TFE soins palliatifs chez adulte ts âges,vos interrogations
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TFE : accompagnement d'une personnes en soins palliatifs
Bonjour,
Dans le cadre de mon travail de fin d'étude, je souhaite travailler sur les soins palliatifs après de nombreuses recherches, j'ai recentré mon champs de recherches à l'accompagnement d'une personne de 40 / 50 ans atteinte d'un cancer en soins palliatifs. Mon thème n'est pourtant pas validé par mes formateurs, trop vague et déja de nombreuses fois traités et je me retrouve un peu dans l'impasse. Donc je suis preneur de toute aide sur ce sujet pour essayer de travailler sur ce sujet et de pouvoir valider pour commencer mes recherches plus approfondit. Sinon je pourrais partir sur l'accompagnement de la famille pour le même type de patient, la cinquantaine atteint d'un cancer, car c'est souvent difficile car la famille est beaucoup présente ( enfants, parents, amis...) donc je voulais avoir votre avis sur cela et aussi vos expériences.
Merci d'avance
Cordialement
Dans le cadre de mon travail de fin d'étude, je souhaite travailler sur les soins palliatifs après de nombreuses recherches, j'ai recentré mon champs de recherches à l'accompagnement d'une personne de 40 / 50 ans atteinte d'un cancer en soins palliatifs. Mon thème n'est pourtant pas validé par mes formateurs, trop vague et déja de nombreuses fois traités et je me retrouve un peu dans l'impasse. Donc je suis preneur de toute aide sur ce sujet pour essayer de travailler sur ce sujet et de pouvoir valider pour commencer mes recherches plus approfondit. Sinon je pourrais partir sur l'accompagnement de la famille pour le même type de patient, la cinquantaine atteint d'un cancer, car c'est souvent difficile car la famille est beaucoup présente ( enfants, parents, amis...) donc je voulais avoir votre avis sur cela et aussi vos expériences.
Merci d'avance
Cordialement
- augusta
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Re: TFE : accompagnement d'une personnes en soins palliatifs
Accompagnement du patient
Accompagnement de la famille.
Prise en charge hors ttt médicamenteux des douleurs de la fin vie.
des exemples..
Accompagnement de la famille.
Prise en charge hors ttt médicamenteux des douleurs de la fin vie.
des exemples..

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: TFE : accompagnement d'une personnes en soins palliatifs
Je devrais peut être travailler sur l'attitude et les réactions du personnel influençant l'accompagnement et la prise en soins d'une personne en soins palliatifs, qu'en dites vous?
J'ai l'impression d'etre completement perdu dans mon sujet...
J'ai l'impression d'etre completement perdu dans mon sujet...
- augusta
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Re: TFE : accompagnement d'une personnes en soins palliatifs
Donc sur la distance, la relation soignant-soigné, la mort....??
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: TFE : accompagnement d'une personnes en soins palliatifs
De la relation soignant soigné, je me suis interrogé!
Soins palliatifs => plus de traitement curatif => donc traitement soulageant la douleur mais également sois relationnels => soins relationnels = communication
Donc j'en découd un thème plus concis : l'importance de la communication dans l'accompagnement d'une personne en soins palliatifs!
Je réduirais mon champs d'action à une personne atteinte d'un cancer, tranche d'age 40/50. C'est un peu la majorité des personnes que j'ai pu rencontrer dans les services en soins palliatifs!
Qu'en pensez vous?
Soins palliatifs => plus de traitement curatif => donc traitement soulageant la douleur mais également sois relationnels => soins relationnels = communication
Donc j'en découd un thème plus concis : l'importance de la communication dans l'accompagnement d'une personne en soins palliatifs!
Je réduirais mon champs d'action à une personne atteinte d'un cancer, tranche d'age 40/50. C'est un peu la majorité des personnes que j'ai pu rencontrer dans les services en soins palliatifs!
Qu'en pensez vous?
- augusta
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Re: TFE : accompagnement d'une personnes en soins palliatifs
Intéressant!
ben t'as plus qu'à lire sur la comm'!!!
