actualité 2012-2013

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yona82
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Message par yona82 »

minijim a écrit :Pour 60% des Français l'environnement n'est pas une priorité du gouvernement

(AFP) – Il y a 13 heures

PARIS — Une grande majorité des Français (81%) sont préoccupés par l'environnement, mais 64% considèrent que les enjeux environnementaux sont sous-estimés et 60% que ce n'est pas une priorité du gouvernement, selon un sondage publié mercredi.

Le sondage, publié à la veille de la conférence environnementale prévue vendredi et samedi, a été réalisé en ligne par l'institut Mediaprism et l'Observatoire sur la responsabilité société des entreprises (3 au 10 septembre, 981 personnes, méthode des quotas).

De façon générale, 81% des Français sont préoccupés par l'environnement mais 60% ne perçoivent pas le thème comme une priorité gouvernementale.

Lutter contre la pollution est la priorité numéro 1 des Français, selon ce sondage. D'abord la pollution de la terre et des nappes phréatiques (69%), puis celle des océans (67%) et à un moindre degré la pollution de l'air (59%).

87% des Français pensent que les énergies renouvelables ne sont pas assez développées en France. Ils sont 52% à estimer que le nucléaire est une filière d'avenir, et 40% à être favorables à l'exploitation du gaz de schiste, "si les conditions d'exploitation sont jugées satisfaisantes".

Le niveau local est celui où les Français interrogés estiment que les enjeux environnementaux évoluent le mieux: ils sont 41% à trouver que cela évolue "dans le bon sens" au niveau de la commune ou la région, 30% au niveau de la France, 23% en Europe, 6% dans le monde.

Enfin, écologie va de pair avec économie: 74% estiment que l'environnement est une source d'opportunités pour l'économie française, et 59% que le respect de l'environnement peut encourager la croissance et développer l'emploi et l'économie
Aujourd'hui, l'on fait face à un plus ou moins relâchement dans cette lutte ardue contre la dégradation de l'environnement. C'est vrai que cette priorité est de plus en plus oubliée par les hommes d'Etat sans doute parce qu'ils pensent continuer les actions de leurs prédécesseurs. Ce qu'ils ne savent pas effectivement, c'est que plus que de simples moyens de préserver l'avenir de notre pays, le respect de l'environnement contribue énormément à la relance de l'économie. Et là, tout le monde peut y profiter, aussi bien les enfants que les ados, les adultes ou les personnes âgées.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par yona82 »

minijim a écrit :Vaccin contre la dengue : 30 % d’efficacité, c’est mieux que rien

Source : Destination Santé Share on joliprintPDF

Le vaccin contre la
dengue développé par Sanofi Pasteur serait efficace dans seulement 30,2 % des cas. C’est peu… Mais vu le vide thérapeutique qui existe face à cette maladie responsable de 10.000 morts par an dans le monde, ce n’est déjà pas si mal.
Selon une étude parue ce mardi matin dans la revue The Lancet, un candidat-vaccin contre la dengue développé par Sanofi Pasteur s’est révélé efficace à 30,2 % dans un essai clinique de phase II. Chaque année, dans le monde, la dengue affecte sérieusement 500.000 personnes, surtout des enfants, et en tue près de 10.000. Or aujourd’hui, il n’existe aucun vaccin, ni traitement.
La dengue est transmise par des moustiques du genre Aedes infectés par l’un des quatre virus à l’origine de la maladie : DEN-1, DEN-2, DEN-3 et DEN-4. Elle se manifeste par un syndrome grippal, mais il en existe également des formes dites sévères, ou hémorragiques.
Un premier traitement contre la dengue partiellement efficace
Dans ce cas, l’étude a porté sur 4.002 enfants âgés de 4 à 11 ans et vivant dans le district de Muang, en Thaïlande. L’efficacité du vaccin a été de 61,2 % contre le type 1 du virus de la dengue (DEN-1), de 81,9 % contre le type 3 (DEN-3) et de 90 % contre le type 4 (DEN-4). En revanche, le type 2 a échappé au vaccin. Des analyses sont en cours pour comprendre l’absence de protection contre ce sérotype particulier.

