actualité 2012-2013

Le forum de l'admission en IFSI

Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI

Verrouillé
minijim
Forcené
Forcené
Messages : 265
Inscription : 30 sept. 2011 18:11

Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Dépenses de santé. Un coup de frein constaté en 2012
10 janvier 2013 - 5 réaction(s)
.


.
Une situation inédite. Pour la première fois depuis bien longtemps, les remboursements de médicaments et les indemnités d'arrêt maladie sont en net recul d'après les chiffres publiés par l'Assurance-maladie concernant l'année 2012. Sur les onze premiers mois de l'année, l'ensemble des remboursements de soins en ville ont ainsi été considérablement freinés. Ils ont progressé de seulement 0,5% par rapport à 2011.

Une première depuis 2006

Un «vif rebond des génériques» pourrait, selon le journal Les Echos, expliquer la régression de 1,5% du poste «médicaments». Un repli des indemnités journalières lors des arrêts de travail (-1,6%), n'avait pas été constaté depuis 2006. Il s'expliquerait notamment par un mode de calcul entré en vigueur en 2010 moins avantageux pour les malades. Il s'agirait aussi, selon Les Echos, de la conséquence de contrôles plus fréquents pour limiter certains abus «tant de la part des patients que des médecins prescripteurs». La crise aurait également un effet sur cette tendance avec une diminution du nombre d'emplois et donc, proportionnellement, de salariés absents.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
Forcené
Forcené
Messages : 265
Inscription : 30 sept. 2011 18:11

Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

La pilule 3e génération coûte 16,3 millions d'euros à la Sécu
Mots clés : Pilule, Remboursement, Troisième génération, Sécurité sociale

Par Caroline Piquet Mis à jour le 10/01/2013 à 16:23 | publié le 10/01/2013 à 16:01 Réactions
A Lille, une personne montre des plaquettes de pilule de troisième génération qui ne seront plus remboursées à compter du 31 mars. Crédits photo : PHILIPPE HUGUEN/AFP

inShare.RecommanderLe déremboursement de cette pilule, une mesure de santé publique, aura un coût supplémentaire pour les patientes qui souhaiteront poursuivre leur traitement.

Si Marisol Touraine, ministre de la Santé, a décidé de dérembourser les pilules de troisième génération pour des raisons sanitaires, cette décision devrait en même temps permettre de réduire les dépenses de la Sécurité sociale. Le remboursement de ce traitement lui coûte aujourd'hui quelque 16,3 millions d'euros, selon le ministère des Affaires sociales et de la santé qui se base sur les chiffres de la Caisse nationale d'assurance maladie. Une somme qui ne sera pas totalement économisée sachant que les femmes vont certainement se reporter sur d'autres contraceptifs remboursés.

Dans un contexte où le déficit de la Sécurité sociale a atteint 14,7 milliards d'euros en 2012, cette mesure n'est pas sans intérêt. Pour autant, le ministère de la Santé ne cesse de le marteler: «l'objectif du déremboursement n'est pas économique. Nous souhaitons qu'avec leur médecin les femmes se posent la question de leur contraception.»

En France, la pilule reste le premier moyen contraceptif. Sur les 4,9 millions de femmes sous contraception, 1,5 million prennent la pilule de troisième génération, dont la plupart sont remboursées à hauteur de 65%. En 2011, les Françaises se sont vues prescrire environ 3,5 millions de boîtes. À compter du 31 mars, «les ventes vont incontestablement fondre de plus de deux tiers», prévoit le Dr Jean-Jacques Zambrowski qui enseigne l'économie de la santé à l'université Descartes à Paris. De son côté le ministère de la Santé s'est refusé à tout pronostic.

Si les prescripteurs auront pour mission d'orienter les femmes vers des pilules de deuxième génération, dans certains cas, des patientes vont probablement se retrouver dans l'impasse. En effet, «toutes ne tolèrent pas les pilules de 1e et 2e générations, rappelle le Dr Zambrowski. Certaines ont même trouvé un confort hormonal quand la 3e génération est arrivée. Résultat, ces patientes n'auront d'autres choix que de payer leur contraception au prix fort», s'inquiète le médecin. «Il y a de fortes chances pour que certaines renoncent à la pilule pour des raisons financières et que, par conséquent, le nombre d'IVG augmente.»

Un coût de 29,04 à 140 euros par an
Parmi les 11 pilules et génériques qui ne seront plus remboursés, les patientes qui souhaiteront garder leur contraceptif devront débourser entre 7,26 euros et 35 euros pour une boîte de trois mois ou entre 29,04 et 140 euros par an. «Ces tarifs risquent d'augmenter», prévient le Dr Zambrowski. «Dès qu'un médicament cesse d'être remboursé, c'est toujours pareil. Les labos et les pharmaciens sont tentés de remonter leur prix puisque leur volume baisse», analyse le spécialiste, qui estime que cette hausse pourrait varier entre 10 et 30% du prix actuel. En somme, «une plaquette qui coûte actuellement 2,90 euros pourrait passer à 4 euros».

