Secret professionnel
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- valériane59
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Pfffffffff ben pour moi c'est vraiment pas clair..........c'est vraiment une notion difficile ce secret professionnel.........moi j'aurai eu plutot tendance a rapeler le reglement a l'eleve,essayer de l'amener a en parler a ses parents,a l'oienter vers qqun qui pourait l'aider,le suivre etc....mais ne pas en parler au chef d'etablissement.......car il n'y a pas de danger immediat (biensure pour sa santé + ou - long terme).........mais je me tompe peut etre......
ça voudrait alors dire que tout viol du reglement doit etre denoncé au chef d'etablissement,et que le reglement passe avant le secret professionnel?
je repete,je ne suis pas sure de ce que j'avance,je veux seulement apporter ma reflexion et y voire + clair....
ça voudrait alors dire que tout viol du reglement doit etre denoncé au chef d'etablissement,et que le reglement passe avant le secret professionnel?
je repete,je ne suis pas sure de ce que j'avance,je veux seulement apporter ma reflexion et y voire + clair....
en y réfléchissant, rappeler le règlement intérieur à l'élève et signaler le non respect de ce règlement au chef d'établissement c'est aussi une manière d'aider l'élève face à sa conduite en lui rappelant les limites (sans oublier à côté de laisser l'élève s'exprimer par rapport à sa conduite, qu'est-ce qui l'a amené là, l'écouter...) car ne rien dire c'est, à mon avis, laisser la porte ouverte à tout type de débordements.
- valériane59
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Effectivement, c'est un cas concret pas facile à gérer.
Tout d'abord, il n'y a pas besoin de prescriptions pour faire une glycémie capillaire, tout comme une prise de tension. Le lecteur de glycémie fait partie du matériel nécessaire dans une infirmerie scolaire ( cf BO du 6 janvier 2000 ). Et puis, ça semble logique. Un malaise, une hypo, on va pas appeler le médecin pour savoir si on peut lui faire un dextro
Pour ce qui est d'une alcoolisation d'un élève, je pense que chacun fait surement différemment. Pour ma part, j'avertis les parents, parce qu'il y a un risque pour sa santé. Je n'attends pas qu'il le fasse parce qu'il ne le fera pas ! Et puis comme le dit Chipie50, tu ne peux pas non plus le garder à l'infirmerie. Selon le degré d'alcoolisation, il faut soit qu'il soit hospitalisé pour surveillance médicale, soit qu'il rentre chez lui pour " cuver " ...
En général, je suis rarement la seule au courant. Souvent, un prof m'envoie l'élève parce qu'il a constaté une alcoolisation, ou un assistant d'éduc etc. Dans ce cas là, il n'y a pas à chercher si on informe le chef d'établissement ou pas, les autres s'en sont chargés ! Mais je suis également dans l'optique que l'élève est au courant du règlement intérieur et qu'il sait très bien qu'il ne l'a pas respecté. Il est donc suffisamment grand pour assumer également les conséquences. Autrement dit, je pense que j'informerai de l'alcoolisation. Ce qui de toute façon n'empêche pas l'élève de savoir qu'il peut venir me voir pour avoir de l'aide, et que pour ma part, je vais engager un suivi de cet élève : alcoolisation isolée ou régulière, intensité de l'alcoolisation, raison de l'alcoolisation etc etc. Il ne faut pas non plus craindre que du coup l'élève n'aura plus confiance en nous, ce n'est pas du tout le cas. Ils savent qu'on est là pour les aider, pour les écouter. Ils savent aussi qu'on agit également pour leur bien, même si ça ne leur plait pas forcement sur le coup.
Pour finir enfin, il ne faut pas hésiter à aller plus loin dans ce cas concret : se renseigner s'il était seul à boire ou en groupe, si c'est un problème récurrent dans l'établissement et mettre en place une information sur les dangers de l'alcool.
Enfin, n'hésitez pas à lire les différents posts traitant de l'alcool dans un établissement :
l'alcool au lycée
les conduites addictives
Tout d'abord, il n'y a pas besoin de prescriptions pour faire une glycémie capillaire, tout comme une prise de tension. Le lecteur de glycémie fait partie du matériel nécessaire dans une infirmerie scolaire ( cf BO du 6 janvier 2000 ). Et puis, ça semble logique. Un malaise, une hypo, on va pas appeler le médecin pour savoir si on peut lui faire un dextro

Pour ce qui est d'une alcoolisation d'un élève, je pense que chacun fait surement différemment. Pour ma part, j'avertis les parents, parce qu'il y a un risque pour sa santé. Je n'attends pas qu'il le fasse parce qu'il ne le fera pas ! Et puis comme le dit Chipie50, tu ne peux pas non plus le garder à l'infirmerie. Selon le degré d'alcoolisation, il faut soit qu'il soit hospitalisé pour surveillance médicale, soit qu'il rentre chez lui pour " cuver " ...
