Conduite IDE scandaleuse au CHU de Nantes !!

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Tess_des_iles
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Conduite IDE scandaleuse au CHU de Nantes !!

Message par Tess_des_iles »

Bonjour à tous et à toutes,

je suis ESI de 1ere année, et je voudrais pousser un réel cri de colère concernant l'acceuil des patients au services des urgences, et la conduite de certaines IDE. :mal:

Hier ma mère, prise de gros vertiges, et suite à une chute dans les escaliers, a été emmené d'urgence au CHU de Nantes.
Les urgences étant surchargées, j'en ai déja fait moi même les frais il y a quelques temps, ma mère, comme les autres patients, à été mis dans un couloirs, des heures durant. Elle raconte dans une lettre adressée au directeur du CHU ce qui lui est arrivé, et la conduite scandaleuse des infirmières du service.

"(...)
J’étais sur un « chariot », dans un couloir d’attente, en bout de file, où passaient sans arrêt des visiteurs, des enfants, du personnel…. Le tout sous des néons et dans un vacarme incessant.
Une fois par heure environ, on avançait mon chariot, sans me regarder, et je gagnais ainsi quelques places. Je ne pouvais pas bouger car, à chaque fois que je levais la tête, les vertiges me reprenaient. A 19 heures 55, enfin, on s’est interessé à moi, en me posant les questions d’usage (allergies ? téléphone d’un proche ? etc). Après cette minute d’espoir, l’attente a repris dans ce couloir sordide. Sur d’autres chariots, des personnes âgéess geignaient, demandant d’aller aux toilettes, faisant des crises de délire ou d’épilepsie, en vain…Personne ne s’en occupait
Vers 21 heures, j’ai « osé » demander un verre d’eau : refusé ! Vers 22 heures, enfin, une infirmière « gentille » m’en a apporté un. J’avais, à ce moment-là, une amie qui m’a soutenue pour que je puisse boire. Puis l’attente a continué. Sans qu’on vienne me voir, sans même qu’on me regarde. De temps en temps, on avançait mon chariot d’un cran.
J’ai eu la « chance » d’avoir, de temps en temps, des visites de deux amies et de mon fils, ce qui n’était pas le cas de beaucoup de vieilles personnes, très seules dans cette attente interminable.
A 0 heure 45, ENFIN, j’avais atteint la première place, sept heures et demie après mon arrivée, et on m’a emmenée en salle de soins. Là, une infirmière fort peu aimable, m’a forcée à me redresser, sans ménagement, pour « vérifier » sans doute que je ne mentais pas sur mes vertiges; Puis, elle m’a fait un électro-cardiogramme en me collant des adhésifs sur tout le corps. A 1 heure, elle est ressortie en me disant que l’interne allait venir. A 1 heure 45, toujours personne… Je me suis mise alors à pleurer d’épuisement et j’ai appelé à l’aide…. Deux infirmières sont arrivées et m’ont dit de me taire. L’une d’elles a dit « on va la laisser se calmer » et elles sont reparties en fermant la porte !
N’en pouvant plus, j’ai essayé de me lever en me laissant glisser du chariot : vertige terrible… Je me suis laissée tomber sur le sol. J’étais allongée sur le carrelage, à moitié nue dans la « chemise d’hôpital », et j’ai à nouveau appelé à l’aide. A 2 heures, une infirmière est arrivée, m’enjoignant de me relever ! Je lui ai répondu : « Je ne PEUX PAS ». Elle m’a répondu : « Si vous préférez rester par terre… » et elle est sortie ! La scène se passe en 2007, au service des « urgences » d’un des plus grands hôpitaux de France…
Alors, j’ai pris une décision…. J’ai réussi à m’asseoir, toujours sur le carrelage, adossée au mur. J’ai rampé jusqu’au sac plastique où étaient emballées mes affaires, j’ai pris mon portable, j’ai appelé mon fils pour qu’il vienne me chercher, j’ai arraché tous les adhésifs de l’électro et je me suis habillée. A 2 heures 15, soit neuf heures après mon arrivée en urgence, je quittais l’hôpital, soutenue par mon fils. Sans avoir jamais vu ce fameux interne, objet de toutes mes attentes…

Si je vous écris tout cela, Monsieur, c’est pour vous exprimer ma colère et mon indignation, au sujet de cet inadmissible « Service des Urgences » où le personnel est tellement à cran qu’il en devient odieux. Il faut faire quelque chose pour que cela change au plus vite, en augmentant le personnel, le nombre de lits, le confort des malades ou des blessés. Cela améliorera la rapidité du service et la disponibilité du personnel. C’est URGENT.
(...)"