Le moustique tigre Aedes albopictus est l'un des vecteurs potentiels de la dengue. Ce moustique tropical commence peu à peu à s'installer en Métropole... © James Gathany, CDC, DP
Scott Halstead, de l’International Vaccine Institute à Séoul, en République de Corée, est l’un des plus grands spécialistes mondiaux de la dengue. Selon ses propos dans un commentaire qui accompagne l'article, « ces résultats apportent un espoir aux millions de parents dont les enfants courent le risque d’être atteints de la forme grave de la dengue, maladie potentiellement mortelle qui nécessite souvent une hospitalisation ». Il s’interroge toutefois sur l’efficacité de ce vaccin en pratique. Halstead explique en effet que « les quatre souches de virus circulent en parallèle. C’est pourquoi, nous devrions mettre au point des modèles mathématiques pour analyser l’efficacité du vaccin s’il était utilisé ».
Ce candidat-vaccin a obtenu un processus accéléré – appelé fast track – de la part la Food and Drug Administration américaine. Cette procédure exceptionnelle est justifiée par le fait que ce vaccin répond à un besoin médical non satisfait concernant une maladie grave. Enfin, un essai plus vaste portant sur 31.000 volontaires (étude de phase III) recrutés dans dix pays d’Amérique latine et d’Asie en proie à une épidémie, est actuellement en cours, afin d’étudier l’efficacité du traitement préventif dans un autre contexte.
J'avoue que 30% de taux de réussite, c'est peu mais comme vous dites mieux vaut ça que rien. Espérons tout simplement que les scientifiques arrivent rapidement à trouver une solution. D'autant qu'une mortalité de 10000/an c'est beaucoup comme constat. On espère vraiment que les efforts des chercheurs porteront leurs fruits assez rapidement pour donner un peu d'espoir aux parents dont les enfants sont atteints de cette maladie grave.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par yona82 »

minijim a écrit :Harmonie Mutuelle : naissance d’une mutuelle santé pour accompagner les adhérents tout au long de la vie


Prévadiès, Harmonie Mutualité, Mutuelle Existence, Santévie et SPHERIA Val de France se sont unis pour donner naissance à « Harmonie Mutuelle », qui s’annonce comme la « première mutuelle santé de France ».

Cette nouvelle mutuelle santé « a pour ambition de permettre l’accès aux soins de qualité à chacun quelles que soient ses ressources ».

Plus concrètement, cette entité porte en elle, deux ambitions : 1. Accompagner les adhérents tout au long de leur vie afin de les aider à faire face aux aléas de l’existence. 2. Être un acteur majeur de la santé et de la structuration de la protection sociale.

Cette fusion s’affirme comme un moyen au service des adhérents. Elle doit permettre d’acquérir une taille suffisante pour garantir la qualité de l’offre et la maîtrise des coûts ; peser nationalement au profit des adhérents dans les négociations avec les professionnels et établissements de santé ; développer une offre de soins et de services mutualistes ; construire des partenariats au sein du mouvement mutualiste, mais aussi au-delà.

La dimension nationale de cette mutuelle, mais aussi sa représentativité, renforcent également sa légitimité pour prendre toute sa place dans le débat public et peser, au nom de ses adhérents, sur les décisions concernant l’avenir de la protection sociale.

Concrètement, la création d’Harmonie Mutuelle doit permettre de bâtir :
- un acteur global de la santé, qui favorise l’accès aux soins pour tous à l’heure du recul de la solidarité et du désengagement de l’État.
- une structure d’envergure dont la dimension va permettre de peser en faveur d'un système plus solidaire et de négocier pour diminuer les coûts. Il s’agit d’influer sur l’offre de soins (négociation d’accords tarifaires) pour réduire le reste à charge des adhérents.
- une entreprise de l’économie sociale et solidaire dont l’absence de but lucratif permet de réinvestir les excédents au service de ses adhérents.

Au service de son ambition, cette nouvelle entité prend ainsi cinq engagements vis-à-vis de ses adhérents :
- permettre l’accès à une couverture assurantielle globale associant complémentaire santé, prévoyance et retraite ;
- faciliter l’accès à l’offre de soins et de services en garantissant des prestations de remboursement de qualité et en agissant sur l’offre ;
- promouvoir au sein d’Harmonie Mutuelle un fonctionnement démocratique pour placer l’adhérent au centre du dispositif ;
- développer l’implantation d’Harmonie Mutuelle pour favoriser la proximité ;
- défendre les valeurs mutualistes en conciliant performance économique et utilité sociale.

« À travers notre démarche d’unité, indispensable pour défendre nos valeurs, nous souhaitons démontrer la pertinence du modèle mutualiste en tant qu’organisme à but non lucratif. En plaçant l’humain au cœur de nos préoccupations, nous voulons ainsi permettre à tous nos concitoyens l’accès à des soins de qualité quelles que soient leurs ressources », a déclaré à cette occasion Guy Herry, président d’Harmonie Mutuelle.