En général, je suis rarement la seule au courant. Souvent, un prof m'envoie l'élève parce qu'il a constaté une alcoolisation, ou un assistant d'éduc etc. Dans ce cas là, il n'y a pas à chercher si on informe le chef d'établissement ou pas, les autres s'en sont chargés ! Mais je suis également dans l'optique que l'élève est au courant du règlement intérieur et qu'il sait très bien qu'il ne l'a pas respecté. Il est donc suffisamment grand pour assumer également les conséquences. Autrement dit, je pense que j'informerai de l'alcoolisation. Ce qui de toute façon n'empêche pas l'élève de savoir qu'il peut venir me voir pour avoir de l'aide, et que pour ma part, je vais engager un suivi de cet élève : alcoolisation isolée ou régulière, intensité de l'alcoolisation, raison de l'alcoolisation etc etc. Il ne faut pas non plus craindre que du coup l'élève n'aura plus confiance en nous, ce n'est pas du tout le cas. Ils savent qu'on est là pour les aider, pour les écouter. Ils savent aussi qu'on agit également pour leur bien, même si ça ne leur plait pas forcement sur le coup.
Pour finir enfin, il ne faut pas hésiter à aller plus loin dans ce cas concret : se renseigner s'il était seul à boire ou en groupe, si c'est un problème récurrent dans l'établissement et mettre en place une information sur les dangers de l'alcool.
Enfin, n'hésitez pas à lire les différents posts traitant de l'alcool dans un établissement :


Lola normande
Prout de dragon, trou dans le caleçon
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- valériane59
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lola normande a écrit :Effectivement, c'est un cas concret pas facile à gérer.
Tout d'abord, il n'y a pas besoin de prescriptions pour faire une glycémie capillaire, tout comme une prise de tension. Le lecteur de glycémie fait partie du matériel nécessaire dans une infirmerie scolaire ( cf BO du 6 janvier 2000 ). Et puis, ça semble logique. Un malaise, une hypo, on va pas appeler le médecin pour savoir si on peut lui faire un dextro![]()
Pour ce qui est d'une alcoolisation d'un élève, je pense que chacun fait surement différemment. Pour ma part, j'avertis les parents, parce qu'il y a un risque pour sa santé. Je n'attends pas qu'il le fasse parce qu'il ne le fera pas ! Et puis comme le dit Chipie50, tu ne peux pas non plus le garder à l'infirmerie. Selon le degré d'alcoolisation, il faut soit qu'il soit hospitalisé pour surveillance médicale, soit qu'il rentre chez lui pour " cuver " ...
En général, je suis rarement la seule au courant. Souvent, un prof m'envoie l'élève parce qu'il a constaté une alcoolisation, ou un assistant d'éduc etc. Dans ce cas là, il n'y a pas à chercher si on informe le chef d'établissement ou pas, les autres s'en sont chargés ! Mais je suis également dans l'optique que l'élève est au courant du règlement intérieur et qu'il sait très bien qu'il ne l'a pas respecté. Il est donc suffisamment grand pour assumer également les conséquences. Autrement dit, je pense que j'informerai de l'alcoolisation. Ce qui de toute façon n'empêche pas l'élève de savoir qu'il peut venir me voir pour avoir de l'aide, et que pour ma part, je vais engager un suivi de cet élève : alcoolisation isolée ou régulière, intensité de l'alcoolisation, raison de l'alcoolisation etc etc. Il ne faut pas non plus craindre que du coup l'élève n'aura plus confiance en nous, ce n'est pas du tout le cas. Ils savent qu'on est là pour les aider, pour les écouter. Ils savent aussi qu'on agit également pour leur bien, même si ça ne leur plait pas forcement sur le coup.
Pour finir enfin, il ne faut pas hésiter à aller plus loin dans ce cas concret : se renseigner s'il était seul à boire ou en groupe, si c'est un problème récurrent dans l'établissement et mettre en place une information sur les dangers de l'alcool.
Enfin, n'hésitez pas à lire les différents posts traitant de l'alcool dans un établissement :
l'alcool au lycée
les conduites addictives
D'accord avec Lola , on n'est rarement seules au courant ,souvent le CPE est aussi averti ,
pour ce qui est du règlement intérieur ,il est stipulé qu'il est interdit de consommer des produit illicites .. donc le Chef d'Etablissement est en général averti De plus , s'il y a un problème grave qui découle c'est le Chef d'Etablissement qui est responsable donc
Rien n'empêche ensuite de faire une éducation santé sur ce problèmeje ne sais pas pour vous ,mais chez moi .....aie l'autre matin à 7h40 ,j'avais 3 secondes entrain de bloquer le lycée (cf suppression de postes ... ) en buvant un pack de cannettes de bière!!! Pas top
Harf du 83
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poupie67 a écrit :Salut, je suis nouvelle sur le Forum. Je me pose bp de questions sur le secret professionnel. Si un chef d'établissement me demande pourquoi l'élève qui sort de l'infirmerie est venue me voir, que dois-je lui répondre? Je fais appel à votre expérience. Je passe le concours et l'oral est dans 3 semaine. Je flippe!!!
dealuz a écrit :Je crois qu'il faut s'adapter à chaque situation.Il est evident que le chef d'etablissement ne te poseras pas la question pour un eleve qu'il voit sortir de l'infirmerie le mouchoir à la main (rhume..... rhinite allergique...)
