Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
Fermer la porte qui mène au tabagisme….
Des cigarettes parfumées au chocolat ou à la vanille, des chichas aux arômes tentateurs… Pour le Pr Bertrand Dautzenberg de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, « des mesures spécifiques doivent être prises contre ces nouveaux produits ». Ils sont en effet avant tout destinés à attirer les jeunes vers le tabagisme. Or leur innocuité paraît largement sur-estimée.
Les trois-quarts des consommateurs de cigarettes parfumées considèrent que ces produits « sont moins dangereux que les autres », a observé le Pr Dautzenberg, à partir d’une enquête réalisée par questionnaire. Un travail auquel ont participé 1045 collégiens de 12 à 15 ans.
« Avec le rejet de la cigarette standard par de nombreux jeunes, l’industrie impose comme elle a tenté de le faire pour les premix à base d’alcool, des produits à la toxicité cachée », estime Bertrand Dautzenberg. Avec un jeune sur cinq qui l’aurait déjà essayée, la chicha est ainsi devenue le produit le plus expérimenté par les 12-15 ans.
A 17 ans, ils sont près de 30% à en consommer régulièrement, montre une autre enquête. Or malgré ses apparences exotiques, la chicha est aussi toxique que les autres produits du tabac. Un chiffre : une bouffée de chicha libère autant de nicotine que… six cigarettes. Bref, aux yeux du Pr Dautzenberg, il est urgent de fermer ces portes d’entrée vers le tabagisme.
Source : 2ème Congrès de la Société française de tabacologie, Paris, 20-22 novembre 2008
Des cigarettes parfumées au chocolat ou à la vanille, des chichas aux arômes tentateurs… Pour le Pr Bertrand Dautzenberg de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, « des mesures spécifiques doivent être prises contre ces nouveaux produits ». Ils sont en effet avant tout destinés à attirer les jeunes vers le tabagisme. Or leur innocuité paraît largement sur-estimée.
Les trois-quarts des consommateurs de cigarettes parfumées considèrent que ces produits « sont moins dangereux que les autres », a observé le Pr Dautzenberg, à partir d’une enquête réalisée par questionnaire. Un travail auquel ont participé 1045 collégiens de 12 à 15 ans.
« Avec le rejet de la cigarette standard par de nombreux jeunes, l’industrie impose comme elle a tenté de le faire pour les premix à base d’alcool, des produits à la toxicité cachée », estime Bertrand Dautzenberg. Avec un jeune sur cinq qui l’aurait déjà essayée, la chicha est ainsi devenue le produit le plus expérimenté par les 12-15 ans.
A 17 ans, ils sont près de 30% à en consommer régulièrement, montre une autre enquête. Or malgré ses apparences exotiques, la chicha est aussi toxique que les autres produits du tabac. Un chiffre : une bouffée de chicha libère autant de nicotine que… six cigarettes. Bref, aux yeux du Pr Dautzenberg, il est urgent de fermer ces portes d’entrée vers le tabagisme.
Source : 2ème Congrès de la Société française de tabacologie, Paris, 20-22 novembre 2008
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- Florence21
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Re: Actualités 2009
Une octogénaire retrouvée morte après avoir quitté sa maison de retraite
Une octogénaire, pensionnaire de la maison de retraite de Beaumont-du-Gâtinais (Seine-et-Marne), a été retrouvée morte samedi à l'extérieur de son établissement après l'avoir quitté la veille, a-t-on appris de sources concordantes.
Cette dame, âgée de 87 ans, a été retrouvée samedi "à 16H10 dans un fossé à proximité d'une route" à Beaumont-du-Gâtinais. Elle avait quitté la maison de retraite sans en informer les responsables vendredi vers 14H00, a indiqué la gendarmerie.
Les recherches pour la retrouver avaient commencé vendredi vers 19H15, après que la maison de retraite eut signalé sa disparition à la gendarmerie.
Une vingtaine de gendarmes appuyés par des chiens ont participé à la première phase des opérations qui "ont été interrompues à 01H00" sans résultat. Elles ont repris samedi matin, avec l'appui aérien d'un hélicoptère de la Section aérienne de Gendarmerie (SAG) de Villacoublay (Yvelines), a-t-on expliqué.
Les enfants et les proches de la vieille dame ont été alertés et se sont joints aux équipes de recherches.
Selon une source proche de l'enquête, elle serait morte de froid car "pour une vieille personne, elle n'était pas assez couverte" pour résister aux difficiles conditions météorologiques de la nuit.
"Nos équipes sont choquées. Quand les résidents sont là depuis longtemps, c'est toujours, pour nos équipes, un drame quand il se passe quelque chose de cette nature", a déclaré à l'AFP un membre de la direction de la maison de retraite à l'issue d'une réunion.
L'enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie de Beaumont-du-Gâtinais. Elle devra déterminer entre autres les circonstances de sa disparition car "visiblement il y a eu des lacunes au niveau de la surveillance", a estimé cette source.
Une octogénaire, pensionnaire de la maison de retraite de Beaumont-du-Gâtinais (Seine-et-Marne), a été retrouvée morte samedi à l'extérieur de son établissement après l'avoir quitté la veille, a-t-on appris de sources concordantes.
Cette dame, âgée de 87 ans, a été retrouvée samedi "à 16H10 dans un fossé à proximité d'une route" à Beaumont-du-Gâtinais. Elle avait quitté la maison de retraite sans en informer les responsables vendredi vers 14H00, a indiqué la gendarmerie.
Les recherches pour la retrouver avaient commencé vendredi vers 19H15, après que la maison de retraite eut signalé sa disparition à la gendarmerie.
Une vingtaine de gendarmes appuyés par des chiens ont participé à la première phase des opérations qui "ont été interrompues à 01H00" sans résultat. Elles ont repris samedi matin, avec l'appui aérien d'un hélicoptère de la Section aérienne de Gendarmerie (SAG) de Villacoublay (Yvelines), a-t-on expliqué.
Les enfants et les proches de la vieille dame ont été alertés et se sont joints aux équipes de recherches.
Selon une source proche de l'enquête, elle serait morte de froid car "pour une vieille personne, elle n'était pas assez couverte" pour résister aux difficiles conditions météorologiques de la nuit.
"Nos équipes sont choquées. Quand les résidents sont là depuis longtemps, c'est toujours, pour nos équipes, un drame quand il se passe quelque chose de cette nature", a déclaré à l'AFP un membre de la direction de la maison de retraite à l'issue d'une réunion.
L'enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie de Beaumont-du-Gâtinais. Elle devra déterminer entre autres les circonstances de sa disparition car "visiblement il y a eu des lacunes au niveau de la surveillance", a estimé cette source.
S1 validé
Re: Actualités 2009
Le Bengale-Occidental touché par une épidémie de grippe aviaire
AFP - Les autorités sanitaires du Bengale-Occidental ont confirmé samedi le déclenchement récent d'une épidémie de grippe aviaire dans cet Etat de l'est de l'Inde après la mort de milliers de poulets, ont annoncé des responsables.
Il s'agit de la quatrième épidémie due au virus H5N1 dans cet Etat indien en un an, ont-ils précisé, ajoutant que des milliers de poulets avaient péri dans le district de Darjeeling.
"Plusieurs milliers de poulets sont morts cette semaine à Mathigarah, un village du district de Darjeeling", a indiqué à l'AFP Anisur Rahaman, le ministre chargé du développement des ressources animalières du Bengale-Occidental, à Calcutta, capitale de cet Etat.
"Des tests réalisés sur des prélèvements sanguins de poulets morts se sont révélés positifs", a-t-il ajouté. Il a indiqué que 20.000 volatiles infectés seraient abattus dimanche.
Les autorités de l'Etat ont déjà fait abattre cinq millions de poulets et de canards pour tenter d'enrayer l'épidémie de grippe aviaire en 2008, année où l'Inde a été confrontée à la plus importante épidémie de cette maladie.
Le virus touche 19 districts du Bengale-Occidental, dont la population s'élève à plus de 80 millions de personnes. Toutefois aucune forme humaine du virus H5N1 n'a été enregistré jusqu'à présent.
Des responsables dans l'Etat d'Assam (nord-est) ont dû ordonner l'abattage de quelque 250.000 poulets et canards le mois dernier pour juguler une épidémie de grippe aviaire.
Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la forme humaine du virus de la grippe aviaire a fait près de 250 morts depuis 2003, principalement en Asie du Sud-Est
AFP - Les autorités sanitaires du Bengale-Occidental ont confirmé samedi le déclenchement récent d'une épidémie de grippe aviaire dans cet Etat de l'est de l'Inde après la mort de milliers de poulets, ont annoncé des responsables.
Il s'agit de la quatrième épidémie due au virus H5N1 dans cet Etat indien en un an, ont-ils précisé, ajoutant que des milliers de poulets avaient péri dans le district de Darjeeling.
"Plusieurs milliers de poulets sont morts cette semaine à Mathigarah, un village du district de Darjeeling", a indiqué à l'AFP Anisur Rahaman, le ministre chargé du développement des ressources animalières du Bengale-Occidental, à Calcutta, capitale de cet Etat.
"Des tests réalisés sur des prélèvements sanguins de poulets morts se sont révélés positifs", a-t-il ajouté. Il a indiqué que 20.000 volatiles infectés seraient abattus dimanche.
Les autorités de l'Etat ont déjà fait abattre cinq millions de poulets et de canards pour tenter d'enrayer l'épidémie de grippe aviaire en 2008, année où l'Inde a été confrontée à la plus importante épidémie de cette maladie.
Le virus touche 19 districts du Bengale-Occidental, dont la population s'élève à plus de 80 millions de personnes. Toutefois aucune forme humaine du virus H5N1 n'a été enregistré jusqu'à présent.
