Actualités 2009
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La pollution augmenterait le risque de cancer du poumon
Paris, 07/10/2008, LJS.com
On sait que le tabac et l’amiante favorisent le cancer du poumon. Mais qu’en est-il de la pollution ? Des experts se sont penchés sur le sujet et concluent que les effets des expositions aux polluants sont difficilement mesurables à cause des nombreuses interactions. Cependant, ils recommandent de poursuivre la recherche pour limiter les risques de cancer.
L’Inserm (Institut national de la santé et la recherche médicale) et l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) ont mené conjointement une expertise « Cancer et Environnement », rendue publique la semaine dernière. Des chercheurs ont analysé les incidences internationales de neuf cancers : cancer du poumon, de la plèvre ou du péritoine, cancer des cellules sanguines, tumeurs cérébrales, cancers du sein, de l'ovaire, du testicule, de la prostate et de la thyroïde. Ils ont considéré comme facteurs environnementaux les agents physiques, chimiques ou biologiques présents dans l'atmosphère, l'eau, les sols ou l'alimentation.
Résultat : si le tabagisme passif est déjà classé comme « cancérogène certain » par le Centre international de recherche sur le cancer, la pollution atmosphérique soulève le débat. Cette pollution est due à des particules et des gaz comme le dioxyde de soufre, d’azote ou encore l’ozone. Pour les chercheurs, la relation entre pollution et cancer n’est pas aisée à étudier. D’abord pour une question de chronologie. En effet, les études portent sur des expositions à la pollution, bien antérieures à la survenue du cancer et les différents facteurs polluants peuvent interagir. Ensuite parce qu’il est difficile de quantifier les niveaux d’exposition et enfin parce que le facteur génétique intervient mais on ne sait pas encore vraiment bien comment. Cependant, plusieurs études ont montré une association entre les particules atmosphériques et le cancer du poumon. Ces particules proviennent entre autres des rejets des voitures, du chauffage et des industries.
Les chercheurs expliquent qu’en matière de risque de cancer relatif à des expositions à la pollution, des études plus précises doivent être menées pour une question de santé publique. En effet, une très large part de la population est concernée.
Paris, 07/10/2008, LJS.com
On sait que le tabac et l’amiante favorisent le cancer du poumon. Mais qu’en est-il de la pollution ? Des experts se sont penchés sur le sujet et concluent que les effets des expositions aux polluants sont difficilement mesurables à cause des nombreuses interactions. Cependant, ils recommandent de poursuivre la recherche pour limiter les risques de cancer.
L’Inserm (Institut national de la santé et la recherche médicale) et l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) ont mené conjointement une expertise « Cancer et Environnement », rendue publique la semaine dernière. Des chercheurs ont analysé les incidences internationales de neuf cancers : cancer du poumon, de la plèvre ou du péritoine, cancer des cellules sanguines, tumeurs cérébrales, cancers du sein, de l'ovaire, du testicule, de la prostate et de la thyroïde. Ils ont considéré comme facteurs environnementaux les agents physiques, chimiques ou biologiques présents dans l'atmosphère, l'eau, les sols ou l'alimentation.
Résultat : si le tabagisme passif est déjà classé comme « cancérogène certain » par le Centre international de recherche sur le cancer, la pollution atmosphérique soulève le débat. Cette pollution est due à des particules et des gaz comme le dioxyde de soufre, d’azote ou encore l’ozone. Pour les chercheurs, la relation entre pollution et cancer n’est pas aisée à étudier. D’abord pour une question de chronologie. En effet, les études portent sur des expositions à la pollution, bien antérieures à la survenue du cancer et les différents facteurs polluants peuvent interagir. Ensuite parce qu’il est difficile de quantifier les niveaux d’exposition et enfin parce que le facteur génétique intervient mais on ne sait pas encore vraiment bien comment. Cependant, plusieurs études ont montré une association entre les particules atmosphériques et le cancer du poumon. Ces particules proviennent entre autres des rejets des voitures, du chauffage et des industries.
Les chercheurs expliquent qu’en matière de risque de cancer relatif à des expositions à la pollution, des études plus précises doivent être menées pour une question de santé publique. En effet, une très large part de la population est concernée.
ESI 2009-2012
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coucou
Le RSA adopté en Conseil des ministres
Le Conseil des ministres a adopté mercredi le projet de loi sur le Revenu de solidarité active
Ce projet a mécontenté une partie de la majorité, irritée par la création d'une taxe et doutant de son efficacité pour réduire la pauvreté et encourager le retour à l'emploi.
La taxe se monte à 1,1% des revenus du capital. Sont concernés notamment l'assurance-vie (12 millions de Français en possèdent), les revenus locatifs, les compte-épargne.
En revanche, les très hauts revenus qui bénéficient du bouclier fiscal ne sont pas concernés.
La solution choisie par Nicolas Sarkozy, mal perçue dans la majorité et jugée "injuste" à gauche parce qu'elle exclut les hauts revenus protégés par le bouclier fiscal, laisse présager des débats agités au Parlement, qui s'empare du projet de loi à partir du 22 septembre.
Le Haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch, estime que le Revenu de solidarité active (RSA ) permettra à "environ 100.000 allocataires supplémentaires du RMI" de retrouver un emploi "dans les dix-huit premiers mois", dans La Tribune datée de mercredi. La taxe entrera en application le 1er janvier 2009, le RSA sera généralisé le 1er juillet 2009.
La taxe devrait rapporter l'essentiel du 1,5 milliard d'euros de crédits supplémentaires en année pleine pour un taux de cumul fixé à 62% du salaire (ce qui signifie que le bénéficiaire garde son allocation amputée de 38% du salaire). Actuellement, plusieurs des 34 départements qui expérimentent le RSA sur une petite échelle ont adopté un taux plus favorable, jusqu'à 70%.
Plus de 4 millions de ménages sont concernés. Pour en bénéficier, il faudra être âgé d'au moins 25 ans ou avoir un enfant à charge. Le RSA remplace le RMI (revenu minimum d'insertion), l'API (allocation de parent isolé), et les primes d'intéressement à la reprise d'emploi. Il sera traité comme un "acompte" de la Prime pour l'emploi (PPE), qui n'est pas supprimée.
Les allocataires feront l'objet d'un contrôle de leur "train de vie" afin de constater d'éventuelles "disproportions marquées" avec les ressources déclarées et ils ont le devoir de "rechercher activement un emploi". Le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, a précisé dimanche qu'un allocataire du RSA inscrit à l'ANPE et qui refuse deux emplois se verrait appliquer "le même dispositif" que tous les chômeurs, faisant référence aux sanctions prévues par la loi, tout en reconnaissant que le parcours d'insertion pouvait être plus long.
Le département, qui cofinance avec l'Etat le RSA , jouera un rôle-clef dans le dispositif, puisque "les décisions d'attribution, de suspension et de radiation" relatives au RSA seront confiées au président du conseil général. L'objectif du RSA est de réduire la pauvreté en France, en valorisant le travail. Mais la Dares (ministère de l'Emploi), dans une étude récente, montre que la question financière n'est pas "le principal frein" à la reprise d'un travail, citant aussi comme obstacles la garde d'enfant, la qualification, l'éloignement.
Plusieurs économistes soulignent aussi que le RSA encourage les entreprises à recourir au temps partiel, voire très partiel, puisque les salariés recevront une allocation complémentaire dès la première heure travaillée.
Le Conseil des ministres a adopté mercredi le projet de loi sur le Revenu de solidarité active
Ce projet a mécontenté une partie de la majorité, irritée par la création d'une taxe et doutant de son efficacité pour réduire la pauvreté et encourager le retour à l'emploi.
La taxe se monte à 1,1% des revenus du capital. Sont concernés notamment l'assurance-vie (12 millions de Français en possèdent), les revenus locatifs, les compte-épargne.
En revanche, les très hauts revenus qui bénéficient du bouclier fiscal ne sont pas concernés.
La solution choisie par Nicolas Sarkozy, mal perçue dans la majorité et jugée "injuste" à gauche parce qu'elle exclut les hauts revenus protégés par le bouclier fiscal, laisse présager des débats agités au Parlement, qui s'empare du projet de loi à partir du 22 septembre.
Le Haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch, estime que le Revenu de solidarité active (RSA ) permettra à "environ 100.000 allocataires supplémentaires du RMI" de retrouver un emploi "dans les dix-huit premiers mois", dans La Tribune datée de mercredi. La taxe entrera en application le 1er janvier 2009, le RSA sera généralisé le 1er juillet 2009.
La taxe devrait rapporter l'essentiel du 1,5 milliard d'euros de crédits supplémentaires en année pleine pour un taux de cumul fixé à 62% du salaire (ce qui signifie que le bénéficiaire garde son allocation amputée de 38% du salaire). Actuellement, plusieurs des 34 départements qui expérimentent le RSA sur une petite échelle ont adopté un taux plus favorable, jusqu'à 70%.
Plus de 4 millions de ménages sont concernés. Pour en bénéficier, il faudra être âgé d'au moins 25 ans ou avoir un enfant à charge. Le RSA remplace le RMI (revenu minimum d'insertion), l'API (allocation de parent isolé), et les primes d'intéressement à la reprise d'emploi. Il sera traité comme un "acompte" de la Prime pour l'emploi (PPE), qui n'est pas supprimée.