- communication verbale
- communication non verbale
- l'écoute
- le silence
C'est aussi mon sujet la communication!....et c'est la base de toute relation de confiance
ben t'as plus qu'à lire sur la comm'!!!
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- communication non verbale
- l'écoute
- le silence
C'est aussi mon sujet la communication!....et c'est la base de toute relation de confiance

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: TFE : accompagnement d'une personnes en soins palliatifs
Peux tu (m') expliquer STP ce que tu entends exactement par plus de ttt curatif donc hors douleur, confort...etc.Lbg a écrit : Soins palliatifs => plus de traitement curatif
- cecile0112
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TFE : Les soignants en soins palliatifs
Bonjour à tous,
je fais un travail sur les soignants en soins palliatifs et la prise en charge des mourants.
J'ai fais ma première découvre de décès durant ce stage et cela a fait jaillir en moi des interrogations.
Voici mon plan :
L’accompagnement en fin de vie
- Les soins palliatifs : soins de confort
- L’importance de la communication avec le « mourant »
Les soignants face à la mort
- Les représentations de l’Homme face à la mort
- Les mécanismes de défense du soignant
- L’attachement / détachement
- Relation soignant – soigné – famille : la juste distance ou risque de burn-out
Ceux qui restent
- Prendre en charge un patient, c’est également prendre en charge sa famille
Que pourrais je rajouter ?
merci
je fais un travail sur les soignants en soins palliatifs et la prise en charge des mourants.
J'ai fais ma première découvre de décès durant ce stage et cela a fait jaillir en moi des interrogations.
Voici mon plan :
L’accompagnement en fin de vie
- Les soins palliatifs : soins de confort
- L’importance de la communication avec le « mourant »
Les soignants face à la mort
- Les représentations de l’Homme face à la mort
- Les mécanismes de défense du soignant
- L’attachement / détachement
- Relation soignant – soigné – famille : la juste distance ou risque de burn-out
Ceux qui restent
- Prendre en charge un patient, c’est également prendre en charge sa famille
Que pourrais je rajouter ?
merci
Cécile
Infirmière Diplômée d'Etat Promotion 2008-2011 (METZ 57)
IDE en SSPI dans le Loiret (45)
Infirmière Diplômée d'Etat Promotion 2008-2011 (METZ 57)
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Re: TEFE : Les soignants en soins palliatifs
Les soins palliatifs ce ne sont pas que des soins de conforts. La notion de faire plaisir est très importante. Mais c'est sûr que durant les soins, tu prends le temps de bien faire les choses, exemple un bain : musique douce, huiles essentielles, etc...
La souffrance & la douleur tu le mets dans une de tes parties ?
C'est juste un travail à faire ? Ou ton TFE ?
La souffrance & la douleur tu le mets dans une de tes parties ?
C'est juste un travail à faire ? Ou ton TFE ?
Re: TEFE : Les soignants en soins palliatifs
cecile0112 a écrit :-L’importance de la communication avec le « mourant »


C'est fou le nombre de gens qui se font de la peine parce qu'ils ne savent pas se servir du langage. Howard Buten.
- cecile0112
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- Inscription : 15 janv. 2007 19:27
Re: TFE : Les soignants en soins palliatifs
il s'agit bien de mon TFE ^^
Cécile
Infirmière Diplômée d'Etat Promotion 2008-2011 (METZ 57)
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- cecile0112
- Insatiable
- Messages : 606
- Inscription : 15 janv. 2007 19:27
Re: TFE : Les soignants en soins palliatifs
vous avez d'autres idées ?
au début je parle un peu coté legislatif des soins palliatifs, loi leoneti...
le soignant face a la mort : les représentations de la mort, les mécanismes de défense du soignant
relation soignant-soigné-famille, la juste distance thérapeutique
au début je parle un peu coté legislatif des soins palliatifs, loi leoneti...
le soignant face a la mort : les représentations de la mort, les mécanismes de défense du soignant
relation soignant-soigné-famille, la juste distance thérapeutique
Cécile
Infirmière Diplômée d'Etat Promotion 2008-2011 (METZ 57)
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- cecile0112
- Insatiable
- Messages : 606
- Inscription : 15 janv. 2007 19:27
Re: TFE : Les soignants en soins palliatifs
ps : voulez vous que je mette mon cas concret pour éclaircir plus ?
