réflexions sur l'erreur médicamenteuse
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Re: réflexions sur l'erreur médicamenteuse
Ce que j'en pense ???san80 a écrit :je suis IDE , je faisais parti du pool de remplacement, je suis allee faire un remplacement pdt trois mois en pneumo , je prends mon poste d'AM ou j'ecoute les transmissions de mon collegue qui me transmet de preparer une SAP de salbutamol , je verifie la prescription sur le dossier de soin et je prepare cette fameuse SAP. Jusque là , il n'y a rien d'anormal.
Je pars en repos pdt au moins 3 jours, et a mon retour la prescription s' est
transformee en SAP de salbu fort ( rajoute au dessus du dosage) .
Alors la commence les emmerdes, soit disant le medecin prescripteur a falsifie la prescription , et je me suis pris un rapport sur le dos avec un rajout de fautes de medicamentations .
Ce qui etait totalement faux.
Ce qui m'a valu ma non titularisation et donc par consequent mon licenciement pour faute professionnelle.
Qu'en pensez-vous?
Je pense que vous avez été très sympa...!!!
Et cela me rappelle un fort mauvais souvenir...
Comme l'a fait WUCAN, je vais vous raconter ma petite histoire :
J'étais alors jeune DE contractuelle, premier poste en médecine dans un petit hôpital local situé à 70 kms du CHU.
Il y avait un service de petites urgences dans cet hôpital.
Un dimanche, arrive un enfant de 6/7 ans, amené par les pompiers et accompagné de ses parents, qui avait fait une chute d'un rocher, d'environ 2m de haut, sur la tête.
Lors de mon observation, je vois des plaies et contusions au niveau du crâne, l'enfant était "sonné" et n'avait aucun souvenir de ce qui s'était passé, il est "apathique"
J'appelle immédiatement le médecin et lui explique la situation , devant un des pompiers.
En attendant qu'il arrive, je prend les constantes, commence à panser les plaies, prépare le matériel pour piquer etc...
Il arrive un bon quart d'heure plus tard (pourtant l'hôpital est petit...)
Il questionne les pompiers, les parents...et les fait sortir de la salle (un pompier reste cependant présent)
Je lui demande si il faut poser une VVP et prévoir un transfert en pédiatrie : il se met à me hurler dessus que je n'étais pas médecin et qu'aucun transfert n'était nécessaire.
Je lui rappelle (le plus gentiment possible) que l'enfant est en état de sidération (ce qui n'est pas bon signe...mais ça, je ne le dis pas...!!!)
Il me répète qu'aucun transfert n'est utile.
Je ne suis pas d'accord : je remonte dans mon service et appelle, l'interne de garde en pédiatrie au CHU.
Je lui explique la situation, il me pose des questions, me demande qui est le médecin (je lui donne son identité) et demande... à lui parler...gloups !
J'appelle donc ce fameux docteur en lui disant que l'interne de pédia le demande : je n'oublierai jamais le regard qu'il m'a jeté.
Je ne sais pas ce qu'ils se sont dit mais l'enfant à été transféré dare-dare au CH.
Je reviens après 2 jours de repos et là, mon cadre me dit dès ma prise de poste, que je suis convoquée chez le directeur, tout de suite. Il m'explique que la famille à appelé le Directeur, fort mécontente
J'y vais, seule, avec l'arrière pensée qu'il va falloir défendre "mon bifteck" et je suis prête à me battre.
Je pense à mon mari, à mes gosses et à ma paye qui doit rentrer coute que coute.
Le directeur me reçoit en présence de ce médecin...
Je ne suis pas fière, je tremble de tous mes membres.
Le médecin lui explique sa version des faits : en clair, je ne l'ai pas appelé de suite, je n'ai pas vu la gravité du cas. Heureusement que lui, il a prévu le transfert en pédia. Bref, que des co**eries, du début à la fin.