Les allocataires feront l'objet d'un contrôle de leur "train de vie" afin de constater d'éventuelles "disproportions marquées" avec les ressources déclarées et ils ont le devoir de "rechercher activement un emploi". Le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, a précisé dimanche qu'un allocataire du RSA inscrit à l'ANPE et qui refuse deux emplois se verrait appliquer "le même dispositif" que tous les chômeurs, faisant référence aux sanctions prévues par la loi, tout en reconnaissant que le parcours d'insertion pouvait être plus long.
Le département, qui cofinance avec l'Etat le RSA , jouera un rôle-clef dans le dispositif, puisque "les décisions d'attribution, de suspension et de radiation" relatives au RSA seront confiées au président du conseil général. L'objectif du RSA est de réduire la pauvreté en France, en valorisant le travail. Mais la Dares (ministère de l'Emploi), dans une étude récente, montre que la question financière n'est pas "le principal frein" à la reprise d'un travail, citant aussi comme obstacles la garde d'enfant, la qualification, l'éloignement.
Plusieurs économistes soulignent aussi que le RSA encourage les entreprises à recourir au temps partiel, voire très partiel, puisque les salariés recevront une allocation complémentaire dès la première heure travaillée.
Je suis tenace donc je fonce pour le concours d'aide soignante
Auxiliaire de vie, 29 ans
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coucou
La taxe RSA sera incluse dans le bouclier fiscal
La taxe sur les rentes des capitaux pour financer le revenu de solidarité active sera calculée dans le bouclier fiscal
"Je crois qu'il ne faut pas changer la logique du bouclier parce qu'elle est bonne. Cela conduit naturellement à inclure la nouvelle contribution RSA dans le bouclier fiscal", a affirmé la ministre de l'Economie Christine Lagarde dans un entretien à La Tribune.
Cette disposition "sera dans le projet de loi sur le RSA", a-t-on précisé à Bercy.
"On fait passer les prélèvements sociaux de 11% à 12,1%, c'est normal que le bouclier fiscal, qui prenait (en compte) les 11%, prenne 12,1% ; on prend tous les impôts directs, donc il n'y a aucune raison de faire une exception pour ce prélèvement là", a-t-on ajouté de même source.
Le dispositif du bouclier fiscal plafonne à 50% des revenus le niveau des impôts directs, CSG (Contribution sociale généralisée) et CRDS (Contribution au remboursement de la dette sociale) comprises.
A l'origine du projet RSA, le haut commissaire aux solidarités actives Martin Hirsch avait déclaré vendredi que "pour l'instant, le projet de loi" le plaçait "hors bouclier fiscal".
La CFDT, la CFTC et FO avaient de leur côté demandé que le RSA soit mis en oeuvre hors "bouclier fiscal".
Mme Lagarde met en avant "l'effort" de l'Etat en faveur des entreprises
Dans son entretien à La Tribune, Christine Lagarde a par ailleurs détaillé le calendrier de suppression de l'impôt forfaitaire annuel (IFA), qui varie en fonction du chiffre d'affaires des entreprises et doit être versé même en l'absence de bénéfices.
"Dès le 1er janvier 2009, les entreprises dont le chiffre d'affaires est inférieur à 1,5 million d'euros seront exonérées d'IFA", a indiqué Mme Lagarde, précisant que cela concernerait 210.000 entreprises et représenterait un coût de 336 millions d'euros.
Puis, "à partir du 1er janvier 2010, ce sera au tour des 129.000 entreprises dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas 15 millions d'euros", ce qui coûtera 714 millions d'euros, a ajouté la ministre.
Enfin, à partir du 1er janvier 2011, les entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse les 15 millions d'euros seront concernées à leur tour par cet allègement pour un coût de 584 millions d'euros.
Au total, "l'Etat fera un effort net de 1,3 milliard d'euros en faveur des entreprises", a conclu Mme Lagarde.
La taxe sur les rentes des capitaux pour financer le revenu de solidarité active sera calculée dans le bouclier fiscal
"Je crois qu'il ne faut pas changer la logique du bouclier parce qu'elle est bonne. Cela conduit naturellement à inclure la nouvelle contribution RSA dans le bouclier fiscal", a affirmé la ministre de l'Economie Christine Lagarde dans un entretien à La Tribune.
Cette disposition "sera dans le projet de loi sur le RSA", a-t-on précisé à Bercy.
"On fait passer les prélèvements sociaux de 11% à 12,1%, c'est normal que le bouclier fiscal, qui prenait (en compte) les 11%, prenne 12,1% ; on prend tous les impôts directs, donc il n'y a aucune raison de faire une exception pour ce prélèvement là", a-t-on ajouté de même source.
Le dispositif du bouclier fiscal plafonne à 50% des revenus le niveau des impôts directs, CSG (Contribution sociale généralisée) et CRDS (Contribution au remboursement de la dette sociale) comprises.
A l'origine du projet RSA, le haut commissaire aux solidarités actives Martin Hirsch avait déclaré vendredi que "pour l'instant, le projet de loi" le plaçait "hors bouclier fiscal".
La CFDT, la CFTC et FO avaient de leur côté demandé que le RSA soit mis en oeuvre hors "bouclier fiscal".
Mme Lagarde met en avant "l'effort" de l'Etat en faveur des entreprises
Dans son entretien à La Tribune, Christine Lagarde a par ailleurs détaillé le calendrier de suppression de l'impôt forfaitaire annuel (IFA), qui varie en fonction du chiffre d'affaires des entreprises et doit être versé même en l'absence de bénéfices.
"Dès le 1er janvier 2009, les entreprises dont le chiffre d'affaires est inférieur à 1,5 million d'euros seront exonérées d'IFA", a indiqué Mme Lagarde, précisant que cela concernerait 210.000 entreprises et représenterait un coût de 336 millions d'euros.
Puis, "à partir du 1er janvier 2010, ce sera au tour des 129.000 entreprises dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas 15 millions d'euros", ce qui coûtera 714 millions d'euros, a ajouté la ministre.
Enfin, à partir du 1er janvier 2011, les entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse les 15 millions d'euros seront concernées à leur tour par cet allègement pour un coût de 584 millions d'euros.
Au total, "l'Etat fera un effort net de 1,3 milliard d'euros en faveur des entreprises", a conclu Mme Lagarde.
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L'anorexie
Refus de s'alimenter, distorsion et mauvaise image de soi, l'anorexie est un trouble qui ne se résume pas à une histoire de poids. Derrière, se cachent des causes extrêmement complexes, avec de grandes souffrances psychologiques.
L'anorexie est une maladie à part entière, elle fait partie des troubles du comportement alimentaire. 2 % des femmes en souffrent (les hommes sont plus rarement touchés, environ un homme pour dix à quinze femmes). Et bien que ce trouble concerne essentiellement les jeunes filles âgées de 12 à 20 ans, il peut aussi apparaître à l'âge adulte. Cette anorexie adulte reste moins bien connue que celle des adolescents, elle découlerait d'une forme d'anorexie latente dans l'enfance.
Certains malades perdent jusqu'à 50 % de leur poids initial. L'organisme est alors complètement perturbé. Les cycles hormonaux se déséquilibrent, il y a, par exemple, une interruption des règles. Le cœur se fatigue et la tension artérielle baisse. Les personnes anorexiques sont en hypothermie, toujours très frileuses.
Sur le plan digestif, leur transit intestinal ralentit, ce qui renforce leur manque d'appétit. Leurs défenses immunitaires diminuent et le risque d'infection augmente. L'amaigrissement excessif aboutit aussi à une dénutrition. Et lorsque, l'indice de masse corporelle descend en dessous de 13, alors qu'il devrait être autour de 25, la dénutrition est très grave. En dessous de 11, c'est le pronostic vital qui est en jeu. 10 % des patients anorexiques décèdent.
Les traitements de l'anorexie sont généralement difficiles. Sortir du cercle infernal est un travail de longue haleine. En France, il existe des structures hospitalières spécialisées, composées de psychiatres et de nutritionnistes qui prennent en charge cette maladie. Le but : sauver ces patients en grande détresse.
Il s'agit d'hospitalisations complexes, parfois dans un état d'urgence, mais à la différence des adolescents, les adultes sont pleinement acteurs de leur hospitalisation. Une volonté décisive pour affronter l'isolement imposé par ce traitement. C'est en effet une des conditions pour les aider à se retrouver face à eux et se confronter à l'anorexie, sans culpabiliser l'entourage ni incriminer l'environnement dans lequel ils ont l'habitude de vivre.
Outre l'hospitalisation, le traitement de l'anorexie qui s'étend sur plusieurs années, le suivi psychiatrique de ces adultes est fondamental. C'est en cherchant les causes exactes du refus de s'alimenter et en essayant de trouver quelques clefs que ces patients ont le plus de chance de s'en sortir.
