quand la censure est le début de la dictature ...
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Re: quand la censure est le début de la dictature ...
La profession (enfin, les professionnels...) ce n'est pas que la FPH.Snor a écrit :Même si l'accord qui a été signé avec l'état fait que notre profession a perdu la reconnaissance du côté pénible du travail
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Re: quand la censure est le début de la dictature ...
pas que...exact. mais en majeure partie cependant.moutarde a écrit :La profession (enfin, les professionnels...) ce n'est pas que la FPH.Snor a écrit :Même si l'accord qui a été signé avec l'état fait que notre profession a perdu la reconnaissance du côté pénible du travail
Thierry84...dans une autre vie.
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Re: quand la censure est le début de la dictature ...
moutarde a écrit :Prosper a écrit : Le probleme de fond reste de savoir vers quoi veut tendre la profession.Prosper a écrit :la profession en tant que tel ne pourra pas avance.Prosper a écrit :il est plus important de ce recentrer sur ce que veut ou non la profession pour son devenir.Mais de quoi tu nous parles, là ?Prosper a écrit :et c'est bien là le probleme de maturité de la profession.
La plupart d'entre nous souhaitons des conditions de travail dignes et des rétributions à la hauteur de nos formations, de nos responsabilités et de notre pénibilité afin d'apporter le meilleur aux patients que nous prenons en charge, en institution comme en ville, que l'on soit en soins généraux ou spécialisés.
Quand toutes ces conditions seront réunies, alors peut-être que les professionnel(le)s que nous sommes, des individualités avant tout, auront envie de parler d'une seule voix. Peut-être. Et sur certains sujets. Pas plus et encore... à condition de la choisir librement, démocratiquement. Une voix qui respecte les professionnel(le)s, la pluralité et donc qui n'use pas de brutalité et de censure. Toutes les formes de censure...
Par ailleurs, puisque c'est de cela dont il est question de façon plus ou moins détournée, quel est le bilan de l'ordre intermédiaire/définitif,
- depuis sa création ?
- depuis la mutinerie qui a renversé l'ex présidente mais qui n'est ni un modèle de démocratie (quid des élections entre autres) ni un modèle de confraternité ?
Enfin, de quelle rentrée parle t'il ?Alors en attendant, beaucoup d'IDE dont je suis, exerçons notre art consciencieusement mais au sens littéral comme un métier et non comme une profession et dont l'objectif premier est alimentaire.Didier Borniche le 30/08/2011 a écrit :Cet ordre est le nôtre et nous avons besoin de chacun d'entre nous pour le faire évoluer. Nous lancerons, à cet effet, une consultation sur notre site Internet à la rentrée pour connaître vos attentes et vos ambitions.
Et je (ma famille et moi) ne me mettrai pas en danger sur les plans physique et/ou psychologique, je ne mettrai pas en danger celles et ceux qui comptent pour moi sur les plans professionnel et personnel, ni ma liberté de penser, pour LA PROFESSION et celles et ceux qui , arbitrairement, pensent la représenter mieux que moi.
très bonne analyse moutarde

Thierry84...dans une autre vie.
Re: quand la censure est le début de la dictature ...
Je me trouves pas severe mais realisteSnor a écrit :Je te trouves bien sévère
Il me parait difficile de comparer les différents corps de métier, mais il me semble que le niveau de responsabilité des IDE est sans comparaison.

Au niveau des responsabilités, le premier truc qui me vient en tête concerne les chefs d'entreprise (qui n'ont pas forcement un salaire mirobolant), responsable penalement de n'importe quel accident. Je suppute qu'il y a pas mal d'autres corps de metiers dans ce cas là. Par exemple, les mecs qui bossent sur l'autoroute, je doute qu'ils ont un très bon salaire, et c'est pas un metier sans risque.
Si tu te place sur un niveau de responsabilité, qu'en est il d'un IDE en rea, d'un IDE en psy et d'un IDE en medecine du travail ? Chacun à le meme niveau de responsabilité ? Chacun doit gagner le meme salaire ? Logiquement oui, pourtant, les infirmiers (et moi le premier) se tirent dans les pattes là dessus.
