USA : la présidence de Barack OBAMA
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Re: USA : la présidence de Barak OBAMA
Difficile de faire pire que Bush , c'est certain . Il ne reconnait même pas un tant soit peu ses erreurs et ses égarements .
Le monde voit Obama comme le nouveau messie , c'est affolant .

Le monde voit Obama comme le nouveau messie , c'est affolant .

marie-pierre
Re: USA : la présidence de Barak OBAMA
1 200 milliards de dollars de déficit soit environ 8% de leur PIBArgrath a écrit :Je n'ai aucune idée de par ou il va commencer. Mais ce ne pourra être pire que Bush qui laisse son pays dans un désastre rarement atteint...

Extrait de son dernier discoursharicot vert a écrit :Difficile de faire pire que Bush , c'est certain . Il ne reconnait même pas un tant soit peu ses erreurs et ses égarements .![]()
il s'est aussi félicité de l'avènement de la démocratie en Iraq et en AfghanistanSe disant "fier de ce que cette administration a accompli", M. Bush a assuré qu'il n'avait "pas vendu (son) âme pour être populaire. Et quand je rentrerai chez moi et que je regarderai dans la glace, je serai fier de ce que je verrai".

Enfin ce n'est pas une généralité et puis la religion est un fondement important aux USA il me semble.haricot vert a écrit :Le monde voit Obama comme le nouveau messie , c'est affolant .
Beaucoup l'attendent au tournant si je puis dire