« En tant qu’acteur global de santé, notre ambition repose tout à la fois sur une offre assurantielle, santé, prévoyance et retraite, sur des actions de prévention et de promotion de la santé, tant au niveau national que local, mais aussi sur le développement du conventionnement et la structuration d’un vaste réseau d’établissements de services et de soins » ajoute de son côté François Venturini, directeur général d’Harmonie Mutuelle.
Une véritable union de force que l'on espère bien savoir répondre aux besoins des Français en terme de couverture santé surtout en ce moment où désengagement de la Sécurité Sociale et déremboursement des médicaments sont des actions inévitables.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par maistre7 »

J'ai pas pu m'empecher d'aller voir sur http://www.guide-monte-escalier.fr/

Maintenant j'en veux un. Mais j'exige une ristourne de 10% avec une garantie de 5 ans.
ps: je veux aussi que le technicien d'installation remonte la vitesse car c'est trop long. Pour moi le temps c'est de l'argent. Le jour du concours je veux pouvoir sauter dans la chaise à la Batman.

Yona je compte sur toi!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par minijim »

L’Institut de veille sanitaire consacre un numéro thématique du bulletin épidémiologique hebdomadaire à la pollution de l'air.

Ce numéro analyse notamment les résultats de l'étude Aphekom, menée dans 25 agglomérations européennes dont 9 françaises. Cette étude démontre l'ampleur des effets des niveaux actuels de pollution sur la santé publique.

Les crises sont plus fréquentes et plus sévères chez les personnes asthmatiques exposées à un air particulièrement pollué. Le risque de maladies respiratoires est augmenté dès le plus jeune âge et la mortalité par cancer pulmonaire est plus importante. La pollution de l'air favorisent le développement des maladies cardiaques et certains polluants comme l’oxyde d’azote et les microparticules sont considérés comme des possible déclencheurs d’infarctus. La "relation de cause à effet" entre l'exposition aux particules fines (PM2,5), la morbidité (maladie) et la mortalité cardiovasculaires a été prouvé par l'American Heart Association.

Le cerveau n'est pas en reste. Une étude américaine publiée en février 2012 a révélé que l’augmentation du risque d’attaque cérébrale suivait de 12 à 14 heures l’exposition à un pic de pollution aux fines particules atmosphériques.

"Près de deux ans d'espérance de vie pourraient être gagnés dans les villes les plus polluées d'Europe si la pollution pouvait être ramenée aux niveaux préconisés dans les lignes directrices de l'OMS relatives à la qualité de l'air", précise M. Krzyzanowski du Centre européen de l'environnement et de la santé de l'OMS.

Les chercheurs invitent à passer à des "approches politiques plus radicales et globales" afin de "réduire davantage l'exposition de la population, même lorsque les normes sont respectées".


En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/pepites/polluti ... f.99Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par minijim »

Boire très jeune augmente les risques d’alcoolisme


La guerre à l'alcool est déclarée

D’après des chercheurs de l’INSERM, la consommation d’alcool jeune augmenterait la dépendance alcoolique à l’âge adulte. En effet, le « binge drinking », où le but est de se rendre ivre le plus rapidement possible, accroît les risques de dépendance à l’alcool. C’est ce que viennent de démontrer les scientifiques de l’Inserm dans une étude publiée dans la revue « Neuropharmacology ». Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont soumis des rats adolescents à de fortes quantités d’alcool. Ils ont ensuite observés qu’une fois adultes, ces rats devenaient plus dépendants à l’alcool et faisaient preuve d’une grande motivation pour en obtenir. Bien que menées sur des rats, ces expériences confirment que les intoxications alcooliques répétées à l’adolescence rendent les adultes plus vulnérables à l’alcool.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par minijim »

Rennes. L'épidémie de gastro se propage
Santé mardi 08 janvier 2013

dalaprod - Fotolia

« Actuellement, c’est une grosse épidémie, plus importante que l’année dernière ». Pour le Dr Pierre Tattevin, professeur au service des maladies infectieuses du CHU de Rennes, la gastro-entérite est de retour comme chaque hiver à l’école, au travail, dans le bus et chez soi. Le seuil épidémique fixé à 282 cas pour 100 000 habitants a été dépassé la dernière semaine de décembre 2012 avec 346 cas pour 100 000 habitants en Bretagne.


