cotation SLA
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cotation SLA
bonjour, j'aimerai savoir s'il existe une cotation ou un forfait spécial pour une SLA. comment faite vous? (perfusion X2, SC, IVD X2, douche)
Pascale
Re: cotation SLA
Non, pas de cotation/dérogation spéciales. Les règles forfait /11b et tout le reste soldé/gratuit s'appliquent. MCI par passage.
Re: cotation SLA
Non, pas de MCI.....
Aux quat' coins d'Paris qu'on va l'retrouver éparpillé par petits bouts façon puzzle... Moi quand on m'en fait trop j'correctionne plus, j'dynamite... j'disperse...j'ventile...j'pose un G5%
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Re: cotation SLA
Si une MCI...
Cf avenant conventionnel qui concerne la MCI, et la définition officielle des soins palliatifs disponible sur le site du ministere de la santé.
Les soins palliatifs ne sont pas réservés aux personnes en fin de vie.
Cf avenant conventionnel qui concerne la MCI, et la définition officielle des soins palliatifs disponible sur le site du ministere de la santé.
Les soins palliatifs ne sont pas réservés aux personnes en fin de vie.
Re: cotation SLA
Non, pas de MCI, et les consignes de l'assurance maladie sont très claires là-dessus:
(c'est moi qui surligne)::
Ce n'est pas la première fois que l'AM a une définition différente, ou plutôt qu'elle emploie des termes médicaux mais dans un sens autre, le coup de la "primo-vaccination" antigrippale est pas mal non plus.
Mais quoi qu'il en soit, la MCI est conventionnelle, c'est donc l'am qui aura le dernier mot....
(c'est moi qui surligne)::
http://www.ameli.fr/professionnels-de-s ... artois.phpQu'est-ce qu'une prise en charge d'un patient en soins palliatifs ?
La prise en charge en soins palliatifs est définie comme la prise en charge d'un patient ayant une pathologie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital. Elle vise à soulager la douleur et l'ensemble des symptômes digestifs, respiratoires, neurologiques et autres, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage.
La notion de prise en charge en soins palliatifs n'est pas équivalente à celle de prise en charge d'un patient atteint de pathologies dégénératives. Elle vise les patients en fin de vie et en phase terminale.
En conséquence, la prise en charge à domicile de patients atteints d'un cancer ou de pathologies dégénératives n'implique pas forcément un "soin palliatif". Elle ne permet donc pas de manière systématique de facturer une MCI.
Ce n'est pas la première fois que l'AM a une définition différente, ou plutôt qu'elle emploie des termes médicaux mais dans un sens autre, le coup de la "primo-vaccination" antigrippale est pas mal non plus.
Mais quoi qu'il en soit, la MCI est conventionnelle, c'est donc l'am qui aura le dernier mot....
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Re: cotation SLA
La SLA entre tout à fait et point par point dans ce cas de figure après quelques temps d'évolution (mois ou années) et en particulier quand il y a atteinte bulbaire.La prise en charge en soins palliatifs est définie comme la prise en charge d'un patient ayant une pathologie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital. Elle vise à soulager la douleur et l'ensemble des symptômes digestifs, respiratoires, neurologiques et autres, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage.
Le mieux est de se fier à la convention 2007 non renouvelée sauf par avenants ponctuels et non aux interprétations d'un assureur relayées par on ne sait pas qui...La notion de prise en charge en soins palliatifs n'est pas équivalente à celle de prise en charge d'un patient atteint de pathologies dégénératives. Elle vise les patients en fin de vie et en phase terminale.
"N'implique pas forcément" ou "pas de manière systématique" sous-entend que la PEC d'un patient atteint de SLA permet possiblement et de facto le choix en terme de cotation d'utiliser une MCI.En conséquence, la prise en charge à domicile de patients atteints d'un cancer ou de pathologies dégénératives n'implique pas forcément un "soin palliatif". Elle ne permet donc pas de manière systématique de facturer une MCI.