Des responsables dans l'Etat d'Assam (nord-est) ont dû ordonner l'abattage de quelque 250.000 poulets et canards le mois dernier pour juguler une épidémie de grippe aviaire.
Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la forme humaine du virus de la grippe aviaire a fait près de 250 morts depuis 2003, principalement en Asie du Sud-Est
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Re: Actualités 2009
N'hésitez pas à jeter un oeil du côté de la libre tribune dans le topic Actualités - Faits Divers souvent il y a des débats intéressants sur l'actualité. 

Re: Actualités 2009
Juju5544 a écrit :N'hésitez pas à jeter un oeil du côté de la libre tribune dans le topic Actualités - Faits Divers souvent il y a des débats intéressants sur l'actualité.
merci effectivement c'est très intéressant !!!! je vous remercie

ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Ha, oui !! C'est Génial ! Merci beaucoup !!!!Juju5544 a écrit :N'hésitez pas à jeter un oeil du côté de la libre tribune dans le topic Actualités - Faits Divers souvent il y a des débats intéressants sur l'actualité.
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Re: Actualités 2009
Un nouveau site pour la Croix-Rouge française
En ce début d’année, le site internet de la Croix-Rouge française (CRF) fait peau neuve.
L’objectif est de « mieux faire connaître tous les combats de l’association, de recruter, sensibiliser et favoriser la collecte de dons en ligne ». « Si chacun sait que la Croix-Rouge est un maillon essentiel de la chaîne de secours lors de catastrophes majeures en France comme à l’international, combien savent qu’elle constitue en France, le plus grand réseau de samu sociaux (80 dispositifs) avec plus de 4 000 bénévoles ? », soulignent les responsables de la CRF. C’est précisément pour redonner une image plus réaliste de ses actions que le nouveau site a été conçu.
Interactif et attractif, il permet aux internautes de réagir sur les actualités, de poster des commentaires, de recevoir des newsletters. Autres nouveautés, la possibilité de devenir web bénévole et de faire un don. Enfin l’internaute peut s’approprier le site en créant son espace personnel en fonction de ses centres d’intérêts. Alors rendez-vous sur http://www.croix-rouge.fr" target="_blank.
En ce début d’année, le site internet de la Croix-Rouge française (CRF) fait peau neuve.
L’objectif est de « mieux faire connaître tous les combats de l’association, de recruter, sensibiliser et favoriser la collecte de dons en ligne ». « Si chacun sait que la Croix-Rouge est un maillon essentiel de la chaîne de secours lors de catastrophes majeures en France comme à l’international, combien savent qu’elle constitue en France, le plus grand réseau de samu sociaux (80 dispositifs) avec plus de 4 000 bénévoles ? », soulignent les responsables de la CRF. C’est précisément pour redonner une image plus réaliste de ses actions que le nouveau site a été conçu.
Interactif et attractif, il permet aux internautes de réagir sur les actualités, de poster des commentaires, de recevoir des newsletters. Autres nouveautés, la possibilité de devenir web bénévole et de faire un don. Enfin l’internaute peut s’approprier le site en créant son espace personnel en fonction de ses centres d’intérêts. Alors rendez-vous sur http://www.croix-rouge.fr" target="_blank.
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Re: Actualités 2009
Alerte au virus Ebola en République démocratique du Congo
Au 31 décembre, trois cas de fièvre hémorragique Ebola ont été confirmés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en République démocratique du Congo (RD Congo), alors que 184 autres malades « non-confirmés » sont toujours en observation.
Tout porte à croire par ailleurs, que la maladie serait à l’origine de 12 décès « suspects ». Prudence donc si vous prévoyez un déplacement dans la région des Grands Lacs.
Le centre du pays (et plus spécialement la province du Kasaï-Occidental) serait le plus durement touché. Des équipes de l’OMS sont déjà sur place. « Nous avons déployé 5 véhicules médicalisés qui parcourent la zone de Mweka, le centre de l’épidémie » précise l’Organisation. De nombreuses ONG sont également à l’œuvre sur le terrain.
Il y a urgence. La fièvre hémorragique Ebola est extrêmement contagieuse et aucun traitement ni vaccin ne sont à ce jour disponibles. La seule mesure efficace consiste à isoler les malades. Ebola se caractérise par une brusque montée de température, des céphalées et des maux de gorge. Elle est suivie de vomissements, de diarrhées, d’éruptions cutanées, d’insuffisance rénale, hépatique et d’hémorragies internes et externes. Soyez donc extrêmement vigilant si vous prévoyez de vous rendre en Afrique centrale. Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang ou des sécrétions biologiques des personnes infectées. Et surtout, éloignez-vous des animaux ou de leurs carcasses, notamment celles des primates et chauves-souris.
Source : OMS, 2 janvier 2008
L'épidémie d'Ebola en RDC sera vite circonscrite, dit un expert gabonais
2009-01-05 09:11:52
LIBREVILLE, 4 janvier (Xinhua) -- Le directeur général du Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF) du Gabon, Jean Paul Gonzalez, a affirmé samedi à Franceville (sud- est) que la fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit actuellement dans le Kasaï-Occidental en République démocratique du Congo (RDC), sera vite circonscrite, a rapporté dimanche le journal en ligne Gabonpage.
"Nos équipes de terrain et au niveau régional des pays concernés ont appris à contrecarrer les effets du virus Ebola et lutter efficacement contre cette douloureuse affection", a affirmé M. Gonzalez qui dirige le centre de recherches le plus réputé en Afrique centrale sur les questions d'Ebola.
L'épidémie actuelle est apparue le 27 novembre 2008 dans le district de Mweka, dans la province du Kasaï Occidental en RDC.
Le Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF) a confirmé en fin de week-end les premiers résultats du laboratoire de l'Institut National de Recherches Biologiques (INRB) de Kinshasa, indiquant que l'épidémie de fièvre hémorragique dans le Kasaï-Occidental en RDC est bel et bien due au virus Ebola.
Au 26 décembre 2008, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu'elle avait eu connaissance de 34 cas suspects à Ebola, dont neuf morts (taux de létalité de 26%) associés à l'événement en cours.
En septembre-octobre 2007, la RDC avait déjà connu une flambée épidémique au virus Ebola dans la province du Kasaï occidental. Le ministère congolais de la santé avait alors confirmé qu'au 2 octobre 2007, les tests de recherche de la fièvre à virus Ebola avaient été positifs pour 25 cas sur les 76 cas suspects recensés dans cette province du sud de la RDC.
En avril-juin 2005, 12 cas au total de contamination au virus Ebola (un confirmé en laboratoire et 11 ayant un lien épidémiologique) dont neuf mortels, avaient été notifiés à Etoumbi et Mbomo dans la région de la Cuvette Ouest au Congo-Brazzaville.
D'après l'OMS, le virus Ebola compte cinq espèces: Zaïre, Soudan, Côte d'Ivoire, Bundibugyp et Reston. Les espèces Zaïre, Soudan et Bundibugyp ont été à l'origine d'importantes flambées de fièvres hémorragique à virus Ebola en Afrique, avec un taux de létalité de 25% à 90%.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les sécrétions, les organes ou des liquides biologiques des sujets infectés. De plus, il a été récemment confirmé que le virus peut se transmettre à l'homme lors de la manipulation d'animaux porteurs du virus, vivants ou morts.
Il n'existe aucun traitement ni vaccin spécifiques pour la fièvre hémorragique à virus Ebola. Plusieurs vaccins candidats sont en cours d'essai.
Au 31 décembre, trois cas de fièvre hémorragique Ebola ont été confirmés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en République démocratique du Congo (RD Congo), alors que 184 autres malades « non-confirmés » sont toujours en observation.
Tout porte à croire par ailleurs, que la maladie serait à l’origine de 12 décès « suspects ». Prudence donc si vous prévoyez un déplacement dans la région des Grands Lacs.
Le centre du pays (et plus spécialement la province du Kasaï-Occidental) serait le plus durement touché. Des équipes de l’OMS sont déjà sur place. « Nous avons déployé 5 véhicules médicalisés qui parcourent la zone de Mweka, le centre de l’épidémie » précise l’Organisation. De nombreuses ONG sont également à l’œuvre sur le terrain.
Il y a urgence. La fièvre hémorragique Ebola est extrêmement contagieuse et aucun traitement ni vaccin ne sont à ce jour disponibles. La seule mesure efficace consiste à isoler les malades. Ebola se caractérise par une brusque montée de température, des céphalées et des maux de gorge. Elle est suivie de vomissements, de diarrhées, d’éruptions cutanées, d’insuffisance rénale, hépatique et d’hémorragies internes et externes. Soyez donc extrêmement vigilant si vous prévoyez de vous rendre en Afrique centrale. Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang ou des sécrétions biologiques des personnes infectées. Et surtout, éloignez-vous des animaux ou de leurs carcasses, notamment celles des primates et chauves-souris.
Source : OMS, 2 janvier 2008
L'épidémie d'Ebola en RDC sera vite circonscrite, dit un expert gabonais
2009-01-05 09:11:52
LIBREVILLE, 4 janvier (Xinhua) -- Le directeur général du Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF) du Gabon, Jean Paul Gonzalez, a affirmé samedi à Franceville (sud- est) que la fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit actuellement dans le Kasaï-Occidental en République démocratique du Congo (RDC), sera vite circonscrite, a rapporté dimanche le journal en ligne Gabonpage.
"Nos équipes de terrain et au niveau régional des pays concernés ont appris à contrecarrer les effets du virus Ebola et lutter efficacement contre cette douloureuse affection", a affirmé M. Gonzalez qui dirige le centre de recherches le plus réputé en Afrique centrale sur les questions d'Ebola.
L'épidémie actuelle est apparue le 27 novembre 2008 dans le district de Mweka, dans la province du Kasaï Occidental en RDC.
