reconnaissance LMD

[SNPI syndicat infirmier]

CANADA :

Depuis près de 40 ans, la Faculté des sciences infirmières de l'Université Laval contribue activement à l'amélioration de la santé et du bien-être des populations en formant des infirmières et infirmiers ainsi que d'autres professionnelles et professionnels de la santé de haut niveau.

En constante évolution, la Faculté poursuit sa mission par la promotion de la santé individuelle, familiale et communautaire dans un contexte de collaboration interprofessionnelle et d'internationalisation. Ses nombreux partenariats et son étroite collaboration avec les milieux de santé et d'éducation lui permettent d'améliorer de façon continue la formation qu'elle offre à ses étudiantes et étudiants et favorisent la diffusion de la recherche dans la pratique.

La Faculté des sciences infirmières jouit d'une réputation enviable aux plans provincial, canadien et international. Dans la dernière année seulement, plus de 50 publications incluant livres, chapitres de livres, articles ou rapports ont été publiés et plus de 70 communications scientifiques ont été tenues. Des ententes internationales d'échanges de professeures et professeurs, étudiantes et étudiants, confirment le rayonnement de la Faculté.

Une formation qui vise l'excellence

En 2005-2006, la Faculté a accueilli plus de 750 étudiantes et étudiants aux trois cycles de formation universitaire. Elle s'est classée au 2e rang des unités québécoises pour le nombre d'admissions, d'inscriptions et de diplômes émis annuellement, tant au baccalauréat qu'à la maîtrise en sciences infirmières. Les étudiantes et étudiants qui cheminent à la Faculté sont reconnus pour leur sens critique, leur leadership, leur implication au sein de la vie étudiante et leur performance académique. Elles et ils se sont d'ailleurs mérité des résultats aux examens théoriques qui portent la Faculté des sciences infirmières de l'Université Laval au 1er rang sur 49 institutions d'enseignement représentées aux examens de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec.

Au 1er cycle, la Faculté offre trois programmes de baccalauréat dont le cheminement initial et la passerelle DEC-BAC. Aux études supérieures de 2e cycle, la Faculté propose trois programmes réguliers en sciences infirmières (cheminement mémoire, cheminement stage essai et cheminement stage essai en soins tertiaires) ainsi que trois programmes conjoints en santé communautaire (cheminement mémoire, cheminement stage essai et cheminement essai).
Également, deux diplômes d'études supérieures spécialisées (DESS) en sciences infirmières ont vu le jour, dont un qui concerne spécifiquement la pratique spécialisée en cardiologie ou en néphrologie. Un troisième DESS concernant la pratique spécialisée de 1re ligne prendra son envol dès septembre 2007.
Au 3e cycle, la Faculté offre depuis plusieurs années un programme de doctorat sur mesure à ses étudiantes et étudiants. Depuis janvier 2006, elle offre aussi un programme de doctorat « incubateur » en sciences infirmières, dont il est urgent de finaliser toutes les composantes, afin de le démarrer officiellement.
De plus, la Faculté offre depuis maintenant cinq ans un doctorat en santé communautaire conjointement avec le Département de médecine sociale et préventive de la Faculté de médecine. Enfin, la Faculté inscrit à son calendrier des activités de formation continue qui s'adaptent aux besoins des partenaires du milieu et qui évoluent en fonction des demandes et des enjeux complexes liés au développement professionnel.

Des activités de recherche en pleine évolution

À la Faculté des sciences infirmières, la recherche est vue comme une pierre angulaire dans le développement des connaissances théoriques, méthodologiques et empiriques. Ces connaissances sont essentielles à l'amélioration de l'enseignement, à l'innovation et au développement des pratiques exemplaires de soins.
La recherche repose en grande partie sur des subventions provenant d'organismes reconnus. Son développement se distingue notamment par la présence de chercheuses et chercheurs boursiers du Fonds de recherche en santé du Québec [FRSQ], des Instituts de recherche en santé du Canada [IRSC], de la Fondation de recherche en sciences infirmières du Québec [FRESIQ].
La Faculté permet l'avancement de la recherche par la présence de sa Chaire de recherche du Canada sur les comportements et la santé, par son partenariat avec le Centre de formation et d'expertise en recherche et en administration des services infirmiers [FERASI], de même que par son Bureau de transfert et d'échange de connaissances [BTEC].

