Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
bonsoir les amis
c'est une question que je me posais tout récemment
voila qui permettrra sans doute d'y répondre
je partage donc avec vous en espérant que cela vous aide
trop long je vous met le lien
ou en sont les réformes??
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/paruti ... 91054.html" target="_blank
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Re: Actualités 2009
Un vaccin pourrait résister aux mutations de la grippe aviaire
AFP - Des chercheurs japonais ont affirmé jeudi avoir trouvé un vaccin qui pourrait fonctionner contre d'éventuelles mutations du virus de la grippe aviaire et ainsi éviter une pandémie catastrophique.
L'équipe a testé son vaccin sur une souris sur laquelle avaient été implantés des gènes humains, et l'expérience a confirmé que le traitement fonctionnait même en cas de mutation du virus, a annoncé Tetsuya Uchida, chercheur à l'Institut national des maladies infectieuses.
Selon ces scientifiques, cette découverte pourrait permettre d'éviter une pandémie si le virus H5N1 de la grippe aviaire mutait pour se transmettre d'homme à homme, une hypothèse qui fait craindre des millions de morts à l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les vaccins habituels contre la grippe s'appuient sur la protéine qui recouvre l'enveloppe des virus, mais cette protéine est souvent sujette à mutation, rendant le vaccin inefficace.
Les chercheurs japonais ont donc basé leur vaccin sur des protéines internes au virus, qui ont peu tendance à muter, a expliqué M. Uchida à l'AFP.
Il a prévenu qu'il faudrait cependant des années pour rendre ce vaccin utilisable, des tests poussés devant être effectués sur des souris et autres animaux pour vérifier sa sûreté, avant de l'essayer sur des hommes.
Le chercheur a précisé que le vaccin avait été testé avec succès sur différents virus de grippe, notamment le virus hautement pathogène H5N1 de la grippe aviaire, mais également sur des virus plus "classiques" de type A.
Des tests ont été effectués cet hiver au Japon, mais aussi aux Etats-Unis, pour mesurer la résistance des virus les plus répandus cette saison au Tamiflu, l'antiviral le plus utilisé commercialisé par le groupe pharmaceutique suisse Roche.
Les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies, côté américain, comme le ministère de la Santé, côté japonais, ont prévenu que la plupart de ces virus de type A étaient résistants au Tamiflu.
Le travail des chercheurs japonais est mené conjointement par des spécialistes de l'Institut national des maladies infectieuses, de l'Université de Hokkaido, de l'Université médicale de Saitama et de l'entreprise de chimie NOF, basée à Tokyo.
L'action NOF a bondi de plus de 20% à la Bourse de Tokyo sitôt connue la nouvelle.
Des tentatives similaires de développement de vaccin, en s'attaquant à l'intérieur du virus plutôt qu'à son enveloppe, sont en cours ailleurs, notamment à l'Université d'Oxford (Royaume-Uni), a ajouté M. Uchida.
Environ 250 personnes sont mortes à cause de la grippe aviaire depuis 2003, dont 115 en Indonésie, selon l'OMS.
Cinq personnes ont été déclarées mortes de grippe aviaire en Chine en janvier, contre trois pour l'ensemble de l'année 2008.
Abritant la plus grande population de volailles du monde, la Chine est considérée comme un pays sensible face au risque de pandémie. Les poules y vivent au contact des hommes dans les zones rurales, un facteur favorisant la transmission de la maladie, car c'est souvent au contact d'oiseaux malades que les victimes contractent le virus.
Il n'existe à ce jour aucune preuve que le virus H5N1 ait déjà muté vers une forme risquant de provoquer une pandémie.
AFP - Des chercheurs japonais ont affirmé jeudi avoir trouvé un vaccin qui pourrait fonctionner contre d'éventuelles mutations du virus de la grippe aviaire et ainsi éviter une pandémie catastrophique.
L'équipe a testé son vaccin sur une souris sur laquelle avaient été implantés des gènes humains, et l'expérience a confirmé que le traitement fonctionnait même en cas de mutation du virus, a annoncé Tetsuya Uchida, chercheur à l'Institut national des maladies infectieuses.
Selon ces scientifiques, cette découverte pourrait permettre d'éviter une pandémie si le virus H5N1 de la grippe aviaire mutait pour se transmettre d'homme à homme, une hypothèse qui fait craindre des millions de morts à l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les vaccins habituels contre la grippe s'appuient sur la protéine qui recouvre l'enveloppe des virus, mais cette protéine est souvent sujette à mutation, rendant le vaccin inefficace.
Les chercheurs japonais ont donc basé leur vaccin sur des protéines internes au virus, qui ont peu tendance à muter, a expliqué M. Uchida à l'AFP.
Il a prévenu qu'il faudrait cependant des années pour rendre ce vaccin utilisable, des tests poussés devant être effectués sur des souris et autres animaux pour vérifier sa sûreté, avant de l'essayer sur des hommes.
