Stupide question
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Re: Stupide question
Difficile d'analyser ses motivations en effet.
On peut par contre analyser les causes de son échec en tant qu' infirmier.
Les études (quelles qu'elles soient ) sont censées nous apporter un bagage intellectuel composé de matériaux (concepts, théories diverses et variées, socle de connaissances, ... ) et d'outils pour utiliser cette matière (observation, analyse, critique,...) et l'enrichir de nouveaux éléments. Ce qui nous permet entre autre d'acquérir des compétences variées dans divers domaines...
Jlemarchal n'est jamais capable de mobiliser ses connaissances de psycho (master 1 quand même ! ) ni même celle acquises à l'IFSI.
Il n'a jamais cherché/trouvé non plus de sources qui puissent un tant soit peu valider son propos. Les documents qu'il nous fourni n'ont soit aucune valeur (forum), soit sont hors de propos (classification des CSP de l'insee).
Sa seule matière est son ressenti (il trouvait ses camarades stupides, et il aime bien quand les gens parlent avec de jolis mots comme les docteurs).
Il n'est pas plus capable de construire un raisonnement logique. Il se contente de raconter son histoire personnelle et d'en déduire que ce vécu est une norme. Pour lui ses déductions sont des "évidences" (il le répète à plusieurs reprises ). Des évidences qu'il ne soumet à aucune critique ni analyse. L'évidence n'a pas à se démontrer, elle se voit ! Comme il est évident que les profs sont plus intelligents que les IDE, il n'y a pas de démonstration à faire ! Les faits parlent d'eux même ! .... Il ne conçoit pas que sa vision du monde puisse être erroné ou tronqué ... et que sa vision n'a pas de plus de valeur que celle de n'importe qui d'autre ...
Il n'est pas non plus capable d'analyser le fond d'un nouveau document ( le discours délirant de papadoc ), et le statut de son auteur fait office d'étalon en matière de crédibilité. Ainsi papadoc étant supposé être médecin, Jlemarchal nous dit "qu'il n'est pas sot", et que son discours est donc digne de foi. Il ne se pose même pas la question de savoir si l'intervenant est un imposteur ou pas. Chaque élément est pris au premier degré.
N'étant pas capable d'analyse ou de recul, ni de réflexion, il n'a évidement pas pu exercer le métier d'infirmier autrement que dans la soumission.
Il ne comprend d'ailleurs pas que le reste des infirmiers ne vivent pas leur métier de la même manière. Pour lui, il est inconcevable qu'ils soient capable d'analyser les faits, de réfléchir, et d'agir en conséquence.
Dans son monde, ça n'existe pas, ce n'est pas possible. Pour lui son modèle de pensée et ses capacités sont supérieurs a ceux des infirmiers, donc si lui n'a pas pu le faire, les autres non plus.
Difficile dans ces conditions d'exercer le métier d'IDE, difficile de vivre un tel échec. On peut donc penser qu'il y a une part de sincérité lorsqu'il dit vouloir faire entendre un autre son de cloche, ou qu'il dit vouloir mettre en garde. Pour lui, à moins d'être décerebré, on ne peut s'épanouir dans une profession qui (selon lui) aliène toute réflexion.
Ce qui est plus inquiétant, c'est qu'il n'est toujours pas capable de prendre du recul, et qu'il n'arrive toujours pas analyser les éléments, il n'est toujours pas capable de faire une démarche demandant un peu de réflexion. Le métier d'enseignant est exigeant, et malheureusement parfois très ingrat.
S'il ne fait pas rapidement un peu d'introspection sur lui même, il va exploser en vol et se ramasser méchamment. Espérons pour lui que quelqu'un sera là pour ramasser les morceaux ce jour là.
On peut par contre analyser les causes de son échec en tant qu' infirmier.
Les études (quelles qu'elles soient ) sont censées nous apporter un bagage intellectuel composé de matériaux (concepts, théories diverses et variées, socle de connaissances, ... ) et d'outils pour utiliser cette matière (observation, analyse, critique,...) et l'enrichir de nouveaux éléments. Ce qui nous permet entre autre d'acquérir des compétences variées dans divers domaines...
Jlemarchal n'est jamais capable de mobiliser ses connaissances de psycho (master 1 quand même ! ) ni même celle acquises à l'IFSI.
Il n'a jamais cherché/trouvé non plus de sources qui puissent un tant soit peu valider son propos. Les documents qu'il nous fourni n'ont soit aucune valeur (forum), soit sont hors de propos (classification des CSP de l'insee).
Sa seule matière est son ressenti (il trouvait ses camarades stupides, et il aime bien quand les gens parlent avec de jolis mots comme les docteurs).
