Actualités 2009
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2009
Les troubles de l’audition
A l’occasion de la journée nationale de l’audition ce jeudi 12 mars, Jean-François Lemoine revient sur les troubles de l’audition qui concernent six millions de personnes en France et se recrutent dans trois grandes catégories.
D’abord les seniors… Dès 55 ans, il est normal de subir les effets de ce que l’on appelle la presby-acousie. L’équivalent au niveau de la vue, la presbytie, est beaucoup mieux traitée. En effet, on accepte les lunettes à la cinquantaine. En revanche, on subit la baisse de l’audition avec fatalisme et surtout dans le silence.
Après les seniors, il y a les travailleurs avec le bruit au travail…Ils sont deux millions en France à être concernés. La surdité est aujourd’hui au premier rang dans le classement des maladies professionnelles. C’est le résultat d’un laxisme partagé entre les chefs d’entreprise qui ont mis du temps à considérer la réduction du bruit dans les ateliers comme une priorité et les salariés qui souvent refusent les casques de protection ou les filtres acoustiques, inconscients des conséquences .
Et enfin les jeunes qui sont exposés aux effets néfastes de la musique amplifiée, que ce soit avec les baladeurs, dans les boites de nuit ou durant les concerts.
A l’occasion de la journée nationale de l’audition ce jeudi 12 mars, Jean-François Lemoine revient sur les troubles de l’audition qui concernent six millions de personnes en France et se recrutent dans trois grandes catégories.
D’abord les seniors… Dès 55 ans, il est normal de subir les effets de ce que l’on appelle la presby-acousie. L’équivalent au niveau de la vue, la presbytie, est beaucoup mieux traitée. En effet, on accepte les lunettes à la cinquantaine. En revanche, on subit la baisse de l’audition avec fatalisme et surtout dans le silence.
Après les seniors, il y a les travailleurs avec le bruit au travail…Ils sont deux millions en France à être concernés. La surdité est aujourd’hui au premier rang dans le classement des maladies professionnelles. C’est le résultat d’un laxisme partagé entre les chefs d’entreprise qui ont mis du temps à considérer la réduction du bruit dans les ateliers comme une priorité et les salariés qui souvent refusent les casques de protection ou les filtres acoustiques, inconscients des conséquences .
Et enfin les jeunes qui sont exposés aux effets néfastes de la musique amplifiée, que ce soit avec les baladeurs, dans les boites de nuit ou durant les concerts.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Combattre la crise de l'eau, une urgence pour l'ONU
Une crise planétaire des ressources en eau menace. Si rien n'est fait, le développement humain, économique et la stabilité politique de nombreuses régions du monde seront en péril. Tel est en substance le message des Nations unies, qui publient, jeudi 12 mars, le troisième rapport mondial sur les ressources en eau, à quelques jours du Forum mondial de l'eau, qui rassemblera quelque 15 000 personnes à Istanbul, à partir du 16 mars.
Sous l'égide de l'Unesco, vingt-six agences de l'ONU ont travaillé sur ce document, publié tous les trois ans avant chaque forum. Pour la première fois, le ton est alarmant. "En dépit du caractère vital de l'eau, le secteur souffre d'un manque chronique d'intérêt politique, d'une mauvaise gouvernance, et de sous-investissement, affirme en préambule du texte Koïchiro Matssura, le directeur de l'Unesco. Il faut agir d'urgence pour éviter une crise globale."
Démographie La croissance de la population mondiale, de 80 millions de personnes par an, augmente les besoins en eau de 64 milliards de mètres cubes chaque année. Facteur aggravant, cette croissance est concentrée dans les villes, dont l'approvisionnement sera l'un des grands défis à venir.
Besoins La part de l'eau potable dans les besoins reste cependant faible. C'est pour l'agriculture, la production d'énergie et le développement économique que les exigences sont les plus importantes. En matière agricole, l'évolution des habitudes alimentaires pèse lourdement. "La croissance économique dans les pays émergents conduit à l'apparition d'une classe moyenne consommatrice de lait, de pain, de viande", relève le texte. La production d'un kilo de blé nécessite de 400 à 2 000 litres d'eau, selon les régions, et celle d'un kilo de viande de 1 000 à 20 000 litres.
Industrie L'énergie est le deuxième secteur utilisateur. La lutte contre les émissions de gaz à effet de serre stimule le développement de l'hydroélectricité, qui assure aujourd'hui 20 % de la production électrique mondiale, et des agrocarburants. Or 2 500 litres d'eau sont nécessaires à la fabrication d'un litre de carburant "vert". Une ressource abondante est aussi indispensable au refroidissement des centrales thermiques et nucléaires. Les entreprises, en particulier dans les secteurs du textile, de l'électronique, de l'agroalimentaire, des mines et de la métallurgie, ont elles aussi besoin de grandes quantités d'eau pour fonctionner.
Changement climatique Dans le même temps, les régimes hydrologiques sont déréglés par le réchauffement. Les modèles climatiques s'accordent à prévoir des sécheresses plus longues et des inondations plus nombreuses. Dans les régions alimentées par des glaciers ou des neiges, la fonte est plus précoce, rendant l'eau disponible au printemps et non en été, au plus fort des besoins.
Ecosystèmes dégradés De multiples facettes de la crise de l'eau sont visibles. Les conflits entre utilisateurs, les tensions entre pays se multiplient. Les écosystèmes, surexploités, se dégradent. "Dans certaines régions, la réduction des stocks et la pollution ont atteint un point de non-retour", affirment les auteurs du rapport. Certains grands fleuves, comme le Colorado, le Nil, ou le fleuve Jaune, n'atteignent plus la mer. L'assèchement des zones humides, la baisse des nappes souterraines, la pollution par les rejets industriels, agricoles, ou urbains, la prolifération d'algues nocives n'ont pas seulement des conséquences graves pour la biodiversité, elles hypothèquent la capacité des écosystèmes à fournir une eau saine aux générations futures.
Impact économique Les sécheresses survenues en Australie, en Chine, en Californie, aboutissent à une limitation de la production agricole et à des pertes économiques. Au Kenya, l'impact combiné de la sécheresse et des inondations subies entre 1997 et 2000 a été évalué à 4,8 milliards de dollars (3,8 milliards d'euros), soit 16 % du produit intérieur brut (PIB).
Santé La crise de l'eau a des conséquences dramatiques sanitaires. Dans les pays en développement, 80 % des maladies sont liées à l'eau. Elles causent 1,7 million de morts par an. L'absence d'accès à une eau saine, et surtout le déficit d'infrastructures d'assainissement sont en cause. L'épidémie de choléra au Zimbabwe, qui a fait plus de 4 000 morts depuis août 2008, due à la déliquescence des infrastructures hydriques du pays, en est une illustration.
Enjeu politique "Après des décennies d'inaction, les problèmes sont énormes et ils s'aggraveront s'ils ne sont pas traités, affirme le texte. Mais si les défis sont importants, ils ne sont pas insurmontables." Le premier impératif est de cesser de penser la ressource comme inépuisable, et de refonder une gestion jusque-là "non durable et inéquitable". Il faut "utiliser mieux ce que nous avons".
Le déficit de financement des infrastructures (d'approvisionnement, d'assainissement ou de stockage) a longtemps été considéré comme le principal obstacle. "Les ressources consacrées à l'eau sont minuscules comparées aux sommes investies dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre ou la crise financière", constatent les auteurs. Selon eux, "un meilleur équilibre" devrait être trouvé entre la lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ses effets. Cependant, c'est la prise de conscience politique qui fait surtout défaut. "L'eau devrait être au coeur des politiques agricoles, énergétiques, de santé, d'infrastructures, d'éducation, affirme Olcay Unver, coordinateur du rapport. Les gestionnaires de l'eau sont convaincus, mais ce ne sont pas eux qui prennent les décisions. C'est aux chefs d'Etat et de gouvernement de s'emparer du sujet."
Une crise planétaire des ressources en eau menace. Si rien n'est fait, le développement humain, économique et la stabilité politique de nombreuses régions du monde seront en péril. Tel est en substance le message des Nations unies, qui publient, jeudi 12 mars, le troisième rapport mondial sur les ressources en eau, à quelques jours du Forum mondial de l'eau, qui rassemblera quelque 15 000 personnes à Istanbul, à partir du 16 mars.
Sous l'égide de l'Unesco, vingt-six agences de l'ONU ont travaillé sur ce document, publié tous les trois ans avant chaque forum. Pour la première fois, le ton est alarmant. "En dépit du caractère vital de l'eau, le secteur souffre d'un manque chronique d'intérêt politique, d'une mauvaise gouvernance, et de sous-investissement, affirme en préambule du texte Koïchiro Matssura, le directeur de l'Unesco. Il faut agir d'urgence pour éviter une crise globale."