Le chercheur a précisé que le vaccin avait été testé avec succès sur différents virus de grippe, notamment le virus hautement pathogène H5N1 de la grippe aviaire, mais également sur des virus plus "classiques" de type A.
Des tests ont été effectués cet hiver au Japon, mais aussi aux Etats-Unis, pour mesurer la résistance des virus les plus répandus cette saison au Tamiflu, l'antiviral le plus utilisé commercialisé par le groupe pharmaceutique suisse Roche.
Les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies, côté américain, comme le ministère de la Santé, côté japonais, ont prévenu que la plupart de ces virus de type A étaient résistants au Tamiflu.
Le travail des chercheurs japonais est mené conjointement par des spécialistes de l'Institut national des maladies infectieuses, de l'Université de Hokkaido, de l'Université médicale de Saitama et de l'entreprise de chimie NOF, basée à Tokyo.
L'action NOF a bondi de plus de 20% à la Bourse de Tokyo sitôt connue la nouvelle.
Des tentatives similaires de développement de vaccin, en s'attaquant à l'intérieur du virus plutôt qu'à son enveloppe, sont en cours ailleurs, notamment à l'Université d'Oxford (Royaume-Uni), a ajouté M. Uchida.
Environ 250 personnes sont mortes à cause de la grippe aviaire depuis 2003, dont 115 en Indonésie, selon l'OMS.
Cinq personnes ont été déclarées mortes de grippe aviaire en Chine en janvier, contre trois pour l'ensemble de l'année 2008.
Abritant la plus grande population de volailles du monde, la Chine est considérée comme un pays sensible face au risque de pandémie. Les poules y vivent au contact des hommes dans les zones rurales, un facteur favorisant la transmission de la maladie, car c'est souvent au contact d'oiseaux malades que les victimes contractent le virus.
Il n'existe à ce jour aucune preuve que le virus H5N1 ait déjà muté vers une forme risquant de provoquer une pandémie.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Qu'on se le dise
Les nouveau diplôme est bidonnnnnnnnnnnnnnn et danger +++++++
Les nouveau diplôme est bidonnnnnnnnnnnnnnn et danger +++++++
La psychiatrie, un autre métier...
Re: Actualités 2009
Haute-Savoie: une fille de 12 ans décède de la rougeole, cas rarissime en Europe
Une fille de 12 ans, scolarisée dans un collège de Haute-Savoie, près de Saint-Julien-en-Genevois, est décédée le 29 janvier des suites d'une rougeole, un cas rarissime en Europe, a annoncé la préfecture.
"La fréquence des décès était d'environ 0,7 pour 1000 cas de rougeole en Europe en 2006. Aucun décès n'avait été rapporté par le système de surveillance en France depuis 2005", précise la préfecture dans son communiqué.
"Les personnels, parents et élèves de l'établissement scolaire qu'elle fréquentait ont été informés. Les services de médecine scolaire vont procéder à une vérification des carnets de vaccination et une mise à jour sera proposée pour les enfants qui ne seraient pas complètement vaccinés", poursuit-elle.
La rougeole est une affection très contagieuse susceptible d'entraîner des complications, notamment chez les personnes les plus fragiles (sujets immunodéprimés, nourrissons et femmes enceintes) et lorsqu'elle survient à l'âge adulte.
On observe une recrudescence des cas de rougeole chez des enfants ou des adultes non ou incomplètement vaccinés, soulignent les autorités, qui rappelle qu'un vaccin en 2 doses existe, qu'il n'est "pas obligatoire, mais fortement recommandé et sa prise en charge est à 100"% pour les enfants jusqu'à 13 ans".
Une fille de 12 ans, scolarisée dans un collège de Haute-Savoie, près de Saint-Julien-en-Genevois, est décédée le 29 janvier des suites d'une rougeole, un cas rarissime en Europe, a annoncé la préfecture.
"La fréquence des décès était d'environ 0,7 pour 1000 cas de rougeole en Europe en 2006. Aucun décès n'avait été rapporté par le système de surveillance en France depuis 2005", précise la préfecture dans son communiqué.
"Les personnels, parents et élèves de l'établissement scolaire qu'elle fréquentait ont été informés. Les services de médecine scolaire vont procéder à une vérification des carnets de vaccination et une mise à jour sera proposée pour les enfants qui ne seraient pas complètement vaccinés", poursuit-elle.
La rougeole est une affection très contagieuse susceptible d'entraîner des complications, notamment chez les personnes les plus fragiles (sujets immunodéprimés, nourrissons et femmes enceintes) et lorsqu'elle survient à l'âge adulte.
On observe une recrudescence des cas de rougeole chez des enfants ou des adultes non ou incomplètement vaccinés, soulignent les autorités, qui rappelle qu'un vaccin en 2 doses existe, qu'il n'est "pas obligatoire, mais fortement recommandé et sa prise en charge est à 100"% pour les enfants jusqu'à 13 ans".