[SNPI syndicat infirmier]

BELGIQUE

Epistémologie et fondements en sciences infirmières
[ESP2190]

[50h] 6 crédits



Enseignants : Françoise Cerexhe, Elisabeth Darras(coord.), Walter Hesbeen, Martine Vanschoor

Langue d'enseignement : Français

Niveau : Second cycle

Objectifs (en termes de compétences)
Objet de l'activité (principaux thèmes à aborder)
Résumé : Contenu et Méthodes
Autres informations (Pré-requis, Evaluation, Support, ...)

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Objectifs (en termes de compétences)

Objectif général : Le professionnel infirmier de niveau master développera et affinera sa capacité de penser et de nommer sa pratique en y intégrant en autre l'apport des sciences infirmières.
Objectifs spécifiques :
Au terme du cours, l'étudiant sera capable grâce à sa capacité d'inférence à partir de savoirs disciplinaires vers une situation particulière de :
- Décrire et analyser une situation de soin en se référant à plusieurs concepts: le concept de soin - différence entre prendre soin et donner des soins-, les modèles, conceptions et théories en soins infirmiers ; de poser un regard critique sur cette situation grâce à une argumentation fondée sur des théories, modèles issus de la littérature internationale
- Mettre en évidence les éléments signifiants tant pour le patient et son entourage que pour l'ensemble des professionnels: identifier et reconnaître les attentes, les désirs, les ressources, les difficultés, les défis, les projets, des différents acteurs
- Chercher, élaborer et proposer des actions en réponse à la situation diagnostiquée
- Transférer les apprentissages réalisés à une autre situation
- Identifier en quoi les apports théoriques ont modifié ses propres perceptions et représentations du patient et de son entourage, du soin et ont permis l'émergence d'une compréhension différente de la situation analysée et des actions proposées.
- Identifier les savoirs nouveaux acquis, leur méthode d'acquisition et leur impact potentiel sur des actions futures. Développer son regard critique sur ses activités

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Objet de l'activité (principaux thèmes à aborder)

- Les concepts : de personne, de santé/maladie, d'environnement, de soin , de prendre soin, de perspective soignante, de respect et du souci de l'autre et celui de pratique infirmière
- Les paradigmes en soins infirmiers
- Les Ecoles en soins infirmiers
- La réflexion éthique dans la pratique infirmière
- Les histoires de vie
- Les notions de groupe, de communauté
- La notion d'interprofessionnalité

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Résumé : Contenu et Méthodes

Méthodes :
Cours réservé aux étudiants SINF- Max. 30 participants
Le dispositif devra privilégier le recours à une pédagogie active basée sur l'articulation pratique-théorie-pratique, un travail sur les représentations, le débat d'idées (travail en groupes), un temps de réflexion personnelle et d'approfondissement des concepts.

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Autres informations (Pré-requis, Evaluation, Support, ...)

Cours pré-requis : en année préparatoire : cours d'éthique, de sociologie, de psychologie sociale, anthropologie, etc….
Cours en relation : Problématique en SP, cours d'éthique (second niveau), les autres cours de l'option Sciences infirmières
Evaluation :
L'étudiant doit rédiger un texte qui lui permette de démontrer, à partir d'une situation d'un patient choisie par lui, l'atteinte des objectifs du cours.
Ce texte sera présenté et débattu une première fois en présence des enseignants et des autres étudiants. Après correction et apports nouveaux de l'étudiant, il sera remis aux professeurs pour validation du module.
Critères de réussite :
A partir des concepts étudiés, l'étudiant pourra
- Nommer de façon précise sa propre compréhension des concepts utilisés, préciser ses représentations en identifiant comment en imprégner sa pratique quotidienne. Identifier, expliciter et argumenter la prise de risque nécessaire à une pratique infirmière renouvelée et appropriée à la singularité de la personne (références pertinentes, actualisées et explicitées)
- Mettre en évidence l'évolution de sa propre compréhension tant des concepts que des pratiques infirmières et les inscrire dans son projet professionnel (capacité de se projeter dans le futur professionnel)
- De plus, l'étudiant veillera à remettre un document correctement présenté : orthographe, style et esthétique
La notation tiendra compte à la fois des travaux intermédiaires et de la participation active au cours. Modalités précises à définir.