Pour les autres cas pour ma part ( je suis une vieille de l'E.N )je m'en suis soujours sortie par un pirouette du genre 'mais Mr(Mme) vous savez bien que je ne peux pas vous dire ce que je sais ! Vous voulez me faire faire une faute prof?' Pour les cas d'eleves qui posent vraiment prob. je crois qu'il faut etre clair: le chef d'Et a t il BESOIN de savoir? ou envie ?
Par contre ce qui me pose prob. c'est le cas des eleves que j'accompagne au centre de Planification -avec ordre de mission (responsabilité!!)- Meme si je ne precise pas le service , avec l'adresse !!!..... mais j'ai demandé à mon chef d'Et. la plus grande discrétion (au moment des conseils de classe et autres réunions ) et il joue le jeu.
Je pense qu'une jeune IDE en stage d'adaptation à l'emploi (comme Tetell) pourrait mieux te renseigner .
Quoi qu'il en soit il FAUT tjs qarder en tete le texte officiel concernant le secret prof (a apprendre par coeur.....) Bon courage Dea
Lola normande
Prout de dragon, trou dans le caleçon
Prout de dragon, trou dans le caleçon
voilà, je prépare mon oral pour lundi, et en revisitant mes sites pour le secret prof, je tombe sur ça:
Article 434-1
(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)
« Le fait, pour quiconque ayant connaissance d'un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets, ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêchés, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende.
Sont excepté des dispositions du premier alinéa les personnes astreintes au secret dans les conditions prévues par l'article 226-13. »
Article 40
Tout fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs
si je comprends bien, la nuance entre ces 2 articles, c'est le "risque" de crime et le crime "réalisé"?
je trouve cette situation assez dérangeante...on a déjà entendu parlé aux actu d'élève ayant prévenu de passage à l'acte qqes jours avant de tirer sur des camarades ou un prof.....
qu'en pensez-vous?

(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)
« Le fait, pour quiconque ayant connaissance d'un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets, ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêchés, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende.
Sont excepté des dispositions du premier alinéa les personnes astreintes au secret dans les conditions prévues par l'article 226-13. »

Tout fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs
si je comprends bien, la nuance entre ces 2 articles, c'est le "risque" de crime et le crime "réalisé"?
je trouve cette situation assez dérangeante...on a déjà entendu parlé aux actu d'élève ayant prévenu de passage à l'acte qqes jours avant de tirer sur des camarades ou un prof.....
qu'en pensez-vous?
Lors de mes révisions, j'ai eu les mêmes interrogations que toi mais je n'ai hélas toujours pas réellement la réponse.
Etant ado, je vivais dans un lycée (maman avait un logement de fonction) et il y a eu un cas semblable : un jeune (qui n'était plus dans le lycée depuis l'année d'avant) est venu faire un petit tour dans le lycée avec une arme, l'a montré à d'autres jeunes et puis est reparti. Rien n'a été fait et résultat le lendemain, il a tué un chauffeur de taxi et les parents de son ex petite amie. Cette histoire m'a beaucoup marqué. Je pense que dans ce cas (port d'arme), tu ne peux pas rester sans rien faire. Pour les démarches exactes, je ne sais pas si tu dois prévenir directement le proc ou si tu dois passer par l'intermédiaire du chef d'établissement.
Voilà, je ne suis pas sûre d'avoir répondu à ta question
Etant ado, je vivais dans un lycée (maman avait un logement de fonction) et il y a eu un cas semblable : un jeune (qui n'était plus dans le lycée depuis l'année d'avant) est venu faire un petit tour dans le lycée avec une arme, l'a montré à d'autres jeunes et puis est reparti. Rien n'a été fait et résultat le lendemain, il a tué un chauffeur de taxi et les parents de son ex petite amie. Cette histoire m'a beaucoup marqué. Je pense que dans ce cas (port d'arme), tu ne peux pas rester sans rien faire. Pour les démarches exactes, je ne sais pas si tu dois prévenir directement le proc ou si tu dois passer par l'intermédiaire du chef d'établissement.
Voilà, je ne suis pas sûre d'avoir répondu à ta question