Et ce choix est laissé à l'appréciation de l'IDEL (puisque pas de prescription médicale spécifique et pas de traitement curatif) qui n'aura aucune difficulté à argumenter ses choix selon certains tableaux cliniques intéressant ses patients pris en charge et atteints de SLA.
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Re: cotation SLA
La convention de 2007 n'est d'aucune utilité, elle ne peut intégrer la MCI, et pour cause, elle n'existait pas...moutarde a écrit : Le mieux est de se fier à la convention 2007 non renouvelée sauf par avenants ponctuels et non aux interprétations d'un assureur relayées par on ne sait pas qui...
.
Et les recommandations étant celles de l'assurance maladie itself, difficile de faire plus officiel....

Si on prenait les critères du palliatif, certains cabinets (dont le mien) crouleraient sous les MCI, les patients étant tous plus ou moins dans le cadre défini d'une maladie évolutive, etc, etc....
Par palliatif, l'am confirme dans le lien cité plus haut ce qu'elle avait en tête lors de la création de la MCI: patient en fin de vie.
Après, chacun prend sa liberté de cotation....mais sachant déjà que les contrôles se font de plus en plus et que les caisses sont vides, il ne faudra pas venir pleurer ensuite....surtout qu' IDEL et ambulanciers sont dans le collimateur.
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Re: cotation SLA
On peut toujours ...Master thief a écrit :Et les recommandations étant celles de l'assurance maladie itself, difficile de faire plus officiel....



moutarde a écrit :La définition des soins palliatifs selon la décision du 20 décembre 2011, JO du 28/02/2012 :
La prise en charge en soins palliatifs est définie comme la prise en charge d’un patient ayant une pathologie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital. Elle vise à soulager la douleur et l’ensemble des symptômes digestifs, respiratoires, neurologiques et autres, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage.
Ils ont inventé la convention 2007 par tacite reconduction en l'absence d'opposition et/ou dénonciation de cette dernière par les syndicats dits représentatifs...Master thief a écrit :La convention de 2007 n'est d'aucune utilité, elle ne peut intégrer la MCI, et pour cause, elle n'existait pas...
1) Ce que la l'assurance maladie a en tête, on s'en fout. Ce qui compte, ce sont les textes officiels qui trouvent un accord lors des négociations syndicales. On peut penser ce que l'on veut des syndicats mais, ce sont les partenaires sociaux qui sont habilités à négocier avec les organes de direction et les tutelles.Master thief a écrit :Par palliatif, l'am confirme dans le lien cité plus haut ce qu'elle avait en tête lors de la création de la MCI: patient en fin de vie.
2) Définition et durée légales de la fin de vie STP.
Alors bon, ton cabinet...Master thief a écrit :Si on prenait les critères du palliatif, certains cabinets (dont le mien) crouleraient sous les MCI,

Les patients entrent dans les critères d'une PEC palliative (et on compte la MCI) ou pas (et on ne compte pas la mci) selon les textes en vigueur. C'est aussi simple que ça et il n'y a pas de si.
Quant à tes jugements à l'emporte pièce sur le caractère supposément frauduleux des auxiliaires médicaux, je te les laisse.
Bref, 1 IDEL prenant en charge un patient atteint d'une SLA peut possiblement appliquer la MCI à chacun de ses passages.
Et ce serait à Pascale30 de nous expliquer, au vu des précédents échanges, en quoi son patient répond à ces critères de PEC palliative (ou pas) et pourquoi.
Re: cotation SLA
Ils n'ont rien inventé du tout....en l'absence de remarque de la part des syndicats, elle a été renouvelée de manière tacite comme le prévoit la loi....moutarde a écrit : Ils ont inventé la convention 2007 par tacite reconduction en l'absence d'opposition et/ou dénonciation de cette dernière par les syndicats dits représentatifs...
Ce que l'assurance maladie a en tête, tu t'en fous, nuance.....mais pour l'instant, c'est encore elle qui paie les IDEL, et pas l'inverse....1) Ce que la l'assurance maladie a en tête, on s'en fout. Ce qui compte, ce sont les textes officiels qui trouvent un accord lors des négociations syndicales.