La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Re: USA : la présidence de Barak OBAMA
ÉTATS-UNIS. Dans un ultime discours, le 43e président a tiré sa révérence, revendiquant « la solidité » de son bilan. Une affirmation qui résiste difficilement à l'analyse
L'accablant bilan des huit années Bush
Une récession sans précédent depuis les années 30, un endettement record, l'enlisement dans deux guerres à la fois (Irak et Afghanistan), un drame national (l'ouragan Katrina) mal géré, un discrédit à l'intérieur et à l'extérieur du pays : le bilan des huit ans (2001-2008) de George Bush à la Maison-Blanche est à première vue si accablant que le président américain sortant s'est résigné à se défendre tout seul. Ou tenter de le faire.
Une ultime conférence de presse - sans lancer de chaussure, heureusement - et un dernier discours ont permis au 43e président de revendiquer un bilan « solide ». Les Américains ne lui en voudront pas. Sinon, comment justifieraient-ils d'avoir en 2004 réélu confortablement un homme qui avait remporté en 2000 une victoire litigieuse ? Et si le second mandat a été une descente aux enfers, l'homme Bush, le « good guy » des débuts et même du milieu, n'a jamais été aussi vilipendé que sa politique.
Qu'importe, les Américains avaient tourné la page. Dès novembre 2006, ils avaient donné aux démocrates la double majorité au Congrès, laissant un président en apesanteur diriger pendant deux ans un pays obnubilé par « l'après ». Aujourd'hui, ils sont quatre sur cinq à dire qu'ils ne regretteront pas.
Le poison irakien
Le désamour date clairement de septembre 2005, quand l'ouragan Katrina balaya aussi l'espoir de voir l'administration secourir efficacement les sinistrés de La Nouvelle-Orléans et panser des plaies rendues plus purulentes par la maladie de la pauvreté. Mais déjà, le poison irakien avait affaibli la présidence : s'il a reconnu que plastronner sur un porte-avions en mars 2003 en proclamant « Mission accomplie » avait été une « erreur », Bush n'a pas voulu admettre qu'il était virtuellement désavoué dès octobre de la même année, quand une commission d'enquête avait établi qu'il n'y avait pas en Irak d'armes de destruction massive.
On sait qu'aux États-Unis, le mensonge est le pire reproche qu'on puisse faire à un homme politique. L'effacement volontaire de Colin Powell, puis le départ de Donald Rumsfeld n'ont donc rien changé d'autant que la politique elle-même ne changeait pas.
Mais Bush Junior persiste à penser que la cause de la démocratie a progressé en Irak et assume donc bravement - beaucoup pensent « aveuglément » - une guerre qui aura dominé, et plombé, toute sa présidence.
Recul des libertés
L'autre grosse pierre du bilan est, bien sûr, la sécurité. Et le président, bombardé « commander in chief » par les dramatiques circonstances du 11-Septembre, s'enorgueillit qu'aucun attentat n'ait frappé le sol américain depuis lors. C'est exact. À condition de ne pas oublier l'aveuglement qui a précédé les attentats de 2001, ni le prix qui a été payé ensuite : recul des libertés civiques avec le Patriot Act et surtout discrédit moral avec l'infâme geôle de Guantanamo et les actes dégradants commis à la prison d'Abou Ghraib.
Pour un homme qui avait fait campagne sur les « valeurs morales », cette double tâche résiste au blanchiment, même si, là encore, George Bush a fait front : d'une part en avouant sa « déception » sur le comportement des soldats US envers des prisonniers irakiens ; d'autre part en affirmant qu'il avait placé toute son action sous le signe du « respect de la Constitution » et qu'il avait puisé sa force dans « la compassion » des Américains et « le sacrifice de ceux qui portent l'uniforme ».
Déni de réalité climatique
Ce plaidoyer pro domo n'aura pas convaincu car la longue présidence qui s'achève a aussi été marquée par des dénis de réalité. L'exemple le plus flagrant est sans doute son refus d'accepter la réalité du changement climatique et d'en tirer les conséquences en signant le protocole de Kyoto, ce qu'il avait refusé dès mars 2001 sans jamais changer d'avis. Mais les défenseurs du fils Bush refuseront qu'on le laisse s'effacer sans un regard pour l'actif de son bilan. Un seul exemple : la politique d'immigration digne menée par un président qui n'était pas raciste pour un sou, et qui, en nommant de nombreux Noirs et latinos à des postes de responsabilité, a préparé à sa façon l'Amérique nouvelle incarnée par Barack Obama.
L'Amérique doit se refaire une virginité
« La puissance américaine a laissé à désirer, mais elle reste désirée », affirme Hillary Clinton. Si le premier constat de la nouvelle dame de la diplomatie américaine est sans appel, le second est d'un optimisme restant à confirmer.
En quittant la Maison-Blanche, George Bush a pu lire les résultats d'un sondage du très sérieux Pew Research Center qui montre à quel point il a dilapidé le crédit dont les États-Unis disposaient encore au lendemain de l'attaque du 11 Septembre. À de rares exceptions - comme la Corée du Sud - le taux d'opinions favorables à Washington a subi une chute parfois vertigineuse partout dans le monde.
