Reconversion IDE
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Re: Reconversion IDE
Où as-tu lis ça? Achète des lunettes je ne suis pas l'auteur du témoignage que j'ai posté, c'est une lettre ouverte de quelqu'un d'autre comme les guillemets et la signature de la lettre l'indiquent. Comme toujours, Vanille64 à côté de la plaque....vanille64 a écrit :Lenalan a écrit : Il est évident que ceux qui n'ont même pas passé le concours ni même mis un orteil en ifsi n'ont aucune crédibilité sur la question. c'est d'une logique implacable et ça n'a rien s'insultant.Je viens de lire que tu abandonnes le métier dans 15 jours
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Aux dernières nouvelles je serai toujours là dans 15 jours

Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Reconversion IDE
Ce qui est encore plus incroyable c’est vous à qui j’ai clairement dit BONNE journée et qui revient encore alors que je ne m’adresse pas à vous...loulic a écrit :C’est incroyable, on vous donne des témoignages, des faits, des chiffres, ... mais non, vous revenez à la charge avec votre tante.
D’ailleurs si elle est si bien la ou elle est pourquoi elle part en libéral ?
Vous savez combien il faut d’argent pour ouvrir un commerce ? Et combien il en faut pour commencer le libéral ?
Et vous savez vous combien y a t’il dans son compte en banque ? Vous inquiétez pas pour nous (ou plutôt pr elle), elle est au courant des frais et de tout ce qui s’en Suit.
Faudrait arrêter de rager ou de prendre son cas pour une généralité.
Il y en a qui ont les moyens, et d’autres qui bosse dur pour parvenir à ce qu’ils veulent !
Et prq elle quitte la clinique je m’y attendais à cette question

Re: Reconversion IDE
Vous ne tenez pas vos promesses, vous nous aviez déjà promis de ne plus intervenir il y a 2 pages.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Reconversion IDE
P..... mais c est quoi cette bande de fatiguées , qui raconte tout et n importe quoi , qui n ont jamais mis un pied a l hopital , mais qui nous donne des leçons de vie , et la VANILLE , qui n est meme pas capable de lire un texte sans le comprendre , et qui en plus l ouvre pour dire une connerie .loulic a écrit :Vous ne tenez pas vos promesses, vous nous aviez déjà promis de ne plus intervenir il y a 2 pages.
Re: Reconversion IDE
Lenalan a écrit :Où as-tu lis ça? Achète des lunettes je ne suis pas l'auteur du témoignage que j'ai posté, c'est une lettre ouverte de quelqu'un d'autre comme les guillemets et la signature de la lettre l'indiquent. Comme toujours, Vanille64 à côté de la plaque....vanille64 a écrit :Je viens de lire que tu abandonnes le métier dans 15 jours
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Re: Reconversion IDE
Messagepar Lenalan » 16 Jan 2018 14:59
"Mesdames et Messieurs les ministres de la Santé, passés, présents et futurs,
si j’écris ce jour, ce n’est pas pour pousser un hurlement de détresse et de secours. La détresse, j’ai appris à la cacher et faire avec, et je n’attend plus rien du gouvernements si ce n’est qu’il ose prendre de la hauteur afin de considérer l’impasse dans laquelle le système de santé français se trouve. Je laisse ce rôle aux filles qui osent parler, et s’exprimer devant la caméra, visages gonflés et cernes sous les yeux. Je laisse ce rôle à tous ceux qui se suicident sur leur lieu de travail, dans la discrétion et le silence. Moi, je vais rester un minimum anonyme, car ici, c’est comme dans la police aux frontières, si ce que tu vois n’est pas éthique, tu ferais mieux de ne rien dire sous peine de passer sous le rouleau compresseur de l’omerta et de la culture du silence.