En cas de diarrhée aiguë, vomissements, fièvre et douleurs abdominales, pas de doute, c’est la gastro, aussi appelée grippe intestinale. Cette inflammation du système digestif se transmet principalement par le contact des mains sales. « Le virus est très contagieux mais peut être prévenu avec des gestes simples » comme se laver les mains ainsi que celles de ses enfants plusieurs fois par jour rappelle le Dr Tattevin.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par minijim »

L’obésité aggraverait la maladie d’Alzheimer
[8 janvier 2013 - 08h55]

Avec plus de 800 000 patients concernés en France, la maladie d’Alzheimer représente la première cause de démence liée à l’âge. S’il est déjà connu que l’obésité favorise ce risque, le mécanisme d’action n’était – jusqu’ici - pas clairement établi. Des chercheurs français viennent de mettre en avant la relation entre l’obésité et le rôle de la protéine Tau, impliquée dans la survenue des maladies dégénératives.
La protéine Tau joue un rôle important dans le bon fonctionnement des neurones. Lorsqu’elle vient à dysfonctionner, elle forme des amas cellulaires – les plaques amyloïdes - qui perturbent l’activité des cellules neuronales. Celles-ci favorisent ainsi le développement de maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer.

L’équipe Alzheimer & Tauopathies de l’unité mixte de recherche 837 (Inserm/Université Lille 2/Université Lille Nord de France) a fait suivre « 5 mois d’un régime riche en graisse à de jeunes souris transgéniques ». Particularité, ces dernières développent avec l’âge une neurodégénérescence liée à la protéine Tau. Petit à petit, et en toute logique, les rongeurs sont devenus obèses.

« A l’issue du régime, les souris obèses ont développé une pathologie aggravée tant du point de vue de la mémoire que des modifications de la protéine Tau » explique David Blum, chargé de recherche à l’INSERM. « Voilà qui apporte la preuve expérimentale de la relation entre l’obésité et les pathologies liées à cette protéine comme la maladie d’Alzheimer ».

« Nos travaux renforcent l’idée d’une contribution majeure des facteurs environnementaux dans le développement de pathologies neurodégénératives » souligne le chercheur. « Nous travaillons désormais sur l’identification des facteurs responsables de cette aggravation ».


Source : INSERM, 7 janvier 2012Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par minijim »

Tout savoir sur les dangers des pilules de 3ème et 4ème génération Risques accrus pour la santé, déremboursement, pilules concernées… Faites le point sur les pilules de 3ème et 4ème génération.


Les pilules dites de 3ème et 4ème générations ne cessent de susciter des inquiétudes et sont sur le point de devenir indésirables.

Depuis qu’une jeune femme de 25 ans a porté plainte contre le laboratoire Bayer commercialisant une pilule de 3ème génération, Méliane®, ces nouvelles pilules pourtant censées éviter certains effets secondaires tels que la prise de poids, l’acné, les nausées, sont sur la sellette.

La multiplication des plaintes

A l’origine de l’affaire, Marion Larat qui estime que sa pilule est à l’origine d’un AVC qu’elle a subi en 2006 et qui l’a laissé handicapée à 65 %. Et elle n’est pas la seule dans ce cas. Selon le journal Le Parisien, une trentaine de plaintes devraient être déposées contre les fabricants de pilule de 3ème et 4ème génération. Me Philippe Courtois, l’avocat de Marion Larat, affirme avoir reçu « des dizaines de lettres et de coups de fil. A l’heure actuelle, nous avons reçu 30 dossiers complets, en plus de celui de Marion. (…) Ce chiffre devrait augmenter dans les semaines qui viennent ».

Toutes ces victimes supposées souffrent de graves problèmes de santé ou handicaps, (AVC, embolie pulmonaire, thromboses veineuses ou encore phlébite, tétraplégie, hémiplégie, épilepsie, aphasie...) qu’elles estiment lier à la prise de leur pilule. Aux Etats-Unis, la situation est encore plus alarmante puisque 13 500 plaintes ont été déposées contre une pilule de 4ème génération, YAZ.

Un déremboursement anticipé

Conséquence directe de la médiatisation de ces plaintes, les autorités sanitaires françaises se sont saisies du dossier. La Haute Autorité de Santé a fait savoir que les risques de phlébites étaient deux fois plus élevés chez les utilisatrices de pilule de 3ème et 4ème génération que chez celles d’une pilule de 2ème génération. Ainsi le risque d’accident thromboembolique veineux est de 2 % avec une pilule de 1ère et 2ème génération. Il passe à 4 % avec une pilule de 3ème et 4ème génération.

Bien que ces pilules de 3ème et 4ème génération représentent aujourd’hui 50 % des pilules contraceptives prescrites en France, Marisol Touraine, le ministre de la Santé, a décidé d’avancer à mars 2013 leur déremboursement prévu initialement fin septembre 2013. Par ailleurs, ces pilules ne devront plus être prescrites en première intention : les pilules de 2ème génération devront être systématiquement privilégiées, sauf cas particulier.

