"Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

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Bracciano-Galley
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par Bracciano-Galley »

Haegen a écrit :tu réponds pas à la question la confiance par le mensonge??
quel mensonge heagen ? personne n'a dit qu'il fallait mentir et dire que nous etions super hyper forts et infaillibles !! il a juste été dit qu'il etait inutile que nous mêmes professionnels nous mettions en avant nos les failles. Punaise, mais c'est du pur masochisme que de vouloir toujours mettre en exergue ce qui ne va pas !

nous vivons dans une société où l'on reconnait déjà que culturellement, le population vit dans la défiance complète, avec le cortèges de pb de santé que cela peut entrainer ( vu cette propension à la defiance, faut pas s'etonner d'être le premier pays consommateur de psychotropes ..) et tu voudrais qu'une profession de santé, qui est justement sensée soigner ces troubles en rajoute une couche en disant à la population : "ben vous savez, vus en devriez pas trop avoir confiance en nous, parce que nous sommes pas toujours bons... d'ailleurs tenez, on va vous donner des exemples : moi je connais un infirmier qui a fait ça , et puis moi je connais une infirmière qui a fait ceci ... vous voyez, j'ai raison de vous prevenir "
Eyhhhhhh !! faut pas s'etonner alors que la population se tourne vers tout un tas de charlatans pour se soigner !!!

Pour le plaisir lis :fleche: ça, c'est instructif sur l'etat de notre société française :clin:


Donc je repète, il ne s'agit pas de mentir, d'aileurs ce serait bien impossible , car ne t'inquiète pas pour les failles, elles seront toujours mise sur la place publique. Il y a plein de journalistes déjà à l'affut de ces failles, et plein de tribunaux prêts à juger des affaires quand elles peuvent être prouvées.

Il ne s'agit pas non plus de se fermer les yeux et de nier le fait qu'il puisse y avoir des failles. Il s'agit juste de les regler entre nous, plutôt que de les balancer sur la place publique, à la population qui, elle, de toute façon ne les réglera pas... mais où , par contre, certains groupes pourront s'en emparer pour s'en faire des gorges chaudes, ou..plus grave pur la profession, tenter de régler NOS pbs à LEUR façon et suivant LEURS interêts.

En passant son temps à mettre sur la place publique que le mauvais coté de la profession nous n'arrivons qu'à une chose : passer pour des incompétents.... Faut pas s'etonner après que certains veuillent "reformer la profession" et que dans cette réforme les IDE ne soient pas vraiment ecoutés.

Y'a un adage qui dit qu'il vaut mieux laver son linge sale en famille ....c'est certainement pas sans raison.
comment partir une relation de soins sur un truc tronqué: vous êtes obligés de faire confiance: je suis IDE et je sais ce qui est bon pour vous :roll:

non , Haegen, ce n'est pas du tout ça . C'est comme pour toute relation humaine : "vous pouvez potentiellement me faire confiance" . Après charge à chaque professionnel de prouver à la personne qu'elle peut avoir confiance.

Maintenant, en suivant ce que toi tu proposes ("je suis faillible"), je te mets au defi de restaurer une relation de confiance quand la personne, en face de toi, pense dejà, avant de te connaitre, qu'elle ne peut pas avoir confiance en toi . vas-y teste, tu vas comprendre :chine:

je te rassure ça peut se faire :) mais ça demande vachement de temps et de compétences .

ceci dit, on peut aussi aimer la difficulté :chine: ça peut aussi flatter l'ego que de se dire qu'on est arrivé à la dépasser
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Haegen
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par Haegen »

il ne s'agit pas de dénoncer sur la place publique toutes les erreurs des professionnels mais simplement de ne pas se voiler la face et de ne pas dire ça n'existe pas quand on nous soumet des faits ou des impressions qui nous mettent en difficulté.

je pose la question pourquoi ce post uniquement sur le forum des IDEL, c'est une question philosophique qui interesse tous les IDE

devons nous rejettez toute critique en nous drapant dans la toge de l'outragé ou devons admettre que cela arrive en se positionnant pour que cela n'arrive plus?

j'ai pas tout compris ou a été publié l'article en dehors d'infirmier.com????