Démographie La croissance de la population mondiale, de 80 millions de personnes par an, augmente les besoins en eau de 64 milliards de mètres cubes chaque année. Facteur aggravant, cette croissance est concentrée dans les villes, dont l'approvisionnement sera l'un des grands défis à venir.
Besoins La part de l'eau potable dans les besoins reste cependant faible. C'est pour l'agriculture, la production d'énergie et le développement économique que les exigences sont les plus importantes. En matière agricole, l'évolution des habitudes alimentaires pèse lourdement. "La croissance économique dans les pays émergents conduit à l'apparition d'une classe moyenne consommatrice de lait, de pain, de viande", relève le texte. La production d'un kilo de blé nécessite de 400 à 2 000 litres d'eau, selon les régions, et celle d'un kilo de viande de 1 000 à 20 000 litres.
Industrie L'énergie est le deuxième secteur utilisateur. La lutte contre les émissions de gaz à effet de serre stimule le développement de l'hydroélectricité, qui assure aujourd'hui 20 % de la production électrique mondiale, et des agrocarburants. Or 2 500 litres d'eau sont nécessaires à la fabrication d'un litre de carburant "vert". Une ressource abondante est aussi indispensable au refroidissement des centrales thermiques et nucléaires. Les entreprises, en particulier dans les secteurs du textile, de l'électronique, de l'agroalimentaire, des mines et de la métallurgie, ont elles aussi besoin de grandes quantités d'eau pour fonctionner.
Changement climatique Dans le même temps, les régimes hydrologiques sont déréglés par le réchauffement. Les modèles climatiques s'accordent à prévoir des sécheresses plus longues et des inondations plus nombreuses. Dans les régions alimentées par des glaciers ou des neiges, la fonte est plus précoce, rendant l'eau disponible au printemps et non en été, au plus fort des besoins.
Ecosystèmes dégradés De multiples facettes de la crise de l'eau sont visibles. Les conflits entre utilisateurs, les tensions entre pays se multiplient. Les écosystèmes, surexploités, se dégradent. "Dans certaines régions, la réduction des stocks et la pollution ont atteint un point de non-retour", affirment les auteurs du rapport. Certains grands fleuves, comme le Colorado, le Nil, ou le fleuve Jaune, n'atteignent plus la mer. L'assèchement des zones humides, la baisse des nappes souterraines, la pollution par les rejets industriels, agricoles, ou urbains, la prolifération d'algues nocives n'ont pas seulement des conséquences graves pour la biodiversité, elles hypothèquent la capacité des écosystèmes à fournir une eau saine aux générations futures.
Impact économique Les sécheresses survenues en Australie, en Chine, en Californie, aboutissent à une limitation de la production agricole et à des pertes économiques. Au Kenya, l'impact combiné de la sécheresse et des inondations subies entre 1997 et 2000 a été évalué à 4,8 milliards de dollars (3,8 milliards d'euros), soit 16 % du produit intérieur brut (PIB).
Santé La crise de l'eau a des conséquences dramatiques sanitaires. Dans les pays en développement, 80 % des maladies sont liées à l'eau. Elles causent 1,7 million de morts par an. L'absence d'accès à une eau saine, et surtout le déficit d'infrastructures d'assainissement sont en cause. L'épidémie de choléra au Zimbabwe, qui a fait plus de 4 000 morts depuis août 2008, due à la déliquescence des infrastructures hydriques du pays, en est une illustration.
Enjeu politique "Après des décennies d'inaction, les problèmes sont énormes et ils s'aggraveront s'ils ne sont pas traités, affirme le texte. Mais si les défis sont importants, ils ne sont pas insurmontables." Le premier impératif est de cesser de penser la ressource comme inépuisable, et de refonder une gestion jusque-là "non durable et inéquitable". Il faut "utiliser mieux ce que nous avons".
Le déficit de financement des infrastructures (d'approvisionnement, d'assainissement ou de stockage) a longtemps été considéré comme le principal obstacle. "Les ressources consacrées à l'eau sont minuscules comparées aux sommes investies dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre ou la crise financière", constatent les auteurs. Selon eux, "un meilleur équilibre" devrait être trouvé entre la lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ses effets. Cependant, c'est la prise de conscience politique qui fait surtout défaut. "L'eau devrait être au coeur des politiques agricoles, énergétiques, de santé, d'infrastructures, d'éducation, affirme Olcay Unver, coordinateur du rapport. Les gestionnaires de l'eau sont convaincus, mais ce ne sont pas eux qui prennent les décisions. C'est aux chefs d'Etat et de gouvernement de s'emparer du sujet."
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
En Allemagne, seize morts après un massacre à l’école
WINNENDEN, Allemagne - Un adolescent de 17 ans a tué quinze personnes, dont neuf élèves et trois professeurs de son ancien collège, à Winnenden, dans l'ouest de l'Allemagne, avant de trouver la mort dans une fusillade avec les forces de l'ordre.
Vêtu d'une tenue de combat noire, le jeune homme a pénétré dans l'établissement vers 09h30, a ouvert le feu dans deux salles de classe dont les élèves seraient âgés de 14 à 16 ans, puis s'est enfui en voiture avec un otage.
Outre les neuf élèves et trois professeurs, il a tué une personne près d'une clinique voisine. Deux passants ont également trouvé la mort dans la fusillade avec les forces de l'ordre, dont deux membres ont été grièvement blessés, ce qui porte le bilan total à 16 morts en comptant le forcené.
On ignore s'il a été abattu ou s'il s'est donné la mort. L'échange de tirs s'est produit autour d'une concession automobile, à une trentaine de kilomètres du collège.
"Il est inimaginable qu'en quelques secondes seulement, des élèves et des enseignants aient été tués. Il s'agit d'un crime effroyable", a déclaré à la presse la chancelière Angela Merkel, évoquant un "jour de deuil pour l'Allemagne tout entière".
Selon une chaîne de télévision, le forcené a utilisé une arme que ses parents possédaient en toute légalité.
La principale du collège, citée par le ministre de la Culture du Land, a dit qu'il s'agissait d'un élève comme les autres. "Il avait à l'évidence une double identité", a-t-elle ajouté.
LE POUVOIR DES IMAGES
Le collège Albertville de Winnenden accueille des élèves âgés de 10 à 16 ans. Secouristes, pompiers et membres des forces spéciales ont été dépêchés sur les lieux, qui ont été évacués, alors que des hélicoptères survolaient la ville, en grande partie quadrillée.
Ce bourg historique de 27.000 habitants dont les origines remontent au XIIe siècle abrite le siège de la firme allemande Kärcher, qui fabrique des nettoyeurs à haute pression.
Plusieurs attaques de ce genre ont eu lieu ces dernières années outre-Rhin.
En 2006, un homme masqué muni d'explosifs et brandissant des fusils avait ouvert le feu dans une école d'Emsdetten, dans l'Ouest, blessant une dizaine de personnes avant de se suicider.
L'acte le plus meurtrier commis dans un établissement scolaire allemand, qui s'est soldé par la mort de 17 personnes dont le forcené, avait eu lieu quatre ans plus tôt à Erfurt, dans l'Est.
Quelques heures avant la fusillade de Winnenden, un homme avait tué dix personnes dans l'Alabama avant de retourner son arme contre lui.
Joachim Kresten, enseignant à l'école de police de Münster, dans l'ouest de l'Allemagne, a estimé que la diffusion des images de la tuerie américaine à la télévision avait pu pousser l'auteur des coups de feu en Allemagne à agir.
"Pour quelqu'un sur le point (de commettre un tel acte), rien n'est plus incitatif que ces images. Ces personnes sont très intéressées par la description que font les médias de tels événements", a-t-il déclaré à la télévision N24.
Avec Kerstin Gehmlich à Berlin, version française Pascal Liétout, Philippe Bas-Rabérin et Jean-Philippe Lefief
Intrusion violente dans un lycée de Gagny : six jeunes en garde à vue
Six jeunes ont été interpellés mardi soir 10 mars à Gagny , portant à 12 le nombre de jeunes hommes toujours en garde à vue mercredi matin après l'attaque par des personnes cagoulées et armées d'un lycée professionnel de Gagny qui a fait douze blessés
Selon le commissaire Julien Riffard, du commissariat de Gagny (Seine-Saint-Denis), les jeunes gens interpellés mardi soir dans la cité "les Dahlias" ne sont "pas actuellement directement mis en cause dans l'agression mais nous avons saisi les mêmes armes qu'utilisées" lors de l'attaque du lycée.
D'après le rectorat, une "rivalité amoureuse" liée à une "très ancienne rivalité de bandes originaires de deux cités de la ville, "les Dahlias" et "Chesnay" serait à l'origine de l'intrusion.