Il reste la possibilité d'utiliser d'autres contraceptifs, tels que le préservatif, l'implant, le stérilet, l'anneau vaginal, les patchs, etc. Mais là encore, tous ne sont pas remboursés. Seuls le stérilet et l'implant le sont à hauteur de 65%. «La décision de dérembourser les pilules de 3e génération n'impactera pas le remboursement des autres contraceptifs oraux ou autres», souligne le ministère.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
Forcené
Forcené
Messages : 265
Inscription : 30 sept. 2011 18:11

Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Des cellules souches pour soigner les fractures graves
Par Tristan Vey - le 09/01/2013
Un essai clinique coordonné est lancé à l'échelon européen pour tester cette technique innovante qui remplacerait la greffe de moelle osseuse.
L'os est le tissu le plus souvent transplanté chez l'homme. Selon l'Inserm, on dénombre en Europe plus d'un million de greffes osseuses chaque année. Ce geste chirurgical consiste à prélever un morceau, le plus souvent sur la hanche, pour guérir une pathologie donnée (fracture ouverte avec perte osseuse, dégradation de la tête fémorale, préparation d'une mâchoire fragile avant une chirurgie dentaire, etc.). Cette opération lourde entraîne toutefois souvent des effets secondaires indésirables au niveau du site de prélèvement: infections, œdèmes, douleurs.
Depuis plusieurs années, l'idée d'utiliser des cellules souches associées à un substitut osseux synthétique fait son chemin. Un essai européen de phase II vient ainsi de recevoir l'aval de l'Agence française du médicament et de son équivalent allemand. L'objectif est de soigner une trentaine de patients en France, en Allemagne, en Espagne et en Italie, atteints de fractures ouvertes «compliquées» avec perte osseuse. Ce sont généralement des blessures consécutives à des accidents de la route ou à de lourdes chutes (notamment dans le secteur du bâtiment). On en dénombre entre 5000 et 10.000 chaque année en France.
Un essai sur les ostéonécroses lancé fin 2013«Nous allons prélever des cellules souches contenues dans la moelle osseuse de la hanche du patient, les mettre en culture pendant trois semaines, puis réimplanter les millions de cellules ainsi produites avec une matrice en céramique de phosphate de calcium à l'endroit où la personne a perdu de la matière osseuse», explique au Figaro Pierre Layrolle, directeur de recherche à l'Inserm et coordinateur du projet baptisé «Reborne». «L'objectif est de démontrer que cette méthode est au moins équivalente aux traitements standards, sans leurs inconvénients.»
Des essais similaires ont été menés avec succès aux États-Unis, en Corée du Sud, au Japon ou en Australie. «Nous avons mis en place quelques petites innovations dans les procédés et la logistique qui doivent permettre de démocratiser la technique», précise Pierre Layrolle, qui travaille en partenariat étroit avec l'Établissement français du sang. Un deuxième essai sur les ostéonécroses, une détérioration du tissu osseux souvent liée à l'âge ou survenant après un traitement immuno-suppresseur, doit être lancé fin 2013. Chacune de ces campagnes devrait durer environ deux ans.
Si les résultats sont bons, il faudra encore lancer un essai de phase III pour s'assurer que le nouveau traitement est bien supérieur aux méthodes existantes. «Cela nécessite toutefois un collège de patients plus important, au moins 150 individus, pour pouvoir faire des statistiques sérieuses», rappelle Pierre Layrolle, qui se montre confiant quant à l'avenir de son projet.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
Forcené
Forcené
Messages : 265
Inscription : 30 sept. 2011 18:11

Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Les génériques, ça devrait être systématique !
Le Point.fr - Publié le 10/01/2013 à 16:09
Les laboratoires de médicaments génériques lancent une campagne pour promouvoir leurs produits, si mal aimés en France.

Aucune maladie ne fait la différence entre un générique et son médicament d'origine, c'est "bonnet blanc et blanc bonnet". © DURAND FLORENCE / SIPA

Le slogan "les génériques, ça devrait être systématique" fait évidemment écho à celui concernant les antibiotiques (pour ces derniers, "c'est pas automatique"), qui a marqué les esprits. C'est par ce moyen que les producteurs de "copies" de médicaments vont lancer - à partir du 14 janvier et pendant trois semaines - une vaste campagne de communication destinée à rétablir la confiance dans ces traitements, qui sont sources de fréquentes inquiétudes (quand leur efficacité n'est pas purement et simplement remise en question). Ces industriels notent, à cette occasion, que 25 % des boîtes de médicaments génériques sont délivrées dans notre pays, contre 64 % en Allemagne.

"Depuis trop longtemps, le médicament générique évolue dans un environnement difficile, cerné par les rumeurs, les informations péjoratives et les idées reçues", précise le Gemme (Générique même médicament, une association qui regroupe 90 % des industriels concernés) dans un dossier remis ce matin à la presse. "Ces informations paradoxales et erronées ont abouti à ancrer dans l'opinion et de manière tenace une ambiance de méfiance, de suspicion et de crainte." C'est pourquoi de nombreux professionnels de santé et les autorités publiques ont estimé qu'il était temps de mettre fin à ces "ces critiques infondées".

Il ne faut pas oublier que l'Académie nationale de pharmacie, l'Igas et plus récemment encore l'agence du médicament (ANSM) se sont inscrites en faux vis-à-vis de ces rumeurs : "La communication sur les médicaments génériques aurait dû avoir pour objectif de fédérer les trois acteurs incontournables du dispositif - prescripteurs, pharmaciens et patients - autour d'un projet commun mis en place dans un but d'intérêt général."


"Aucune maladie ne fait la différence"
Après le renforcement de la mesure "tiers payant contre génériques" et en l'absence de réaction des pouvoirs publics, les producteurs de génériques invitent donc les patients et les professionnels de santé à s'interroger sur leur attitude et leurs a priori par rapport à ces "copies conformes" (ou presque). Ils comparent ces produits à ceux d'origine (dits princeps) : équivalence de traitement, équivalence d'origine, équivalence de contrôles... Cette campagne véhicule des idées puissantes pour tenter de rétablir la confiance et un climat serein autour du médicament générique.