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Sujet: Actualités 2009
Que veux tu dire par là?norlevo33 a écrit :Qu'on se le dise
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Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
La consommation régulière d'alcool en hausse à 16 ans mais diminution du tabac
La consommation régulière d'alcool apparaît en nette hausse chez les adolescents, selon les résultats de l'enquête Espad 2007 présentés lundi, qui montrent en revanche une diminution des consommations régulières de tabac et de cannabis.
En 2007, à 16 ans, moins d'un adolescent sur 10 (9%) déclare n'avoir jamais pris ni alcool, ni tabac, ni cannabis. Pourtant, la proportion d'adolescents (76%) ne déclarant aucune consommation régulière d'un de ces trois produits est en nette hausse depuis 1999 (65%).
L'enquête Espad (European School Survey on Alcohol and Other Drugs) est menée tous les 4 ans dans plus de 35 pays européens auprès des élèves âgés de 16 ans. Réalisée en France sous la responsabilité de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et de l'Inserm, elle a été renouvelée au printemps 2007 dans 202 établissements, auprès de quelque 2.800 élèves.
L'alcool a été expérimenté par près de 9 élèves de 16 ans sur 10, mais seuls 13% déclarent en consommer régulièrement (au moins 10 fois au cours des 30 derniers jours), les garçons étant deux fois plus nombreux que les filles dans ce cas.
Ces chiffres de consommation régulière sont en nette augmentation par rapport à 1999 (8%) et 2003 (7%).
En revanche les conduites d'alcoolisation ponctuelle, de type "binge drinking", apparaissent moins répandues que ce que l'on pourrait craindre, selon l'enquête Espad.
3% des élèves disent avoir bu cinq verres et davantage en une occasion au moins 10 fois au cours des 30 derniers jours. Ils sont quand même 39% à avoir bu 5 verres ou plus en une seule occasion au cours des 30 derniers jours.
L'enquête confirme par ailleurs la baisse du tabagisme déjà observée en 2003: l'usage quotidien est passé de 31% en 1999 à 17% en 2007. Une décrue s'observe également pour la consommations régulière de cannabis (plus de 10 usages par mois). La part des usagers réguliers est de 3,4% après 5,5% en 1999 et 6,1% en 2003.
La consommation régulière d'alcool apparaît en nette hausse chez les adolescents, selon les résultats de l'enquête Espad 2007 présentés lundi, qui montrent en revanche une diminution des consommations régulières de tabac et de cannabis.
En 2007, à 16 ans, moins d'un adolescent sur 10 (9%) déclare n'avoir jamais pris ni alcool, ni tabac, ni cannabis. Pourtant, la proportion d'adolescents (76%) ne déclarant aucune consommation régulière d'un de ces trois produits est en nette hausse depuis 1999 (65%).
L'enquête Espad (European School Survey on Alcohol and Other Drugs) est menée tous les 4 ans dans plus de 35 pays européens auprès des élèves âgés de 16 ans. Réalisée en France sous la responsabilité de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et de l'Inserm, elle a été renouvelée au printemps 2007 dans 202 établissements, auprès de quelque 2.800 élèves.
L'alcool a été expérimenté par près de 9 élèves de 16 ans sur 10, mais seuls 13% déclarent en consommer régulièrement (au moins 10 fois au cours des 30 derniers jours), les garçons étant deux fois plus nombreux que les filles dans ce cas.
Ces chiffres de consommation régulière sont en nette augmentation par rapport à 1999 (8%) et 2003 (7%).
En revanche les conduites d'alcoolisation ponctuelle, de type "binge drinking", apparaissent moins répandues que ce que l'on pourrait craindre, selon l'enquête Espad.
3% des élèves disent avoir bu cinq verres et davantage en une occasion au moins 10 fois au cours des 30 derniers jours. Ils sont quand même 39% à avoir bu 5 verres ou plus en une seule occasion au cours des 30 derniers jours.
L'enquête confirme par ailleurs la baisse du tabagisme déjà observée en 2003: l'usage quotidien est passé de 31% en 1999 à 17% en 2007. Une décrue s'observe également pour la consommations régulière de cannabis (plus de 10 usages par mois). La part des usagers réguliers est de 3,4% après 5,5% en 1999 et 6,1% en 2003.
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Re: Actualités 2009
norlevo33 a écrit :Qu'on se le dise
Les nouveau diplôme est bidonnnnnnnnnnnnnnn et danger +++++++
KEZAKO ?????????????
S1 validé
Re: Actualités 2009
Donner de l'air aux centres 15…
« Je souhaite désengorger les centres 15 » a récemment annoncé Roselyne Bachelot-Narquin, la ministre en charge de la Santé. Comment ? En mettant en place en régions, des services d'informations pratiques accessibles par internet. Le point sur une expérimentation conduite en Aquitaine, depuis l'été 2008.
Alain Garcia, Directeur de l'Agence régionale d'Hospitalisation (ARH) d'Aquitaine, observe avec justesse qu'« environ 20% des appels reçus par le SAMU 33 ne relèvent pas de l'urgence ». Ces coups de fils encombrent donc les professionnels du 15, et risquent de retarder la prise en charge d'une urgence vraie.