Une histoire de statistiques bien goupillée, c'etait assez marrant car je n'ai pas souvenir qu'un groupement IDE (pour ne pas cibler que les syndicats) est dit quelque chose à ce sujet.Même si l'accord qui a été signé avec l'état fait que notre profession a perdu la reconnaissance du côté pénible du travail (là c'est le plus beau, nous n'avons plus qu'à nous taire et ramasser l'obole qui nous a été donnée pour que nous montions d'une catégorie).
Bah chippote, on est là pour cela ^^Là par contre, à quelques nuances prés, comme les AS, (on va pas chipoter si on est un tant soit peu d'accord) je suis d'accord avec ta vision visant à améliorer les conditions de travail. Ne reste plus qu'à faire évoluer aussi les rémunérations pour éviter la fuite en avant et stabiliser un peu la profession.
Mais personnellement, je ne vise pas à ameliorer les conditions de travail qui ne representent rien de concret et changent suivant les corps de "metiers" IDE. Je vise à mieux definir le boulot de l'infirmier, l'amelioration des conditions de travail devant logiquement en decouler.
Mais j'aime mon métier
infirmière est un métier qui se mérite !!!
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Re: quand la censure est le début de la dictature ...
bla bla bla, foutaises et foutage de gueules.Prosper a écrit : Une histoire de statistiques bien goupillée, c'etait assez marrant car je n'ai pas souvenir qu'un groupement IDE (pour ne pas cibler que les syndicats) est dit quelque chose à ce sujet.
ta mémoire est sélective ou l'alzheimer te gagne.
http://cgthopitalantibes.over-blog.com/ ... 61351.html
un exemple parmi d'autres...
^
là au moins, c'est clair; stupide, mais clairProsper a écrit :Mais personnellement, je ne vise pas à ameliorer les conditions de travail qui ne representent rien de concret et changent suivant les corps de "metiers" IDE.
elle est bien bonne celle là. comme s'il suffisait de mieux définir la précarité pour la combattre. risible si ce n'était pas si dramatique.Prosper a écrit :Je vise à mieux definir le boulot de l'infirmier, l'amelioration des conditions de travail devant logiquement en decouler.
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Re: quand la censure est le début de la dictature ...
J'ai posé 3 fois la question et a priori, aucun bien pensants n'est capable de me sortir un salaire correspondant à leurs besoins. Peut-etre que les realités economiques semblent un peu difficiles à prendre en consideration, comme maxpuissant qui n'a pas compris que l'indexation sur le SMIC de son propre salaire est erronée, car le SMIC est sorti de sa propre indexation. On peut donc raconter ensuite ce que l'on veut, surtout quand il ne sait pas repondre autrement que par une phrase.moutarde a écrit :La plupart d'entre nous souhaitons des conditions de travail dignes et des rétributions à la hauteur de nos formations
Par ailleurs, tu es gentil, tu ne representes sur ce forum que TOI. Donc, tu peux dire "JE".
Tu as bien raison. Tant qu'on aura pas ce qu'on ne pourra pas avoir en parlant d'une seule voix, on ne parlera pas d'une seule voix.Quand toutes ces conditions seront réunies, alors peut-être que les professionnel(le)s que nous sommes, des individualités avant tout, auront envie de parler d'une seule voix
Je te souhaite (sincerement) bon courage dans ta démarche.
C'est bien, moi je n'exerce pas un art, j'exerce un metier et encore moins un sacerdoce. Je ne suis pas soumis au patient, qui reste ce qu'il est, un patient dont c'est mon metier de m'occuper, suivant un cadre définit.Alors en attendant, beaucoup d'IDE dont je suis, exerçons notre art consciencieusement mais au sens littéral comme un métier et non comme une profession et dont l'objectif premier est alimentaire.
Je sais pas combien tu gagnes, mais vu le salaire de certains, je suis pas sur qu'ils savent ce qu'est un metier alimentaire. Ou alors, on doit pas avoir le même menu.
Tant que cela partira sur des concepts, aucune evolution ne pourra avoir lieu ou en tout cas aucune evolution financiere et gouvernementale.
Cela tombe bien, j'en ferais autant avec toi. Car sur les points evoque precedement (salaire/conditions de travail), personne ne sera d'accord car chaque corps IDE à ses propres caracteristiques et ses propres visions du metier.celles et ceux qui , arbitrairement, pensent la représenter mieux que moi.