car si c'est le cas ça reste entre infirmiers (ou presque) car j'ai du mal à imaginer quelqu'un sans interet pour la profession parcourir ce site avec assuidité. je ne dis pas que ça n'existe pas je dis qu'il doivent pas être nombreux :roll:
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par Bracciano-Galley »

Haegen a écrit :il ne s'agit pas de dénoncer sur la place publique toutes les erreurs des professionnels mais simplement de ne pas se voiler la face et de ne pas dire ça n'existe pas quand on nous soumet des faits ou des impressions qui nous mettent en difficulté.
haegen.. perosnne n'a dit que ça n'existait pas :clin: Ce qui a été reproché c'est juste de la balancer sur la place publique :clin:
je pose la question pourquoi ce post uniquement sur le forum des IDEL, c'est une question philosophique qui interesse tous les IDE
là je peux te repondre, parce que c'est moi qui l'ai ouvert :) je l'ai mis là simplement parce que cet article parlait exclusivement de libéral . Ceci dit, tu sais, le forum libéral n'est pas un forum réservé au liberaux . Tout le monde y ait gracieusement accueilli ( à la condition qu'il respecte la charte :lol: )
là aussi tu vois, c'est quand même un truc étonnant. Bon, c'est vrai y'a des sous-forums... mais du coup, ben y'a plus que ceux qui sont interessés par le thème de ces sous-forums qui viennent y mettre leur nez. Pourtant que ça soit les psy, les libéraux, ou les colaires ou même les IADE, les puer etc , ce sont des IDE avant tout et qui peuvent discuter de sujet pouvant interesser tous les IDE dans leur ensemble... mais non, on reste généralement à son petit pré carré, à son etroite vision de son propre exercice et on ne va pas voir chez les confrères comment ça se passe.... mais bon, là je devie :D
devons nous rejettez toute critique en nous drapant dans la toge de l'outragé ou devons admettre que cela arrive en se positionnant pour que cela n'arrive plus?
se positionner ? mais la position est très simple et est même un devoir inscrit dans nos règles pro : il faut discuter directement avec l'interessé pour voir avec lui ce qu'il peut être fait pour ameliorer les choses :D

plus serieusement (quoique j'etais sérieuse :D ), l'article n'a pas été attaqué sur le fond, mais sur la forme. On peut très bien parler de ce qui pourrait être ameliorable dans la profession, tout est dans la façon de présenter les choses . Il ya une différence fondamentale entre dire ce qui ne va pas et dire ce qu'on peut ameliorer:clin:

j'ai pas tout compris ou a été publié l'article en dehors d'infirmier.com????
à ma connaissance il n'a été publié que sur infirmiers.com.. mais c'est déjà une sacrée place publique vu son nombre de visiteurs annuel...
car si c'est le cas ça reste entre infirmiers (ou presque) car j'ai du mal à imaginer quelqu'un sans interet pour la profession parcourir ce site avec assuidité. je ne dis pas que ça n'existe pas je dis qu'il doivent pas être nombreux :roll:
detrompe-toi, nous sommes très très loin d'être qu'entre infirmiers :D Infirmiers.com est en quelque sorte le site de référence de la profession vu son référencement sur google (tape simplement infirmier ou infirmière et tu vas voir :clin: )et du coup, tous ceux qui voudront faire une recherche internet à partir de ces simples mots sont de potentiels lecteurs .... ça fait beaucoup de monde et beaucoup de gens non infirmiers :clin:
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par peniflo »

mort de rire, vous reprochez au citoyen lambda de ne pas faire ce que n'a pas su faire un professionnel de santé...

je suis désolé mais sur ce coup là, le professionnel de santé ne peut se contenter d'un coup de fil au 15 si c'est vraiment un professionnel de santé et pas quelqu'un qui fait un taf comme un autre
Vous n'avez donc jamais été confronté à la situation, admettons que cette IDE (IDEL ou pas) ne se soit pas arrétée, comme beaucoup de personnes titulaires d'un brevet de secouriste, d'abord qui aurait su qu'elle était passée par là ? Ensuite il se serait passé ce qui se passe, d'autres personnes auraient vu la scène en changeant de trottoir espérant que la personne agée se relève toute seule ou que quelqu'un d'autre finisse par s'en occuper.
Relever ou mettre en sécurité une personne qui chute n'est pas l'exclusivité du personnel de santé, on ne va pas faire venir un médecin ou un IDE dès que quelqu'un chute !! Si on part de ce principe là alors ça risque d'être folklo d'attendre qu'un IDE passe par là à chaque fois que quelqu'un se blesse ou tombe, dans ces cas il n'y à pas de "taf" qui compte juste la notion de porter secours à son prochain.
Maintenant sur le cas précis que vous décrivez, nous n'avons pas tous les tenants, juste la version de ce qu'à constaté le SAMU en arrivant...Encore une fois vous ne vous basez que sur une version des faits.
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par pamela06 »