Supports (à compléter)
- Marchal A., Psiuk Th, " Le paradigme de la discipline infirmière en France " Séli Arslan 2002

Exigences du cours : le cours demande une pratique minimale des soins infirmiers et un accès aux lieux de pratique infirmière pour y récolter de l'information.

[SNPI syndicat infirmier]

SUISSE

Les changements démographiques de la population, les transformations des systèmes santé et la rareté des ressources soignantes exigent des professionnel-le-s hautement qualifié-e-s.

Aussi, l'École doctorale de la Faculté de biologie et de médecine donne la possibilité à des professionnel-le-s infirmier-ère-s titulaires d'une maîtrise universitaire de réaliser un doctorat en sciences infirmières. Deux ans d'expérience professionnelle sont en outre exigés.

D'une durée de trois ans, les thèses effectuées dans le cadre de ce cursus porteront sur trois domaines prioritaires: le vieillissement de la population, la santé mentale et les situations critiques de soins

Le doctorat en sciences infirmières de l'UNIL est le deuxième à voir le jour dans le monde francophone, après celui que propose l'Université de Montréal (Canada).

Ce doctorat est rattaché à l'Institut universitaire de formation et de recherche en soins (IUFRS) et bénéficie du partenariat établi entre les hôpitaux universitaires vaudois et genevois (CHUV et HUG), les universités de Lausanne et de Genève (UNIL et UNIGE), la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO), la Fondation La Source et l'Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI).

Pour plus d'information, veuillez consulter notre site internet :
www.unil.ch/sciences-infirmieres

[jjland83]

Je croyais que le SNPI allait nous citer un pays européen... la Suisse. Pourquoi pas. En Suisse il n'y a pas de cadre de santé...
Pour la Belgique vus noterez l'approche par compétences... En France on est encore dans des contenus...
C'est juste pour dire qu'on ne peut pas importer tel ou tel système de façon évidente quand le fonctionnement n'est pas identique. Et notre système français est unique au monde !

On a quitté l'embryon au Québec, ils sont dans le concret et une vraie science infirmière, parfaitement définie et complète, y compris dans la recheche.
Quelques exemples ici :

http://www.uqar.uquebec.ca/sciencesInfirmieres/

https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/pu ... _dept=3400

Mais au québec ils ont commencé par sortir de la tutelle médicale stricte, à définir des compétences propres aux IDE, et ils ont bénéficié d'un ordre professionnel fort et reconnu (on peut l'appeler ONI ou super syndicat pour ne pas choquer SUD... mais ils ont montré une certaine unité professionnelle) et notre ONI pourrait mettre des années avant de rassembler...
Bref des préalables qu'ils nous faudra conquérir, avec le temps peut-être avant de demander un doctorat qui ne correspondrait à pas grand chose.

Jérôme

[SNPI syndicat infirmier]

1er Congrès International de la
Faculté des sciences infirmières

En mai 2006, la Faculté des sciences infirmières
(FSI), a fêté son 25ème anniversaire en tant que
Faculté. A cette occasion La FSI a organisé du 4 au
6 mai son 1er congrès international, en collaboration
avec, l’Association scientifique des facultés de
sciences infirmières arabes. Cet évènement a eu
lieu sous le haut patronage de son Excellence Dr.
Mohammad Jawad Khalifé, Ministre de la Santé et
en présence de son Altesse Royale, la Princesse
Muna El Hussein, Présidente du Conseil infirmier
jordanien.

620 infirmières venant de 15 pays : arabophones,
francophones et anglophones ont assisté à ce
congrès autour du thème: «La profession infirmière
au XXIème siècle, réalités et défis».

Le programme proposé durant les 3 jours était
réparti en une séance inaugurale, des conférences
plénières, des ateliers et des présentations, traitant
divers sujets relatifs au thème principal du congrès.