Les élèves étaient attendus au lycée mercredi à partir de 8h30. Le préfet et le recteur vont visiter une à une les classes du lycée Jean-Baptiste Clément, qui compte 500 élèves pour expliquer que ce type d'agissement est "intolérable", a indiqué le rectorat.
Barre de fer et traces de sang
Six jeunes âgés de 16 à 20 ans ont été interpellés mardi 10 mars en début d'après-midi et placés en garde à vue. L'un d'eux était "porteur d'une barre de fer et de traces de sang", a indiqué la police.
C'est au moment des entrées et sorties d'élèves à l'interclasse de 10H30 que les assaillants se sont dirigés "directement vers la salle de permanence à la recherche d'un élève", selon le rectorat.
Les intrus ont réussi à blesser leur cible à la lèvre d'un coup de couteau, blessant et bousculant d'autres personnes, dont une enseignante griffée superficiellement au thorax par un couteau.
WINNENDEN, Allemagne - Un adolescent de 17 ans a tué quinze personnes, dont neuf élèves et trois professeurs de son ancien collège, à Winnenden, dans l'ouest de l'Allemagne, avant de trouver la mort dans une fusillade avec les forces de l'ordre.
Vêtu d'une tenue de combat noire, le jeune homme a pénétré dans l'établissement vers 09h30, a ouvert le feu dans deux salles de classe dont les élèves seraient âgés de 14 à 16 ans, puis s'est enfui en voiture avec un otage.
Outre les neuf élèves et trois professeurs, il a tué une personne près d'une clinique voisine. Deux passants ont également trouvé la mort dans la fusillade avec les forces de l'ordre, dont deux membres ont été grièvement blessés, ce qui porte le bilan total à 16 morts en comptant le forcené.
On ignore s'il a été abattu ou s'il s'est donné la mort. L'échange de tirs s'est produit autour d'une concession automobile, à une trentaine de kilomètres du collège.
"Il est inimaginable qu'en quelques secondes seulement, des élèves et des enseignants aient été tués. Il s'agit d'un crime effroyable", a déclaré à la presse la chancelière Angela Merkel, évoquant un "jour de deuil pour l'Allemagne tout entière".
Selon une chaîne de télévision, le forcené a utilisé une arme que ses parents possédaient en toute légalité.
La principale du collège, citée par le ministre de la Culture du Land, a dit qu'il s'agissait d'un élève comme les autres. "Il avait à l'évidence une double identité", a-t-elle ajouté.
LE POUVOIR DES IMAGES
Le collège Albertville de Winnenden accueille des élèves âgés de 10 à 16 ans. Secouristes, pompiers et membres des forces spéciales ont été dépêchés sur les lieux, qui ont été évacués, alors que des hélicoptères survolaient la ville, en grande partie quadrillée.
Ce bourg historique de 27.000 habitants dont les origines remontent au XIIe siècle abrite le siège de la firme allemande Kärcher, qui fabrique des nettoyeurs à haute pression.
Plusieurs attaques de ce genre ont eu lieu ces dernières années outre-Rhin.
En 2006, un homme masqué muni d'explosifs et brandissant des fusils avait ouvert le feu dans une école d'Emsdetten, dans l'Ouest, blessant une dizaine de personnes avant de se suicider.
L'acte le plus meurtrier commis dans un établissement scolaire allemand, qui s'est soldé par la mort de 17 personnes dont le forcené, avait eu lieu quatre ans plus tôt à Erfurt, dans l'Est.
Quelques heures avant la fusillade de Winnenden, un homme avait tué dix personnes dans l'Alabama avant de retourner son arme contre lui.
Joachim Kresten, enseignant à l'école de police de Münster, dans l'ouest de l'Allemagne, a estimé que la diffusion des images de la tuerie américaine à la télévision avait pu pousser l'auteur des coups de feu en Allemagne à agir.
"Pour quelqu'un sur le point (de commettre un tel acte), rien n'est plus incitatif que ces images. Ces personnes sont très intéressées par la description que font les médias de tels événements", a-t-il déclaré à la télévision N24.
Avec Kerstin Gehmlich à Berlin, version française Pascal Liétout, Philippe Bas-Rabérin et Jean-Philippe Lefief
Intrusion violente dans un lycée de Gagny : six jeunes en garde à vue
Six jeunes ont été interpellés mardi soir 10 mars à Gagny , portant à 12 le nombre de jeunes hommes toujours en garde à vue mercredi matin après l'attaque par des personnes cagoulées et armées d'un lycée professionnel de Gagny qui a fait douze blessés
Selon le commissaire Julien Riffard, du commissariat de Gagny (Seine-Saint-Denis), les jeunes gens interpellés mardi soir dans la cité "les Dahlias" ne sont "pas actuellement directement mis en cause dans l'agression mais nous avons saisi les mêmes armes qu'utilisées" lors de l'attaque du lycée.
D'après le rectorat, une "rivalité amoureuse" liée à une "très ancienne rivalité de bandes originaires de deux cités de la ville, "les Dahlias" et "Chesnay" serait à l'origine de l'intrusion.
Les élèves étaient attendus au lycée mercredi à partir de 8h30. Le préfet et le recteur vont visiter une à une les classes du lycée Jean-Baptiste Clément, qui compte 500 élèves pour expliquer que ce type d'agissement est "intolérable", a indiqué le rectorat.
Barre de fer et traces de sang
Six jeunes âgés de 16 à 20 ans ont été interpellés mardi 10 mars en début d'après-midi et placés en garde à vue. L'un d'eux était "porteur d'une barre de fer et de traces de sang", a indiqué la police.
C'est au moment des entrées et sorties d'élèves à l'interclasse de 10H30 que les assaillants se sont dirigés "directement vers la salle de permanence à la recherche d'un élève", selon le rectorat.
Les intrus ont réussi à blesser leur cible à la lèvre d'un coup de couteau, blessant et bousculant d'autres personnes, dont une enseignante griffée superficiellement au thorax par un couteau.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Boutin : "Il n'y aura plus d'expulsion sans solution de relogement"
À trois jours de la fin de la trêve hivernale censée signer la reprise des expulsions pour les locataires n'honorant plus leur loyer, Christine Boutin annonce jeudi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France qu'il n'y aura "désormais plus de personne mise à la rue sans solution de remplacement". Une mesure entrant en vigueur "immédiatement" et qu'elle va s'évertuer à défendre cet après-midi lors d'un déplacement à Châlons-en-Champagne.
La ministre du Logement va confier aux préfets la charge de trouver des hébergements alternatifs. Le principe ? "Tout cela est encadré par ma loi sur le logement qui exige la mise en place, dans chaque département, d'une commission de prévention des expulsions (...) Concrètement, une association ou un bailleur social bénéficiant de crédits de mon ministère pourra, vis-à-vis du propriétaire, se substituer aux locataires en difficulté", explique-t-elle. Le but : permettre aux familles fragilisées de rester dans leur habitation en attendant une solution de relogement viable. Un principe qui sera plus facile à appliquer en province qu'en Île-de-France, reconnaît-elle.
"Personne ne doit se retrouver à la rue"
Interrogée sur les éventuels abus opérés par des locataires dits "de mauvaise foi", Christine Boutin se montre catégorique. "Mon objectif est clair : personne ne doit se retrouver à la rue à la suite d'une expulsion. Mauvaise foi ou pas, ils auront droit au moins à une solution d'hébergement", répond-elle. Au détour de son interview, la ministre du Logement dévoile également un douloureux souvenir personnel. Celui d'une adolescente et de sa famille, acculées par les dettes et contraintes de quitter en catimini leur demeure familiale de Touraine. "J'ai vécu la pauvreté et le regard de ceux qui possèdent : un regard assassin, destructeur." Un vécu qui finalement lui a plutôt donné "la niaque", confie-t-elle.
Officiellement, du 15 mars au 1er novembre de chaque année, les locataires ne s'affranchissant pas de leur loyer peuvent se retrouver sans toit. 10.000 expulsions pour défaut de paiement de loyer ont eu lieu en 2008.
À trois jours de la fin de la trêve hivernale censée signer la reprise des expulsions pour les locataires n'honorant plus leur loyer, Christine Boutin annonce jeudi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France qu'il n'y aura "désormais plus de personne mise à la rue sans solution de remplacement". Une mesure entrant en vigueur "immédiatement" et qu'elle va s'évertuer à défendre cet après-midi lors d'un déplacement à Châlons-en-Champagne.
La ministre du Logement va confier aux préfets la charge de trouver des hébergements alternatifs. Le principe ? "Tout cela est encadré par ma loi sur le logement qui exige la mise en place, dans chaque département, d'une commission de prévention des expulsions (...) Concrètement, une association ou un bailleur social bénéficiant de crédits de mon ministère pourra, vis-à-vis du propriétaire, se substituer aux locataires en difficulté", explique-t-elle. Le but : permettre aux familles fragilisées de rester dans leur habitation en attendant une solution de relogement viable. Un principe qui sera plus facile à appliquer en province qu'en Île-de-France, reconnaît-elle.