Je suis d'accord, si ça avait été un facteur ou un boucher qui avait appelé les secours, on l'aurait trouvé héroïque, mais c'est une IDE alors forcément ...
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par Bracciano-Galley »

péniflo a écrit : Vous n'avez donc jamais été confronté à la situation,
meci peniflo. tu parlais à haegen mais du coup, tu as eclairé ma lanterne :)
En fait, je pense que sur le fond, nous sommes tous d'accord et nous avons tous le même but : faire progresser cette profession, lui permettre d'être reconnu à sa juste place dans le système de santé etc... mais dans la mesure où nos experiences professionnelles sont très différentes, nous voyons les moyens de parvenir au but de façons très différentes.
Danielle Moreau voit ça avec son oeil de formatrice qui passe son temps à expliquer à des étudiants ce qu'est le "prendre soin" et qui forcement, peut être en colère quand elle entend que sur le terrrain, ben c'est pas toujours ça. Donc pour elle forcement, la solution est ce qu'on fait sur toutes les copies : on pointe l'echec, on le souligne en rouge . :D

Haegen voit ça avec un oeil de salarié de struture. Et en structure, les patients y'en a toujours : l'hospitalisation c'est en quelque sorte une "institution", un passage obligé , donc la notion d''obligation de confiance pour les soins est très différente. Confiance ou pas, de toute façon le patient doit passer par l'hospitalisation, il n'a pas le choix , donc on peut comprendre cette volonté de transparence totale, car on peut penser que l'impact d'une perte de confiance en l'hopital sera mineur :clin:

Et les libéraux, dont je fais partie, voient cela sous l'oeil de ceux qui sont dans les rues, dans les maisons, dans les appartements de patients ou futurs patients, famille , etc. Ils sont en contact avec la population active socialement ( en opposition à celle qui est clouée bon gré mal gré dans un lit d'hopital) et donc ils entendent, il voient ce qui se passe en dehors des murs des hopitaux, et là, ils savent que la confiance est nécessaire parce qu'il ne se passe pas un mois sans qu'un patient ou qu'une famille leur demande : "dites vous pensez que je devrez me faire opérer à tel endroit ? parce que j'en ai entendu des vertes et des pas murs sur cet etablissement " "dites vous pensez qu'on peut avoir confiance en tel médecin ? " etc

Mais si nous mettons tous nos points de vue ensemble, en s'ecoutant mutuellement, nous devrions arriver à trouver des solutions efficaces pour atteindre le but : ameliorer ce qui ameliorable dans la profession, en faire une profession "forte" ...... tout en évitant les "dégats collateraux" :)
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par Jo_bis »

L'article de Madame Moreau relate un fait, uniquement un fait. Ce que fait l'AVS ou l'IDE est secondaire : c'est l'articulation entre les deux compétences qu'il convient de "décortiquer".

Son but premier est de nous poser question : là c'est réussi...

Il n'est pas vrai de dire : "cela n'arrive jamais", pas plus qu'il est vrai d'affirmer que "cela arrive souvent".

Des "bons" ou "mauvais" infirmiers, il y en a partout, en libéral comme en structure.

Haegen et BG (initiales Bracciano Galley) posent la question de la confiance du patient envers le soignant. Question primordiale s'il en est.

Cette confiance revêt deux aspects : relationnel et technique. Relationnel car, comme le dit BG, c'est un des supports de l'activité libérale (sans relation de confiance le client va voir ailleurs); technique car là aussi, en libéral, si l'infirmière fait mal, le patient peut changer...