L'idée du site pilote http://www.infocitoyen33.sante.gouv.fr/, c'est de mettre à disposition des appelants « un ensemble de renseignements très pratiques avec par exemple les pharmacies de garde, la localisation et les principales caractéristiques des établissements de santé, des guides pratiques sur les examens médicaux... », poursuit Alain Garcia. « Le message au grand public est donc très clair : pour une information pratique, n'appelez pas les services d'urgence ».
L'expérimentation menée en Gironde comprend également de nouvelles dispositions concernant la réception des appels. L'objectif est ici d'orienter le plus rapidement possible vers un médecin, vers la plate-forme d'informations ou un dispositif d'hébergement d'urgence. « Des permanenciers formés à la santé prennent en charge les appels », enchaîne Alain Garcia. L'ensemble du processus doit faire l'objet d'une évaluation « au cours du mois de février ». Il pourrait de servir de socle ensuite, à un déploiement dans toutes les régions.
Personnellement j'espère que ce site sera simplifié s'il doit être généralisé
« Je souhaite désengorger les centres 15 » a récemment annoncé Roselyne Bachelot-Narquin, la ministre en charge de la Santé. Comment ? En mettant en place en régions, des services d'informations pratiques accessibles par internet. Le point sur une expérimentation conduite en Aquitaine, depuis l'été 2008.
Alain Garcia, Directeur de l'Agence régionale d'Hospitalisation (ARH) d'Aquitaine, observe avec justesse qu'« environ 20% des appels reçus par le SAMU 33 ne relèvent pas de l'urgence ». Ces coups de fils encombrent donc les professionnels du 15, et risquent de retarder la prise en charge d'une urgence vraie.
L'idée du site pilote http://www.infocitoyen33.sante.gouv.fr/, c'est de mettre à disposition des appelants « un ensemble de renseignements très pratiques avec par exemple les pharmacies de garde, la localisation et les principales caractéristiques des établissements de santé, des guides pratiques sur les examens médicaux... », poursuit Alain Garcia. « Le message au grand public est donc très clair : pour une information pratique, n'appelez pas les services d'urgence ».
L'expérimentation menée en Gironde comprend également de nouvelles dispositions concernant la réception des appels. L'objectif est ici d'orienter le plus rapidement possible vers un médecin, vers la plate-forme d'informations ou un dispositif d'hébergement d'urgence. « Des permanenciers formés à la santé prennent en charge les appels », enchaîne Alain Garcia. L'ensemble du processus doit faire l'objet d'une évaluation « au cours du mois de février ». Il pourrait de servir de socle ensuite, à un déploiement dans toutes les régions.


Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Rougeole : pour la santé de tous, vaccinez vos enfants
Le récent décès en Haute-Savoie, d'une fillette de 12 ans qui avait contracté la rougeole illustre l'importance de la vaccination. Ses parents avaient en effet refusé de la protéger contre une maladie qui chaque année, provoque 197 000 morts dans le monde.
Le Directeur général de la Santé Didier Houssin, rappelle d'ailleurs que la vaccination est « bien tolérée et efficace ». Les autorités soulignent aussi que « la rougeole peut entraîner des complications graves (pneumonie, atteintes cérébrales), notamment chez les nourrissons, mais également les adolescents et jeunes adultes, les personnes immunodéprimées et les femmes enceintes non protégés contre le virus ».
Dans son dernier bulletin, l'Organisation mondiale de la Santé enfonce le clou. « Une étude menée suite à une flambée de rougeole dans la ville allemande de Duisbourg a révélé qu'au moins 80% des 614 cas de rougeole notifiés en 2006 concernaient des enfants qui n'avaient pas été vaccinés ». Résultat, cette flambée a entraîné la mort de deux enfants suite à une encéphalite, et 95 hospitalisations. « Les parents oublient d'amener leur enfant se faire vacciner ou refusent le vaccin pour plusieurs raisons, notamment parce qu'ils croient à tort, que celui-ci est dangereux », poursuit l'OMS.
Chaque flambée qui se déclare en Europe, affecte généralement des populations marquées par des comportements anti-vaccinaux. La vaccination n'étant pas obligatoire mais seulement conseillée, certains parents s'affranchissent de ce geste élémentaire de santé publique. En France, le taux de couverture par la seconde vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole affiche ainsi un timide 72% ! C'est très loin des 95% recommandés par l'OMS pour éradiquer ces trois maladies.
Didier Houssin s'inquiète d'ailleurs, de l'augmentation du nombre de cas de rougeole en France. « En 2008, nous avons enregistré 566 cas, contre 40 en 2007 et 44 en 2006. » Rappelons que la vaccination est recommandée chez tous les nourrissons à l'âge de 12 mois, avec une seconde dose au cours de la deuxième année.