"Personne ne doit se retrouver à la rue"
Interrogée sur les éventuels abus opérés par des locataires dits "de mauvaise foi", Christine Boutin se montre catégorique. "Mon objectif est clair : personne ne doit se retrouver à la rue à la suite d'une expulsion. Mauvaise foi ou pas, ils auront droit au moins à une solution d'hébergement", répond-elle. Au détour de son interview, la ministre du Logement dévoile également un douloureux souvenir personnel. Celui d'une adolescente et de sa famille, acculées par les dettes et contraintes de quitter en catimini leur demeure familiale de Touraine. "J'ai vécu la pauvreté et le regard de ceux qui possèdent : un regard assassin, destructeur." Un vécu qui finalement lui a plutôt donné "la niaque", confie-t-elle.
Officiellement, du 15 mars au 1er novembre de chaque année, les locataires ne s'affranchissant pas de leur loyer peuvent se retrouver sans toit. 10.000 expulsions pour défaut de paiement de loyer ont eu lieu en 2008.
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Re: Actualités 2009
Six médecins de la Pitié-Salpêtrière renvoyés en correctionnelle
Six médecins du plus prestigieux service de neurochirurgie de France viennent d'être renvoyés en correctionnelle à la suite d'une infection nosocomiale qui a entraîné le décès d'un patient. Il y a dix ans, le 8 mars 1999, un homme en pleine force de l'âge mourait dans le temple de l'hospitalisation française, l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Le Pr Jacques Philippon et le Dr Stéphane Clemenceau, neurochirurgiens, le Pr Pierre Coriat et les Drs Chantal Colonne, Sabine Gallais, Sabine Roche, anesthésistes-réanimateurs, ainsi que l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris en tant que personne morale vont comparaître pour homicide involontaire, conformément à la procédure engagée par la juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy. Ils risquent trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.
La victime, Frédéric Pradier, était lui-même pharmacien à l'AP-HP, et préparait l'installation du service de stérilisation de l'hôpital européen Georges Pompidou alors en construction. Âgé de 44 ans à l'époque des faits, il avait été admis en urgence dans le service de neurochirurgie de la Pitié, puis opéré le lendemain pour une rupture d'anévrysme intracrânien avant de décéder le 13 mars, après avoir déclaré une gangrène gazeuse intracérébrale. Au cours de son hospitalisation, de la fièvre s'était déclarée et sa compagne, elle-même pharmacienne, avait demandé à plusieurs reprises qu'il soit placé sous antibiotique. Mais aucun traitement anti-infectieux n'avait été mis en route.
Succession fautive de dysfonctionnements graves
Une information judiciaire a été ouverte le 8 novembre 2000 et plusieurs expertises judiciaires ont été diligentées. Elles retiennent une succession fautive de dysfonctionnements graves. Les médecins de la Pitié contestent formellement ces avis d'experts. Dans le cadre d'un ouvrage à paraître, Le Livre noir des hôpitaux (*), le Pr Coriat, aujourd'hui président de la commission médicale d'établissement, le parlement de tous les médecins de l'AP-HP, regrette : "L'expertise judiciaire n'est pas bonne, elle néglige des évidences bactériologiques, des évidences médicales." Quant au Dr Clemenceau, il avoue : "Sincèrement, au bout du compte, je ne sais toujours pas ce qui s'est passé."
Le Parquet de Paris a annoncé qu'il faisait appel de cette décision. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris devra ainsi statuer sur cette demande de renvoi en procès. Un premier jugement a déjà été rendu dans cette affaire, par le tribunal administratif de Paris, à l'issue duquel l'AP-HP a été condamnée : "Faute d'une antibiothérapie, les soins postopératoires n'ont pas été conformes aux règles de l'art, compromettant les chances de survie de M. Pradier." Les deux parties ont fait appel.
Six médecins du plus prestigieux service de neurochirurgie de France viennent d'être renvoyés en correctionnelle à la suite d'une infection nosocomiale qui a entraîné le décès d'un patient. Il y a dix ans, le 8 mars 1999, un homme en pleine force de l'âge mourait dans le temple de l'hospitalisation française, l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Le Pr Jacques Philippon et le Dr Stéphane Clemenceau, neurochirurgiens, le Pr Pierre Coriat et les Drs Chantal Colonne, Sabine Gallais, Sabine Roche, anesthésistes-réanimateurs, ainsi que l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris en tant que personne morale vont comparaître pour homicide involontaire, conformément à la procédure engagée par la juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy. Ils risquent trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.
La victime, Frédéric Pradier, était lui-même pharmacien à l'AP-HP, et préparait l'installation du service de stérilisation de l'hôpital européen Georges Pompidou alors en construction. Âgé de 44 ans à l'époque des faits, il avait été admis en urgence dans le service de neurochirurgie de la Pitié, puis opéré le lendemain pour une rupture d'anévrysme intracrânien avant de décéder le 13 mars, après avoir déclaré une gangrène gazeuse intracérébrale. Au cours de son hospitalisation, de la fièvre s'était déclarée et sa compagne, elle-même pharmacienne, avait demandé à plusieurs reprises qu'il soit placé sous antibiotique. Mais aucun traitement anti-infectieux n'avait été mis en route.
Succession fautive de dysfonctionnements graves
Une information judiciaire a été ouverte le 8 novembre 2000 et plusieurs expertises judiciaires ont été diligentées. Elles retiennent une succession fautive de dysfonctionnements graves. Les médecins de la Pitié contestent formellement ces avis d'experts. Dans le cadre d'un ouvrage à paraître, Le Livre noir des hôpitaux (*), le Pr Coriat, aujourd'hui président de la commission médicale d'établissement, le parlement de tous les médecins de l'AP-HP, regrette : "L'expertise judiciaire n'est pas bonne, elle néglige des évidences bactériologiques, des évidences médicales." Quant au Dr Clemenceau, il avoue : "Sincèrement, au bout du compte, je ne sais toujours pas ce qui s'est passé."
Le Parquet de Paris a annoncé qu'il faisait appel de cette décision. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris devra ainsi statuer sur cette demande de renvoi en procès. Un premier jugement a déjà été rendu dans cette affaire, par le tribunal administratif de Paris, à l'issue duquel l'AP-HP a été condamnée : "Faute d'une antibiothérapie, les soins postopératoires n'ont pas été conformes aux règles de l'art, compromettant les chances de survie de M. Pradier." Les deux parties ont fait appel.
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Re: Actualités 2009
INFO LEPOINT.FR - Le directeur du CHU de Caen démissionne à cause de son logement de fonction
Le directeur général du centre hospitalier universitaire (CHU) de Caen, Joël Martinez, a préféré démissionner plutôt que d'affronter la tourmente. Raison de cette brutale décision? Joël Martinez, 60 ans, a été confronté par les auteurs du "Livre noir des hôpitaux ", ouvrage à paraître (*), aux 836.997 euros de dépenses qu'il a fait engager par le CHU de Caen pour la rénovation et la décoration de son logement de fonction. Un hôpital qui pourtant, comme beaucoup d'autres, va mal financièrement, affichant un déficit de 9,4 millions d'euros pour 2008 et 24 millions d'euros de déficit cumulé.
Situé avenue Clemenceau, en bordure du calme parc d'Ornano, le pavillon où demeure le directeur général, nommé à la tête du CHU en février 2007, affichait à l'origine une superficie de 278 mètres carrés de surface habitable. Mais un permis de construire a été obtenu pour bâtir une véranda de 32 mètres carrés et le logement a été entièrement refait. Prévu pour coûter 284.200 euros hors taxes au départ, le chantier, à forces d'avenants, est passé à 571.038 puis à 625.120 euros, sans compter la prestation de l'architecte d'intérieur d'un montant de 89.355 euros TTC.
2 millions d'euros de travaux
Par ailleurs, 16 directeurs adjoints du CHU disposent également de logements de fonction, comme la réglementation les y autorise, mais dans neuf d'entre eux, environ 700.000 euros ont également été dépensés, aussi bien pour faire des terrasses extérieures que pour réaliser des cuisines à 15.000 euros l'unité. A l'hôpital, ce sont la salle de restaurant privé et la salle de réunion directoriale qui ont aussi été "relookées" par un autre architecte d'intérieur pour un montant estimé entre 45.000 et 60.000 euros.
Le directeur général prévoyait également de faire décorer l'un des selfs de l'hôpital pour un coût 420.000 euros, alors que le CHU bourré d'amiante, doit être reconstruit. La note d'honoraires de l'architecte, en partie honorée, se montait à 39.468 euros TTC. Le CHU aurait ainsi engagé pour près de 2 millions d'euros de dépenses, difficilement justifiables dans cette période de disette financière. Joint dans la soirée, le ministère de la Santé s'est refusé à tout commentaire.