Au moins un tiers des anorexiques s'en sortent bien, retrouvant un poids normal et indemnes de troubles psychologiques. Un second tiers conserve des anomalies du comportement alimentaire, encore trop de restrictions ou des accès boulimiques, avec un mal-être persistant, une vie affective difficile. Le dernier tiers évolue vers une dénutrition grave et une dépression chronique. Au-delà de dix ans d'évolution, de 5 à 15 % des malades décèderaient, 20 % après vingt ans.
Pour en savoir plus
Refus de s'alimenter, distorsion et mauvaise image de soi, l'anorexie est un trouble qui ne se résume pas à une histoire de poids. Derrière, se cachent des causes extrêmement complexes, avec de grandes souffrances psychologiques.
L'anorexie est une maladie à part entière, elle fait partie des troubles du comportement alimentaire. 2 % des femmes en souffrent (les hommes sont plus rarement touchés, environ un homme pour dix à quinze femmes). Et bien que ce trouble concerne essentiellement les jeunes filles âgées de 12 à 20 ans, il peut aussi apparaître à l'âge adulte. Cette anorexie adulte reste moins bien connue que celle des adolescents, elle découlerait d'une forme d'anorexie latente dans l'enfance.
Certains malades perdent jusqu'à 50 % de leur poids initial. L'organisme est alors complètement perturbé. Les cycles hormonaux se déséquilibrent, il y a, par exemple, une interruption des règles. Le cœur se fatigue et la tension artérielle baisse. Les personnes anorexiques sont en hypothermie, toujours très frileuses.
Sur le plan digestif, leur transit intestinal ralentit, ce qui renforce leur manque d'appétit. Leurs défenses immunitaires diminuent et le risque d'infection augmente. L'amaigrissement excessif aboutit aussi à une dénutrition. Et lorsque, l'indice de masse corporelle descend en dessous de 13, alors qu'il devrait être autour de 25, la dénutrition est très grave. En dessous de 11, c'est le pronostic vital qui est en jeu. 10 % des patients anorexiques décèdent.
Les traitements de l'anorexie sont généralement difficiles. Sortir du cercle infernal est un travail de longue haleine. En France, il existe des structures hospitalières spécialisées, composées de psychiatres et de nutritionnistes qui prennent en charge cette maladie. Le but : sauver ces patients en grande détresse.
Il s'agit d'hospitalisations complexes, parfois dans un état d'urgence, mais à la différence des adolescents, les adultes sont pleinement acteurs de leur hospitalisation. Une volonté décisive pour affronter l'isolement imposé par ce traitement. C'est en effet une des conditions pour les aider à se retrouver face à eux et se confronter à l'anorexie, sans culpabiliser l'entourage ni incriminer l'environnement dans lequel ils ont l'habitude de vivre.
Outre l'hospitalisation, le traitement de l'anorexie qui s'étend sur plusieurs années, le suivi psychiatrique de ces adultes est fondamental. C'est en cherchant les causes exactes du refus de s'alimenter et en essayant de trouver quelques clefs que ces patients ont le plus de chance de s'en sortir.
Au moins un tiers des anorexiques s'en sortent bien, retrouvant un poids normal et indemnes de troubles psychologiques. Un second tiers conserve des anomalies du comportement alimentaire, encore trop de restrictions ou des accès boulimiques, avec un mal-être persistant, une vie affective difficile. Le dernier tiers évolue vers une dénutrition grave et une dépression chronique. Au-delà de dix ans d'évolution, de 5 à 15 % des malades décèderaient, 20 % après vingt ans.
Pour en savoir plus
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L'OMS s'inquiéte d'une augmentation des suicides en raison de la crise
AFP - Jeudi 9 octobre, 13h09GENÈVE (AFP) - La crise économique mondiale risque de provoquer une recrudescence du nombre des suicides et des troubles mentaux parmi les victimes des turbulences financières, a prévenu jeudi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Nous ne devrions pas sous-estimer les turbulences et les conséquences probables de la crise financière", a expliqué la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, lors d'une rencontre avec des spécialistes des troubles mentaux. "Il ne faudra pas être surpris de voir plus de personnes stressées, plus de suicides et plus de désordres mentaux", a-t-elle insisté.
Les drames humains se multiplient déjà aux Etats-Unis où la crise du crédit immobilier a poussé des milliers de personnes hors de leurs domiciles.
Cette semaine, un cadre de la finance de 45 ans en proie à de graves difficultés financières a tué cinq membres de sa famille à Los Angeles avant de mettre fin à ses jours. Dans une lettre à la police, il a expliqué son geste par sa situation économique désespérée. Karthik Rajaram était sans emploi depuis plusieurs mois et ses économies avaient été entamées en raison de son chômage, avant de fondre entièrement en raison de la chute de Wall Street.
Cette tragédie est devenue un symbole sinistre de la crise financière aux Etats-Unis, une semaine après la tentative de suicide d'une femme de 90 ans dans l'Ohio (nord) qui allait être expulsée de sa maison où elle avait habité pendant 38 ans.
Ces deux drames témoignent de l'impact sur la santé mentale des Américains de ce qui est considéré comme la plus grave tempête financière aux Etats-Unis depuis la crise de 1929, selon des experts.
La psychologue de Chicago Nancy Molitor a expliqué à l'AFP que le nombre de personnes angoissées à cause de la crise et demandant de l'aide avait fortement augmenté ces derniers jours.
"En vingt ans de pratique, je n'ai jamais rien vu de pareil, le niveau d'anxiété bat tous les records", a-t-elle jugé, indiquant que les appels à son cabinet avaient augmenté de 50%.
L'état de confusion causé par la crise financière, est comparable à l'après 11-Septembre, a estimé la psychologue, pour qui les personnes affectées sont d'âges et de conditions différentes. "Ca ne touche pas uniquement les adultes, mais aussi les enfants".
"C'est tout à fait comparable au 11-Septembre en termes d'impact. Et c'est clair que ce n'est pas (juste) une crise de Wall Street. Elle affecte l'ensemble de l'économie et presque chaque individu que je vois", a-t-elle assuré.
Pour elle, les problèmes rencontrés par les gens varient beaucoup, des plus fortunés qui disent avoir perdu des sommes folles aux couples s'inquiétant de ne pas pouvoir payer la scolarité de leurs enfants, jusqu'au cas d'une femme de 79 ans "qui ne pouvait pas 'se permettre de mourir' ".
"J'ai pensé qu'elle blaguait, explique la psychologue, mais elle m'a dit: 'J'avais un assez bon héritage à transmettre à mes trois enfants. Si je meurs demain, ils vont recevoir la moitié de ce qu'ils auraient dû recevoir' ".
Les gens éprouvent "un sentiment de peur, souffrent de dépression et d'angoisse et ils se disent que quel que soit l'effort fourni et son intensité, ils ne maîtrisent pas leur avenir", a estimé de son côté Judith Bardwick, professeur de psychiatrie clinique à l'université de Californie à San Diego.
A Los Angeles, les autorités conseillent aux gens rencontrant des difficultés financières de se faire aider par des professionnels.
Ken Kondo, porte-parole du département de santé mentale de Los Angeles a expliqué qu'un service ouvert 24 heures sur 24 avait été mis en place pour recevoir ces personnes.
Aujourd'hui, les trois quarts des personnes souffrant de maladies mentales habitent toutefois des pays à faible et moyen revenu où le manque de soin est "abyssal", a rappelé Mme Chan à la veille de la Journée mondiale de la santé mentale.
Les budgets de ces pays pour ces malades souvent stigmatisés sont très insuffisants, a-t-elle souligné. Par ailleurs, près de 75% des personnes affectées ne peuvent s'y offrir les traitements nécessaires, selon l'OMS.
"Les soins pour ces troubles très répandus, persistants et débilitants ne relèvent pas de la charité. C'est un devoir moral et éthique", a insisté le Docteur Chan, à l'occasion du lancement d'un nouveau programme de l'OMS destiné à renforcer les services de santé mentales dans le monde.
AFP - Jeudi 9 octobre, 13h09GENÈVE (AFP) - La crise économique mondiale risque de provoquer une recrudescence du nombre des suicides et des troubles mentaux parmi les victimes des turbulences financières, a prévenu jeudi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Nous ne devrions pas sous-estimer les turbulences et les conséquences probables de la crise financière", a expliqué la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, lors d'une rencontre avec des spécialistes des troubles mentaux. "Il ne faudra pas être surpris de voir plus de personnes stressées, plus de suicides et plus de désordres mentaux", a-t-elle insisté.
Les drames humains se multiplient déjà aux Etats-Unis où la crise du crédit immobilier a poussé des milliers de personnes hors de leurs domiciles.
Cette semaine, un cadre de la finance de 45 ans en proie à de graves difficultés financières a tué cinq membres de sa famille à Los Angeles avant de mettre fin à ses jours. Dans une lettre à la police, il a expliqué son geste par sa situation économique désespérée. Karthik Rajaram était sans emploi depuis plusieurs mois et ses économies avaient été entamées en raison de son chômage, avant de fondre entièrement en raison de la chute de Wall Street.
Cette tragédie est devenue un symbole sinistre de la crise financière aux Etats-Unis, une semaine après la tentative de suicide d'une femme de 90 ans dans l'Ohio (nord) qui allait être expulsée de sa maison où elle avait habité pendant 38 ans.