C'est pourquoi, pour moi, le debat ne doit surtout pas porter la dessus, mais sur tout le reste. Surtout que concernant salaire/conditions de travail, l'argumentaire gouvernemental est deja tout pret. Et tu sais pourquoi ? Tout le monde demande la meme chose.
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Re: quand la censure est le début de la dictature ...
je ne suis pas gentil, pas avec toi, en tous cas.Prosper a écrit : Par ailleurs, tu es gentil, tu ne representes sur ce forum que TOI. Donc, tu peux dire " je "
et j'ai la faiblesse de croire que je ne suis pas seul à penser la même chose de toi sur ce forum, donc par solidarité anticipée, je m'exprime comme bon me semble. de plus tes post logo/diarrheïques sont une source d'inspiration constante pour moi.
faire concis n'est pas donné à tout le monde.
Thierry84...dans une autre vie.
Re: quand la censure est le début de la dictature ...
Prosper, je compte pas trop rentrer dans le débat parce qu'il n'a ni queue ni tête, entre les interventions de Corwin/Laura/machin, et les dialogues de sourd, mais il y a quand même un truc que j'aimerai bien que tu entendes, c'est que contrairement aux vieux, tu ne sembles pas avoir de "culture de l'hôpital".
(enfin si j'vais y entrer quand même mais...).
Il s'agit pas de redéfinir des choses, il s'agit simplement et surtout que chacun fasse son boulot correctement. Que chacun replace le médecin où il est: au même endroit que nous quand il est sur les chiottes et qu'il pousse.
On est le larbin du médecin parce qu'on le veut bien, je ne vois pas où, dans notre rôle on doit être son larbin.
- Hey Dr, tu as mis 10mg IV d'aciclovir, le patient il pèse 80 kilos...
- Ha ouais ben, c'est 10mg/kg que je voulais mettre désolé, ben, marque le pour tes collègues c'est bon je pars là c'est Machin qui a pris ma suite
- Ha ok salut bonjour aux enfants kiss.
Ben non. Notre rôle par rapport aux prescriptions me semble plutôt bien défini et se serait un énorme temps perdu que de revenir là dessus, du moins en premier lieu
La PEC du patient, elle découle du rôle de chacun, que chacun (une fois encore) fasse son boulot et les poules seront bien gardées. Je vois pas où tu veux en venir, à partir du moment où l'un ou l'autre déborde et fait pas la totalité de son travail il y a un souci, mais on peut pas redéfinir tout un métier juste parce que certains laissent faire des choses qu'ils n'ont pas, à laisser faire.
Se baser sur d'autres pays, c'est pas une bonne idée, parce que aucun ne fonctionne pareil. Augmenter nos compétences oui, mais en échange de quoi ? Parce que si demain je prescris une radio, je fais une PL ou gère un patient venant pour de la traumato bénigne, j'ose espérer être rétribué en fonction de ce que j'apporte,et mon sentiment d'utilité et l'augmentation de mes compétences, j'veux bien que ça gonfle aussi mon porte-feuille tant qu'à faire, sinon, ça s'appelle se faire en...tuber.
Après je suis pas spécialiste, j'imagine qu'il y a des exemples à prendre de droite et de gauche concernant la PEC (le QC et la psy? )... mais la France c'est la France, avec son système de santé, son histoire et beaucoup de choses qui lui sont spécifiques et qu'on peut pas transposer comme ça.
Je ne comprend pas le passage sur les AS et notre rôle propre...
Et enfin pour n'avoir qu'une seule voie, encore faut-il que la voie qui se fasse entendre, soit choisie par tous, que chacun se sente concerné par celle-ci (et pas simplement 10% qui se sont sentis obligés), et qu'enfin, les premiers mots de cette voie ne soient pas des menaces à peine voilées envers ceux qu'elle dit représenter... pour finir par leur avouer au final qu'elle ne les aidera pas à avancer...
Tu as été diplômé un an après moi et, du haut de mes "2 ans", j'ai déjà pas pu vivre les "gros mouvements" des hostos... si tu t'attardes autour d'un café avec un vieux de ton service qui a peut-être bossé à l'hosto, il t'en parlera peut-être.
