Responsable qualité et sécurité des soins

[Leopold Anasthase]

Allez, un vieux dicton pour la route... La qualité des soins, il est difficile de la mesurer. Mais on s'aperçoit tout de suite quand elle fait défaut…

Je m'interroge encore : à défaut d'avoir le pouvoir de renforcer les équipes, comment le responsable qualité peut aider à la sécurisation des soins et diminuer le risque de survenue d'événements indésirables dramatiques pour les patients et pour les soignants ?

Oh punaise, j'aurais bien aimé rencontrer un responsable de la qualité des soins qui me tienne ce discours...

Jusqu'à présent, les personnes qui me parlent de sécurité abordent principalement le problème de la traçabilité. On leur parle de problème de maintenance du chariot d'urgence, ils vous répondent « il faut pouvoir tracer qui l'a vérifié ». Dans ce cas, je suis le plus mauvais de mon service, je ne remplis quasiment jamais les check-list.

Ce qui m'intéresse, c'est que le boulot soit fait, et même bien fait. Je ne me passionne pas pour la signature au bas d'une page.

Pour donner des éléments de réponse à la question initiale...

-j'ai un principe simple qui est très souvent valable, il n'est pas plus compliqué de bien faire que de mal faire ; donc à partir d'une observation d'une mauvaise façon de faire, on peut se poser la question « comment montrer qu'on peut mieux faire sans trop se compliquer la vie ? » ;

-la définition de l'objectif à atteindre doit se faire avec les soignants ; si on se fixe un objectif utopique, personne ne s'intéressera à l'atteindre.

[Eva Pik]

Oh punaise, j'aurais bien aimé rencontrer un responsable de la qualité des soins qui me tienne ce discours...

Je trouve pourtant que c'est tout l'enjeu de la fonction.

Ce qui m'intéresse, c'est que le boulot soit fait, et même bien fait. Je ne me passionne pas pour la signature au bas d'une page.

Idem pour moi il y a de vrais gros problèmes et donc des priorités

-j'ai un principe simple qui est très souvent valable, il n'est pas plus compliqué de bien faire que de mal faire ; donc à partir d'une observation d'une mauvaise façon de faire, on peut se poser la question « comment montrer qu'on peut mieux faire sans trop se compliquer la vie ? » ;

C'est clair j'ai vu des écarts de pratiques adoptés par certains soignants pour gagner du temps mais qui représentaient en fin de compte un risque d'erreurs aboutissant sur un événement indésirable.

la définition de l'objectif à atteindre doit se faire avec les soignants ; si on se fixe un objectif utopique, personne ne s'intéressera à l'atteindre.

Effectivement comme je l'ai écrit dans mon premier post tout est question de concertation et ce sont les équipes qui trouvent les solutions organisationnelles activables et réalisables.

[Eva Pik]

J'ai choisi cette fonction pour à peu près les mêmes raisons que Maxence D.
Mais elle est victime de préjugés : " les alliés de la direction, les traitres, moralisateurs, placardisés...etc".
Il faut alors démontrer aux équipes par les actes qu'on est dans le même bateau et qu'on a les mêmes objectifs.

[Leopold Anasthase]

Mais elle est victime de préjugés

Concernant ce que j'ai écrit au début de cette discussion, il ne s'agit pas de préjugés, mais de constats. Dans le meilleur des cas, ils ne font rien. Dans les autres cas, ils créent des procédures qui ne fonctionnent pas pour faire des choses qu'on fait déjà bien, ils ajoutent du travail au travail en ajoutant de la paperasse, ils font des évaluations qui n'ont aucun sens et qui s'avèrent très négatives, sauf au moment de la certification. Là, on nous explique quelle pièce de théâtre nous devons jouer pour que les inspecteurs soient contents. Le lendemain, on nous félicite pour notre rôle de composition. Le surlendemain, on nous explique qu'il va falloir reprendre les mauvaises habitudes.

Et des exemples concrets, j'en ai plein à vous donner.

[caqui13]

Mais elle est victime de préjugés

Concernant ce que j'ai écrit au début de cette discussion, il ne s'agit pas de préjugés, mais de constats. Dans le meilleur des cas, ils ne font rien. Dans les autres cas, ils créent des procédures qui ne fonctionnent pas pour faire des choses qu'on fait déjà bien, ils ajoutent du travail au travail en ajoutant de la paperasse, ils font des évaluations qui n'ont aucun sens et qui s'avèrent très négatives, sauf au moment de la certification. Là, on nous explique quelle pièce de théâtre nous devons jouer pour que les inspecteurs soient contents. Le lendemain, on nous félicite pour notre rôle de composition. Le surlendemain, on nous explique qu'il va falloir reprendre les mauvaises habitudes.

Et des exemples concrets, j'en ai plein à vous donner.

Mais comme c est exactement ca , on fait semblant de ' bien ' travailler quand la certification est la , briefer par l equipe qualité , et des que tout le monde est parti , on fait comme d hab .....

[Eva Pik]

Le Responsable Qualité ne sert qu'au moment de la Certif.
Il n'est là que pour embêter les équipes.
Candidat au bore-out : vous savez quel poste briguer alors !
N'en déplaise à beaucoup la fonction n'est pas prêt à disparaître et a de beaux jours "ennuyeux" devant elle
Plus sérieusement il serait intéressant de faire un travail de recherche sur cette fonction.

Et la Certification qui ne reflète pas la réalité... vaste comédie à moins que la nouvelle version qui se prépare corse les choses:clin:.

[Eva Pik]

[quote="Eva Pik"]Le Responsable Qualité ne sert qu'au moment de la Certif.
Il n'est là que pour embêter les équipes.
Candidat au bore-out : vous savez quel poste briguer alors !
N'en déplaise à beaucoup la fonction n'est pas prêt à disparaître et a de beaux jours "ennuyeux" devant elle
Plus sérieusement il serait intéressant de faire un travail de recherche sur cette fonction (intérêt? plus-value?).

Et la Certification qui ne reflète pas la réalité... vaste comédie à moins que la nouvelle version qui se prépare corse les choses