Ces deux drames témoignent de l'impact sur la santé mentale des Américains de ce qui est considéré comme la plus grave tempête financière aux Etats-Unis depuis la crise de 1929, selon des experts.
La psychologue de Chicago Nancy Molitor a expliqué à l'AFP que le nombre de personnes angoissées à cause de la crise et demandant de l'aide avait fortement augmenté ces derniers jours.
"En vingt ans de pratique, je n'ai jamais rien vu de pareil, le niveau d'anxiété bat tous les records", a-t-elle jugé, indiquant que les appels à son cabinet avaient augmenté de 50%.
L'état de confusion causé par la crise financière, est comparable à l'après 11-Septembre, a estimé la psychologue, pour qui les personnes affectées sont d'âges et de conditions différentes. "Ca ne touche pas uniquement les adultes, mais aussi les enfants".
"C'est tout à fait comparable au 11-Septembre en termes d'impact. Et c'est clair que ce n'est pas (juste) une crise de Wall Street. Elle affecte l'ensemble de l'économie et presque chaque individu que je vois", a-t-elle assuré.
Pour elle, les problèmes rencontrés par les gens varient beaucoup, des plus fortunés qui disent avoir perdu des sommes folles aux couples s'inquiétant de ne pas pouvoir payer la scolarité de leurs enfants, jusqu'au cas d'une femme de 79 ans "qui ne pouvait pas 'se permettre de mourir' ".
"J'ai pensé qu'elle blaguait, explique la psychologue, mais elle m'a dit: 'J'avais un assez bon héritage à transmettre à mes trois enfants. Si je meurs demain, ils vont recevoir la moitié de ce qu'ils auraient dû recevoir' ".
Les gens éprouvent "un sentiment de peur, souffrent de dépression et d'angoisse et ils se disent que quel que soit l'effort fourni et son intensité, ils ne maîtrisent pas leur avenir", a estimé de son côté Judith Bardwick, professeur de psychiatrie clinique à l'université de Californie à San Diego.
A Los Angeles, les autorités conseillent aux gens rencontrant des difficultés financières de se faire aider par des professionnels.
Ken Kondo, porte-parole du département de santé mentale de Los Angeles a expliqué qu'un service ouvert 24 heures sur 24 avait été mis en place pour recevoir ces personnes.
Aujourd'hui, les trois quarts des personnes souffrant de maladies mentales habitent toutefois des pays à faible et moyen revenu où le manque de soin est "abyssal", a rappelé Mme Chan à la veille de la Journée mondiale de la santé mentale.
Les budgets de ces pays pour ces malades souvent stigmatisés sont très insuffisants, a-t-elle souligné. Par ailleurs, près de 75% des personnes affectées ne peuvent s'y offrir les traitements nécessaires, selon l'OMS.
"Les soins pour ces troubles très répandus, persistants et débilitants ne relèvent pas de la charité. C'est un devoir moral et éthique", a insisté le Docteur Chan, à l'occasion du lancement d'un nouveau programme de l'OMS destiné à renforcer les services de santé mentales dans le monde.
ESI 2009-2012
L'OMS s'inquiéte d'une augmentation des suicides en raison de la crise
AFP - Jeudi 9 octobre, 13h09GENÈVE (AFP) - La crise économique mondiale risque de provoquer une recrudescence du nombre des suicides et des troubles mentaux parmi les victimes des turbulences financières, a prévenu jeudi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Nous ne devrions pas sous-estimer les turbulences et les conséquences probables de la crise financière", a expliqué la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, lors d'une rencontre avec des spécialistes des troubles mentaux. "Il ne faudra pas être surpris de voir plus de personnes stressées, plus de suicides et plus de désordres mentaux", a-t-elle insisté.
Les drames humains se multiplient déjà aux Etats-Unis où la crise du crédit immobilier a poussé des milliers de personnes hors de leurs domiciles.
Cette semaine, un cadre de la finance de 45 ans en proie à de graves difficultés financières a tué cinq membres de sa famille à Los Angeles avant de mettre fin à ses jours. Dans une lettre à la police, il a expliqué son geste par sa situation économique désespérée. Karthik Rajaram était sans emploi depuis plusieurs mois et ses économies avaient été entamées en raison de son chômage, avant de fondre entièrement en raison de la chute de Wall Street.
Cette tragédie est devenue un symbole sinistre de la crise financière aux Etats-Unis, une semaine après la tentative de suicide d'une femme de 90 ans dans l'Ohio (nord) qui allait être expulsée de sa maison où elle avait habité pendant 38 ans.
Ces deux drames témoignent de l'impact sur la santé mentale des Américains de ce qui est considéré comme la plus grave tempête financière aux Etats-Unis depuis la crise de 1929, selon des experts.
La psychologue de Chicago Nancy Molitor a expliqué à l'AFP que le nombre de personnes angoissées à cause de la crise et demandant de l'aide avait fortement augmenté ces derniers jours.
"En vingt ans de pratique, je n'ai jamais rien vu de pareil, le niveau d'anxiété bat tous les records", a-t-elle jugé, indiquant que les appels à son cabinet avaient augmenté de 50%.
L'état de confusion causé par la crise financière, est comparable à l'après 11-Septembre, a estimé la psychologue, pour qui les personnes affectées sont d'âges et de conditions différentes. "Ca ne touche pas uniquement les adultes, mais aussi les enfants".
"C'est tout à fait comparable au 11-Septembre en termes d'impact. Et c'est clair que ce n'est pas (juste) une crise de Wall Street. Elle affecte l'ensemble de l'économie et presque chaque individu que je vois", a-t-elle assuré.
Pour elle, les problèmes rencontrés par les gens varient beaucoup, des plus fortunés qui disent avoir perdu des sommes folles aux couples s'inquiétant de ne pas pouvoir payer la scolarité de leurs enfants, jusqu'au cas d'une femme de 79 ans "qui ne pouvait pas 'se permettre de mourir' ".
"J'ai pensé qu'elle blaguait, explique la psychologue, mais elle m'a dit: 'J'avais un assez bon héritage à transmettre à mes trois enfants. Si je meurs demain, ils vont recevoir la moitié de ce qu'ils auraient dû recevoir' ".
Les gens éprouvent "un sentiment de peur, souffrent de dépression et d'angoisse et ils se disent que quel que soit l'effort fourni et son intensité, ils ne maîtrisent pas leur avenir", a estimé de son côté Judith Bardwick, professeur de psychiatrie clinique à l'université de Californie à San Diego.
A Los Angeles, les autorités conseillent aux gens rencontrant des difficultés financières de se faire aider par des professionnels.
Ken Kondo, porte-parole du département de santé mentale de Los Angeles a expliqué qu'un service ouvert 24 heures sur 24 avait été mis en place pour recevoir ces personnes.
Aujourd'hui, les trois quarts des personnes souffrant de maladies mentales habitent toutefois des pays à faible et moyen revenu où le manque de soin est "abyssal", a rappelé Mme Chan à la veille de la Journée mondiale de la santé mentale.
Les budgets de ces pays pour ces malades souvent stigmatisés sont très insuffisants, a-t-elle souligné. Par ailleurs, près de 75% des personnes affectées ne peuvent s'y offrir les traitements nécessaires, selon l'OMS.
"Les soins pour ces troubles très répandus, persistants et débilitants ne relèvent pas de la charité. C'est un devoir moral et éthique", a insisté le Docteur Chan, à l'occasion du lancement d'un nouveau programme de l'OMS destiné à renforcer les services de santé mentales dans le monde.
AFP - Jeudi 9 octobre, 13h09GENÈVE (AFP) - La crise économique mondiale risque de provoquer une recrudescence du nombre des suicides et des troubles mentaux parmi les victimes des turbulences financières, a prévenu jeudi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Nous ne devrions pas sous-estimer les turbulences et les conséquences probables de la crise financière", a expliqué la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, lors d'une rencontre avec des spécialistes des troubles mentaux. "Il ne faudra pas être surpris de voir plus de personnes stressées, plus de suicides et plus de désordres mentaux", a-t-elle insisté.
Les drames humains se multiplient déjà aux Etats-Unis où la crise du crédit immobilier a poussé des milliers de personnes hors de leurs domiciles.
Cette semaine, un cadre de la finance de 45 ans en proie à de graves difficultés financières a tué cinq membres de sa famille à Los Angeles avant de mettre fin à ses jours. Dans une lettre à la police, il a expliqué son geste par sa situation économique désespérée. Karthik Rajaram était sans emploi depuis plusieurs mois et ses économies avaient été entamées en raison de son chômage, avant de fondre entièrement en raison de la chute de Wall Street.
Cette tragédie est devenue un symbole sinistre de la crise financière aux Etats-Unis, une semaine après la tentative de suicide d'une femme de 90 ans dans l'Ohio (nord) qui allait être expulsée de sa maison où elle avait habité pendant 38 ans.
Ces deux drames témoignent de l'impact sur la santé mentale des Américains de ce qui est considéré comme la plus grave tempête financière aux Etats-Unis depuis la crise de 1929, selon des experts.
