reconnaissance LMD
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- Creol
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Re: reconnaissance LMD
Moi la question existentielle (lol) que je me pose est bien de savoir qui nous fera cours ?
Des médecins, des infirmiers, des sage-femme, des professeurs d'université ... Que deviendront nos formateurs ?
Bref qui nous enseignera les "soins infirmier en" ou reformulé de manière correcte, "les soins infirmier face à une situation" ?
Je n'ai rien contre (et heureusement) à apprendre une pathologie, mais ce qui m'intéresse plus particulièrement c'est bien de savoir comment agir en tant que soignant.
S'agissant des passerelles, je me suis déjà exprimé déjà et réafirme qu'il en faut de supplémentaires, et pas seulement pour les infirmiers et futurs infirmiers, mais aussi pour les AS/AP les kiné, les sages-femme ...
Des médecins, des infirmiers, des sage-femme, des professeurs d'université ... Que deviendront nos formateurs ?
Bref qui nous enseignera les "soins infirmier en" ou reformulé de manière correcte, "les soins infirmier face à une situation" ?
Je n'ai rien contre (et heureusement) à apprendre une pathologie, mais ce qui m'intéresse plus particulièrement c'est bien de savoir comment agir en tant que soignant.
S'agissant des passerelles, je me suis déjà exprimé déjà et réafirme qu'il en faut de supplémentaires, et pas seulement pour les infirmiers et futurs infirmiers, mais aussi pour les AS/AP les kiné, les sages-femme ...
Ne rien voir et se taire, jusqu'au jour où l'on craque.pour confirmer ce qu'avancent vinch et creol, on se trouve dans un secteur d'activité qui est comme les autres, sans aucun esprit collectif, avec la crainte de la hiérarchie, et une soumission à des pratiques ancestrales ; côté ouverture d'esprit, il n'y a qu'à voir la réaction de l'infirmière qui qualifie le thème abordé comme "hors sujet".
infirmier dans une vie antérieure.
Re: reconnaissance LMD
au sujet des formateurs d'ifsi en l'état actuel des choses, une question : quel est leur formation en pédagogie ? En tant qu'enseignant ? Comment sont-ils préparés à enseigner à des élèves de profils de plus en plus différents ?
Merci d'avance de vos réponses !!!
Merci d'avance de vos réponses !!!
Re: reconnaissance LMD
Désolée, j'ai pas lu tous vos posts.
Une des questions que je me pose est "Qu'en sera-t-il des salaires?"
Les diplomés nouvelle formule gagneront-ils plus que nous?
Gagnerons-nous tous plus?
Allons nous continuer à gagner peanuts comparé aux années d'études effectuées et à la responsabilité que nous avons?
Une des questions que je me pose est "Qu'en sera-t-il des salaires?"
Les diplomés nouvelle formule gagneront-ils plus que nous?
Gagnerons-nous tous plus?

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Infirmière
Préposée au bureau des réclamations relatives à Gayelle
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- Creol
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Re: reconnaissance LMD
Ma réponse est influencé par mes formateurs.hector2 a écrit :au sujet des formateurs d'ifsi en l'état actuel des choses, une question : quel est leur formation en pédagogie ? ....
Merci d'avance de vos réponses !!!
Il y a les intervenants et les formateurs.
-Les intervenants peuvent venir de manière occasionnelle ou ponctuelle (par exemple un cours unique des différentes radio/écho-graphie en gynécologie dispensé par un manipulateur radio)
D'autres intervenants peuvent venir de manière plus régulière (médecin; sage femme, kiné ...)
-Les formateurs sont des cadres qui peuvent dispenser des cours, ils ont donc suivi une formation leurs permettant de nous dispenser des cours.
S'agissant du parcours professionnel mes formateurs ont tous au minimum une licence de science de l'éducation. Certains possèdent en plus de solides compétences en psychanalyse.
infirmier dans une vie antérieure.
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Re: reconnaissance LMD
Dans la fonction publique surement une augmentation, dans le privée why not, pour les libéraux, à priori aucun impact.Dekien a écrit :Désolée, j'ai pas lu tous vos posts.
Une des questions que je me pose est "Qu'en sera-t-il des salaires?"
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LMD
Est ce que la formation puericultrice va s'inscrire dans le projet LMD?
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Re: reconnaissance LMD
Spéculation.
Sur le fait qu'une licence, nous ferais "basculer" en catégorie A. Qui dit cat A dit (normalement) meilleure rémunération.