Alors, si elle indique via son site les modalités de la MCI, nul n'est supposé l'ignorer ensuite....
Oui, un peu comme lorsque tu affirmais que la convention n'avait pas été reconduite et donc qu'elle était ipso facto obsolète, alors que tu ne savais pas que la base légale si non négociation était le renouvellement ..il faut éviter de présenter une situation comme absolue alors même que des refus de PEC de MCI ont déjà été réalisés par les caisses .Les patients entrent dans les critères d'une PEC palliative (et on compte la MCI) ou pas (et on ne compte pas la mci) selon les textes en vigueur. C'est aussi simple que ça et il n'y a pas de si.
Et des refus argumentés.

L'HAS, souvent citée, est claire sur ce point (à noter la virgule qui remplace le ou) :
les soins palliatifs s’adressent soit aux adultes atteints de
maladies graves évolutives, mettant en jeu le pronostic vital ou en phase avancée et terminale,
Bah, pas difficile de savoir pourquoi....Quant à tes jugements à l'emporte pièce sur le caractère supposément frauduleux des auxiliaires médicaux, je te les laisse.

Tiens, un peu de lecture, vu que les infirmiers ont récemment eu le droit à l'actualité de la presse:
http://www.francebleu.fr/infos/assuranc ... ers-976756
et
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actu ... es-medecin
En stade terminal, c'est tout....mais ce n'est pas la première fois que tu affirmes cela à propos de la MCI, si ma mémoire est bonne.Les conseilleurs ne sont pas les payeurs....Bref, 1 IDEL prenant en charge un patient atteint d'une SLA peut possiblement appliquer la MCI à chacun de ses passages.
Alors, en clair, la MCI ne peut être côtée que sur des fins de vie......
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Re: cotation SLA
C'est exactement ce que je disais contrairement à toi qui cherches à avoir le dernier mot. Mais des fois, tu te prends les pieds dans le tapis.Master thief a écrit :Ils n'ont rien inventé du tout....en l'absence de remarque de la part des syndicats, elle a été renouvelée de manière tacite comme le prévoit la loi....
Donc, la convention 2007 + ses avenants s'appliquent.
L'assurance maladie ne paye pas les IDEL mais rembourse les soins aux assurés. Mais apparemment tu n'as pas saisi la nuanceMaster thief a écrit :Ce que l'assurance maladie a en tête, tu t'en fous, nuance.....mais pour l'instant, c'est encore elle qui paie les IDEL, et pas l'inverse....

Master thief a écrit :Oui, un peu comme lorsque tu affirmais que la convention n'avait pas été reconduite et donc qu'elle était ipso facto obsolète, alors que tu ne savais pas que la base légale si non négociation était le renouvellement ..
moutarde a écrit :Ils ont inventé la convention 2007 par tacite reconduction en l'absence d'opposition et/ou dénonciation de cette dernière par les syndicats dits représentatifs...
J'ai donc bien parlé de tacite reconduction. Apprends à lire et/ou comprendre ce que tu lis.moutarde a écrit : mieux est de se fier à la convention 2007 non renouvelée sauf par avenants ponctuels
On a un avenant paru au JO. Cela suffit. le reste, on s'en fout.Master thief a écrit :Alors, si elle indique via son site les modalités de la MCI, nul n'est supposé l'ignorer ensuite....
Ce n'est pas l'intitulé exact de l'avenant et tu as l'imagination et la mauvaise foi fécondes.Master thief a écrit :les soins palliatifs s’adressent soit aux adultes atteints de
maladies graves évolutives, mettant en jeu le pronostic vital ou en phase avancée et terminale,
Cependant, l'issue d'une SLA peut tout à fait rentrer dans ce cadre.
Master thief a écrit :il faut éviter de présenter une situation comme absolue alors même que des refus de PEC de MCI ont déjà été réalisés par les caisses .