La psychologue de Chicago Nancy Molitor a expliqué à l'AFP que le nombre de personnes angoissées à cause de la crise et demandant de l'aide avait fortement augmenté ces derniers jours.
"En vingt ans de pratique, je n'ai jamais rien vu de pareil, le niveau d'anxiété bat tous les records", a-t-elle jugé, indiquant que les appels à son cabinet avaient augmenté de 50%.
L'état de confusion causé par la crise financière, est comparable à l'après 11-Septembre, a estimé la psychologue, pour qui les personnes affectées sont d'âges et de conditions différentes. "Ca ne touche pas uniquement les adultes, mais aussi les enfants".
"C'est tout à fait comparable au 11-Septembre en termes d'impact. Et c'est clair que ce n'est pas (juste) une crise de Wall Street. Elle affecte l'ensemble de l'économie et presque chaque individu que je vois", a-t-elle assuré.
Pour elle, les problèmes rencontrés par les gens varient beaucoup, des plus fortunés qui disent avoir perdu des sommes folles aux couples s'inquiétant de ne pas pouvoir payer la scolarité de leurs enfants, jusqu'au cas d'une femme de 79 ans "qui ne pouvait pas 'se permettre de mourir' ".
"J'ai pensé qu'elle blaguait, explique la psychologue, mais elle m'a dit: 'J'avais un assez bon héritage à transmettre à mes trois enfants. Si je meurs demain, ils vont recevoir la moitié de ce qu'ils auraient dû recevoir' ".
Les gens éprouvent "un sentiment de peur, souffrent de dépression et d'angoisse et ils se disent que quel que soit l'effort fourni et son intensité, ils ne maîtrisent pas leur avenir", a estimé de son côté Judith Bardwick, professeur de psychiatrie clinique à l'université de Californie à San Diego.
A Los Angeles, les autorités conseillent aux gens rencontrant des difficultés financières de se faire aider par des professionnels.
Ken Kondo, porte-parole du département de santé mentale de Los Angeles a expliqué qu'un service ouvert 24 heures sur 24 avait été mis en place pour recevoir ces personnes.
Aujourd'hui, les trois quarts des personnes souffrant de maladies mentales habitent toutefois des pays à faible et moyen revenu où le manque de soin est "abyssal", a rappelé Mme Chan à la veille de la Journée mondiale de la santé mentale.
Les budgets de ces pays pour ces malades souvent stigmatisés sont très insuffisants, a-t-elle souligné. Par ailleurs, près de 75% des personnes affectées ne peuvent s'y offrir les traitements nécessaires, selon l'OMS.
"Les soins pour ces troubles très répandus, persistants et débilitants ne relèvent pas de la charité. C'est un devoir moral et éthique", a insisté le Docteur Chan, à l'occasion du lancement d'un nouveau programme de l'OMS destiné à renforcer les services de santé mentales dans le monde.
ESI 2009-2012
Sevrage tabagique : l'activité physique, un sacré coup de pouce !
Par Destination Santé Destination Sante - Jeudi 9 octobre, 14h02
Elles sont plus de 17% en France et en Grande-Bretagne, 20% aux Etats-Unis… Malgré les risques énormes qu'elles font courir à l'enfant à naître, nombre de femmes enceintes continuent de fumer durant la grossesse. Face à ce problème, des chercheurs britanniques rappellent que l'activité physique peut aider au sevrage tabagique.
L'équipe du Pr Michael Ussher de la Saint George's University de Londres a suivi 32 femmes enceintes de plus de 18 ans pendant 6 semaines. Toutes étaient fumeuses. Chacune a accepté de suivre un entraînement physique bien précis. L'objectif était de mesurer son impact sur la capacité de ces femmes à abandonner le tabac. Une précision : aucune n'a eu recours à des substituts nicotiniques.
Résultat, une sur quatre a effectivement renoncé à la cigarette. Un constat qualifié de « très encourageant » par les auteurs. « L'activité physique ne constitue pas la solution miracle, mais une telle démarche représente un plus non négligeable pour les femmes enceintes qui n'arrivent pas à se débarrasser de la cigarette » concluent-ils. L'occasion de rappeler que de nombreux substituts nicotiniques et produits d'aide à l'arrêt du tabac – ils vont du traditionnel patch au coach virtuel, en passant par la pilule anti-tabac- sont aujourd'hui à la disposition des fumeuses – et des fumeurs… - qui désirent en finir une fois pour toute avec la fumée.
Source : BMC Public Health, septembre 2008
Par Destination Santé Destination Sante - Jeudi 9 octobre, 14h02
Elles sont plus de 17% en France et en Grande-Bretagne, 20% aux Etats-Unis… Malgré les risques énormes qu'elles font courir à l'enfant à naître, nombre de femmes enceintes continuent de fumer durant la grossesse. Face à ce problème, des chercheurs britanniques rappellent que l'activité physique peut aider au sevrage tabagique.
L'équipe du Pr Michael Ussher de la Saint George's University de Londres a suivi 32 femmes enceintes de plus de 18 ans pendant 6 semaines. Toutes étaient fumeuses. Chacune a accepté de suivre un entraînement physique bien précis. L'objectif était de mesurer son impact sur la capacité de ces femmes à abandonner le tabac. Une précision : aucune n'a eu recours à des substituts nicotiniques.
Résultat, une sur quatre a effectivement renoncé à la cigarette. Un constat qualifié de « très encourageant » par les auteurs. « L'activité physique ne constitue pas la solution miracle, mais une telle démarche représente un plus non négligeable pour les femmes enceintes qui n'arrivent pas à se débarrasser de la cigarette » concluent-ils. L'occasion de rappeler que de nombreux substituts nicotiniques et produits d'aide à l'arrêt du tabac – ils vont du traditionnel patch au coach virtuel, en passant par la pilule anti-tabac- sont aujourd'hui à la disposition des fumeuses – et des fumeurs… - qui désirent en finir une fois pour toute avec la fumée.
Source : BMC Public Health, septembre 2008
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Grippe saisonnière : vaccination, mode d’emploi
Grippe saisonnière : vaccination, mode d’emploi[10 octobre 2008 - 08:47]
Les vaccins contre la grippe saisonnière sont disponibles en pharmacie à partir de ce 10 octobre 2008 au prix moyen de 6,25 €.
« Il faut compter environ 15 jours entre la vaccination et l’apparition d’une immunité », précise l’Assurance-maladie. Faites-vous donc vacciner le plus tôt possible.
Un vaccin 100% renouvelé
La composition de ce vaccin varie tous les ans. Mais pour la première fois depuis 40 ans, les 3 souches du vaccin 2008 sont nouvelles. L’une d’entre elles (H3N2) a déjà sévi en Australie en 2007. Particulièrement virulente, elle a provoqué une épidémie importante, avec trois fois plus de cas que la saison précédente.
Qui est pris en charge à 100% ?
Deux populations bénéficient de la gratuité du vaccin antigrippal : les 65 ans et plus et les patients quel que soit leur âge, atteints de l’une des affections de longue durée (ALD) suivantes :
Diabète (types 1 et 2) ;
Invalidité consécutive à un accident vasculaire cérébral (AVC) ;
Néphropathies chroniques graves et syndromes néphrotiques primitifs ;
Forme grave des affections neurologiques et musculaires (dont les myopathies), épilepsie grave ;
Mucoviscidose ;
Insuffisance cardiaque, trouble du rythme, cardiopathies valvulaires et cardiopathies congénitales graves ;
Déficit immunitaire primitif grave nécessitant un traitement prolongé, infection par le VIH ;
Drépanocytose ;
Tous types d’asthme ou de BPCO ;
Les enfants et adolescents de 6 mois à 18 ans souffrant d’un syndrome de Kawasaki ou d’arthrite chronique juvénile.
Du pharmacien à l’infirmière…
Nouveau cette année, les personnes concernées par la gratuité du vaccin et qui ont bénéficié de cette prise en charge l’hiver dernier pourront se faire délivrer le vaccin par leur pharmacien, sur présentation du bon de l’Assurance-maladie. Elles pourront ensuite se faire vacciner directement par une infirmière, sans prescription médicale préalable. Donc sans passer par la case médecin.
Source : Assurance-maladie, septembre 2008 – De notre envoyé spécial aux 21ème Rencontres européennes sur la grippe et sa prévention, Strasbourg, 24-25 septembre 2008
Les vaccins contre la grippe saisonnière sont disponibles en pharmacie à partir de ce 10 octobre 2008 au prix moyen de 6,25 €.
« Il faut compter environ 15 jours entre la vaccination et l’apparition d’une immunité », précise l’Assurance-maladie. Faites-vous donc vacciner le plus tôt possible.
Un vaccin 100% renouvelé
La composition de ce vaccin varie tous les ans. Mais pour la première fois depuis 40 ans, les 3 souches du vaccin 2008 sont nouvelles. L’une d’entre elles (H3N2) a déjà sévi en Australie en 2007. Particulièrement virulente, elle a provoqué une épidémie importante, avec trois fois plus de cas que la saison précédente.
Qui est pris en charge à 100% ?
