Soucis avec un etudiant

[idechir]

Comment se sont passés ses autres stages ??
C'est tout de même étonnant, ce comportement.
Vous semble t-il stressé ? "sous pression" ? Les effets du stress sont parfois pervers...
Attention au cercle vicieux : plus vous vous braquerez, plus il se braquera...

Il dit que TOUS les stages étaient bien, que ces soins étaient parfais ailleurs...

Coté stress, il est over stréssé, j'avais tout fait pour le destresser a coup de "t'inquiete si tu fais des erreurs on est la, on va t'aider, soit cool, respire, poses autant de questions que tu veux"....

c'est à dire "pas rhabillé"?

ésinon drap de bloc pas enlevé : celà peut se justifier selon l'état du patient, le type de bloc.....

nous on remet systématiquement le t-shirt, pyjama des patients, des le premier jour j'ai bien dit que dans certains cas, si le patients souhaite attendre, on le note sur la feuille de surveillance pour bien montrer que c'est n'était pas qu'on ne voulait pas mais que le patient souhaitais attendre....
mais 1: il n'a rien ecris
2- tous les patients qui ne souhaite pas être rhabillé c'est un peu gros
3: le patient avec nous souhaitait être habillé...

Mais bon, des lundi prochain on revoit avec la cadre, quitte a faire msp, total encadrement...

[Jo_bis]

Il dit que TOUS les stages étaient bien, que ces soins étaient parfais ailleurs...

Et l'IFSI ?

Coté stress, il est over stréssé, j'avais tout fait pour le destresser a coup de "t'inquiete si tu fais des erreurs on est la, on va t'aider, soit cool, respire, poses autant de questions que tu veux"....

Après la méthode douce, qui ne marche pas avec tous,il va falloir passer au plan B.

Avez-vous dans votre équipe une IDE style "qui ne se laisse pas faire" (le "chameau" de service... ) ??
Si oui, mettez-le en soins avec elle en "encadrement total" et pointilleux : à la fin de la journée, il comprendra...

[Norma Colle]

c'est à dire "pas rhabillé"?

ésinon drap de bloc pas enlevé : celà peut se justifier selon l'état du patient, le type de bloc.....

nous on remet systématiquement le t-shirt, pyjama des patients, des le premier jour j'ai bien dit que dans certains cas, si le patients souhaite attendre, on le note sur la feuille de surveillance pour bien montrer que c'est n'était pas qu'on ne voulait pas mais que le patient souhaitais attendre....
mais 1: il n'a rien ecris
2- tous les patients qui ne souhaite pas être rhabillé c'est un peu gros
3: le patient avec nous souhaitait être habillé...

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Alors ne pas rhabiller le patient pour moi n'est pas une faute....Ceci dit garder la chemise de bloc le premier jour est parfois bien pratique pour la surveillance post-op....:pas de tubulure de perfusion qui coince dans des bras de chemise, pas de drains coincés dans des élastiques de pantalon, pas de SAD coudée dans des pyjamas , pas de pansement qui risque de tâcher les vêtements personnels...et en cas de malaise post-op nécessitant une approche "libre" du patient il n'y a que la chemise à soulever pour ECG, bilan variés, voir massage (et oui çà peut arriver!). Bien sûr si chemise de bloc conservée penser à bien couvrir le patient car la chemise est légère...
Cet étudiant a peut-être cette vision en tête. le lui avez-vous demandé??

[christian_troy]

Ce qui est étonnant c'est qu'avec de telles erreurs, il a pu atteindre la 3 année , un peu comme ces IDE fraîchement diplômé(e)s qui ne savent toujours pas faire de calcul de dose sans erreur.

[Anonyme222222]

Alors ne pas rhabiller le patient pour moi n'est pas une faute

Idem pour moi ; ni une faute ni une priorité.
Le principal, c'est que le patient bénéficie des soins et surveillances, qu'il soit bien installé et que l'on soit attentif à ses besoins physiques et en termes d'explications/informations et qu'il y ait une gestion optimale de la douleur.

[Anonyme222222]

Ce qui est étonnant c'est qu'avec de telles erreurs, il est pu atteindre la 3 année , un peu comme ces IDE fraîchement diplômé(e)s qui ne savent toujours pas faire de calcul de dose sans erreur.