Je te remets le texte. Récite le plusieurs fois avant de te coucherMaster thief a écrit :, en clair, la MCI ne peut être côtée que sur des fins de vie......

moutarde a écrit :La définition des soins palliatifs selon la décision du 20 décembre 2011, JO du 28/02/2012 :
La prise en charge en soins palliatifs est définie comme la prise en charge d’un patient ayant une pathologie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital. Elle vise à soulager la douleur et l’ensemble des symptômes digestifs, respiratoires, neurologiques et autres, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage.
Oui, et ?Master thief a écrit :, un peu de lecture, vu que les infirmiers ont récemment eu le droit à l'actualité de la presse:
http://www.francebleu.fr/infos/assuranc ... ers-976756
et
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actu ... es-medecin
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Re: cotation SLA
Une convention est un contrat entre 2 parties...
Pour ce qui nous concerne ici, il s'agit d'un contrat entre les IDEL d'un coté, et l'assurance maladie de l'autre.
Ce contrat stipule les conditions de remboursement des soins effectués par les IDEL aux assurés sociaux par l'assurance maladie.
Non ce n'est pas l'assurance maladie qui édicte la loi, mais uniquement le contrat signé.
On ne peut être juge et partie.
Ce contrat contient des mots, des phrases qui ont un sens.Si le fait que le patient soit en fin de vie était impératif ce serait indiqué noir sur blanc sur la convention, et ce n'est pas le cas. (par ailleurs définition précise de fin de vie?? durée???)
L'assurance maladie elle aussi peut être tout à fait déboutée face à un tribunal, qui lui ne suit que les textes, et peut mettre au pas le simple assureur qu'est l'assurance maladie.
Cette majoration s'applique afin de valoriser le rôle de coordination éventuel des IDEL auprès des patients recevant de soins palliatifs, et présentant une pathologie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital. Et c'est tout.
Donc quand un patient correspond à la définition de la convention, et de manière plus large à la définition officielle des soins palliatifs, ET que je fais effectivement une coordination active, je compte une MCI par passage... et j'ai les textes pour l'approuver.
Par ailleurs je ne vole personne, et non ce n'est pas démesuré en terme de rémunération. Il suffit de regarder le tarif horaire d'un artisan, car même si on paye moins de charge grâce au cadeau conventionnel, faut quand même sacrément courir pour arriver à un tarif horaire décent, même avec des MCI.
C'est une vraie valorisation de notre travail, et ca m'agace que cela ne soit pas utilisé à sa juste valeur. La cornette encore?
Pour ce qui nous concerne ici, il s'agit d'un contrat entre les IDEL d'un coté, et l'assurance maladie de l'autre.
Ce contrat stipule les conditions de remboursement des soins effectués par les IDEL aux assurés sociaux par l'assurance maladie.
Non ce n'est pas l'assurance maladie qui édicte la loi, mais uniquement le contrat signé.
On ne peut être juge et partie.
Ce contrat contient des mots, des phrases qui ont un sens.Si le fait que le patient soit en fin de vie était impératif ce serait indiqué noir sur blanc sur la convention, et ce n'est pas le cas. (par ailleurs définition précise de fin de vie?? durée???)
L'assurance maladie elle aussi peut être tout à fait déboutée face à un tribunal, qui lui ne suit que les textes, et peut mettre au pas le simple assureur qu'est l'assurance maladie.
Cette majoration s'applique afin de valoriser le rôle de coordination éventuel des IDEL auprès des patients recevant de soins palliatifs, et présentant une pathologie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital. Et c'est tout.
Donc quand un patient correspond à la définition de la convention, et de manière plus large à la définition officielle des soins palliatifs, ET que je fais effectivement une coordination active, je compte une MCI par passage... et j'ai les textes pour l'approuver.
Par ailleurs je ne vole personne, et non ce n'est pas démesuré en terme de rémunération. Il suffit de regarder le tarif horaire d'un artisan, car même si on paye moins de charge grâce au cadeau conventionnel, faut quand même sacrément courir pour arriver à un tarif horaire décent, même avec des MCI.