• la séance inaugurale a démarré avec le
discours de la présidente du congrès et doyen de
la FSI, Mme Claire Zablit qui après avoir souhaité la
bienvenue à l’assistance, a présenté le programme
des 3 jours en précisant les difficultés et le travail
de longue haleine imposés par l’organisation d’un
congrès «qui se veut international et d’actualité, et
qui a été un des plus grands défis que la Faculté
des sciences infirmières de l’ USJ a relevé»

Le mot d’ouverture du doyen fut suivi par le discours
du Recteur de l’USJ, le révérend Père René Chamussy,
qui a insisté sur l’importance de la profession
infirmière «au coeur de l’ensemble des professions
médicales» et a décrit l’histoire de la FSI de l’USJ
en précisant les valeurs qu’assume l’infirmière de
l’USJ « le respect des autres, de tous les autres,
dans leurs croyances et leurs engagements, la
disponibilité pour répondre à toutes les attentes
dès qu’elles se manifestent, la capacité à décider
et inventer les réponses nouvelles aux questions et
problèmes qui surgissent toujours ici ou là»

Après l’allocution du recteur la parole a été donnée à
la présidente de l’Ordre des Infirmiers et Infirmières
au Liban, Mme Ursula Rizk, suivie par Mme Majida el
Banna, Secrétaire Général de l’Association Scientifique
des Facultés de sciences infirmières arabes et Doyen
de la Faculté des sciences infirmières, Université Al
Zaytoonah – Jordanie.

Le mot du Représentant de l’Organisation Mondiale
de la Santé au Liban a été prononcé par Dr Elissar
Daher; la séance inaugurale fut clotûrée par le mot
du Ministre de la Santé Publique, Dr. Mohamad
Jawad Khalifé.

• Les conférences plénières ont retracé
l’histoire de la profession infirmière, dans le contexte
Libanais, Jordanien et Français ; d’autres ont traité
des fondements philosophiques et éthiques du Caring
pour garantir des soins infirmiers humanisés.
La place de la recherche dans la discipline infirmière,
la perspective des soins dans un contexte de multidisciplinarité et de mondialisation, ont été également
abordées en plénière, afin de documenter la situation
présente et d’ouvrir les perspectives d’avenir. La
spécificité de la profession dans les pays représentés
au congrès a enrichi les débats et permis des
échanges fructueux.

Les intervenants étaient:

- Mme Jean Watson
Professeur Emérite en sciences infirmières
Titulaire de la Chaire Murchinson-Scoville en sciences
du Caring, Université de Colorado à Denver et sciences
de la santé.

- Mme Ruth Akatchérian
Doyen honoraire de la Faculté des sciences
infirmières de l’Université Saint-Joseph–Liban.

- Mme Marie Ange Coudray
Conseillère pédagogique - Ministère des solidarités,
de la santé et de la famille – France.

L’expérience en Jordanie fut présentée sous forme
d’un panel par:
- Son Altesse Royale la princesse de Jordanie, Mme
Mona El Hussein
Présidente du Conseil infirmier jordanien.
- Mme Rouaida AL Maaitah
Sénateur à la Chambre Haute du Parlement jordanien
et Vice-président et Secrétaire général du Conseil
national pour les affaires familiales.
- Mme Daa’d Shokah
Secrétaire général du Conseil infirmier jordanien.
- Mme Linda Haddad
Vice-directeur du Centre hospitalier universitaire
du Roi Abdullah et Professeur associé en soins
infirmiers communautaires, Université jordanienne
de sciences et technologies.
- Mme Muntaha Gharaibeh
Doyen de la Faculté des sciences infirmières-
Université Al Al-Bayt.

Le samedi, les intervenants dans les séances
plénières étaient :

Mme Francine Ducharme
Professeur titulaire à la Faculté des sciences
infirmières de l’Université de Montréal - Canada
Titulaire de la Chaire Desjardins, Chaire de la
recherche en soins infirmiers à la personne
âgée et à la famille.

Mr Walter Hesbeen
Secrétaire général de l’Institut la Source, Paris
– France.

Mme Fariba Al Darazi
Conseiller régional en soins infirmiers et personnel
paramédical, Bureau régional de la Méditerrannée
orientale – OMS.