Ca fait beaucoup de "si".
Nous pensons que les négociations salariales ne doivent pas être disjointes des discussions sur le LMD, sous peine de grosses deceptions envisageables.
Idem pour les "contreparties" demandées.
Nous disons: pas de contrepartie!
Nous avons déjà assez sur les bras.
Sur le fait qu'une licence, nous ferais "basculer" en catégorie A. Qui dit cat A dit (normalement) meilleure rémunération.
Ca fait beaucoup de "si".
Nous pensons que les négociations salariales ne doivent pas être disjointes des discussions sur le LMD, sous peine de grosses deceptions envisageables.
Idem pour les "contreparties" demandées.
Nous disons: pas de contrepartie!
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Re: reconnaissance LMD
Je vous conseille la lecture de ce mail reçu ce soir.
Personellement ca me fait froid dans le dos.
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CONFÉRENCE DG
CHU : Jubilé en 2008 Renaissance en 2009
Arrivées à point nommé dans le calendrier législatif, les XIèmes Assises hospitalo-universitaires se sont déroulées à Lille les 11 et 12 décembre 2008 alors que se finalise la loi Hôpital Patients Santé Territoires (HPST) et que le Pr Jacques Marescaux a reçu la lettre de mission du Président de la République lui demandant de réfléchir aux différents aspects d'une réforme des CHU « aussi ambitieuse et pionnière que celle de l'ordonnance DEBRE»
En ce mois de décembre 2008 particulièrement riche en événements, les CHU concluent l'année de leur jubilé sur trois notes positives. Ils ont présenté le bilan enthousiasmant de 78 premières mondiales en 50 ans d'existence lors des Victoires de la Médecine. Ils ont élaboré 11 propositions pour permettre à leurs établissements de relever avec succès les défis de demain. Enfin et surtout, ils ont montré la forte cohésion de leurs équipes managériales : directeurs généraux, présidents de commission médicale d'établissement et doyens de faculté.
Centres d'excellence où se concentrent les compétences, les CHU mènent actuellement les restructurations qu'imposent le retour à l'équilibre budgétaire et un meilleur positionnement sur la scène internationale, terrain de toutes les compétitions.
A travers leurs 11 recommandations, les CHU anticipent la prochaine réforme. Objectif : devenir des établissements plus compétitifs, plus numériques, davantage intégrés aux réseaux d'offre de soins, d'enseignement et de recherche régionaux, inter-régionaux, nationaux voire européens . Ces propositions sont issues des réflexions de trois groupes de travail. Pour connaître leur travaux, cliquer sur chacun des thèmes : le groupe enseignement recherche , management et organisation médicale.
11 propositions ont été élaborées pour adapter les CHU aux nouveaux enjeux
Le nouveau management des CHU
De manière complémentaire aux réformes promulguées par la loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires », les dirigeants des CHU préciseront leur vision de l'évolution de la gouvernance interne de l'hôpital en concrétisant leur volonté partagée d'inscrire les préconisations du rapport Larcher en cohérence avec les acquis de la réforme Mattei dite hôpital 2007.
Parallèlement, ils ont souhaité traiter du positionnement inter et intra-régional, exprimant leur volonté de s'inscrire dans la construction et la gouvernance des différents territoires de santé et la nécessité de renforcer la complémentarité entre structures de soins publiques.
Deux propositions vont dans ce sens.
1 : Créer des directoires interrégionaux comprenant DG, présidents de CME et doyens pour les Unions hospitalo-universitaires interrégionales.
2 : Reconnaître le rôle du CHU dans toute la région tant pour le soin (recours) que pour l'enseignement et la recherche en faisant participer les CHU à la gouvernance de chacune des communautés hospitalières de territoire régional.
D'autres préconisations visent à « médicaliser la décision » au sein des hôpitaux universitaires.
Les nouveaux métiers
Pour connaître les vrais besoins, les situations les plus urgentes, les nouveaux métiers à créer, les CHU préconisent :
3 : D'analyser l'évolution de la démographie médicale en tenant compte de la réorganisation du secteur hospitalier et des effets d'une meilleure répartition des médecins sur le territoire.
D'autres propositions sont élaborées pour accélérer les transferts de compétences entre médecins et soignants tout en garantissant la sécurité des soins et leur bonne justification.
4 : De définir les pré-requis aux transferts de compétences pour garantir la qualité des soins.