C'est une vraie valorisation de notre travail, et ca m'agace que cela ne soit pas utilisé à sa juste valeur. La cornette encore?
Re: cotation SLA
Le terme fin de vie c'est moi qui l'ai écrit....les soins palliatifs ne se résument pas à la seule définition de l'HAS, qui plus est.....or, si les mots on un sens, il suffit de prendre la définition OMS, déjà:elle évoque clairement la notion de risque mortel....boudchou47 a écrit :
Ce contrat contient des mots, des phrases qui ont un sens.Si le fait que le patient soit en fin de vie était impératif ce serait indiqué noir sur blanc sur la convention, et ce n'est pas le cas. (par ailleurs définition précise de fin de vie?? durée???)
Non seulement les caisses refusent les MCI si le cas n'est pas justifié à leurs yeux, mais bon courage à l'IDEL qui irait devant un juge en expliquant qu'il a côté pendant 2 ans un patient en palliatif.....même aux yeux du grand public,dont fait partie le juge palliatif=fin de vie imminente.
Et l'article 23.2 est clair:
pas de ou, mais des virgules....la pathologie doit être grave + évolutive+mettre en jeu le pronostic vital...et pas dans 2 ans.....la prise en charge d’un patient ayant une pathologie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital.
Ben justement, même s'il y a une loi (celle de 1999), elle ne parle pas réellement de la définition exacte...tout en précisant qu'il s'agit d'un accompagnement de fin de vie (article 11).Le Bulletin Officiel rajoute une couche avec la circulaire 2002, là encore:" Les soins palliatifs concernent des personnes malades, atteintes d'une pathologie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital, en phase avancée ou terminale, quel que soit leur âge."et de manière plus large à la définition officielle des soins palliatifs
Il faut attendre 2002 et le programme national de développement des soins palliatifs en 2002, qui, lui encore, parle de "l’accompagnement concernent des personnes de tous âges atteintes d’une maladie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital, en phase avancée ou terminale", ensuite le conseil de l'ordre des médecins parle également de "les soins et l’accompagnement qui doivent être mis en œuvre toutes les fois qu’une atteinte pathologique menace l’existence, que la mort survienne ou puisse être évitée".
En fait, très peu de définitions ne parle pas de mort à court terme....
On paye dix fois moins de charges sur la part URSSAF, ce qui est substantiellement moins....par contre, pour les tarifs horaires, qui blâmer le plus, les caisses ou les syndicats représentatifs ?Il suffit de regarder le tarif horaire d'un artisan, car même si on paye moins de charge grâce au cadeau conventionnel, faut quand même sacrément courir pour arriver à un tarif horaire décent, même avec des MCI.
C'est une vraie valorisation de notre travail, et ca m'agace que cela ne soit pas utilisé à sa juste valeur. La cornette encore?
Je veux dire, comment se fait-il que les kinés aient, de mémoire, une cotation pour 30 minutes le double de celle des IDEL ? Comment se fait-il que leurs IK/IFD soient supérieures?
Loin de moi l'idée de vouloir stigmatiser les MK, mais ils sont sûrement mieux représentés et défendus....les syndicats IDEL passent plus de temps à se bagarrer comme des chiffonniers et à faire le jeu des chaises musicales à l'ONI entre autres qu'à défendre les intérêts de la profession....et beaucoup de ces soi-disants représentants sont pris pour des charlots...les IDEL aussi, il ne faut pas croire que les gens des caisses sont dupes....