Deux populations bénéficient de la gratuité du vaccin antigrippal : les 65 ans et plus et les patients quel que soit leur âge, atteints de l’une des affections de longue durée (ALD) suivantes :
Diabète (types 1 et 2) ;
Invalidité consécutive à un accident vasculaire cérébral (AVC) ;
Néphropathies chroniques graves et syndromes néphrotiques primitifs ;
Forme grave des affections neurologiques et musculaires (dont les myopathies), épilepsie grave ;
Mucoviscidose ;
Insuffisance cardiaque, trouble du rythme, cardiopathies valvulaires et cardiopathies congénitales graves ;
Déficit immunitaire primitif grave nécessitant un traitement prolongé, infection par le VIH ;
Drépanocytose ;
Tous types d’asthme ou de BPCO ;
Les enfants et adolescents de 6 mois à 18 ans souffrant d’un syndrome de Kawasaki ou d’arthrite chronique juvénile.
Du pharmacien à l’infirmière…
Nouveau cette année, les personnes concernées par la gratuité du vaccin et qui ont bénéficié de cette prise en charge l’hiver dernier pourront se faire délivrer le vaccin par leur pharmacien, sur présentation du bon de l’Assurance-maladie. Elles pourront ensuite se faire vacciner directement par une infirmière, sans prescription médicale préalable. Donc sans passer par la case médecin.
Source : Assurance-maladie, septembre 2008 – De notre envoyé spécial aux 21ème Rencontres européennes sur la grippe et sa prévention, Strasbourg, 24-25 septembre 2008
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Stocks pandémiques : des vaccins et des antiviraux ?
Stocks pandémiques : des vaccins et des antiviraux ?[9 octobre 2008 - 07:35]
"La France est prête", indiquions-nous en juin 2008 à la suite d’un bilan dressé par le Pr Didier Houssin, directeur général de la Santé et délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire.
Notre pays dispose à ce jour du stock le plus important d’antiviraux dans le monde – en regard de sa population – ainsi que de stocks de masques de protection. Son Plan national de préparation et de lutte ‘Pandémie grippale’, dont la 3ème édition date de 2007, devrait connaître sa 4ème version dans quelques jours, quelques semaines au plus.
Il est probable qu’elle intègre le recours aux nouveaux vaccins prépandémiques. Ces derniers dans ce cas, ne remplaceront pas les antiviraux. Ils permettront plus probablement d’étendre plus encore la couverture de la population, déjà très large grâce aux dizaines de millions de traitements antiviraux stockés dans le pays.
Source : De notre envoyé spécial à la 3ème réunion du Groupe de Travail scientifique européen sur l’Influenza (ESWI, 14-17 septembre 2008 à Faro (Portugal)
"La France est prête", indiquions-nous en juin 2008 à la suite d’un bilan dressé par le Pr Didier Houssin, directeur général de la Santé et délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire.
Notre pays dispose à ce jour du stock le plus important d’antiviraux dans le monde – en regard de sa population – ainsi que de stocks de masques de protection. Son Plan national de préparation et de lutte ‘Pandémie grippale’, dont la 3ème édition date de 2007, devrait connaître sa 4ème version dans quelques jours, quelques semaines au plus.
Il est probable qu’elle intègre le recours aux nouveaux vaccins prépandémiques. Ces derniers dans ce cas, ne remplaceront pas les antiviraux. Ils permettront plus probablement d’étendre plus encore la couverture de la population, déjà très large grâce aux dizaines de millions de traitements antiviraux stockés dans le pays.
Source : De notre envoyé spécial à la 3ème réunion du Groupe de Travail scientifique européen sur l’Influenza (ESWI, 14-17 septembre 2008 à Faro (Portugal)
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Réforme de la santé: avis défavorable
Réforme de la santé: avis défavorable du conseil de l'assurance maladie
AFP - Jeudi 9 octobre, 20h32 PARIS (AFP) -
Le Conseil de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnamts) a émis jeudi un avis (consultatif) défavorable au projet de loi "Hôpital, Patients, Santé, Territoires", qui doit être présenté la semaine prochaine en Conseil des ministres, a indiqué sa présidence dans un communiqué.
Ce conseil est composé de représentants d'assurés sociaux, d'employeurs et de mutuelles. Il est consulté sur tout texte ayant un impact sur l'assurance maladie.
La loi préparée par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, prévoit notamment une réforme de l'hôpital, une réorganisation de la médecine "de premier recours" et la création d'Agences régionales de santé (ARS), qui auront des compétences à la fois sur le secteur hospitalier et la médecine de ville.
Le conseil a émis "un avis défavorable par 21 voix contre (CFDT, CFTC, CGC, CGT, CGT-FO, FNMF, UNAPL, UNSA, UPA), 10 voix prenant acte (CGPME, MEDEF) et quatre voix s'exprimant pour (CISS, FNATH, Fonds CMU, UNAF)" le projet de loi.
"Au-delà des positions exprimées par chacun des groupes, des points de convergence ont été relevés au cours de cette séance", a précisé la présidence du conseil dans un communiqué.
Ainsi "nombre d'organisations a regretté l'aspect purement formel de la concertation préalable qui n'a pas permis de véritables débats" pour préparer le projet de loi.
Par ailleurs, "les missions des conseils de surveillance des ARS et la place, en leur sein, des partenaires sociaux et des organismes complémentaires ont été jugées insuffisantes eu égard aux exigences de démocratie sanitaire et sociale".
Selon la plupart des membres du conseil "un risque d'étatisation --résultant du regroupement des services et des modalités d'articulation des nouvelles instances avec l'Assurance Maladie-- a été relevé".
AFP - Jeudi 9 octobre, 20h32 PARIS (AFP) -
Le Conseil de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnamts) a émis jeudi un avis (consultatif) défavorable au projet de loi "Hôpital, Patients, Santé, Territoires", qui doit être présenté la semaine prochaine en Conseil des ministres, a indiqué sa présidence dans un communiqué.
Ce conseil est composé de représentants d'assurés sociaux, d'employeurs et de mutuelles. Il est consulté sur tout texte ayant un impact sur l'assurance maladie.
La loi préparée par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, prévoit notamment une réforme de l'hôpital, une réorganisation de la médecine "de premier recours" et la création d'Agences régionales de santé (ARS), qui auront des compétences à la fois sur le secteur hospitalier et la médecine de ville.
Le conseil a émis "un avis défavorable par 21 voix contre (CFDT, CFTC, CGC, CGT, CGT-FO, FNMF, UNAPL, UNSA, UPA), 10 voix prenant acte (CGPME, MEDEF) et quatre voix s'exprimant pour (CISS, FNATH, Fonds CMU, UNAF)" le projet de loi.
"Au-delà des positions exprimées par chacun des groupes, des points de convergence ont été relevés au cours de cette séance", a précisé la présidence du conseil dans un communiqué.
Ainsi "nombre d'organisations a regretté l'aspect purement formel de la concertation préalable qui n'a pas permis de véritables débats" pour préparer le projet de loi.
Par ailleurs, "les missions des conseils de surveillance des ARS et la place, en leur sein, des partenaires sociaux et des organismes complémentaires ont été jugées insuffisantes eu égard aux exigences de démocratie sanitaire et sociale".
Selon la plupart des membres du conseil "un risque d'étatisation --résultant du regroupement des services et des modalités d'articulation des nouvelles instances avec l'Assurance Maladie-- a été relevé".
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Allaitement maternel : la "Grande Tétée"
Allaitement maternel : la "Grande Tétée" voit plus grand pour sa 3e édition
AFP - il y a 1 heure 46 minutes PARIS (AFP) -
Les mamans qui allaitent sont invitées à se rassembler samedi à Paris et dans plus de 50 villes de France pour donner le sein en public à leur enfant, afin de promouvoir l'allaitement maternel.
La 3e édition de cette manifestation dénommée "La Grande Tétée" ouvrira la Semaine mondiale de l'allaitement maternel, du 12 au 19 octobre, qui a pour thème cette année "le soutien aux mères".
Le collectif de parents qui organise l'événement a pour objectif de faire évoluer l'image de l'allaitement maternel et de "battre en brèche les stéréotypes".
A Paris, la Grande Tétée se déroulera à 11h00 au stade Charléty (XIIIe). Plus de 50 villes devraient se joindre au mouvement cette année: Aix-en-Provence, Angoulême, Avignon, Bastia, Bayonne, Besançon, Caen, Chambéry, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Dax, Dijon, Grenoble, Gap, Le Havre, Lille, Limoges, Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy, Poitiers, Quimper, Reims, Rennes, Rouen... Les lieux et heures de rendez-vous sont détaillés sur internet (www.la-grande-tetee.com).
La première édition, en octobre 2006, avait rassemblé près de 500 mamans dans une quinzaine de villes, dont 150 à Paris, selon le collectif. En 2007, plus d'un millier de femmes avaient répondu à l'appel, dans 35 villes, dont plus de 220 à Paris.
Le lait maternel est "l'aliment idéal pour la croissance et le développement des nourrissons", selon l'Organisation mondiale de la santé. Il contient exactement les nutriments dont l'enfant a besoin, il est facilement digéré et le protège des infections. Il favoriserait aussi la croissance cérébrale et jouerait un rôle protecteur contre l'obésité.