Personnellement je me demande,
Comment peux t'on s'adresser au patient de cette manière ?
Comment peux t'on les laisser dans un tel désarroi ?
Comment peux t'on les laisser à terre à demi nu, affaiblis ??????
Ai je idéalisé cette profession ?

Certes il s'agit de ma mère, ce qui ajoute à ma colère, mais étant une futur IDE, je n'arrive pas à concevoir que l'on traite les patients de cette manière.
A part une infirmière "gentille", qui a accepté de lui donner un verre d'eau (il n'y a rien de gentille a ca, elle faisait simplement son métier), les IDE ont été abjectes, indifférentes, absentes !!
Bien sur la charge de travail explique la non disponibilité, mais explique t'elle une telle conduite ?

Je suis attérée !
Vous qui etes déja sur le terrain, qui exercez cette pourtant si belle profession, qu'en pensez vous ?
Avez vous déja senti que le stress, le manque d'effectif, vous faisais parfois agir autrement que ce que l'on peux attendre d'un(e) bon(ne) infirmier(e) ?
Pensez vous que ces infirmières ce rendent compte du mal qu'elles font, et des fautes professionnelles qu'elles commettent (car pour moi, il ne s'agit pas d'autre chose) ?
Dernière modification par Tess_des_iles le 08 mai 2007 16:14, modifié 2 fois.
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MiLoU
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Message par MiLoU »

:choque: :choque: :choque: et dans tout ca, ca va ta maman??a t-elle consulté par la suite?
je suis choquée de ton temoignage et malheureusement j'ai bien peur que de telles situations soient monnaie courante :roll:
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Message par invite584 »

Bravo au service des urgs de cet hopital.
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Message par puer75 »

Ca me dégoute de lire ça :choque: :choque: Vive l'accès aux soins :choque:
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Message par djudo »

Difficile a vivre une telle épreuve.
Mais voila, le fait de dénoncer certaine infirmieres, je ne pense pas que cela soit la solution. Qu'elle va en etre la suite, les infirmieres concerné vont etre pris dans les bureau de la haute hierarchie, risque d'avoir quelques probleme suite a ce courier...
Et aprés...?
Le fait de mettre en avant le comportement de ces ide ne changera rien qd aux conditions de travail et d'acceuil des patients, car c'est bien ca le probleme. Le manque de personnel, le flux massif de patients, et des conditions de travail "précaires" poussent les ide a réagir comme cela...bien que cela soit un tord.


Tess_des_iles a écrit : J’étais sur un « chariot », dans un couloir d’attente, en bout de file, où passaient sans arrêt des visiteurs, des enfants, du personnel…. Le tout sous des néons et dans un vacarme incessant.


Bienvenu aux urgences...un manque de place évident. Quand au chariot ( brancard je présume), il serait ironique de penser qu'elle allait etre dans un lit...Aux urgences.

Tess_des_iles a écrit :Vers 21 heures, j’ai « osé » demander un verre d’eau : refusé ! Vers 22 heures, enfin, une infirmière « gentille » m’en a apporté un.


Normal que les ide est refusé, grosse erreur a l'ide qui lui a apporté ce verre d'eau. Et oui, vertige inexpliqué plus chute, peut s'en suivre d'un TDM. Dans ce cas, logique de respecter le jeun.
Encore les ide aurait pu l'expliquer a ta maman.


Tess_des_iles a écrit :« Si vous préférez rester par terre… » et elle est sortie


Cela est inadmissible de la part de l'ide. Elle n'a aucune excuse, que ce soit les difficlté du services, l'afflux de patients trop important...
On se demande pourquoi certaines personnes sont ide.

