Quelques pistes...
chira a écrit :18h30 il n'est pas toujours pas descendu , je vais le voir et la il est en sueur, encombré mais me répond quand je lui parle. Fatigué , je prend constante : sat:91% , tension 13 et quelques puls :60 et demande a AS qu'on lui prenne température. Et j'appelle médecin de garde .
Bonjour,
Il est assez difficile de se faire une idée à distance. Et même quand on est dans la pièce, on peut tourner autour sans trouver. Pour augmenter les chances d'avoir des explications, il faut donner beaucoup d'informations, par exemple la situation globale, résident où, âge, antécédents, quels médicaments il prend tous les jours, autonomie, état mental, problèmes ces derniers jours… Est-ce que le patient a émis des demandes quant à la limitation des soins invasifs, l'hospitalisation en réanimation ? Est-on dans une optique curative ou palliative ?
Dans vos constantes qui ne sont pas constantes, et donc il vaut mieux parler de signes ou paramètres vitaux, il manque la fréquence respiratoire. Et il y a un signe qu'il faut rechercher, ce sont les marbrures, en particulier au niveau des genoux (faites une recherche pour voir l'aspect des marbrures). Il est intéressant de qualifier les paramètres vitaux, par exemple fréquence cardiaque oui, mais le pouls est-il régulier ? SpO2 91 % à quel âge, et quelle est sa valeur habituelle ? C'est mieux d'utiliser les termes adaptés, (SpO2 au lieu de sat, pression artérielle au lieu de tension), et de préciser les unités (tension 13 quoi ?). Si en plus vous évitez le style télégraphique (« je préviens AS nuit et je pars ») et que vous écrivez en français, c'est encore mieux.
Un dernier point m'intéresse, est-ce que vous avez parlé au médecin, ou est-ce que vous lui avez laissé un message ? Et si vous lui avez parlé, qu'est-ce qu'il a dit ?
chira a écrit :[...]je préviens AS nuit et je pars.
21h , on m'appelle AS n'arrive pas a joindre le 15 et le médecin toujours pas là.
Je retourne au boulot .
« n'arrive pas à joindre le 15 », alors qu'il n'y a pas de guerre atomique ?
Je suppose que vous êtes IDE dans un établissement pour personnes âgées, et que la nuit vous êtes en astreinte. C'est un peu facile à dire a posteriori, mais vous n'auriez pas du partir alors que la situation n'est pas réglée. Je suis intervenu il y a peu dans ce type d'établissement avec une équipe du Smur. L'IDE nous a appelé et il est parti avant notre arrivée, nous laissant dans un établissement de plusieurs étages avec une AS par étage (et peut-être moins que ça). Ça n'est pas logique.
chira a écrit :Il avait déssaturé a 83% et lui ont mis au 02 et ça n'augmentait pas , tension a 8 , pareil augmenter pas même à mon arrivée et température à 39.
Là encore, si vous écriviez en français, ça faciliterait la lecture pour les personnes à qui vous demandez leur avis. « mis au O2 » ? quel débit, quel outil ? Dans quelle position a été placé le patient ? Est-ce qu'il toussait, est-ce que sa respiration faisait du bruit ? À l'inspiration, à l'expiration ? À ce moment, quel était son état de conscience ? Inconscient, conscient, orienté, ralenti ?
chira a écrit :Emcombré , je l'aspire pour qu'il se sente mieux ce qui marche car sa sat augmente mais pas assez et la tension toujours basse.
Quel type d'aspiration ? Dans la bouche, ou bien dans la trachée en dépassant le larynx ? Ça n'est pas facile à réaliser, savez-vous le faire ? Et connaissez-vous les signes pour vous apercevoir que ça a fonctionné ?
chira a écrit :Les pompiers arrivent font leur possible et finisse au bout d'une demi heure par l'amener. ( entre temps je rappelle médecin pour qu'il ne viennent plus) , il est 22H passé.
Les pompiers font leur possible, c'est-à-dire ? Est-ce qu'il y a eu communication entre le SAMU et vous, entre le SAMU et le médecin de garde de votre établissement ?
Vu de loin, ça ressemble à une infection sévère à point de départ pulmonaire. Un transport non médicalisé vers probablement un service d'urgence n'est pas la prise en charge idéale si l'idée était de tout faire pour le soigner. Mais j'écris ça vu de loin, sans connaître le contexte et les moyens préhospitaliers de votre région, l'organisation générale des secours, la capacité de votre établissement à instaurer un traitement curatif, etc.
une glycémie à 1,81
Voilà un bel exemple de défaut d'unité.