Le récent décès en Haute-Savoie, d'une fillette de 12 ans qui avait contracté la rougeole illustre l'importance de la vaccination. Ses parents avaient en effet refusé de la protéger contre une maladie qui chaque année, provoque 197 000 morts dans le monde.
Le Directeur général de la Santé Didier Houssin, rappelle d'ailleurs que la vaccination est « bien tolérée et efficace ». Les autorités soulignent aussi que « la rougeole peut entraîner des complications graves (pneumonie, atteintes cérébrales), notamment chez les nourrissons, mais également les adolescents et jeunes adultes, les personnes immunodéprimées et les femmes enceintes non protégés contre le virus ».
Dans son dernier bulletin, l'Organisation mondiale de la Santé enfonce le clou. « Une étude menée suite à une flambée de rougeole dans la ville allemande de Duisbourg a révélé qu'au moins 80% des 614 cas de rougeole notifiés en 2006 concernaient des enfants qui n'avaient pas été vaccinés ». Résultat, cette flambée a entraîné la mort de deux enfants suite à une encéphalite, et 95 hospitalisations. « Les parents oublient d'amener leur enfant se faire vacciner ou refusent le vaccin pour plusieurs raisons, notamment parce qu'ils croient à tort, que celui-ci est dangereux », poursuit l'OMS.
Chaque flambée qui se déclare en Europe, affecte généralement des populations marquées par des comportements anti-vaccinaux. La vaccination n'étant pas obligatoire mais seulement conseillée, certains parents s'affranchissent de ce geste élémentaire de santé publique. En France, le taux de couverture par la seconde vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole affiche ainsi un timide 72% ! C'est très loin des 95% recommandés par l'OMS pour éradiquer ces trois maladies.
Didier Houssin s'inquiète d'ailleurs, de l'augmentation du nombre de cas de rougeole en France. « En 2008, nous avons enregistré 566 cas, contre 40 en 2007 et 44 en 2006. » Rappelons que la vaccination est recommandée chez tous les nourrissons à l'âge de 12 mois, avec une seconde dose au cours de la deuxième année.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Nicolas Sarkozy fait un premier bilan du plan Alzheimer un an après son lancement
Un an après le lancement du plan Alzheimer, Nicolas Sarkozy a présidé lundi une réunion de suivi à l'Elysée. A cette occasion, le chef de l'Etat a rappelé qu'il "comptait sur l'engagement des administrations et opérateurs concernés pour faire" du plan "une réalité pour les patients et les familles", selon un communiqué diffusé par la présidence de la République.
Le plan Alzheimer, lancé en février 2008, prévoit une enveloppe de 1,6 milliard d'euros sur cinq ans, financée en quasi-totalité par les franchises médicales. Il met l'accent sur la recherche, mais aussi sur l'amélioration de la prise en charge des malades.
"On a fait 80 à 90% de ce qui était prévu sur la première année", a estimé Florence Lustman, inspecteur général des finances en charge du plan. "Il y a déjà des réalisations concrètes qui se voient sur le terrain", a-t-elle assuré, citant notamment "22 projets de recherche qui ont été financés sur 2008".
"On est dans l'ensemble assez satisfaits du déroulement du plan", a déclaré le professeur Françoise Forette, présidente du Collectif Alzheimer, à l'issue de la réunion. "Normalement, l'argent qui a été voté est totalement sanctuarisé, donc on n'est pas inquiet pour la crise", a-t-elle précisé.
"Les choses ont bougé. La lourdeur administrative s'est mise en marche et certaines structures ont été mises sur pied", a approuvé Arlette Meyrieux, présidente de France Alzheimer.
"Par contre, nos familles sur le terrain, dans la difficulté journalière, n'ont pas eu encore d'applications concrètes", a-t-elle regretté. "Donc j'ai demandé au président d'accélérer certaines mesures", comme la mise en place d'un "hébergement temporaire" des malades pour soulager les familles. En 2008, 593 places de ce type ont été installées. AP
Un an après le lancement du plan Alzheimer, Nicolas Sarkozy a présidé lundi une réunion de suivi à l'Elysée. A cette occasion, le chef de l'Etat a rappelé qu'il "comptait sur l'engagement des administrations et opérateurs concernés pour faire" du plan "une réalité pour les patients et les familles", selon un communiqué diffusé par la présidence de la République.
Le plan Alzheimer, lancé en février 2008, prévoit une enveloppe de 1,6 milliard d'euros sur cinq ans, financée en quasi-totalité par les franchises médicales. Il met l'accent sur la recherche, mais aussi sur l'amélioration de la prise en charge des malades.
"On a fait 80 à 90% de ce qui était prévu sur la première année", a estimé Florence Lustman, inspecteur général des finances en charge du plan. "Il y a déjà des réalisations concrètes qui se voient sur le terrain", a-t-elle assuré, citant notamment "22 projets de recherche qui ont été financés sur 2008".
"On est dans l'ensemble assez satisfaits du déroulement du plan", a déclaré le professeur Françoise Forette, présidente du Collectif Alzheimer, à l'issue de la réunion. "Normalement, l'argent qui a été voté est totalement sanctuarisé, donc on n'est pas inquiet pour la crise", a-t-elle précisé.
