Rapport à la mort

[DIPSY]

, et bien ,je ne sais pas par où commencer à vrai dire...........
j'ai évité ce topic depuis sa création, non pas parceque, ça parlait de la mort, mais je me suis dit, ça doit être déprimant
et bien, quelle a été ma surprise, en le lisant , des messages d'espoir, et une vision surprenante de ce qui attend tout le monde, enfin de compte
je remarque, que je suis une des 1ère à déconner avec toi, christ, et qu'en fait, je ne te connais pas , tu ne laisses rien paraître de tes ennuis perso, et c'est tout à ton honneur , alors permet-moi de te souhaiter bon courage dans cette épreuve terrible, ne change rien à ton comportement, et battez-vous, toi et ta fille, car une longue et belle vie vous attendent je suis de tout coeur avec vous et je vous embrasse trés, trés fort

[lamiss]

UN petit conseil de mémé , si vous le voulez, je vous en fait cadeau.

il existe comme vous le savez des associations pour le développement de soins palliatifs ( accompagement, soutien ,présence) c'est accompagner la vie jusqu'à la mort.

si vous vous en sentez capables, il est souhaitable de faire des formations pour offrir une présence un soutien, une écoute au malade et à ses proches pour vivre humainement et le mieux possible la dernière étape de sa vie.

Se rapprocher de ceux qui s'éloignent de la vie, accompagner quelqu'un, c'est marcher à ses côtés en le laissant libre de choisir son chemin et le rythme de son pas.

Accompagner, c'esrt permettre à la personne de garder son identité et sa dignité d'être humain.

Les soins palliatifs sont des soins prodigués dans l'approche globale de la personne en fin de vie, pour ma part je le vis tous les jours dans mon service de Médecine , l'objectif du service est de soulager la douleur physique er de prendre en compte la souffrance physique, sociale et spirituelle.

Il y a des bénévoles qui apportent une dimension humaine supplémentaire d'écoute du malade et de ses proches dans le respect de la liberté de chacun.

C'EST TOUT CE QU'IL Y A FAIRE QUAND IL N'YA PLUS RIEN A FAIRE....

[sofine77]

bonjour j'aurais voulu savoir ce que vous diriez si on vous posait la question "comment allez vous faire face à la souffrance des patients et à la mort?"
Moi si un malade meurt ou souffre je vais compatir avec eux (lui ou la famille) mais intérieurement ça me fait ni chaud ni froid...Ca doit vous choquer ce que j'ai dit non?.J'ai l'impression d'être hypocrite , sans coeur...Pourtant ce n'est pas le cas je suis très proche des patients , je les soutiens...(j'ai déjà travailler dans le monde médicale) mais intérieurement ça ne m'affecte pas autant que certaines personnes , je trouve la mort quelquechose de naturel (tout le monde y passe).
Je ne serais pas quoi répondre aux jury s'ils me le demandaient et je ne voudrais pas dire ce que j'ai dit plus haut car je ne pense pas qu'ils apprécieraient...si vous pouvez m'aider ce serait gentil.Merci

[skikinoune]

J'avais créée un Topic intitulé "la mort" au mois d'avril.Tu devrais éssayer de taper rechercher pour avoir plus d'infos.
Mon avis est que, en travaillant avec des personnes agées et en y étant confronté, je ne suis pas du tout indifférente.Je ne vois d'ailleurs pas comment on peut l'être apres avoir passé du temps avec eux et accompagné jusqu'au bout.En ce qui concerne les PA, et bien, j'apprends à vivre avec et à me servir de leur mort pour avancer afin d'améliorer encore plus la qualité de vie des personnes qui les remplacent.
En ce qui concerne, les enfants ou les jeunes, je dois avouer que pour l'instant, je ne m'en sens pas capable.Peut être que l'experience me rendra moins émotive ou que je reconsidèrerai la question apres un stage...

[karoume]

moi j'dirais quela mort fait partie de la vie, c'est très triste mais il faut pouvoir continuer.

As tu déjà perdu un de tes proches?

[skikinoune]

moi j'dirais quela mort fait partie de la vie, c'est très triste mais il faut pouvoir continuer.

As tu déjà perdu un de tes proches?

Je crois qu'on ne peut pas comparer la mort de ses proches et celles de ses patients.Quand on perd un proche, on plus du sentiment de tristesse, il y a un énorme vide.On doit reconstruire quelque chose.Alors, quand c'est un patient, il y a uniquement de la tristesse.Celle de la mort et aussi la compaticence pour ceux qui restent.

[sofine77]

moi j'dirais quela mort fait partie de la vie, c'est très triste mais il faut pouvoir continuer.

As tu déjà perdu un de tes proches?

oui mon grand-père on était très proche car il vivait avec nous et on s'occupait de lui...Ma mère n'a pas supporté sa mort et encore jusqu'à aujourd'hui(ça va faire 2 ans) .Moi je n'ai pas pleuré le jour de l'enterrement (ma meilleur amie m'a dit que ça va t'affecter après mais ça n'a rien fait).Par contre quand je pense à lui je ne vois que les bons souvenirs...voilà

[karoume]

beh on va dire que tu es très fort mentalement.