Mesdames et messieurs les ministres de la santé, moi aussi, aujourd’hui, j’écris parce que j’arrête. Dans quinze jours, j’irais à Pôle Emploi déclarer ma situation de chômeuse. Je leur dirais même de ne plus me compter dans les potentielles infirmières en attente d’un poste dans la région. J’ai pris la décision de raccrocher la blouse, définitivement; et pas juste de faire une pause après un deuxième burn-out. Je ne veux plus être infirmière.
En comptant mes trois années et demi d’études, cela fait 12 ans maintenant que je nage dans les hôpitaux, cliniques, EHPAD, centres spécialisés pour les cancéreux, dialyse, unités de fin de vie, SSR, libéral, et j’en passe. C’était une vocation. Ce métier est un don de soi, un espace où la relation humaine prend tout son sens, dans la douleur, les cris, les pleurs, les émotions négatives, la peur, mais bien au delà, dans le soutien à l’autre.
Je n’ai pas aimé apprendre le métier d’infirmière, car cela s’est fait dans la violence. J’ai eu la chance dans les deux premières années de faire partie d’une école où les formateurs nous ont appris le respect de l’être humain et la douceur, où ils nous ont appris à prendre soin des patients mais aussi de nous-mêmes. Quelle surprise d’apprendre en stage la dureté du milieu, la fatigue des corps des patients et celle des soignants ! Quelle horreur parfois de se sentir comme une mouche sur la soupe, inconsidérée par ses futurs pairs, alors que l’on nous demande d’apprendre la relation humaine à travers le soin. Quoiqu’il en soit, je me suis développée dans cette jungle et ai fini par sortir triomphante avec ce diplôme d’état qui me fit Infirmière.
Les posters de l’institut de formation n’avaient pas menti, l’objectif étant de dépasser la durée moyenne d’une carrière d’infirmière; de cinq à huit ans selon les sources, dix ans en moyenne pour l’ordre infirmier, et trente-six ans sur les sites des hôpitaux publics et des fonctionnaires. Quid d’un tel écart ? Une fois que tu as bataillé pour devenir titulaire de la fonction publique (entre cinq et vingt-cinq ans parfois de CDD d’un, deux, ou six mois pour les chanceux), tout simplement, tu peux demander une disponibilité. J’aimerais des statistiques sur le nombre de titulaires en disponibilité qui font tout autre chose une fois la titularisation obtenue.
Bref, j’estime que j’ai tenu pas mal de temps. Je suis un peu fière mais surtout écoeurée, dégoûtée, et j’ai peur. Je suis de l’ancienne réforme du diplôme. J’ai un diplôme d’état, tout beau, que j’ai désencadré lorsque j’ai compris qu’il me faudrait le ressortir souvent pour trouver du travail. Et il ne me sert plus à rien. Je ne sais pas faire autre chose de ma vie. L’état avait prévu je pense, que ma vocation tiendrait jusqu’à ma retraite jusque là encore très hypothétique (2053 ?). Je n’ai pas d’équivalence de licence universitaire, je n’ai aucune autre qualification mis à part mes emplois saisonniers de très jeune active.
Dans quinze jours, je partirais donc la peur au ventre, vers pôle emploi. Sachant très bien qu’ils essaieront quand même de m’inscrire en tant qu’infirmière, et que je devrais leur expliquer que c’est une erreur, et que si je remet un pied dans un hôpital, il a de fortes chances pour que je saute, ou que je me suicide.
Ce n’est pas de mal m’occuper des gens dont j’ai peur, car cela, nous lutterons contre vents et marées, fatiguées, énervées, tristes ou malades, nous nous occuperont des patients. C’est de craquer et de me faire du mal, juste pour que ce cauchemar s’arrête, comme celles qui ont sauté le pas et ont fait une apparition fugace dans les médias. S’endormir pour de bon afin de ne plus entendre les sonnettes, les cris de douleur, de peine, de colère; les directives insensées de nos supérieurs, le manque de tout, le manque de temps, le manque de gens, le manque d’humanité.