Je sais, et je n'ai jamais voulu sous-entendre cela.Les gens honnêtes et les personnes vénales on les reconnait vite, même sur le Web......Par ailleurs je ne vole personne,
Aux quat' coins d'Paris qu'on va l'retrouver éparpillé par petits bouts façon puzzle... Moi quand on m'en fait trop j'correctionne plus, j'dynamite... j'disperse...j'ventile...j'pose un G5%
Re: cotation SLA
c'est important cette discussion.Nous avons des patients qui sortent de moyen séjour remis à domicile en état plus que précaire.Le conseil de l'ordre des médecins dit:que la mort survienne ou puisse être évitée.hors,avec une famille attentive et stimulante,des aides à domicile,des kinés,le médecin traitant,les soins infirmiers et un travail pointu de coordination,la mort n'est pas parfois aussi rapide qu'annoncée.Donc la MCI est justifiée,puis il peut y avoir une stabilisation apparente,puis on retourne vers la nécessité d'une MCI.Les syndicats infirmiers et la CPAM doivent être étonnés du peu de MCI à mon avis.Je rejoins Boutchou.
Re: cotation SLA
On a un patient qui est revenu d'hospit dans un état critique : grabataire, bourré d'escarres, plaies artérielles etc...
On a côté une MCI pendant 1 an...et là maintenant il est bien. on ne côte plus de MCI mais le moindre souci lui serait surement très néfaste vu sa cachexie...mais je ne me vois pas justifier une MCI sur une très longue période...
On a côté une MCI pendant 1 an...et là maintenant il est bien. on ne côte plus de MCI mais le moindre souci lui serait surement très néfaste vu sa cachexie...mais je ne me vois pas justifier une MCI sur une très longue période...
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Re: cotation SLA
Une précision sur les soins palliatifs qui me plait bien et qui est complete sur ce que sont les soins palliatifs:Master thief a écrit :
Le terme fin de vie c'est moi qui l'ai écrit....les soins palliatifs ne se résument pas à la seule définition de l'HAS, qui plus est.....or, si les mots on un sens, il suffit de prendre la définition OMS, déjà:elle évoque clairement la notion de risque mortel....
Non seulement les caisses refusent les MCI si le cas n'est pas justifié à leurs yeux, mais bon courage à l'IDEL qui irait devant un juge en expliquant qu'il a côté pendant 2 ans un patient en palliatif.....même aux yeux du grand public,dont fait partie le juge palliatif=fin de vie imminente.
Et l'article 23.2 est clair:
pas de ou, mais des virgules....la pathologie doit être grave + évolutive+mettre en jeu le pronostic vital...et pas dans 2 ans.....la prise en charge d’un patient ayant une pathologie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital.
Pourquoi pas dans 2 ans? ca c'est toi qui le rajoute et qui l'interprete et rien dans les textes ne parle de mort imminente ou de délai. Grave, évolutive et mettant en jeu le pronostic vital. Point final. Le reste ce n'est que de l'interprétation.Ben justement, même s'il y a une loi (celle de 1999), elle ne parle pas réellement de la définition exacte...tout en précisant qu'il s'agit d'un accompagnement de fin de vie (article 11).Le Bulletin Officiel rajoute une couche avec la circulaire 2002, là encore:" Les soins palliatifs concernent des personnes malades, atteintes d'une pathologie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital, en phase avancée ou terminale, quel que soit leur âge."et de manière plus large à la définition officielle des soins palliatifs
Il faut attendre 2002 et le programme national de développement des soins palliatifs en 2002, qui, lui encore, parle de "l’accompagnement concernent des personnes de tous âges atteintes d’une maladie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital, en phase avancée ou terminale", ensuite le conseil de l'ordre des médecins parle également de "les soins et l’accompagnement qui doivent être mis en œuvre toutes les fois qu’une atteinte pathologique menace l’existence, que la mort survienne ou puisse être évitée".
En fait, très peu de définitions ne parle pas de mort à court terme....
On ne lit pas la même chose alors. Aucun délai, aucune notion de mort imminente... Plus haut il est même question de RISQUE mortel, en plus... si ca veut dire que c'est une mort évidente à court terme, il faut que je retourne à l'école reprendre des cours de vocabulaire.
Des soins palliatifs c'est des soins palliatifs et une maladie grave évolutive et mortelle. c'est une maladie grave évolutive et mortelle. C'est tout.
