reconnaissance LMD

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liceli
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reconnaissance LMD

Message par liceli »

bonsoir,

depuis un certain temps, nous n'entendons plus parler de notre reconnaissance LMD. :(

Parmis vous et surtout parmis nos administrateurs du site, auriez-vous des dernieres nouvelles concernant l'avançée du projet de notre reconaissance de diplôme.

Au 1° anniversaire de notre Président, rien de concret n'apparait ce jour...

Sommes nous tombés aux oubliettes si vite ? :(
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saxogreg
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Message par saxogreg »

Bonjour,

Il y a beaucop de sujets traitant du LMD, mais pour ce qui est des dernières nouvelles, le dossier est toujours en cours.

Oui, le passage au LMD sera, à mon sens, validé.

PAr contre, les modalités d'application sont à discuter, et là, le bas blesse.

On en reparle dans 3 mois. :clin:
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liceli
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Message par liceli »

Merci pour ces informations.

croisons les doigts pour l'avenir...
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SUD Montperrin
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Message par SUD Montperrin »

Le bât blesse.
Quand aux bas, je n'en sais rien du tout.
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odilemeringue
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Message par odilemeringue »

je viens de trouver ca sur le site de l'université clermont 1

http://www.u-clermont1.fr/formations-offre-de-formation-sante-lmd-et-hors-lmd.html

regarder sur l'organigrame au niveau de la licence 3 !

Quelqu'un aurait-il plus d'infos ?[/url]
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Message par jjland83 »

Le LMD se fera effectivement. Mais il ne faut pas rêver c'est une réforme qui avait besoin d'un sérieux coup de pouce. Les Ifsi sont sous tutelle ministère de la santé. Et les universités sont sous tutelle minstère de l'enseignement supérieur. Autant dire que ce n'est pas en claquant des doigts que ça peut se faire. Ajoutez à cela qu'il y a près de 350 Ifsi en France avec des statuts divers et variés et pas autant d'universités.
Le LMD, en tout cas le "L" est annoncé avec la rentrée de septembre 2009. Reste à savoir ce qu'il y a dans le "L" et ce que ça apporte. Si on met juste une étiquette "L" sur le DEinfirmier ce serait dommage. C'est ce qui se nomme licence professionnelle... attendons la suite des travaux en cours.
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Message par revenge of anesthesith »

SUD Montperrin a écrit :Le bât blesse.
Quand aux bas, je n'en sais rien du tout.


Ils blessent les cœurs sur lesquels le crissement du nylon ne va pas plus loin qu'une éphémère promesse.
des cathlons, à fond la forme !
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Message par moukat35 »

SUD Montperrin a écrit :Le bât blesse.
Quand aux bas, je n'en sais rien du tout.


Faudrait p't'être remettre des cours de français en IFSI non?
:lol: :lol: :lol:
saxogreg
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Message par saxogreg »

Hélas oui, je suis tombé bien bas :lol:
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Message par SNPI syndicat infirmier »

Recommandation du rapport LMD du 7 octobre 2008 concernant les IDE (pages 73 et 74) :

La profession infirmière : privilégier la licence professionnelle.

[344] Les inconvénients de la licence générale ayant été précédemment détaillés, il convient ici de présenter dans ses grandes lignes la recommandation de la mission, à savoir la licence professionnelle.

[345] La licence professionnelle est régie par un arrêté du 17 novembre 1999. Ce texte rappelle qu’elle est « (...) conçue dans un objectif d’insertion professionnelle » et que « (...) organisée dans le cadre de partenariats étroits avec le monde professionnel », elle vise à :
« apporter les fondements d’une activité professionnelle et conduire à l’autonomie dans la mise en oeuvre de cette activité ;
permettre, au titre de la formation continue, à des personnes engagées dans la vie professionnelle de valider les connaissances et les compétences acquises dans leurs activités professionnelles, de les compléter et d’obtenir la reconnaissance d’un diplôme national ;
donner à ses titulaires le moyens de faire face aux évolutions futures de l’emploi, maîtriser le développement de leur carrière professionnelle et de leurs besoins de qualification et leur permettre de continuer leur parcours se formation dans le cadre de l’éducation tout au long de la vie. »

[346] Il est légitime d’explorer cette voie de formation pour répondre aux attentes et aux besoins développés en amont pour ce qui concerne les professions para médicales.

[347] L’article 3 de l’arrêté du 17 novembre 1999 indique que, pour être accueillis en licence professionnelle (L3), les étudiants doivent justifier :
« soit d’un diplôme national sanctionnant deux années d’enseignement supérieur, validées dans un domaine de formation compatible avec celui de la licence professionnelle18 ;
soit dans les mêmes conditions d’un diplôme ou titre homologué par l’Etat au niveau III ou reconnu, au même niveau, par une réglementation nationale19,
soit de la validation des études, expériences professionnelles ou acquis personnels, définie par le décret du 23 août 1985 ».