Il n'est pas plus capable de construire un raisonnement logique. Il se contente de raconter son histoire personnelle et d'en déduire que ce vécu est une norme. Pour lui ses déductions sont des "évidences" (il le répète à plusieurs reprises ). Des évidences qu'il ne soumet à aucune critique ni analyse. L'évidence n'a pas à se démontrer, elle se voit ! Comme il est évident que les profs sont plus intelligents que les IDE, il n'y a pas de démonstration à faire ! Les faits parlent d'eux même ! .... Il ne conçoit pas que sa vision du monde puisse être erroné ou tronqué ... et que sa vision n'a pas de plus de valeur que celle de n'importe qui d'autre ...
Il n'est pas non plus capable d'analyser le fond d'un nouveau document ( le discours délirant de papadoc ), et le statut de son auteur fait office d'étalon en matière de crédibilité. Ainsi papadoc étant supposé être médecin, Jlemarchal nous dit "qu'il n'est pas sot", et que son discours est donc digne de foi. Il ne se pose même pas la question de savoir si l'intervenant est un imposteur ou pas. Chaque élément est pris au premier degré.
N'étant pas capable d'analyse ou de recul, ni de réflexion, il n'a évidement pas pu exercer le métier d'infirmier autrement que dans la soumission.
Il ne comprend d'ailleurs pas que le reste des infirmiers ne vivent pas leur métier de la même manière. Pour lui, il est inconcevable qu'ils soient capable d'analyser les faits, de réfléchir, et d'agir en conséquence.
Dans son monde, ça n'existe pas, ce n'est pas possible. Pour lui son modèle de pensée et ses capacités sont supérieurs a ceux des infirmiers, donc si lui n'a pas pu le faire, les autres non plus.
Difficile dans ces conditions d'exercer le métier d'IDE, difficile de vivre un tel échec. On peut donc penser qu'il y a une part de sincérité lorsqu'il dit vouloir faire entendre un autre son de cloche, ou qu'il dit vouloir mettre en garde. Pour lui, à moins d'être décerebré, on ne peut s'épanouir dans une profession qui (selon lui) aliène toute réflexion.
Ce qui est plus inquiétant, c'est qu'il n'est toujours pas capable de prendre du recul, et qu'il n'arrive toujours pas analyser les éléments, il n'est toujours pas capable de faire une démarche demandant un peu de réflexion. Le métier d'enseignant est exigeant, et malheureusement parfois très ingrat.
S'il ne fait pas rapidement un peu d'introspection sur lui même, il va exploser en vol et se ramasser méchamment. Espérons pour lui que quelqu'un sera là pour ramasser les morceaux ce jour là.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
- augusta
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Re: Stupide question
Jlmarchal......je te l'avais dit......que tu allais encore te faire allumer...pff!!
Le fond du pb c'est quoi finalement......on peut tout reprendre depuis le début??
Le fond du pb c'est quoi finalement......on peut tout reprendre depuis le début??
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Stupide question
erreur de manip, désolé.
Dernière modification par loulic le 29 nov. 2009 13:15, modifié 1 fois.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
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Re: Stupide question
ben non je ne suis qu'ESI tu sais......les ESi sont un peu bêta n'est-ce pas....
(jlemarchal comprendra
)
(jlemarchal comprendra

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
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Re: Stupide question
Augusta et moi, on n'a appris à lire que très récemment, faut être indulgents avec nous...
Après plusieurs jours de travail, on a réussi à comprendre ce que tu disais Loulic, nous pauvres petites crottes encore esi...
En tout cas moi je suis assez d'accord, enfin si j'ai bien compris pardonnez-moi, Jlemarchal si tu pouvais éviter les évidences et les généralités, mais il me semble que je te l'ai dit environ 360 fois...
Si on pouvait en revenir à la "stupide question", je crois que là on oublie la "question", on est uniquement dans le "stupide"...
Après plusieurs jours de travail, on a réussi à comprendre ce que tu disais Loulic, nous pauvres petites crottes encore esi...
En tout cas moi je suis assez d'accord, enfin si j'ai bien compris pardonnez-moi, Jlemarchal si tu pouvais éviter les évidences et les généralités, mais il me semble que je te l'ai dit environ 360 fois...
Si on pouvait en revenir à la "stupide question", je crois que là on oublie la "question", on est uniquement dans le "stupide"...
Infirmière
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Re: Stupide question
Ben, Loulic, pourquoi as-tu retiré ton message pétri d'agressivité à l'attention de ma copine Augusta?
Quelques petits correctifs:
- les salaires des enseignants indiqués sont bien sûr versés 12 fois par an : le "coût" des congés supplémentaires est déduit mensuellement
- concernant les catégories sociales respectives des IDE et des enseignants, les études montrent qu'elles ne sont pas identiques, loi de là (avec il est vrai le point commun de la forte féminisation, qui concerne aussi les professions médicales, les vétérinaires, etc...)
- les profs de facs n'occupent absolument pas une position hiérarchique par rapport aux enseignants du secondaire ou du primaire. D'ailleurs, les agrégés peuvent enseigner à l'université. Ils enseignent également en classe prépa (la filière la plus prestigieuse!). Par ailleurs, un nombre très significatif d'enseignants d'université ont fait un doctorat parce qu'ils ont échoué au capes ou à l'agrégation.