Skinounou, je sais très bien que la mort d'un proche n'est pas comparable à celle d'un patient, j'voulais juste savoir s'il a déja été confronté à ca.

[skikinoune]

Moi, je crois en la vie avant tout et la mort, c'est la fin...un soulagement parfois mais une rupture avec le monde malgré tout.Je me dis que tu es peut être blindée.Tu as certainement raison car au moins, tu ne souffres pas!
En ce qui concerne ta question sur le fait de le dire au jury, je crois qu'il est important que tu travailles sur ta façon de l'exprimer.C'est ton avis et il est respectable mais j'ai peur que le jury trouve que tu te désimpliques de ce fait innéluctable.
Aujourd'hui, on estime que la vie et la bonne santé sont un droit.On se bat pour allonger encore la durée de la vie.
De plus, mon experience m'a montré que c'est important de se sentir impliqué pour les familles car, elles comprennent que tu n'as pas été indifférente et que tu attaches de l'importance au relationnel autant qu'à la technique de ton travail.
Pour karoume: pas de soucis, je donnais simplement mon avis sur la question...

[Aly]

hello!
je suis un petit peu comme sofine. récemment, le résident dont je me suis occupé le 1er jour de mon stage (toilette) est mort, suite à une longue chute de sa santé. j'ai eu l'occasion de le voir dans sa chambre, mort.. et ca ne m'a rien fait. pas de larmes, rien.
j'ai juste pensé aux moments qu'on a passé ensemble, à nos discussions, a sa maladie, et je me suis dit qu'il est surement mieux là ou il est. je l'ai accompagner du mieux que j'ai pu. et je me suis dit aussi, que je vais encore rencontrer des monsieur comme lui, que je les accompagnerai, et qu'ils mouront à leur tour.
je sais pas vous mais moi mes paroles me choquent!! vous penser que ca pourrait aller le jour de l'oral?
j'ai aussi accompagner quelques personnes en soins de fin de vie. j'ai beaucoup aimé ces moments. masi "aimer" au sens où j'ai apprécier participer au déroulement (le mieux possible) de leur derniers instants.

merci de me dire vos réactions, j'ai l'impression que si je sort tout ca au jury, ils vont me regarder avec des gros yeux et me prendre pour une sans coeur!

[sofine77]

hello!

merci de me dire vos réactions, j'ai l'impression que si je sort tout ca au jury, ils vont me regarder avec des gros yeux et me prendre pour une sans coeur!

sauf si c'est moi le jury lol mais hélas non je vais être devant eux le 8 juin snif

[bella93]

Hello Everybody!

Et si par exemple, quelqu'un n'a jamais été confronté à la mort. Ce qui est mon cas, ni de loin, ni de près. En tout cas pas assez pour en être affectée.

Que va penserait un jury? Je me demande si ça peut être un motif pénalisant.

Après il est sûr qu'il faut savoir trouver la réparti mais ce doute subsiste.

Qu'en pensez-vous?

[gebre]

Salut à tous.En ce qui concerne la mort je ne pense pas qu'il s'agisse uniquement d'etre ou de ne pas etre fort psychologiquement.Je m'explique.IL m'est arrivé de craquer dans ma vie et de chialer à n'en plus finir pour des pb que l'on peut rencontrer au quotidien et qui sont très très loin d'etre aussi grave que la mort.Et pourtant!Je travail dans une maison de retraite où au fil du temps des lien se créent, jai eu des DC dans ma famille,mais plus je grandis plus cette peur de la mort s'efface progressivement,alors qu'il a quelques années je flipais rien que d'y penser!!Aujourd'hui, je vois la mort comme inéluctable,une suite logique à la naissance.Je pense que chacun de nous a eu peur de la mort au cours de sa vie, mais plus qu'une question de résistance psycho., je pense qu'il s'agit dans nos société occidentales de la représentation personnelle que l'on se fait de la mort.La mort étant devenu un sujet de discussion de tous les jours (guerres, accidents,maladies...,approche philosophique en cours) qu'elle devient aux yeux de certains une normalité à part entière.Ce n'est surement pas la seule raison mais ça peut aider pour son opinion perso.Je n'ai pas répondu à ta question car moi aussi je ne sais pas encore ce que je vais leur balancer. J 'espère que je t'ai inspiré.

[gebre]

répondez si vous n'etes pas d'accord avec mon argument.

[aucona]

[quote]"comment allez vous faire face à la souffrance des patients et à la mort?"[/quote]

Je pense que tu pourrait dire que tu ne serras pas seule face a cette cituation. Tu seras entouré d'IDE qui t'aideront a faire face a cette cituation. Tu peux dire aussi que la formation peux te faire changer de regard face a la souffrance et la mort. En effet il faut que toi mêmme tu arrive a surmonter la mort des pacients pour l'annoncer et accompagné la famille du défin dans son travail de deuil. La mort n'etant pas toujours évitable il faut savoir prendre du recul et ne pas trop s'atacher au patient et pouvoir vivre sa vie privé sans penser au travail. La pratique su sport peux permettre d'évacuer le stress liée a la confrontation à la maladie.

Je ne sait pas si je me suis bien exprimé

Je suis daccod avec tes arguments gebre .