Nous le constatons tous les jours, les préceptes de la psychologie positive adaptés au management sont de nature à développer, au sein d’une organisation, les conditions d’une bonne qualité de vie au travail et à apporter aux collaborateurs bien-être, résilience ou confiance en soi.
Mais la chercheuse prévient que la pression à rester positif peut conduire les individus à réprimer leurs émotions négatives, les empêchant d’affronter la réalité d’une expérience difficile. Ils risquent ainsi de développer une détresse psychologique et de voir leur bien-être diminuer. Ils peuvent aussi renoncer à adopter des stratégies adaptées pour faire face à une situation difficile.
Pour éviter ce piège, il est nécessaire d’identifier son propre « territoire de positivité toxique », c’est-à-dire les discours positifs qui pourraient être perçus comme excessifs et qui masquent potentiellement des aspects négatifs. Il faut ensuite introduire dans son discours des propos plus neutres, voire négatifs, exprimant davantage les difficultés, incertitudes ou contraintes.
Lire le texte de Sarah Benmoyal Bouzaglo ICI.