Ceci étant dit, je crois que nous sommes déraisonnables de continuer à discuter ainsi. Loulic me ressort en boucle les mêmes arguments (le coup de Papadoc, qui m'aurait impressionné parce que médecin de son état, à titre d'exemple, constitue une allégation complètement erronée, ce que j'avais déjà indiqué antérieurement).
A l'origine, je souhaitais relativiser le sentiment d'injustice des IDE qui s'estimaient insuffisamment reconnus au vu de la difficulté de leurs études et de leurs responsabilités. De fil en aiguille et surtout de fils en fils, on a fini par me faire dire que les IDE étaient des abrutis. Ce n'est pas ce que je pense. Ce qu'il m'a semblé, aux cours des quatre années en IFSI + exercice professionnel, c'était que ni les études, ni l'exercice professionnel n'étaient stimulants sur le plan intellectuel. Et que, du coup, la rémunération était plutôt satisfaisante au regard de la sélectivité de ce cursus (ce qui s'explique par une certaine désaffection des jeunes pour ce métier, qui conduit le législateur à le rendre plus attractif). Néanmoins, et je n'ai pas assez insisté là-dessus, la rémunération est amplement méritée lorsqu'on considère les conditions de travail (horaires, pénibilité physique) et les responsabilités. Je le pense sincèrement.
Ma démarche, sur le fond, était plutôt louable : je souhaitais permettre à des personnes étant aussi mal à l'aise que je le fus de reprendre leur destin en main. Sur la forme, c'était stupide : j'allais évidemment ce faisant déclencher les cris d'orfraies de tous ceux qui sont satisfaits de leur condition. Je m'excuse donc pour tous ceux-là. On n'a pas tous les mêmes attentes vis-à-vis de son métier et c'est plutôt rassurant pour les patients que certains infirmiers apprécient leur métier. J'ai commis l'imprudence de généraliser mon expérience (il faut tout de même reconnaître que parmi mes compagnons d'IFSI, plusieurs font autre chose aujourd'hui et parmi ceux qui continuent il en est qui soufrent. Peut être n'est-ce pas représentatif?) : l'exercice du métier ne me satisfaisait absolument pas pour diverses raisons, mais en généralisant de manière éhontée, l'impression d'être un ouvrier spécialisé, dont le quotidien consiste à planifier et administrer des traitements, avec pour seul marge de manoeuvre la possibilité de faire un recueil de données (diurèse, TA, etc.) pour que quelqu'un de plus diplômé prenne une décision... Je souffrais de ne pas tout savoir des pathologies et d'être exclu de la prise de décision (traitement). Mon dernier poste occupé était le bloc opératoire : une véritable catastrophe! C'était encore pire : je devais rassembler le matériel nécessaire avant l'intervention (magasinage!) et ouvrir les sachets quand on me le demandait pendant l'intervention, le tout sous les ordres des secrétaires du chirurgien, qui officiaient en tant qu'aide opératoire! Je précise par ailleurs que la relation aux médecins que je déplore était moins relative à mon vécu propre qu'à l'observation que je pouvais faire : je pense qu'en tant qu'homme, un grand nombre me respectait beaucoup plus que mes collègues femmes. J'ai également constaté qu'un grand nombre d'IDE semblait rechercher cette domination: admiration du corps médical, soumission, voire obséquiosité.
Je dois préciser ensuite que pour donner plus de force à mon témoignage, montrer à d'autres que changer est possible, je l'ai un peu décalé dans le temps... Je ne souhaitais ensuite ne pas donner trop de détails personnels, mais c'est vrai aussi que tout cela finit par rendre mon parcours peu crédible, donc je vais détailler un peu. Ma réorientation date d'il y a 8 ans. J'ai passé une licence puis maîtrise (pas de psycho!), puis le concours de prof des écoles. J'ai exercé pendant 3 ans avant de passer un capes. J'enseigne désormais en collège et me présente cette année pour la première fois à l'agrégation. Je ne pense pas que mon métier est parfait, mais depuis que je suis dans l'enseignement, je suis satisfait. J'ai l'impression d'avoir une grande liberté d'action, de pouvoir être créatif et faire appel à mon intelligence et, surtout, de ne me trouver sous le joug de personne. Je reconnais que c'est subjectif et que certains de mes collègues peuvent se trouver en souffrance.
En guise de conclusion... Mes messages sont à considérer uniquement comme un témoignage, sans portée générale (je devrais les reprendre tous et noter comme phrase liminaire "il m'a semblé que..."). Loulic a raison : aucune preuve ne peut être apportée. On vous demanderait de démontrer s'il est plus difficile de devenir ASH qu'infirmier, que le boulot d'ASH est moins intéressant ou intellectuellement moins satisfaisant vous ne le pourriez pas davantage. Et heureusement, finalement! L'importance est finalement qu'à la diversité humaine corresponde une diversité des rôles sociaux. La hiérarchisation n'a pas de sens. Je me souviens avoir lu un débat interminable sur un forum musical entre partisans de musique baroque et rappeurs, chacun voulant prouver la supériorité de son style préféré... C'est tout bonnement impossible...et heureusement, car cela préserve notre possibilité de faire un choix!