Cécile
Infirmière Diplômée d'Etat Promotion 2008-2011 (METZ 57)
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Re: TFE : Les soignants en soins palliatifs
Moi j'aimerai bien ça m'intéresse beaucoup
J'ai aussi découvert cela en stage.
L'historique des soins palliatifs est intéressante car ça ne date pas d'hier et ça aide pas mal dans la prise en charge.

J'ai aussi découvert cela en stage.
L'historique des soins palliatifs est intéressante car ça ne date pas d'hier et ça aide pas mal dans la prise en charge.
- cecile0112
- Insatiable
- Messages : 606
- Inscription : 15 janv. 2007 19:27
Re: TFE : Les soignants en soins palliatifs
"""""Lors de mon stage en juin 2010, en médecine en service d’oncologie du Val de Grâce de PARIS, une situation a provoqué en moi un sentiment d’impuissance et de culpabilité.
Madame R 55 ans, hospitalisé en hôpital de jour en service d’oncologie, arrive le jeudi pour sa chimiothérapie. Je prend en charge cette patiente depuis son arrivée, son couvert d’une infirmière diplômée d’état. Un mois plutôt, l’oncologue découvre qu’elle est atteinte d’un cancer du poumon. Le médecin lui propose alors une chimiothérapie. Le jeudi, le traitement est donc mis en place par mes soins et une infirmière. Dès le vendredi, Madame R se plaint de trouble de l’élimination à type de très fortes diarrhées. Toute la journée, la patiente sera alitée, dans l’incapacité de se lever. Plusieurs fois dans la journée, je me rend, accompagné d’une élève médecin en première année, dans la chambre de ma patiente pour effectuer les changes. Madame R nous confie « être inquiète de son état ». Nous la rassurons de notre mieux en lui disant qu’il s’agit des effets secondaires de la chimiothérapie. Une phrase, juste une, de madame R : « Mesdemoiselles, vous êtes des anges avec moi » me donna du baume au cœur pour la journée. Je lui répondis : « Madame c’est vous le petit ange, nous, nous prenons soins de nos petits anges ici » ; Elle sourit…
Les diarrhées continuant, l’oncologue de Madame R décide de la faire hospitalisé pour le week end. Elle passe donc du service d’hôpital de jour au service d’hospitalisation soins continus / palliatif. Le week end se passe et Madame R commence a ressentir de nouveaux troubles dût à la chimiothérapie : alopécie, nausées, vomissements et toujours les diarrhées qui ne s’arrêtent pas. Madame R a beaucoup de mal à garder son bol alimentaire dans son estomac, malgré les traitements anti-diarrhéique et anti-émétique.
N’ayant pas été de garde ce dernier week end, je prend donc en note les transmissions de mes collègues, sur ma patiente, le lundi.
Lundi, madame R est soucieuse, et moi également. Je ne lui montre pas, je lui souri. Elle a des râles bronchiques qui la gène pour parler. J’effectue mes soins du matin et en sortant de la chambre, je me dirige vers le bureau des oncologues. L’oncologue de madame R me confit qu’il s’agit d’un cancer de stade très évolué , et que celui-ci va l’emporté, bientôt très vite. Mardi, mercredi, je suis de repos. Je prend le poste jeudi matin, les transmissions : « Madame R est entrain de « glisser », son état n’a cesser d’empiré depuis lundi. Nous l’avons veillée toute la nuit et son mari a été prévenu, il arrive. Nous l’avons également mise sous masque à haute concentration mais elle désature à 80% ». Je me rend compte alors que ma patiente est entrain de décéder. Comme à chaque matin, je me rend chez mes patients, accompagné de la jeune élève médecin. Comme chaque matin, j’effectue ma visite dans le même ordre. Oui mais, ce matin, inquiète par madame R, certes, je ne me rend pas directement dans sa chambre en premier, mais plutôt en dernier. En entrant dans la chambre, je ressenti brusquement comme un mal être m’envahir ; Je me sentais étrange. En arrivant au pied du lit de ma patiente, je l’a regarde, je l’écoute, rien. La jeune élève s’approche d’elle pour prendre la saturation en oxygène et là, elle me regarde : « La dame est froide ».