Voile le probleme auquel est confronté de nombreuses urgences de certains grad CHU. on réduit le personnel, des services trop petit, des économies a faire...et voila le résultat.
La politique des 5 années a venir amplifira ces problemes...
Remplacer 1 fonctionnaire sur 2...
Bravo tout de meme a ta maman d'avoir écrit au directeur du chu. Trop peu de personne le font pour critiquer non pas la profession as, ide ou medicale, mais pour faire le blame des conditions de travail ds lequel les ide sont confronté, et ds lequel nous futur professionel nous devront nous adapter...
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Tess_des_iles
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Message par Tess_des_iles »

Merci beaucoup pour vos réactions,

Concernant l'état de ma mère, et bien... vu que tout ceci c'est passé hier, qu'aucun médecin ne l'a ausculté depuis, qu'en plus de ces vertiges qu'elle subit depuis 3 semaines, et auquel doit se rajouter les évenements subit aux urgences, elle va bien...
Je dirai qu'elle est choquée par ce qu'il s'est passé au CHU.

Pour répondre à Djudo, je suis en parti d'accord avec toi.
Le manque d'effectif dans les hopitaux, et surtout les urgences, et une pénible réalité. Cela explique l'"absence" des IDE, et l'isolement des patients. Je ne pense pas que ma mère se soit attendus a être dans un lit, avec chambre privé, télé et autre luxe...
Mais je pense qu'en se rendant aux urgences, on s'attends un minimum a être pris en charge, soigné, et surtout traité avec respect. Ca me parait légitime.
La charge de travail, le manque d'effectif, ne peuvent expliquer de telles dérives.

Le fait d'apaiser la soif de ma mère est peut être une "erreur" , encore que... quand on regarde la situation, ou est le plus grand danger ? donner un verre d'eau, à une personne désydratée, à jeun depuis des heures et des heures, sans que la nécessité de celui ci ai était démontré, qui de toute manière, va s'en retourner chez elle car personne ne se préocupe de son état, et donc boire et manger, ou bien, la laisser, assoifée, seule, en larme, à terre, jusqu'a ce qu'un jour un médecin passe par la, et décide de poser un diagnostic.
Donc, précisement, dans cette situation, je remercie cette infirmière de cette erreur, qui fut un des seuls réconfort de ma mère.

Mais en effet, je te rejoint sur le fait, que si jeun il doit avoir, alors, celui ci doit être expliqué, le patient doit être rassuré, et surtout, au bout d'un moment, ausculté un minimum, pour que la désydratation, et la sensation de faim ne soit pas trop pénible, et ne devienne pas plus problématique que le risque encouru de boire un simple verre d'eau.

Il y a deux choses qui me marque dans toute cette histoire :
- le manque de place et de personnel, la charge de travail pour les IDE, etc..qui est un problême connu, que ma mère dénonce par son courrier, et auquel elle ne peux rien précisemment.
- Et les fautes professionnelles commises, l'humilation, le manque de soins évident que rien n'excuse, surtout de cette "infirmiere" qui est parti sans prendre la peine d'aider ma mère a se relever.
Contre elle, n'y a t'il rien à faire ? Ma mère a t'elle un recours, pour que cette IDE réponde de son attitude ?
Est 'il possible de porter plainte (pour négligence ou autre ) ? Car il s'agit bien la d'une faute professionnelle, non ?
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djudo
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Message par djudo »

J'ai vu dans un stage aux urgences le cas d'une ide, pour laquell une femme venu aux urgences a porté plainte pour manque de respect et tout le blabla...D'accord, l'ide s'était permise de recadrer cette dame pas d'une facon correct, cependant, cette patiente a omos de préciser que l'ide l'a envoyé chier aprés cette fait insulté pendant une bonne dizaine de minute.
J'ai été encadré par elle, et elle a été toujorus respectueuse des patients.
Ce qu'elle risque, de perdre sa place aux urgences ( ca fait 20 ans qu'elle y ait) a cause d'une conne.
Porté plainte n'est pas un bon recour, elle été peut etre submergé, avait un cas difficile. On ne connait pas tous les aboutissants de ce comportement. En revanche, s'expliquer av serait utile je pense.
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Idaho
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Message par Idaho »

bonsoir,

D'après le manuel de la parfaite IDE, ce genre d'attitude est bien sur inexcusable.

Je pense aussi que dans notre monde ou porter plainte va bientot régler meme les conflits de voisinage et familiaux, il convient de dialoguer avec les personnes concernées.

Pour ce qui est de laisser ta mère sur le sol, c'est bien sur inexcusable, personne n'y reviendra.

Mais je pense également qu'on peut comprendre comment on peut en arriver a ce genre de situation.