Ha, ben y a pas que les ministres !!! C'est du propre !!
Le directeur général du centre hospitalier universitaire (CHU) de Caen, Joël Martinez, a préféré démissionner plutôt que d'affronter la tourmente. Raison de cette brutale décision? Joël Martinez, 60 ans, a été confronté par les auteurs du "Livre noir des hôpitaux ", ouvrage à paraître (*), aux 836.997 euros de dépenses qu'il a fait engager par le CHU de Caen pour la rénovation et la décoration de son logement de fonction. Un hôpital qui pourtant, comme beaucoup d'autres, va mal financièrement, affichant un déficit de 9,4 millions d'euros pour 2008 et 24 millions d'euros de déficit cumulé.
Situé avenue Clemenceau, en bordure du calme parc d'Ornano, le pavillon où demeure le directeur général, nommé à la tête du CHU en février 2007, affichait à l'origine une superficie de 278 mètres carrés de surface habitable. Mais un permis de construire a été obtenu pour bâtir une véranda de 32 mètres carrés et le logement a été entièrement refait. Prévu pour coûter 284.200 euros hors taxes au départ, le chantier, à forces d'avenants, est passé à 571.038 puis à 625.120 euros, sans compter la prestation de l'architecte d'intérieur d'un montant de 89.355 euros TTC.
2 millions d'euros de travaux
Par ailleurs, 16 directeurs adjoints du CHU disposent également de logements de fonction, comme la réglementation les y autorise, mais dans neuf d'entre eux, environ 700.000 euros ont également été dépensés, aussi bien pour faire des terrasses extérieures que pour réaliser des cuisines à 15.000 euros l'unité. A l'hôpital, ce sont la salle de restaurant privé et la salle de réunion directoriale qui ont aussi été "relookées" par un autre architecte d'intérieur pour un montant estimé entre 45.000 et 60.000 euros.
Le directeur général prévoyait également de faire décorer l'un des selfs de l'hôpital pour un coût 420.000 euros, alors que le CHU bourré d'amiante, doit être reconstruit. La note d'honoraires de l'architecte, en partie honorée, se montait à 39.468 euros TTC. Le CHU aurait ainsi engagé pour près de 2 millions d'euros de dépenses, difficilement justifiables dans cette période de disette financière. Joint dans la soirée, le ministère de la Santé s'est refusé à tout commentaire.
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Re: Actualités 2009
INTERVIEW - Handicap : "400.000 personnes pourraient travailler, il faut le leur permettre"
À l'occasion de la semaine des personnes handicapées physique, destinée à récolter des fonds pour soutenir l'action des associations qui oeuvrent pour elles, le président de l'Association des paralysés de France, Jean-Marie Barbier, dresse pour lepoint.fr un état des lieux sévère, néanmoins encourageant.
lepoint.fr : Concernant l'insertion des personnes handicapées sur le marché du travail, où en est-on ?
Jean-Marie Barbier : On n'en est pas très loin... Une loi existe depuis 1987 et impose une obligation d'emploi de 6 % de personnes handicapées dans les entreprises du secteur privé. La loi de 2005 a étendu cette obligation au secteur public. Si les entreprises ne répondent pas à cet objectif, elles sont tenues de verser des contributions aux organismes qui s'occupent de l'emploi des personnes en situation de handicap [l'Agefiphet le FIPH, ndlr]. Or, on ne peut dire que la collecte fonctionne bien puisqu'on est loin des 6 %, plutôt autour de 4 %. Il y a aussi et toujours un écart très important entre les déclarations d'intention et ce qui se passe sur le terrain. On entend souvent dire dans les rangs des décideurs que l'administration doit être exemplaire mais, par exemple, l'Éducation nationale procède à un tour de passe-passe. Elle considère ainsi que les salaires versés aux auxiliaires de vie scolaire qui accompagnent la scolarisation des enfants handicapés valent contribution au Fonds d'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPH) et donc viennent en déduction de son obligation d'emploi.
lepoint.fr : Peut-on espérer des avancées ?
J.-M. B. : Oui, grâce à la loi du 11 février 2005 qui prévoit d'augmenter la contribution financière des entreprises qui ne jouent pas le jeu. En effet, les sociétés qui n'auront pas réalisé d'action en faveur de l'emploi des personnes handicapées verront leur contribution financière fortement majorée à partir de 2010. À compter du 1er janvier, pour chaque poste non attribué à une personne handicapée, l'entreprise devra verser l'équivalent de 1.500 heures de Smic. Ce qui correspond presque à un temps plein au Smic ! Cela reviendra à jeter l'argent par les fenêtres au lieu de s'attacher les services d'une personne handicapée compétente. On va donc bientôt se les arracher : voilà qui est quand même une bonne nouvelle ! De là, on va cependant se heurter à un autre problème.
lepoint.fr : Lequel ?
J. -M. B. : En amont, nous n'avons pas assez investi dans la formation des personnes handicapées. Ainsi, on a maintenant une population de personnes handicapées qui cherchent du travail mais qui se retrouvent parfaitement sous-qualifiées. Enfin, l'autre obstacle majeur, c'est l'accessibilité des entreprises elles-mêmes.
lepoint.fr : Combien de personnes sont concernées ?
J.-M. B. : Sur les 800.000 personnes qui touchent l'allocation adulte handicapé, 400.000 pourraient travailler ; donc il faut tout faire pour qu'elles le puissent. Du côté de ceux qui perçoivent une pension d'invalidité, le problème est différent puisque ce sont justement des personnes qui sont sorties du marché du travail parce qu'elles ne pouvaient plus travailler. Mais il faudrait là aussi mettre une bonne série de guillemets, parce que très souvent, la médecine du travail et les employeurs préfèrent suggérer à une personne de se mettre en invalidité plutôt que de se poser la question du maintien dans l'emploi, grâce à un aménagement de poste. On préfère se débarrasser du problème. Et on a pris tellement de retard qu'un grand nombre de personnes sont plongées dans la désespérance alors qu'elles pourraient tout à fait travailler.
lepoint.fr : Quelles sont les autres difficultés auxquelles sont confrontées les personnes handicapées physique dans leur vie quotidienne ?
J.-M. B. : Il y en a tellement que je ne sais pas par où commencer... Les deux grandes questions sont, d'une part, tout ce qui a trait à l'"accessibilisation" de la société au sens large et, d'autre part, l'obtention d'un revenu d'existence pour les personnes qui ne peuvent pas travailler. Car, aujourd'hui, ces personnes sont condamnées à vivre toute leur vie entre 20 et 25 % en dessous du seuil de pauvreté.
lepoint.fr : Vous parlez des bénéficiaires de l'Allocation aux adultes handicapés (AAH) ?
J.-M. B. : Non, pas seulement. Il est important de ne pas oublier que les personnes handicapées (entre 1 et 1,5 million en France) qui relèvent du régime des pensions d'invalidité ou des rentes accident du travail sont à peu près aussi nombreuses que celles qui perçoivent l'AAH (environ 800.000 personnes). Elles ont pu travailler auparavant mais, du fait d'un accident ou d'une maladie, elles n'ont pas pu poursuivre leur activité professionnelle. Selon leur âge, leur niveau de qualification et l'emploi qu'elles occupaient avant, leurs pensions peuvent être très inférieures au montant de l'AAH (au maximum 652,60 euros) et n'atteignent parfois que 300 à 400 euros par mois.
lepoint.fr : Sur le plan de l'accessibilité, constatez-vous des améliorations ?
J.-M. B. : Dans le cadre de la loi de 2005, tout ça est assez réglementé et devrait logiquement déboucher sur des avancées. Pourtant, on voit bien aujourd'hui qu'on est en train de prendre du retard. La loi donne un délai de dix ans pour mettre en oeuvre l'accessibilité. On est presque à mi-parcours et très peu de choses ont changé. Prenons le cas des collectivités locales qui doivent assurer l'accessibilité de l'ensemble des bâtiments administratifs. Une phase de diagnostic est prévue sur trois ans, entre 2009 et 2011. Elles sont censées soit effectuer ce diagnostic elles-mêmes, soit avoir recours à des "diagnostiqueurs". Le problème du diagnostiqueur, c'est que ce métier n'existe pas. Vous et moi pouvons nous autoproclamer diagnostiqueur. Ainsi, le risque est que celui-ci sous-évalue les travaux à effectuer, d'une part, pour ne pas contrarier la collectivité qui le paie et, d'autre part, pour que sa rémunération puisse être plus conséquente. Nous serons donc très vigilants. Enfin, quand je vous dis que l'on est à mi-parcours, cela signifie aussi que l'on n'a pas commencé la planification des dépenses, qui sont tout de même importantes. Et elles seront bien plus difficiles à planifier sur cinq ans que sur dix.