C’est alors que je me dirige plus près de ma patiente et lui prend son pouls… Pas de pouls. Je regarde l’élève médecin et lui dit : « Il y a un problème ».
Nous ressortons tranquillement de la chambre, et là, dans le couloir, mon infirmière référente. Je lui transmet alors : « Laetitia, madame R, je crois qu’elle est morte ». Sur ces mots, Laetitia et moi nous nous regardons, les larmes commencant à monter mutuellement dans nos yeux. Laetitia me demande alors de ne pas retourner dans la chambre et d’aller avertir les autres collègues. On me refuse alors la toilette mortuaire de ma patiente.
Le midi, aux transmissions, nous en parlons toutes. Laetitia me confie alors qu’elle ne voulait pas que je découvre ma patiente décédée, qu’elles essaient dans le service à ce que aucun étudiant ne découvre de décès, surtout seul. Je lui confie alors mes ressenties : « Cela m’a fait bizarre de rentrée dans la chambre car la veille, la patiente avait des râles bronchiques et là rien… Découvrir des décès, j’en ferai l’expérience un jour malheureusement, de même que des toilettes mortuaires. Mais je comprend ta façon de réagir ».
Par la suite, son mari, monsieur R est arrivé dans le service. Je l’ai pris en charge immédiatement en lui disant que s’il avait besoin de quoi que se soit nous étions là. Monsieur R se dirigea alors dans la chambre de sa défunte épouse. Il y resta 1h30 puis il sorti et me dit : « Donnez moi une seringue que je m’injecte de l’air et que je rejoigne ma femme ». Une infirmière, entendant les propos de monsieur R, me rejoins pour le prendre en charge. Par la suite, nous apprenions que celui ci est atteint de la maladie d’alzheimer. Il fallait que nous fassions quelque chose également pour son mari. Je pris le téléphone et composa le numéro de l’assistance sociale de l’hôpital. Celle ci arriva quelques instants après dans le service et le pris immédiatement en charge. En effet, madame R ne pensai pas partir plus tôt que son mari et donc aucune sauvegarde de justice ou curatelle n’avait été fait pour lui. L’assistante sociale appela donc, sur les conseils de monsieur R, un voisin, ami, par ailleurs médecin. Ils repartirent tous deux. Nous étions soulagés pour monsieur R, qu’il ne soit pas seul dans cette douloureuse étape à traverser.""""""""
et voilà ^^
Madame R 55 ans, hospitalisé en hôpital de jour en service d’oncologie, arrive le jeudi pour sa chimiothérapie. Je prend en charge cette patiente depuis son arrivée, son couvert d’une infirmière diplômée d’état. Un mois plutôt, l’oncologue découvre qu’elle est atteinte d’un cancer du poumon. Le médecin lui propose alors une chimiothérapie. Le jeudi, le traitement est donc mis en place par mes soins et une infirmière. Dès le vendredi, Madame R se plaint de trouble de l’élimination à type de très fortes diarrhées. Toute la journée, la patiente sera alitée, dans l’incapacité de se lever. Plusieurs fois dans la journée, je me rend, accompagné d’une élève médecin en première année, dans la chambre de ma patiente pour effectuer les changes. Madame R nous confie « être inquiète de son état ». Nous la rassurons de notre mieux en lui disant qu’il s’agit des effets secondaires de la chimiothérapie. Une phrase, juste une, de madame R : « Mesdemoiselles, vous êtes des anges avec moi » me donna du baume au cœur pour la journée. Je lui répondis : « Madame c’est vous le petit ange, nous, nous prenons soins de nos petits anges ici » ; Elle sourit…
Les diarrhées continuant, l’oncologue de Madame R décide de la faire hospitalisé pour le week end. Elle passe donc du service d’hôpital de jour au service d’hospitalisation soins continus / palliatif. Le week end se passe et Madame R commence a ressentir de nouveaux troubles dût à la chimiothérapie : alopécie, nausées, vomissements et toujours les diarrhées qui ne s’arrêtent pas. Madame R a beaucoup de mal à garder son bol alimentaire dans son estomac, malgré les traitements anti-diarrhéique et anti-émétique.