Le Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF) a confirmé en fin de week-end les premiers résultats du laboratoire de l'Institut National de Recherches Biologiques (INRB) de Kinshasa, indiquant que l'épidémie de fièvre hémorragique dans le Kasaï-Occidental en RDC est bel et bien due au virus Ebola.
Au 26 décembre 2008, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu'elle avait eu connaissance de 34 cas suspects à Ebola, dont neuf morts (taux de létalité de 26%) associés à l'événement en cours.
En septembre-octobre 2007, la RDC avait déjà connu une flambée épidémique au virus Ebola dans la province du Kasaï occidental. Le ministère congolais de la santé avait alors confirmé qu'au 2 octobre 2007, les tests de recherche de la fièvre à virus Ebola avaient été positifs pour 25 cas sur les 76 cas suspects recensés dans cette province du sud de la RDC.
En avril-juin 2005, 12 cas au total de contamination au virus Ebola (un confirmé en laboratoire et 11 ayant un lien épidémiologique) dont neuf mortels, avaient été notifiés à Etoumbi et Mbomo dans la région de la Cuvette Ouest au Congo-Brazzaville.
D'après l'OMS, le virus Ebola compte cinq espèces: Zaïre, Soudan, Côte d'Ivoire, Bundibugyp et Reston. Les espèces Zaïre, Soudan et Bundibugyp ont été à l'origine d'importantes flambées de fièvres hémorragique à virus Ebola en Afrique, avec un taux de létalité de 25% à 90%.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les sécrétions, les organes ou des liquides biologiques des sujets infectés. De plus, il a été récemment confirmé que le virus peut se transmettre à l'homme lors de la manipulation d'animaux porteurs du virus, vivants ou morts.
Il n'existe aucun traitement ni vaccin spécifiques pour la fièvre hémorragique à virus Ebola. Plusieurs vaccins candidats sont en cours d'essai.
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- virginieeva
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Re: Actualités 2009
2009, année bioéthique
Faut-il légaliser les mères porteuses, lever l'anonymat des donneurs de spermatozoïdes et d'ovocytes, autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaires? Autant de sujets à débattre avant la révision de la loi. Et de polémiques en vue.
Doit-on permettre aux couples homosexuels de faire des bébés-éprouvette? Autoriser des femmes à prêter leur utérus à d'autres? Révéler aux enfants nés des gamètes d'un inconnu le nom du donneur? Rémunérer les dons d'ovocytes? Ces questions et bien d'autres, toujours complexes, parfois douloureuses, seront au coeur de la révision de la loi de bioéthique, adoptée en août 2004, dont le chantier s'ouvre en ce début d'année 2009.
Qui va piloter la discussion?
L'organisation des états généraux de la bioéthique a été confiée, à la fin de novembre, à un comité de pilotage placé sous l'autorité de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Il compte six membres: Jean Leonetti, député (UMP) et président de cette instance, Sadek Beloucif, médecin hospitalier, Alain Claeys, député (PS), Marie-Thérèse Hermange, sénatrice (UMP),Claudine Esper, professeur de droit de la santé, et Suzanne Rameix, spécialiste de l'éthique médicale.
De quoi s'agit-il? La France s'est dotée de ses premières lois de bioéthique en 1994. Objectif: donner un encadrement législatif aux innovations médicales qui impliquent une manipulation du vivant, des expérimentations sur l'homme à la procréation assistée, avec le souci de trouver un "point d'équilibre entre la protection des droits fondamentaux de la personne et la non-entrave aux progrès de la recherche". Cette législation a posé une série de principes, érigés en alpha et oméga de la bioéthique à la française: respect de la dignité de l'individu, indisponibilité du corps humain - qui interdit la location ou la vente de tout ou partie de celui-ci -anonymat et gratuité du don.
Ces textes ont été révisés une décennie plus tard. La loi adoptée en 2004 a interdit le clonage, reproductif ou thérapeutique, ainsi que la recherche sur les cellules souches embryonnaires, à l'exception d'expérimentations "susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques". Elle a également ouvert le cercle des personnes pouvant effectuer un don d'organe à l'ensemble des membres de la famille et à celui ou celle qui partage la vie du receveur depuis plus de deux ans. Cette législation doit, à son tour, faire l'objet d'une révision pour tenir compte des progrès scientifiques et médicaux et de l'évolution de la société.
Quels sujets seront abordés? "Je ne vois pas comment il sera possible de répondre à toutes les questions qui se posent en l'espace d'un an, à moins de se contenter de les survoler", s'inquiète le Pr Claude Sureau, ancien président de l'Académie de médecine et membre du Conseil consultatif national d'éthique (CCNE). Au fil des avancées scientifiques, les interrogations liées à la bioéthique se multiplient. Ainsi, le CCNE et l'Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (OPCST) suggèrent d'aborder deux domaines inédits: les neurosciences et les nanotechnologies.
Avant de se pencher sur ces nouveaux thèmes, il faudra décider si, oui ou non, la France doit autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaires, comme les scientifiques le réclament (à lire, notre dossier "Corps à vendre en pièces détachées"). Il faudra aussi redéfinir les conditions de recours au diagnostic préimplantatoire des embryons et aux tests génétiques. Elargir ou non le champ des donneurs potentiels d'organes. Revoir l'accès à la procréation médicalement assistée: de quelle durée de vie commune le couple doit-il justifier? Doit-on permettre aux femmes célibataires et aux homosexuels d'y accéder? Peut-on implanter des embryons après le décès du père?
Un calendrier bien chargé
Premier semestre 2009
Auditions communes de la mission parlementaire et du comité de pilotage.
Février
Ouverture du site Internet.
Printemps
Tenue de trois forums thématiques et d'une quinzaine de réunions régionales.
Fin juin
Remise des travaux du comité de pilotage.
Second semestre
Conclusions de la mission d'information parlementaire pour la révision des lois de bioéthique.
Avant la fin de l'année
Dépôt d'un projet de loi examiné par les parlementaires au premier trimestre de 2010.
Il faudra également trancher le débat entre partisans de l'anonymat des dons de gamètes, spermatozoïdes ou ovocytes, et tenants de la vérité des origines. Dire si le don d'ovocytes mérite un défraiement à la mesure du risque encouru et des contraintes subies par la femme, quitte à tordre le principe de la gratuité. Il faudra enfin se prononcer pour ou contre la légalisation des mères porteuses.
Sur ces sujets, la législation ressemble de plus en plus à un tigre de papier. En effet, des couples en mal d'enfant contournent chaque année l'interdit et vont chercher sous des cieux plus cléments ce qu'on leur refuse en France -ovocytes en vente en Espagne ou en Grèce, mères porteuses légales dans de nombreux Etats américains et canadiens, fécondation in vitro ouverte aux couples gays en Belgique. "Pouvons-nous nous en tenir à une législation interne rigide dans un contexte très libéral?" s'est interrogé Frédérique Dreifuss-Netter, professeur de droit et membre du CCNE, lors d'une audition de l'Office parlementaire.
Quelle est la méthode de travail retenue? Rapports et avis consacrés à la bioéthique s'accumulent. Le CCNE, l'Agence de biomédecine et l'OPCST ont déjà rendu leurs copies. Le Conseil d'Etat devrait en faire autant d'ici peu. L'Académie de médecine livrera ce mois-ci sa position sur la gestation pour autrui. Au Sénat, un groupe de travail s'est prononcé dès juin 2008 pour une légalisation très encadrée des mères porteuses. Quant à la mission d'information parlementaire pour la révision de la loi de bioéthique, elle remettra ses conclusions au second semestre.
Mais le débat ne se cantonnera pas aux cénacles des experts. "Nicolas Sarkozy souhaite que les Français s'emparent de ces thèmes", souligne le député (UMP) Jean Leonetti, nommé à la tête du comité de pilotage chargé de l'organisation des états généraux de la bioéthique. Piste esquissée: la tenue de trois forums thématiques avec des panels de citoyens et d'une quinzaine de rencontres, dans le cadre des espaces régionaux d'éthique. En prime, un site Internet d'information sera ouvert en février.
Gare à la cacophonie, avertit le député (PS) Alain Claeys, président de la mission parlementaire et membre du comité de pilotage: "Il faut éviter le télescopage entre les travaux des uns et des autres", estime-t-il. Sinon, le chantier de la bioéthique pourrait bien se transformer en usine à gaz.
L'Eglise dans la bataille
Les évêques français ont la ferme intention de faire entendre leur voix dans les discussions sur la révision de la loi de bioéthique. Et ils s'y préparentd'arrache-pied. La réflexion engagée voilà plus d'un an par la Conférence des évêques de France a débouché sur un document de travail qui doit leur permettre d'interpeller les élus et de mettre en avant leur argumentation. De plus, dans chaque diocèse, des "personnes relais" formées aux questions de bioéthique seront disponibles pour intervenir dans les débats.
L'Eglise souhaite en effet renouer le dialogue avec l'opinion publique, sans renier les principes auxquels elle est attachée. "La dignité de la personne doit être reconnue à tout être humain depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle", a rappelé l'instruction Dignitas personae, publiée parle Vatican en décembre. Pas question, donc, d'accepter la recherche sur les cellules souches embryonnaires, ni la légalisation des mères porteuses.
Le Vatican dénonce les "effets dévastateurs" de la pilule sur l'environnement
Hostile à la contraception, le Vatican vient de lancer un nouveau pavé dans la mare en affirmant, à travers un article publié, samedi 3 janvier, dans l'Osservatore Romano, que la pilule aurait "depuis des années des effets dévastateurs sur l'environnement".