Tu as une revanche à prendre sur les méchant(e)s, vilain(e)s, incompétent(e)s IDE ou ESI ?

[cécé68]

C'est quand même bizzare que votre cadre ne soit pas plus intervenu...
Alors je dirais :
Soit il est pistonné!!
Soit il est très manipulateur : déjà qu'il réussit à changer de stage, c'est qu'il a bien calculé son coup!!

Perso je lui dirais : "ah tu veux dix patients à ta charge" : tiens installe toi en salle de soins, et fait moi déjà les démarches de ces 10 patients!! Merci!

[xxwz10]

C'est quand même bizzare que votre cadre ne soit pas plus intervenu...
Alors je dirais :
Soit il est pistonné!!
Soit il est très manipulateur : déjà qu'il réussit à changer de stage, c'est qu'il a bien calculé son coup!!

Perso je lui dirais : "ah tu veux dix patients à ta charge" : tiens installe toi en salle de soins, et fait moi déjà les démarches de ces 10 patients!! Merci!

farpaitement !

[idechir]

Perso je lui dirais : "ah tu veux dix patients à ta charge" : tiens installe toi en salle de soins, et fait moi déjà les démarches de ces 10 patients!! Merci!

J'aimes bien cette idée!!

Sinon manipulateur: c'est sur!


Pour le fait de rhabiller les patients: c'est une habitude de service on le fait toutes, il doit faire comme la cadre le souhaite. Et il n'a pas d'argument comme les tiens "Norma Colle", il m'aurais dit tout ça on aurais ouvert une discussion. Mais le type de chir que l'on a est principalement sous coelio, pas de sonde urinaire, une seule perf...
Si il y a douleur, perf a chaque bras, pca de morphine, SV, la, même moi je ne rhabille pas, je couvre bien, ...mais c'est hyper rare et il n'a pas eu le cas!

[christian_troy]

Ce qui est étonnant c'est qu'avec de telles erreurs, il est pu atteindre la 3 année , un peu comme ces IDE fraîchement diplômé(e)s qui ne savent toujours pas faire de calcul de dose sans erreur.

Tu as une revanche à prendre sur les méchant(e)s, vilain(e)s, incompétent(e)s IDE ou ESI ?

Non.

[Anonyme222222]

Et bien les apparences sont trompeuses...

[the_highjumper]

j'ai pas eu le temps de tout lire (pas bien)
quand j'ai eu mon brevet de pompier le DDIS nous a dit "vous savez tout, mais n'oubliez pas que vous ne savez rien". Il faut que l'ESI comprenne cela, qu'il travaille sur la responsabilité, qu'il discute avec la cadre. a la limite demandez lui une feuille de msp, et a la fin du soins qu'il la remplisse le plus critiquement possible (positif et négatif).
Ce qui peu se faire c'est un audit d'hygiène dans le service (c vraiment pas cool pour l'équipe). Mais si les filles passent et parlent un peu avec l'étudiant genre "on va te formater pour jouer au théâtre pour le DE" et lui faire (re)comprendre les mesures d'hygiène... et si il y arrive pas, le service a la sacro sainte note de stage....

[Leopold Anasthase]

Le problème: il bosse mal, il est trop lent...mais on était cool, on lui explique, il dit ok, je vais faire mieux, le lendemain, pire!!!
une collègue remarque qu'il fait mal les retours de blocs (patients pas rhabillé, drap de bloc pas enlevé, sonnette pas a portée de main,...) elle lui dit et demande a voir son dernier patient, sur ça, il refuse, fustige sur ma collègue, lui dit qu'elle ment, que lui n'est pas lent, que c'est nous qui ne parlons pas avec les patients

Certains ési nous reprochent d'avoir oublié le temps où nous étions étudiants. Là, il s'agit d'un étudiant qui a oublié qu'il est encore étudiant.

Il est urgent de recadrer les choses lors d'un entretien formel : l'ési est prévenu qu'on va se voir pour discuter du stage (et pas "des problèmes"), et que c'est une façon de faire habituelle (car bien sûr il y a toujours un entretien avec tous les ési en cours de stage ? Non ? Ah bon... eh bien ça serait une bonne chose à mettre en place).