Le directeur me demande ma version : je lui répond que je n'en donnerai aucune mais que je porterai l'affaire officiellement en justice, par le biais d'un dépôt de plainte nominatif envers ce médecin, pour non assistance à personne en danger.
Je ne sais pas d'où m'est venue cette idée mais mon cerveau était en ébullition (comme dit le proverbe : "c'est au pied du mur qu'on voit le maçon"

QQ jours après, j'ai appris que le médecin avait été sommé de démissionné (au passage, certaines collègues en avaient fais les frais et s'étaient manifestées auprès du directeur), que le pompier qui avait assisté à tout avait témoigné en ma faveur.
Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais souvent, quand un médecin, qui pourtant est censé avoir un certain niveau intellectuel, est pris en faute, il recoure souvent à des "ruses", dignes d'un enfant de CM2 : arrachage de pages du DSI, mensonge "gros comme un camion", "c'est pas moi...", grosse colère, taper du pied, faire des ratures sur ce même DSI...
Mais le dialogue argumenté, censé, intelligent...JAMAIS !!!
En ce qui concerne votre cas, il y a falsification d'une pièce officielle d'un dossier de soins (= la prescription), c'est un délit.
Qui se paie cher.
Je ne connais pas toute votre histoire, mais je pense que cette piste aurait due être explorée.
Bon courage.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: réflexions sur l'erreur médicamenteuse
Cela prouve bien qu'il faut bien tout noter la prise en charge ds les DSI: document médico-légal.
comment travailler dans un contexte serein quand les médecins n'assument pas leurs conneries?
Et qu'en conséquence, la faute est rejetée sur les IDE?
Quels pouvoirs les cadres de santé ont dans ce type situation? Sont-elles écoutés quand elles font des mises au
point avec le médecin dans un but de sécurisation et de la qualité des Soins pour la prise en charge d'un patient.
comment travailler dans un contexte serein quand les médecins n'assument pas leurs conneries?
Et qu'en conséquence, la faute est rejetée sur les IDE?
Quels pouvoirs les cadres de santé ont dans ce type situation? Sont-elles écoutés quand elles font des mises au
point avec le médecin dans un but de sécurisation et de la qualité des Soins pour la prise en charge d'un patient.
Re: réflexions sur l'erreur médicamenteuse
La réponse est : non.uij_54936 a écrit :
Quels pouvoirs les cadres de santé ont dans ce type situation? Sont-elles écoutés quand elles font des mises
au point avec le médecin dans un but de sécurisation et de la qualité des Soins pour la prise en charge d'un patient.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: réflexions sur l'erreur médicamenteuse
C'est abérant ces histoires...
A ce que je vois certains médecins sont des chiens!! Je n'ai pas encore assez de recul, car j'étais vacataire fixe dans un service pendant 11 mois.
Et là malheureusement le marché de l'emploi IDE est en forte baisse, donc je dois faire qqs vacations dans 2 établissements différents. L'intérim ne me dit rien du tout, je ne me sens pas en sécurité et les vacations je les garde dans l'attente de trouver un poste fixe.. Il est clair qu'on est plus exposé aux erreurs lorsqu on ne connait pas le service, les patients, les protocoles, l'organisation...
Bon courage à tous et VIGILANCE, on peut perdre notre diplôme d'un jour à l'autre
A ce que je vois certains médecins sont des chiens!! Je n'ai pas encore assez de recul, car j'étais vacataire fixe dans un service pendant 11 mois.
Et là malheureusement le marché de l'emploi IDE est en forte baisse, donc je dois faire qqs vacations dans 2 établissements différents. L'intérim ne me dit rien du tout, je ne me sens pas en sécurité et les vacations je les garde dans l'attente de trouver un poste fixe.. Il est clair qu'on est plus exposé aux erreurs lorsqu on ne connait pas le service, les patients, les protocoles, l'organisation...