Selon le président de la Fédération internationale des associations de médecins catholiques et auteur de l'article, Pedro José Maria Simon Castellvi, cette pollution environnementale causée par la pilule serait due aux "tonnes d'hormones" relâchées "dans la nature" à travers les urines des femmes qui la prennent. Pour faire bonne mesure, l'auteur estime également que les scientifiques catholiques disposent de "suffisamment de données pour affirmer qu'une cause non négligeable de l'infertilité masculine (marquée par une baisse constante du nombre de spermatozoïdes chez l'homme) en Occident est la pollution environnementale provoquée par la pilule". Des affirmations lancées sans donner plus d'explications.
"PROPHÉTIE SCIENTIFIQUE"
Cet article, consacré à l'encyclique du pape Paul VI Humanae vitae qui a interdit, il y a quarante ans, aux catholiques l'usage de la pilule et du préservatif, résume les grandes lignes d'un rapport publié récemment par la Fédération des médecins catholiques, explique son président. "Nous sommes face à un effet anti-écologique clair qui exige davantage d'explications de la part des fabricants", souligne le Dr Castellvi, qui qualifie au passage l'encyclique Humanae vitae de "prophétie scientifique".
Les assertions de M. Castellvi ont aussitôt fait réagir les défenseurs de la contraception et les scientifiques. "Une fois métabolisées, les hormones contenues dans les contraceptifs oraux n'ont plus aucun des effets caractéristiques des hormones féminines", a ainsi assuré Gianbenedetto Melis, vice-président d'une association de défense et de recherche sur la contraception. Les hormones contenues dans la pilule, tels les oestrogènes, "sont présentes partout, (...) dans le plastique, dans les désinfectants, dans la viande que nous mangeons", a souligné de son côté Flavia Franconi, responsable de la société italienne de pharmacologie. - (AFP.)
L'Espagne se résout à acheter des "droits à polluer" à des pays ayant dépassé leurs objectifs
Très mauvais élève du protocole de Kyoto, l'Espagne est contrainte de sortir son carnet de chèques pour combler ses lacunes. Dans l'incapacité de maîtriser ses émissions de gaz à effet de serre, Madrid a décidé d'acheter massivement des quotas de "droits à polluer" à des pays qui ont dépassé leurs objectifs. Ainsi, le ministère de l'environnement vient de boucler l'achat de six millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) à la Hongrie. Des négociations sont en cours, selon le quotidien El Pais du 2 janvier, avec la Pologne, l'Ukraine, la République tchèque et les pays baltes.
Hormis quelques opérations ponctuelles de la Belgique et du Japon, l'Espagne est le premier pays industrialisé à recourir à grande échelle aux mécanismes de flexibilité prévus par le protocole de Kyoto. La secrétaire d'Etat au changement climatique, Teresa Ribera, a toutefois précisé que Madrid conditionnerait son investissement à l'obligation pour les pays vendeurs de consacrer l'argent à des actions de protection de l'environnement.
Si certains pays européens, comme les pays baltes par exemple, ont pu satisfaire leurs objectifs par le seul fait de fermer leurs usines les plus vétustes, l'Espagne a, elle, fort à faire pour remplir ses objectifs. Depuis 1990, année de référence du protocole de Kyoto, les émissions espagnoles de CO2 ont augmenté de 52,3 %, alors que l'Union européenne avait autorisé une progression maximale de 15 %. Pour respecter les objectifs de Kyoto en 2012, le pays devrait réduire ses émissions de trente-cinq ans en cinq ans. Le gouvernement espagnol sait qu'il n'y parviendra pas.
La baisse de 1,7 % constatée en 2006 n'aura en effet été qu'une parenthèse due à des conditions climatiques favorables, et non pas l'amorce d'une courbe vertueuse : la hausse a repris en 2007 (+ 1,8 %). En raison de la forte croissance économique de la dernière décennie, et surtout du boom immobilier, l'augmentation a même dépassé 75 % dans certaines régions côtières (Andalousie, Valence, Murcie), mais aussi aux Baléares et aux Canaries.
PROJETS EN AMÉRIQUE LATINE
"Les mesures urgentes de la stratégie espagnole sur le changement climatique et les énergies nouvelles", énumérées dans un document gouvernemental de juillet 2007, n'ont pas été suivies d'effets. Selon José Santamarta, directeur de l'institut indépendant World Watch, qui a collaboré jusqu'à ces derniers mois avec le ministère de l'environnement, "le gouvernement ne fera rien, parce qu'il ne veut pas et ne sait pas faire". L'association Ecologistas en accion se montre encore plus sévère, dénonçant "un maquillage à coups de chéquier".
Cet achat de 6 millions de tonnes de CO2 ne représente toutefois qu'une part modeste tant de la quantité de "droits à polluer" que devra acheter le gouvernement que des efforts financiers réalisés pour satisfaire aux objectifs de Kyoto. Madrid estime ainsi à 159 millions de tonnes la quantité de droits à acheter nécessaire rien que pour compenser les seuls excès d'émission dus à la consommation domestique et aux transports. Une évaluation que les experts jugent optimiste. Selon eux, l'acquisition des droits d'émission pourrait coûter entre 3,5 et 5,3 milliards d'euros à l'Etat espagnol. A cela s'ajoutent environ 130 millions de tonnes payées par les entreprises en compensation de leurs émissions.
Par ailleurs, avant de se résoudre à acheter des "droits à polluer" en Europe de l'Est, les Espagnols ont aussi mis en route les mécanismes de développement propre (MDP) prévus par le protocole de Kyoto. Le principe en est simple : moyennant le financement de projets d'énergie renouvelable dans des pays en voie de développement, les réductions d'émission de CO2 se comptabilisent dans le pays développé. Madrid envisage de participer à plus de 80 projets dans le monde, soit une dépense potentielle globale de 1,2 milliard d'euros. En Amérique latine, l'Espagne a déjà investi 370 millions d'euros dans divers projets (parcs éoliens, reforestation, etc.), ce qui correspond à 60 millions de tonnes de CO2, l'équivalent de ce que rejette annuellement 15 % de la population espagnole.
Maladies - "Rhinos" et otites coûtent plus d'un milliard d'euros
• Chaque hiver, les pathologies ORL chez les enfants entraînent 18,6 millions de consultations et coûtent plus d'un milliard d'euros, selon une étude publiée mardi.
• La rhinopharyngite est la maladie avec le plus fort impact.
Rhinopharyngites, otites, angines, sinusites et laryngites entraîneraient chaque hiver pour les enfants 18,6 millions de consultations médicales, soit un coût direct de plus d'un milliard d'euros, selon les estimations de l'Observatoire des pathologies de la sphère ORL chez l'enfant.
Les données recueillies par l'observatoire national Hivern@le-KhiObs au cours des deux hivers 2005-2006 et 2006-2007 ont permis d'estimer à 18,6 millions le nombre moyen de consultations pour ces pathologies, par saison, soit une moyenne de 1,65 consultation par enfant chaque hiver. L'observatoire, dont le bilan est publié mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), évalue à plus d'un milliard d'euros la charge de ces affections, rien que pour les coûts directs : la consultation, dont le coût moyen est estimé à 22 euros, et l'ordonnance, dont le montant s'élève en moyenne pour ce type de pathologie à 29,4 euros.
Absentéisme
La pathologie ayant la plus grande incidence est la rhinopharyngite (11,9 millions de consultations), suivie par les otites moyennes aiguës (2,9 millions), puis les angines (2,6 millions), les laryngites (1,5 million) et les sinusites (0,8 million). Ces pathologies sont considérées comme relativement bénignes, souligne l'observatoire, mais leurs implications sont multiples : absentéisme scolaire, arrêt de travail des parents... Elles sont aussi "la source de traitements antibiotiques répétés connus pour leur implication dans l'émergence de résistances des germes", indique-t-il. "La rhinopharyngite est le plus souvent d'origine virale, près de 7 angines sur 10 sont dues à un virus, et les otites moyennes aiguës sont d'origine virale dans 30 à 40% des cas", rappelle-t-il.
Les données de l'observatoire concernent les enfants de 6 mois à 15 ans résidant en France métropolitaine. Elles ont été recueillies auprès d'un réseau de généralistes, oto-rhino-laryngologistes et pédiatres.
ACCES AUX SOINS URGENTS : 05/01/2009
Samu de France demande un plan de développement de la régulation médicale
L'association professionnelle Samu de France a estimé, le 31 décembre 2008, "impératif et urgent" qu'un "plan de développement" de la régulation médicale, qui gère les appels du public au Samu-Centre 15 et l'organisation de l'accès aux soins urgents, soit défini et mis en oeuvre.
"Il est aujourd'hui impératif et urgent qu'un plan de développement de la régulation médicale soit défini et mis en oeuvre" estime l'association qui avait lancé le 29 décembre une "alerte rouge" pour la semaine du Nouvel an. Samu de France "reçoit comme un signe très positif l'annonce faite d'un effectif d'au moins 95% des lits de réanimation ouverts pendant la période difficile des congés autour du premier de l'an", en soulignant néanmoins que les "professionnels de terrain" resteront "très vigilants dans les semaines et mois à venir sur la façon dont sera conduite la réforme hospitalière".
"La réforme de notre système hospitalier ne doit pas se faire aux dépens des structures d'urgence mais autour d'elles, car elles assurent une fonction centrale dont la finalité est de garantir au public la continuité, l'égalité, et la sécurité dans l'accès aux soins urgents".
Le décès d'un homme de 57 ans le 28 décembre, pour qui la recherche d'un lit en réanimation en région parisienne a duré plusieurs heures, a relancé un vif débat sur l'accès aux soins d'urgence sur fonds de réforme hospitalière.
"Avec cette affaire, le grand public a découvert ce qu'était la régulation médicale, et que la vie de tout un chacun peut en dépendre" a déclaré Marc Giroud, président de Samu de France. "Nous sommes actuellement dans une situation critique", a-t-il affirmé, semblant rejoindre aussi bien ceux qui, à gauche, réclament plus de moyens pour les urgences et l'hôpital, et ceux qui, à droite, demandent surtout une meilleure organisation du système de soins.