Je ne bosse pas aux urgences de mon hopital, et n'en ai aucune envie. Pourquoi ?
Les anciennes, les referantes s'en vont, épuisées qu'elles sont. on rentre dans un cercle vicieux ou ce sont de jeunes sans experience et qui si j'ose dire n'ont pas les "épaules" psychologiques de faire face aux situations extremes des urgences.
les locaux sont exigus, inadaptés, il y a un manque de personnel flagrant.
Le personnel y est insulté en permanence, stréssé, sollicité dans les couloirs etc etc. Et malheureusement comme souvent dans ces cas-la, ce sont les personnes les plus faibles et les plus cools qui trinquent, chez qui le stress se decharge.

Bien sur, certains se laissent un peu trop facilement abusés par ces difficultés.

Alors pourquoi on en arrive là ? niveau d'etudes qui baisse, profession en mal d'attractivité, nivelage par le bas, on en arrive a avoir des gens qui font ce métier parceque c'est "ce qu'il restait".
Sans meme parler des moyens de l'hopital publique que l'on etouffe.

alors porter plainte, pourquoi pas.
Mais plutot contre les differents ministres qui se sont succédés, de tout parti, et qui laissent les choses trainer, pire, qui les organisent pour éviter d'avoir a prendre des mesures pas très populaires, mais pourtant indispensables si l'on veut sauver l'hopital et la profession d'infirmière.
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Tess_des_iles
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Message par Tess_des_iles »

Hum...
Donc, respecter simplement ses patients serai signe d'idéal, et du manuel de la « parfaite » petite infirmière, et non la conduite normal et basique qu'on attend d'un(e) infirmier(e) ? :choque:
Et les actes de cette IDE maltraitante ne serai que les conséquences des politiques de ces dernières années, et elle, donc, la victime de ce système ?
Je trouve cela un peu trop facile...

Car si l'on doit porter plainte contre les ministres et non l'auteur des actes de négligence, c'est qu'on estime qu'ils en sont plus responsables qu'elle même. Plutôt cool pour cette infirmière.

Même si je connais la réalité des choses dans les services, surtout les urgences, il n'en reste pas moins que chaque professionnel de santé est responsable de ces actes, surtout s'ils sont négligeant envers les patients.

Je suis peut être trop naïve, je ne suis qu'en 1ere année après tout...
Mais je n'arrive pas a me dire que la fatigue ou quelque autre raison puisse un jour me pousser à agir comme cela. Ca me parait même impensable, et je suis pourtant loin d'être parfaite.

Personnellement, je ne vois pas le problème de porter plainte contre un comportement abusif, s'il est possible de le faire et quand c'est purement justifié. Quand au dialogue, je doute sincèrement qu'il puisse se faire sans que les auteurs de ces actes montent au créneau, et ne cherchent nullement à se remetttre en cause... (quand on vois déja leur attitude face à des patients pacifique et vulnérable, bref...)

Je vous remercie en tout cas de vos réponses. :clin:
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artefact74
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Message par artefact74 »

tess des iles, ton témoignage est éloquent........je le rapprocherai presque des études:
en effet, j'ai eu à encadrer plusieurs fois des étudiantes et un jour pour l'une d'etre elles, j'ai dit avec arguments à l'appui que je ne pensais pas qu'elle était digne de faire ce travail.........elle est devenue ma collègue et je reste persuadée qu'elle n'a pas sa place en tant qu'infirmière.

le problème , en plus des conditions de travail difficiles que je ne vais encore uen fois développées, il me semble que trop souvent on fait passer en sourdine certaines attitudes qui sont nuisibles pour laprofession et les patients.
on ne doit pas oublier que les études sont faites pour etre professionnelles(on n'est pas à la fac sans but précis), qu'il est de notre devoir de demander certaines qualités et de ne pas mener au diplome des personnes "dangereuses".

bref, on doit "mériter" notre diplome par notre attitude entre autres.

je souhaite que ta maman aille mieux et que tu mènes à bien tes études, bon courage!
belza
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Message par belza »

:D bonjour,
gardez toujours cette capacité d'indignation.
Bien sur que les responsabilités sont plurielles, mais déjà quand on prends conscience et qu'on ose l'écrire c'est le début du changement.
Quelle est la réponse du directeur de l'établisssement ?
Cordialement
belza
Idaho
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Message par Idaho »

Re...

