Rapport à la mort
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Bere nice ne rejette pas nos idées en bloc comme ça, je n'ai pas dis que la prémière chose à faire était de se plonger dans le travail et il faut une période (de plus en plus raccourcie avec le temps) pour accepter et encaisser la mort de son propre patient.
Après être allé voir un ou une psy (étape indispensable même si ce n'est pas avec un psy), après en avoir parlé, après avoir pleuré, une fois un certain temps écoulé où ton chagrin ta peine profonde s'exprime, il faut aller de l'avant et regarder la vie et l'avenir (càd soigner de nouveau d'autres patient, remonter en selle pour ne plus penser à cette tragédie que l'on vient de subir. Si l'on continue de se lamenter de repenser à la mort de son patient, on finis par sombrer pour les plus fragile dans une dépression plus ou moins importante qui nous pose un pb de conscience, on se remet en question, on se juge, on culpabilise... c'est horrible, et c'est très malsain. Donc il faut savoir à un moment donner se remettre au travail et penser au patient qui a besoin de nous.
Tu comprends mieux ce que je veux dire par là ?
Après être allé voir un ou une psy (étape indispensable même si ce n'est pas avec un psy), après en avoir parlé, après avoir pleuré, une fois un certain temps écoulé où ton chagrin ta peine profonde s'exprime, il faut aller de l'avant et regarder la vie et l'avenir (càd soigner de nouveau d'autres patient, remonter en selle pour ne plus penser à cette tragédie que l'on vient de subir. Si l'on continue de se lamenter de repenser à la mort de son patient, on finis par sombrer pour les plus fragile dans une dépression plus ou moins importante qui nous pose un pb de conscience, on se remet en question, on se juge, on culpabilise... c'est horrible, et c'est très malsain. Donc il faut savoir à un moment donner se remettre au travail et penser au patient qui a besoin de nous.
Tu comprends mieux ce que je veux dire par là ?
je ne rejette en rien tes idées.
simplement apres avoir vecu certaines choses, et grace à la formation, je commence à me positionner un peu plus en tant que soignant. c'est ce que j'essaye de vous apporter (en tout cas du haut du peu de connaissances que j'ai)
avant la formation, j'avais à peu pres le meme discours, mais maintenant j'ai fait un peu de chemin.
il ne faut pas mal prendre ce que je dis, c surtout pour vous aider et ouvrir le debat.
en ce qui concerne le psy, tu ne verras pas un psy à chaque fois qu'un patient decede. l'equipe sera là mais le psy....
je veux juste vous apporter un peu d'aide si je peux, comme d'autres sur ce forum l'ont fait quand je passais le concours. mais bien sur mes connaissances sont limitées et si je me plante les vieux de la vieille pourront venir me foueter...
simplement apres avoir vecu certaines choses, et grace à la formation, je commence à me positionner un peu plus en tant que soignant. c'est ce que j'essaye de vous apporter (en tout cas du haut du peu de connaissances que j'ai)
avant la formation, j'avais à peu pres le meme discours, mais maintenant j'ai fait un peu de chemin.
il ne faut pas mal prendre ce que je dis, c surtout pour vous aider et ouvrir le debat.
en ce qui concerne le psy, tu ne verras pas un psy à chaque fois qu'un patient decede. l'equipe sera là mais le psy....
je veux juste vous apporter un peu d'aide si je peux, comme d'autres sur ce forum l'ont fait quand je passais le concours. mais bien sur mes connaissances sont limitées et si je me plante les vieux de la vieille pourront venir me foueter...