Je vais partir, je n’aurais quasiment plus rien pour me payer mes loisirs ou même un steak chez le boucher ou du gasoil en fin de mois. Tant pis. Je préfère gagner 1156 euros au chômage, que 1700 euros de nuit avec des gens maltraitants ou 1300 euros de nuit pour un temps partiel qui me coûtera plus en frais d’essence que si je restais chez moi. J’ai eu l’habitude de vivre avec un certain niveau de vie que je qualifierais de moyen mais agréable, je vais perdre à peu près 30% de mon salaire, devoir revoir mon niveau de vie tout en continuant à payer les frais fixes qui eux, ne baisseront pas et continueront à augmenter tel le marasme ambiant inhérent à la situation politico-économique européenne.
Je préfère survivre sans travail que survivre au travail. Car survivre AU travail, c’est reconnaître l’impasse du système et l’accepter.
C’est reconnaître que oui, les établissements de santé sont dirigés par des personnes qui ont fait des études de management d’entreprise. C’est à dire que rarement les directeurs d’établissement ont tenu la main d’un mourant ou étreint une famille en deuil. Ce sont des personnes qui n’ont pour la majorité, jamais changé une protection pleine de selles glaireuses et liquides, jamais aspiré une trachéotomie pleine de mucosités, jamais fait la toilette d’un patient en fin de vie rempli d’ascite, jamais donné à manger à un patient grabataire cloué dans son fauteuil confort ou fait des pansements de moignon sur un ado amputé après un accident de scooter.
C’est reconnaître qu’au pays de la sécurité sociale pour tous, que je chéris et défend, au vu de la situation critique des Etats-Unis ou même des autres pays de l’union européenne; il y a des choses aberrantes qui se passent concernant le domaine du soin.
C’est reconnaître qu’en 2018, il faut payer au moins 2000 euros par mois pour être en EHPAD, manger la même nourriture insipide avec des portions sous-évaluées que tous les autres (la malnutrition en institution, passée sous silence), être changé quand les soignants auront le temps, et parfois avoir de la visite ou des animations si l’on a de la chance.
C’est reconnaître que les gens négligents ou maltraitants n’inquiètent quasiment plus personne, mis à part les patients et collègues concernés, surtout lorsque l’on manque de personnel et que ce sont des titulaires de la fonction publique.
C’est reconnaître que l’on nous demande de réveiller et faire des soins aux patients sous prétexte d’une organisation d’un autre âge qui correspond pourtant à ce que l’on nous apprend être de la maltraitance.
C’est reconnaître que dans le privé, il faut payer ses propres protections lorsque l’on se fait dessus, et que ces mêmes protections achetées à un fournisseur, et bien, elles puent. Car selon les technologies, et les moyens, évidemment, les protections sentent au bout de dix minutes au lieu de rester sèches et étanches, et elles sentent bien l’urine macérée qui te prend à la gorge. Et on ne les changera pas, premièrement car elles ne sont pas saturées, et deuxièmement, le patient n’a pas les moyens. Alors il nous demandera d’attendre plus tard, et sentira l’urine.
C’est reconnaître que l’on demande à des Agents de Service Hospitalier de s’acquitter d’un poste d’Aide Soignant Diplômé d’Etat sans aucune qualification ni formation dans les règles sur le terrain. C’est reconnaître que certaines des ces « filles de ménage » promues par la force des choses soignantes, garderont la même paye qu’au départ, et que certaines n’auront jamais l’occasion de se professionnaliser en passant le diplôme ou une validation des acquis de l’expérience.
C’est reconnaître la précarité des nos contrats, CDD sur CDD, jamais signés en temps et en heure, toujours renouvelés ou pas, sans aucune communication. C’est reconnaître que signer un CDI dans le médical maintenant revient à s’asseoir sur ses exigences de salaire et de confort de travail pour pouvoir acheter une voiture ou une maison. C’est reconnaître que les payes sont minables en comparaison des responsabilités que l’on porte.