Pour ma part, j'ai à peine 30 balais mais, j'ai quand même des choses à dire, mais ça vient pas (uniquement) de mon expérience perso à 3 francs six sous qui a deux ans...
Tu n'as pas pu voir le changement: tu étais étudiant, et tu bosses en clinique.
Les lettres HSPT semblent un truc dont tu ignores tout et, les SMIC et le "salaire que vous voudriez avoir" sont quelque chose dont on se fiche complètement... c'est pas ça le souci et le souci remonte bien plus haut qu'un simple problème de chiffres, c'est toute la machine qui est baisée.
Tu te rends visiblement pas compte à quel point toute la machine de la santé est gangrénée ...
La santé est un commerce, et tout commence là, un CH n'est plus un établissement public de santé mais un établissement industriel et commercial (RATP nous voila).
On pourrait créer un topic rien que pour ça mais à mon avis, quand cette histoire d'ordre infirmier sera terminée, il sera peut-être temps de se concentrer sur un truc un peu plus vaste... les urnes.
(enfin si j'vais y entrer quand même mais...).
Dans les positionnements qui me semblent evidentes :
- redefinir le role sur prescription afin de ne pas devenir le larbin du medecin.
- redefinir le concept de PEC du patient afin qu'il ne soit pas un fourtou permettant de faire jouer le rôle que l'on veut à l'IDE.
- se baser sur des pays où les competences IDE sont beaucoup plus avancés pour faire avancer les notres.
- défendre le role propre IDE, sinon, quand les AS auront notre role propre, il n'y aura plus rien pour les infirmiers.
- parler d'une seule voie.
Il s'agit pas de redéfinir des choses, il s'agit simplement et surtout que chacun fasse son boulot correctement. Que chacun replace le médecin où il est: au même endroit que nous quand il est sur les chiottes et qu'il pousse.
On est le larbin du médecin parce qu'on le veut bien, je ne vois pas où, dans notre rôle on doit être son larbin.
- Hey Dr, tu as mis 10mg IV d'aciclovir, le patient il pèse 80 kilos...
- Ha ouais ben, c'est 10mg/kg que je voulais mettre désolé, ben, marque le pour tes collègues c'est bon je pars là c'est Machin qui a pris ma suite
- Ha ok salut bonjour aux enfants kiss.
Ben non. Notre rôle par rapport aux prescriptions me semble plutôt bien défini et se serait un énorme temps perdu que de revenir là dessus, du moins en premier lieu
La PEC du patient, elle découle du rôle de chacun, que chacun (une fois encore) fasse son boulot et les poules seront bien gardées. Je vois pas où tu veux en venir, à partir du moment où l'un ou l'autre déborde et fait pas la totalité de son travail il y a un souci, mais on peut pas redéfinir tout un métier juste parce que certains laissent faire des choses qu'ils n'ont pas, à laisser faire.
Se baser sur d'autres pays, c'est pas une bonne idée, parce que aucun ne fonctionne pareil. Augmenter nos compétences oui, mais en échange de quoi ? Parce que si demain je prescris une radio, je fais une PL ou gère un patient venant pour de la traumato bénigne, j'ose espérer être rétribué en fonction de ce que j'apporte,et mon sentiment d'utilité et l'augmentation de mes compétences, j'veux bien que ça gonfle aussi mon porte-feuille tant qu'à faire, sinon, ça s'appelle se faire en...tuber.
Après je suis pas spécialiste, j'imagine qu'il y a des exemples à prendre de droite et de gauche concernant la PEC (le QC et la psy? )... mais la France c'est la France, avec son système de santé, son histoire et beaucoup de choses qui lui sont spécifiques et qu'on peut pas transposer comme ça.
Je ne comprend pas le passage sur les AS et notre rôle propre...

Et enfin pour n'avoir qu'une seule voie, encore faut-il que la voie qui se fasse entendre, soit choisie par tous, que chacun se sente concerné par celle-ci (et pas simplement 10% qui se sont sentis obligés), et qu'enfin, les premiers mots de cette voie ne soient pas des menaces à peine voilées envers ceux qu'elle dit représenter... pour finir par leur avouer au final qu'elle ne les aidera pas à avancer...