On paye dix fois moins de charges sur la part URSSAF, ce qui est substantiellement moins....par contre, pour les tarifs horaires, qui blâmer le plus, les caisses ou les syndicats représentatifs ?Il suffit de regarder le tarif horaire d'un artisan, car même si on paye moins de charge grâce au cadeau conventionnel, faut quand même sacrément courir pour arriver à un tarif horaire décent, même avec des MCI.
C'est une vraie valorisation de notre travail, et ca m'agace que cela ne soit pas utilisé à sa juste valeur. La cornette encore?
Je veux dire, comment se fait-il que les kinés aient, de mémoire, une cotation pour 30 minutes le double de celle des IDEL ? Comment se fait-il que leurs IK/IFD soient supérieures?
Loin de moi l'idée de vouloir stigmatiser les MK, mais ils sont sûrement mieux représentés et défendus....les syndicats IDEL passent plus de temps à se bagarrer comme des chiffonniers et à faire le jeu des chaises musicales à l'ONI entre autres qu'à défendre les intérêts de la profession....et beaucoup de ces soi-disants représentants sont pris pour des charlots...les IDEL aussi, il ne faut pas croire que les gens des caisses sont dupes....
Ben justement pour une fois les syndicats ont obtenu quelque chose de significatif. Et bien, non, la profession freine... "faut pas exagérer, on serait trop payé"Je sais, et je n'ai jamais voulu sous-entendre cela.Les gens honnêtes et les personnes vénales on les reconnait vite, même sur le Web......Par ailleurs je ne vole personne,
http://www.social-sante.gouv.fr/espaces ... 11939.html
Qui peut en bénéficier ?
« Toute personne malade dont l’état le requiert a le droit d’accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement » [1]
Toute personne faisant face à une maladie grave ou potentiellement mortelle, qu’elle soit un nouveauné, un enfant ou un adulte, peut bénéficier de soins palliatifs et de la prise en charge adaptée : personnes souffrant d’un cancer, du sida, d’une maladie dégénérative, des suites d’un accident vasculaire cérébral grave, de la maladie d’Alzheimer,…
Les soins palliatifs concernent également les patients hospitalisés dans les services de réanimation ou de soins intensifs lorsque l’objectif de soins n’est plus la guérison.
Enfin, ils s’adressent aux personnes âgées dans des situations complexes, dépendantes ou fragiles ou aux nouveau-nés avec malformations néonatales.
La démarche continue des soins palliatifs
Les soins palliatifs ne sont pas réservés uniquement aux patients en fin de vie. Ils peuvent être mis en place au cours de différentes périodes de la maladie. Ils sont également associés à des traitements dont l’objectif est de guérir ou de ralentir l’évolution de la maladie (Ex. : chimiothérapie). Les équipes de soins palliatifs sont présents pour soulager les souffrances. Un accompagnement médical et psychologique est ainsi mis en oeuvre. Lorsque les traitements des malades n’apportent plus de guérison au patient, les aidants jouent alors un rôle d’amélioration de la qualité de vie et de préservation de la dignité de la personne malade, et de ses proches.
Lorsque le décès approche, les soins palliatifs deviennent une priorité. Les équipes soignantes vont tout mettre en oeuvre pour atténuer la souffrance du malade et lui assurer le confort nécessaire.
Il s’agit de poursuivre les soins et la prise en charge par les traitements les plus appropriées.
L’accompagnement de la famille fait aussi partie des missions des soins palliatifs. _ La maladie d’un proche est souvent source d’angoisse, d’interrogations et de souffrance. Ils ont alors besoin de soutien moral, affectif et spirituel. Les équipes soignantes, les bénévoles et les associations de malades, préalablement formés, répondent à ce besoin. Ils sont là pour épauler les familles dans leur difficile parcours face à la maladie touchant l’un des leurs. Cet accompagnement se poursuit en cas de décès du proche, pour aider au travail de deuil.
[1] Loi du 9 juin 1999