Nous tenons, nous soignants, IDE, AS, ASH, la vie des gens entre nos mains fatiguées et pleines de dermites causées par les savons et solution hydro alcoolique pleins de tensioactifs, qui sont potentiellement cancérigènes. Par contre, il faut bien se vacciner contre une souche de la grippe, hein. Listings de ceux qui refusent ou acceptent le vaccin à l’appui, Mesdames et Messieurs.
Survivre au travail, cela revient à accepter que ce système est déjà mort.
Pourtant mes collègues continueront à stopper une hémorragie avec leurs mains, avec ou sans gants, cela dépendra du budget. Elles et ils continueront à faire avec, à réaliser les soins tellement vite qu’elles et ils en oublieront le visage de leurs patients, à se dépêcher de finir les toilettes avant le repas et les visites, à craindre la plainte qui peut vite tomber de la part d’une famille qui veut toucher des sous au lieu d’en donner à la maison de retraite. Elles et ils continueront à serrer les dents, pleurer dans la voiture, avoir du mal à dormir, devenir exécrables avec leurs proches car les patients leur auront pris tout ce qu’il restait en eux d’énergie, de vibration de vie, d’humanité. Elles et ils continueront à travailler des soirs-matins pourtant interdits, à remplacer leurs collègues de jour, de nuit, les deux à la fois car il n’y a déjà plus le budget remplacement pour 2018 alors que l’on est pourtant qu’en Janvier. Elles et ils continueront à faire le tampon entre des patients en souffrance physique ou morale, les familles exigeantes et procédurières, les cadres débordés qui en oublient qu’eux mêmes ont eu un jour « les mains dans la merde », les directions inhumaines qui ne cherchent que le profit là où on ne pourra jamais en faire, les médecins qui cumulent plusieurs activités et doivent voir plus de 100 patients par jour, la pharmacie qui ne veut plus délivrer ni dépanner, le laboratoire qui précise que les tubes n’étaient pas assez remplis, l’imprimante qui ne marche plus, la pénurie de compresses, de gants, d’aiguilles, de médicaments, de protections, de draps, de blouses de travail, le téléphone qui ne fait que sonner, le livreur qui veut une signature, l’élève et la nouvelle qui n’ont toujours pas d’accès informatique aux dossiers de validations des soins.
Elles et ils continueront à soigner les gens, à les accompagner vers le mieux ou vers la mort. Elles et ils continueront car un pays sans soignants n’existe pas.
Et de nouvelles générations se succèderont, car on nous le dit chaque jour « personne n’est irremplaçable ».
Dans quinze jours, Mesdames et Messieurs les Ministres de la Santé, passés, présents et à venir, moi, fille de professeurs des écoles retraités de l’Education Nationale avec les honneurs de l’Etat, fille d’élu local, fervente protectrice des valeurs de la République qui m’ont été inculquées dès mon plus jeune âge, défenseur du droit à l’accès gratuit aux soins pour tous, Infirmière Diplômée d’Etat engagée dans la prise en charge en fin de vie et la réflexion sur la bienveillance, la bientraitance et l’accompagnement en fin de vie à travers les protocoles de sédation et le futur « droit à l’euthanasie » que je vois se profiler avec espoir à l’horizon; dans quinze jours, le Soin français devra se passer de mes qualifications et mes rêves de prise en charge idéales et basées sur l’Humanitude. J’en pleure et je m’en réjouis même si l’avenir pour moi aujourd’hui est plus qu’incertain.
Comme on dit dans le métier, au plus proches des équipes: « aujourd’hui on pleure car on sait ce qu’on perd, pas ce qu’on va avoir derrière ». J’espère sincèrement que celle qui me succèdera le fera avec autant de respect pour l’être humain que ce que j’ai pu donner pendant douze années et je lui souhaite d’être armée pour faire face.