Tu as été diplômé un an après moi et, du haut de mes "2 ans", j'ai déjà pas pu vivre les "gros mouvements" des hostos... si tu t'attardes autour d'un café avec un vieux de ton service qui a peut-être bossé à l'hosto, il t'en parlera peut-être.
Pour ma part, j'ai à peine 30 balais mais, j'ai quand même des choses à dire, mais ça vient pas (uniquement) de mon expérience perso à 3 francs six sous qui a deux ans...
Tu n'as pas pu voir le changement: tu étais étudiant, et tu bosses en clinique.
Les lettres HSPT semblent un truc dont tu ignores tout et, les SMIC et le "salaire que vous voudriez avoir" sont quelque chose dont on se fiche complètement... c'est pas ça le souci et le souci remonte bien plus haut qu'un simple problème de chiffres, c'est toute la machine qui est baisée.
Tu te rends visiblement pas compte à quel point toute la machine de la santé est gangrénée ...
La santé est un commerce, et tout commence là, un CH n'est plus un établissement public de santé mais un établissement industriel et commercial (RATP nous voila).
On pourrait créer un topic rien que pour ça mais à mon avis, quand cette histoire d'ordre infirmier sera terminée, il sera peut-être temps de se concentrer sur un truc un peu plus vaste... les urnes.
Re: quand la censure est le début de la dictature ...
C'est pas que je ne sembles pas, c'est que je n'en ai pas, je n'ai jamais pretendu le contraire.Indis a écrit :tu ne sembles pas avoir de "culture de l'hôpital".
Pour l'histoire du debat, ma boite à MP est ouverte, mais tu n'as pas continue le dernier echange. On peut meme aller boire un coup stu veux.
Pour les medecins, effectivement. A partir du moment où mes collegues font des taches qu'elles ne devraient pas faire, pas d'autres choix que de continuer la dessus. Question de mentalite.
J'en avais discute avec ma premiere cadre, confirme par la DSI qui avait repondu que cela faisait partie de ma PEC globale du patient. Que donc, si le medecin ne l'avait pas fait (ou oublie de le faire), c'etait de mon role.
En échange d'une plus grande autonomie par exemple. Ce que tu decris part vers le rôle sur prescription, donc pas d'autonomie puisque dépendant toujours d'un medecin, mais un glissement de tache. Ou alors il manque une donnée.Augmenter nos compétences oui, mais en échange de quoi ?
J'ai pas necessairement les reponses à cette question, cela pourrait aller vers du clinique. On pourrait aussi avoir plusieurs diplomes IDE permettant de decharger les taches suivant le niveau de diplome.
Il faut bien voir que l'autonomie est quelque chose qui me parait primordial et qui me semble est bien inexistant à l'heure actuelle.
D'où l'interet de voir ce qu'il peut se passer du cote des autres pays.
Notre role propre, est notre role autonome. C'est, imo, celui qui est directement monneyable au pret du gouvernement puisque les seuls décisionnaires dedans, c'est nous. Si les AS ont leur role propre à eux, il ne restera aux IDE que le role sur prescription.Je ne comprend pas le passage sur les AS et notre rôle propre...![]()
C'est sud santé (mais peut etre d'autres) qui propose un decret de competence pour un role propre aide soignant. En soit c'est une tres bonne chose pour les AS. Mais une tres mauvaise pour les IDEs.
Il y a un gros turn over chez moi, donc pas de vieux, et encore moins qui ait été à l'hosto avant. Mais si t en connait un, pas de soucissi tu t'attardes autour d'un café avec un vieux de ton service qui a peut-être bossé à l'hosto, il t'en parlera peut-être.

J'en ai 31 bien avancé, ptit gars, alors respecte ton ainé.Pour ma part, j'ai à peine 30 balais mais, j'ai quand même des choses à dire, mais ça vient pas (uniquement) de mon expérience perso à 3 francs six sous qui a deux ans...

Plus que tu ne peux penser. Seulement à un moment donné, ce qui ressort sont les differents discours publique ou semi publique. Et dans ces discours, le mot d'ordre revient toujours au meme. Ou alors j'ai loupé un truc.Tu te rends visiblement pas compte à quel point toute la machine de la santé est gangrénée ...