D'abord, "aucune maladie ne fait la différence entre un générique et son médicament d'origine parce que, quand on est bien soigné par son médicament d'origine, on est bien soigné par son médicament générique". En d'autres termes, c'est "bonnet blanc et blanc bonnet". De plus, "l'avantage des génériques, c'est de soigner la maladie et l'assurance maladie". Finalement, "les génériques ne représentent qu'un petit pas pour nos habitudes, mais un grand pas pour la santé publique".

Il sera difficile d'échapper à cette campagne, qui va être diffusée à la fois dans la presse écrite quotidienne nationale, régionale (presse économique, presse santé et féminine...) et professionnelle, sur les sites web d'information santé et grand public ainsi que dans le réseau des transports franciliens. À la radio, elle sera déclinée sous la forme de micros-trottoirs. Les laboratoires de médicaments génériques espèrent que cette campagne permettra de rétablir le dialogue et une communication positive autour d'une politique de santé efficiente. Mais la partie n'est pas gagnée...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
Forcené
Forcené
Messages : 265
Inscription : 30 sept. 2011 18:11

Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

L'obésité aggraverait l'Alzheimer 10/01/2013 - 11h01



Une étude menée par les chercheurs de l’Inserm et publiée dans la revue Diabètes, tend à démontrer qu’il existerait un lien étroit entre l’obésité et la protéine TAU dans l’aggravation de la maladie d’Alzheimer.

Ces recherches, dirigées par l’équipe du Professeur Luc Bué de L’université Lille 2, viennent de renforcer les hypothèses de responsabilité des anomalies métaboliques dans les troubles neurodégénérescents. L’étude prouverait qu’il existe un rapport entre les causes des maladies comme l'Alzheimer et l’obésité.

Le responsable ? La protéine TAU anormale
La protéine TAU anormale agit sur la dégénérescence des cellules nerveuses responsables de la maladie d'Alzheimer, puisqu'elle perturbe le fonctionnement des cellules nerveuses.

Des tests ont été effectués pendant cinq mois sur des souris soumises à un régime alimentaire très riche en graisses, induisant une obésité progressive. Les résultats des tests ont démontré que ces souris ont développé des modifications de la protéine TAU, favorisant des troubles de la mémoire et des déficiences mentales.

Les chercheurs espèrent pouvoir se baser sur cette découverte pour développer de nouveaux traitements contre la maladie d'Alzheimer.

Source : L’obésité aggraverait les lésions associées à la maladie d'Alzheimer, Inserm, 07 janvier 2013.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
Forcené
Forcené
Messages : 265
Inscription : 30 sept. 2011 18:11

Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

VIH : un vaccin efficace mis au point chez le macaque
SIDA - Des médecins ont élaboré un vaccin thérapeutique capable de bloquer la multiplication du VIH dans l'organisme des macaques en le rendant inactif sans l'aide d'anticorps. Un procédé qui ouvre la voie à un traitement à l'échelle humaine.
Après des chercheurs espagnols et leur vaccin capable de ralentir la progression du VIH, une autre équipe de scientifiques semble également très avancée dans le combat contre cette maladie. Le professeur Jean-Marie Andrieu, virologue, et le professeur Wei Lu de l'IRD (Institut de recherche pour le développement) travaillent également sur un vaccin thérapeutique prometteur.

Son but ? Combattre le virus plutôt que le prévenir en agissant sur les globules blancs qui jouent un rôle majeur dans le système immunitaire. Déjà très avancées, leurs recherches en sont au protocole expérimental. Les chercheurs ont travaillé avec l'équivalent du VIH (virus de l'immunodéficience humaine) chez les macaques : le virus de l’immunodéficience simienne (VIS).

Un traitement pour l'homme d'ici trois ans ?

Ce virus simesque est "tout à fait comparable au virus du sida chez l'homme", explique à Ouest-France le professeur Jean-Marie Andrieu. Ils s'infiltrent donc dans les globules blancs du nom de lymphocytes CD4 pour pouvoir se multiplier et affaiblir les défenses. Pour l'empêcher de s'attaquer à ces cellules, il faut donc "désactiver" ces lymphocytes CD4.

Pour cela, l'équipe scientifique a associé dans un même vaccin le VIS désactivé, donc sans pouvoir pathogène, et une bactérie lactique du nom de lactobacillus plantarum. Présente dans les yaourts, ces micro-organismes sont réputés pour renforcer les défenses immunitaires. De ce mélange est apparu une nouvelle sorte de lymphocytes : les CD8.

Dans l'organisme, ces cellules agissent contre l’activation des lymphocytes CD4 infectés par le VIS, leur "intime l'ordre de rester au repos", précise le virologue. Et là, miracle la réplication du virus s'est interrompue : sur 16 macaques vaccinés, 15 ont été totalement protégés. Mais reste la difficulté de transposer ce traitement sur l'homme, avec cette fois le VIH. "Le succès n'est pas assuré, affirme Jean-Marie Andrieu, mais il est très probable". Le scientifique se donne trois ans pour réussir.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
Forcené
Forcené
Messages : 265
Inscription : 30 sept. 2011 18:11

Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Préserver le sommeil des futurs voyageurs vers Mars
Mots clés : Mars, Mars 500, Espace, Astronomie

Par Marc Mennessier Mis à jour le 10/01/2013 à 10:26 | publié le 09/01/2013 à 18:00 Réactions (1)
Le 4 novembre 2011, le scientifique Sukhrob Kamolov sortait de la capsule, près de Moscou, dans laquelle il venait de séjourner avec 5 autres volontaires pendant 520 jours, afin de simuler un vol martien. Crédits photo : Oleg Voloshin/AP

inShare.RecommanderUne expérience de simulation d'un vol martien révèle qu'un confinement prolongé augmente l'inactivité.