Cette confiance, bien que nécessaire à l'hôpital, est bien moins prégnante. "L'effet structure" l'anihile mais le patient voit plusieurs IDE et a vite "sélectionné" sa "préférée" 8) , il a le choix, d'une certaine manière.
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par Haegen »

Paméla a écrit :Je suis d'accord, si ça avait été un facteur ou un boucher qui avait appelé les secours, on l'aurait trouvé héroïque, mais c'est une IDE alors forcément ...

mais vous vous lisez ce que vous dites????

bien sur que c'est héroique pour un facteur et pas pour une IDE :x l'IDE par ses compétences c'est quand meme plus que le quidam qui passe dans la rue. ou sinon vive l'aidant naturel :roll: :roll:

qu'une IDE fasse échouer une agression et je trouverais ça beaucoup plus héroique que si c'est en gendarme ou un policier pendant leurs heures de travail!!!!! :chine:

je repose ma question, s'agissant d'un problème pouvant toucher n'importe quel professionnel meme si l'article parle d'un IDEL pourquoi ne pas le glisser sur le forum général IDE.

^vous le dites d'ailleurs en regrettant avec raison que chacun ne va que sur ses posts c'est à dire celui qui le concerne uniquement sans s'interroger sur les ennuis du voisins
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par Bracciano-Galley »

Jo a écrit :
Cette confiance, bien que nécessaire à l'hôpital, est bien moins prégnante. "L'effet structure" l'anihile mais le patient voit plusieurs IDE et a vite "sélectionné" sa "préférée" 8) , il a le choix, d'une certaine manière.
merci Jo de confirmer ce que je ne faisais que supposer.

Ceci dit, à l'heure où les medias commencent à "noter "les hôpitaux, les cliniques, les services, etc, le besoin de confiance va certainement devenir plus important pour ces structures. Pour parler du petit bout de ma lorgnette, cela se ressent déjà dans ma ville moyenne (mais grande agglo), pourvue d'un CHU, mais aussi d'un CHP (centre hospitalier privé) + quelques cliniques. La concurrence se fait sentir et dans ce cas, la notion de confiance devient primordiale.

Donc il me semble que, même si aujourd'hui ce n'est pas encore évident pour tous les modes d'exercice, d'ici peu, nous serons toutes et tous logés à la même enseigne sur ce point particulier.
Dernière modification par Bracciano-Galley le 25 nov. 2008 00:07, modifié 1 fois.
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par Bracciano-Galley »

Haegen a écrit : j'ai une histoire du meme accabit:

une PA chute sur la voie publique, une IDEL prévient les secours

à l'arrivée des pompeirs, la personne est seule, sur le trottoir, sous la pluie, tremblant de douleur et de froid.

l'IDE ne reviendra que juste au moment ou SMUR et pompier seront prêts à partir :conf: :conf: elle leur dira ne pas avoir eu le temps de rester jusqu'à leur arrivée. :? :choque:

je n'ai pas fait d'article mais je trouve ce comportement inacceptable.
tu vois ce qui est dommage, Haegen, c'est que même (et peut-être surtout) dans notre profession, on ne parle toujours que de ce qu'on trouve inacceptable... et jamais de ce qu'on trouve super.

Et pourtant, des choses super faites par des infirmièr(e)s , il y en a plein...

c'est peut-être bien pour ça que les réactions ont été parfois un peu "agressives". Peut-être est-ce le signe d'un gros ras le bol de recevoir que des strokes négatifs et jamais de strokes positifs...... signe au demeurant positif, car tant que ça réagit c'est que ça vit :D . Le jour où il n'y aura plus de réaction, on pourra vraiment s'inquiéter.

allez , rien que pour le plaisir (ya pas de mal à se faire du bien 8)) un petit extrait d'un texte datant de 1985 et venant du Quebec :
Non à la profession omnibus