Comme si cela allait changer quelque chose. J'ai pas souvenir qu'un presidentiable n'ai pas dit qu'il allait s'occuper serieusement du probleme IDE. J'ai pas souvenir de la mise en pratique.On pourrait créer un topic rien que pour ça mais à mon avis, quand cette histoire d'ordre infirmier sera terminée, il sera peut-être temps de se concentrer sur un truc un peu plus vaste... les urnes.
Mais j'aime mon métier
infirmière est un métier qui se mérite !!!
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Re: quand la censure est le début de la dictature ...
1) On ne sait pas de quoi tu parles mais tu vas sûrement nous donner un exemple.Prosper a écrit :Pour les medecins, effectivement. A partir du moment où mes collegues font des taches qu'elles ne devraient pas faire, pas d'autres choix que de continuer la dessus. Question de mentalite.
J'en avais discute avec ma premiere cadre, confirme par la DSI qui avait repondu que cela faisait partie de ma PEC globale du patient. Que donc, si le medecin ne l'avait pas fait (ou oublie de le faire), c'etait de mon role.
2) On a toujours le choix. Surtout dans notre métier.
3) Etre à la botte du toubib ou à celle du cadre, cela ne change pas grand chose. Et pire même puisqu'il semblerait au vu du peu d'éléments que les CDS/DSI encouragent l'exercice illégal de la médecine. C'est en effet une question de mentalité : Ne rien avoir dans le caillou ou être lèche-c..
Vulgaire copier/coller d'outre Atlantique où le système de santé est différent du nôtre et où il semblerait que le soleil ne brille pas tous les jours ni pour les soignants ni pour les patients.Prosper a écrit :J'ai pas necessairement les reponses à cette question, cela pourrait aller vers du clinique. On pourrait aussi avoir plusieurs diplomes IDE permettant de decharger les taches suivant le niveau de diplome.
Il faut bien voir que l'autonomie est quelque chose qui me parait primordial et qui me semble est bien inexistant à l'heure actuelle.
En plus, cela ne répond pas à la question "en échange de quoi" cette autonomie ?
Je ne vois pas là...Prosper a écrit :celui qui est directement monneyable au pret du gouvernement puisque les seuls décisionnaires dedans,
Etonnant avec les niveaux de salaire que tu décris (plus que 67 %...etc). Pourquoi ne restent ils pas avec ces merveilleuses conditions ?Prosper a écrit : Il y a un gros turn over chez moi,
Re: quand la censure est le début de la dictature ...
Je réponds juste sur ça, pour le reste j'ai déjà donné mon point de vue.Prosper a écrit :
Plus que tu ne peux penser. Seulement à un moment donné, ce qui ressort sont les differents discours publique ou semi publique. Et dans ces discours, le mot d'ordre revient toujours au meme. Ou alors j'ai loupé un truc.
Comme si cela allait changer quelque chose. J'ai pas souvenir qu'un presidentiable n'ai pas dit qu'il allait s'occuper serieusement du probleme IDE. J'ai pas souvenir de la mise en pratique.
Tu as probablement loupé un truc appelé loi HSPT et tout ce qui en découle:
- hôpital devenu une entreprise
- toute puissance des directeurs (suppression du comité médical d'établissement), qui sont des chefs d'entreprise... nommés par ... le ministère

- création des ARS augmentant déjà le côté tentaculaire du merdier qu'est devenu l'hôpital, en rajoutant une couche où il y en avait déjà 15 ... (et tout le pognon que ça coûte bien sûr).
- convergence de la tarification entre publique et privé
Bref, tout un très très large pan de la santé géré en direct depuis les hautes sphères, où l'on regarde de jolis chiffres... et où l'on supprime du poste (médical ou paramédical, administratif on garde, c'est ça qui fait tourner l'hôpital...).
---> Et au fin fond de ce trou à merde.... les IDE qui se font marcher sur la goule.
Je n'ai pas besoin de plus d'autonomie, pas si c'est plus d'autonomie pour faire plus, pour faire à la place de... mais toujours avec les mêmes moyens, le même matériel, le même salaire, les mêmes responsabilités et les mêmes emmerdements.
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Re: quand la censure est le début de la dictature ...