JLM
PS : depuis le début de mon intervention sur le forum, j'ai reçu plusieurs messages en MP, me demandant de détailler mon parcours en vue d'une réorientation. Cette discussion n'aura donc pas tout à fait été inutile!

Quelques petits correctifs:
- les salaires des enseignants indiqués sont bien sûr versés 12 fois par an : le "coût" des congés supplémentaires est déduit mensuellement
- concernant les catégories sociales respectives des IDE et des enseignants, les études montrent qu'elles ne sont pas identiques, loi de là (avec il est vrai le point commun de la forte féminisation, qui concerne aussi les professions médicales, les vétérinaires, etc...)
- les profs de facs n'occupent absolument pas une position hiérarchique par rapport aux enseignants du secondaire ou du primaire. D'ailleurs, les agrégés peuvent enseigner à l'université. Ils enseignent également en classe prépa (la filière la plus prestigieuse!). Par ailleurs, un nombre très significatif d'enseignants d'université ont fait un doctorat parce qu'ils ont échoué au capes ou à l'agrégation.
Ceci étant dit, je crois que nous sommes déraisonnables de continuer à discuter ainsi. Loulic me ressort en boucle les mêmes arguments (le coup de Papadoc, qui m'aurait impressionné parce que médecin de son état, à titre d'exemple, constitue une allégation complètement erronée, ce que j'avais déjà indiqué antérieurement).
A l'origine, je souhaitais relativiser le sentiment d'injustice des IDE qui s'estimaient insuffisamment reconnus au vu de la difficulté de leurs études et de leurs responsabilités. De fil en aiguille et surtout de fils en fils, on a fini par me faire dire que les IDE étaient des abrutis. Ce n'est pas ce que je pense. Ce qu'il m'a semblé, aux cours des quatre années en IFSI + exercice professionnel, c'était que ni les études, ni l'exercice professionnel n'étaient stimulants sur le plan intellectuel. Et que, du coup, la rémunération était plutôt satisfaisante au regard de la sélectivité de ce cursus (ce qui s'explique par une certaine désaffection des jeunes pour ce métier, qui conduit le législateur à le rendre plus attractif). Néanmoins, et je n'ai pas assez insisté là-dessus, la rémunération est amplement méritée lorsqu'on considère les conditions de travail (horaires, pénibilité physique) et les responsabilités. Je le pense sincèrement.
Ma démarche, sur le fond, était plutôt louable : je souhaitais permettre à des personnes étant aussi mal à l'aise que je le fus de reprendre leur destin en main. Sur la forme, c'était stupide : j'allais évidemment ce faisant déclencher les cris d'orfraies de tous ceux qui sont satisfaits de leur condition. Je m'excuse donc pour tous ceux-là. On n'a pas tous les mêmes attentes vis-à-vis de son métier et c'est plutôt rassurant pour les patients que certains infirmiers apprécient leur métier. J'ai commis l'imprudence de généraliser mon expérience (il faut tout de même reconnaître que parmi mes compagnons d'IFSI, plusieurs font autre chose aujourd'hui et parmi ceux qui continuent il en est qui soufrent. Peut être n'est-ce pas représentatif?) : l'exercice du métier ne me satisfaisait absolument pas pour diverses raisons, mais en généralisant de manière éhontée, l'impression d'être un ouvrier spécialisé, dont le quotidien consiste à planifier et administrer des traitements, avec pour seul marge de manoeuvre la possibilité de faire un recueil de données (diurèse, TA, etc.) pour que quelqu'un de plus diplômé prenne une décision... Je souffrais de ne pas tout savoir des pathologies et d'être exclu de la prise de décision (traitement). Mon dernier poste occupé était le bloc opératoire : une véritable catastrophe! C'était encore pire : je devais rassembler le matériel nécessaire avant l'intervention (magasinage!) et ouvrir les sachets quand on me le demandait pendant l'intervention, le tout sous les ordres des secrétaires du chirurgien, qui officiaient en tant qu'aide opératoire! Je précise par ailleurs que la relation aux médecins que je déplore était moins relative à mon vécu propre qu'à l'observation que je pouvais faire : je pense qu'en tant qu'homme, un grand nombre me respectait beaucoup plus que mes collègues femmes. J'ai également constaté qu'un grand nombre d'IDE semblait rechercher cette domination: admiration du corps médical, soumission, voire obséquiosité.