Bon courage à tous et VIGILANCE, on peut perdre notre diplôme d'un jour à l'autre
Infirmière 2012
La fierté de le dire !!!
La fierté de le dire !!!
Re: réflexions sur l'erreur médicamenteuse


Ce n'est pas du tout aberrant .
C'est une realite . J'aurais mieux fait de prendre mes clics et mes claques.
Ecoeuree a vie !!!!!!
Je souhaitais devenir cadre de sante.
FIn de ta carriere!!!!!!!
Re: réflexions sur l'erreur médicamenteuse
"Je cite l'enquête PRESST NEXT réalisée en 2004 et dernièrement une autre enquête a été réalisée qui révèle que plus de 40% des soignants, cadres compris, souffrent de ne pouvoir garantir non plus la qualité mais la SÉCURITÉ des soins ! Voilà où nous en sommes ! Voilà ce que le chômage des infirmiers va nous conduire à continuer d'accepter (cf un autre de mes commentaires).because on préfère bosser que d'être à la rue !
Jeunes IDE, moins jeunes, je suis toujours en admiration et même envieuse de votre toujours aussi grande abnégation pour les patients et soumission aux conditions de travail inacceptables ! Prenez une assurance responsabilité professionnelle, c'est un conseil !"
Wucan ce que tu écris reflète exactement ce que je suis en train de vivre. Je suis diplômée depuis juillet, j'ai commencé tranquillement en médecine (rhumato), fais des passages en consultation d'ortho/traumato, et là depuis une petite semaine je suis en chir ortho (la loi du pion). Je n'ai été doublée qu'une matinée. Les prescriptions sont aléatoires 'oui les infirmières recopient l'ordonnance que le patient apporte - ou avec laquelle il arrive des urgences' et pour régler les problèmes du jour je bénéficie d'une visite d'un chir (interne ou senior) à 8h pétantes et d'une visite aléatoire d'un médecin anesthésiste, par exemple à 14h, lors de mon premier matin seule -après ma seule matinée de doublure-, lorsque j'étais en pleine transmission avec mes collègues d'après-midi...
Là dedans, il faut savoir à quel médecin il faut parler de tel ou tel problème 'Ce patient a une plaie béante sur l'avant bras', 'Ce n'est pas à moi, c'est au chir qu'il faut en parler' merci du conseil car je ne l'ai vu qu'à 9h l'interne était déjà parti au bloc, on attend jusqu'au lendemain pour qu'il se tape une bonne infection? (vu que papi n'est déjà plus très frais, qui ça intéresse?)...
Je me sens hyper vulnérable dans ce service; les infirmières prennent une tonne d'initiatives : et la sécurité de ma prise en charge dans tout ça, moi qui trouve à peine mes marques dans ce service, qui débute ma carrière?
Autant vous dire que j'y vais à reculons la boule au ventre et une peur bleue de louper quelque chose qui pourrait porter préjudice... Là j'ai l'impression que mes compétences toutes récemment acquises sont dépassées. Quid de ma collègue qui peut m'orienter? Elle est débordée de taf elle aussi alors qu'elle y bosse depuis 5 ans et je n'ai pas le temps de faire 10km par jour pour l'intercepter dans sa course à l'autre bout du couloir pour demander si l'Odansétron se dilue bien dans du sérum phy ou si le céfacidal c'est bien de la céfazoline (l'ordinateur met 3 ans, je n'ai pas de smartphone et visiblement pas de Vidal dans ce service ou alors il est vraiment bien caché!).
Je raconte un peu ma vie mais ça me stresse et votre discussion me fait réagir.
En tant que débutante, oui je trouve que de ne pas maitriser les habitudes du service est un facteur source d'erreur, et malheureusement cela est monnaie courante des "caméléons"!
Bon courage à tout le monde
Jeunes IDE, moins jeunes, je suis toujours en admiration et même envieuse de votre toujours aussi grande abnégation pour les patients et soumission aux conditions de travail inacceptables ! Prenez une assurance responsabilité professionnelle, c'est un conseil !"