Des risques connus depuis 1995

Dans le journal Le Figaro, le Dr Martine Perez est catégorique : « Il n’y a aucune raison de continuer à prescrire des pilules de 3ème génération. Toutes les pilules œstro-progestatives augmentent légèrement le risque de thrombose veineuse. […] Mais le risque est 2 fois plus important pour celles dites de « troisième » et « quatrième » générations (qui ont comme progestatif le désogestrel, le gestodène, le norgestimate, la drospirénone…) que pour celles de deuxième génération (dont le progestatif est le lévonorgestrel ou le norgestrel) ».

Mais elle rappelle aussi que les risques mis en lumière aujourd’hui étaient avérés depuis 1995. « En décembre 1995, une série d’études publiées dans The Lancet révélait pour la première fois que [ces] pilules augmentaient le risque de souffrir d’une phlébite ou d’une embolie pulmonaire. Ainsi le risque est de 3,9 cas par an pour 100.000 femmes ne prenant pas la pilule, de 10,3 pour 100.000 pour celles prenant une « seconde génération » et de 21,3 avec la 3ème génération de pilule ».

Pour les chercheurs, les pilules incriminées augmentent davantage la résistance au système anticoagulant naturel du sang. « Les firmes pharmaceutiques qui commercialisant ces pilules de 3ème génération - plus onéreuses par que les "seconde génération" - ont commencé par nier ces résultats. Elles ont entrepris auprès des médecins prescripteurs et des associations de femmes des vastes opérations de marketing pour vanter les mérites de ces pilules qui selon elles ne feraient pas grossir, seraient mieux tolérées… Ce qui n’a jamais été démontré », affirme le médecin qui estime que ces pilules « restent majoritairement prescrites, malgré l’évidence d’un risque accru et désormais clairement documenté. Elles seraient responsables de 10 à 30 décès par an dans notre pays ».

Les pilules concernés

Les pilules de 3ème génération concernées sont : Desolbel, Mercilon, Varnoline, EE/Désogestrel Biogaran, Cycleane, Melodia, Triminulet, Harmonet, Carlin, Meliane, l’Efezial, Gestodène Biogaran, Minesse, Phaeva, Rambaxy, Ratiopharm, Sandoz, Winthrop, Cilest, Triafemi, Tricilest, Effiprev. Les pilules de 4ème génération sont Belanette, Convuline, Drospibel, Jasmine, Jasminelle, Jasminelle Continu, Yaz, Rimendia, Biogaran Continu, EE/drospirénone Biogaran.