Mme Gyslaine Desrosiers
Présidente de l’Ordre des infirmières et infirmiers
du Québec Présidente du Secrétariat international
des infirmières et infirmiers de l’Espace
francophone (SIDIIEF).

• Les communications en séances parallèles,
57 interventions ont été exposées parallèlement
dans 4 salles, traitant les thèmes suivants:
- le concept de qualité, thème très recherché
en ce moment : il s’agit de la qualité de vie des
patients, la qualité de vie des professionnels et
évidemment la qualité des soins.
- Les recherches auprès des personnes âgées,
des personnes atteintes de HIV, cardiaques ou
diabétiques avaient naturellement leur place
dans ce congrès ; les résultats de ces recherches ne
constituent-t-elles pas les assises d’une pratique
infirmière basée sur l’évidence, seule garante
des soins de qualité?

• Les ateliers au nombre de 4 ont porté sur
des thèmes d’actualités susceptibles d’initier les
professionnels à de nouvelles pratiques, et de leur
donner goût aux changements déjà amorcés par
les infirmières de par le monde.

• La séance de Clôture
Mme Claire Zablit a clôturé le congrès par une
synthèse qui a résumé les 3 jours par 5 axes :
1- Comprendre l’environnement du soin
2- Tendre vers la qualité
3- Actualiser le savoir et le diffuser
4- Favoriser la collaboration interprofessionnelle
5- Respecter les croyances relatives à la santé.
Finalement, le rêve s’est concrétisé, après tant de
moments de doute, d’hésitation, d’angoisse, de
remise en question et d’incertitude, le 1er congrès
international de la FSI a été une grande réussite
de l’avis unanime de tous les participants qui ont
manifesté leur enthousiasme et leur soutien
oralement, par écrit ou par courrier électronique
dès leur retour dans leur pays ; la FSI était à
l’honneur et se voit dès maintenant appelée à de
nouveaux défis qu’elle s’efforcera de relever avec
le même brio, ce que s’est empressée d’assurer
Mme Zablit dans son discours de clôture.

NB : Vous pouvez consulter et télécharger en format
Acrobat PDF, les versions en texte intégral de
toutes les interventions présentées lors du congrès à
partir du site du congrès
http://www.fsi.usj.edu.lb/congres.

[SNPI syndicat infirmier]

Je croyais que le SNPI allait nous citer un pays européen... la Suisse. Pourquoi pas.

Mince, la Belgique et la Suisse ne sont plus en Europe !

Comme vous ne souhaitiez pas donner des exemples de sciences infirmières, il fallait bien se dévouer...

Il y a bien d'autres pays "d'Europe" avec de telles filières, mais en bon français, ma maîtrise des langues me fait me limiter aux pays francophones...

[SNPI syndicat infirmier]

J'attends la réponse de SNPI à ma première question, mais pourl'instant je me demande bien comment on pourrait créer un doctorat en une science qui n'est pas encore créée

En complément des documents du CANADA, de BELGIQUE et de SUISSE, vous pouvez également utiliser "google" ou aller sur les liens ci dessous :

Documents sur la Recherche en Sciences Infirmières :

BELL, LINDA - Perspective pour la discipline infirmière.
http://www.acfas.ca/congres/congres68/C2430.HTM

Directives déontologiques applicables à la recherche en soins infirmiers (Conseil International des Infirmières)
http://www.icn.ch/publicationsf.htm

Documents sur la recherche en sciences infirmières (Ordre des Infirmiers et Infirmières du Québec)
http://www.oiiq.org/pratique/prat_soins.html

Encyclopédie, dictionnaires, bibliographies et répertoires en sciences infirmières
(Bibliothèque de l’Université Laval au Québec)
http://www.bibl.ulaval.ca/ress/nursrefe.html

Guide pratique de la recherche en soins infirmiers (Conseil International des Infirmières)
http://www.icn.ch/newpubsf.htm

Laure Com-Ruelle (CREDES), Fabienne Midy (CREDES), Philippe Ulmann (CES)
La profession infirmière en mutation - Eléments de réflexion à partir d’exemples européens
http://www.credes.fr/Publications/Bibli ... ap1318.htm

Les prises de décisions fondées sur des données probantes dans la pratique infirmière
http://www.cna-nurses.ca/pages/policies ... ce_fr.html

