Cinq ans après la pandémie de Covid-19, le public est très critique en matière d’information de santé. Nous le ressentons tous au quotidien sur le terrain et cette étude publiée par Edelman nous le confirme : les jeunes redéfinissent les repères, les institutions peinent à convaincre, et les créateurs de contenus santé gagnent du terrain face aux voix scientifiques traditionnelles.
Ainsi, les français en particulier déclarent prendre en main leur parcours de santé, une majorité se sentant capable de distinguer une bonne d'une mauvaise information médicale. Plus d’un quart des Français ont déjà ignoré les conseils de leur médecin au profit de recommandations venant de leurs proches, estimant que leur médecin traitant est « mal équipé » pour répondre à leurs besoins.
C’est pire chez les 18-34 ans, notamment en matière de vaccination, puisque près d’une personne sur deux de cette tranche d’âge affirme que, pour ses enfants, elle n’a suivi – ou ne suivrait – que partiellement le schéma vaccinal recommandé. Une tendance d’autant plus préoccupante que leurs croyances sont fortement influencées par les réseaux sociaux et les récits personnels de proches.