Je ne veux pas entendre parler droit à la formation ni reconversion car dans la pratique, je ne suis pas dans la tranche d’âge privilégiée par pôle emploi. Si je veux changer de métier, je devrais trouver les moyens par moi-même, après avoir fini de payer le crédit de ma voiture d’occasion qui est plus vieille que les enfants de mes amis. Cela sera dur, sans aucun doute, mais moins que de laisser des être humains pourrir dans leurs excréments et dans la solitude.
A tous les autres, qui restent, bon courage."
Eva, Infirmière diplômée d’Etat en 2009.
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J'ai lu cette lettre et pour éviter toutes confusions






C'est fou le nombre de gens qui se font de la peine parce qu'ils ne savent pas se servir du langage. Howard Buten.
Re: Reconversion IDE
caqui13 a écrit :P..... mais c est quoi cette bande de fatiguées , qui raconte tout et n importe quoi , qui n ont jamais mis un pied a l hopital , mais qui nous donne des leçons de vie , et la VANILLE , qui n est meme pas capable de lire un texte sans le comprendre , et qui en plus l ouvre pour dire une connerie .loulic a écrit :Vous ne tenez pas vos promesses, vous nous aviez déjà promis de ne plus intervenir il y a 2 pages.

Toutes ne vivent pas vos drames d’idéaux relationnels frustrés....et ont des vies joyeuses...

C'est fou le nombre de gens qui se font de la peine parce qu'ils ne savent pas se servir du langage. Howard Buten.
Re: Reconversion IDE
Mais bien sûr. C'est compliqué de dire "Oh, désolée J'ai mal compris ce message, je croyais que tu en étais l'auteu". Non, il faut en faire des tonnes de mauvaise foi et s'enfoncer toujours un peu plus 

Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
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Re: Reconversion IDE
Va te jeter a la mer , c est mieux , la vérité : tu m as soulé .....vanille64 a écrit :caqui13 a écrit : P..... mais c est quoi cette bande de fatiguées , qui raconte tout et n importe quoi , qui n ont jamais mis un pied a l hopital , mais qui nous donne des leçons de vie , et la VANILLE , qui n est meme pas capable de lire un texte sans le comprendre , et qui en plus l ouvre pour dire une connerie .
en principe l'adage dis " c'est celui qui dis qui est"...c'est celui de la cour de récré.....votre réalité est plutôt tristement étriquée...et vous avez bien sur le droit de parler pour toutes les infirmières de France et de Navarre ..
Toutes ne vivent pas vos drames d’idéaux relationnels frustrés....et ont des vies joyeuses...et sensées
Re: Reconversion IDE
C'est à cela que l'on reconnaît un trollLenalan a écrit :Mais bien sûr. C'est compliqué de dire "Oh, désolée J'ai mal compris ce message, je croyais que tu en étais l'auteu". Non, il faut en faire des tonnes de mauvaise foi et s'enfoncer toujours un peu plus

Infirmier scolaire
Master Santé Publique (1ère année en cours)
Master Santé Publique (1ère année en cours)
Re: Reconversion IDE
Merci !vanille64 a écrit :caqui13 a écrit : P..... mais c est quoi cette bande de fatiguées , qui raconte tout et n importe quoi , qui n ont jamais mis un pied a l hopital , mais qui nous donne des leçons de vie , et la VANILLE , qui n est meme pas capable de lire un texte sans le comprendre , et qui en plus l ouvre pour dire une connerie .
en principe l'adage dis " c'est celui qui dis qui est"...c'est celui de la cour de récré.....votre réalité est plutôt tristement étriquée...et vous avez bien sur le droit de parler pour toutes les infirmières de France et de Navarre ..