Pas besoin d'être grand clerc pour deviner qu'un voyage aller et (si possible) retour vers Mars ne sera pas une sinécure. Exposition aux radiations cosmiques, confinement dans un espace restreint, longueur de la mission évaluée à dix-huit mois au minimum, apesanteur: il ne manquait plus que les dérèglements du sommeil!

C'est ce que vient de révéler la mission dite Mars500, au cours de laquelle six volontaires (trois Russes, deux Européens dont un Français, et un Chinois) sont restés enfermés pendant 520 jours, du 3 juin 2010 au 4 novembre 2011, dans une capsule installée dans un centre de recherche, près de Moscou. Objectif: simuler un vol aller de 250 jours vers la planète rouge, un séjour sur Mars de 30 jours et un voyage retour de 240 jours.

Au cours de cette expérience, réalisée en collaboration avec l'Agence spatiale européenne (ESA), les scientifiques ont étudié les effets physiologiques et psychologiques d'un long confinement à l'aide d'instruments enregistrant et mesurant les mouvements des «astro­nautes», leurs périodes de sommeil et d'éveil, leur capacité de concentration, leur degré de fatigue, de stress et les tensions avec les autres membres du groupe.

«Il s'agit de la première recherche destinée à comprendre le rôle clé joué par les cycles du sommeil et d'éveil lors de longues missions spatiales», précise le Pr David Dinges, spécialiste du sommeil à l'Université de Pennsylvanie (Nord-Est) et principal auteur de l'étude parue cette semaine dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (Pnas).

De l'exercice physique et une nourriture adaptée
L'analyse des données recueillies révèle que les six membres de l'équipage Mars500 sont devenus de plus en plus sédentaires et inactifs (hypokinétiques, dans le jargon médical) au cours de la mission, comme le montre l'augmentation de leur temps de sommeil et de leurs périodes de repos. La majorité d'entre eux a subi au moins une perturbation de son sommeil et de sa capacité de concentration ainsi qu'un dérèglement des périodes de sommeil et d'éveil, signe d'une mauvaise synchronisation des rythmes circadiens, un cycle naturel de 24 heures.

«Prises ensemble, ces mesures montrent la nécessité de maintenir artificiellement, durant un long périple d'exploration spatiale, le rythme circadien naturel tel qu'on le connaît sur la Terre afin d'assurer une quantité et une qualité suffisantes de sommeil permettant une activité optimale une fois réveillé», souligne le Dr Mathias Basner, de l'Université de Pennsylvanie et coauteur de cette étude.

Les concepteurs d'une éventuelle future mission vers Mars devront garantir aux astronautes une exposition suffisante à la lumière et leur fournir une nourri­ture adaptée. Ces futurs pionniers devront également pratiquer une activité physique régulière notamment pour maintenir la densité musculaire qui se réduit en microgravité. Ces mesures seront indispensables pour préserver la santé physique et mentale des astronautes tout au long de la mission, laquelle exigera qu'ils soient toujours en pleine possession de leurs moyens, insistent les chercheurs.

En 2015, deux astronautes, un Américain et un Russe, séjourneront pendant un an dans l'ISS pour justement étudier les effets de séjours prolongés dans l'espace sur l'organisme humain. En conditions réelles, cette fois.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
Forcené
Forcené
Messages : 265
Inscription : 30 sept. 2011 18:11

Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Dépression
articles et photos
Sodas : Un lien avec la dépression ?
Publié par la rédaction Société, il y a 39 minutes.
Dans le dossier Dépression
On le sait, les boissons trop sucrées entraînent de nombreux problèmes de santé comme le surpoids ou le diabète. Mais boire trop de sodas et de jus de fruits favoriserait également… la dépression.

Une étude qui vient d’être publiée par le National Institute of Health révèle une conséquence surprenante de la consommation de sodas. Des chercheurs ont en effet observé durant près de 10 ans, 263 925 adultes âgés entre 50 et 71 ans. Il s’est avéré que 11 311 d’entre eux (environ 4%) présentaient un état dépressif. Après avoir analysé leur alimentation les scientifiques se sont aperçu d’un lien entre ce trouble et une consommation accrue de boissons de type soda ou jus de fruits sucrés.

Les personnes buvant au moins quatre verres de soda par jour ont vu leur risque de dépression augmenter de 30% par rapport à celles qui n’en consommaient pas. Et les boissons dites « light » ne sont pas épargnées : elles aussi seraient liées à un état dépressif si consommées à hautes doses. Pire, pour les adeptes de jus de fruits avec sucres ajoutés, le risque de dépression augmente de 38% par rapport à ceux qui n’en boivent pas.

En revanche, les consommateurs de café verraient leur risque d’être sujets à la dépression diminuer de 10%, dès quatre tasses par jour. « Notre recherche suggère que délaisser ou diminuer les boissons sucrées, ou les remplacer par du café non sucré, peut aider à réduire le risque de dépression chez les personnes concernées » a donc suggéré Honglei Chen, l’un des auteurs de l’étude.