L'allaitement maternel a un peu progressé en France, avec près de deux tiers des femmes qui allaitent leur bébé, selon un rapport parlementaire récent.
Mais on reste bien en deçà des pays nordiques où cette pratique est plus développée et souvent pendant une période plus longue qu'en France. Dans les pays nordiques, on note des taux d'allaitement maternel de 90% pendant la première année de l'enfant.
La durée de l'allaitement est le plus souvent très courte en France. L'allaitement à quatre mois est maintenu pour plus de 65% des nourrissons en Suède et en Suisse, 34% au Canada, 27% au Royaume-Uni et à peine 5% en France.
AFP - il y a 1 heure 46 minutes PARIS (AFP) -
Les mamans qui allaitent sont invitées à se rassembler samedi à Paris et dans plus de 50 villes de France pour donner le sein en public à leur enfant, afin de promouvoir l'allaitement maternel.
La 3e édition de cette manifestation dénommée "La Grande Tétée" ouvrira la Semaine mondiale de l'allaitement maternel, du 12 au 19 octobre, qui a pour thème cette année "le soutien aux mères".
Le collectif de parents qui organise l'événement a pour objectif de faire évoluer l'image de l'allaitement maternel et de "battre en brèche les stéréotypes".
A Paris, la Grande Tétée se déroulera à 11h00 au stade Charléty (XIIIe). Plus de 50 villes devraient se joindre au mouvement cette année: Aix-en-Provence, Angoulême, Avignon, Bastia, Bayonne, Besançon, Caen, Chambéry, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Dax, Dijon, Grenoble, Gap, Le Havre, Lille, Limoges, Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy, Poitiers, Quimper, Reims, Rennes, Rouen... Les lieux et heures de rendez-vous sont détaillés sur internet (www.la-grande-tetee.com).
La première édition, en octobre 2006, avait rassemblé près de 500 mamans dans une quinzaine de villes, dont 150 à Paris, selon le collectif. En 2007, plus d'un millier de femmes avaient répondu à l'appel, dans 35 villes, dont plus de 220 à Paris.
Le lait maternel est "l'aliment idéal pour la croissance et le développement des nourrissons", selon l'Organisation mondiale de la santé. Il contient exactement les nutriments dont l'enfant a besoin, il est facilement digéré et le protège des infections. Il favoriserait aussi la croissance cérébrale et jouerait un rôle protecteur contre l'obésité.
L'allaitement maternel a un peu progressé en France, avec près de deux tiers des femmes qui allaitent leur bébé, selon un rapport parlementaire récent.
Mais on reste bien en deçà des pays nordiques où cette pratique est plus développée et souvent pendant une période plus longue qu'en France. Dans les pays nordiques, on note des taux d'allaitement maternel de 90% pendant la première année de l'enfant.
La durée de l'allaitement est le plus souvent très courte en France. L'allaitement à quatre mois est maintenu pour plus de 65% des nourrissons en Suède et en Suisse, 34% au Canada, 27% au Royaume-Uni et à peine 5% en France.
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La Commission porte le congé maternité à 18 semaines
La Commission européenne porte le congé maternité à 18 semaines
LE MONDE | 09.10.08 | 16h11
Grâce à l'Europe, les Françaises bénéficieront sans doute un jour d'un congé maternité plus long. Dans un projet de directive adopté mercredi 1er octobre, la Commission européenne propose de porter la durée minimale de ce congé de 14 à 18 semaines. "Nos propositions aideront les femmes à concilier leur vie professionnelle et leur vie de famille", affirme Vladimir Spidla, commissaire européen à l'emploi, aux affaires sociales et à l'égalité des chances.
Le calendrier de cette réforme est cependant lointain : cette proposition doit être examinée par le Parlement et par les Etats membres qui doivent l'approuver à la majorité qualifiée. "Nous espérons qu'un accord sera conclu en 2009", affirme la Commission. Si la directive est adoptée, les pays de l'Union auront deux ans pour l'introduire dans leur droit national. La France devra alors engager des négociations avec les partenaires sociaux.
Aujourd'hui, les futures mères bénéficient de 16 semaines de congé maternité - 26 à partir du troisième enfant - à prendre avant ou après la naissance : depuis 2007, la loi se contente de leur imposer trois semaines de repos avant la date présumée de l'accouchement. Créé en 1909, le congé maternité donne droit à une indemnisation : les fonctionnaires en bénéficient depuis 1928, les autres salariées depuis 1970.
LES CDI PRIVILÉGIÉS
En France, la plupart des femmes se débrouillent déjà pour allonger leur congé maternité : en ayant recours aux congés annuels ou aux congés pathologiques, les mères d'un ou deux enfants y ajoutent en moyenne 38 jours, les autres 21. Ces arrangements sont cependant réservés aux femmes qui bénéficient d'une certaine stabilité professionnelle : dans le secteur privé, les mères en CDI ont 60 % de plus de chances d'y avoir recours que les femmes en CDD.
Pour les gynécologues, la perspective - même lointaine - d'un allongement du congé est une bonne nouvelle. "Ce projet va dans le bon sens, note Joëlle Belaïsch-Allart, vice-présidente du Collège national des gynécologues et des obstétriciens français. C'est notamment un petit plus pour les mamans qui souhaitent allaiter : il est plus facile de le faire pendant un congé maternité que le matin et le soir alors qu'on a déjà repris le travail. Ce qu'il faut maintenant, c'est que les pères soient plus présents auprès des nouveau-nés !"
Anne Chemin
LE MONDE | 09.10.08 | 16h11
Grâce à l'Europe, les Françaises bénéficieront sans doute un jour d'un congé maternité plus long. Dans un projet de directive adopté mercredi 1er octobre, la Commission européenne propose de porter la durée minimale de ce congé de 14 à 18 semaines. "Nos propositions aideront les femmes à concilier leur vie professionnelle et leur vie de famille", affirme Vladimir Spidla, commissaire européen à l'emploi, aux affaires sociales et à l'égalité des chances.
Le calendrier de cette réforme est cependant lointain : cette proposition doit être examinée par le Parlement et par les Etats membres qui doivent l'approuver à la majorité qualifiée. "Nous espérons qu'un accord sera conclu en 2009", affirme la Commission. Si la directive est adoptée, les pays de l'Union auront deux ans pour l'introduire dans leur droit national. La France devra alors engager des négociations avec les partenaires sociaux.
Aujourd'hui, les futures mères bénéficient de 16 semaines de congé maternité - 26 à partir du troisième enfant - à prendre avant ou après la naissance : depuis 2007, la loi se contente de leur imposer trois semaines de repos avant la date présumée de l'accouchement. Créé en 1909, le congé maternité donne droit à une indemnisation : les fonctionnaires en bénéficient depuis 1928, les autres salariées depuis 1970.
LES CDI PRIVILÉGIÉS
En France, la plupart des femmes se débrouillent déjà pour allonger leur congé maternité : en ayant recours aux congés annuels ou aux congés pathologiques, les mères d'un ou deux enfants y ajoutent en moyenne 38 jours, les autres 21. Ces arrangements sont cependant réservés aux femmes qui bénéficient d'une certaine stabilité professionnelle : dans le secteur privé, les mères en CDI ont 60 % de plus de chances d'y avoir recours que les femmes en CDD.
Pour les gynécologues, la perspective - même lointaine - d'un allongement du congé est une bonne nouvelle. "Ce projet va dans le bon sens, note Joëlle Belaïsch-Allart, vice-présidente du Collège national des gynécologues et des obstétriciens français. C'est notamment un petit plus pour les mamans qui souhaitent allaiter : il est plus facile de le faire pendant un congé maternité que le matin et le soir alors qu'on a déjà repris le travail. Ce qu'il faut maintenant, c'est que les pères soient plus présents auprès des nouveau-nés !"
Anne Chemin
Puéricultrice
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Enfants handicapés à l'école : un accompagnement précaire
Reportage
Enfants handicapés à l'école : un accompagnement très précaire
LE MONDE | 09.10.08 | 16h07 • Mis à jour le 09.10.08 | 20h06
LE MANS (SARTHE) ENVOYÉE SPÉCIALE
C'est l'heure de la récré à l'école maternelle Julien-Pesche, au Mans. Au milieu des rires et des cris, des adultes veillent. Parmi eux, Charlène Duluart, 21 ans, ne quitte jamais des yeux Steven, 5 ans, trisomique 21. Ses parents ont fait le choix d'une classe ordinaire. Depuis la loi du 11 février 2005, les enfants porteurs de handicap doivent avoir accès à l'école de leur quartier. Ils nécessitent un accompagnement spécifique mis en place par l'inspection académique. Environ 18 000 personnes exercent cette fonction.
Charlène Duluart aide Steven en classe, facilite son intégration et... prévient les bêtises. Dès qu'elle lui lâche la main, l'enfant s'éloigne à grands pas. "Steven est très voyageur", ironise Charlène. Sa bonne humeur à l'école cache une situation professionnelle difficile. "Je ne travaille que vingt heures par semaine payées au smic." Soit 550 euros net par mois, pour un temps partiel imposé. C'est le lot des EVS (emplois vie scolaire), recrutés par l'éducation nationale sans condition de diplôme.