N’ayant pas été de garde ce dernier week end, je prend donc en note les transmissions de mes collègues, sur ma patiente, le lundi.
Lundi, madame R est soucieuse, et moi également. Je ne lui montre pas, je lui souri. Elle a des râles bronchiques qui la gène pour parler. J’effectue mes soins du matin et en sortant de la chambre, je me dirige vers le bureau des oncologues. L’oncologue de madame R me confit qu’il s’agit d’un cancer de stade très évolué , et que celui-ci va l’emporté, bientôt très vite. Mardi, mercredi, je suis de repos. Je prend le poste jeudi matin, les transmissions : « Madame R est entrain de « glisser », son état n’a cesser d’empiré depuis lundi. Nous l’avons veillée toute la nuit et son mari a été prévenu, il arrive. Nous l’avons également mise sous masque à haute concentration mais elle désature à 80% ». Je me rend compte alors que ma patiente est entrain de décéder. Comme à chaque matin, je me rend chez mes patients, accompagné de la jeune élève médecin. Comme chaque matin, j’effectue ma visite dans le même ordre. Oui mais, ce matin, inquiète par madame R, certes, je ne me rend pas directement dans sa chambre en premier, mais plutôt en dernier. En entrant dans la chambre, je ressenti brusquement comme un mal être m’envahir ; Je me sentais étrange. En arrivant au pied du lit de ma patiente, je l’a regarde, je l’écoute, rien. La jeune élève s’approche d’elle pour prendre la saturation en oxygène et là, elle me regarde : « La dame est froide ».
C’est alors que je me dirige plus près de ma patiente et lui prend son pouls… Pas de pouls. Je regarde l’élève médecin et lui dit : « Il y a un problème ».
Nous ressortons tranquillement de la chambre, et là, dans le couloir, mon infirmière référente. Je lui transmet alors : « Laetitia, madame R, je crois qu’elle est morte ». Sur ces mots, Laetitia et moi nous nous regardons, les larmes commencant à monter mutuellement dans nos yeux. Laetitia me demande alors de ne pas retourner dans la chambre et d’aller avertir les autres collègues. On me refuse alors la toilette mortuaire de ma patiente.
Le midi, aux transmissions, nous en parlons toutes. Laetitia me confie alors qu’elle ne voulait pas que je découvre ma patiente décédée, qu’elles essaient dans le service à ce que aucun étudiant ne découvre de décès, surtout seul. Je lui confie alors mes ressenties : « Cela m’a fait bizarre de rentrée dans la chambre car la veille, la patiente avait des râles bronchiques et là rien… Découvrir des décès, j’en ferai l’expérience un jour malheureusement, de même que des toilettes mortuaires. Mais je comprend ta façon de réagir ».
Par la suite, son mari, monsieur R est arrivé dans le service. Je l’ai pris en charge immédiatement en lui disant que s’il avait besoin de quoi que se soit nous étions là. Monsieur R se dirigea alors dans la chambre de sa défunte épouse. Il y resta 1h30 puis il sorti et me dit : « Donnez moi une seringue que je m’injecte de l’air et que je rejoigne ma femme ». Une infirmière, entendant les propos de monsieur R, me rejoins pour le prendre en charge. Par la suite, nous apprenions que celui ci est atteint de la maladie d’alzheimer. Il fallait que nous fassions quelque chose également pour son mari. Je pris le téléphone et composa le numéro de l’assistance sociale de l’hôpital. Celle ci arriva quelques instants après dans le service et le pris immédiatement en charge. En effet, madame R ne pensai pas partir plus tôt que son mari et donc aucune sauvegarde de justice ou curatelle n’avait été fait pour lui. L’assistante sociale appela donc, sur les conseils de monsieur R, un voisin, ami, par ailleurs médecin. Ils repartirent tous deux. Nous étions soulagés pour monsieur R, qu’il ne soit pas seul dans cette douloureuse étape à traverser.""""""""
et voilà ^^
Cécile
Infirmière Diplômée d'Etat Promotion 2008-2011 (METZ 57)
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