Voici en parallèle un premier bilan fait par le ministère du travail et de la solidarité Quatre ans après la loi du 11 février 2005 : le bilan d’étape datant du 13 février 2009
À l'occasion de la semaine des personnes handicapées physique, destinée à récolter des fonds pour soutenir l'action des associations qui oeuvrent pour elles, le président de l'Association des paralysés de France, Jean-Marie Barbier, dresse pour lepoint.fr un état des lieux sévère, néanmoins encourageant.
lepoint.fr : Concernant l'insertion des personnes handicapées sur le marché du travail, où en est-on ?
Jean-Marie Barbier : On n'en est pas très loin... Une loi existe depuis 1987 et impose une obligation d'emploi de 6 % de personnes handicapées dans les entreprises du secteur privé. La loi de 2005 a étendu cette obligation au secteur public. Si les entreprises ne répondent pas à cet objectif, elles sont tenues de verser des contributions aux organismes qui s'occupent de l'emploi des personnes en situation de handicap [l'Agefiphet le FIPH, ndlr]. Or, on ne peut dire que la collecte fonctionne bien puisqu'on est loin des 6 %, plutôt autour de 4 %. Il y a aussi et toujours un écart très important entre les déclarations d'intention et ce qui se passe sur le terrain. On entend souvent dire dans les rangs des décideurs que l'administration doit être exemplaire mais, par exemple, l'Éducation nationale procède à un tour de passe-passe. Elle considère ainsi que les salaires versés aux auxiliaires de vie scolaire qui accompagnent la scolarisation des enfants handicapés valent contribution au Fonds d'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPH) et donc viennent en déduction de son obligation d'emploi.
lepoint.fr : Peut-on espérer des avancées ?
J.-M. B. : Oui, grâce à la loi du 11 février 2005 qui prévoit d'augmenter la contribution financière des entreprises qui ne jouent pas le jeu. En effet, les sociétés qui n'auront pas réalisé d'action en faveur de l'emploi des personnes handicapées verront leur contribution financière fortement majorée à partir de 2010. À compter du 1er janvier, pour chaque poste non attribué à une personne handicapée, l'entreprise devra verser l'équivalent de 1.500 heures de Smic. Ce qui correspond presque à un temps plein au Smic ! Cela reviendra à jeter l'argent par les fenêtres au lieu de s'attacher les services d'une personne handicapée compétente. On va donc bientôt se les arracher : voilà qui est quand même une bonne nouvelle ! De là, on va cependant se heurter à un autre problème.
lepoint.fr : Lequel ?
J. -M. B. : En amont, nous n'avons pas assez investi dans la formation des personnes handicapées. Ainsi, on a maintenant une population de personnes handicapées qui cherchent du travail mais qui se retrouvent parfaitement sous-qualifiées. Enfin, l'autre obstacle majeur, c'est l'accessibilité des entreprises elles-mêmes.
lepoint.fr : Combien de personnes sont concernées ?
J.-M. B. : Sur les 800.000 personnes qui touchent l'allocation adulte handicapé, 400.000 pourraient travailler ; donc il faut tout faire pour qu'elles le puissent. Du côté de ceux qui perçoivent une pension d'invalidité, le problème est différent puisque ce sont justement des personnes qui sont sorties du marché du travail parce qu'elles ne pouvaient plus travailler. Mais il faudrait là aussi mettre une bonne série de guillemets, parce que très souvent, la médecine du travail et les employeurs préfèrent suggérer à une personne de se mettre en invalidité plutôt que de se poser la question du maintien dans l'emploi, grâce à un aménagement de poste. On préfère se débarrasser du problème. Et on a pris tellement de retard qu'un grand nombre de personnes sont plongées dans la désespérance alors qu'elles pourraient tout à fait travailler.
lepoint.fr : Quelles sont les autres difficultés auxquelles sont confrontées les personnes handicapées physique dans leur vie quotidienne ?
J.-M. B. : Il y en a tellement que je ne sais pas par où commencer... Les deux grandes questions sont, d'une part, tout ce qui a trait à l'"accessibilisation" de la société au sens large et, d'autre part, l'obtention d'un revenu d'existence pour les personnes qui ne peuvent pas travailler. Car, aujourd'hui, ces personnes sont condamnées à vivre toute leur vie entre 20 et 25 % en dessous du seuil de pauvreté.
lepoint.fr : Vous parlez des bénéficiaires de l'Allocation aux adultes handicapés (AAH) ?
J.-M. B. : Non, pas seulement. Il est important de ne pas oublier que les personnes handicapées (entre 1 et 1,5 million en France) qui relèvent du régime des pensions d'invalidité ou des rentes accident du travail sont à peu près aussi nombreuses que celles qui perçoivent l'AAH (environ 800.000 personnes). Elles ont pu travailler auparavant mais, du fait d'un accident ou d'une maladie, elles n'ont pas pu poursuivre leur activité professionnelle. Selon leur âge, leur niveau de qualification et l'emploi qu'elles occupaient avant, leurs pensions peuvent être très inférieures au montant de l'AAH (au maximum 652,60 euros) et n'atteignent parfois que 300 à 400 euros par mois.
lepoint.fr : Sur le plan de l'accessibilité, constatez-vous des améliorations ?
J.-M. B. : Dans le cadre de la loi de 2005, tout ça est assez réglementé et devrait logiquement déboucher sur des avancées. Pourtant, on voit bien aujourd'hui qu'on est en train de prendre du retard. La loi donne un délai de dix ans pour mettre en oeuvre l'accessibilité. On est presque à mi-parcours et très peu de choses ont changé. Prenons le cas des collectivités locales qui doivent assurer l'accessibilité de l'ensemble des bâtiments administratifs. Une phase de diagnostic est prévue sur trois ans, entre 2009 et 2011. Elles sont censées soit effectuer ce diagnostic elles-mêmes, soit avoir recours à des "diagnostiqueurs". Le problème du diagnostiqueur, c'est que ce métier n'existe pas. Vous et moi pouvons nous autoproclamer diagnostiqueur. Ainsi, le risque est que celui-ci sous-évalue les travaux à effectuer, d'une part, pour ne pas contrarier la collectivité qui le paie et, d'autre part, pour que sa rémunération puisse être plus conséquente. Nous serons donc très vigilants. Enfin, quand je vous dis que l'on est à mi-parcours, cela signifie aussi que l'on n'a pas commencé la planification des dépenses, qui sont tout de même importantes. Et elles seront bien plus difficiles à planifier sur cinq ans que sur dix.
Voici en parallèle un premier bilan fait par le ministère du travail et de la solidarité Quatre ans après la loi du 11 février 2005 : le bilan d’étape datant du 13 février 2009
Dernière modification par Alno le 12 mars 2009 16:48, modifié 1 fois.
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Re: Actualités 2009
Personnes âgées : gare aux cocktails de médicaments
Les patients âgés souffrent souvent de plusieurs pathologies et reçoivent donc plusieurs traitements. Conséquence : certains peuvent prendre jusqu'à "40 comprimés par jour", ce qui constitue une "bombe chimique", "on ne sait pas ce qui se passe dans le corps". C'est ce qu'a souligné hier, lors d'une conférence de presse, le Pr Laurent Degos, le président de la Haute Autorité de santé. La HAS s'est associée au Collège professionnel des gériatres français (CPGF) pour réaliser des programmes d'amélioration des pratiques de prescription des médicaments aux personnes âgées. Un séminaire sur ce sujet est d'ailleurs organisé aujourd'hui.
Une des conséquences de cette polymédication est la iatrogénie, soit les troubles ou accidents liés à la prise de médicaments. 15 à 20 % des hospitalisations des personnes de 70 ans sont dues à ces troubles, a rappelé le Pr Claude Jeandel, gériatre au CHU de Montpellier et président du CPGF. Selon lui, il peut suffire d'un produit mal prescrit pour entraîner une "cascade d'événements" avec des décompensations d'organes successives et c'est comme "un château de cartes qui s'écroule". Néanmoins, les spécialistes jugent normal de multiplier les traitements, à partir du moment où les maladies s'additionnent.
Pour améliorer la situation et aider les prescripteurs, il faut une démarche qualitative. C'est pourquoi la HAS a ouvert sur son site internet un "espace thématique"spécifiquement dédié à la prescription médicamenteuse chez le patient âgé. Il fournit des informations sur les problèmes de prescription dans cette population, les façons de faire une révision qualitative des ordonnances, ainsi que des informations sur l'amélioration de la prescription des psychotropes, notamment sur les moyens de réduire la prescription de benzodiazépines (principalement utilisés dans l'anxiété et l'insomnie). D'autre part, les experts espèrent que le projet de consultation spécifique de bilan chez ces patients, la "consultation longévité", qui a été inscrite dans la loi de santé publique, verra bien le jour.
