question antalgique
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Re: question antalgique
Evaluer la douleur est parfois très problématique, surtout quand l'échelle n'est pas assez précise ou pas comprise par le patient. Mais il faut bien l'évaluer d'une façon ou d'une autre, si face au patient l'évaluation est subjective et par l'observation et l'échange qu'on a avec le patient. Sur le dossier il faut bien justifier de quelque chose, sinon comment voir l'évolution de la douleur et l'efficacité de la prise en charge ? Mais oui parfois EVA, EVS et EN ne veulent rien dire.nico1 a écrit :mais c'est souvent le problème avec l'EVA. (ou EN, etc...)
au final, on ne traite absolument pas la douleur mais le nombre qui la traduit. Le patient n'a pas mal, mais il a 3 ou alors 6 ou 8.
C'est bien pour ça que normalement, l'intensité doit toujours être accompagnée de la localisation et du type de douleur.
La bonne blague est de se concentrer sur la cicatrice en post op, parce que le patient dit avoir mal, et d'oublier que c'est parfois simplement l'installation qui est mauvaise et qui ne nécessite pas d'antalgiques.
En demandant où, comment et combien, pas moyen de passer à coté d'une complication, et on soulage le patient.
Après je ne jette pas la pierre, j'ai été le premier à faire cette connerie.
Re: question antalgique
ce n'est pas ce que j'ai dit.
Je n'oserai pas remettre en cause EN, EVA, EVS, qui sont des echelles reconnues et validées. Je n'en ai ni les moyens ni les compétences.
Mon message est juste qu'une douleur n'est pas qu'une intensité, mais aussi une localisation et un type.
Lorsque je demande une douleur, je ne fait pas que tendre ma réglette en demandant combien. Je demande aussi ou avez vous mal et comment ressentez vous la douleur (brulures, décharges, lancinante,oppression, etc), depuis combien de temps et j'inspecte la zone douloureuse. D'ou la recommandation TILT des sociétés savantes (temporalité, intensité, localisation, type)
Par contre, j'ai assez d'expériences et de connaissances pour dire que ceux qui ne demandent qu'une EVA, la note dans le dossier et au mieux se réfère au toubib en disant "il a toujours mal" n'ont strictement rien compris à la douleur.
la petite histoire pour explication :
en SSPI, une patiente, personne agée, se plaint de douleurs. L'IDE cote la douleur (sans faire plus) et regarde la PM. Titration de morphine, en route. Elle a été opérée, après tout, surement une douleur post op.
au bout d'une certaine dose, la patiente commence à devenir un peu somnolente. L'IDE arrete la titration et en réfère au médecin, qui revient examiner la patiente. La douleur était due au connecteur des cables ECG, qui était glissé dans son dos.
Morale de l'histoire :
- l'IDE à fait une EVA. Très bien. Avec au moins la question où avez vous mal, je pense que la douleur aurait pu être éliminée sans utilisation d'antalgiques.
D'ou mon idée qu'une intensité seule ne sert à rien.
Après comme le dit Léopold, les IADE ne font pas que des mots croisés, squatter internet ou draguer les IBODE au bloc. Il font aussi des antalgiques, et donc il suffit la plupart du temps de suivre en adaptant intelligemment les horaires.
Je n'oserai pas remettre en cause EN, EVA, EVS, qui sont des echelles reconnues et validées. Je n'en ai ni les moyens ni les compétences.
Mon message est juste qu'une douleur n'est pas qu'une intensité, mais aussi une localisation et un type.
Lorsque je demande une douleur, je ne fait pas que tendre ma réglette en demandant combien. Je demande aussi ou avez vous mal et comment ressentez vous la douleur (brulures, décharges, lancinante,oppression, etc), depuis combien de temps et j'inspecte la zone douloureuse. D'ou la recommandation TILT des sociétés savantes (temporalité, intensité, localisation, type)
Par contre, j'ai assez d'expériences et de connaissances pour dire que ceux qui ne demandent qu'une EVA, la note dans le dossier et au mieux se réfère au toubib en disant "il a toujours mal" n'ont strictement rien compris à la douleur.
la petite histoire pour explication :
en SSPI, une patiente, personne agée, se plaint de douleurs. L'IDE cote la douleur (sans faire plus) et regarde la PM. Titration de morphine, en route. Elle a été opérée, après tout, surement une douleur post op.
au bout d'une certaine dose, la patiente commence à devenir un peu somnolente. L'IDE arrete la titration et en réfère au médecin, qui revient examiner la patiente. La douleur était due au connecteur des cables ECG, qui était glissé dans son dos.
Morale de l'histoire :
- l'IDE à fait une EVA. Très bien. Avec au moins la question où avez vous mal, je pense que la douleur aurait pu être éliminée sans utilisation d'antalgiques.
D'ou mon idée qu'une intensité seule ne sert à rien.
Après comme le dit Léopold, les IADE ne font pas que des mots croisés, squatter internet ou draguer les IBODE au bloc. Il font aussi des antalgiques, et donc il suffit la plupart du temps de suivre en adaptant intelligemment les horaires.
D'autres sauront mieux que moi et me corrigeront si besoin
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- Régulier
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Re: question antalgique
Oui, je suis d'accord avec ton message Nico. C'est tout à fait ça. En bref, la gestion de la douleur n'est pas facile à acquérir 

Re: question antalgique
Moi là ou je suis en général le patient à recu le paquet en salle de reveil. Donc aprés ben je calcule tous les combien ils doivent avoir des antalgiques et vu que souvent y 'a des antalgiques par 6h et par 4h ca finit par bien se couvrir tous les horaires.
Les césariennes perso le premier jour elles sont bombardés d'antalgiques et "tant pis" si elles sont un peu dans le coltard au moins elles ont pas mal, parce que bon faut se rappeler que le post op c'est pas anodin ca fait pas mal douiller.
Les césariennes perso le premier jour elles sont bombardés d'antalgiques et "tant pis" si elles sont un peu dans le coltard au moins elles ont pas mal, parce que bon faut se rappeler que le post op c'est pas anodin ca fait pas mal douiller.
« Je préfère partir plutôt que d’entendre ça plutôt que d’être sourd »
Re: question antalgique
Tout à fait d'accord avec l'intérêt de la perfusion en continu pour ce type d'analgésie multimodale, via des diffuseurs portables par exemple qui permettent un bon confort patient (mobilité+)...