tfe sur personnalité limite et anxiété

tess2 · Message par **tess2** » 21 févr. 2007 11:30

J'ai choisi de faire mon mémoire sur l'anxiété des personnalités limites en psychiatrie, le rôle ide, ce qu'elles font face à un patient en demande d'aide pour ce problème, croyez-vous que mon mémoire sera suffisant quant au nombre de pages car pour le moment j'ai eu un entretien avec une ide et elle m'a pas encore dit grand-chose et m'a conseillé d'opter pour personnalité limite et conduite addictive ce qui m'intéresse moins n'ayant pas de vécu avec des patients dessus, dites- moi ce que vous en pensez merci. :pleure:

cedr1c · Message par **cedr1c** » 21 févr. 2007 12:48

quelle est ta situation de départ?

je déplace sur le forum tfe

tess2 · Message par **tess2** » 21 févr. 2007 17:00

Ma question de départ est :Que fait l'infirmier face à l'anxiété d'un patient de "personnalité limite"?

sissiou · Message par **sissiou** » 21 févr. 2007 17:09

ta question est validée??? quelle est ta situation de depart? Car nous, on doit poser une problématique qui nous amène à une réflexion et non a une question qui commence par "que, quel...ect" qui dans ce cas mène des réponses!

tess2 · Message par **tess2** » 21 févr. 2007 17:47

En fait, je n'arrive pas vraiment à sortir la problématique, mais à partir d'un vécu en stage, ce serait "la distance soignant soigné", or ma guidante m'a dit qu'il fallait absolument choisir une pathologie précise car on ne peut traiter toutes les pathologies étant donné que les conduites infirmières varient selon la pathologie du patient. Mon patient était de personnalité limite et voulait que je lui donne des réponses toutes faites sur ses soucis, j'avoue que je me sens perdu pour ce mémoire et pourtant je ne veux pas abandonner, merci. :roll:

cedr1c · Message par **cedr1c** » 21 févr. 2007 18:46

détaille ta situation qui t'a interpelé:
qui, ou, quand, comment, dans quel but, ton ressenti, tes questionnements?

tess2 · Message par **tess2** » 22 févr. 2007 11:00

Je détaille : un patient en post-cure d'une clinique de psychiatrie, téléphonait souvent aux ide quand il ne se sentait pas bien dans sa tête. Il pleurait et pour une raison qui paraissait mineure (pensait à son grand-père mort depuis 1 an). Depuis que je suis allé le réconforter 1 fois, il me demandait tout le temps, j'essayais de lui donner des conseils car il semblait n'attendre que cela tel 1 enfant, c'était une personnalité limite. Je me suis rendu compte par la suite que mes interventions n'avaient rien de professionnel car il n'y avait plus de distance, il m'exploitait car j'étais stagiaire, et c'est pour cela que je voulais faire 1 mémoire à partir de ce vécu que connaissent nombre de stagiaires ou de nouveaux diplômés. Merci encore de m'aider.

cedr1c · Message par **cedr1c** » 22 févr. 2007 14:51

les troubles de la personnalité type borderline sont très casse gueule pour les étudiants comme pour les professsionels. En particulier par rapport à la gestion de la distance thérapeutique.

quelques orientations:

- le santé mentale d'avril 2005 (N°97) a un dossier sur les états limites hyper bien ficelé (26 pages). Essaie de te le procurer, si tu n'y arrives pas tu peux me mailer pour que je te scanne l'article (mais cela risque d'etre plus dur à lire)

- regarde les critères du dsm4 pour classer un état limite et fait le lien par rapport à ce qui s'est joué dans ta situation, afin d'affiner ta question.

Breizh' · Message par **Breizh'** » 22 févr. 2007 16:37

cedr1c a écrit :les troubles de la personnalité type borderline sont très casse gueule pour les étudiants comme pour les professsionels.

Des vrais "chiants" hein ?!... Mais des personnes "mal" avant tout.

cedr1c · Message par **cedr1c** » 22 févr. 2007 17:49

des personnes difficiles à soigner, oui, et ou l'on a un risque plus important de tomber dans une relation duelle, affective, et ou il faut joueur au yoyo avec la distance relationelle afin qu'elle soit thérapeutique.

Finalement, on s'est tous au moins une fois cassé le nez face à cette pathologie. Les personnes sont mal, et ne pas réussir à avancer, pire reculer est chiant pour moi.

Breizh' · Message par **Breizh'** » 22 févr. 2007 17:52

cedr1c a écrit : Les personnes sont mal, et ne pas réussir à avancer, pire reculer est chiant pour moi.

Imagine alors pour celles qui le vivent face à toi...

cedr1c · Message par **cedr1c** » 22 févr. 2007 17:55

on peut l'entendre, mais pas le ressentir comme eux, c'est vraiment imaginer tant cette pathologie touche le ressenti et la relation à l'autre (et à soi)

Breizh' · Message par **Breizh'** » 22 févr. 2007 17:56

cedr1c a écrit :on peut l'entendre, mais pas le ressentir comme eux, c'est vraiment imaginer tant cette pathologie touche le ressenti et la relation à l'autre (et à soi)

relation anaclitique.

invite584 · Message par **invite584** » 23 févr. 2007 12:08

La personnalité "limite" n'est pas pathologique en soi.
Ni la "névrotique", ni "psychotique", ni même "perverse". C'est la décompensation qui l'est. Et cela quelle que soit la structure de la personnalité.

invite584 · Message par **invite584** » 23 févr. 2007 12:56

Je reposte suite à MP :clin:

Ca ne veux pas dire que "tout va bien" entre chaque décompensation. Je vais être clair, enfin tenter. Dire que la personnalité borderline est pathologique c'est une question de norme. Une personnalité n'est pas "mieux" qu'une autre. A la limite on peut dire qu'une est plus stable qu'une autre mais dans ce cas la, à mon sens la structure perverse est plus stable que la névrotique, ou même paranoïaque.
En clair ce n'est pas parce qu'on est névrosé (la "norme" parce que la plus nombreuse) qu'on est à l'abri du malheur.