Les patients âgés souffrent souvent de plusieurs pathologies et reçoivent donc plusieurs traitements. Conséquence : certains peuvent prendre jusqu'à "40 comprimés par jour", ce qui constitue une "bombe chimique", "on ne sait pas ce qui se passe dans le corps". C'est ce qu'a souligné hier, lors d'une conférence de presse, le Pr Laurent Degos, le président de la Haute Autorité de santé. La HAS s'est associée au Collège professionnel des gériatres français (CPGF) pour réaliser des programmes d'amélioration des pratiques de prescription des médicaments aux personnes âgées. Un séminaire sur ce sujet est d'ailleurs organisé aujourd'hui.
Une des conséquences de cette polymédication est la iatrogénie, soit les troubles ou accidents liés à la prise de médicaments. 15 à 20 % des hospitalisations des personnes de 70 ans sont dues à ces troubles, a rappelé le Pr Claude Jeandel, gériatre au CHU de Montpellier et président du CPGF. Selon lui, il peut suffire d'un produit mal prescrit pour entraîner une "cascade d'événements" avec des décompensations d'organes successives et c'est comme "un château de cartes qui s'écroule". Néanmoins, les spécialistes jugent normal de multiplier les traitements, à partir du moment où les maladies s'additionnent.
Pour améliorer la situation et aider les prescripteurs, il faut une démarche qualitative. C'est pourquoi la HAS a ouvert sur son site internet un "espace thématique"spécifiquement dédié à la prescription médicamenteuse chez le patient âgé. Il fournit des informations sur les problèmes de prescription dans cette population, les façons de faire une révision qualitative des ordonnances, ainsi que des informations sur l'amélioration de la prescription des psychotropes, notamment sur les moyens de réduire la prescription de benzodiazépines (principalement utilisés dans l'anxiété et l'insomnie). D'autre part, les experts espèrent que le projet de consultation spécifique de bilan chez ces patients, la "consultation longévité", qui a été inscrite dans la loi de santé publique, verra bien le jour.
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Re: Actualités 2009
Traiter l'hypertension artérielle pour prévenir les maladies rénales
Un adulte sur dix souffre d'une affection rénale, dans le monde. Or, en raison d'un diagnostic tardif, des millions de personnes décèdent prématurément, chaque année, d'insuffisance rénale chronique et des complications cardiovasculaires qui lui sont associées. Pourtant, les maladies rénales, même si elles sont le plus souvent silencieuses, peuvent maintenant être détectées et leur évolution ralentie, voire stoppée. La Journée mondiale du rein aura lieu demain jeudi 12 mars, sur le thème : traiter l'hypertension artérielle afin de prévenir les maladies rénales chroniques, et éduquer le patient pour qu'il prenne en charge sa maladie.
Avec le diabète auquel elle est souvent associée, l'hypertension est donc l'une des principales causes d'insuffisance rénale. Dans notre pays, 7 millions de personnes sont hypertendues, la moitié suit un traitement et seulement 35 % de ces dernières ont un niveau tensionnel correctement équilibré. Et si bon nombre de personnes savent que l'hypertension artérielle a des conséquences néfastes sur le système cardio-vasculaire, rares sont celles qui connaissent son impact sur le rein (variable selon la sensibilité individuelle).
En France, 3 millions de patients sont atteints d'une maladie rénale. 7.500 nouveaux malades arrivent chaque année en dialyse. "Plus d'un tiers de ces personnes n'ont jamais vu de néphrologue", regrette dans un petit film Richard Berry, qui a donné un rein à sa soeur atteinte d'une maladie rare. C'est une des raisons pour lesquelles il a accepté d'être le président d'honneur de la Journée mondiale du rein, ainsi que de la Fondation du rein . "Ce qui est grave, c'est que leur médecin traitant ne les a pas orientés à temps vers un spécialiste, continue-t-il. Et c'est d'autant plus grave qu'un dépistage précoce de la maladie rénale peut parfois éviter d'aller en dialyse." À l'occasion de cette journée mondiale, un colloque se tiendra à l'Académie de médecine, et de nombreuses initiatives locales seront organisées dans toute la France.
Un adulte sur dix souffre d'une affection rénale, dans le monde. Or, en raison d'un diagnostic tardif, des millions de personnes décèdent prématurément, chaque année, d'insuffisance rénale chronique et des complications cardiovasculaires qui lui sont associées. Pourtant, les maladies rénales, même si elles sont le plus souvent silencieuses, peuvent maintenant être détectées et leur évolution ralentie, voire stoppée. La Journée mondiale du rein aura lieu demain jeudi 12 mars, sur le thème : traiter l'hypertension artérielle afin de prévenir les maladies rénales chroniques, et éduquer le patient pour qu'il prenne en charge sa maladie.
Avec le diabète auquel elle est souvent associée, l'hypertension est donc l'une des principales causes d'insuffisance rénale. Dans notre pays, 7 millions de personnes sont hypertendues, la moitié suit un traitement et seulement 35 % de ces dernières ont un niveau tensionnel correctement équilibré. Et si bon nombre de personnes savent que l'hypertension artérielle a des conséquences néfastes sur le système cardio-vasculaire, rares sont celles qui connaissent son impact sur le rein (variable selon la sensibilité individuelle).
En France, 3 millions de patients sont atteints d'une maladie rénale. 7.500 nouveaux malades arrivent chaque année en dialyse. "Plus d'un tiers de ces personnes n'ont jamais vu de néphrologue", regrette dans un petit film Richard Berry, qui a donné un rein à sa soeur atteinte d'une maladie rare. C'est une des raisons pour lesquelles il a accepté d'être le président d'honneur de la Journée mondiale du rein, ainsi que de la Fondation du rein . "Ce qui est grave, c'est que leur médecin traitant ne les a pas orientés à temps vers un spécialiste, continue-t-il. Et c'est d'autant plus grave qu'un dépistage précoce de la maladie rénale peut parfois éviter d'aller en dialyse." À l'occasion de cette journée mondiale, un colloque se tiendra à l'Académie de médecine, et de nombreuses initiatives locales seront organisées dans toute la France.
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Re: Actualités 2009
Quand soleil et médicaments ne font pas bon ménage
Le printemps n'est pas encore arrivé, ce qui n'empêche pas la revue destinée aux médecins Prescrire de publier, dans son numéro de mars, un intéressant article sur les photodermatoses, ces affections cutanées dues à une exposition aux rayons ultraviolets. Car de nombreux médicaments augmentent la sensibilité aux UV. Pour certains, cette propriété est recherchée en thérapeutique (par exemple pour traiter le psoriasis) mais, le plus souvent, c'est un effet secondaire indésirable.
Les photodermatoses surviennent sur des zones non couvertes, donc en général sur le visage, le décolleté, les bras, les mains ou encore le dessus des pieds. Elles peuvent ressembler à des coups de soleil ou à des plaques d'eczéma, induire des pigmentations durables, voire - mais c'est bien plus rare - provoquer un décollement des ongles. D'autre part, certaines affections sont aggravées par l'exposition à la lumière du soleil, comme l'acné, l'herpès récurrent, le lichen plan (des papules violacées parcourues de fins réseaux blanchâtres) et d'autres encore.
L'origine des photodermatoses n'est pas toujours connue, et la sensibilité individuelle aux UV varie beaucoup d'une personne à l'autre. Mais elle est souvent liée à la prise de traitements anti-infectieux, que ce soient des antibiotiques (cyclines, quinolones, sulfamides, etc.), de médicaments contre le paludisme (surtout la quinine) ou des antibactériens. Elle peut aussi être due à des traitements cardiovasculaires (diurétiques ou anti-arythmiques), à des psychotropes, des anticancéreux ou des anti-inflammatoires. D'où l'intérêt de toujours lire les notices et de bien se protéger du soleil. L'arrêt du médicament est à envisager dès les premières réactions cutanées, précise la revue Prescrire . Mais il faut évidemment d'abord demander l'avis de son médecin.
Le printemps n'est pas encore arrivé, ce qui n'empêche pas la revue destinée aux médecins Prescrire de publier, dans son numéro de mars, un intéressant article sur les photodermatoses, ces affections cutanées dues à une exposition aux rayons ultraviolets. Car de nombreux médicaments augmentent la sensibilité aux UV. Pour certains, cette propriété est recherchée en thérapeutique (par exemple pour traiter le psoriasis) mais, le plus souvent, c'est un effet secondaire indésirable.
Les photodermatoses surviennent sur des zones non couvertes, donc en général sur le visage, le décolleté, les bras, les mains ou encore le dessus des pieds. Elles peuvent ressembler à des coups de soleil ou à des plaques d'eczéma, induire des pigmentations durables, voire - mais c'est bien plus rare - provoquer un décollement des ongles. D'autre part, certaines affections sont aggravées par l'exposition à la lumière du soleil, comme l'acné, l'herpès récurrent, le lichen plan (des papules violacées parcourues de fins réseaux blanchâtres) et d'autres encore.