en stage chir generale
BereChoupinette et son chouchou en guerre contre la mediocrité...
BereChoupinette et son chouchou en guerre contre la mediocrité...
Salut,
Lors de mon oral en déc 2005, le jury m'a posé la question :" quelles réactions auriez vous face au deces de l'un de vos patients"
Je leur ai dit qu'au début j'aurais été très triste pr cette personne. J'en dicuterai avec les collègues. Mais étant donné que c'était un élément intégrant du milieu hospitalier, au fur et à mesure je m'en accoutumerai.
Il faut rester honnête, ne pas dire "je ne m'en remettrai jamais" ou bien "nan mais moi cela ne me fait rien".
Le jury n'est pas là pour vous descendre mais il est là pour voir si vos aptitudes coïncident avec les études et le métier d'infirmier(e).
Lors de mon oral en déc 2005, le jury m'a posé la question :" quelles réactions auriez vous face au deces de l'un de vos patients"
Je leur ai dit qu'au début j'aurais été très triste pr cette personne. J'en dicuterai avec les collègues. Mais étant donné que c'était un élément intégrant du milieu hospitalier, au fur et à mesure je m'en accoutumerai.
Il faut rester honnête, ne pas dire "je ne m'en remettrai jamais" ou bien "nan mais moi cela ne me fait rien".
Le jury n'est pas là pour vous descendre mais il est là pour voir si vos aptitudes coïncident avec les études et le métier d'infirmier(e).
IDE en endocrino : Purée qu'est-ce qu'on trime
Je viens de lire ça. Ca sera toujours des avis de plus , des expériences !
http://www.infirmiers.com/frm/viewtopic.php?t=41144[/url]
http://www.infirmiers.com/frm/viewtopic.php?t=41144[/url]
salut, eh bien moi je n'ai pas encore été confrontée à cette situation (j'ai fait un stage en psy) mais je pense que je répondrai à cette question de cette manière:
-il faut se dire que la vie n'est pas éternelle et que malgré tout ce qu'on fait il y a aussi des échecs, il faut "essayer" de s'en acclimater
-essayer de prendre de la distance par rapports à cela, en parler avec l'équipe si vous êtes choqué elle est aussi là pour ça
-et puis voilà je dit ça mais on verra bien quand j'y serai confronté c'est certainement plus facile à dire qu'à faire (il faut être franc face au jury et le dire ça aussi on est pas des surhommes)
voila bye
-il faut se dire que la vie n'est pas éternelle et que malgré tout ce qu'on fait il y a aussi des échecs, il faut "essayer" de s'en acclimater
-essayer de prendre de la distance par rapports à cela, en parler avec l'équipe si vous êtes choqué elle est aussi là pour ça
-et puis voilà je dit ça mais on verra bien quand j'y serai confronté c'est certainement plus facile à dire qu'à faire (il faut être franc face au jury et le dire ça aussi on est pas des surhommes)
voila bye
Infirmière depuis avril 2009 et cherche encore un poste qui me corresponde vraiment
-
- Habitué
- Messages : 88
- Inscription : 04 mai 2006 14:03
- Localisation : bordeaux
Avez vous connu la mort d'un proche avant de choisir d'être
En lisant dans le forum, de nombreu(se)x futur(e)s IDE semble avoir perdu un proche quelques mois ou quelques années avant de passer le concours. Et vous ?
Chercherait on la souffrance des autres pour ne pas affronter notre propre souffrance ?
Chercherait on la souffrance des autres pour ne pas affronter notre propre souffrance ?
j'ai pas envie....j'ai soif d'être infirmière
- Tite_daphne
- Forcené
- Messages : 262
- Inscription : 08 mai 2005 11:08
Pour ma part, non je ne pense pas que l'on cherche la souffrance des autres pour ne pas affronter les notres.
J'ai eu dans ma famille des personnes (proche de moi,) malades et c'est eux qui m'ont donné l'envie de faire ce métier. C'est parce que j'ai envie d'aider les gens que je veux faire ce métier et en aucun cas pour cacher mes souffrances.
Voila, j'espère que j'ai pu t'aider.
J'ai eu dans ma famille des personnes (proche de moi,) malades et c'est eux qui m'ont donné l'envie de faire ce métier. C'est parce que j'ai envie d'aider les gens que je veux faire ce métier et en aucun cas pour cacher mes souffrances.
Voila, j'espère que j'ai pu t'aider.
ESI 2006-2009 à Esquirol (94) - 1ere année
Module cardiologie validé : 10.64 et MSP 2 validée : 11,67.
Module cardiologie validé : 10.64 et MSP 2 validée : 11,67.
- CeriseFruix
- Forcené
- Messages : 284
- Inscription : 01 avr. 2006 13:08
Je ne sais pas si c'est comparable masi ma mère fait de l'élevage de chiens en amateur et avec en moyenne 12 portés de chiots par an j'ai été souvent cnfrontés à la mort, notement des morts-nés. Même si ce ne sont que des animaux ça m'a beaucoup touchée et en même temps ça m'a appris qu'on pouvait en sauver certaisn et d'autres non. J'ai vu ma mère se battre pour réussir à sauver des chiots et y arriver. C'était une grande victoire à chaque fois de ce dire "J'ai pu le sauver".