Toutes ne vivent pas vos drames d’idéaux relationnels frustrés....et ont des vies joyeuses...et sensées
Re: Reconversion IDE
Toi , c est pareil , tu nous as vraiment fatigué avec tes certitudes alors que tu ne sais rien , mais alors rien du métier , attention a la chute ...Meeeeel75 a écrit :Merci !vanille64 a écrit :[/b]
en principe l'adage dis " c'est celui qui dis qui est"...c'est celui de la cour de récré.....votre réalité est plutôt tristement étriquée...et vous avez bien sur le droit de parler pour toutes les infirmières de France et de Navarre ..
Toutes ne vivent pas vos drames d’idéaux relationnels frustrés....et ont des vies joyeuses...et sensées
Re: Reconversion IDE
Clemencia, je ne vais pas me répéter, mais je vous conseille de bien lire ceci et d'en tirer les conséquences :
Je vais, d'autre part, me permettre de corriger des propos que vous avez tenu et qui m'ont fortement déçue/peinée/gênée :
Les formations en cours d'emploi son rarissimes car les promotions professionnelles (FPH et privé) coutent très cher : comptez 80 000€ pour former une IDE...dans le contexte actuel...c'est pas gagné.
Je connais, j'ai pratiqué...Non, merci.
Des Master 2 en RH postulent actuellement pour des postes de secrétaire. Entre un débutant qui n'y connaît rien et une personne formée, pour le même prix (très bas), qui sera choisi, à votre avis ?
Vous n'avez que 22 ans, vous ne connaissez donc pas quels les problèmes de quotidien des pères/mères de famille.
Pour "ouvrir qqc" ou "faire qqc" comme vous dites, il faut une certaines sommes, or je suppose que vous connaissez le contexte social actuel. On a un taf, on s'y accroche !
Ça, c'est une phrase toute faite, qui ne veut rien dire... ou qui va bien à ceux qui en ont les moyens (financiers, humains et materiels).
Mais ce n'est pas si facile.
Vous vous doutez bien que la soi-disant "faiblesse" peut être un manque de moyens financiers ou l'éloignement ou les obligations familiales etc...
Une jeune femme célibataire libre de ses mouvements aidée par sa famille, n'a pas les mêmes chances qu'une mère de trois enfants qui a de lourdes obligations financières et la responsabilité de ses enfants.
Cependant, nous ne cherchons pas à vous dissuader, nous cherchons à vous ouvrir les yeux sur un métier qui se dégrade fortement. Mais si vous voulez le faire, faites-le. Vous au moins, vous ne pourrez pas dire : "Je ne savais pas".Jo_bis a écrit :Clémencia dirait, je ne veux plus être prof, je préfère m'orienter vers des études de technicien de labo, je dirais OK, foncez...pourquoi ?
- Clemencia n'arrive plus à gérer le relationnel avec les enfants.
- Elle choisit une profession (technicien de labo), où il n'y a que très peu de relationnel avec le public ou les collègues (bien moins que dans son métier actuel en tout cas).
Or, elle veut devenir infirmière, profession où il y a encore plus de relationnel auquel se rajoute le relationnel en équipe, le relationnel avec les médecins, la hiérarchie, le sinistre hospitalier dans sa dimension humaine.
Je pense qu'elle va tout droit à la catastrophe, car si elle ne peut pas le gérer avec les enfants, elle ne le fera pas plus (ni mieux) dans le milieu infirmier.
Je vais, d'autre part, me permettre de corriger des propos que vous avez tenu et qui m'ont fortement déçue/peinée/gênée :
Uniquement pour les demandeurs d'emploi et sûrement pas pour les personnes en cours d'emploi. Je ne pense pas que financièrement parlant, ce soit un bon "deal" de démissionner pour avoir une très hypothétique formation. Surtout pour un père ou une mère de famille qui a des factures à payer car oui, il y a les factures.Meeeeel75 a écrit :Il me semble que pôle emploi finance certaines formations.
Les formations en cours d'emploi son rarissimes car les promotions professionnelles (FPH et privé) coutent très cher : comptez 80 000€ pour former une IDE...dans le contexte actuel...c'est pas gagné.