Préférant la « collaboration entre professionnels» à la « délégation de compétence » car elle implique une travail d'équipe entre personnes issues de formations et de compétences différentes, dans un objectif d'attractivité et de fidélisation, les responsables recommandent de :
5 : Supprimer les décrets d'actes des professions paramédicales et privilégier la notion de mission, permettant un système de rémunération attractif.
6 : Universitariser les formations paramédicales.
Les nouveaux outils de formation
Trois propositions visent à encourager les outils de simulation dans la formation des jeunes médecins et à renforcer le coaching des étudiants.
7 : Développer dans le CH et U des plateformes d'apprentissage par simulation orientées vers la formation initiale et continue, et vers l'évaluation des pratiques professionnelles.
8 : Maintenir l'apprentissage par tutorat.
9 : "Développer les outils de télématique de santé et la domotique médicale pour assurer les soins sur l'ensemble du territoire à partir d'équipes médicales regroupées".
Les CHU étudient également les enjeux d'une formation « hors les murs » du CHU, ouverte au secteur privé. Pour garantir l'excellence de l'enseignement médical en France en maintenant son ancrage en CHU, les responsables recommandent de :
10 : N'envisager la « labellisation HU » des équipes des établissements privés qu'en cas de carence des possibilités d'accueil au sein des établissements publics de l'espace interrégional.
11 : Définir les conditions d'accueil des étudiants dans le secteur privé, en particulier en évaluant les capacités pédagogiques et les activités de recherche de la structure d'accueil.
Pour plus d'information voir le dossier de presse
Durant les Assises, quatre invités de marque sont venus exprimer leurs attentes et leur soutien aux CHU
Ouvrant les journées, Martine Aubry, présidente de la communauté urbaine de Lille, a défini les CHU comme des lieux de recours, d'innovation, de formation et de recherche en biologie santé. Elle a souhaité que soit reconnu le surcoût lié à leurs missions distinctives à savoir la prise en charge de la précarité, de l'activité non programmée, de la permanence médicale, de recours, d'expertise et d'innovation. Il est aussi essentiel de prendre en compte le sous-financement de leurs missions d'intérêt général comme la médecine légale. Constatant « l'ampleur des difficultés financières : 29 CHU sur 31 sont en déficit à hauteur de 350 millions d'euros en 2007 et de 450 en 2008 avec pour conséquence la division par deux de leur capacité d'investissement : 680 millions d'euros en 2006, 350 en 2008, la présidente du conseil d'administration du CHU de Lille retient que « la tarification à l'activité est très probablement inadaptée aux spécificités hospitalo-universitaires ». Enfin, elle a encouragé les CHU à porter une dimension multipolaire. « Il nous faut sortir de nos murs dans un esprit de coopération à l'échelle aussi bien locale, régionale qu'interrégionale. »
Le Pr Arnold Munnich, conseiller du Président de la République évoquait la réforme des CHU, précisant que rien n'était écrit et que la réflexion serait menée dans une large concertation ; 200 auditions étant prévues. Il a confirmé que la future réforme des CHU s'inscrirait dans le prolongement de celle des universités, dans la continuité de la loi HPST et en cohérence avec l'évolution de l'organisation de la recherche. « Le CHU fait partie de l'université autonome » a-t-il affirmé. Les équipes de recherche seront gérées par l'université qui répondra aux appels d'offres de recherche clinique et fondamentale. Soucieux de distinguer le rôle d'ordonnateur de celui d'opérateur (université) et d'évaluateur, il est favorable à la création d'une Agence d'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur. Enfin, il a souligné que le prochain texte allait reconnaître un nouveau droit aux CHU : le droit à l'expérimentation.
Pour Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative, les Assises « symbolisent la volonté des CHU de ne pas rester figés sur des modèles dépassés mais de s'adapter aux situations nouvelles, aux changements permanents ». Evoquant le projet de loi HPST, elle a insisté sur le fait qu'elle confortait le modèle du CHU et en a dévoilé quelques aspects : le renforcement des pouvoirs du chef de pôle et une gouvernance recentrée sur les soignants. Ainsi, les membres du directoire seront majoritairement des médecins ; le vice-président du directoire sera bien le président de la CME ; les directeurs de soins seront membres de droit ; le binôme directeur-président du directoire et président de la CME-vice-président du directoire rendront compte à un conseil de surveillance centré sur la stratégie. Les doyens, membres du directoire, devront jouer un rôle fort dans cette instance»..