Or l'influence américaine repose sur un tabouret dont un seul pied est vraiment solide : le militaire. Les États-Unis font ce qu'il faut - et même davantage - pour rester la puissance armée dominante. Mais la crise a révélé au grand jour que le géant économique, endetté jusqu'à la moelle et concurrencé partout, est fragile. Et le crépuscule de Bush a surtout mis en lumière combien le « soft power » américain - ce troisième ingrédient de la puissance - est entamé.
Inventé en 1989 par Joseph Nye, expert en relations internationales, cette « puissance douce » est ainsi définie par son auteur : « La capacité à faire en sorte que les autres veuillent ce que vous voulez. » Récemment interrogé par un magazine new-yorkais, Nye a reconnu que l'Amérique de 2009 avait en partie perdu l'influence que lui conférait la séduction de ses valeurs démocratiques, de sa culture de masse ou de sa créativité.
La « nation indispensable »
Barack Obama sait combien ce déficit d'image du pays, dont ses compatriotes ont fini par prendre conscience, a pesé dans son élection. Il sait qu'une puissance du XXIe siècle se doit de gagner aussi les batailles de la communication. Sur ce point, le « black boy » de Chicago a déjà fait des ravages, mais sa bonne mine ne lui vaudra qu'un état de grâce plus ou moins long. Et pour que l'Amérique regagne en influence et redevienne « la nation indispensable », il faudra qu'elle soit moins unilatérale.
« Il faut réconcilier notre diplomatie avec le monde », a expliqué Hillary Clinton qui ajoutait : « L'Amérique ne peut résoudre seule les problèmes mondiaux, mais le monde ne peut pas les résoudre sans l'Amérique. »
Pour réussir cet immense chantier, des pistes sont esquissées : « approfondir » le lien avec l'allié naturel européen, « coopérer » avec l'ex-rival russe et « améliorer » la relation avec le nouveau concurrent chinois. Les résultats seront ce qu'ils seront mais le maître mot, c'est que l'Amérique se « reconnecte » avec un monde qui doute d'elle.
Washington sur le pied de guerre
En janvier 1965, 1 200 000 personnes avaient assisté à l'investiture de Lyndon Johnson. Le record devrait être battu puisque 1 million et demi de personnes sont attendues mardi dans la capitale fédérale pour l'investiture de Barack Obama.
Et les mesures de sécurité sont à la hauteur d'un événement sur lequel planent l'ombre du 11 Septembre et la crainte d'une menace particulière à l'encontre du premier président noir de l'histoire américaine : « Il faut tout imaginer, même l'impensable », explique le général Rowe, à qui revient la tâche de garantir que la fête ne sera pas ternie.
Tout imaginer, c'est envisager aussi bien une banale attaque du froid qui paralyserait les transports publics qu'une hypothétique attaque à l'arme chimique à l'heure où Ben Laden se rappelle au mauvais souvenir de l'Amérique.
8 000 policiers seront mobilisés, ainsi que 10 000 membres de la garde nationale et 7 500 soldats d'active. Des avions de combat patrouilleront au-dessus de la région, des vedettes assureront la surveillance sur les rivières. Une partie du centre-ville sera fermée à la circulation, des ponts barrés, et des équipes spécialisées dans la détection des menaces chimiques seront présentes.
Le long du parcours, les militaires sont préparés à faire face à toute évacuation, et même à déblayer des décombres. La Cadillac du président, qui passera devant une foule de 350 000 personnes, a été construite avec un luxe inédit de mesures de sécurité.
Auteur : Christophe Lucet
c.lucet@sudouest.com
La Maison Blanche et le président des Etats-Unis
France Info - 06:15
Trois mois et demi après son élection, le 44e président des Etats-Unis prend officiellement ses fonctions mardi. Il va prêter serment avant que son prédécesseur, George W. Bush, ne lui confie les clés de la Maison Blanche.
Barack Obama a choisi de prêter serment en posant sa main sur la même bible que celle utilisée par Abraham Lincoln. Seizième président des Etats-Unis, de 1831 à 1865, au moment de la guerre de Sécession, c’est Abraham Lincoln qui avait aboli l’esclavage, avant d’être assassiné.
Riche en symboles donc, cette cérémonie se déroulera sur les marches du Capitole, le Parlement américain. Et on attend une foule immense. Quelque 1,2 million, peut-être même 4 millions de personnes auraient prévu de faire le déplacement dans cette ville de 600.000 habitants seulement.
Un vrai défi pour les services de sécurité et les services secrets. Quelque 8.000 policiers, 7.500 militaires et 4.000 membres de la Garde nationale seront mobilisés. Et puis, comment faire tenir 10.000 cars - dont l’alignement ferait une file ininterrompue de 137 km - dans une ville qui peut à peine en accueillir la moitié ?
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Re: USA : la présidence de Barak OBAMA
D-DAY
Bye bye BUSH