L'origine des photodermatoses n'est pas toujours connue, et la sensibilité individuelle aux UV varie beaucoup d'une personne à l'autre. Mais elle est souvent liée à la prise de traitements anti-infectieux, que ce soient des antibiotiques (cyclines, quinolones, sulfamides, etc.), de médicaments contre le paludisme (surtout la quinine) ou des antibactériens. Elle peut aussi être due à des traitements cardiovasculaires (diurétiques ou anti-arythmiques), à des psychotropes, des anticancéreux ou des anti-inflammatoires. D'où l'intérêt de toujours lire les notices et de bien se protéger du soleil. L'arrêt du médicament est à envisager dès les premières réactions cutanées, précise la revue Prescrire . Mais il faut évidemment d'abord demander l'avis de son médecin.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Pour mieux prévenir le suicide
Dix à onze mille personnes se suicident, chaque année en France. Et environ cent soixante mille tentent de mettre fin à leurs jours. Ces chiffres, déjà inquiétants, seraient sous-estimés, selon Pierre Satet, qui rappelle dans son dernier livre* que cet acte volontaire tue plus que les accidents de la route, plus que la drogue, plus que le sida. Et cet ex-consultant en gestion de carrière sait de quoi il parle : après le suicide de son fils aîné, il a décidé de consacrer sa retraite à la prévention de ce fléau. En 1993, il fonde avec quelques amis l'association Suicide Écoute destinée à répondre 24 heures sur 24 à toutes les personnes concernées, de près ou de loin, par le sujet. Et en 1995, il est l'un des fondateurs de l'Union nationale pour la prévention du suicide.
"Nul n'a la prétention d'éradiquer le suicide, écrit-il, il y aura toujours des personnes décidées à quitter délibérément cette terre." Mais comment aider les autres, tous les autres, à passer un cap difficile alors qu'ils ne se sentent ni entendus, ni reconnus dans leur souffrance ? Pour Pierre Satet, la prévention du suicide n'est pas le domaine réservé des professionnels du soin, c'est l'affaire de tous. Et si chaque citoyen était sensibilisé à reconnaître les signes qui - dans la majorité des cas - peuvent laisser présager un passage à l'acte, bien des suicides pourraient être évités.
Après avoir fait le tour du problème sur le plan historique, religieux, social et épidémiologique (et affirmé que nul ne peut contester à l'être humain la liberté de choisir le moment de sa mort), Pierre Satet énumère un certain nombre d'idées fausses sur le sujet. Il décrit les facteurs de risques, les signes avant-coureurs, les éléments déclenchants. Il explique enfin comment aider les personnes dépressives.
Dix à onze mille personnes se suicident, chaque année en France. Et environ cent soixante mille tentent de mettre fin à leurs jours. Ces chiffres, déjà inquiétants, seraient sous-estimés, selon Pierre Satet, qui rappelle dans son dernier livre* que cet acte volontaire tue plus que les accidents de la route, plus que la drogue, plus que le sida. Et cet ex-consultant en gestion de carrière sait de quoi il parle : après le suicide de son fils aîné, il a décidé de consacrer sa retraite à la prévention de ce fléau. En 1993, il fonde avec quelques amis l'association Suicide Écoute destinée à répondre 24 heures sur 24 à toutes les personnes concernées, de près ou de loin, par le sujet. Et en 1995, il est l'un des fondateurs de l'Union nationale pour la prévention du suicide.
"Nul n'a la prétention d'éradiquer le suicide, écrit-il, il y aura toujours des personnes décidées à quitter délibérément cette terre." Mais comment aider les autres, tous les autres, à passer un cap difficile alors qu'ils ne se sentent ni entendus, ni reconnus dans leur souffrance ? Pour Pierre Satet, la prévention du suicide n'est pas le domaine réservé des professionnels du soin, c'est l'affaire de tous. Et si chaque citoyen était sensibilisé à reconnaître les signes qui - dans la majorité des cas - peuvent laisser présager un passage à l'acte, bien des suicides pourraient être évités.
Après avoir fait le tour du problème sur le plan historique, religieux, social et épidémiologique (et affirmé que nul ne peut contester à l'être humain la liberté de choisir le moment de sa mort), Pierre Satet énumère un certain nombre d'idées fausses sur le sujet. Il décrit les facteurs de risques, les signes avant-coureurs, les éléments déclenchants. Il explique enfin comment aider les personnes dépressives.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Ce qui suit c'est juste pour faire une pause, et pour aller se détendre après les écrits et ne pas rester posté devant la boite aux lettres en attendant les résultats J'espère que vous me pardonnerez cet écart !
La 43e édition du festival Art Cologne se déroulera du 22 au 26 avril Avec ses nombreux musées et sa scène musicale éclectique, Cologne est déjà réputée pour sa richesse culturelle. Du 22 au 26 avril, l'art s'y exposera sous toutes ses formes pour la 43e édition du festival Art Cologne. 180 galeries du monde, essentiellement allemandes, rejoindront Cologne pour présenter des classiques modernes, des oeuvres d'après-guerre et contemporaines, d'artistes célèbres ou en vogue, et même de nouveaux talents.
L'occasion de déambuler dans les charmantes rues pavées de la vieille ville, de découvrir sa majestueuse cathédrale gothique, de déguster des plats typiques arrosés de la délicieuse bière locale, la Koelsch, dans une Brauhaus (brasserie), de se balader au bord du Rhin...
Avec Germanwings , Cologne est à moins de deux heures de vol direct de Nice, Marseille ou Bastia, à partir de 19,90 euros TTC l'aller simple.
La 43e édition du festival Art Cologne se déroulera du 22 au 26 avril Avec ses nombreux musées et sa scène musicale éclectique, Cologne est déjà réputée pour sa richesse culturelle. Du 22 au 26 avril, l'art s'y exposera sous toutes ses formes pour la 43e édition du festival Art Cologne. 180 galeries du monde, essentiellement allemandes, rejoindront Cologne pour présenter des classiques modernes, des oeuvres d'après-guerre et contemporaines, d'artistes célèbres ou en vogue, et même de nouveaux talents.
L'occasion de déambuler dans les charmantes rues pavées de la vieille ville, de découvrir sa majestueuse cathédrale gothique, de déguster des plats typiques arrosés de la délicieuse bière locale, la Koelsch, dans une Brauhaus (brasserie), de se balader au bord du Rhin...
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Re: Actualités 2009
Un humanitaire français de MSF kidnappé au Darfour
Un responsable de terrain français travaillant pour la section belge de l'ONG Médecins sans Frontières (MSF) ainsi qu'un médecin italien et une infirmière canadienne ont été enlevés mercredi soir au Soudan. Le Quai d'Orsay a confirmé jeudi l'enlèvement, qui s'est produit dans la localité de Saraf Omra au nord du Darfour. Deux employés soudanais ont aussi été enlevés avant d'être libérés.
Médecins sans Frontières a aussitôt annoncé qu'elle allait retirer du Darfour la quasi-totalité de son personnel. Les sections française et néerlandaise de MSF avaient été expulsées du Darfour la semaine dernière par les autorités soudanaises, en réponse au mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) contre le président Omar el-Béchir, mais pas celles de la Belgique, de la Suisse et de l'Espagne.
Béchir est accusé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, où la guerre civile a fait 300.000 morts selon l'ONU depuis 2003, mais 10.000 seulement selon Khartoum, et quelque 2,7 millions de déplacés.
Un responsable de terrain français travaillant pour la section belge de l'ONG Médecins sans Frontières (MSF) ainsi qu'un médecin italien et une infirmière canadienne ont été enlevés mercredi soir au Soudan. Le Quai d'Orsay a confirmé jeudi l'enlèvement, qui s'est produit dans la localité de Saraf Omra au nord du Darfour. Deux employés soudanais ont aussi été enlevés avant d'être libérés.
Médecins sans Frontières a aussitôt annoncé qu'elle allait retirer du Darfour la quasi-totalité de son personnel. Les sections française et néerlandaise de MSF avaient été expulsées du Darfour la semaine dernière par les autorités soudanaises, en réponse au mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) contre le président Omar el-Béchir, mais pas celles de la Belgique, de la Suisse et de l'Espagne.
Béchir est accusé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, où la guerre civile a fait 300.000 morts selon l'ONU depuis 2003, mais 10.000 seulement selon Khartoum, et quelque 2,7 millions de déplacés.
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- christel12
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Re: Actualités 2009


Merci encore pour tout ça!



Christel12
IDE promo2009-2012
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Re: Actualités 2009
Avec plaisir. 

Carpe Diem
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