Et vous, allez-vous modifier votre moyen de contraception ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Que faire lorsque les enfants pleurent souvent la nuit ?
Mots clés : sommeil, bébés
Par Marielle Court - le 04/01/2013
Selon une étude américaine, il faut laisser pleurer les 30 % de bébés qui se réveillent pour qu'ils retrouvent le sommeil.
Que faire lorsqu'un bébé se met à pleurer au beau milieu de la nuit? Se précipiter à l'instar d'un grand nombre de mères pour tenter de consoler le chérubin, tout en étant persuadé que plus vite on intervient, plus vite on retrouve son lit? Ou bien se boucher les oreilles en nourrissant le ferme espoir qu'il finira par se rendormir malgré les intempestifs coups de balais du voisin du dessous? Selon l'étude publiée fin 2012 dans Developmental Psychology, la deuxième solution serait la bonne: il vaut mieux, si possible, laisser les enfants s'apaiser et retrouver le sommeil seuls.
Aujourd'hui, un grand nombre de questions posées aux pédiatres concernent le sommeil des jeunes enfants. D'après l'étude, les enfants entre 6 et 36 mois se répartissent en deux groupes: ceux qui font leur nuit dans les tout premiers mois et les autres. «Tous les bébés comme tous les adultes ont des cycles de sommeil d'une heure et demie à deux heures au cours desquels ils se réveillent puis se rendorment», explique Marsha Weinraub professeur de psychologie à l'université Temple (États-Unis) et principale auteur de l'étude. «Les bébés qui pleurent durant ces moments de veille sont ceux dont on dit qu'ils ne font pas leur nuit», ajoute-t-elle.
Avant d'identifier la bonne stratégie à adopter, la scientifique, qui a mené avec son équipe ses recherches sur près de 1 200 enfants, a constaté qu'à l'âge de six mois, 66 % des bébés font leur nuit ou se réveillent au plus une fois par semaine alors que 33 % se réveillent encore toutes les nuits, puis uniquement deux fois par semaine à 15 mois et enfin une fois par semaine mais seulement à 24 mois. Parmi les bébés qui se réveillent, l'étude montre qu'il y a une majorité de garçons. Ce sont des bébés ayant un caractère plutôt capricieux, ils sont plus souvent nourris au sein et enfin, parmi les mères, celles qui ont des tendances dépressives sont surreprésentées.
L'étude montre «que lorsque la maman se plie aux réveils du bébé ou lorsque celui-ci s'endort contre le sein de sa mère au cours de la tétée, cela peut prolonger le dérèglement du sommeil», poursuit Marsha Weinraub. En tout cas, cela «l'empêche de s'apaiser et l'empêche de trouver un sommeil régulier».
Parents désemparésLa scientifique le reconnaît bien volontiers: les parents sont bien souvent amenés à élaborer des stratégies particulières pour aider les enfants qui se réveillent à retrouver le sommeil. Elle insiste d'ailleurs sur le fait que dans le cas d'enfants qui ont toujours du mal à dormir à 18 mois, il peut être préférable de consulter un médecin.
De tout temps, des professionnels de la santé ont élaboré des recommandations pour aider les parents désemparés et bien souvent exténués par les insomnies de leur bébé. Des experts de la Mayo Clinic (États-Unis) expliquaient il y a quelques années qu'en pleurant les enfants cherchaient à s'exprimer. C'était aux parents d'essayer de comprendre. Mais ils sont également arrivés à des conclusions plus radicales: si vous avez tout essayé mais que votre enfant est toujours perturbé, alors laissez-le pleurer jusqu'à ce qu'il se calme tout seul!
Marsha Weinraub arrive aujourd'hui à cette même conclusion: «Le meilleur conseil que je puisse donner est de mettre les enfants au lit à des heures très régulières tous les soirs, de les laisser s'endormir seuls et de résister à l'envie de se précipiter quand ils se réveillent la nuit dès lors qu'on les sait en sécurité.»Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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De Medscape France
Le surpoids associé à une moindre mortalité : faut-il revoir l'IMC « idéal » ?
Une méta-analyse parue dans le JAMA confirme l'association « en J » de la mortalité avec l'IMC, avec un minimum chez les personnes en surpoids ou présentant une obésité de grade 1.
Auteur : Adélaïde Robert-Géraudel
ImprimerFacebookTwitterViadeo 7 janvier 2013
Hyattsville, Etats-Unis- Une méta-analyse parue dans le Journal de l'American Medical Association indique que l'on meurt moins quand on est en surpoids que lorsque l'on est de poids « normal » [1]. De quoi dédiaboliser l'embonpoint ? La conclusion n'est pas aussi aisée.

Katherine Flegal (National Center for Health Statistics, Hyattsville, Etats-Unis) et ses collègues ont analysé les données de 2,88 millions de personnes, provenant de 97 études épidémiologiques.

Leurs résultats indiquent une baisse de risque de la mortalité toute cause de 6%, statistiquement significative, chez les personnes en surpoids. Une notion pas tout à fait nouvelle mais que cette méta-analyse a le mérite de confirmer en s'affranchissant du plus grand nombre de biais possibles - comme l'âge, la manière dont est recueilli l'IMC (rapporté ou mesuré), le tabagisme, les comorbidités…

L'étude confirme également le sur-risque de mortalité associé à l'obésité. Mais elle nuance cependant un point : ce sur-risque ne serait véritablement significatif que dans les cas d'obésité les plus sévères (de grade 2 et 3 selon la classification de l'OMS).

Pour les personnes obèses de grade 1, c'est-à-dire présentant un IMC compris entre 25 et 30 kg/m², il n'y aurait pas de sur-risque. Le risque de mortalité serait même moindre que chez les sujets d'IMC compris entre 18,5 et 25 kg/m², mais sans que l'écart (- 5%) atteigne la significativité.

Risque relatifs de mortalité suivant les catégories d'IMC
Hazard Ratios (HR) de mortalité toutes causes

Poids « normal » (18,5 kg/m² < IMC < 25 kg/m²)
1

Surpoids (25 kg/m² < IMC < 30 kg/m²)
0,94 (IC 95%, 0,91-0,96)

Obésité (IMC = 30 kg/m²)
1,18 (IC 95% :1,12-1,25)

Obésité de grade 1 (30 kg/m² = IMC < 35 kg/m²)
0,95 (IC 95% : 0,88-1,01)*

Obésité de grade 2 et 3 (IMC = 35 kg/m²)
1,29 (IC 95% : 1,18-1,41)


* non significatif

Revoir le poids idéal ? Ou ne pas regarder le poids ?