"Les choses ont bougé. La lourdeur administrative s'est mise en marche et certaines structures ont été mises sur pied", a approuvé Arlette Meyrieux, présidente de France Alzheimer.
"Par contre, nos familles sur le terrain, dans la difficulté journalière, n'ont pas eu encore d'applications concrètes", a-t-elle regretté. "Donc j'ai demandé au président d'accélérer certaines mesures", comme la mise en place d'un "hébergement temporaire" des malades pour soulager les familles. En 2008, 593 places de ce type ont été installées. AP
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Re: Actualités 2009
Un troisième décès dû à la maladie de Creutzfeld-Jacob aux Pays-Bas
"Le patient est décédé au début du mois de janvier", a précisé le RIVM dans un communiqué. "Une analyse a confirmé qu'il a succombé à la variante de la maladie de Creutzfeld-Jacob", a-t-il ajouté.
L'origine de la contamination n'est pas connue, mais l'incubation de la maladie peut durer plusieurs dizaines d'années avant la manifestation des premiers symptômes, a souligné le RIVM.
La maladie, incurable, peut être contractée en consommant de la viande bovine atteinte d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), dite maladie de la vache folle.
"La viande bovine est sûre aux Pays-Bas, parce que les bovins sont soumis à un dépistage ESB à l'abattage depuis 2001", a assuré l'Institut pour la santé publique.
Une enquête a été ouverte sur une éventuelle contamination d'autres personnes par le patient, mais "la probabilité est très faible", a-t-il précisé.
Deux autres personnes sont déjà décédées aux Pays-Bas de la maladie de Creutzfeld-Jacob, en 2005 et 2006.
"Au moins 200 personnes sont mortes de cette maladie dans le monde, dont 167 en Grande-Bretagne", a indiqué le RIVM.
Et en France? http://www.invs.sante.fr/publications/m ... s_mcj.html
"Le patient est décédé au début du mois de janvier", a précisé le RIVM dans un communiqué. "Une analyse a confirmé qu'il a succombé à la variante de la maladie de Creutzfeld-Jacob", a-t-il ajouté.
L'origine de la contamination n'est pas connue, mais l'incubation de la maladie peut durer plusieurs dizaines d'années avant la manifestation des premiers symptômes, a souligné le RIVM.
La maladie, incurable, peut être contractée en consommant de la viande bovine atteinte d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), dite maladie de la vache folle.
"La viande bovine est sûre aux Pays-Bas, parce que les bovins sont soumis à un dépistage ESB à l'abattage depuis 2001", a assuré l'Institut pour la santé publique.
Une enquête a été ouverte sur une éventuelle contamination d'autres personnes par le patient, mais "la probabilité est très faible", a-t-il précisé.
Deux autres personnes sont déjà décédées aux Pays-Bas de la maladie de Creutzfeld-Jacob, en 2005 et 2006.
"Au moins 200 personnes sont mortes de cette maladie dans le monde, dont 167 en Grande-Bretagne", a indiqué le RIVM.

Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
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Re: Actualités 2009
"Base-élèves" : un directeur d'école rebelle démis
Un directeur d'une école primaire de l'Isère qui refusait d'enregistrer des informations dans la banque de données "Base-élèves", a été démis mardi 3 février par l'Inspection académique de l'Isère, a-t-on appris de source syndicale.
Cette décision -la première du genre en France- a été prise lors d'une commission administrative paritaire. Elle prendra effet au 1er septembre, à moins que le directeur n'accepte de rentrer les données informatiques avant le 27 mars, a indiqué le syndicat SNUIPP.
Demis de son titre de directeur
Jean-Yves Le Gall, démis de son titre de directeur de l'école primaire de Notre-Dame-de-Vaulx en Isère, conservera toutefois sa fonction d'instituteur.
Selon l'inspectrice d'académie, Monique Lesko, "il ne s'agit pas d'une sanction mais d'une mesure administrative de retrait d'emploi".
Le fichier "Base-élèves", destiné à la gestion et au suivi du parcours scolaire des enfants, est expérimenté depuis 2005 et doit être généralisé à partir de 2009. Selon la Ligue des droits de l'homme, près de 200 directeurs d'école se sont déjà déclarés opposés à ce logiciel. (avec AP)
Plus d'infos pour mieux comprendre : ici, là, ou encore par là
Un directeur d'une école primaire de l'Isère qui refusait d'enregistrer des informations dans la banque de données "Base-élèves", a été démis mardi 3 février par l'Inspection académique de l'Isère, a-t-on appris de source syndicale.
Cette décision -la première du genre en France- a été prise lors d'une commission administrative paritaire. Elle prendra effet au 1er septembre, à moins que le directeur n'accepte de rentrer les données informatiques avant le 27 mars, a indiqué le syndicat SNUIPP.