Libérer la recherche infirmière, c'est libérer la pensée infirmière.
http://perso.wanadoo.fr/jean.argenty/ispsit/rsi.htm

Recherche en sciences infirmières (Faculté de sciences infirmières de Montréal - Canada)
http://www.scinf.umontreal.ca/recher.html

Recommandation N° R (96) 1 du comité des ministres aux états membres sur la recherche infirmière (adoptée par le Comité des Ministres le 15 février 1996)
http://www.coe.fr/cm/ta/rec/1996/f96r1.html
http://social.coe.int/fr/QdeVie/recomm/R(96)1.htm
http://social.coe.int/fr/qdevie/publi/rechinf.htm
http://book.coe.fr/FR/CAT/LIV/HTM/l482.htm
http://www.cm.coe.int/ta/rec/1996/f96r1.html

Références en français sur des modèles conceptuels et théories en sciences infirmières (Bibliothèque de l’Université de Laval au Canada)
http://www.bibl.ulaval.ca/ress/nursconc.html

Sciences infirmières (Bibliothèque de l’Université de Laval au Canada)
http://www.bibl.ulaval.ca/ress/nursing.html

[SUD Montperrin]

Mais au québec ils ont commencé par sortir de la tutelle médicale stricte, à définir des compétences propres aux IDE, et ils ont bénéficié d'un ordre professionnel fort et reconnu (on peut l'appeler ONI ou super syndicat pour ne pas choquer SUD... mais ils ont montré une certaine unité professionnelle) et notre ONI pourrait mettre des années avant de rassembler...
Bref des préalables qu'ils nous faudra conquérir, avec le temps peut-être avant de demander un doctorat qui ne correspondrait à pas grand chose.

Jérôme

-Sortir de la tutelle médicale stricte...vaste programme. Toutes les réformes actuelles tendent vers l'inverse.

-L'ordre infirmier québequois n'a pas empéché le québec de subir exactement les mêmes problèmes que nous (recrutement/démographie, salaire, attractivité de la profession)

-Pour le reste j'ai beau relire et je ne vois que trituration de cervelle. "Prendre soins" serait une science? Mais qu'utilisez vous pour étudier de tels sujets? Des sciences humaines, de la médecine, de la philosophie, du droit, de la psychologie...

Et puis question subsidiaire, les approches anglo saxonnes sont elles à utiliser dans notre système de soins? Personellement je suis persuadé que non.

[erick]

bonjour,

Mais comment seront découpés les études, y aura t'il des modules spécifiques rajoutés pendant l'année de fac, ou cela sera toujours la même 3é année avec les mêmes modules qu'en IFSI.....mais en fac.

Ou alors c'est du temps perso en plus? Pour que l'ESI aprofondisse joyeusement toutes les matières qu'a cité SUD, afin d'ébaucher un projet perso pour rentrer en M puis D?

[SUD Montperrin]

Ca personne ne le sait encore. Mais effectivement notre corps de métier fait appel à toutes ces matières, et encore j'ai ignoré le francais, les maths, l'histoire et parfois la physique ou la biologie.

[jjland83]

Ne pas oublier qu'en France l'ARSI existe... et ils ont une solide idée de ce que pourrait être la recherche infirmière en France.

SUS, encore une fois je vais être presque d'accord avec vous.

Sortir de la tutelle médicale stricte...vaste programme. Toutes les réformes actuelles tendent vers l'inverse.

Oui et re-oui, SUD. Entièrement d'accord avec vous. Et que fait-on, nous les infirmiers pour inverser la tendance ? Pas grand chose. On réclame un possible doctorat en se disant que les médecins universitaires depuis belle lurette vont nous laisser faire. Mais ils n'attendent que ça de mettre définitivement la main sur notre formation. Et alors là vous pouvez enterrer toute la profession.

L'ordre infirmier québequois n'a pas empéché le québec de subir exactement les mêmes problèmes que nous (recrutement/démographie, salaire, attractivité de la profession)

Pas tout a fait faux. Sauf que dix après ils ont une profession quasi autonome et avec un vrai champ de compétences spécifique. Et c'est un vrai appel d'air pour des professionnels soignants.