Cet entretien ne doit pas réunir trop de personnes, et de préférence se dérouler autour d'une table (éviter le côté tribunal). Il faut trouver un cadre du service (ou son remplaçant), éventuellement un cadre formateur de l'école de l'ési, et un témoin des soins (qui n'a pas encore pleuré, qui n'a pas eu de heurts violents).

Commencer par faire parler l'ési : pourquoi a-t-il choisi ce stage, que pense-t-il que ce stage peut lui apporter, où en est-il dans ce stage (a-t-il compris le fonctionnement et l'organisation du service, le type de patients, le type de chirurgie, a-t-il fait des soins, lesquels, sur quels soins se sent-il à l'aise, a-t-il des difficultés...) sans l'interrompre.

Ensuite, le cadre explique les problèmes posés par l'ési. Se concentrer sur ce qui me semble important :

-l'ési a le droit de ne pas savoir faire, a le droit de faire lentement ; il est là pour apprendre ;

-ce qui me choque dans ce que vous écrivez, ça n'est pas le fait d'habiller ou de mettre le drap ; c'est le fait de ne pas tenir compte des remarques qui lui sont faites ; c'est le fait de continuer à faire le contraire de ce qu'on lui dit de faire.

Parce que le problème principal, selon moi, c'est un problème de positionnement. Quand on est en stage prépro, on est stagiaire. On n'est pas professionnel, et on est là pour apprendre. Un étudiant peut tout à fait remettre en cause la façon de faire d'un service, mais il faut qu'il argumente, à froid et à distance des soins, "concernant ce soin, cette façon de faire me pose problème parce que ceci, je propose cela, qu'en pensez-vous ?". En cas de désaccord, on peut chercher un arbitrage.

Il faut aussi rappeler le rôle du service : encadrer, former, donner des conseils, mais aussi remettre en question les pratiques de l'ési, et au besoin sanctionner. La sanction, ça peut être la mauvaise note, la très mauvaise note, le rapport écrit à l'ifsi, voire l'interruption de stage (il faut avoir des billes, des soins mettant en danger les patients, des insuffisances graves professionnelles, ou de graves problèmes de comportement).

Toujours est-il que les services qui se soucient de sanctionner un ési qui pose problème sont tout à fait louables dans leur démarche. Il est bien plus facile de laisser pisser et de faire une feuille bateau que d'écrire un rapport conduisant à l'interruption d'un stage.

[Jo_bis]

Alors ne pas rhabiller le patient pour moi n'est pas une faute

Idem pour moi ; ni une faute ni une priorité.
Le principal, c'est que le patient bénéficie des soins et surveillances, qu'il soit bien installé et que l'on soit attentif à ses besoins physiques et en termes d'explications/informations et qu'il y ait une gestion optimale de la douleur.

Le problème n'est pas là.
Chaque service à ses habitudes, un étudiant doit s'y plier. On ne lui demande pas de faire la révolution mais de travailler correctement.

Quand bien même on habillerait les patients en combinaison de ski, si cela est justifié, il n'est pas là pour faire à sa guise.

[idechir]

On a fait la réunion a une table avec des soignants (on était 4)qui ont eu des problèmes ou pas avec lui, ça a été fait, on l'a entendu, on a cherché des solutions, on s'est mis d'accord, pas de voix élevées, rien, juste une recherche de solution.
Un exemple, on avait décidé (c'était un vendredi soir), que des qu'il va revenir, il suit l'ide un jour ou deux, pour bien se remémorer les soins, être encadrer, bien comprendre chaque geste, chaque transmission écrite. Le mardi, il arrive et dit: "j'ai appelé l'ifsi, je doit prendre 10 patients donc vous devez me laisser seul avec mes 10 patients", voila a quoi on est confronté.

Il a aussi dit a des ESi que lui n''avait plus a être considéré comme un étudiant, il était a 2 mois de passer son D.E on devait le considérer comme un IDE!!!

Plus j'y pense et plus je me dit que sa feuille de stage va être salée, mais on fait des mises aux points chaque jours, il tombera pas des nues!