Je dois préciser ensuite que pour donner plus de force à mon témoignage, montrer à d'autres que changer est possible, je l'ai un peu décalé dans le temps... Je ne souhaitais ensuite ne pas donner trop de détails personnels, mais c'est vrai aussi que tout cela finit par rendre mon parcours peu crédible, donc je vais détailler un peu. Ma réorientation date d'il y a 8 ans. J'ai passé une licence puis maîtrise (pas de psycho!), puis le concours de prof des écoles. J'ai exercé pendant 3 ans avant de passer un capes. J'enseigne désormais en collège et me présente cette année pour la première fois à l'agrégation. Je ne pense pas que mon métier est parfait, mais depuis que je suis dans l'enseignement, je suis satisfait. J'ai l'impression d'avoir une grande liberté d'action, de pouvoir être créatif et faire appel à mon intelligence et, surtout, de ne me trouver sous le joug de personne. Je reconnais que c'est subjectif et que certains de mes collègues peuvent se trouver en souffrance.
En guise de conclusion... Mes messages sont à considérer uniquement comme un témoignage, sans portée générale (je devrais les reprendre tous et noter comme phrase liminaire "il m'a semblé que..."). Loulic a raison : aucune preuve ne peut être apportée. On vous demanderait de démontrer s'il est plus difficile de devenir ASH qu'infirmier, que le boulot d'ASH est moins intéressant ou intellectuellement moins satisfaisant vous ne le pourriez pas davantage. Et heureusement, finalement! L'importance est finalement qu'à la diversité humaine corresponde une diversité des rôles sociaux. La hiérarchisation n'a pas de sens. Je me souviens avoir lu un débat interminable sur un forum musical entre partisans de musique baroque et rappeurs, chacun voulant prouver la supériorité de son style préféré... C'est tout bonnement impossible...et heureusement, car cela préserve notre possibilité de faire un choix!
JLM
PS : depuis le début de mon intervention sur le forum, j'ai reçu plusieurs messages en MP, me demandant de détailler mon parcours en vue d'une réorientation. Cette discussion n'aura donc pas tout à fait été inutile!
- Eydis
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Re: Stupide question
Tant mieux, parceque je ne me sens pas du tout, mais alors très très loin d'être abrutie personnellement.A l'origine, je souhaitais relativiser le sentiment d'injustice des IDE qui s'estimaient insuffisamment reconnus au vu de la difficulté de leurs études et de leurs responsabilités. De fil en aiguille et surtout de fils en fils, on a fini par me faire dire que les IDE étaient des abrutis. Ce n'est pas ce que je pense.
Je vais te répondre ce que je pense et tu en feras ce que tu voudras.Ce qu'il m'a semblé, aux cours des quatre années en IFSI + exercice professionnel, c'était que ni les études, ni l'exercice professionnel n'étaient stimulants sur le plan intellectuel.
Personnellement les cours en soi je te l'accorde ne sont pas d'une difficulté sans fond.
Seulement voilà ce qui me stimule, voilà ce en quoi je trouve à m'accomplir et crois moi, je fais partie des gens dont le bien le plus précieux est leur propre cerveau, qui ont un besoin vital de le nourrir et de le stimuler (ceci sans prétention... enfin si peut être un peu en fait, mais bref).
Toujours est il que je m'accomplis devant tout ce que les situations humaines qui me sont données d'avoir à gérer et qui provoquent en moi des bouleversements terribles,
je m'accomplis parce que je le décide, je m'accomplis là dedans, personnellement parce que je trouve ma nourriture là dedans, j'y trouve ce que je cherche.
Que toi tu n'aies pas trouvé ce que tu cherchais là dedans, je vais te dire y'a même rien à en dire. Si tu trouves à t'accomplir dans des études où tu te remplis purement et simplement le crâne d'informations, c'est un FAIT. Seulement on est tous différents et je te garantis que moi, je trouve mon compte dans ces études pourtant tu en conviendras, je ne fais pas partie des gens qu'on peut qualifier de sous alimentés du cerveau... objectivement, hein.
Je vais te dire aussi ce que j'aime et ce qui me nourrit le cerveau dans ces études, au delà des gens, c'est la peur, le dépassement de moi-même quand je suis sur le terrain,
le fait qu'on ait besoin de moi et que toute mon énergie je la mette dans ce que je projette de moi pour soigner les gens.
Voilà, j'espère que tu as compris ce que j'ai dit.
Tout ce que j'ai envie de te dire Jlemarchal, c'est que j'espère que tu es heureux là où tu es maintenant.
Moi aussi j'en vois des esi et des soignants stupides... mais je ne suis pas comme eux, eux qui ne voient pas tout le monde qu'il y a à voir et à apprendre.
Maintenant, cela n'a rien à voir avec ce que tu dis au niveau de la difficulté des cours. On n'est pas reconnus juste parce que nos cours ne sont pas hyper difficiles ? C'est sûr qu'on ne va pas aller juger de la difficulté de la remise en question, et la difficulté de ce qu'on a à gérer en nous-mêmes au quotidien.
Et pour le coup c'est une triste évidence mais là dessus tu as raison.
Voilà ce que je voulais en dire.