Pour le reste j'ai beau relire et je ne vois que trituration de cervelle. "Prendre soins" serait une science? Mais qu'utilisez vous pour étudier de tels sujets? Des sciences humaines, de la médecine, de la philosophie, du droit, de la psychologie...

Nous sommes d'accord ou presque. Les sciences infirmières n'auront de sens que lorsque les professionnels y trouveront leur compte. Sinon effectivement on parlera de trituration de cervelle. J'avais parfois la même réaction en école des cadres face à certains intervenants. Si c'est juste pour faire de belles phrases, ça ne sert pas à grand chose. Si par contre on peut réinjecter des théories très nuageuses dans le concret, alors oui, pourquoi pas. Et mine de rien c'est parfois rudement efficace et donc utile. Il ne faut donc pas fermer la porte au domaine de la recherche. Bien sur qu'il y a déjà des disciplines universitaires. Et c'est bien pour cela que ça me fait bien rire de réclamer un LMD sans se poser la question de ce que l'on met dedans. Et les IDE n'ont pas attendu pour se glisser dans certaines filières universitaires. Il y a quelques doctorants IDE d'origine, mais dans des filières comme la sociologie, le management, ou les sciences de l'éducation.

Et puis question subsidiaire, les approches anglo saxonnes sont elles à utiliser dans notre système de soins? Personellement je suis persuadé que non.

L'approche anglo-saxonne, plus clairement l'absence du principe de solidarité nationale, n'a pas de des inconvénients. Mais c'est loin d'être avantageux ! Nous sommes d'accord. Mais le modèle québecquois des sciences infirmières reste intéressant. Parce que tout le monde (IDE) y trouve sa place et des possibilités d'évolution. Dire à un IDE en France vous avez trois spécialisations et puis vous pouvez faire cadre, c'est très limitatif. On peut faire mieux.


Bonne question d'erik. Le nouveau programme annoncé par la DHOS pourra être réutilisé en université. Toute la question est de savoir comment la formation infirmière sera adossée ou intégrée à un cursus de type LMD.
Et personne ne peut répondre puisque la discussion sur ce sujet commencera à partir du 17 novembre. D'ici là tout ce qui sera dit ne seront que des suppositions et des hypothèses.

Jérôme

[SNPI syndicat infirmier]

trituration de cervelle ?
Pour vous les IDE sont là pour panser et non pour penser ?

[thierry84]

trituration de cervelle ?
Pour vous les IDE sont là pour panser et non pour penser ?

les deux mon colonel.

[jjland83]

Et oui les deux bien entendu.

Quand vous intégrez un cursus universitaire et notamment un master, particulièrement en sociologie ou sciences de l'éducation, vous intégrez un mode de pensée, un langage et une méthodologie. Revenez auprès de personnes qui ne sont pas dans cette même imprégnation et vous donnez l'impression de parler chinois.
Au passage n'avez vous jamais entendu des IDE dire que leur collègue rentré de l'école des cadres est devenu incompréhensible ?
Il faut différencier le triturage de cervelle inutile, et certains peuvent le faire volontairement ou non, et le triturage de cervelle utile qui peut déboucher sur des réflexions très lointaines de la réalité mais qui a un moment donné peuvent améliorer des pratiques, c'est le principe de la recherche.
On fait de l'initiation à la recherche avec le TFE en Ifsi, de l'initiation toujours avec le mémoire en Ifcs, certains poursuivent à l'université avec des DU ou des cursus LMD, d'autres non. Combien d'étudiants en Ifsi devenus IDE poursuivent leur TFE au-dela de l'obtention de la note chiffrée ?
La licence pro c'est permettre aux panseurs de penser ce qu'il faut et aux penseurs de pouvoir panser et penser comme ils le souhaite.
Jérôme

[SUD Montperrin]

trituration de cervelle ?
Pour vous les IDE sont là pour panser et non pour penser ?

Bon allez, sans me citer qui que ce soit, dites moi exactement UNE recherche qui releverai du domaine strict de la recherche infirmière et qui ne serais pas un melting pot d'autres sciences.

Et je vous rappele que travaillant en psychiatrie je panse moins, que je ne pense... ceci dit pour votre information.