La majorité des personnels accompagnant ont ce statut. Les autres, appelés AVS (auxiliaires de vie scolaire), ont, au minimum, le bac et bénéficient d'un contrat légèrement plus avantageux. "Si j'avais su que c'était si mal payé, je n'aurais pas postulé", lâche Charlène, en évoquant la lourde responsabilité de sa fonction et les heures supplémentaires. "Après les cours, je suis toujours là, car je dois discuter avec la maman de Steven. Le soir, c'est pareil." Mais son contrat ne prend en compte que les heures passées en classe. Le travail de coordination entre les parents, l'équipe pédagogique et l'accompagnant s'effectue sur le temps libre de l'EVS.
"JE SUIS DÉSEMPARÉE"
Ce personnel est généralement très peu formé. Nathalie Cartier, 37 ans, vient d'être embauchée à l'école Julien-Pesche. Depuis la rentrée, elle s'occupe de Diane, âgée de 6 ans, handicapée mentale et physique. "Une fillette polyhandicapée alors que je n'ai jamais travaillé avec des personnes en situation de handicap. C'est aberrant !", s'indigne-t-elle. Le premier jour, la mère lui a expliqué comment se comporter avec Diane. C'est la seule "formation" dont a pu pour le moment bénéficier Nathalie. "Je suis désemparée. J'aimerais qu'on me donne des clés pour comprendre cette enfant."
L'éducation nationale propose bien 60 heures de formation dans l'année, mais elles sont facultatives. "Souvent, les EVS ne les suivent pas parce qu'ils sont pris par un autre job qui complète leur salaire", explique le directeur de l'école, Pierre Darracq. Les accompagnants rencontrent l'enfant dont ils devront s'occuper au dernier moment. "Une semaine avant la rentrée, je ne savais pas si j'aurais un poste, soupire Nathalie. La veille, on m'a prévenue que j'avais une petite fille sans connaître ni son âge ni son handicap."
Même scénario pour Charlène, qui a connu son affectation deux jours après la rentrée. "Parmi les personnes recrutées, beaucoup démissionnent avant septembre, car elles ont réussi un concours d'enseignant. Il est donc difficile de s'organiser en avance", justifie l'inspection académique de la Sarthe. Pour les parents, cette organisation est source d'inquiétude. Jusqu'à la veille de la rentrée, Sophie Gotreau, la mère de Diane, ne savait pas si sa fille serait prise en charge. "S'il n'y avait eu personne, j'aurais dû arrêter de travailler du jour au lendemain."
La durée du contrat des accompagnants - vingt-quatre mois tout au plus pour les EVS - pose aussi problème. Charlène, par exemple, quittera l'école à regrets en mars ; Steven devra s'adapter à une nouvelle personne. "Et ça ne choque personne ! s'insurge Sophie Gotreau. Ces enfants ont pourtant particulièrement besoin de stabilité."
UNE FONCTION NON RECONNUE
La fonction d'EVS ne donne accès à aucune validation d'acquis. Si ces postes permettent de faire baisser les chiffres du chômage et d'augmenter ceux de l'intégration des enfants handicapés en milieu scolaire, parents et associations dénoncent la suprématie du quantitatif au mépris du qualitatif.
Selon l'éducation nationale, ces contrats d'accompagnants constituent un tremplin vers un futur emploi et le temps partiel permettrait aux EVS de préparer des concours. "Si l'accompagnant est toujours présent avec l'enfant, il ne progressera pas dans sa relation avec les autres et dans son "autonomisation"" fait valoir l'inspection académique.
Morgane Tual
Enfants handicapés à l'école : un accompagnement très précaire
LE MONDE | 09.10.08 | 16h07 • Mis à jour le 09.10.08 | 20h06
LE MANS (SARTHE) ENVOYÉE SPÉCIALE
C'est l'heure de la récré à l'école maternelle Julien-Pesche, au Mans. Au milieu des rires et des cris, des adultes veillent. Parmi eux, Charlène Duluart, 21 ans, ne quitte jamais des yeux Steven, 5 ans, trisomique 21. Ses parents ont fait le choix d'une classe ordinaire. Depuis la loi du 11 février 2005, les enfants porteurs de handicap doivent avoir accès à l'école de leur quartier. Ils nécessitent un accompagnement spécifique mis en place par l'inspection académique. Environ 18 000 personnes exercent cette fonction.
Charlène Duluart aide Steven en classe, facilite son intégration et... prévient les bêtises. Dès qu'elle lui lâche la main, l'enfant s'éloigne à grands pas. "Steven est très voyageur", ironise Charlène. Sa bonne humeur à l'école cache une situation professionnelle difficile. "Je ne travaille que vingt heures par semaine payées au smic." Soit 550 euros net par mois, pour un temps partiel imposé. C'est le lot des EVS (emplois vie scolaire), recrutés par l'éducation nationale sans condition de diplôme.
La majorité des personnels accompagnant ont ce statut. Les autres, appelés AVS (auxiliaires de vie scolaire), ont, au minimum, le bac et bénéficient d'un contrat légèrement plus avantageux. "Si j'avais su que c'était si mal payé, je n'aurais pas postulé", lâche Charlène, en évoquant la lourde responsabilité de sa fonction et les heures supplémentaires. "Après les cours, je suis toujours là, car je dois discuter avec la maman de Steven. Le soir, c'est pareil." Mais son contrat ne prend en compte que les heures passées en classe. Le travail de coordination entre les parents, l'équipe pédagogique et l'accompagnant s'effectue sur le temps libre de l'EVS.
"JE SUIS DÉSEMPARÉE"
Ce personnel est généralement très peu formé. Nathalie Cartier, 37 ans, vient d'être embauchée à l'école Julien-Pesche. Depuis la rentrée, elle s'occupe de Diane, âgée de 6 ans, handicapée mentale et physique. "Une fillette polyhandicapée alors que je n'ai jamais travaillé avec des personnes en situation de handicap. C'est aberrant !", s'indigne-t-elle. Le premier jour, la mère lui a expliqué comment se comporter avec Diane. C'est la seule "formation" dont a pu pour le moment bénéficier Nathalie. "Je suis désemparée. J'aimerais qu'on me donne des clés pour comprendre cette enfant."
L'éducation nationale propose bien 60 heures de formation dans l'année, mais elles sont facultatives. "Souvent, les EVS ne les suivent pas parce qu'ils sont pris par un autre job qui complète leur salaire", explique le directeur de l'école, Pierre Darracq. Les accompagnants rencontrent l'enfant dont ils devront s'occuper au dernier moment. "Une semaine avant la rentrée, je ne savais pas si j'aurais un poste, soupire Nathalie. La veille, on m'a prévenue que j'avais une petite fille sans connaître ni son âge ni son handicap."
Même scénario pour Charlène, qui a connu son affectation deux jours après la rentrée. "Parmi les personnes recrutées, beaucoup démissionnent avant septembre, car elles ont réussi un concours d'enseignant. Il est donc difficile de s'organiser en avance", justifie l'inspection académique de la Sarthe. Pour les parents, cette organisation est source d'inquiétude. Jusqu'à la veille de la rentrée, Sophie Gotreau, la mère de Diane, ne savait pas si sa fille serait prise en charge. "S'il n'y avait eu personne, j'aurais dû arrêter de travailler du jour au lendemain."
La durée du contrat des accompagnants - vingt-quatre mois tout au plus pour les EVS - pose aussi problème. Charlène, par exemple, quittera l'école à regrets en mars ; Steven devra s'adapter à une nouvelle personne. "Et ça ne choque personne ! s'insurge Sophie Gotreau. Ces enfants ont pourtant particulièrement besoin de stabilité."
UNE FONCTION NON RECONNUE
La fonction d'EVS ne donne accès à aucune validation d'acquis. Si ces postes permettent de faire baisser les chiffres du chômage et d'augmenter ceux de l'intégration des enfants handicapés en milieu scolaire, parents et associations dénoncent la suprématie du quantitatif au mépris du qualitatif.
Selon l'éducation nationale, ces contrats d'accompagnants constituent un tremplin vers un futur emploi et le temps partiel permettrait aux EVS de préparer des concours. "Si l'accompagnant est toujours présent avec l'enfant, il ne progressera pas dans sa relation avec les autres et dans son "autonomisation"" fait valoir l'inspection académique.
Morgane Tual
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J'ai trouvé un dossier : Sciences et ethiques dans le journal de La Croix du Mercredi 24 Septembre 2008 qui traite des gestes qui sauvent.
C'est un dossier complet qui peut nous être utile pour l'oral du concours puisque le jury risque de nous en parler comme c'est un sujet d'actualité!
Donc si vous avez l'occasion d'aller le consulter, n'hésitez pas!!
Bon courage à toutes les personnes qui vont passer le concours!!!
C'est un dossier complet qui peut nous être utile pour l'oral du concours puisque le jury risque de nous en parler comme c'est un sujet d'actualité!
Donc si vous avez l'occasion d'aller le consulter, n'hésitez pas!!

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Puéricultrice
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