Changer la peste pour le choléra ?Meeeeel75 a écrit :Vous êtes infirmière donc pouvez travaillez en tant qu'aide-soignante (c'est pas mieux, mais c'est pas plus mal non plus).
Je connais, j'ai pratiqué...Non, merci.
Les RH ? "Faut aimer, c'est pour les connaisseurs" comme aurait dit l'ami Coluche !Meeeeel75 a écrit :Si vous avez votre bac, beaucoup d'entreprises embauchent pour travailler dans certains services comme les RH par exemple.
Des Master 2 en RH postulent actuellement pour des postes de secrétaire. Entre un débutant qui n'y connaît rien et une personne formée, pour le même prix (très bas), qui sera choisi, à votre avis ?
En début de post, vous avez fait allusion aux frais automobile, loyer etc...Meeeeel75 a écrit :Et puis vous pouvez toujours mettre un peu de côté dans le but d'ouvrir quelque chose ou tout simplement de faire autre chose.
Vous n'avez que 22 ans, vous ne connaissez donc pas quels les problèmes de quotidien des pères/mères de famille.
Pour "ouvrir qqc" ou "faire qqc" comme vous dites, il faut une certaines sommes, or je suppose que vous connaissez le contexte social actuel. On a un taf, on s'y accroche !
J'aime votre naïveté...Meeeeel75 a écrit :Quand on veut, on peut ! Les excuses c'est pour les faibles.
Ça, c'est une phrase toute faite, qui ne veut rien dire... ou qui va bien à ceux qui en ont les moyens (financiers, humains et materiels).
Mais ce n'est pas si facile.
Vous vous doutez bien que la soi-disant "faiblesse" peut être un manque de moyens financiers ou l'éloignement ou les obligations familiales etc...
Une jeune femme célibataire libre de ses mouvements aidée par sa famille, n'a pas les mêmes chances qu'une mère de trois enfants qui a de lourdes obligations financières et la responsabilité de ses enfants.
Personne ne dit le contraire. Nous en sommes tous conscients.Meeeeel75 a écrit :Il ne faut pas prendre son cas pour une généralité, ce n'est pas parce que vous ne jouissez pas de votre taff, que X ne jouit pas de son boulot, que Y aussi détestera le sien.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: Reconversion IDE
Merci Lenalan pour nous avoir communiqué cette lettre, très bien écrite et au combien réaliste.Lenalan a écrit :"Mesdames et Messieurs les ministres de la Santé, passés, présents et futurs,
(...)
Eva, Infirmière diplômée d’Etat en 2009.
L'auteure connaît le métier, ça se voit.
Dernière modification par Jo_bis le 16 janv. 2018 20:01, modifié 1 fois.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: Reconversion IDE
J’me suis adressée à toile a titre direct ? Pas que j’sache donc la sortie elle est par là madame —> attention à l’atterrissage qui risque de virer au crashcaqui13 a écrit :Toi , c est pareil , tu nous as vraiment fatigué avec tes certitudes alors que tu ne sais rien , mais alors rien du métier , attention a la chute ...Meeeeel75 a écrit :Merci !vanille64 a écrit :[/b]
en principe l'adage dis " c'est celui qui dis qui est"...c'est celui de la cour de récré.....votre réalité est plutôt tristement étriquée...et vous avez bien sur le droit de parler pour toutes les infirmières de France et de Navarre ..
Toutes ne vivent pas vos drames d’idéaux relationnels frustrés....et ont des vies joyeuses...et sensées

Re: Reconversion IDE
Je vous remercie pour votre réponse très constructive, bien construite et bien argumentée.Jo_bis a écrit :Clemencia, je ne vais pas me répéter, mais je vous conseille de bien lire ceci et d'en tirer les conséquences :Cependant, nous ne cherchons pas à vous dissuader, nous cherchons à vous ouvrir les yeux sur un métier qui se dégrade fortement. Mais si vous voulez le faire, faites-le. Vous au moins, vous ne pourrez pas dire : "Je ne savais pas".Jo_bis a écrit :Clémencia dirait, je ne veux plus être prof, je préfère m'orienter vers des études de technicien de labo, je dirais OK, foncez...pourquoi ?