[348] Afin de satisfaire aux diverses conditions réglementaires exposées ci-dessus, le déroulement des études pourrait s’organiser comme suit :
maintien des deux premières années de formation, après sélection, dans les instituts professionnels ad hoc (1ère et 2ème années) ;
organisation de la L3 par l’Université, en partenariat avec les instituts professionnels ;
partenariat qui, permettant la complémentarité des interventions pédagogiques entre les instituts et l’Université, devrait aussi porter sur les enseignements assurés en 1ère et 2ème années, de façon à ce qu’une démarche d’acquisition des connaissances et compétences cohérente et organisée soit garantie aux étudiants ;
délivrance, au terme de l’année de L3, de la licence professionnelle par l’Université. L’article 11 de l’arrêté du 17 novembre 1999 indique que le jury comprend « (...) pour au moins un quart et au plus la moitié, des professionnels des secteurs concernés par la licence professionnelle ». Ces proportions pourraient être revues à la hausse, par une modification dudit arrêté, pour garantir au mieux la dimension professionnelle de la licence. Ainsi, la mission propose-t-elle d’augmenter ces ratios respectivement de 25% à 50%, et de 50% à 75%. Dans le même esprit, l’article 10 de cet arrêté -qui précise les modalités d’obtention de la licence et organise, en particulier, la compensation entre unités d’enseignement- devrait être lui aussi révisé, afin de garantir le poids des épreuves professionnelles et pratiques ;
délivrance par l’Etat (DRASS), enfin, au vu de la licence, du diplôme d’Etat qui permet l’exercice de la profession ;
obtention du grade de master pour les IBODE, IADE et « cadres de santé », dans le cadre de masters redéfinis et conduits là encore en partenariat avec l’université (en particulier pour les « écoles de cadres » qui devraient conduire à un master de management). Ce nouveau niveau de reconnaissance universitaire serait également celui des « nouveaux métiers » tels qu’ils ont été envisagés.

[349] Le choix de la licence professionnelle, recommandé par la mission, présente trois avantages majeurs.
Ce schéma doit permettre de conserver le contenu et la finalité professionnels de la formation tout en favorisant l’élargissement des compétences et des possibilités de mobilité des étudiants.
Surtout, il permettrait l’insertion progressive des personnes issues de la formation professionnelles (aides-soignantes) dans le cadre et le mode de fonctionnement de l’Université, en ménageant une transition lors des deux premières années d’études.
Enfin, l’organisation pédagogique mise en oeuvre dans le cadre de la licence professionnelle, qui maintient les deux premières années de scolarité dans des organismes de formation dans lesquels le nombre d’élèves ou d’étudiants peut être fixé de manière annuelle ou pluriannuelle en vertu de l’article L.4383-62 du code de la santé publique (quotas), est compatible avec la volonté du ministère chargé de la santé de s’assurer de la maîtrise des flux d’étudiants souhaitant intégrer une filière d’études para médicales.

[350] La licence en soins infirmiers, dont la création est souhaitée, doit pouvoir fructueusement s’organiser dans ce cadre ; cadre qui a été présenté comme piste de travail par les rapporteurs lors de divers entretiens et rencontres ; cadre le plus souvent accueilli avec intérêt et qui n’a, en toute hypothèse, pas suscité de rejet ; cadre qui serait aussi celui retenu pour les autres professions paramédicales, comme cela sera indiqué plus loin.

[351] Précaution substantielle -de nature à rassurer toute forme d’inquiétude quant à la qualité de la formation professionnelle dispensée-, la mission propose la coexistence, au moins dans un premier temps, de deux diplômes : le DE et la nouvelle licence professionnelle.

[352] La substitution pure et simple de cette licence à l’ancien DE est également envisageable et aurait le mérite de la simplicité et de la cohérence ; mais elle se heurterait vraisemblablement à la réticence de nombre d’acteurs importants, et notamment des milieux professionnels concernés.

[353] Pour ce qui est de la poursuite d’études, la mise en place de masters professionnels, organisés en Université peut être envisagée en prolongement de ce schéma. Comme il est de règle pour ces masters, les étudiants désireux de prolonger leurs études seraient choisies par l’Université, sur dossier puis entretien.

[354] La réflexion sur le doctorat a été amorcée. Les rapporteurs suggèrent qu’elle se poursuive au long de la mise en place effective des niveaux L et M.

Détails :
http://www.syndicat-infirmier.com/artic ... rticle=699
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thierry84
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Message par thierry84 »

SUD Montperrin a écrit :Le bât blesse.
Quand aux bas, je n'en sais rien du tout.


ils peuvent filer, à la limite, mais c'est tellement mieux que les collants
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Message par Cathy75012 »

Tu as vraiment du temps à perdre
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Message par SUD Montperrin »

Cathy75012 a écrit :Tu as vraiment du temps à perdre

C'est mieux que nous faire perdre du temps.
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Message par Cathy75012 »

LMD: les organisations infirmières jugent méprisantes les conclusions du
rapport Igas-IGAENR

PARIS, 8 octobre 2008 (APM) - Plusieurs organisations infirmières se sont montrées très critiques sur les conclusions du rapport sur l'intégration des études paramédicales au dispositif licence-master-doctorat (LMD), les jugeant méprisantes pour la profession.