Les sodas pointés du doigt
Au-delà de la dépression, les sodas, et plus largement les boissons sucrées, sont également liés à des problèmes de santé tels que le diabète, le surpoids, ou les maladies cardiovasculaires. Il convient donc, en attendant que les résultats de l’étude du National Institute of Health soient réexaminés par un comité scientifique, de limiter la consommation de ces produits et de les associer à une alimentation équilibrée.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
Forcené
Forcené
Messages : 265
Inscription : 30 sept. 2011 18:11

Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Le lait maternel contiendrait plus de 700 bactéries
Publié le 09/01/2013 à 10:55
Commentaires (0)

Envoyer Favoris D’après une étude réalisée par les chercheurs de l’université de Valence en Espagne, le lait maternel, dont dépend la flore intestinale de bébé, contiendrait jusqu’à 700 bactéries ! Un chiffre qui, d’après l’étude, aurait tendance à diminuer en cas de surpoids de la maman ou d’accouchement par césarienne. Explications.
Des centaines de bactéries dans le lait maternel... pour le bien de bébé ? D’après une étude réalisée par les chercheurs de l’université de Valence en Espagne et relayée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, le lait maternel pourrait contenir jusqu’à 700 différentes espèces de bactéries, rapporte le site futura-sciences.com. Un chiffre qui, si au premier abord peut sembler effrayant, serait en réalité bénéfique pour la santé du nourrisson, la flore intestinal de bébé et le lait maternel étant liés.

La flore intestinale apparait chez bébé pendant la grossesse puis se développe au fil du temps grâce l’alimentation. C’est grâce aux bactéries apportées par le lait que la flore intestinale de bébé peut se constituer, le lait maternel étant plus efficace que le lait artificiel, rapporte le site futura-sciences.com.

Le lait des mamans en surpoids moins riche ?
Autre élément surprenant révélé par l’étude, la diversité microbienne du lait maternel dépendrait du poids de la maman. En effet, les chercheurs ont constaté que les mères en surpoids ou ayant pris un nombre de kilos trop important pendant leur grossesse présentaient un lait moins riche en bactéries que les autres mamans. Et donc un lait moins compétant dans le développement de la flore intestinale de bébé.

Même constat pour les mamans ayant accouché par césarienne de convenance. En effet, d’après l’étude, les mamans ayant prévu d’accoucher par césarienne présenteraient un lait moins riche en bactéries que les mamans ayant accouché naturellement ou par une césarienne imprévue. Les chercheurs expliquent cette différence par divers paramètres tels que le stress.



Pour en savoir plus : Le lait maternel contiendrait plus de 700 bactéries - Magicmaman.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
Forcené
Forcené
Messages : 265
Inscription : 30 sept. 2011 18:11

Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Le médicament contre la gale en rupture de stock
Mots clés : gale, dermatologie
Par Pauline FréourAFP, AP, Reuters Agences - le 10/01/2013
Le traitement de référence contre cette maladie de la peau qui progresse en France n'est plus disponible depuis fin novembre.
La gale est une maladie cutanée bénigne mais gênante et très contagieuse. Associée à tort à des conditions de vie insalubres, la pathologie, à l'origine de fortes démangeaisons, semble progresser en France ces dernières années, avec des épisodes recensés dans des établissements scolaires, des campus universitaires, des prisons, des maisons de retraite. Dans ce contexte, la rupture de stock du traitement de référence, l'Ascabiol, indisponible depuis fin novembre, est problématique, estiment certains experts.
La fabrication de l'Ascabiol, qui se présente sous forme de pommade, nécessite du sulfirame. Or la laboratoire Zambon subit des ruptures d'approvisionnement de cette substance active par intermittence depuis mars 2012. Selon l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), l'Ascabiol va ainsi rester indisponible pour une durée «indéterminée».
La suspension de la production du médicament risque de «poser localement des difficultés de gestion lors d'épidémies de gale», estime Didier Che, du département des maladies infectieuses à l'Institut de veille sanitaire (InVS). D'autant que l'autre produit réputé en application cutanée, la perméthrine, n'est toujours pas commercialisé en France, regrette pour sa part Olivier Chosidow, chef du service de dermatologie à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil et président de la Société française de dermatologie.
L'ANSM a publié fin décembre un communiqué rappelant qu'il existe des traitements de substitution disponibles en France, le Stromectol (comprimés) et le Spregal (aérosol). Mais ceux-ci sont déconseillés pour certaines catégories de population, notamment les jeunes enfants. Pour cette raison, une importation à titre exceptionnel d'un médicament commercialisé en Allemagne à base de benzoate de benzyle pourrait avoir lieu au cours du premier trimestre 2013 pour répondre aux situations cliniques non couvertes par le Stromectol et le Spregal, précise l'ANSM.
De plus en plus de cas?Selon Didier Che, qui a conduit une étude sur le sujet en 2011, le nombre d'épisodes de gale en collectivité serait en augmentation en France. En se basant sur les chiffres des ventes de deux produits anti-gale, ses travaux plaçaient à plus de 200.000 les cas de gale chaque années en France (de 337 à 352 nouveaux cas en moyenne pour 100.000 habitants entre 2005 et 2009).
Plus réservé, le Pr Chosidow rappelle que la gale n'est pas une maladie à déclaration obligatoire, ce qui rend impossible l'évaluation de la tendance. Le dermatologue appelle à la création d'un centre national de référence pour les parasites (gale, punaises de lits, poux de tête ou poux de corps), qui «ne tuent pas mais peuvent transmettre desÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
Forcené
Forcené
Messages : 265
Inscription : 30 sept. 2011 18:11

Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

dsl de ne pas avoir publier plutot mais trop occuper

je vous dit donc a demain matin pour les news , si vous trouver d'autre actu fais les suivrentÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
Forcené
Forcené
Messages : 265
Inscription : 30 sept. 2011 18:11

Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

si cela interesse
http://www.infirmiers.com/forum/vend-co ... htmlÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
Forcené
Forcené
Messages : 265
Inscription : 30 sept. 2011 18:11

Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Pesticides: la désinformation continue
Publication: 14/01/2013 06:39

stumble "En matière de {limites maximales de résidus pour les pesticides}, la {Commission européenne} a inventé la machine à diviser par 2 les quantités de pesticides retrouvées dans les aliments! Cela revient à doubler la tolérance par rapport aux résidus de pesticides et à exposer la population européenne à des quantités toujours plus grandes de ces produits toxiques dans leur alimentation, ce qui est un pur scandale", déclarait François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, en décembre 2012.
Ou comment transformer une donnée technique en complot des multinationales contre la santé des consommateurs.

Les faits :

Dans le passé, chaque pays d'Europe fixait ses propres autorisations d'usage de produits phytosanitaires mais aussi ses propres valeurs limites en résidus (LMR). Ceci entrainait des problèmes pour les échanges commerciaux, certains aliments pouvant être donc conformes dans un pays et non-conformes dans un autre.

Pour assurer la libre circulation des produits alimentaires au sein de l'UE, il y a eu dans un premier temps une harmonisation des teneurs en pesticides dans les aliments, avec la création des limites de résidus de pesticides (LMR). Cependant, ces contrôles de conformité prennent en compte l'incertitude analytique des laboratoires analysant les résidus de pesticides et les différences éventuelles entre les laboratoires. Au sein d'un même laboratoire, cette incertitude est de l'ordre de 20%, et elle peut aller jusqu'à un facteur 3 entre différents laboratoires.

A l'arrivée de nouveaux pays au sein de l'UE, de très grandes différences en qualité d'analyses existaient entre certains laboratoires de l'Europe de l'Est et de l'Ouest. Ceci a été d'ailleurs un vrai sujet de préoccupation pour les résultats des premières compilations de données européennes. En une dizaine d'années, un formidable effort de mise à niveau technique et méthodologique des réseaux de contrôle a été effectué. L'harmonisation européenne dans la fixation des LMR s'est donc accompagnée d'une harmonisation dans le calcul des incertitudes analytiques. Une étude d'inter-comparaison a donc été faite auprès de laboratoires de contrôles des différents pays et a donné comme résultat une incertitude globale de 50% que l'on peut considérer comme un chiffre remarquable résultant des améliorations spectaculaires des performances analytiques pour les récents entrants. Ces performances sont d'autant plus remarquables que les anciennes substances ont été largement abandonnées et que les matières actives les plus récentes sont utilisées à de faibles doses et que les LMRs, dans un but de meilleure protection du consommateur, se rapprochent des seuils de quantifications.

Les conséquences :

Ainsi, le facteur d'incertitude utilisé aujourd'hui en France pour établir la conformité des aliments est harmonisé mais augmente évidemment par rapport celui qui était auparavant utilisé à l'intérieur de chaque Etat. En fait comme conséquences, on aura moins de produits déclarés non-conformes (on doit passer de 4% à 1,5%) mais aussi on aura moins de faux positifs ou de faux négatifs, c'est-à-dire des différences de conformité pour un même produit qui franchit une frontière.

Mais contrairement à l'exploitation faite par certaines ONGs, ceci ne change évidemment rien à l'exposition des consommateurs. En premier lieu, les doses utilisées sur le terrain par les agriculteurs ne dépendent pas des LMR mais de problèmes de terrain et surtout de climat. Il n'y a donc pas de signal d'incitation des opérateurs à augmenter les doses de traitement. En termes statistiques, tous les modèles utilisés pour évaluer l'exposition alimentaire montrent que la consommation marginale (moins de 5%) d'aliments très contaminés ne change pas significativement l'exposition du consommateur. Or, ici il ne s'agit pas d'augmentation de contamination mais simplement d'un changement de classement de conformité, le chiffre du dosage restant celui donné par l'analyse.

Enfin le calcul des expositions des consommateurs (tels que ceux publiés récemment par l'Anses dans l'étude EAT2) prend en compte les résultats des dosages et non des classements de conformités. En revanche, les incertitudes liées aux différents paramètres pris en compte participent aux calculs d'hypothèses basses et hautes et donnent donc une fourchette d'exposition. L'assertion d'une « exposition de la population européenne à des quantités toujours plus grandes de ces produits toxiques dans l'alimentation » est donc une pure fiction et on peut remettre en cause le sérieux des journalistes qui relaient une telle information. Il faut rappeler que la quantité de pesticides utilisée n'est pas liée à une volonté démoniaque des agriculteurs manipulés par le grand capital mais à des choix agricoles productivistes soutenus par tous les ministres de l'Agriculture depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Les usages ont d'ailleurs tendance à diminuer vu le prix élevé des nouvelles substances actives utilisées. Les fluctuations annuelles souvent constatées et faussement rapportées par notre ministre actuel comme contraires au plan « Ecophyto » sont simplement dues aux variations climatiques, un printemps sec comme en 2008 entraînant une diminution d'utilisation, au contraire des printemps humides comme en 2011 et 2012, qui ont entraîné une augmentation des usages (cette année, l'attaque du mildiou dans les vignes a été catastrophique).