Bye bye BUSH


Avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants
Re: USA : la présidence de Barak OBAMA
+1 pour bye bye Bush,
Mais attendons de voir ce que vaut obama
les présidents sauveurs j'y croit pas trop, de plus comment va t'il se dépatouiller avec la guerre en iraq, en afghanistan, et la situation entre israel et la palestine.
Sans compter la situation intérieur. A faire à suivre on en reparle dans un an
Oui, oui un chouilla sceptique.........
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Re: USA : la présidence de Barak OBAMA
je ne dis pas que c'est un sauveur mais ça peut pas être pire que BUSH 

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Re: USA : la présidence de Barak OBAMA
effectivement*Miss Purple* a écrit :je ne dis pas que c'est un sauveur mais ça peut pas être pire que BUSH

Nymphirmière au pays de Brest
Re: USA : la présidence de Barak OBAMA
Il a prévu de se donner du temps et a bien préciser ne pas pouvoir tout faire en 4 ans.malou70 a écrit :+1 pour bye bye Bush,
Mais attendons de voir ce que vaut obamales présidents sauveurs j'y croit pas trop, de plus comment va t'il se dépatouiller avec la guerre en iraq, en afghanistan, et la situation entre israel et la palestine.
Sans compter la situation intérieur. A faire à suivre on en reparle dans un an![]()
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C'est très bien!
Ya que deux sortes d'infirmiers: les infirmiers psy et ceux qui rêvent de l'être.
Re: USA : la présidence de Barak OBAMA
*Miss Purple* a écrit :je ne dis pas que c'est un sauveur mais ça peut pas être pire que BUSH
Effectivement miss P


Par ailleurs, cet Obamania, me déplaît, le fait de le propulser en sauveur, parce qu'il est le premier président noire

!Je pense que les américains attendent beaucoup de lui apres 8 ans d'exercice de Bush, meme s'il n'a pas prévu de tout resoudre en 4 ans et en se laissant du temps, je crois qu'ils vont l'attendre au tournant, et vouloir des changements ^plus rapidement qu'il ne le dise.
Sa gouvernance pour moi, va devoir apprendre à faire patienter les américains.
Alors je sais pas si je sui claire


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Re: USA : la présidence de Barak OBAMA
VIVA OBAMA
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Re: USA : la présidence de Barak OBAMA
Je n'envie pas la place de Mr OBAMA, étant donné la mouise dont il hérite, à l'interieur comme à l'exterieur des US.malou70 a écrit :+1 pour bye bye Bush,
Mais attendons de voir ce que vaut obamales présidents sauveurs j'y croit pas trop, de plus comment va t'il se dépatouiller avec la guerre en iraq, en afghanistan, et la situation entre israel et la palestine.
Sans compter la situation intérieur. A faire à suivre on en reparle dans un an![]()
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W.Bush a quand même véhiculé une image fort négative des USA à l'étranger, et pas seulement au moyen orient.
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Re: USA : la présidence de Barak OBAMA
J'ai enregistré la cérémonie d'investiture mais je n'ai pas eu le temps de la regarder en revanche j'ai entendu son discours intégral à la radio et je l'ai trouvé très posé, serain, réaliste par rapport à ce qui l'attend.Argrath a écrit :
Il a prévu de se donner du temps et a bien préciser ne pas pouvoir tout faire en 4 ans.
C'est très bien!
Je pense qu'il est capable de grandes choses d'abord pour le peuple américain, ensuite son charisme peut aider en dehors des frontières des USA... mais il n'a pas la prétention de sauver le monde et je trouve cela courageux comme entrée en matière
au boulot

Bon courage Monsieur Barack Hussein OBAMA

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Re: USA : la présidence de Barak OBAMA
pas de soucis MAlou ta remarque etait juste
Eikichi je suis d'accord avec toi d'abord il n'est pas noir il est métisse ensuite ce n'est pas ça qui défini un individu mais bon aux USA si
Oh oui BON COURAGE
moi aussi je me demande comment Bush a t-il pu tenir 8 ans


Eikichi je suis d'accord avec toi d'abord il n'est pas noir il est métisse ensuite ce n'est pas ça qui défini un individu mais bon aux USA si

Oh oui BON COURAGE
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Re: USA : la présidence de Barak OBAMA
Ce sont les attentats du 11 septembre qui lui ont permis de se faire réelire en 2004*Miss Purple* a écrit :
moi aussi je me demande comment Bush a t-il pu tenir 8 ans![]()

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