle de mon "service" comme à l'échelle de la société d'ailleurs (je ne suis pas infirmier) ce n'est pas mon truc.
Ceci étant, le tout ou rien est simpliste, il y a de nombreuses nuances. Je réagissais à l'absence d'affect annoncé dans les posts plus haut. Entre refuser le copinage, les familiarités que vous citez, sachant aussi que la variable "petite ville de province" ou "métropole urbaine" est importante, et, suivant les mauvaises experiences, en conclure que l'affect doit être abandonné, c'est assez dur comme conséquence.
Quand vous êtes entourés de personnes responsables, compétentes, curieux, tolérants, indulgeants, sincères etc, il y a une harmonie qui se créee, des relations stimulantes, oui il y a de l'affect, des rapports de confiance souvent idéaux. Ce n'est pas un mythe, ce n'est une exception et je ne crois pas, au fil des rencontres, que les infirmières en sont exclues, heureusement il y a d'autres témoignages en ce sens.
L'hôpital est un milieu particulier, il y en d'autres où vous êtes six mois, un an voire plus avec vos collègues, un quasi 24/24 bref, déjà vécu. L'hôpital n'évolue pas comme une entité séparée de la société non plus.
Ceci étant, le tout ou rien est simpliste, il y a de nombreuses nuances. Je réagissais à l'absence d'affect annoncé dans les posts plus haut. Entre refuser le copinage, les familiarités que vous citez, sachant aussi que la variable "petite ville de province" ou "métropole urbaine" est importante, et, suivant les mauvaises experiences, en conclure que l'affect doit être abandonné, c'est assez dur comme conséquence.
Quand vous êtes entourés de personnes responsables, compétentes, curieux, tolérants, indulgeants, sincères etc, il y a une harmonie qui se créee, des relations stimulantes, oui il y a de l'affect, des rapports de confiance souvent idéaux. Ce n'est pas un mythe, ce n'est une exception et je ne crois pas, au fil des rencontres, que les infirmières en sont exclues, heureusement il y a d'autres témoignages en ce sens.
L'hôpital est un milieu particulier, il y en d'autres où vous êtes six mois, un an voire plus avec vos collègues, un quasi 24/24 bref, déjà vécu. L'hôpital n'évolue pas comme une entité séparée de la société non plus.
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- Fidèle
- Messages : 220
- Inscription : 30 mars 2004 21:31
Gengis a écrit :D'ailleurs pour être exacte tu aurais du écrire : "quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigts" ce qui en modifie le sens![]()
Tu as raison et je te remercie de rectifier cette oubli


je sais que tu es autre chose qu'un fou.







Comment peux u le savoir

Qu"elle est mon intention en ayant "ommis " .".gommé "..oublié....




Pourtant,quelques signes en dessinent les contours:
-le non-conformisme,
-la liberté,
-l'audace,
-une sérénité que rien ne saurait bousculer,
-une confiance sans limite,
-une certaine qualité d'attention face au monde et à autrui,
une cohérence et une logique tirées à l'extrême,
-une lucidité sans faille,
ou au contraire une naiveté et une simplicité désarmantes,et parfois un peu de folie.......
le théatre c'est simple:tu t'assieds dans le noir et tu écoutes la lumière.(Bobin)
-
- Habitué
- Messages : 96
- Inscription : 04 juil. 2004 11:29
coucou, me revoilou...
Ca faisait un petit moment que je n'étais pas revenue me promener par ici, et qu'est ce que j'ai pu manquer, comme débats enflammés !!!
Il est évident pour moi que la notion de copinage regroupe en vrac tout ce que je n'aime pas dans les relations humaines, et vous l'avez tous clairement exprimé à votre tour : l'hypocrisie, le favoritisme aveugle, le débinage des collègues dans leur dos à l'encontre des bases primaires de l'éthique professionnelle sous prétexte qu'on s'ennuie et qu'on travaille avec une "copine", la vision étriquée du "je fais ça pour moi, pas pour le patient, je vais laisser ce pansement à ma collègue, de toute façon, elle fout rien l'après midi" etc..
C'est sortir de ce microcosme et de regarder d'en haut qui permet d'en exprimer toute la non-intelligence de ce comportement. (je dis ça pour pas dire autre chose...
) C'est encore une fois ce côté amateur, vendeur de tapis ou concierge (je n'ai rien contre vous, Carpetteman et Me Rodrigues!!!).
Bordel !!!
On est de professionnels et il faut savoir aussi prendre conscience que l'on a tendance à retomber dans les même schémas infantilisants et à ne pas vouloir en sortir. J'avoue que moi même, j'ai aussi du mal à devenir autonome - au sens métaphysique du terme- On vit en communauté au travail, on a chacun notre caractère, nos inclinaisons, mais le primordial est l'estime qu'on porte au collègue. J'ai déjà bossé avec une fille que je ne pouvait pas saquer d'un point de vue perso, mais je respectais son travail, et le service marchait bien. Bon, d'acord, on se roulait pas des palots à longueur de journée, mais le travail était fait.
Moralité, la route est longue, mais le plus important, c'est de prendre conscience de ses modes de fonctionnement.
Bon la prochaine fois, je fais la roue en jonglant avec des drains thoraciques, plutôt que de me lancer dans des réflexions fumantes !!! (pitié, pas fumeuses !!!) Ayez pitié, j'ai la tête en compote, je prépare mon IFCS !!!

Il est évident pour moi que la notion de copinage regroupe en vrac tout ce que je n'aime pas dans les relations humaines, et vous l'avez tous clairement exprimé à votre tour : l'hypocrisie, le favoritisme aveugle, le débinage des collègues dans leur dos à l'encontre des bases primaires de l'éthique professionnelle sous prétexte qu'on s'ennuie et qu'on travaille avec une "copine", la vision étriquée du "je fais ça pour moi, pas pour le patient, je vais laisser ce pansement à ma collègue, de toute façon, elle fout rien l'après midi" etc..
C'est sortir de ce microcosme et de regarder d'en haut qui permet d'en exprimer toute la non-intelligence de ce comportement. (je dis ça pour pas dire autre chose...

Bordel !!!

Moralité, la route est longue, mais le plus important, c'est de prendre conscience de ses modes de fonctionnement.


Bon la prochaine fois, je fais la roue en jonglant avec des drains thoraciques, plutôt que de me lancer dans des réflexions fumantes !!! (pitié, pas fumeuses !!!) Ayez pitié, j'ai la tête en compote, je prépare mon IFCS !!!

A + !!!
Personnellement, je pense que l'on peut avoir des rapports humains et conviviaux avec le personnel tout en restant neutre. Je pense que l'on peut allier humanité avec gestion carrée d'un service sans pour autant faire des préférences ou du "copinage". C'est ma conception du management. Malgré l'importance de l'aspect humain, je pense qu'être cadre cela s'apprend également.
un puer
pou l'analyse textuelle le larousse devrait suffir
un puer
pou l'analyse textuelle le larousse devrait suffir