La seule solution pour réduire les usages et la pollution due aux pesticides est de changer profondément les modes de production agricole, chose tout à fait possible comme l'ont démontré les résultats d'une étude de l'Inra sur 12 ans et basée sur des rotations de culture optimisées. Les associations qui militent justement pour la diminution d'usage des pesticides feraient mieux de valoriser ces résultats de vraies études scientifiques que de monter des scénarios catastrophes artificiels.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
Forcené
Forcené
Messages : 265
Inscription : 30 sept. 2011 18:11

Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

Pilule de 3e génération: chronologie d'une crise évitable
Publié le : 13 Janvier 2013 par Philippe Berrebi

Dès 2007, la Haute autorité de santé préconisait de ne pas prescrire la pilule de 3e génération en première intention. La chronologie des faits montre que le politique est resté sourd aux alertes successives.
DURAND FLORENCE/SIPA Envoyer Réagir


Un petit mois pour un grand bouleversement. Le 14 décembre, Marion Larat porte plainte contre un laboratoire qui fabrique des pilules de 3e génération; le 11 janvier 2013, Marsiol Touraine saisit l'Agence européenne du médicament pour que la prescription de ces contraceptifs oraux soit restreinte. Un petit mois qui a fait souffler un vent de panique chez les utilisatrices, suscité la colère des médecins et rappelé que notre système de santé est, après l'affaire du Mediator, encore convalescent. La crise provoquée par les pilules des nouvelle génération a montré également que l'emballement médiaitique s'accompagnait d'une précipitation de la décision politique. Ainsi, a-t-on entendu des déclarations contradictoires, vu des agences sanitaires avec des missions respectives mal délmitées et constaté que les médecins s'éloignaient trop souvent des avis ou référentiels de ce mêmes agences.
Mais contrairement à l'affaire du Mediator qui avait mis en lumière les failles et les lacunes des systèmes de surveillance, d'alerte et de pharmacovigilance, l'histoire des pilules contraceptives a mis en lumière les défaillances du politique. La chronologie établie ci-dessous confirme que les alertes avaient été données à plusieurs reprises et cela dès 2007. La Haute autorité de santé proposait alors de ne pas prescrire les pilules de 3e génération en première intention. Il aura fallu attendre cinq ans et un plainte habilement médiatisée par un avocat pour que le gouvernement se penche sur cette question. Tout se passe comme si nous n'avions pas tiré toutes les leçons du Mediator.Dans l'entretien qu'il nous a accordé, le Pr Bernard Bégaud, professeur de pharmacovigilance, ne dit pas autre chose lorsqu'il affirme que «la prochaine crise du médicament est déjà prévisible ».

10 octobre 2007
Les données recueillies au sein de la commission de transparence de la Haute autorité de santé « confirment que les contraceptifs oraux de 3ème génération sont associés à une augmentation de survenue d’accidents thromboemboliques veineux par rapport aux contraceptifs oraux de 2e génération ». Selon les experts, les contraceptifs oraux de 3e génération ne peuvent être recommandés aux nouvelles utilisatrices en 1ère intention ».

14 novembre 2011
L’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) prend acte des résultats d’une étdue publié dans le British Medical Journal (BMJ) du 26 octobre 2011. « Ils montrent que le risque de thrombose veineuse chez des femmes utilisant des contraceptifs oraux dits de troisième génération (contenant du désogestrel ou du gestodène) ou de quatrième génération (contenant de la drospirénone ) est 2 fois plus élevé qu’avec les contraceptifs oraux dits de deuxième génération (contenant du lévonorgestrel), indique l’Agence dans un point d’information. « Les informations relatives aux risques sont développées dans la rubrique « mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi » des résumés des caractéristiques des produits destinés aux professionnels de santé et dans les notices destinées aux utilisatrices, précise l’Ansm.

Juin 2012
La commission de transparence de la Haute autorité de santé rend un nouvel avis. "Les nouvelles données disponibles ne permettent même plus de positionner les contraceptifs oraux de 3e génération en deuxième intention." Le service médical rendu de ces contraceptifs est rétrogradé d'important" à "insuffisant". Plus dangereux, n'apportant rien, ils ne méritent plus d'être remboursés.

19 septembre 2012
La ministre de la Santé annonce le déremboursement des pilules de 3 ème génération à partir du 30 septembre 2013.

1er octobre 2012

L’Ansm affirme dans un point d’information que « le rapport bénéfice/risque des contraceptifs oraux combinés reste positif quelle que soit leur composition, à condition de respecter les contre-indications et les précautions d’emploi. Néanmoins, afin de minimiser le risque de thrombose lié aux contraceptifs oraux combinés, qu’il soit veineux ou artériel, le rapport bénéfice/risque doit être évalué pour chaque patiente ». L’Ansm « recommande de privilégier la prescription » des pilules « de première génération ou deuxième génération « .

Novembre 2012
La Haute autorité de santé rend un avis dans lequel elle stipule qu’« aucune étude n’a démontré » que les pilules de 3e génération « apportaient un bénéfice supplémentaire par rapport aux pilule de 1e et 2e génération sur les effets indésirables comme l’acné, la prise de poids, les nausées, les mastodynies, la dysménorrhée, l’aménorrrhée et les méno-métrorragies ».

« Du fait de leur moindre risque thromboembolique veineux pour une efficacité comparable, la HAS considère que les contraceptifs oraux de 1re ou de 2e génération doivent être préférés à ceux de 3e génération ».