Le repos de l'infirmière n'aura pas lieu. Si elle a combattu, pendant sa formation, les images que la société voulait lui imposer, dès son entrée dans le circuit des services de santé, elle est trop souvent confrontée à l'évidence que la guerre des images n'est pas terminée. C'est effectivement très tôt qu'elle se rend compte, par le type de demandes qui lui sont faites, qu'il y a erreur sur la personne. Elle qui se veut infirmière, on veut lui faire exercer une sorte de profession omnibus pour laquelle ni elle, ni personne n'est préparé. Qui, en effet, possède la préparation pour, à la fois diriger la circulation place de la Concorde à l'heure de pointe, éteindre en même temps tous les incendies, remplacer temporairement sinon à plein temps la secrétaire-réceptionniste, gérer dans certaines circonstances l'argent des malades et, bien sûr, faire tout ce qui précède en ménageant les susceptibilités de tout le monde. J'oubliais, elle doit aussi soigner les malades... Kyes, dans une récente conférence nationale sur la formation infirmière, mentionnait que l'écart entre la préparation professionnelle de l'in-firmière et les attentes du milieu à son égard provoque chez elle une désillusion fort décevante en plus d'un désagréable sentiment d'être écrasée par le milieu.
la suite :fleche:

Bon c'est vrai , c'est le Quebec... nous, nous avons encore du chemin à faire :chine:
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par peniflo »

Sauf que si elle était bien dans ses heures de travail, elle n'intervient pas sur la voie publique, un policier n'a pas des citoyens déterminés comme une IDE s'occupe de certains patients et pas de ceux de sa consoeur...
qu'une IDE fasse échouer une agression et je trouverais ça beaucoup plus héroique que si c'est en gendarme ou un policier pendant leurs heures de travail!!!!!
Le rôle d'un policier est entre autres de défendre ses concitoyens sur une zone donnée, quels qu'ils soient.
Ce n'est pas le cas d'une ide qui intervient dans la cadre d'un établissement, un service ou auprès de patients pour lesquels elle a reçu une prescription médicale.
Alors oui, de par sa formation il est "plus normal "qu'une IDE ait immédiatement conscience de l'urgence de la situation et sache de façon plus précise quelle conduite tenir.
Mais dans le cadre d'une urgence sur la voie publique, n'importe quel citoyen peut se retrouver accusé de non assistance à personne en danger, pas besoin d'être diplômé pour ça.
Enfin, Haegen réagit comme une personne employée dans un service où la continuité des soins est assurée par divers personnels soignants.
Si on peut se permettre d'arriver en retard dans son service, on sait que les collègues auront fait à notre place les soins les plus urgents ou au pire, la relève aura attendu et fait aussi ces mêmes soins, on en sera quitte pour une engueulade...
En libéral, et bien on est seule à assurer la continuité des soins, à devoir gérer son planning au plus serré car 1/2 de retard dans la journée va décaler tous les autres patients d'autant si ce n'est plus et il y a des soins qui peuvent nécessiter le respect d'un horaire strict et que personne ne pourra faire à notre place.
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par binoute1 »

péniflo a écrit : Alors oui, de par sa formation il est "plus normal "qu'une IDE ait immédiatement conscience de l'urgence de la situation et sache de façon plus précise quelle conduite tenir.
Mais dans le cadre d'une urgence sur la voie publique, n'importe quel citoyen peut se retrouver accusé de non assistance à personne en danger, pas besoin d'être diplômé pour ça.
inversement de par sa formation et ses connaissances le fait de ne pas être intervenu si urgence pourra être une circonstance aggravante pour l'I.D.E.
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par Haegen »

merci Binoute

je ne comprends pas que la continuité des soins soit un argument pour esquiver l'urgence???

Flo avait, peut être, raison au départ: c'est une histoire de chasse peut etre malvenue dans le débat :pasmoi: .

maintenant vos arguments révèlent, au contraire, un débat plus profond, on touche à la philosophie du soin. un soin n'est pas qu'un acte dans un planning, il s'inscrit dans une démarche, sinon ce n'est qu'un acte technique sans plus.


j'ai du mal à croire que si vous expliquez les raisons de votre retard exeptionnel et liée à une situation d'urgence aucun de vos patients ne sera compréhensif. :roll:

ne me faites pas porter le costume du méchant hospitlalier ( je ne suis pas, hospitalier, méchant peut etre mais hospitalier non :hihi: ) qui comprend rien à l'exercice libéral.