Bien sur Tess que l'on peut porter plainte contre une attitude. Je me suis un peu égaré sur le système en général.
Mais on porte aussi plainte contre une personne et je dis juste méfiance a ce niveau là. Je pense que beaucoup d'infirmières auraient pu recevoir des plaintes a un moment donné, fussent-elles les meilleures.

Si cette attitude a bel et bien existé et que cette infirmière ne se remet pas en question et n'a aucune excuse valable, alors la plainte est justifiée.
Je disais simplement qe moi, j'irai la rencontrer pour voir de qui il s'agit etc .

Et je me pose une autre question: Comment se fait-il que d'après les circonstances des vertiges et vu les vrais signes neurologiques, elle ne soit justement pas passé avant ? c'est là qu'est peut-etre la première faute.

quoiqu'il en soit, la lettre est plus que justifiée et si chaque usager en faisait autant (avec une petite copie au ministère de la santé), peut-etre les choses changeraient.
Les brebis galeuses seraient bien trop visibles dans un système décent pour continuer d'exister.

En tout cas, j'espère que ta mère va mieux, l'avez vous montrer ailleurs ?

bon courage pour ta formation, et a bientot..
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Ulthar
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Message par Ulthar »

je pense qu'en se rendant aux urgences, on s'attends un minimum a être pris en charge, soigné, et surtout traité avec respect. Ca me parait légitime.
La charge de travail, le manque d'effectif, ne peuvent expliquer de telles dérives.

'soir!

En effet le manque de respect est inexcusable dans ce témoignage! Et le coup de laisser un patient à terre... inhumain! :choque:

Malheureusement il arrive qu'on soit "expéditif" et pas forcément "tout sourire à tenir la main" quand on est en sous-effectif et débordé ; cependant on se doit de rester correct!! :mal:

En ce qui concerne la prise en charge "espérée", bien souvent les gens viennent massivement aux urgences au lieu de d'abord passer par leur généraliste ou SOS médecin.
Beaucoup de personnes ne seraient pas redigérées vers les urgences (leur cas ne nécéssitant pas de PEC hospitalière).
Chaque cas semble (pour soi-même ou un proche) "urgent", à traiter en priorité. La majorité des personnes ne comprennent pas l'attente, pensent que l'équipe ne se soucient pas d'eux etc...
L'IAO a un rôle bien précis, il y a des priorités (pas forcément visibles)... ça peut paraître "bordélique" mais c'est un minimum structuré.
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Message par gobo49 »

j'ai deux niveaux de réponses.
Le premier, pourquoi nous en sommes arrivés là? La plupart des réponses évoquent le problème actuel multifactoriel des urgences.
Mais il est tout fait indispensable de ne pas oublier les individualités. Quand je lis ce que tu es écrit, on se rend compte à quel point ces IDE ont oublié leur bon sens et leur humanité. Le système et ses dérives pousse certaines à l'épuisement mais il y a des actes et des attitudes qui relèvent ici de la responsabilité individuelle. Il y a préjudice et cela mérite réparation. Quand je lis certaine réponse, je suis effaré par le degré de banalisation et par la manière dont certain se réfugit derrière tout un tas d'arguments contextuels, valables mais qui ne cautionnent en rien l'ensemble de ces actes.

djudo a écrit :Le fait de mettre en avant le comportement de ces ide ne changera rien qd aux conditions de travail et d'acceuil des patients, car c'est bien ca le probleme. Le manque de personnel, le flux massif de patients, et des conditions de travail "précaires" poussent les ide a réagir comme cela...bien que cela soit un tord.

c affligeant de lire cela
on bosse pour la plupart dans des conditions loin d'être faciles chaque jour que ce soit aux urgences ou ailleurs. Mais rien n'excuse, le manque d'humanité d'accueil, d'information, d'assistance...
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Afudsa
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Message par Afudsa »

Bonjour,

Consternante situation qui, je le crains, n'est pas un cas isolé.
2 choses à envisager :

1. Saisir la CRUQ (médiateur) du CHU si le directeur à qui la patiente a écrit n'a pas eu la bonne idée de le faire lui-même comme la loi le prévoit. Ca permet de faire analyser la situation par une tierce personne et d'envisager des solutions, voire des réparations.

2. Ne plus remettre les pieds ds ce service (doit bien y en avoir un ou 2 autres à Nantes) avant d'avoir essayé d'autres solutions opu d'y être absolument contraint (le SOS méd proposé plus haut paraît sensé !)

Amicalement
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