Si le surpoids n'est pas dangereux, et peut-être même protecteur, faut-il redéfinir le surpoids ?

La question mérite d'autant plus d'être posée que le nombre de personnes concernées augmente. Aux Etats-Unis, les personnes rentrant dans la catégorie « surpoids » représentent 40% des hommes adultes, et 30% des femmes adultes. En France, la proportion est de 32,2% des plus de 18 ans, selon les données 2012 de l'enquête Obépi. Quant aux personnes en obésité de grade 1, elles représentent plus de la moitié des personnes obèses aux Etats-Unis.

Doit-on continuer de s'inquiéter pour elles ?

Steven Heymsfield et William Cefalu (Pennington Biomedical Research Center, Baton Rouge, Etats-Unis) estiment, dans un éditorial accompagnant l'article [2], que répondre à cette question implique d'aborder l'IMC de la même manière qu'un phénotype à risque.

Ils estiment qu'en l'état, l'IMC n'est pas un marqueur satisfaisant. « L'IMC compte pour environ les deux tiers de la variation inter-individuelle de l'adiposité totale. L'IMC ne tient pas compte du sexe, de l'origine ethnique, de l'âge et des différences de condition physique […] », soulignent-ils. Et la manière dont la masse graisseuse est distribuée a une influence.

« L'IMC est connu pour être un facteur prédictif imparfait du risque métabolique », insistent les deux éditorialistes. Des personnes ayant un IMC normal peuvent avoir le profil métabolique d'une personne en surpoids ou obèse, et vice-versa.

En recourant uniquement à l'IMC on risque donc de mélanger dans une même catégorie des personnes ayant des statuts nutritionnels, des handicaps, des maladies et un risque de mortalité très différents.

Les deux éditorialistes recommandent donc de s'en tenir aux facteurs de risque traditionnels : pression artérielle, taux de cholestérol, glycémie, auxquels ajouter le duo tour de taille et IMC.

Enfin, pour eux, cette absence de sur-risque de mortalité chez les personnes en surpoids est un artefact, lié au fait que l'on mélange une large gamme d'IMC dans le poids « normal ». Ils suggèrent que les résultats auraient été différents si la stratification avait été différente, en particulier si les IMC compris entre 18,5 et 22 et 22 et 25 avaient été séparés.

Surtout, ils estiment que si cette étude ne montre pas de lien entre surpoids ou obésité modérée, et sur-risque de mortalité, elle n'explore pas, et donc n'exclut pas non plus un sur-risque de morbidité.

Le paradoxe de l'obésité : les pistes explicatives
Comment expliquer l'apparente protection conférée par le surpoids ? Cette méta-analyse ne permet pas de le déterminer. Les auteurs se contentent ainsi de rappeler les hypothèses émises par le passé, en soulignant toutefois que les biais souvent évoqués du tabagisme ou des comorbidités préexistantes, ne semblaient pas être en cause.

Ces hypothèses concernaient essentiellement la baisse de la mortalité d'origine cardiovasculaire.

Dans l'étude APPROACH [3], il avait ainsi été suggéré que les personnes obèses puissent être atteintes de maladies coronaires plus jeunes et être traitées de manière plus agressive que celles de poids normal.

D'autres auteurs ont également suggéré que les personnes obèses, atteintes d'une maladie coronaire et prises en charge de manière invasive, sont davantage susceptibles de recevoir un traitement médical optimal (notamment [4]).

Enfin, il a été suggéré que la masse grasse corporelle a des effets cardio-métaboliques protecteurs ou que, chez des malades chroniques ou en cas de pathologies cataboliques aigües ou traumatiques, le fait d'avoir davantage de réserves métaboliques a un effet protecteur.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
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Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Deux personnes sont décédés de la grippe H1N1 à Pékin.

Deux femmes chinoises sont décédées de la grippe H1N1 ces dix derniers jours à Pékin, a annoncé la presse chinoise. Ces décès sont les premiers dus à ce virus annoncés dans la capitale chinoise depuis 2010.

Une femme de 65 ans souffrant d'un cancer est décédée vendredi et une migrante de 22 ans est décédée le 27 décembre, a rapporté le "Quotidien de Pékin" sur son site web qui cite le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies.

Jamais autant de cas de grippes n'ont été répertoriés à Pékin depuis cinq ans. Dans le plus grand nombre de cas, le virus est de la souche H1N1, a indiqué le directeur du centre, Deng Ying.