Et y'a un truc, ça sert à rien de s'énerver... dites les choses simplement.
Infirmière
♥ Miss Inf.com 2010 ♥
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Re: Stupide question
LA question n'est pas stupide... ce sont plutôt l'ensemble des réponses que j'ai lu qui m'atterrent et me laissent pantois...
Tant de jalousie, de petites rancoeurs,...
Mais MERDE les IDE ne seront donc jamais capables que d'exprimer ce genre de conneries de colonies de vacances pour ados !
Notre profession revendique une maturité qu'à aucun étage personne ne défend.
A quand une profession qui assure une formation décente (bien encadré) à ses étudiants, qui permet à ses membres de parler et discuter de ses pratiques, qui n'infantilise pas ses professionnels, qui a une évolution de carrière en étage corrélé aux envies et aux expériences de chacun et donnant des niveaux de responsabilités différents...
Qui a des projets pour cette profession sinon que les managers qui vont tuer ce métier d'infirmier en ayant une réflexion centrée sur le court-terme, la rentabilité, la soi-disant "qualité", les normes absurdes....

Tant de jalousie, de petites rancoeurs,...
Mais MERDE les IDE ne seront donc jamais capables que d'exprimer ce genre de conneries de colonies de vacances pour ados !
Notre profession revendique une maturité qu'à aucun étage personne ne défend.
A quand une profession qui assure une formation décente (bien encadré) à ses étudiants, qui permet à ses membres de parler et discuter de ses pratiques, qui n'infantilise pas ses professionnels, qui a une évolution de carrière en étage corrélé aux envies et aux expériences de chacun et donnant des niveaux de responsabilités différents...
Qui a des projets pour cette profession sinon que les managers qui vont tuer ce métier d'infirmier en ayant une réflexion centrée sur le court-terme, la rentabilité, la soi-disant "qualité", les normes absurdes....



Re: Stupide question
Voilà ce que vous disiez des CdS il y a quelques mois. Je passe sur vos camarades de promo que vous jugiez intellectuellement limités. Vous me permettrez d'être dubitatif quand aujourd'hui vous nous dites :jlemarchal a écrit : il ramasse les dossiers que les médecins font tomber par terre, il ferme les volets pour que le chef de service n'ait pas le soleil dans l'oeil au cours de sa visite, etc...
Là pas de contradiction possible, je l'ai constaté de visu.
Mais bon, ça empêche pas de mégères quinquagénaires qui ne savent pas si Napoléon faisait des peintures rupestres ou la guerre contre Vasco de Gama, de claquer des talons sur le lino de l'allée centrale de "leur" service, le menton haut en répandant des effluves d'une mixture de mauvais goût achetée à Séphora, en se prenant pour un ministre!
jlemarchal a écrit : on a fini par me faire dire que les IDE étaient des abrutis. Ce n'est pas ce que je pense.
Ce n'est pas une imprudence, c'est juste complètement idiot. N'importe quel collégien sait qu'on ne déduit pas une règle à partir d'exemples.jlemarchal a écrit : J'ai commis l'imprudence de généraliser mon expérience
Non ce n'est pas représentatif. Sur la dizaine de personnes que je connais qui ont passé le CAPES, trois ont arrêté l'enseignement avant leur troisième année d'exercice. Je n'en déduis pour autant pas qu'un tiers des enseignants abandonnent la filière au bout de trois ans. Par contre je leur reconnais une certaine pénibilité de leur travail. Et surtout un énorme décalage entre leur enseignement universitaire riche et satisfaisant intellectuellement, et la réalité ingrate, redondante, et très "technique" de leur métier d'enseignant. Surtout quand les résultats (fonction des capacités de leurs élèves) est ... pour le moins décevante...jlemarchal a écrit :il faut tout de même reconnaître que parmi mes compagnons d'IFSI, plusieurs font autre chose aujourd'hui et parmi ceux qui continuent il en est qui soufrent. Peut être n'est-ce pas représentatif?
Encore une fois c'est VOTRE impression, elle prouve juste que vous n'avez pas compris le métier, que vous n'étiez pas capable de l'exercer, et que la complexité des rapports humains et professionnels vous échappe parfois.jlemarchal a écrit : l'impression d'être un ouvrier spécialisé, dont le quotidien consiste à planifier et administrer des traitements, avec pour seul marge de manoeuvre la possibilité de faire un recueil de données (diurèse, TA, etc.) pour que quelqu'un de plus diplômé prenne une décision... Je souffrais de ne pas tout savoir des pathologies et d'être exclu de la prise de décision (traitement). Mon dernier poste occupé était le bloc opératoire : une véritable catastrophe! C'était encore pire : je devais rassembler le matériel nécessaire avant l'intervention (magasinage!) et ouvrir les sachets quand on me le demandait pendant l'intervention, le tout sous les ordres des secrétaires du chirurgien, qui officiaient en tant qu'aide opératoire! Je précise par ailleurs que la relation aux médecins que je déplore était moins relative à mon vécu propre qu'à l'observation que je pouvais faire : je pense qu'en tant qu'homme, un grand nombre me respectait beaucoup plus que mes collègues femmes. J'ai également constaté qu'un grand nombre d'IDE semblait rechercher cette domination: admiration du corps médical, soumission, voire obséquiosité.