Wucan ce que tu écris reflète exactement ce que je suis en train de vivre. Je suis diplômée depuis juillet, j'ai commencé tranquillement en médecine (rhumato), fais des passages en consultation d'ortho/traumato, et là depuis une petite semaine je suis en chir ortho (la loi du pion). Je n'ai été doublée qu'une matinée. Les prescriptions sont aléatoires 'oui les infirmières recopient l'ordonnance que le patient apporte - ou avec laquelle il arrive des urgences' et pour régler les problèmes du jour je bénéficie d'une visite d'un chir (interne ou senior) à 8h pétantes et d'une visite aléatoire d'un médecin anesthésiste, par exemple à 14h, lors de mon premier matin seule -après ma seule matinée de doublure-, lorsque j'étais en pleine transmission avec mes collègues d'après-midi...
Là dedans, il faut savoir à quel médecin il faut parler de tel ou tel problème 'Ce patient a une plaie béante sur l'avant bras', 'Ce n'est pas à moi, c'est au chir qu'il faut en parler' merci du conseil car je ne l'ai vu qu'à 9h l'interne était déjà parti au bloc, on attend jusqu'au lendemain pour qu'il se tape une bonne infection? (vu que papi n'est déjà plus très frais, qui ça intéresse?)...
Je me sens hyper vulnérable dans ce service; les infirmières prennent une tonne d'initiatives : et la sécurité de ma prise en charge dans tout ça, moi qui trouve à peine mes marques dans ce service, qui débute ma carrière?
Autant vous dire que j'y vais à reculons la boule au ventre et une peur bleue de louper quelque chose qui pourrait porter préjudice... Là j'ai l'impression que mes compétences toutes récemment acquises sont dépassées. Quid de ma collègue qui peut m'orienter? Elle est débordée de taf elle aussi alors qu'elle y bosse depuis 5 ans et je n'ai pas le temps de faire 10km par jour pour l'intercepter dans sa course à l'autre bout du couloir pour demander si l'Odansétron se dilue bien dans du sérum phy ou si le céfacidal c'est bien de la céfazoline (l'ordinateur met 3 ans, je n'ai pas de smartphone et visiblement pas de Vidal dans ce service ou alors il est vraiment bien caché!).
Je raconte un peu ma vie mais ça me stresse et votre discussion me fait réagir.
En tant que débutante, oui je trouve que de ne pas maitriser les habitudes du service est un facteur source d'erreur, et malheureusement cela est monnaie courante des "caméléons"!
Bon courage à tout le monde

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- Messages : 6
- Inscription : 18 nov. 2013 19:03
Re: réflexions sur l'erreur médicamenteuse
Bonjour !
Moi je ne suis pas roulante, mais en poste fixe dans un service de chir depuis un peu + d'1 an et demi (avant en gériatrie), et le risque d'erreur est quasi constant...
Les prescriptions sont encore faites sur papier, et elles sont tellement mal faites ! Exemple : "Coversyl"... Point barre... Dosage ? Poso ? A nous d'voir...
Sinon pour le même produit, nous n'en avons pas sur l'hôpital, alors nous avons un logiciel qui nous donne l'équivalent du produit... A nous de choisir combien en donner...
Exemple : Coversyl = perindopril. Mais : coversyl 5 = perindopril 4 ?? ou Coversyl 2,5 = perindopril 4 ?? Idem, à nous de choisir...
Alors souvent, on administre pas le bon dosage... Au début, je demandais tout le temps aux médecins de rectifier, mais j'ai arrêté de me battre parce qu'on ne ferait que ça... Sur une prescription avec 10 médicaments, doit y en avoir 2 ou 3 prescrits correctement... Et encore...
