TFE: la séxualité en psychiatrie
Modérateurs : Modérateurs, ESI - TFE
je sais que l'on se soucie très peu aussi des troubles liés aux neuroleptiques, et qu'il faut que cela soit le patient qui, a l'approche de sa sortie nous le fasse remarquer que si il veut envisager une vie conjuguale, il faudra qu'il assure un peu quand meme...
et là, je ne parle même pas de patients "chroniques" comme dans ta situation.
et là, je ne parle même pas de patients "chroniques" comme dans ta situation.
J'ai été amené plusieurs fois sur décision médicale(cela va de soit) d'amener des patients psychotiques voir des prostituées c'étaient des expèriences enrichissantes;
La prostituée en général, toujours la même nous faisait une vrai relève"aujourd'hui, cela c'est mieux passé que l'autre fois..." etc etc
Cela va peut être choquer, mais le bien être du patient passait aussi par là
La prostituée en général, toujours la même nous faisait une vrai relève"aujourd'hui, cela c'est mieux passé que l'autre fois..." etc etc
Cela va peut être choquer, mais le bien être du patient passait aussi par là
ISP84 a écrit :Enfin,un sujet d'actualité...
Depuis des années de cours sur la resocialisation des patients atteints de troubles mentaux j'évoque dans mes cours, la place de la sexualité et le droit a cette sexualité.
Je suis tres intéressé par ce TFE, suis à dispo en MP.
a+



C'est vrai, que c'est un sujet qui m'interesse énormément et qui m'a surtout interpellée!!

Et à mon IFSI, j'ai eu un peu de mal à faire valider mon sujet (sujet tabou...), mais à bout d'arguments, j'y suis arrivée!!
En attendant, encore merci et à plus!!!
Aide soignante en SSIAD!! bientôt diplômée en secrétariat médical!
Si une goutte d'eau voulait dire que je t'aime, alors je te jetterais un océan.
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cedr1c a écrit :je sais que l'on se soucie très peu aussi des troubles liés aux neuroleptiques, et qu'il faut que cela soit le patient qui, a l'approche de sa sortie nous le fasse remarquer que si il veut envisager une vie conjuguale, il faudra qu'il assure un peu quand meme...
et là, je ne parle même pas de patients "chroniques" comme dans ta situation.
Ah oui, c'est vrai que les effets secondaires de certains médicaments "psy" ont leur importance sur la vie sexuelle des patients...
J'approfondirais également ce point la..Merci beaucoup.
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ISP84 a écrit :J'ai été amené plusieurs fois sur décision médicale(cela va de soit) d'amener des patients psychotiques voir des prostituées c'étaient des expèriences enrichissantes;
La prostituée en général, toujours la même nous faisait une vrai relève"aujourd'hui, cela c'est mieux passé que l'autre fois..." etc etc
Cela va peut être choquer, mais le bien être du patient passait aussi par là


Vous emmenez souvent des patients? et sur quoi vous basez vous, pour savoir qui emmener, et quand?
Cela ne génait pas la prostituée?, et comment lui avez vous expliquer la "chose" les premières fois?
Ce point m'interesse énormément!!
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Si une goutte d'eau voulait dire que je t'aime, alors je te jetterais un océan.
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Il faut toujours en psy(et ailleurs)poser les choses dans leurs contextes.
1) les réglements intèrieurs des unités de soins interdisent les relations sexuelles dans les dites unités.
2)la plupart du temps la sexualité des patients hospitalisés au long court se résume à des conduites masturbatoires.
3)il n'y a peu ou pas de réflexion d'équipe sur la sexualité des personnes hospitalisées.
4)c'est un sujet tabou donc on fait la politique de l'autruche.
jusqu'au jour ou un patient, vient parler de ses difficultés sexuelles et de ses besoins en la matière.
alors là...
quoi faire de cela?
oui ça peut poser des questions d'ordre éthique.
En matière d'enfermement, regardons ce qui se passe en prison(ce n'est pas de la provoc, soyons clair), a quel type de sexualité a t'on droit quand on est enfermé, et en ce qui nous concerne quand on a des troubles psychiatriques.
1) les réglements intèrieurs des unités de soins interdisent les relations sexuelles dans les dites unités.
2)la plupart du temps la sexualité des patients hospitalisés au long court se résume à des conduites masturbatoires.
3)il n'y a peu ou pas de réflexion d'équipe sur la sexualité des personnes hospitalisées.
4)c'est un sujet tabou donc on fait la politique de l'autruche.
jusqu'au jour ou un patient, vient parler de ses difficultés sexuelles et de ses besoins en la matière.
alors là...
quoi faire de cela?
oui ça peut poser des questions d'ordre éthique.
En matière d'enfermement, regardons ce qui se passe en prison(ce n'est pas de la provoc, soyons clair), a quel type de sexualité a t'on droit quand on est enfermé, et en ce qui nous concerne quand on a des troubles psychiatriques.
C'est un sujet très intéressant. Effectivement, lorsque le sujet est tabou, ça merde souvent ou ça passe à la trappe... Même problème avec la mort mais je crois que c'est encore bien pire pour la sexualité...
A croire que les patients en psy sont encore en dessous des animaux, même eux on leur fout la paix quand ils ont envie de b...
Bon j'arrête la provoc à deux balles, vivement que les mentalités évoluent!!
Bonne chance Ptitead et si tu veux bien m'envoyer ton écrit par mail quand il sera fini, surtout n'hésite pas!
A croire que les patients en psy sont encore en dessous des animaux, même eux on leur fout la paix quand ils ont envie de b...
Bon j'arrête la provoc à deux balles, vivement que les mentalités évoluent!!
Bonne chance Ptitead et si tu veux bien m'envoyer ton écrit par mail quand il sera fini, surtout n'hésite pas!