Demis de son titre de directeur
Jean-Yves Le Gall, démis de son titre de directeur de l'école primaire de Notre-Dame-de-Vaulx en Isère, conservera toutefois sa fonction d'instituteur.
Selon l'inspectrice d'académie, Monique Lesko, "il ne s'agit pas d'une sanction mais d'une mesure administrative de retrait d'emploi".
Le fichier "Base-élèves", destiné à la gestion et au suivi du parcours scolaire des enfants, est expérimenté depuis 2005 et doit être généralisé à partir de 2009. Selon la Ligue des droits de l'homme, près de 200 directeurs d'école se sont déjà déclarés opposés à ce logiciel. (avec AP)
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Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Journée mondiale contre le cancer: "La recherche a fait d'énormes progrès"
C'est un questions-réponses un peu long mais intéréssant, alors je vous mets juste le lien
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Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Le risque suicidaire menace particulièrement les populations précaires.
Face au risque suicidaire qui menace particulièrement les personnes en état de précarité, l'Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS) a demandé mercredi l'organisation d'un "Grenelle de l'humain" permettant de compléter le plan de relance économique et financier.
La France est un des pays industrialisés les plus touchés par le suicide, avec pas moins de 10.423 suicides en 2006, selon l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Depuis 1995, les chiffres ont connu une baisse de près de 15%, mais le taux de suicide est stable depuis 2000. La baisse a concerné surtout les jeunes, particulièrement les 15-24 ans.
Le lien entre précarité et suicide est un sujet "qui a plus d'un siècle", a noté mercredi devant la presse le Pr Michel Debout, président de l'UNPS, rappelant les travaux menés sur le sujet par le sociologue Emile Durkheim.
Mais cette problématique est plus actuelle que jamais, comme le montre une étude réalisée à la demande de l'UNPS auprès d'un échantillon de population générale et de personnes en difficulté, ayant eu recours au Secours populaire.
Cette étude fait apparaître que la souffrance psychique "avérée" est beaucoup plus fréquente (69%) chez les personnes en situation précaire que dans l'ensemble de la population (21%).
Parmi l'ensemble des Français, 21% ont déjà pensé au suicide, fût-ce de façon vague, mais ils sont 43% chez les personnes précaires. 9% des Français ont déjà envisagé de se suicider, mais 31% chez les précaires, et 3% des Français ont été hospitalisés suite à une tentative, mais 18% des précaires.
Pour le Pr Debout, "nous sommes dans une situation sociale où le lien humain est en train de se déliter" : après la crise que l'on connaît actuellement, il y a un risque d'être confronté "à une véritable crise sanitaire" avec "recrudescence des souffrances psychiques, des états dépressifs et des tentations suicidaires".
Il faut selon lui prévenir cette crise sanitaire par l'organisation d'un "Grenelle de l'humain" qui mobiliserait tous les acteurs -pouvoirs publics, professionnels de la santé, réseaux associatifs- et définirait un plan sanitaire et solidaire "visant à compléter le plan de relance économique et financier".
Il suggère aussi la mise en place, sous la responsabilité de l'employeur, d'un dispositif "d'écoute et de soutien" lors du lancement de plans sociaux, le déploiement d'un programme de sensibilisation des agents des banques à la situation psychologique des personnes endettées et la création d'un observatoire du suicide, pour mieux en connaître les raisons et donc mieux les prévenir.
A l'occasion de ces journées nationales, l'UNPS organise jeudi à Paris un colloque avec psychiatres, sociologues, associatifs... Des réunions d'information sont organisées dans toutes les régions (programme sur http://www.infosuicide.org" target="_blank).
Des opérations ont été ou seront menées aussi auprès des étudiants avec le soutien de l'organisation étudiante Fage, avec l'installation sur quelques campus (Reims, Nancy, Dijon, Brest) d'espaces "Envie de vie", offrant des informations sur la prévention du suicide. Des bornes interactives permettent d'"évaluer l'état de (son) humeur", sa qualité de vie et ses tendances à l'addiction.
Un espace similaire sera installé jeudi devant le Conseil économique, social et environnemental, où se déroule le colloque.
Don du sang par les homosexuels, Bachelot pose des conditions.
L'interdiction du don de sang sera levée pour les homosexuels masculins dès que la prévalence dans ce groupe de l'infection par le Vih-sida se rapprochera de celle des hétérosexuels, a déclaré mercredi la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.
Répondant à une question de Jean-Pierre Decool (UMP, Nord) lors de la séance des questions orales à l'Assemblée, Mme Bachelot a souligné que la prévalence de l'infection par le virus du sida dans la population homosexuelle était "de 10 à 20%", selon l'Institut de veille sanitaire, alors qu'elle était de 0,2% dans la population hétérosexuelle.
"Dès que la prévalence se rapprochera pour la population homosexuelle masculine de celle de la population hétérosexuelle, nous lèverons cette interdiction", a dit la ministre.