+1moutarde a écrit :1) On ne sait pas de quoi tu parles mais tu vas sûrement nous donner un exemple.Prosper a écrit :Pour les medecins, effectivement. A partir du moment où mes collegues font des taches qu'elles ne devraient pas faire, pas d'autres choix que de continuer la dessus. Question de mentalite.
J'en avais discute avec ma premiere cadre, confirme par la DSI qui avait repondu que cela faisait partie de ma PEC globale du patient. Que donc, si le medecin ne l'avait pas fait (ou oublie de le faire), c'etait de mon role.
2) On a toujours le choix. Surtout dans notre métier.
3) Etre à la botte du toubib ou à celle du cadre, cela ne change pas grand chose. Et pire même puisqu'il semblerait au vu du peu d'éléments que les CDS/DSI encouragent l'exercice illégal de la médecine. C'est en effet une question de mentalité : Ne rien avoir dans le caillou ou être lèche-c..
Vulgaire copier/coller d'outre Atlantique où le système de santé est différent du nôtre et où il semblerait que le soleil ne brille pas tous les jours ni pour les soignants ni pour les patients.Prosper a écrit :J'ai pas necessairement les reponses à cette question, cela pourrait aller vers du clinique. On pourrait aussi avoir plusieurs diplomes IDE permettant de decharger les taches suivant le niveau de diplome.
Il faut bien voir que l'autonomie est quelque chose qui me parait primordial et qui me semble est bien inexistant à l'heure actuelle.
En plus, cela ne répond pas à la question "en échange de quoi" cette autonomie ?Je ne vois pas là...Prosper a écrit :celui qui est directement monneyable au pret du gouvernement puisque les seuls décisionnaires dedans,Etonnant avec les niveaux de salaire que tu décris (plus que 67 %...etc). Pourquoi ne restent ils pas avec ces merveilleuses conditions ?Prosper a écrit : Il y a un gros turn over chez moi,
décidemment moutarde, c'est plus que de l'harmonie, c'est de la symbiose

Thierry84...dans une autre vie.
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Re: quand la censure est le début de la dictature ...
+1Indis a écrit :Je réponds juste sur ça, pour le reste j'ai déjà donné mon point de vue.Prosper a écrit :
Plus que tu ne peux penser. Seulement à un moment donné, ce qui ressort sont les differents discours publique ou semi publique. Et dans ces discours, le mot d'ordre revient toujours au meme. Ou alors j'ai loupé un truc.
Comme si cela allait changer quelque chose. J'ai pas souvenir qu'un presidentiable n'ai pas dit qu'il allait s'occuper serieusement du probleme IDE. J'ai pas souvenir de la mise en pratique.
Tu as probablement loupé un truc appelé loi HSPT et tout ce qui en découle:
- hôpital devenu une entreprise
- toute puissance des directeurs (suppression du comité médical d'établissement), qui sont des chefs d'entreprise... nommés par ... le ministère![]()
- création des ARS augmentant déjà le côté tentaculaire du merdier qu'est devenu l'hôpital, en rajoutant une couche où il y en avait déjà 15 ... (et tout le pognon que ça coûte bien sûr).
- convergence de la tarification entre publique et privé
Bref, tout un très très large pan de la santé géré en direct depuis les hautes sphères, où l'on regarde de jolis chiffres... et où l'on supprime du poste (médical ou paramédical, administratif on garde, c'est ça qui fait tourner l'hôpital...).
---> Et au fin fond de ce trou à merde.... les IDE qui se font marcher sur la goule.
Je n'ai pas besoin de plus d'autonomie, pas si c'est plus d'autonomie pour faire plus, pour faire à la place de... mais toujours avec les mêmes moyens, le même matériel, le même salaire, les mêmes responsabilités et les mêmes emmerdements.
dirais pas mieux.
si avec çà notre jeune ami n'a pas compris...
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Re: quand la censure est le début de la dictature ...
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Merci de respecter la charte du forum et pour les blablas divers, vous avez le flood sur la libre tribune. Pour tout le reste, noms d'oiseaux et autre s'y apparentant, utilisez la fonction mp.
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Applique-toi à soigner autrui tel que tu aimerais être soigné toi-même.