Ce rapport commun de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), de l'Inspection générale de l'administration, de l'enseignement supérieur et de la recherche (IGAENR) et de deux conseillers généraux des établissements de santé, Dominique Noiré et Dominique Acker, a été remis mardi (cf dépêche APM CBLJ7004).

Dans un communiqué publié mercredi, la Fédération nationale des infirmières (FNI) s'inquiète de l'évolution de la formation des infirmières, qui, avec ce rapport, est "sacrifiée sur l'autel des vieux clichés franco-français de l'infirmière dévouée, limitée intellectuellement et devant rester à tout prix manuelle".

La FNI regrette que les promesses faites par Nicolas Sarkozy aux infirmiers soient "à ce point dénaturées par des recommandations profondément discriminatoires, relevant de l'opinion de leurs auteurs, sans apporter à ce dossier la vision politique et prospective qu'il mérite".

Lors d'un déplacement à Dunkerque en mai 2007, Nicolas Sarkozy avait affirmé son soutien aux infirmiers pour l'obtention d'une équivalence de niveau licence à la fin de leur formation, rappelle-t-on (cf dépêche APM CBKEM001).

La FNI, qui estime qu'avec ce rapport la concertation "commence mal", considère que les conclusions de la mission ne sont pas de nature à améliorer les "perspectives démographiques alarmantes".

Même son de cloche pour le Syndicat national des infirmiers conseillers de santé (Snics) qui déplore, dans un communiqué publié mardi, que les conclusions du rapport "ne correspondent ni à [ses] revendications, ni aux constats qui semblaient se dégager".

Elle regrette que le type de licence retenu par la mission soit celui de la licence professionnelle, estimant que cela compromet "toute possibilité" de continuer des études en masters, "déconnecte la profession de la recherche en soins infirmiers" et "limite les possibilités de mobilité entre les différentes professions".

Cette orientation "risque de s'opposer à la volonté de mise en place de passerelles et de formations communes entre les enseignements professionnels et universitaires, les crédits de validations semblant incompatibles entre les deux systèmes".

Une licence universitaire pourrait "tout autant" prendre en compte "la dimension professionnelle", estime le Snics, qui précise que c'est le cas de la formation universitaire des médecins avec une alternance de stages et de cours. Elle s'inquiète aussi de la remise en cause du reclassement en catégorie A des infirmières déjà diplômées pour les diplômes antérieurs à 1995 et réaffirme sa détermination pour obtenir des garanties sur ce point.

Le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) CFE-CGC ironise
également, dans un communiqué publié mercredi, sur une "licence professionnelle" recommandée "généreusement" par la mission.
Le syndicat souligne les inconvénients de cette "sous-licence proposée aux
cendrillons des soins".

Alors que la licence se prépare en six semestres, la licence professionnelle, ouverte aux étudiants ayant obtenu un BTS ou un DUT, se prépare en deux semestres, rappelle-t-elle, commentant: "on veut bien faire plaisir aux petites infirmières, car elles sont bien gentilles, mais (....) elles sont quand même un peu bébêtes, elles n'ont pas le niveau".

La mission propose de faire deux ans en Ifsi, puis de faire une troisième année "chez les grands", qui, elle, serait validée par l'université, déplore l'organisation qui estime que le rapport "transpir[e]" de "condescendance et de mépris" envers la profession.
hector2
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Inscription : 23 août 2008 13:22

Message par hector2 »

Bonjour à ttes et tous,
étudiant en 2ième année d'IFSI, je me permets d'intervenir après avoir lu l'article sur le compte-rendu de la réforme de la mise en place de la licence prévue à la rentré 2009.
L'auteur met le doigt sur le taux de plus en plus important d'échec au décours de la formation (il donne l'exemple de l'ensemble du cursus 2007 en Ile de France où le taux d'échec a été de 50 % !!!!!). Son commentaire m'a choqué, en ce sens que la seule remise en question qu'il propose, est de rehausser le niveau de recrutement (!!!), mais surtout pas de réajuster le contenu parfois curieux de la formation (microbiologie, pharmacologie, anatomie poussée, etc...) voire des évaluations (correction parfois ambiguës, questions très loin du métier, etc...) pourquoi pas questionnaires à choix multiples ? Le niveau de connaissances théoriques actuel est-il VRAIMENT en adéquation avec la réalité du terrain ? Honnêtement ? Au vu des besoins à venir (départs en retraite dus au papy-boom, vieillissement de la population) ne serait-il pas souhaitable d'arrêter ce phénomène d'échec croissant dans la formation ? Arrêter d'en mettre la responsabilité sur la seule faiblesse de niveau des étudiants (qui accessoirement ont réussi le concours d'entrée...) ?
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