"Nous avons des équipements d'un autre âge, alors que le moindre centre d'appel d'une plate-forme de vente par correspondance est au top de la technique, il faut que le Samu puisse accéder à des moyens modernes" a-t-il dit.
Faut-il légaliser les mères porteuses, lever l'anonymat des donneurs de spermatozoïdes et d'ovocytes, autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaires? Autant de sujets à débattre avant la révision de la loi. Et de polémiques en vue.
Doit-on permettre aux couples homosexuels de faire des bébés-éprouvette? Autoriser des femmes à prêter leur utérus à d'autres? Révéler aux enfants nés des gamètes d'un inconnu le nom du donneur? Rémunérer les dons d'ovocytes? Ces questions et bien d'autres, toujours complexes, parfois douloureuses, seront au coeur de la révision de la loi de bioéthique, adoptée en août 2004, dont le chantier s'ouvre en ce début d'année 2009.
Qui va piloter la discussion?
L'organisation des états généraux de la bioéthique a été confiée, à la fin de novembre, à un comité de pilotage placé sous l'autorité de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Il compte six membres: Jean Leonetti, député (UMP) et président de cette instance, Sadek Beloucif, médecin hospitalier, Alain Claeys, député (PS), Marie-Thérèse Hermange, sénatrice (UMP),Claudine Esper, professeur de droit de la santé, et Suzanne Rameix, spécialiste de l'éthique médicale.
De quoi s'agit-il? La France s'est dotée de ses premières lois de bioéthique en 1994. Objectif: donner un encadrement législatif aux innovations médicales qui impliquent une manipulation du vivant, des expérimentations sur l'homme à la procréation assistée, avec le souci de trouver un "point d'équilibre entre la protection des droits fondamentaux de la personne et la non-entrave aux progrès de la recherche". Cette législation a posé une série de principes, érigés en alpha et oméga de la bioéthique à la française: respect de la dignité de l'individu, indisponibilité du corps humain - qui interdit la location ou la vente de tout ou partie de celui-ci -anonymat et gratuité du don.
Ces textes ont été révisés une décennie plus tard. La loi adoptée en 2004 a interdit le clonage, reproductif ou thérapeutique, ainsi que la recherche sur les cellules souches embryonnaires, à l'exception d'expérimentations "susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques". Elle a également ouvert le cercle des personnes pouvant effectuer un don d'organe à l'ensemble des membres de la famille et à celui ou celle qui partage la vie du receveur depuis plus de deux ans. Cette législation doit, à son tour, faire l'objet d'une révision pour tenir compte des progrès scientifiques et médicaux et de l'évolution de la société.
Quels sujets seront abordés? "Je ne vois pas comment il sera possible de répondre à toutes les questions qui se posent en l'espace d'un an, à moins de se contenter de les survoler", s'inquiète le Pr Claude Sureau, ancien président de l'Académie de médecine et membre du Conseil consultatif national d'éthique (CCNE). Au fil des avancées scientifiques, les interrogations liées à la bioéthique se multiplient. Ainsi, le CCNE et l'Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (OPCST) suggèrent d'aborder deux domaines inédits: les neurosciences et les nanotechnologies.
Avant de se pencher sur ces nouveaux thèmes, il faudra décider si, oui ou non, la France doit autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaires, comme les scientifiques le réclament (à lire, notre dossier "Corps à vendre en pièces détachées"). Il faudra aussi redéfinir les conditions de recours au diagnostic préimplantatoire des embryons et aux tests génétiques. Elargir ou non le champ des donneurs potentiels d'organes. Revoir l'accès à la procréation médicalement assistée: de quelle durée de vie commune le couple doit-il justifier? Doit-on permettre aux femmes célibataires et aux homosexuels d'y accéder? Peut-on implanter des embryons après le décès du père?
Un calendrier bien chargé
Premier semestre 2009
Auditions communes de la mission parlementaire et du comité de pilotage.
Février
Ouverture du site Internet.
Printemps
Tenue de trois forums thématiques et d'une quinzaine de réunions régionales.
Fin juin
Remise des travaux du comité de pilotage.
Second semestre
Conclusions de la mission d'information parlementaire pour la révision des lois de bioéthique.
Avant la fin de l'année
Dépôt d'un projet de loi examiné par les parlementaires au premier trimestre de 2010.
Il faudra également trancher le débat entre partisans de l'anonymat des dons de gamètes, spermatozoïdes ou ovocytes, et tenants de la vérité des origines. Dire si le don d'ovocytes mérite un défraiement à la mesure du risque encouru et des contraintes subies par la femme, quitte à tordre le principe de la gratuité. Il faudra enfin se prononcer pour ou contre la légalisation des mères porteuses.
Sur ces sujets, la législation ressemble de plus en plus à un tigre de papier. En effet, des couples en mal d'enfant contournent chaque année l'interdit et vont chercher sous des cieux plus cléments ce qu'on leur refuse en France -ovocytes en vente en Espagne ou en Grèce, mères porteuses légales dans de nombreux Etats américains et canadiens, fécondation in vitro ouverte aux couples gays en Belgique. "Pouvons-nous nous en tenir à une législation interne rigide dans un contexte très libéral?" s'est interrogé Frédérique Dreifuss-Netter, professeur de droit et membre du CCNE, lors d'une audition de l'Office parlementaire.
Quelle est la méthode de travail retenue? Rapports et avis consacrés à la bioéthique s'accumulent. Le CCNE, l'Agence de biomédecine et l'OPCST ont déjà rendu leurs copies. Le Conseil d'Etat devrait en faire autant d'ici peu. L'Académie de médecine livrera ce mois-ci sa position sur la gestation pour autrui. Au Sénat, un groupe de travail s'est prononcé dès juin 2008 pour une légalisation très encadrée des mères porteuses. Quant à la mission d'information parlementaire pour la révision de la loi de bioéthique, elle remettra ses conclusions au second semestre.
Mais le débat ne se cantonnera pas aux cénacles des experts. "Nicolas Sarkozy souhaite que les Français s'emparent de ces thèmes", souligne le député (UMP) Jean Leonetti, nommé à la tête du comité de pilotage chargé de l'organisation des états généraux de la bioéthique. Piste esquissée: la tenue de trois forums thématiques avec des panels de citoyens et d'une quinzaine de rencontres, dans le cadre des espaces régionaux d'éthique. En prime, un site Internet d'information sera ouvert en février.
Gare à la cacophonie, avertit le député (PS) Alain Claeys, président de la mission parlementaire et membre du comité de pilotage: "Il faut éviter le télescopage entre les travaux des uns et des autres", estime-t-il. Sinon, le chantier de la bioéthique pourrait bien se transformer en usine à gaz.
L'Eglise dans la bataille
Les évêques français ont la ferme intention de faire entendre leur voix dans les discussions sur la révision de la loi de bioéthique. Et ils s'y préparentd'arrache-pied. La réflexion engagée voilà plus d'un an par la Conférence des évêques de France a débouché sur un document de travail qui doit leur permettre d'interpeller les élus et de mettre en avant leur argumentation. De plus, dans chaque diocèse, des "personnes relais" formées aux questions de bioéthique seront disponibles pour intervenir dans les débats.
L'Eglise souhaite en effet renouer le dialogue avec l'opinion publique, sans renier les principes auxquels elle est attachée. "La dignité de la personne doit être reconnue à tout être humain depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle", a rappelé l'instruction Dignitas personae, publiée parle Vatican en décembre. Pas question, donc, d'accepter la recherche sur les cellules souches embryonnaires, ni la légalisation des mères porteuses.
Le Vatican dénonce les "effets dévastateurs" de la pilule sur l'environnement
Hostile à la contraception, le Vatican vient de lancer un nouveau pavé dans la mare en affirmant, à travers un article publié, samedi 3 janvier, dans l'Osservatore Romano, que la pilule aurait "depuis des années des effets dévastateurs sur l'environnement".
Selon le président de la Fédération internationale des associations de médecins catholiques et auteur de l'article, Pedro José Maria Simon Castellvi, cette pollution environnementale causée par la pilule serait due aux "tonnes d'hormones" relâchées "dans la nature" à travers les urines des femmes qui la prennent. Pour faire bonne mesure, l'auteur estime également que les scientifiques catholiques disposent de "suffisamment de données pour affirmer qu'une cause non négligeable de l'infertilité masculine (marquée par une baisse constante du nombre de spermatozoïdes chez l'homme) en Occident est la pollution environnementale provoquée par la pilule". Des affirmations lancées sans donner plus d'explications.
"PROPHÉTIE SCIENTIFIQUE"
Cet article, consacré à l'encyclique du pape Paul VI Humanae vitae qui a interdit, il y a quarante ans, aux catholiques l'usage de la pilule et du préservatif, résume les grandes lignes d'un rapport publié récemment par la Fédération des médecins catholiques, explique son président. "Nous sommes face à un effet anti-écologique clair qui exige davantage d'explications de la part des fabricants", souligne le Dr Castellvi, qui qualifie au passage l'encyclique Humanae vitae de "prophétie scientifique".
Les assertions de M. Castellvi ont aussitôt fait réagir les défenseurs de la contraception et les scientifiques. "Une fois métabolisées, les hormones contenues dans les contraceptifs oraux n'ont plus aucun des effets caractéristiques des hormones féminines", a ainsi assuré Gianbenedetto Melis, vice-président d'une association de défense et de recherche sur la contraception. Les hormones contenues dans la pilule, tels les oestrogènes, "sont présentes partout, (...) dans le plastique, dans les désinfectants, dans la viande que nous mangeons", a souligné de son côté Flavia Franconi, responsable de la société italienne de pharmacologie. - (AFP.)