je ne sais pas si cela peut plaire aux jury. J'ai un labrador qui a frolé la mort deux fois et c'est vrai que cela ma beaucoup touché mais s'ils me posent la question "citez un évènement important dans votre vie?" par exemple j'hésite à leur en parler. J'ai peur qu'ils me disent que j'aurai mieu fait de faire vétérinaire.
Question du rapport avec la mort et la maladie ?
En préparation pour le concours 2007, je suis trés motivée et je m' investie beaucoup mais il est vrai qu' une question m' occupe l' esprit . Je me demande si je suis la seule à me demander si je pourrais réellement suporter le rapport avec la mort et la maladie ? J' ai déjà travaillé en maison de retraite et cela ne m' a jamais vraiment travaillé, je relativisais et pensais plus au bien-être de la personne mais j' avoue être quand même assez sensible . Je pense que cela peut étre un atout et je ne pense pas étre la seule dans ce cas mais je m' inquiéte pour l' oral à ce propos ( qu' il me pense trop sensible pour ce métier...ect ) . J' ai réellement envi d' exercer ce métier mais je ne peut pas étre insensible à certaines situations . Es ce qu' un "excés de sensibilité" ( pleurs, panique lors d'une mise en situation nouvelle par exemple ) peut nuire à la note d' un stage par exemple ? Une amie à moi vient de finir ces études d' auxiliaires de puériculture et ma avoué ( quand je lui est posé la question !) s' étre mise à pleurer lors d' un stage chez les grands brulés, elle m' a dit que sa responsable lui avait dit que c' était normal et elle a d' ailleurs eu une excellente note . Es ce pareil pour les infirmieres ?
Merci pour vos réponses
Merci pour vos réponses
Passe sur " le forum des étudiants " !!!!
ADMISE !!!! Futur ESI , rêve réalisé ...
ADMISE !!!! Futur ESI , rêve réalisé ...
J'ai vu mon grand père mourir sous mes yeux alors qu'on faisait de la peinture d'une façade, il était sur une échelle et a eu ne crise cardiaque foudroyante ce qui l'a fait tomber. Je l'ai vu allonger sur le sol, sans vie. Je voulais déjà aider des gens dans mon futur travail mais je ne savais pas quoi et je crois que ça a été un évenement délancheur.
Mais je me demande si j'arrive à l'oral, si je dois en parler s'ils me demandent par exemple quelque chose sur la mort.
Mais je me demande si j'arrive à l'oral, si je dois en parler s'ils me demandent par exemple quelque chose sur la mort.
la maladie la mort ..SUJET A L ORAL
j'ai déjà écrit un petit récit (très abréjé donc très mal compri et ininteressant) sur des sujets très sensibles et sur quoi on peut tomber le jour de l'oral
CE QUE JE VOULAIS DEMANDER c'est:
que faut il répondre si l'un des examinateurs vous demande des renseignements sur vos réactions sur la mort ou la maladie
( si on a déjà ou pas été confronté à cet évènement)
voici comment cela c'est déroulé et comment on est parvenu a parler de ce sujet
à un oral on parlait des contraintes du métier : j'ai répondu certaines choses classiques (horaires...)ainsi que : """ on fait face à certains évènements : telle que la mort"""
voilà... c'était parti!!!!!! LETS GOOOOO bal bla bla... que sur ce sujet
je ne sais pas si je m'en suis sortie ou non...DANS TOUS LES CAS .GRRR...J'en avais un peu marre:
je leur ai dit que j'ai de la chance étant donné que je n'y avait jamais été confronté...donc je ne savais pas trop comment je réagirai si ça se produisait un jour (dans le milieu dans le quel je veux exercer : milieu hospitalier en qualité d'infirmiere )
et là... je leur ai dit que je prendrai sur moi...mais que ce ne sera pas évident...patati...
ils n'arretaient pas là dessus... alors telle est ma question
QUE FAUT IL DIRE A CE SUJET (toute les questions qui vous viennent à l'esprit par rapport à ça)??????????????????????????????
ENSUITE JE VOUDRAIS bien savoir qu'est ce qu'il faut répondre à cette interrogation :
AVEZ VOUS DEJA ETE CONFRONTE A LA MALADIE??? QUELLE A ETE VOTRE REACTION???????
(en sachant qu'effectivement: ma mère est atteinte d'un ménigiome sur le nerf optique (ce qui l'a rendu aveugle d'un oeil) et qu'elle en a d'autres dans le cerveau (tumeur bénigne, mais dangereuse du fait de son développement) aujourd'hui elle a un traitement par stereotaxis) enfin bref je dis ça pas pour me faire plaindre car il y a 100 fois pire, mais c'est pour que vous vous mettez à ma place...... car j ai peur de me sentir le jour J ...CENTRE DE TRISTESSE ALORS QUE NON...c'est une maladie comme tant d'autre et qu'il faut bien faire avec.... (je n'en suis pas indifférente non plus !!! c'est juste que je relativise)
donc que dire???????????????
désolée pour le SMS de l'autre fois.......je comprends qu'il n'est pas capté toutes les attentions et donc ::::n'a pas eu du succès... lol
merci de repondre à ce message
gros bibi et merci de votre acceuil sur ce site super
CE QUE JE VOULAIS DEMANDER c'est:







voici comment cela c'est déroulé et comment on est parvenu a parler de ce sujet

à un oral on parlait des contraintes du métier : j'ai répondu certaines choses classiques (horaires...)ainsi que : """ on fait face à certains évènements : telle que la mort"""
voilà... c'était parti!!!!!! LETS GOOOOO bal bla bla... que sur ce sujet



je leur ai dit que j'ai de la chance étant donné que je n'y avait jamais été confronté...donc je ne savais pas trop comment je réagirai si ça se produisait un jour (dans le milieu dans le quel je veux exercer : milieu hospitalier en qualité d'infirmiere )

et là... je leur ai dit que je prendrai sur moi...mais que ce ne sera pas évident...patati...
ils n'arretaient pas là dessus... alors telle est ma question


ENSUITE JE VOUDRAIS bien savoir qu'est ce qu'il faut répondre à cette interrogation :

AVEZ VOUS DEJA ETE CONFRONTE A LA MALADIE??? QUELLE A ETE VOTRE REACTION???????
(en sachant qu'effectivement: ma mère est atteinte d'un ménigiome sur le nerf optique (ce qui l'a rendu aveugle d'un oeil) et qu'elle en a d'autres dans le cerveau (tumeur bénigne, mais dangereuse du fait de son développement) aujourd'hui elle a un traitement par stereotaxis) enfin bref je dis ça pas pour me faire plaindre car il y a 100 fois pire, mais c'est pour que vous vous mettez à ma place...... car j ai peur de me sentir le jour J ...CENTRE DE TRISTESSE ALORS QUE NON...c'est une maladie comme tant d'autre et qu'il faut bien faire avec.... (je n'en suis pas indifférente non plus !!! c'est juste que je relativise)

donc que dire???????????????
désolée pour le SMS de l'autre fois.......je comprends qu'il n'est pas capté toutes les attentions et donc ::::n'a pas eu du succès... lol
merci de repondre à ce message
gros bibi et merci de votre acceuil sur ce site super