ce que je comprends c'est qu'on dénature la philosophie du soin infirmier pour des questions de planning. et que ce soit à l'hopital, à domicile ou dans la rue et quelque soit la qualification du soignant ça ne change rien à une situation qui est pour scandaleuse et difficilement défendable:fache:

j'en ai de meme à raconter sur les médecins ou les infirmiers hospitaliers, à contrario, j'ai des histoire ou j'ai été ébloui par le professionnalisme et la maitrise de la démarche par certain(e)s de nos confrères(soeurs) et là je reconnais que Flo a raison de dire qu'on raconte que les conneries jamais les succès

simplement je vous rappelerais qu'on ne peut pas se drapper dans une représentation sociale en oubliant les éléments périphériques et que si vos voisinS vous rèvent en train de leur faire des soins nue sous une blouse extra courte et tendue par votre opulente poitrine :lol: , le jour ou leur grand mère fera un malaise, il viendront vous chercher car pour eux, nous sommes une référence dans la prise en charge d'une personne malade ou blessée :mrgreen:
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par binoute1 »

Haegen a écrit :

maintenant vos arguments révèlent, au contraire, un débat plus profond, on touche à la philosophie du soin. un soin n'est pas qu'un acte dans un planning, il s'inscrit dans une démarche, sinon ce n'est qu'un acte technique sans plus.

et dans ce cas pas besoin d'infimier(e) pour le faire une machine est tout aussi efficace! :P et est surement moins raleuse :P
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"

Message par Bracciano-Galley »

Haegen a écrit :merci Binoute

je ne comprends pas que la continuité des soins soit un argument pour esquiver l'urgence???

Flo avait, peut être, raison au départ: c'est une histoire de chasse peut etre malvenue dans le débat :pasmoi: .

maintenant vos arguments révèlent, au contraire, un débat plus profond, on touche à la philosophie du soin. un soin n'est pas qu'un acte dans un planning, il s'inscrit dans une démarche, sinon ce n'est qu'un acte technique sans plus.


j'ai du mal à croire que si vous expliquez les raisons de votre retard exeptionnel et liée à une situation d'urgence aucun de vos patients ne sera compréhensif. :roll:
le pb n'est pas la compréhension des patients, Haegen. C'est vrai que mis à part quelques "mauvais coucheurs" la majorité de nos patients comprennent très bien un retard exceptionnel. Le pb est dans la notion même d'urgence :clin: .

Je ne m'avancerai pas sur l'exemple que tu as donné, car je ne connais pas cette IDEL, je ne connais pas les circonstances, et comme l'a très bien dit Peniflo, il n'y a qu'un son de cloche.
je préfère parler de vécu personnel, et pour m'être arrétée sur des accidents de la circulation, en pleine tournée matinale, j'peux quand même t'expliquer un ou deux trucs :clin: ( attention, je precise qu'il ne faut pas généraliser car ce ne sont que des cas particuliers, sur un vecu d'une seule personne :) ). Donc j'ai en particulier le souvenir d'un accident de la circulation (moto contre auto) en plein centre ville, à l'heure de pointe matinale. J'ai été propre sur moi :lol: , j'ai protégé , alerté, secouru le motard qui venait de se prendre de plein fouet une voiture et qui avait fait un magnifique double salto avant au dessus de deux voitures avant de s'écraser comme une m..de en plein milieu d'une avenue à deux fois deux voies. Donc j'ai fait ce qui me semblait logique: un diag rapide de la situation , verification de l'etat de conscience, de l'etat physique, constantes, etc etc. J'ai transmis ces infos au regulateur du SAMU quand je les ai prévenu etc... Temps d'arrver des premiers secours : 20 mn pour les pompiers, qui, en arrivant, ont commencé par hurler parce que la Police n'etait pas encore sur place pour faire la circulation. Ben oui, c'est moi qui la faisait tout en maintenant le motard conscient, verifiant ses constantes et le rassurant autant que je le pouvais, (pas facile de rassurer quelqu'un quand il attend des secours et que ceux-ci n'arrive pas) et prevenant quelques patients que j'allais être en retard ... les pompiers étant là, j'ai vu avec eux s'ils avaient toujours besoin de moi. Réponse : "ben faut attendre le Samu " .. :? ...10 mn après, arrivée de la Police, Youpi ! je n'avais plus à faire la circulation !! :saut: Je te passe la chasse entre pompiers et flics mais là, on est déjà à 30mn de retard. Heureusement pour moi j'ai des confrères sympa et j'ai pu les joindre pour qu'ils me fassent un peu de boulot . 15mn plus tard arrivée des cow-boys, je dis cow-boys volontairement car c'est le surnom qui leur est donné chez nous par les libéraux (infirmiers comme medecins) vu leur façon d'agir. Et là, ben faut bien le dire en tant qu'IDE qui vient de passer 45 mn à s'occuper d'un type au sol, t'existe plus :lol: Ni bonjour, ni merci.....ni merde d'ailleurs . Ah si, :lol: je me suis fait engueuler parce que je suis capable de prendre une TA (diastolique comme systolique) sans appareil...ben oui, c'est une question e sensiblité au toucher, ça s'apprend et je l'ai appris en SI cardio, mais pour l'IDE du SAMU,ou le toubib car personne ne s'est présenté , j'etais un OVNI, voire d'une rare incompétence, et il était inconcevable qu'une IDEL se promène dans sa voiture sans un tensiomètre (ben c'est vrai ! mea-culpa, mon tensiomètre était chez un de mes patients, d'ailleurs je ne le laisse pas dans ma bagnole parce que les tensiomètres ont horreur du froid..... et je n'ai pas non plus dans ma voiture de scope pas plus que tout le materiel de réa d'un SAMU :oops: ). Enfin ils ont quand même constaté que les chiffres que je leur avais donnés étaient ce qu'ils trouvaient sur leurs machines .. mais je n'ai pas eu pour autant d'excuses .
Perso, j'ai perdu sur cet accident une bonne heure, parce qu'après forcement, il a fallu sortir ma bagnole du lieu de l'accident securisé, et m'engoufrer dans le gigantesque bouchon que cela avait occasionné. Là, je reconnais que les pompiers et les flics ont été sympa, ils ont coupé la circulation pour que je puisse sortir au moins du lieu d'accident :chine:

Alors je n'attends pas de fleurs (quoiqu'un simple merci avec un sourire, ça peut faire du bien :) ) et l'on peut dire que je n'ai fait que mon devoir :chine: . Mais perso, je suis consciente que, heureusement, j'ai des confrères super sympa qui ont pu me prendre quelques patients au pied levé , et que, heureusement, cet accident s'est produit à une heure où j'avais déjà fait les "soins qui n'attendent pas" . Car si il s'etait produit ne serait-ce qu'une demi-heure plus tôt , ben je n'aurais pas pu attendre 20mn des secours.

Il faut comprendre que les libéraux interviennent très souvent chez des gens qui vivent seuls, et perso, je ne peux pas laisser attendre pendant 1h un diabétique insulino-dependant, avec un diabète non regulé, qui se lève aux aurores et qui attend son insuline pour pouvoir petit -déjeuner. Si il attend 1heure, il peut se retrouver en hypo sévère . Et étant seul chez lui, agé, n'y voyant goutte, je risque de le retrouver sur le plancher. Pas plus que je ne peux laisser des perfs vides s'ecouler pendant 1 heure. Et oui, le libéral c'est aussi ça. Nous n'avons pas les mêmes moyens technologiques qu'à l'hosto, question de coût. Nous n'avons pas toujours des super machines qui s'arrêtent automatiquement quand elles repèrent une bulle d'air. Cela s'arrange, c'est vrai, mais c'est encore réservé à des cas bien précis :D . Et puis je ne peux pas laisser non plus poireauter pendant 1h la fille de Mme X qui m'ouvre la porte de chez sa mère avant d'aller bosser, parce que elle, si elle arrive au boulot avec 1h de retard à cause de l'infirmière de sa mère, ça peut la mettre dans la mouise, donc elle risque de se casser, et sa mère diabétique n'aura pas son insuline.

Donc voilà, nous avons aussi des horaires à respecter. Tu comprendras certainement au travers de ces quelques exemples que nous puissions avoir des "urgences" libérales qui font que l'on ne peut pas toujours faire comme on voudrait. Je t'assure que ce n'est jamais facile de faire des choix dans les urgences, mais c'est ainsi, il nous arrive de devoir hiérarchiser ces urgences, faire des choix dans les priorités. Et entre une personne qui est tombée dans la rue, qui, certes, souffre, mais qui n'a pas de signes de détresse vitale et plusieurs patients qui, eux, pourront avoir une detresse vitale si l'on ne leur procure pas leurs soins au bon moment, le choix est vite fait :( . Donc avant de juger, il peut être utile de chercher à comprendre :) .