L'augmentation du nombre de patients s'inscrit dans un contexte de températures très basses à Pékin et dans le reste de la Chine.

Le virus H1N1 est responsable de la pandémie de grippe A intervenue en 2009, dont les premiers cas sont apparus aux Etats-Unis et au Mexique et qui a fait le tour du monde en six semaines.

Au total, selon les estimations initiales de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cette pandémie a entraîné 18 500 décès, mais, d'après une étude, entre 284 500 et 579.000 personnes seraient décédées.
Source: ATSÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
margotcha83
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Re: actualité 2012-2013

Message par margotcha83 »

[quote="minijim"]L’Institut de veille sanitaire consacre un numéro thématique du bulletin épidémiologique hebdomadaire à la pollution de l'air.



Les crises sont plus fréquentes et plus sévères chez les personnes asthmatiques exposées à un air particulièrement pollué. Le risque de maladies respiratoires est augmenté dès le plus jeune âge et la mortalité par cancer pulmonaire est plus importante. La pollution de l'air favorisent le développement des maladies cardiaques et certains polluants comme l’oxyde d’azote et les microparticules sont considérés comme des possible déclencheurs d’infarctus. La "relation de cause à effet" entre l'exposition aux particules fines (PM2,5), la morbidité (maladie) et la mortalité cardiovasculaires a été prouvé par l'American Heart Association.



je suis concernée: asthmatique et vivant a Toulon une des villes les plus polluées de France je passe un hiver pourri... et les étés aussi d'ailleurs!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
"ton avenir dépend de tes rêves. ne perds pas de temps, va te coucher" Coluche
minijim
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Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

je passe le concours a frejus lolÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
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Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Pourquoi les doigts se fripent dans l'eau ?
Créé le 09-01-2013 à 10h14 - Mis à jour à 10h21Par Sciences et AvenirC'est pour mieux saisir les objets mouillés selon une étude de l'Université britannique de Newcastle publiée dans la revue scientifique Biology Letters.
Mots-clés : DOIGT, Tom Smulders, Biology Letters, Université britannique de Newcastle
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SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA


PNEUS. "Nous avons démontré que les doigts ridés assurent une meilleure prise dans des conditions humides. Cela pourrait fonctionner comme les sillons sur les pneus de nos voitures qui permettent à une plus grande surface du pneu de rester en contact avec la route et donnent une meilleure adhérence", résume Tom Smulders, de l'Université britannique de Newcastle.

Lorsque nos mains et nos pieds restent immergés trop longtemps, ils se plissent, et les biologistes ont longtemps pensé que ce phénomène était dû à l'eau qui passait sous la peau et la faisait gonfler. On sait à présent qu'il s'agit d'un processus actif commandé par le système nerveux et causé par la contraction des vaisseaux sanguins.

"Lorsque le corps détecte que les doigts sont restés mouillés pendant un certain temps, le système nerveux rend les vaisseaux sanguins plus fins sur le bout des doigts. Le volume des doigts se réduit mais comme la peau garde la même taille, elle se plisse", explique à l'AFP Tom Smulders.

Si le système nerveux central est à l'oeuvre, cela impliquerait que le plissement a une fonction spécifique, restée jusqu'alors mystérieuse.



Attraper des billes après avoir laisser ses mains tremper 30 minutes dans l'eau chaude


Tom Smulders et son équipe ont donc recruté des volontaires et leur ont demandé d'attraper des billes de différentes tailles, d'abord avec les mains sèches puis après les avoir plongées durant 30 minutes dans de l'eau chaude.

Les cobayes attrapaient plus rapidement des billes mouillées lorsque leurs doigts étaient ridés mais aucune différence notable n'a été enregistrée lorsqu'il s'agit de saisir des objets secs.



"Si on remonte dans le temps, ce plissement de nos doigts aurait pu aider nos ancêtres à récolter de la nourriture dans des cours d'eau ou des végétaux humides", estime Tom Smulders.


ÉVOLUTION. "Selon nous, il s'agit probablement d'une adaptation au cours de l'évolution, qui peut aussi concerner la locomotion" en offrant une meilleure adhérence sur des surfaces humides, précise-t-il. "Cela expliquerait pourquoi ce phénomène survient à la fois sur les doigts et les orteils. Il pourrait remonter à un de nos ancêtres, un primate qui marchait à quatre pattes", poursuit l'auteur de l'étude, publiée dans la revue Biology Letters de l'Académie des sciences britannique.



OL avec AFP
09/01/13Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Verrouillé