Pour mettre en oeuvre le projet de pôle, les chefs de pôle disposeront de l'autorité fonctionnelle sur leurs équipes et d'une délégation de gestion sur les ressources humaines et matérielles.
La tarification à l'activité aura 4 niveaux de sévérité pour mieux prendre en compte la situation de précarité de certains patients et rémunérer les prises en charge les plus lourdes.
Par ailleurs, les seuils des marchés publics seront relevés pour rejoindre les pratiques européennes. « Ainsi les CHU seront plus réactifs et plus libres »
Concernant la recherche, la ministre a rappelé que les CHU accueillent 80% des quelque 300 laboratoires de recherche de l'Inserm. Tous les CHU ayant vocation à faire de la recherche, la ministre est favorable aux groupements de coopération sanitaire centrés sur la recherche.
Enfin, l'enseignement étant une condition de la qualité de la médecine, « 200 postes d'assistants spécialistes supplémentaires viendront soutenir les établissements qui ont contribuer à former ces internes ». Avec détermination et implication, la ministre a conclu en déclarant que la meilleure manière de célébrer ce demi-siècle est de se « projeter ensemble, vers l'avenir et d'envisager, ensemble, la refonte de notre système de santé ».
Invité André Rossinot, président de la communauté urbaine du Grand Nancy et membre de la commission sur la réforme des CHU, a montré tout l'intérêt qu'il portait aux travaux des trois conférences. Il a rappelé le rôle des métropoles au coeur des agglomérations de demain : en France 95 grandes villes comptent plus de 100 000 habitants, 29 d'entre elles disposent d'un hôpital universitaire. Le président du conseil d'administration du CHU de Nancy a reconnu le rôle structurant de l'institution hospitalo-universitaire tant au niveau sanitaire que social ou économique mais aussi dans le domaine de la recherche et de l'attractivité des territoires. Conscient des difficultés actuelles, Nancy n'étant pas épargnée, André Rossinot plaide en faveur d'une adaptation de la T2A et souhaite qu'en parallèle soit instaurée une culture de gestion à tous les niveaux. Le temps presse. Aujourd'hui les CHU traversent une période de turbulence et le président de la commission « santé et territoires » de l'association des maires des grandes villes de France a réaffirmé le soutien des édiles aux côtés des directions
Pour plus d'informations contacter :
Domaine de Bellevue
36290 Saint-Michel-en-Brenne
Téléphone : 02.54.38.06.59
Mobile : 06.84.81.59.82
Fax : 02.54.38.19.82
email : resochu@club-internet.fr
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Re: reconnaissance LMD
bizarre, moi je l'ai lu ici ce matin http://web.reseau-chu.org/articleview.do?id=1863&mode=1" target="_blank avant de l'envoyer aux confrères !SUD Montperrin a écrit :Je vous conseille la lecture de ce mail reçu ce soir.
Personellement ca me fait froid dans le dos.CONFÉRENCE DG
tu as oublié

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Marie-Georges Fayn
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email : resochu@club-internet.fr
bon ceci rétablie, les logiques financières sont bien ouvertement exprimées au dépend de la qualité et l'on voit la considération faite aux soignants. Du vite fait, mal fait où l'on se gausse.
j'ai édité mon message, je n'avais pas lu le passage de M Aubry dans ton message... radotage de ma part
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Re: reconnaissance LMD
Désolé je n'ai fait que citer un mail recu. C'est vrai que je fais suffisemment confiance à certaines de mes sources pour ne pas tout relire. Erreur de ma part, mea culpa.
Mais j'avoue je n'ai pas toujours tout le temps de relire (70 mails par jour parfois
).
Voili
Mais j'avoue je n'ai pas toujours tout le temps de relire (70 mails par jour parfois

Voili
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Re: reconnaissance LMD
Tiens et un autre article qui éclaire à nouveau sous un autre angle le même problème:
Les Echos
Une première année commune pour les études de santé
[ 06/01/09 ]
La réforme n'a pas abordé ouvertement l'épineuse question du numerus clausus, que beaucoup jugent encore insuffisant pour faire face aux besoins, en dépit d'une hausse régulière.