Bien sur, cela n'excuse en rien l'attitude du cas que tu as cité, car, ne le connaissant pas , je me garderai bien de dire quoique ce soit dessus :clin:

mais voilà, faut quand même savoir que tous libéraux que nous sommes, nous ne faisons pas que des "toilettes" qui peuvent attendre, et que nous pouvons aussi avoir un rôle "vital" pour des gens qui......... ne sont pas hospitalisés :)
haegen a écrit :ne me faites pas porter le costume du méchant hospitlalier ( je ne suis pas, hospitalier, méchant peut etre mais hospitalier non :hihi: ) qui comprend rien à l'exercice libéral.
si! si! tu es le méchant hospitalier qui ne comprend rien au libéral :lol:

mais à ta decharge, il est vrai aussi que les lbéraux, comme les autres IDE, parlent peu de ce qu'ils font sur le terrain . Donc charge aussi aux libéraux de faire un peu mieux connaitre leur exercice au reste de leurs confrères et consoeurs :clin:
haegen a écrit :ce que je comprends c'est qu'on dénature la philosophie du soin infirmier pour des questions de planning. et que ce soit à l'hopital, à domicile ou dans la rue et quelque soit la qualification du soignant ça ne change rien à une situation qui est pour scandaleuse et difficilement défendable:fache:

je suis tout à fait d'accord avec toi, j'irai même jusqu'à dire que l'on oublie la philosophie du soin infirmier.

Mais qu'on nous donne les moyens de respecter cette philosophie ! et entre autre et surtout le moyen : temps ! Je lisais hier sur ce forum les propos d'un intervenant qui disait en substance qu'il était utopique de rester 3mn dans une chambre auprès d'un patient pour lui faire une IVD lente.... perso, je rêve, j'hallucine quand je lis ça . Où allons nous si l'on ne peut même plus passer 3mn auprès d'un patient pour un soin ????
je commence à comprendre pourquoi j'ai autant de retours negatifs des prises en charge en structure de soins. Je ne jette pas la pierre aux soignants, eux, ils font ce qu'ils peuvent, mais jetter la pierre aux technoc...... version ENA (comme la direction de la DHOS ) qui administrent le système de soin, Oh que oui ! Ah ! il faut être performant, il faut de la qualité, faut être parfait, mais il faut aussi de l'efficience, c'est à dire de la qualité au moindre coût. Donc il faut que la "main d'oeuvre' soit hyper productive, tout en étant dans la perfection !

Et tout ça, on arrive même à le faire gober aux soignants qui finissent par y croire , s'y conformer et s'engueuler entre eux si l'un d'eux n'arrive plus à suivre les nouvelles "normes" qu'on leur impose.

Ben moi, là, je dis : MERDE !! :mal: Stop !! ça suffit ! :mal: Nous ne sommes pas des machines, nous ne sommes pas des robots, nous sommes des êtres humains et nos patients aussi . Le soin ce n'est pas ce qu'on veut nous vendre aujourd'hui ! ça ne peut pas se calibrer et se quantifier comme n'importe quel objet, donc on ne peut pas appliquer au soin les mêmes règles qu'à l'industrie. La qualité dans le soin demande un facteur temps dont on ne peut pas faire l'économie. Et certes, le temps c'est de l'argent, je suis bien placée pour le savoir, mais il va falloir comprendre que si l'on veut de la qualité dans le soin, il faut y mettre le temps... donc le prix !

Donc par pitié, arrêtons de nous auto-fustiger et de nous juger entre confrères. En nous dechirant de la sorte, ce n'est que jouer le jeu d'un système qu'on nous impose et, contre lequel nous devrions au contraire nous allier , afin de faire entendre la voix de ceux qui connaissent quelque chose au soin : les soignants, histoire de revenir à ce pour lequel nous sommes formés : du soin de qualité !

Bon...en me relisant, je m'en rend compte que c'etait ma gueulante du jour :lol: ..



desolée pour la longueur :oops: promis, maintenant je me tais :lol:
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne :)
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