Vos impressions vous ont simplement permis de croire à la validité de vos préjugés simplistes. Vous n'avez pas constaté, vous avez cru que... Ca fait une légère différence.
En effet c'est très subjectif, attention à l'atterrissage.jlemarchal a écrit : J'ai l'impression d'avoir une grande liberté d'action, de pouvoir être créatif et faire appel à mon intelligence et, surtout, de ne me trouver sous le joug de personne. Je reconnais que c'est subjectif et que certains de mes collègues peuvent se trouver en souffrance.
Mais bon, dans tout ça, je note une évolution notable et louable dans votre discours. Vous reconnaissez que c'est simplement le témoignage de votre expérience, et qu'on ne peut rien en tirer concernant la profession d'IDE. Pourquoi l'avoir fait pendant des mois, alors ? Pourquoi ne pas l'avoir présenté ainsi au lieu de prendre tout le monde de haut et d'affirmer que les IDE sont des débiles largement trop payé pour leur niveau d'étude et leur responsabilité ? Alors qu'il est manifeste que vous ne comprenez toujours pas ce qu'est le métier d'IDE, et que vous n'avez jamais su l'exercer correctement.
Ah ! Au fait, une dernière chose que vous n'avez toujours pas compris (ça aurait pourtant pu vous aider dans votre ancien métier ) :
(mis à part le fait que j'apprenne qu'il n'est pas rare de devenir enseignant à l'université parce qu'on échoue au prestigieux CAPES ...)jlemarchal a écrit : - les profs de facs n'occupent absolument pas une position hiérarchique par rapport aux enseignants du secondaire ou du primaire. D'ailleurs, les agrégés peuvent enseigner à l'université. Ils enseignent également en classe prépa (la filière la plus prestigieuse!). Par ailleurs, un nombre très significatif d'enseignants d'université ont fait un doctorat parce qu'ils ont échoué au capes ou à l'agrégation.
A l'hôpital ou en clinique, il n'y a pas non plus de rapport hiérarchique entre les médecins et les infirmiers. Mais bon, il faut vouloir le savoir pour ne pas s'aliéner dans un rapport dominant/dominé comme vous avez cru bon de devoir sombrer...
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
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Re: Stupide question
Marrant de lire ça de la part d'un IDE. Moi qui ai exercé les deux métiers suis à mille lieux d'être en mesure d'agréer pareille appréciation.loulic a écrit :la réalité ingrate, redondante, et très "technique" de leur métier d'enseignant.
Comme je l'ai écrit préalablement, ce n'est pas l'examen de ma propre situation qui a généré cette impression, mais l'observation que j'ai pu faire dans la majorité des services dans lesquels j'ai officié...et le recueil des plaintes des EIDE et des professionnels que j'ai rencontrés.A l'hôpital ou en clinique, il n'y a pas non plus de rapport hiérarchique entre les médecins et les infirmiers. Mais bon, il faut vouloir le savoir pour ne pas s'aliéner dans un rapport dominant/dominé comme vous avez cru bon de devoir sombrer...
Je pense que tu as une vision très...positive de ton métier. Tant mieux!
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Re: Stupide question
Bon, assez parlé, maintenant un petit jeu. Qui a dit:
"Désolée pour vous si ma réponse est sèche, mais après 3 ans d'études on est en droit d'atteindre d'une infirmière qu'elle maîtrise un minimum de vocabulaire ( médical de surcroît).
ça m'agace, après on va encore se plaindre d'être méprisé par les médecins, que les AS veulent nous bouffer la laine sur le dos parce qu'elle ne voient pas la différence entre nos compétences et les leurs, on va exiger une licence voir une maîtrise,... Mais avant cela il y a quand même un minimum à connaître.
Et désolée si cette "merveilleuse profession " ne répond pas a vos attentes question ouverture d'esprit, Le bloc n'est pas le monde des bisounours."

"Désolée pour vous si ma réponse est sèche, mais après 3 ans d'études on est en droit d'atteindre d'une infirmière qu'elle maîtrise un minimum de vocabulaire ( médical de surcroît).
ça m'agace, après on va encore se plaindre d'être méprisé par les médecins, que les AS veulent nous bouffer la laine sur le dos parce qu'elle ne voient pas la différence entre nos compétences et les leurs, on va exiger une licence voir une maîtrise,... Mais avant cela il y a quand même un minimum à connaître.
Et désolée si cette "merveilleuse profession " ne répond pas a vos attentes question ouverture d'esprit, Le bloc n'est pas le monde des bisounours."

