La mesure vise avant tout à lutter contre le gaspillage de pansements inutilisés, en raison de prescriptions inadaptées à l'évolution des plaies, et alors que la Caisse nationale d'assurance maladie préconisait de limiter dans le temps la première délivrance de pansements.
«La prescription en vue d'une prise en charge doit être fondée sur une évaluation clinique de la plaie réalisée par un professionnel de santé habilité selon le code de la santé publique, en mesure d'accompagner le patient et d'assurer le suivi de l'évolution de la plaie» comme l'infirmier, précise l'arrêté paru dans l'édition du 19 mars du Journal Officiel qui prendra effets le 1er avril. «La prescription précise expressément la catégorie de pansements ou de compresses, la quantité de produits nécessaires, la taille et le cas échéant, tout autre élément que le prescripteur jugerait nécessaire (tels que la dénomination commerciale précise et complète d'un article pour pansements, le caractère absorbant et/ou adhésif pour les pansements) ainsi que la fréquence recommandée de renouvellement», note encore ce texte. Par ailleurs, la délivrance est ensuite limitée à sept jours de traitements afin de maintenir le principe de réévaluation de la plaie même si un renouvellement est possible à la demande du patient.
Retrouvez ici cet arrêté.
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