Elle a rappelé que désormais les personnes peuvent donner du sang jusqu'à l'âge de 70 ans, et non plus 65 ans, que l'âge du premier don pouvait être supérieur à 61 ans et que le nombre maximum de dons par an était passé de 20 à 24.
"500.000 de nos concitoyens ont besoin d'un don du sang chaque année, ce qui nécessite 45.000 poches de sang par semaine", a rappelé la ministre, en soulignant que les besoins étaient "de plus en plus importants à cause du vieillissement de la population et des nouvelles thérapeutiques".
Face au risque suicidaire qui menace particulièrement les personnes en état de précarité, l'Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS) a demandé mercredi l'organisation d'un "Grenelle de l'humain" permettant de compléter le plan de relance économique et financier.
La France est un des pays industrialisés les plus touchés par le suicide, avec pas moins de 10.423 suicides en 2006, selon l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Depuis 1995, les chiffres ont connu une baisse de près de 15%, mais le taux de suicide est stable depuis 2000. La baisse a concerné surtout les jeunes, particulièrement les 15-24 ans.
Le lien entre précarité et suicide est un sujet "qui a plus d'un siècle", a noté mercredi devant la presse le Pr Michel Debout, président de l'UNPS, rappelant les travaux menés sur le sujet par le sociologue Emile Durkheim.
Mais cette problématique est plus actuelle que jamais, comme le montre une étude réalisée à la demande de l'UNPS auprès d'un échantillon de population générale et de personnes en difficulté, ayant eu recours au Secours populaire.
Cette étude fait apparaître que la souffrance psychique "avérée" est beaucoup plus fréquente (69%) chez les personnes en situation précaire que dans l'ensemble de la population (21%).
Parmi l'ensemble des Français, 21% ont déjà pensé au suicide, fût-ce de façon vague, mais ils sont 43% chez les personnes précaires. 9% des Français ont déjà envisagé de se suicider, mais 31% chez les précaires, et 3% des Français ont été hospitalisés suite à une tentative, mais 18% des précaires.
Pour le Pr Debout, "nous sommes dans une situation sociale où le lien humain est en train de se déliter" : après la crise que l'on connaît actuellement, il y a un risque d'être confronté "à une véritable crise sanitaire" avec "recrudescence des souffrances psychiques, des états dépressifs et des tentations suicidaires".
Il faut selon lui prévenir cette crise sanitaire par l'organisation d'un "Grenelle de l'humain" qui mobiliserait tous les acteurs -pouvoirs publics, professionnels de la santé, réseaux associatifs- et définirait un plan sanitaire et solidaire "visant à compléter le plan de relance économique et financier".
Il suggère aussi la mise en place, sous la responsabilité de l'employeur, d'un dispositif "d'écoute et de soutien" lors du lancement de plans sociaux, le déploiement d'un programme de sensibilisation des agents des banques à la situation psychologique des personnes endettées et la création d'un observatoire du suicide, pour mieux en connaître les raisons et donc mieux les prévenir.
A l'occasion de ces journées nationales, l'UNPS organise jeudi à Paris un colloque avec psychiatres, sociologues, associatifs... Des réunions d'information sont organisées dans toutes les régions (programme sur http://www.infosuicide.org" target="_blank).
Des opérations ont été ou seront menées aussi auprès des étudiants avec le soutien de l'organisation étudiante Fage, avec l'installation sur quelques campus (Reims, Nancy, Dijon, Brest) d'espaces "Envie de vie", offrant des informations sur la prévention du suicide. Des bornes interactives permettent d'"évaluer l'état de (son) humeur", sa qualité de vie et ses tendances à l'addiction.
Un espace similaire sera installé jeudi devant le Conseil économique, social et environnemental, où se déroule le colloque.
Don du sang par les homosexuels, Bachelot pose des conditions.
L'interdiction du don de sang sera levée pour les homosexuels masculins dès que la prévalence dans ce groupe de l'infection par le Vih-sida se rapprochera de celle des hétérosexuels, a déclaré mercredi la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.
Répondant à une question de Jean-Pierre Decool (UMP, Nord) lors de la séance des questions orales à l'Assemblée, Mme Bachelot a souligné que la prévalence de l'infection par le virus du sida dans la population homosexuelle était "de 10 à 20%", selon l'Institut de veille sanitaire, alors qu'elle était de 0,2% dans la population hétérosexuelle.
"Dès que la prévalence se rapprochera pour la population homosexuelle masculine de celle de la population hétérosexuelle, nous lèverons cette interdiction", a dit la ministre.
Elle a rappelé que désormais les personnes peuvent donner du sang jusqu'à l'âge de 70 ans, et non plus 65 ans, que l'âge du premier don pouvait être supérieur à 61 ans et que le nombre maximum de dons par an était passé de 20 à 24.
"500.000 de nos concitoyens ont besoin d'un don du sang chaque année, ce qui nécessite 45.000 poches de sang par semaine", a rappelé la ministre, en soulignant que les besoins étaient "de plus en plus importants à cause du vieillissement de la population et des nouvelles thérapeutiques".