Re: Stupide question
Vous avez entièrement raison, c'est UNE réalité parmi les autres, et non pas LA réalité du corps enseignant. Heureux que ce ne soit pas votre réalité.jlemarchal a écrit :Marrant de lire ça de la part d'un IDE. Moi qui ai exercé les deux métiers suis à mille lieux d'être en mesure d'agréer pareille appréciation.loulic a écrit :la réalité ingrate, redondante, et très "technique" de leur métier d'enseignant.
Je comme on vous l'a déjà dit, votre "méthode de recherche " est archi-nulle et empirique. Vos observations n'ont aucune rigueur, et n'ont d'autre valeur que de nous donner vos impressions. Elle ne sont le reflet que de votre mal être en tant que soignant, rien de plus;jlemarchal a écrit : Comme je l'ai écrit préalablement, ce n'est pas l'examen de ma propre situation qui a généré cette impression, mais l'observation que j'ai pu faire dans la majorité des services dans lesquels j'ai officié...et le recueil des plaintes des EIDE et des professionnels que j'ai rencontrés.
Et ? Vous n'êtes pas d'accord avec moi ?jlemarchal a écrit :Bon, assez parlé, maintenant un petit jeu. Qui a dit:
"Désolée pour vous si ma réponse est sèche, mais après 3 ans d'études on est en droit d'atteindre d'une infirmière qu'elle maîtrise un minimum de vocabulaire ( médical de surcroît).
ça m'agace, après on va encore se plaindre d'être méprisé par les médecins, que les AS veulent nous bouffer la laine sur le dos parce qu'elle ne voient pas la différence entre nos compétences et les leurs, on va exiger une licence voir une maîtrise,... Mais avant cela il y a quand même un minimum à connaître.
Et désolée si cette "merveilleuse profession " ne répond pas a vos attentes question ouverture d'esprit, Le bloc n'est pas le monde des bisounours."
Que voulez vous me faire dire en extrayant ma prose ?
Des médecins méprisent les IDE. Des IDE méprisent les médecins. Des pompiers et des ambulanciers méprisent les soignants en général et les urgentistes en particuliers. Des pompiers méprisent les ambulanciers. Des chirurgiens méprisent les médecins. Des spécialistes méprisent les généralistes. Des généralistes méprisent les spécialistes "d'organe". Des orthopédistes méprisent les viscéraux. Des gynéco méprisent les SF. Des AS méprisent les ASH.Des IADE méprisent les IDE. Des IBODE méprisent les IADE. Des IDE exerçant en SMUR méprisent les IADE et les MAR. Des flics méprisent les avocats. Des troufions méprisent leurs officiers et vice versa. Des éleveurs méprisent les véto. Des boulanger méprisent les restaurateurs. Des notaires méprisent les avocats. Des handballeur méprisent les footeux. Des MAC méprisent les PC. ....
Bref, la litanie est sans fin.
Pour ma part, j'attends un certain niveau élémentaire de mes camarades, et pour ne pas prêter le flanc à la critique de quelques connards imbus de leurs petites personnes avec qui on peut être amené à bosser, il me semble que la moindre des choses est de faire preuve de professionnalisme et de modestie.
Et j'ai toujours été navré de constater que quelques gourdes jetaient le discrédit sur notre profession, et que ces mêmes infirmières se répandaient parfois en lamentations sur leur non considération par d'autres professionnels de santé.
Ne souriez pas trop, car ces spécimens sont loin d'être l'apanage de la profession infirmière. Malheureusement toutes les professions, y compris le corps enseignant, comptent dans leurs rangs une minorité de ces individus néfastes.
Par ailleurs, contrairement à ce que votre douloureuse expérience de soignant vous a amené à faire et à penser, le mépris de quelques imbéciles (qui sont pourtant parfois nos collègues) n'implique pas de se subordonner à un corps professionnel dans son entier. Mais ça demande un minimum d'intelligence, et comme beaucoup d'autres aspects de notre métier, vous ne l'avez pas compris...
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Stupide question
L'auteur de ce sujet nous a écrit :
Si lui s'estime "stupide", alors que sa question était tout à fait interessante, que doit-il dire de nous...Je n'ose y penser car les adjectifs me manquent...
Sur ce, je ferme le sujet, qui ressemble de plus en plus à une bataille rangée.
"infirmièresurlamoto", je vous présente mes excuses...
Qui a la modestie de se traiter lui-même de "stupide canadien", doit bien rire en voyant les réposes qu'il a obtenu...infirmieresurlamoto a écrit :Bonjour a tous,
Le stupide Canadien
voudrais savoir que-ce que c'est le difference entre 'infirmiere" et "infirmiere cadre de sante"
Merci
Si lui s'estime "stupide", alors que sa question était tout à fait interessante, que doit-il dire de nous...Je n'ose y penser car les adjectifs me manquent...
Sur ce, je ferme le sujet, qui ressemble de plus en plus à une bataille rangée.
"infirmièresurlamoto", je vous présente mes excuses...
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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