tous devant vos télés ce soir...
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Bon allez, après toute cette lecture je rajoute mon grain de sel de "vieille" ide.
D'abord j'étais un peu comme Eric : très dubitative sur ce reportage et en effet je ne suis pas déçue : il ne m'a rien apporté du tout en tant que professionnelle, il m'a juste fait replongé plusieurs années en arrière (et 2 mois en arrière pour le stress de la msp;-))
une petite remarque : SVP un peu d'indulgence pour des élèves de 1è années, 1er stage les mains dans les poches, vous étiez à l'aise vous lors de votre 1er stage ?
Je trouve néammoins qu'il est un bon reflet des attentes, des doutes, des craintes des ESI. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un manque de motivation de la part des personnes que l'on a vu mais des interrogations bien légitimes quand on se retrouve confronté à la dure réalité du métier alors qu'on est arrivé là avec une vision bien idéaliste de la profession.
Et puis la motivation ne fait pas tout. Ok il vaut mieux être motivé pour faire un travail, on le vit mieux mais on peut aussi bien faire un travail sans l'avoir vraiment choisi et sans vraiment l'aimer.
Et puis je trouve aussi dangereux (pour soi) d'être très motivé et d'avoir uen vision très idéaliste de ce travail que le manque de motivation. Je m'explique : quand on idéalise trop qlq chose, la chute est dure devant la dure réalité quotidienne, devant tous les obstacles qui se posent et peut-être qu'on le vit nettement moins bien que quelqu'un qui n'attendait pas grand chose de ce métier. Ce qui expliquerait la courte durée de vie professionnelle des IDE (12 ans). D'ailleurs quand je lis les post sur le forum j'ai bien souvent cette impression d'une idéalisation de l'infirmière, souvent chez des personnes préparant le concours. Ca me fait peur pour elles. Peut-être que c'est le cas pour les esi que l'on a vu : ce sont d'ailleurs des personnes qui n'avaient eu aucun contact avec des malades et le milieu hospitalier. en plus on a beau savoir qu'il y a des contraintes (horaires, travail jours fériés dimanche etc....) on ne prend vraiment la mesure des choses que lorsque l'on y est confronté.
J'ai retrouvé avec plaisir le discours très formaté des monitrices
En dehors de l'école d'IADE, je n'ai trouvé, dans les 2 écoles que j'ai fréquenté, aucune formatrice qui m'ait vraiment donné l'envie d'exercer ce métier. A ce propos un peu d'indulgence pour la "pauvre" esi qui s'est plantée à sa MSP. J'ai été dans le même cas, une 1è msp catastrophique (suis tombée sur une garce de formatrice qui soi-dit en passant mettait le radius au niveau de l'articulation de la cheville....) et ça ne m'empêche pas d'être maintenant IADE bien qu'elle m'ait dit qu'elle se demandait ce que je faisais dans cette formation
Heureusement j'avais vraiment envie de faire ce métier et je ne me suis pas laissée démonter.
Bref, ce reportage est destiné au grand public (nous, on n'a plus grand chose à nous apprendre sur l'exercice de notre métier et notre formation), je ne sais pas si c'est son but mais il va surement faire réfléchir un peu plus des personnes voulant se diriger dans cette voie en montrant la réalité des choses, et ainsi éviter tous ces abandons en cours de formation, ce qui est quand même un échec personnel pas facile à vivre.
D'abord j'étais un peu comme Eric : très dubitative sur ce reportage et en effet je ne suis pas déçue : il ne m'a rien apporté du tout en tant que professionnelle, il m'a juste fait replongé plusieurs années en arrière (et 2 mois en arrière pour le stress de la msp;-))
une petite remarque : SVP un peu d'indulgence pour des élèves de 1è années, 1er stage les mains dans les poches, vous étiez à l'aise vous lors de votre 1er stage ?
Je trouve néammoins qu'il est un bon reflet des attentes, des doutes, des craintes des ESI. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un manque de motivation de la part des personnes que l'on a vu mais des interrogations bien légitimes quand on se retrouve confronté à la dure réalité du métier alors qu'on est arrivé là avec une vision bien idéaliste de la profession.
Et puis la motivation ne fait pas tout. Ok il vaut mieux être motivé pour faire un travail, on le vit mieux mais on peut aussi bien faire un travail sans l'avoir vraiment choisi et sans vraiment l'aimer.
Et puis je trouve aussi dangereux (pour soi) d'être très motivé et d'avoir uen vision très idéaliste de ce travail que le manque de motivation. Je m'explique : quand on idéalise trop qlq chose, la chute est dure devant la dure réalité quotidienne, devant tous les obstacles qui se posent et peut-être qu'on le vit nettement moins bien que quelqu'un qui n'attendait pas grand chose de ce métier. Ce qui expliquerait la courte durée de vie professionnelle des IDE (12 ans). D'ailleurs quand je lis les post sur le forum j'ai bien souvent cette impression d'une idéalisation de l'infirmière, souvent chez des personnes préparant le concours. Ca me fait peur pour elles. Peut-être que c'est le cas pour les esi que l'on a vu : ce sont d'ailleurs des personnes qui n'avaient eu aucun contact avec des malades et le milieu hospitalier. en plus on a beau savoir qu'il y a des contraintes (horaires, travail jours fériés dimanche etc....) on ne prend vraiment la mesure des choses que lorsque l'on y est confronté.
J'ai retrouvé avec plaisir le discours très formaté des monitrices

En dehors de l'école d'IADE, je n'ai trouvé, dans les 2 écoles que j'ai fréquenté, aucune formatrice qui m'ait vraiment donné l'envie d'exercer ce métier. A ce propos un peu d'indulgence pour la "pauvre" esi qui s'est plantée à sa MSP. J'ai été dans le même cas, une 1è msp catastrophique (suis tombée sur une garce de formatrice qui soi-dit en passant mettait le radius au niveau de l'articulation de la cheville....) et ça ne m'empêche pas d'être maintenant IADE bien qu'elle m'ait dit qu'elle se demandait ce que je faisais dans cette formation

Bref, ce reportage est destiné au grand public (nous, on n'a plus grand chose à nous apprendre sur l'exercice de notre métier et notre formation), je ne sais pas si c'est son but mais il va surement faire réfléchir un peu plus des personnes voulant se diriger dans cette voie en montrant la réalité des choses, et ainsi éviter tous ces abandons en cours de formation, ce qui est quand même un échec personnel pas facile à vivre.
- scarlatine
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Mimine a écrit :c'est clair, en plus elle parlait d'hygiène ! ca ma trop remis à l'école ou la "miss hygiène" n'arretait pas d'employer cette expression......gabaline a écrit :c vraiment bien un truc de monititrice de dire "
au jour d'aujourd'hui" !!!!!!![]()
a la fin on s'amusait à compter le nombre de fois ou c'était dis
alors au jour d'aujourd'hui, en moyenne c'etait 80 fois en 1 heure de cours
au regard de c'est 126 fois !!!![]()
au prorata de là c'est petit joueur : qu'une 50aine de fois
et en plus elle parlait hygiene avec je ne sais combien de bagues au doigt alors avant d'enseigner qq chose faudrait peut etre penser a le faire soi meme
Mimine a écrit :et l'autre , passe en 2ème année mais ne sait toujours pas si c'est ce qu'elle veut faire !!
ben va ptete falloir la savoir et rapidement !!!
je vais passer en troisieme année et je sais toujours pas si je veux faire ca. Je peut toujours finir mes etudes avant de changer d'avis
Quand des femmes discutent devant un Nespresso, c'est bien de Chuck Norris qu'elles parlent.
roi du flood
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