L'idée agitait depuis longtemps le landerneau médical. Elle suscite, en cette semaine de rentrée, un vif émoi du côté des étudiants. Les députés ont adopté avant les vacances de Noël une proposition de loi réformant la première année des études de médecine et de pharmacie qui fait beaucoup parler d'elle. Depuis longtemps déjà, ces cursus aussi exigeants que sélectifs focalisaient les critiques, nourrissant une abondante littérature (rapports Bach, Debouzie..). A peine un étudiant sur cinq réussit à passer en deuxième année de médecine et un sur quatre en pharmacie. Et ce, au terme d'une compétition aussi impitoyable qu'injuste (amphis bondés, élèves recalés tout en ayant la moyenne en raison du numerus clausus). Pire, la plupart des étudiants peinent à se recycler, en dépit de leur bon niveau scolaire. « Ce que vivent nos jeunes est un véritable enfer », estime même la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse.
Premier tri après quatre mois
Le texte, qui sera bientôt examiné par les sénateurs, balaye donc de bout en bout le système existant : il crée une première année de santé commune aux apprentis médecins, pharmaciens, dentistes et sages-femmes, soit 50.000 étudiants. Il organise, aussi, des passerelles en cas d'échec, sans attendre la fin de l'année scolaire. Après quatre mois, un premier tri sera organisé : les étudiants les plus à la peine seront réorientés vers des amphis de sciences pour y suivre des cours de rattrapage. Les autres (25.000 étudiants) pourront tenter les quatre concours d'accès en deuxième année, distincts selon les professions (médecine, dentaire, pharmacie, maïeutique...).
Le ministère veut ouvrir le cursus aux diplômés de sciences humaines et l'adapter aux évolutions des professions. « Il faut que les pharmaciens aient davantage de notions médicales », martèle ainsi le député UMP Jacques Domergue, auteur de la proposition de loi. Les députés PS, présents lors du débat, n'ont pas partagé cet avis. Ils se sont montrés dubitatifs sur l'efficacité scolaire d'un projet qui ne prévoit pas de tutorat, fait effectuer aux étudiants un « long détour » par les amphis de sciences (dix-huit mois) sans garantie de succès et laisse de côté le reste des professions de santé (kiné, infirmière...). Ils ont, aussi, regretté que l'épineuse question du numerus clausus n'ai pas été posée ouvertement : 7.300 places ont été ouvertes en médecine en 2008, un chiffre en hausse régulière, mais que beaucoup jugent encore insuffisant au regard des besoins.
Les étudiants, eux aussi, s'agacent. Ceux de pharmacie n'ont guère envie de devoir partager leurs - relativement bonnes - conditions d'études avec des aspirants médecins qui se révéleront sans doute de redoutables rivaux potentiels. « Non seulement nos enseignements seront moins spécialisés, mais les TD seront bondés ! », fait valoir Jean-François Buet, de l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf).
Les autres (médecine, sage-femme et dentaire) ont surtout demandé le report d'un an de la réforme, jugeant son application à la rentrée 2009 précipitée. La ministre a refusé. Mais, a-t-elle précisé, « le dispositif sera expérimental pendant les deux prochaines années ».
LAURENCE ALBERT
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- CFDT Santé-sociaux
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Dernières informations LMD
Dans un climat où les informations erronées sont nombreuses et où les choix politiques se font attendre, les rumeurs les plus infondées abondent ! Il est donc nécessaire de faire le point sur les concertations en cours qui vont dessiner les contours de la future intégration de la formation infirmière au dispositif LMD :
Durée des études
Lors du dernier groupe de travail sur le LMD du 6 janvier 2009, le ministère de l’enseignement supérieur a considéré que la durée de cours magistraux de la formation théorique retenue par la DHOS1 (1/3 théorie, 2/3 stage) devait être plus élevée, sans pour autant allonger la durée de formation. La DHOS en tiendra compte.
Licence
Face à l’agitation stérile et démagogique de certaines organisations, la licence professionnelle est abandonnée. Le choix se porte simplement sur l’obtention d’un grade universitaire de niveau licence. Le caractère double diplômant est conservé (Ministère santé et Ministère de l’enseignement supérieur). La formation sera toujours divisée en semestres et validées par 180 ECTS2.
Recherche et doctorat
Par définition la recherche universitaire est pluri-professionnelle. Le choix ne doit donc pas se porter sur le terme «recherche infirmière» qui est trop cloisonnant.