Merci tout plein pour vos commentaires!! et vos remarques pertinentes qui m'aideront dans l'approfondissment de mes recherches!!
Et oui, Armelle, je ne manquerais pas à t'envoyer l'écrit de mon futur mémoire quand celui ci sera terminé!!et pour te répondre..........un peu de provoc' (même a deux balles...
) ca n fais pas de mal, et ca peut permettre de faire bouger certianes choses
, même si je sais que je ne changeraispas le monde avec mon petit mémoires parmis tant d'autres également super interessants!!
Et bon courage pour ta future présentation orale et pour le DE!!
Et oui, Armelle, je ne manquerais pas à t'envoyer l'écrit de mon futur mémoire quand celui ci sera terminé!!et pour te répondre..........un peu de provoc' (même a deux balles...


Et bon courage pour ta future présentation orale et pour le DE!!
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Si une goutte d'eau voulait dire que je t'aime, alors je te jetterais un océan.
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Mais ce n'est pas de la provoc, tout ça ce n'est que la triste vérité.
Qu'on me parle pas de réinsertion si on ne me parle pas de sexualité.
En de ça, il y a dérrière notre rôle éducatif de soignant en matière d'éducation et de prévention par rapport aux MST et autres.
C'est à nous de montrer à un patient(e) comment on met une capote et ou on peut s'en procurer.
Qu'on me parle pas de réinsertion si on ne me parle pas de sexualité.
En de ça, il y a dérrière notre rôle éducatif de soignant en matière d'éducation et de prévention par rapport aux MST et autres.
C'est à nous de montrer à un patient(e) comment on met une capote et ou on peut s'en procurer.
justement, je me suis fait une réflexion hier soir, dans mon service nous avons dans notre pharmacie des préservatifs que nous donnons aux patients a leur demande (genre a un patient qui part en permission avec une nouvelle copine, assez douteuse), avec toute l'éducation que cela engendre...
je me demandais si tous les services de psy font de même, sachant donc que même si notre règlement interdit les relations sexuelles a l'intérieur de l'établissement, la sexualité des patients a l'extérieur doit etre aussi notre soucis si l'on veut aborder la personne dans sa globalité
je me demandais si tous les services de psy font de même, sachant donc que même si notre règlement interdit les relations sexuelles a l'intérieur de l'établissement, la sexualité des patients a l'extérieur doit etre aussi notre soucis si l'on veut aborder la personne dans sa globalité
Alors pour te répondre Cedr1c, dans tous les stages de "psy" que j'ai pu faire (soit 3 au total + l'unité ou je travaille en tant qu'aide soignante..), UN SEUL faisait dela prévention par rapport à l'utilisation des préservatifs chez les patients qui avaient une permission..c'était dans un CMP.
Et le seul "hic", plus précisément, c'est qu'il y avait un patient qui ne comprenait rien à ce que lui disait l'ide..il ne comprenait pas pourquoi on lui demandait de mettre des capotes quand il voulait avoir des relations sexuelles
..Et on avait beau lui redire, et lui redire à chaque fois, il s'en moquait totalement..A partir de là, c'est sur qu'il y avait un risque et l'ide m'a répondu qu'il fallait faire avec et puis c'est tout.
En même temps, que faire dans e genre de situation?
Et le seul "hic", plus précisément, c'est qu'il y avait un patient qui ne comprenait rien à ce que lui disait l'ide..il ne comprenait pas pourquoi on lui demandait de mettre des capotes quand il voulait avoir des relations sexuelles


En même temps, que faire dans e genre de situation?
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