Pareil, à nous de demander un anticoagulant en post-op', sinon ça ne sera pas prescrit... A nous de demander un bilan de coag pour qqn sous préviscan, et à nous de vérifier les résultats, si résultat mauvais, à nous de demander changement de prescription du préviscan ..........
Moi je ne suis pas roulante, mais en poste fixe dans un service de chir depuis un peu + d'1 an et demi (avant en gériatrie), et le risque d'erreur est quasi constant...
Les prescriptions sont encore faites sur papier, et elles sont tellement mal faites ! Exemple : "Coversyl"... Point barre... Dosage ? Poso ? A nous d'voir...
Sinon pour le même produit, nous n'en avons pas sur l'hôpital, alors nous avons un logiciel qui nous donne l'équivalent du produit... A nous de choisir combien en donner...
Exemple : Coversyl = perindopril. Mais : coversyl 5 = perindopril 4 ?? ou Coversyl 2,5 = perindopril 4 ?? Idem, à nous de choisir...
Alors souvent, on administre pas le bon dosage... Au début, je demandais tout le temps aux médecins de rectifier, mais j'ai arrêté de me battre parce qu'on ne ferait que ça... Sur une prescription avec 10 médicaments, doit y en avoir 2 ou 3 prescrits correctement... Et encore...
Pareil, à nous de demander un anticoagulant en post-op', sinon ça ne sera pas prescrit... A nous de demander un bilan de coag pour qqn sous préviscan, et à nous de vérifier les résultats, si résultat mauvais, à nous de demander changement de prescription du préviscan ..........
Re: réflexions sur l'erreur médicamenteuse
Tout ca est flippant, aberrant, navrant...mais tellement réel.



Hemocue c'est du poulet?
IDE SMUR/SAU/USC....#abreviationsaddict
IDE SMUR/SAU/USC....#abreviationsaddict
Re: réflexions sur l'erreur médicamenteuse


D'autres exemples?????????

- binoute1
- Star VIP
- Messages : 8465
- Inscription : 02 juil. 2008 20:45
- Localisation : pas là où je voudrais
Re: réflexions sur l'erreur médicamenteuse
gné ?san80 a écrit :Sauf pour les fonctionnaires , avec leur statut ,leur place est garantie.
![]()
D'autres exemples?????????
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Re: réflexions sur l'erreur médicamenteuse
Bonsoir. Je suis une infirmiere jeune diplômée. J'ai fais quelques vacations en ssiad. Et lors d'une de mes tournées un matin , j'ai par erreur donné le previscan a un de mes patients alors qu'il le prennait habituellement le soir. Du coup dans son pilulier je n'ai pas mis celui prévu pour le soir même. Mais par compte j'ai bien mis le previscan pour les autres soir de la semaine. Depuis j'angoisse grave, ça m'empêche même de dormir, je ne fais que pensai a ça !!! Sachant qu'il avait une prise de sang prescrit en fin de semaine.
Je culpabilise énormément .
Je culpabilise énormément .
- Fraisette59
- Habitué
- Messages : 77
- Inscription : 06 sept. 2012 18:30
Re: réflexions sur l'erreur médicamenteuse
Ah ben le poste fait peur.....Idem jeune de depuis Juillet 2014..
Toujours avec le Previscan, pour continuer sur la lancée de Stépha..
Une patiente devait avoir un tp inr ce matin, l'infirmière a bien fait une prise de sang tout sauf TP INR.. le docteur déboule et commence à s'exciter...
Je lui répond que c'est celle du matin qui n'a pas fait son job, pas la peine de venir râler sur la remplaçante jeune diplômée... Pensant à la patiente, je m'exécute au plus vite pour envoyer la bio au labo au plus vite..
Résultat INR à 5... elle qui devait recevoir une dose de Previscan le soir... je ne lui ai pas donné.
Egalement, des médocs non commandés qui manquent, du coup je suis dans la merde à chaque fois, je dois courir à droite à gauche pour préparer les piluliers...