Pour les membres de la conférence des doyens d’université, il ne peut exister pour le doctorat un champ exclusif en « soins infirmiers ». Il est important de savoir que, même si les médecins sont doctorants, ils n’ont pas de doctorat universitaire mais exclusivement un doctorat d’exercice. Le D du doctorat pourrait éventuellement être rattaché aux sciences humaines ou sociales.
Le choix du grade entraîne :
- La possibilité pour les IFSI d’intégrer l’université uniquement par conventionnement.
- L’impossibilité pour les étudiants de réformer leur statut et le fonctionnement des IFSI (démocratie étudiante avec les prérogatives qui y sont attachées).
- Dans une licence professionnelle, il aurait été possible d’avoir un champ «santé» puis des filières «soins», «rééducation» etc.
Faute d’avoir fait des choix cohérents les résultats sont maigres. Néanmoins, la CFDT santé-sociaux n’est pas opposée à un grade. Tout comme l’aurait permis la licence professionnelle, le grade permet une réelle reconnaissance des études en conservant un caractère professionnel.
La traduction en termes de reconnaissance salariale et statutaire reste fondamentale pour constituer une réelle avancée pour l’ensemble de la profession infirmière. La CFDT santé-sociaux restera active et vigilante pour défendre au mieux la profession infirmière et vous tiendra informés au fur et à mesure des évolutions de ce dossier.
1 Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins
2 European Crédit Transfert system (Système de transfert de crédits européens)
Durée des études
Lors du dernier groupe de travail sur le LMD du 6 janvier 2009, le ministère de l’enseignement supérieur a considéré que la durée de cours magistraux de la formation théorique retenue par la DHOS1 (1/3 théorie, 2/3 stage) devait être plus élevée, sans pour autant allonger la durée de formation. La DHOS en tiendra compte.
Licence
Face à l’agitation stérile et démagogique de certaines organisations, la licence professionnelle est abandonnée. Le choix se porte simplement sur l’obtention d’un grade universitaire de niveau licence. Le caractère double diplômant est conservé (Ministère santé et Ministère de l’enseignement supérieur). La formation sera toujours divisée en semestres et validées par 180 ECTS2.
Recherche et doctorat
Par définition la recherche universitaire est pluri-professionnelle. Le choix ne doit donc pas se porter sur le terme «recherche infirmière» qui est trop cloisonnant.
Pour les membres de la conférence des doyens d’université, il ne peut exister pour le doctorat un champ exclusif en « soins infirmiers ». Il est important de savoir que, même si les médecins sont doctorants, ils n’ont pas de doctorat universitaire mais exclusivement un doctorat d’exercice. Le D du doctorat pourrait éventuellement être rattaché aux sciences humaines ou sociales.
Le choix du grade entraîne :
- La possibilité pour les IFSI d’intégrer l’université uniquement par conventionnement.
- L’impossibilité pour les étudiants de réformer leur statut et le fonctionnement des IFSI (démocratie étudiante avec les prérogatives qui y sont attachées).
- Dans une licence professionnelle, il aurait été possible d’avoir un champ «santé» puis des filières «soins», «rééducation» etc.
Faute d’avoir fait des choix cohérents les résultats sont maigres. Néanmoins, la CFDT santé-sociaux n’est pas opposée à un grade. Tout comme l’aurait permis la licence professionnelle, le grade permet une réelle reconnaissance des études en conservant un caractère professionnel.
La traduction en termes de reconnaissance salariale et statutaire reste fondamentale pour constituer une réelle avancée pour l’ensemble de la profession infirmière. La CFDT santé-sociaux restera active et vigilante pour défendre au mieux la profession infirmière et vous tiendra informés au fur et à mesure des évolutions de ce dossier.
1 Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins
2 European Crédit Transfert system (Système de transfert de crédits européens)
Dernière modification par CFDT Santé-sociaux le 15 janv. 2009 14:41, modifié 1 fois.
Re: Dernières informations LMD
merci à la CFDT, tout de même l'essentiel est que l'on soit tenu régulièrement au courant de cette réforme LMD, qui n'est pas des moindres pour les paramédicaux
- CFDT Santé-sociaux
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Re: reconnaissance LMD
Tous ceux qui sont intéressés par l'actualité sur le LMD peuvent prendre également contact avec la CFDT dans leurs établissements, si besoin.
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Re: reconnaissance LMD
C'est à pau près le même cheminement qu'a suivi SUD Santé et on voit bien maintenant ou nous ont emmennés certains choix de refus de licence professionelle.
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