- Clemencia n'arrive plus à gérer le relationnel avec les enfants.
- Elle choisit une profession (technicien de labo), où il n'y a que très peu de relationnel avec le public ou les collègues (bien moins que dans son métier actuel en tout cas).
Or, elle veut devenir infirmière, profession où il y a encore plus de relationnel auquel se rajoute le relationnel en équipe, le relationnel avec les médecins, la hiérarchie, le sinistre hospitalier dans sa dimension humaine.
Je pense qu'elle va tout droit à la catastrophe, car si elle ne peut pas le gérer avec les enfants, elle ne le fera pas plus (ni mieux) dans le milieu infirmier.
Je vais, d'autre part, me permettre de corriger des propos que vous avez tenu et qui m'ont fortement déçue/peinée/gênée :Uniquement pour les demandeurs d'emploi et sûrement pas pour les personnes en cours d'emploi. Je ne pense pas que financièrement parlant, ce soit un bon "deal" de démissionner pour avoir une très hypothétique formation. Surtout pour un père ou une mère de famille qui a des factures à payer car oui, il y a les factures.Meeeeel75 a écrit :Il me semble que pôle emploi finance certaines formations.
Les formations en cours d'emploi son rarissimes car les promotions professionnelles (FPH et privé) coutent très cher : comptez 80 000€ pour former une IDE...dans le contexte actuel...c'est pas gagné.
Changer la peste pour le choléra ?Meeeeel75 a écrit :Vous êtes infirmière donc pouvez travaillez en tant qu'aide-soignante (c'est pas mieux, mais c'est pas plus mal non plus).
Je connais, j'ai pratiqué...Non, merci.
Les RH ? "Faut aimer, c'est pour les connaisseurs" comme aurait dit l'ami Coluche !Meeeeel75 a écrit :Si vous avez votre bac, beaucoup d'entreprises embauchent pour travailler dans certains services comme les RH par exemple.
Des Master 2 en RH postulent actuellement pour des postes de secrétaire. Entre un débutant qui n'y connaît rien et une personne formée, pour le même prix (très bas), qui sera choisi, à votre avis ?
En début de post, vous avez fait allusion aux frais automobile, loyer etc...Meeeeel75 a écrit :Et puis vous pouvez toujours mettre un peu de côté dans le but d'ouvrir quelque chose ou tout simplement de faire autre chose.
Vous n'avez que 22 ans, vous ne connaissez donc pas quels les problèmes de quotidien des pères/mères de famille.
Pour "ouvrir qqc" ou "faire qqc" comme vous dites, il faut une certaines sommes, or je suppose que vous connaissez le contexte social actuel. On a un taf, on s'y accroche !
J'aime votre naïveté...Meeeeel75 a écrit :Quand on veut, on peut ! Les excuses c'est pour les faibles.
Ça, c'est une phrase toute faite, qui ne veut rien dire... ou qui va bien à ceux qui en ont les moyens (financiers, humains et materiels).
Mais ce n'est pas si facile.
Vous vous doutez bien que la soi-disant "faiblesse" peut être un manque de moyens financiers ou l'éloignement ou les obligations familiales etc...
Une jeune femme célibataire libre de ses mouvements aidée par sa famille, n'a pas les mêmes chances qu'une mère de trois enfants qui a de lourdes obligations financières et la responsabilité de ses enfants.
Personne ne dit le contraire. Nous en sommes tous conscients.Meeeeel75 a écrit :Il ne faut pas prendre son cas pour une généralité, ce n'est pas parce que vous ne jouissez pas de votre taff, que X ne jouit pas de son boulot, que Y aussi détestera le sien.