L'Espagne se résout à acheter des "droits à polluer" à des pays ayant dépassé leurs objectifs
Très mauvais élève du protocole de Kyoto, l'Espagne est contrainte de sortir son carnet de chèques pour combler ses lacunes. Dans l'incapacité de maîtriser ses émissions de gaz à effet de serre, Madrid a décidé d'acheter massivement des quotas de "droits à polluer" à des pays qui ont dépassé leurs objectifs. Ainsi, le ministère de l'environnement vient de boucler l'achat de six millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) à la Hongrie. Des négociations sont en cours, selon le quotidien El Pais du 2 janvier, avec la Pologne, l'Ukraine, la République tchèque et les pays baltes.
Hormis quelques opérations ponctuelles de la Belgique et du Japon, l'Espagne est le premier pays industrialisé à recourir à grande échelle aux mécanismes de flexibilité prévus par le protocole de Kyoto. La secrétaire d'Etat au changement climatique, Teresa Ribera, a toutefois précisé que Madrid conditionnerait son investissement à l'obligation pour les pays vendeurs de consacrer l'argent à des actions de protection de l'environnement.
Si certains pays européens, comme les pays baltes par exemple, ont pu satisfaire leurs objectifs par le seul fait de fermer leurs usines les plus vétustes, l'Espagne a, elle, fort à faire pour remplir ses objectifs. Depuis 1990, année de référence du protocole de Kyoto, les émissions espagnoles de CO2 ont augmenté de 52,3 %, alors que l'Union européenne avait autorisé une progression maximale de 15 %. Pour respecter les objectifs de Kyoto en 2012, le pays devrait réduire ses émissions de trente-cinq ans en cinq ans. Le gouvernement espagnol sait qu'il n'y parviendra pas.
La baisse de 1,7 % constatée en 2006 n'aura en effet été qu'une parenthèse due à des conditions climatiques favorables, et non pas l'amorce d'une courbe vertueuse : la hausse a repris en 2007 (+ 1,8 %). En raison de la forte croissance économique de la dernière décennie, et surtout du boom immobilier, l'augmentation a même dépassé 75 % dans certaines régions côtières (Andalousie, Valence, Murcie), mais aussi aux Baléares et aux Canaries.
PROJETS EN AMÉRIQUE LATINE
"Les mesures urgentes de la stratégie espagnole sur le changement climatique et les énergies nouvelles", énumérées dans un document gouvernemental de juillet 2007, n'ont pas été suivies d'effets. Selon José Santamarta, directeur de l'institut indépendant World Watch, qui a collaboré jusqu'à ces derniers mois avec le ministère de l'environnement, "le gouvernement ne fera rien, parce qu'il ne veut pas et ne sait pas faire". L'association Ecologistas en accion se montre encore plus sévère, dénonçant "un maquillage à coups de chéquier".
Cet achat de 6 millions de tonnes de CO2 ne représente toutefois qu'une part modeste tant de la quantité de "droits à polluer" que devra acheter le gouvernement que des efforts financiers réalisés pour satisfaire aux objectifs de Kyoto. Madrid estime ainsi à 159 millions de tonnes la quantité de droits à acheter nécessaire rien que pour compenser les seuls excès d'émission dus à la consommation domestique et aux transports. Une évaluation que les experts jugent optimiste. Selon eux, l'acquisition des droits d'émission pourrait coûter entre 3,5 et 5,3 milliards d'euros à l'Etat espagnol. A cela s'ajoutent environ 130 millions de tonnes payées par les entreprises en compensation de leurs émissions.
Par ailleurs, avant de se résoudre à acheter des "droits à polluer" en Europe de l'Est, les Espagnols ont aussi mis en route les mécanismes de développement propre (MDP) prévus par le protocole de Kyoto. Le principe en est simple : moyennant le financement de projets d'énergie renouvelable dans des pays en voie de développement, les réductions d'émission de CO2 se comptabilisent dans le pays développé. Madrid envisage de participer à plus de 80 projets dans le monde, soit une dépense potentielle globale de 1,2 milliard d'euros. En Amérique latine, l'Espagne a déjà investi 370 millions d'euros dans divers projets (parcs éoliens, reforestation, etc.), ce qui correspond à 60 millions de tonnes de CO2, l'équivalent de ce que rejette annuellement 15 % de la population espagnole.
Maladies - "Rhinos" et otites coûtent plus d'un milliard d'euros
• Chaque hiver, les pathologies ORL chez les enfants entraînent 18,6 millions de consultations et coûtent plus d'un milliard d'euros, selon une étude publiée mardi.
• La rhinopharyngite est la maladie avec le plus fort impact.
Rhinopharyngites, otites, angines, sinusites et laryngites entraîneraient chaque hiver pour les enfants 18,6 millions de consultations médicales, soit un coût direct de plus d'un milliard d'euros, selon les estimations de l'Observatoire des pathologies de la sphère ORL chez l'enfant.
Les données recueillies par l'observatoire national Hivern@le-KhiObs au cours des deux hivers 2005-2006 et 2006-2007 ont permis d'estimer à 18,6 millions le nombre moyen de consultations pour ces pathologies, par saison, soit une moyenne de 1,65 consultation par enfant chaque hiver. L'observatoire, dont le bilan est publié mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), évalue à plus d'un milliard d'euros la charge de ces affections, rien que pour les coûts directs : la consultation, dont le coût moyen est estimé à 22 euros, et l'ordonnance, dont le montant s'élève en moyenne pour ce type de pathologie à 29,4 euros.
Absentéisme
La pathologie ayant la plus grande incidence est la rhinopharyngite (11,9 millions de consultations), suivie par les otites moyennes aiguës (2,9 millions), puis les angines (2,6 millions), les laryngites (1,5 million) et les sinusites (0,8 million). Ces pathologies sont considérées comme relativement bénignes, souligne l'observatoire, mais leurs implications sont multiples : absentéisme scolaire, arrêt de travail des parents... Elles sont aussi "la source de traitements antibiotiques répétés connus pour leur implication dans l'émergence de résistances des germes", indique-t-il. "La rhinopharyngite est le plus souvent d'origine virale, près de 7 angines sur 10 sont dues à un virus, et les otites moyennes aiguës sont d'origine virale dans 30 à 40% des cas", rappelle-t-il.
Les données de l'observatoire concernent les enfants de 6 mois à 15 ans résidant en France métropolitaine. Elles ont été recueillies auprès d'un réseau de généralistes, oto-rhino-laryngologistes et pédiatres.
ACCES AUX SOINS URGENTS : 05/01/2009
Samu de France demande un plan de développement de la régulation médicale
L'association professionnelle Samu de France a estimé, le 31 décembre 2008, "impératif et urgent" qu'un "plan de développement" de la régulation médicale, qui gère les appels du public au Samu-Centre 15 et l'organisation de l'accès aux soins urgents, soit défini et mis en oeuvre.
"Il est aujourd'hui impératif et urgent qu'un plan de développement de la régulation médicale soit défini et mis en oeuvre" estime l'association qui avait lancé le 29 décembre une "alerte rouge" pour la semaine du Nouvel an. Samu de France "reçoit comme un signe très positif l'annonce faite d'un effectif d'au moins 95% des lits de réanimation ouverts pendant la période difficile des congés autour du premier de l'an", en soulignant néanmoins que les "professionnels de terrain" resteront "très vigilants dans les semaines et mois à venir sur la façon dont sera conduite la réforme hospitalière".
"La réforme de notre système hospitalier ne doit pas se faire aux dépens des structures d'urgence mais autour d'elles, car elles assurent une fonction centrale dont la finalité est de garantir au public la continuité, l'égalité, et la sécurité dans l'accès aux soins urgents".
Le décès d'un homme de 57 ans le 28 décembre, pour qui la recherche d'un lit en réanimation en région parisienne a duré plusieurs heures, a relancé un vif débat sur l'accès aux soins d'urgence sur fonds de réforme hospitalière.
"Avec cette affaire, le grand public a découvert ce qu'était la régulation médicale, et que la vie de tout un chacun peut en dépendre" a déclaré Marc Giroud, président de Samu de France. "Nous sommes actuellement dans une situation critique", a-t-il affirmé, semblant rejoindre aussi bien ceux qui, à gauche, réclament plus de moyens pour les urgences et l'hôpital, et ceux qui, à droite, demandent surtout une meilleure organisation du système de soins.
"Nous avons des équipements d'un autre âge, alors que le moindre centre d'appel d'une plate-forme de vente par correspondance est au top de la technique, il faut que le Samu puisse accéder à des moyens modernes" a-t-il dit.
maman d'une louloute de 7 ans
ESI 2009/2012 à Sète
ESI 2009/2012 à Sète
Re: Actualités 2009

Hôpital - Décès à Metz : les urgences à nouveau mises en cause
Nouvelle polémique en perspective : une femme de 82 ans, qui présentait des symptômes de déshydratation et d'insuffisance respiratoire, est décédée faute d'avoir reçu des soins à l'hôpital Bon Secours de Metz, affirme lundi l'Union des familles laïques de la Moselle (Ufal).L'association "a déposé devant le procureur de Metz une plainte contre X pour non assistance à personne en danger", a indiqué la présidente de l'Ufal, Me Nadia Weiller.
Selon le fils de la personne décédée, Jean-Marie Kremer, qui s'est joint à la plainte, sa "mère est restée samedi pendant 8 heures sur un brancard dans un couloir du service des urgences sans être vue par un médecin". Interrogé par le fils, le standard téléphonique des urgences lui "aurait répondu qu'il y avait trop de demandes et qu'on ne pouvait rien faire". Mme Kremer a été renvoyée samedi vers 20h à sa maison de retraite de Metz-Queuleu où elle est décédée dimanche en début d'après-midi, selon la présidente de l'Ufal.