14 décembre 2012
Marion Larat, accuse la pilule de troisième génération Meliane, fabriquée par le gé Bayer, d'avoir provoqué son accident vasculaire cérébral. Elle dépose plainte pour "atteinte involontaire à l'intégrité de la personne humaine" contre le directeur général du laboratoire, auprès du procureur de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Cette plainte vise également le directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui n'a pas demandé le retrait de cette pilule du marché, "en violation manifestement délibérée du principe de précaution".

21 décembre 2012

L’Agence nationale de sécurité du médicament lance une mise en garde auprès des médecins er sages-femmes concernant les contraceptifs oraux combinés (COC) et risque de thrombose veineuse. L’Ansm demande aux prescripteurs de privilégier les pilules de 2e génération, d’informer les femmes du risque de thrombose , d’effectuer un suivi clinique pour surveiller la tolérance au traitement contraceptif prescrit.

29 décembre 2012
L’avocat de Marion Larat, la première femme à avoir porté plainte, affirme que trente autres personnes s’apprêteraient à engager des poursuites pour des raisons similaires.

2 janvier 2013
La ministère de la Santé annonce que le non remboursement des pilules de 3e génération interviendrait le 31 mars 2013 et non pas le 30 septembre 2013 comme elle avait initialement évouqé.

3 janvier 13
Le Collège national des gynécologues (Cngof) rappelle que la recommandation de prescription d'une pilule de 2 ème génération en première intention est justifiée.
Concernant les pilules de nouvelle génération, le Cngof confirme que « le risque individuel de thrombose se dépiste en fonction de l'histoire personnelle et familiale de la patiente et de la prise en compte des facteurs de risque individuels ». Selon le Collège, Il convient d'être très rigoureux sur ce plan avant toute prescription d'une contraception estro-progestative

4 janvier 2012
A la demande du ministre de la Santé, l’Ansm entame une série de consultations et de réunions avec les professionnels de santé pour revoir les conditions de prescription des pilules de 3e et 4e générations.

5 janvier 2013
Concernant les pilules de nouvelle génération, Dominique Maraninchi affirme au journal Le Monde qu’une « restriction de la prescription aux spécialistes (…) n'est pas souhaitable ». Pourtant, une semaine avant, le directeur de l’Ansm avait lui même envisagé cette hypothèse et suscité des vagues de protestation dans les rangs médicaux.

9 janvier 2013
La Fédération des médecins de France annonce qu'elle se retourne contre l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) à propos des pilules de 3e génération. "L'objet de cette plainte est d'obtenir le retrait d'autorisation de mise sur le marché (AMM) de ces pilules", indique le syndicat.

11 janvier 2013
Marisol Touraine saisit l’Agence européenne du médicament (EMA) pour que les autorisations de mise sur le marché (AMM) des pilules contraceptives de 3ème et 4ème générations soient modifiées : l’objectif est que ces pilules ne soient plus prescrites aux femmes en première intention.

11 janvier 2013
L’Agence européenne du médicament stipule qu’il n'existe actuellement aucun nouvel élément de preuve" indiquant un changement d'innocuité de ces pilules de nouvelle génération. Si elle reconnnaît que "ces contraceptifs comportent des risques", l'EMA estime cependant "qu'il n'y a aucune raison pour une femme de cesser sa contraception".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
Forcené
Forcené
Messages : 265
Inscription : 30 sept. 2011 18:11

Re: actualité 2012-2013

Message par minijim »

New York frappé par une épidémie de grippe
Publié le : 14 Janvier 2013
L'état d'urgence sanitaire a été décrété à New York qui doit faire face à une épidémie de grippe particulièrement virulente. La quasi totalité du pays est confrontée à une propagation du virus élevée.
Réseau d'alerte de la grippe sur google.org Envoyer Réagir


4000 cas à l'hiver 2011-2012, plus de 19000 aujourd'hui, l'Etat de New York est touché par une épidémie de grippe de grande ampleur. Le gouverneur a déclaré l'état d'ugence sanitaire et autorisé les pharmaciens à vacciner les bébés et les jeunes de moins de 18 ans. "Nous subissons la pire épidémie de grippe depuis 2009, a-t-il déclaré, et le virus est actif dans tout l'Etat de New York avec des cas enregistrés dans les 57 comtés et cinq arrondissements de la ville". Et le gouverneur appelle tous les habitants non immunisés à se fair vacciner en particulier les enfants de moins de deux ans, les personnes fragiles ou malades et les femmes enceintes .

Particulièrement virulente à New York, l'épidémie s'étend dans d'autres états comme le Massachusetts ou le New Jersey où les hôpitaux ont, parfois, des difficultés à faire face aux urgences. Au moins 29 000 cas de grippe ont été recensés aux Etats-Unis et 20 enfants ont succombé à la maladie.
Mais ces chffres officiels semblent bien en deçà de la réalité. Voilà plusieurs semaines que le réseau mis en place par Google avait enregistré une augmentation très significative du nombre de requêtes concernant la grippe. " Parce que la fréquence relative de certaines requêtes est fortement corrélé avec le pourcentage de visites chez le médecin où un patient se présente avec des symptômes grippaux, nous pouvons estimer avec précision le niveau actuel de l'activité grippale par semaine dans chaque région des Etats-Unis, avec un retard de publication d'environ un jour", expliquaient les auteurs d'une étude publiée dans Nature. Sur la carte, la plupart des états sont signalés avec "une propagation du virus élevée ou très élevéeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Verrouillé