Et après ça râle parce que la nouvelle ballottée de service en service n'a pas assimiler l'informatique, a oublié de sortir un truc...
Pfff blazee vivement que je me barre de là
Toujours avec le Previscan, pour continuer sur la lancée de Stépha..
Une patiente devait avoir un tp inr ce matin, l'infirmière a bien fait une prise de sang tout sauf TP INR.. le docteur déboule et commence à s'exciter...
Je lui répond que c'est celle du matin qui n'a pas fait son job, pas la peine de venir râler sur la remplaçante jeune diplômée... Pensant à la patiente, je m'exécute au plus vite pour envoyer la bio au labo au plus vite..
Résultat INR à 5... elle qui devait recevoir une dose de Previscan le soir... je ne lui ai pas donné.
Egalement, des médocs non commandés qui manquent, du coup je suis dans la merde à chaque fois, je dois courir à droite à gauche pour préparer les piluliers...
Et après ça râle parce que la nouvelle ballottée de service en service n'a pas assimiler l'informatique, a oublié de sortir un truc...
Pfff blazee vivement que je me barre de là
2011-2014
DIPLOMEE 2014 et maintenant IDE par ci par là
Dans la vie, tout vient à point à celui qui sait attendre .... bon parfois l'attente est longue hein
DIPLOMEE 2014 et maintenant IDE par ci par là
Dans la vie, tout vient à point à celui qui sait attendre .... bon parfois l'attente est longue hein
Re: réflexions sur l'erreur médicamenteuse
Oui sauf que moi je lui ai donné son demi ou quart de comprimé previscan le matin au lieu du soir. J'ai peur des conséquences. Mon patient avait un inr équilibré. Et devait donc avoir sa prise de sang de contrôle dans 1 semaine.
Je me sens vraiment mal par rapport a cette erreur
Je me sens vraiment mal par rapport a cette erreur
Re: réflexions sur l'erreur médicamenteuse
Pourquoi ne pas informer me médecin TT ? lui signaler votre erreur, la plupart du temps, ils sont compréhensifs.Stépha a écrit :Oui sauf que moi je lui ai donné son demi ou quart de comprimé previscan le matin au lieu du soir. J'ai peur des conséquences. Mon patient avait un inr équilibré. Et devait donc avoir sa prise de sang de contrôle dans 1 semaine.
Je me sens vraiment mal par rapport a cette erreur
Cela m'est arrivé à l'hôpital, je l'ai dit : le médecin a décalé le dosage INR.
Ne stressez pas pour rien!


"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: réflexions sur l'erreur médicamenteuse
Stépha, copier/coller et multiposter ton "aventure" ne va pas te faire aller mieux.Stépha a écrit :Bonjour, je suis infirmiere jeune diplôme 1 an. J'écris car depuis plusieurs mois je suis en pleine déprime , je repense a 1 erreur que j'ai commise en préparant le pilulier d'un patient a domicile. Il avait du previscan le soir et je lui ai donne le matin. Mal écrit sur l'ordonnance. Pourtant dans son pilulier je l'ai bien mis pour le soir. Maintenant ça me hante. Le patient avait une prise de sang la semaine d'après pour un contrôle . Du coup j'en ai parlé a une amie Ide qui m'a dit que ce n'était pas très grave si il ne prenait pas celui du soir le jour même . Mais bon ça me hante j'ai l'impression d'avoir tue quelqu'un . Et je me dis que ça se trouve ce n'est pas la seul erreur que j'ai commise depuis que j'ai eu mon diplôme. Je remet tout en question. Devrais je arrêter ma profession ?
Quand on fait une erreur quelle qu'en soit la nature, on doit assumer.
Donc on prévient le prescripteur et pis voilà.
Tu vas quand même pas en c.... une pendule pour un truc qui s'est passé il y a des mois et pour lequel il n'y a pas eu de conséquence sinon à ce train là, c'est toi qui va devoir consulter !