"Faux" répond l'hôpital
Me Weiller a estimé que ce décès était directement lié à la pénurie des soins organisée par le gouvernement et que l'Ufal national se réservait de ce fait le droit de mettre en cause la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. Contacté par l'AFP, le service de relations publiques de l'hôpital Bon Secours a indiqué "n'avoir pas connaissance de cette affaire", en assurant qu'il allait enquêter. Le procureur de Metz Rémy Heitz n'était pas immédiatement disponible pour attester qu'il avait bien reçu la plainte de l'Ufal et du fils de Mme Kremer.
Lors d'une conférence de presse donnée en début de soirée, la direction de l'hôpital a démenti que le décès de Mme Kremer ait été lié à "un manque de soins". "La patiente, envoyée aux urgences par un médecin gériatre (de la maison de retraite de Metz-Queuleu), a été (...) examinée par un médecin qui a prescrit les examens biologiques et radiologiques nécessaires à sa prise en charge", a affirmé la directrice générale de Bon Secours, Véronique Anatole-Touzet. "Dès réception de l'ensemble des résultats vers 17h45, le médecin a réajusté le traitement approprié (pour cette patiente, ndlr), puis a organisé le retour en maison de retraite qui a pris le relais du traitement", a précisé le Dr Michel Aussedat, chef du service des urgences et du Samu de Bon Secours. "Cette personne, qui décompensait une insuffisance cardiaque, avait perdu beaucoup d'eau et d'ions", a précisé le médecin urgentiste.
La direction du CHR a sollicité le déclenchement d'une enquête médicale par la direction départementale de l'Action sanitaire et sociale pour, a-t-elle expliqué, "avoir l'assurance totale" que le décès n'était pas lié à un manque de soins. "Nous souhaitons également qu'une autopsie soit ordonnée (par le procureur de Metz, ndlr) afin d'éclairer totalement les circonstances du décès", a ajouté Mme Anatole-Touzet. Contacté par l'AFP, le procureur de Metz, Rémy Heitz, a indiqué qu'il "ne souhaitait pas communiquer" sur cette affaire. Le service des urgences du CHR de Metz-Thionville dispose de 22 lits et a accueilli 40.000 patients en 2008, selon le Dr Aussedat.
Erreur à l'hôpital: les parents reçus par la direction de l'hôpital
Le directeur de l'hôpital de Bullion (Yvelines) a reçu lundi les parents du nourrisson de six mois décédé vendredi suite à une erreur de perfusion, a-t-on appris auprès de la direction de l'établissement. "Ce rendez-vous était prévu de longue date, avant le décès de l'enfant" qui a passé quatre mois au sein du service de pédiatrie dans l'attente d'une greffe de l'intestin, a précisé à l'AFP le directeur de l'établissement, Yannick Gouriou. Le directeur a reçu pendant deux heures le père et la mère de Louis-Joseph, en présence des membres de la cellule de crise mise en place suite au drame. Yannick Gouriou a décrit des parents "éprouvés", "dans la douleur", qui "veulent savoir ce qui s'est passé". Une autopsie, diligentée par le parquet de Paris, devait être pratiquée ce lundi sur le corps du petit Louis-Joseph afin de connaître les causes exactes de sa mort. Le nourrisson de 6 mois, hospitalisé depuis septembre à Bullion en attente d'une greffe d'intestin, est décédé vendredi à la suite d'une erreur de dosage de sa perfusion de substitut alimentaire commise la veille par une infirmière et une aide puéricultrice de l'établissement.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Quelqu'un a-t-il acheté le Figaro d'hier, lundi 5 janvier ? En allant m'acheter un p'tit paquet de cigarettes (
), j'ai vu en Une (en haut à droite) du Figaro un article nommé "Les infirmières, héroïnes du quotidien", par Philippe Labro. Je n'avais rien pris de plus qu'un joli billet de 5 €, soit juste le compte de mon paquet..!
Merci d'avance ! =)


Merci d'avance ! =)

E.I.D.E Février 2010/2013 IFSI Gernez-Rieux CHRU de Lille
Re: Actualités 2009
Hôpital: Sarkozy s'efforcer de rassurer mais pas de nouveaux crédits
Nicolas Sarkozy s'est efforcé vendredi à Strasbourg d'apaiser le malaise du secteur hospitalier après une série de décès tragiques qui a relancé la polémique sur les moyens du secteur de santé, mais a exclu de débloquer de nouveaux fonds.
Profitant de l'inauguration du nouvel hôpital civil de Strasbourg, le chef de l'Etat a tenu à saluer "l'engagement exemplaire" des personnels de santé et à les assurer de la "solidarité de la nation", avant de leur expliquer que l'hôpital public ne souffrait pas d'un problème de moyens mais plutôt d'un déficit d'organisation.
"Les drames récents sont exceptionnels et ne sauraient remettre en cause la confiance que la nation porte à l'hôpital et à ses personnels", a déclaré Nicolas Sarkozy en évoquant les décès survenus pendant les fêtes de fin d'année dans plusieurs établissements hospitaliers. "Notre système hospitalier est l'un des meilleurs au monde".
"L'hôpital est une institution trop importante pour les Français pour qu'il soit le lieu de polémiques parfaitement déplacées", a également lancé Nicolas Sarkozy a tous ceux qui, parmi les syndicats de la santé comme dans l'opposition, ont accusé le manque de moyens d'être à l'origine des récents drames.
Pour cette inédite cérémonie de voeux délocalisée dans la capitale alsacienne, le président est arrivé dans l'hôpital civil flambant neuf sous les cris et les sifflets d'une bonne centaine de manifestants, en grève et réclamant précisément plus de moyens et d'effectifs.
Les personnels des urgences ont eux fustigé "le mépris" du chef de l'Etat pour l'hôpital public, soulignant que, pendant la visite présidentielle, plus aucun lit n'était disponible en médecine.
"Quand on est une infirmière pour 30 patients, il est impossible de faire des soins correctement", a déploré une des manifestantes, Valérie Stocker.
A ces inquiétudes "parfaitement légitimes", Nicolas Sarkozy a répondu par des chiffres montrant selon lui que l'hôpital souffrait plutôt d'un problème de désorganisation que d'un manque de soutien financier de l'Etat.
"Entre 1998 et 2008, j'ai pris cette période parce qu'il y a eu des gouvernements de droite et de gauche, la France, au travers des dépenses de l'assurance maladie au profit des hôpitaux, a augmenté le budget de 50%. C'est 23 milliards d'euros de plus pour l'hôpital au cours des dix derniers années", a-t-il lancé à un auditoire plutôt sceptique.
"Je peux pas simplement dire plus d'argent, plus de personnels, plus de moyens", a plaidé le chef de l'Etat. "L'argent, il a été mis par la collectivité", a-t-il insisté, "mais est-ce qu'il est parfaitement utilisé, est-ce qu'on peut pas faire mieux ?"
"Le défi de l'hôpital d'aujourd'hui, c'est que cet argent qui est nécessaire soit plus efficace parce que l'hôpital doit être mieux organisé", a poursuivi le président, en rendant responsable l'application "désastreuse" des 35 heures.
Longuement, il a plaidé pour le projet de loi "Hôpital, patients, santé, territoires" de sa ministre de la Santé Roselyne Bachelot, qui doit être examiné à partir du mois prochain par les députés. De nombreux syndicats hospitaliers sont hostiles à ce texte et ont appelé à participer à la journée de grèves et de manifestations du 29 janvier.
Le Parti socialiste a dénoncé un discours "dénué de sens puisqu'il se refuse à apporter le moindre moyen financier supplémentaire à l'hôpital public", l'ex-UMP Nicolas Dupont-Aignan, estimant pour sa part que les professions concernées ressentiront "très légitimement un profond sentiment d'injustice".
Nicolas Sarkozy s'est efforcé vendredi à Strasbourg d'apaiser le malaise du secteur hospitalier après une série de décès tragiques qui a relancé la polémique sur les moyens du secteur de santé, mais a exclu de débloquer de nouveaux fonds.
Profitant de l'inauguration du nouvel hôpital civil de Strasbourg, le chef de l'Etat a tenu à saluer "l'engagement exemplaire" des personnels de santé et à les assurer de la "solidarité de la nation", avant de leur expliquer que l'hôpital public ne souffrait pas d'un problème de moyens mais plutôt d'un déficit d'organisation.
"Les drames récents sont exceptionnels et ne sauraient remettre en cause la confiance que la nation porte à l'hôpital et à ses personnels", a déclaré Nicolas Sarkozy en évoquant les décès survenus pendant les fêtes de fin d'année dans plusieurs établissements hospitaliers. "Notre système hospitalier est l'un des meilleurs au monde".
"L'hôpital est une institution trop importante pour les Français pour qu'il soit le lieu de polémiques parfaitement déplacées", a également lancé Nicolas Sarkozy a tous ceux qui, parmi les syndicats de la santé comme dans l'opposition, ont accusé le manque de moyens d'être à l'origine des récents drames.
Pour cette inédite cérémonie de voeux délocalisée dans la capitale alsacienne, le président est arrivé dans l'hôpital civil flambant neuf sous les cris et les sifflets d'une bonne centaine de manifestants, en grève et réclamant précisément plus de moyens et d'effectifs.
Les personnels des urgences ont eux fustigé "le mépris" du chef de l'Etat pour l'hôpital public, soulignant que, pendant la visite présidentielle, plus aucun lit n'était disponible en médecine.
"Quand on est une infirmière pour 30 patients, il est impossible de faire des soins correctement", a déploré une des manifestantes, Valérie Stocker.
A ces inquiétudes "parfaitement légitimes", Nicolas Sarkozy a répondu par des chiffres montrant selon lui que l'hôpital souffrait plutôt d'un problème de désorganisation que d'un manque de soutien financier de l'Etat.
"Entre 1998 et 2008, j'ai pris cette période parce qu'il y a eu des gouvernements de droite et de gauche, la France, au travers des dépenses de l'assurance maladie au profit des hôpitaux, a augmenté le budget de 50%. C'est 23 milliards d'euros de plus pour l'hôpital au cours des dix derniers années", a-t-il lancé à un auditoire plutôt sceptique.
"Je peux pas simplement dire plus d'argent, plus de personnels, plus de moyens", a plaidé le chef de l'Etat. "L'argent, il a été mis par la collectivité", a-t-il insisté, "mais est-ce qu'il est parfaitement utilisé, est-ce qu'on peut pas faire mieux ?"
"Le défi de l'hôpital d'aujourd'hui, c'est que cet argent qui est nécessaire soit plus efficace parce que l'hôpital doit être mieux organisé", a poursuivi le président, en rendant responsable l'application "désastreuse" des 35 heures.
Longuement, il a plaidé pour le projet de loi "Hôpital, patients, santé, territoires" de sa ministre de la Santé Roselyne Bachelot, qui doit être examiné à partir du mois prochain par les députés. De nombreux syndicats hospitaliers sont hostiles à ce texte et ont appelé à participer à la journée de grèves et de manifestations du 29 janvier.
Le Parti socialiste a dénoncé un discours "dénué de sens puisqu'il se refuse à apporter le moindre moyen financier supplémentaire à l'hôpital public", l'ex-UMP Nicolas Dupont-Aignan, estimant pour sa part que les professions concernées ressentiront "très légitimement un profond sentiment d'injustice".
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
La facture d'électricité high-tech des Français ne cesse de grimper
Téléviseurs, ordinateurs, box internet... peu "écolos", les produits high-tech sont toujours plus gourmands en énergie, mais de nouvelles normes européennes et l'instauration d'étiquettes dans les magasins pour guider le consommateur pourraient changer la donne.
L'UE a adopté mi-décembre un règlement pour réduire la consommation des appareils électriques en mode veille: à partir de 2010, celle-ci devra être inférieure à 1 ou 2 watts, des seuils qui seront divisés par deux en 2013.
Actuellement, chaque foyer possède en moyenne 15 appareils (TV, hi-fi, DVD, imprimante, PC, radio-réveil...) dotés d'une fonction veille dont la puissance moyenne est de 4 watts, selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).
Grâce à ces nouvelles normes, leur consommation devrait tomber à 90 kilowatts-heures par an, contre 350 kWh aujourd'hui, soit une économie annuelle de plus de 30 euros.
"Ce n'est pas une surprise pour nous, c'est anticipé, nous avons déjà des produits en catalogue performants, certains sont même très en deçà", assure Eric Jourde, délégué général de la Fédération des industries électriques et électroniques (Fieec). Ainsi la plupart des téléviseurs respectent déjà les critères de Bruxelles.
"Mais d'autres familles d'appareils affichent une consommation absolument ahurissante, même quand ils sont éteints, ce qui est extrêmement pernicieux", remarque Benjamin Douriez, journaliste à "60 millions de consommateurs", le mensuel de l'Institut national de la consommation (INC).
De manière globale, "la consommation des postes audiovisuel et informatique a complètement explosé", dépassant les plus voraces des appareils du foyer, à savoir les réfrigérateurs-congélateurs, souligne Alain Anglade, spécialiste du dossier à l'Ademe, qui pointe une évolution "inquiétante".
Les consoles de jeux remportent sans doute la palme de la plus forte progression enregistrée, la PlayStation 3 (PS3) de Sony dégageant une puissance de 160 watts, contre seulement 5 W pour la première PS (sortie en 1994) et 20 W pour la PS2 (2000).
Autres produits très "énergivores", les écrans plasma, les décodeurs TNT première génération ou les "box" ADSL, qui fonctionnent 24 heures sur 24.
En moyenne, la facture high-tech d'un foyer français, estimée à 300 euros environ par l'Ademe en 2007, a plus que quadruplé en dix ans.
Course aux performances, tailles d'écran en constante augmentation, multiplication des petits équipements mobiles (téléphones, baladeurs...): autant d'éléments qui réduisent à néant les efforts des fabricants en matière d'écoconception. "C'est une activité complètement schizophrène", résume M. Anglade.
Pour encourager les clients à acheter des produits moins polluants, le gouvernement, qui vient de lancer un groupe de travail sur les nouvelles technologies "vertes", réfléchit, selon une source proche du dossier, à l'instauration d'une "étiquette énergie" sur les téléviseurs, sur le modèle des frigos et lave-linge.
Ce dispositif "ne coûte pas grand-chose et a un effet réel de pression sur les constructeurs", estime M. Douriez.
D'autant plus que dans un contexte économique morose, la consommation électrique peut devenir un réel argument de vente auprès de clients désireux de faire des économies d'énergie.
L'extension du bonus-malus écologique, mis en place sur les automobiles début 2008 dans la foulée du Grenelle de l'environnement, a également été envisagée l'été dernier, mais le projet aurait capoté face à l'opposition des industriels.
Téléviseurs, ordinateurs, box internet... peu "écolos", les produits high-tech sont toujours plus gourmands en énergie, mais de nouvelles normes européennes et l'instauration d'étiquettes dans les magasins pour guider le consommateur pourraient changer la donne.
L'UE a adopté mi-décembre un règlement pour réduire la consommation des appareils électriques en mode veille: à partir de 2010, celle-ci devra être inférieure à 1 ou 2 watts, des seuils qui seront divisés par deux en 2013.
Actuellement, chaque foyer possède en moyenne 15 appareils (TV, hi-fi, DVD, imprimante, PC, radio-réveil...) dotés d'une fonction veille dont la puissance moyenne est de 4 watts, selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).
Grâce à ces nouvelles normes, leur consommation devrait tomber à 90 kilowatts-heures par an, contre 350 kWh aujourd'hui, soit une économie annuelle de plus de 30 euros.
"Ce n'est pas une surprise pour nous, c'est anticipé, nous avons déjà des produits en catalogue performants, certains sont même très en deçà", assure Eric Jourde, délégué général de la Fédération des industries électriques et électroniques (Fieec). Ainsi la plupart des téléviseurs respectent déjà les critères de Bruxelles.
"Mais d'autres familles d'appareils affichent une consommation absolument ahurissante, même quand ils sont éteints, ce qui est extrêmement pernicieux", remarque Benjamin Douriez, journaliste à "60 millions de consommateurs", le mensuel de l'Institut national de la consommation (INC).
De manière globale, "la consommation des postes audiovisuel et informatique a complètement explosé", dépassant les plus voraces des appareils du foyer, à savoir les réfrigérateurs-congélateurs, souligne Alain Anglade, spécialiste du dossier à l'Ademe, qui pointe une évolution "inquiétante".
Les consoles de jeux remportent sans doute la palme de la plus forte progression enregistrée, la PlayStation 3 (PS3) de Sony dégageant une puissance de 160 watts, contre seulement 5 W pour la première PS (sortie en 1994) et 20 W pour la PS2 (2000).
Autres produits très "énergivores", les écrans plasma, les décodeurs TNT première génération ou les "box" ADSL, qui fonctionnent 24 heures sur 24.
En moyenne, la facture high-tech d'un foyer français, estimée à 300 euros environ par l'Ademe en 2007, a plus que quadruplé en dix ans.
Course aux performances, tailles d'écran en constante augmentation, multiplication des petits équipements mobiles (téléphones, baladeurs...): autant d'éléments qui réduisent à néant les efforts des fabricants en matière d'écoconception. "C'est une activité complètement schizophrène", résume M. Anglade.
Pour encourager les clients à acheter des produits moins polluants, le gouvernement, qui vient de lancer un groupe de travail sur les nouvelles technologies "vertes", réfléchit, selon une source proche du dossier, à l'instauration d'une "étiquette énergie" sur les téléviseurs, sur le modèle des frigos et lave-linge.
Ce dispositif "ne coûte pas grand-chose et a un effet réel de pression sur les constructeurs", estime M. Douriez.
D'autant plus que dans un contexte économique morose, la consommation électrique peut devenir un réel argument de vente auprès de clients désireux de faire des économies d'énergie.
L'extension du bonus-malus écologique, mis en place sur les automobiles début 2008 dans la foulée du Grenelle de l'environnement, a également été envisagée l'été dernier, mais le projet aurait capoté face à l'opposition des industriels.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
As-tu tenté sur le site du Figaro ?Jumpman a écrit :Quelqu'un a-t-il acheté le Figaro d'hier, lundi 5 janvier ? En allant m'acheter un p'tit paquet de cigarettes (), j'ai vu en Une (en haut à droite) du Figaro un article nommé "Les infirmières, héroïnes du quotidien", par Philippe Labro. Je n'avais rien pris de plus qu'un joli billet de 5 €, soit juste le compte de mon paquet..!
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Merci d'avance ! =)
J'ai tenté en vain...

Re: Actualités 2009
J'ai cherché aussi sur le site du Figaro mais pas trouvé ...Juju5544 a écrit :As-tu tenté sur le site du Figaro ?Jumpman a écrit :Quelqu'un a-t-il acheté le Figaro d'hier, lundi 5 janvier ? En allant m'acheter un p'tit paquet de cigarettes (), j'ai vu en Une (en haut à droite) du Figaro un article nommé "Les infirmières, héroïnes du quotidien", par Philippe Labro. Je n'avais rien pris de plus qu'un joli billet de 5 €, soit juste le compte de mon paquet..!
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J'ai tenté en vain...
