Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
Essonne : alerte chimique sur la N 20
Mercredi soir, un camion transportant des produits dangereux a pris feu à hauteur de Linas. Les riverains ont été confinés chez eux. La nationale a été coupée dans les deux sens jusqu’à hier matin.
Des pompiers vêtus d’une combinaison de protection chimique et d’un masque arrosaient encore le camion hier matin. Une carcasse calcinée, c’est tout ce qui reste du poids lourd rempli de produits chimiques qui a pris feu mercredi soir sur la N 20. Un incendie spectaculaire qui a paralysé cette nationale très fréquentée pendant toute la nuit et une partie de la matinée.
Tout ça à cause d’un improbable enchaînement de circonstances.
Avant-hier, vers 19h30, un automobiliste dont les freins ont lâché est obligé de s’arrêter au frein à main sur le bas-côté de la route en direction de la province. Le conducteur sort très rapidement tandis que sa voiture, une Clio de fonction d’ERDF, prend feu. Manque de chance, elle se trouve juste derrière un camion également à l’arrêt, et chargé de produits très inflammables : de l’isopropanol, des acides sulfurique, fluorhydrique, chlorhydrique, de l’ammoniac… L’incendie se propage au poids lourd, qui s’embrase à son tour. Une épaisse fumée noire se dégage. La N20 est rapidement coupée dans les deux sens.
« Nous avons attaqué puis éteint l’incendie, raconte un pompier. Il a ensuite fallu mettre en place un périmètre de protection de 500 m pour protéger la population, car il y avait des émanations toxiques avec des risques importants. » Vers 22h30, le maire de Linas et quatre de ses adjoints vont frapper aux portes des riverains, leur conseillant de rester confinés chez eux. Côté Leuville-sur-Orge, la police municipale passe dans les rues avec un haut-parleur. Sept personnes légèrement intoxiquées sont examinées par un médecin, mais leur état ne nécessite pas d’hospitalisation.
Une cinquantaine de policiers et pas moins de 70 pompiers ont été mobilisés au plus fort de l’intervention. « L’unité risque chimique du département est intervenue, précise un officier des sapeurs-pompiers. Toute la nuit, nous avons travaillé avec des combinaisons, pour ceux qui étaient au plus près du camion, et avec des appareils respiratoires. »
Hier matin, les habitants pouvaient à nouveau sortir de chez eux et approcher les lieux de l’accident. « Il n’y a plus aucun risque atmosphérique, déclarait un soldat du feu. Concernant l’Orge et la Boële (NDLR : les deux rivières qui coulent à proximité), il y a eu des déversements dans la nuit, mais les dernières analyses ne montrent plus de traces de pollution. »
La circulation a été rouverte progressivement dans le sens province-Paris vers 10h45. Dans l’autre sens, il a fallu attendre le début d’après-midi pour que les automobilistes puissent à nouveau rouler sur une voie, le temps d’évacuer les carcasses du camion et de la voiture et de nettoyer la chaussée. Tout cela a occasionné d’importants bouchons sur la N 20, et par ricochet sur la Francilienne, mais aucune victime n’est à déplorer.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Mercredi soir, un camion transportant des produits dangereux a pris feu à hauteur de Linas. Les riverains ont été confinés chez eux. La nationale a été coupée dans les deux sens jusqu’à hier matin.
Des pompiers vêtus d’une combinaison de protection chimique et d’un masque arrosaient encore le camion hier matin. Une carcasse calcinée, c’est tout ce qui reste du poids lourd rempli de produits chimiques qui a pris feu mercredi soir sur la N 20. Un incendie spectaculaire qui a paralysé cette nationale très fréquentée pendant toute la nuit et une partie de la matinée.
Tout ça à cause d’un improbable enchaînement de circonstances.
Avant-hier, vers 19h30, un automobiliste dont les freins ont lâché est obligé de s’arrêter au frein à main sur le bas-côté de la route en direction de la province. Le conducteur sort très rapidement tandis que sa voiture, une Clio de fonction d’ERDF, prend feu. Manque de chance, elle se trouve juste derrière un camion également à l’arrêt, et chargé de produits très inflammables : de l’isopropanol, des acides sulfurique, fluorhydrique, chlorhydrique, de l’ammoniac… L’incendie se propage au poids lourd, qui s’embrase à son tour. Une épaisse fumée noire se dégage. La N20 est rapidement coupée dans les deux sens.
« Nous avons attaqué puis éteint l’incendie, raconte un pompier. Il a ensuite fallu mettre en place un périmètre de protection de 500 m pour protéger la population, car il y avait des émanations toxiques avec des risques importants. » Vers 22h30, le maire de Linas et quatre de ses adjoints vont frapper aux portes des riverains, leur conseillant de rester confinés chez eux. Côté Leuville-sur-Orge, la police municipale passe dans les rues avec un haut-parleur. Sept personnes légèrement intoxiquées sont examinées par un médecin, mais leur état ne nécessite pas d’hospitalisation.
Une cinquantaine de policiers et pas moins de 70 pompiers ont été mobilisés au plus fort de l’intervention. « L’unité risque chimique du département est intervenue, précise un officier des sapeurs-pompiers. Toute la nuit, nous avons travaillé avec des combinaisons, pour ceux qui étaient au plus près du camion, et avec des appareils respiratoires. »
Hier matin, les habitants pouvaient à nouveau sortir de chez eux et approcher les lieux de l’accident. « Il n’y a plus aucun risque atmosphérique, déclarait un soldat du feu. Concernant l’Orge et la Boële (NDLR : les deux rivières qui coulent à proximité), il y a eu des déversements dans la nuit, mais les dernières analyses ne montrent plus de traces de pollution. »
La circulation a été rouverte progressivement dans le sens province-Paris vers 10h45. Dans l’autre sens, il a fallu attendre le début d’après-midi pour que les automobilistes puissent à nouveau rouler sur une voie, le temps d’évacuer les carcasses du camion et de la voiture et de nettoyer la chaussée. Tout cela a occasionné d’importants bouchons sur la N 20, et par ricochet sur la Francilienne, mais aucune victime n’est à déplorer.
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ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Le vaste domaine d'action de la toxine botulique
Le Point.fr - Publié le 22/12/2011 à 12:10 - Modifié le 22/12/2011 à 12:19
Surtout connus pour combattre les rides, le Botox et ses analogues améliorent aussi la vie de centaines de milliers de malades.
En pratique, cette toxine, présente dans certaines conserves mal stérilisées et responsable du redoutable botulisme, bloque les terminaisons nerveuses ; elle empêche donc les muscles de se contracter. De très nombreuses affections mettant en jeu la contraction anormale d'un muscle, cela explique l'étendue de son champ d'action : d'abord, l'ophtalmologie, puis la neurologie, la rééducation, la dermatologie et plus récemment l'urologie. Et les recherches sont toujours aussi prometteuses.
Tout a commencé avec le strabisme. En injectant un peu de toxine dans le muscle oculomoteur responsable du mauvais positionnement de l'oeil, des ophtalmologistes ont réussi à restaurer la vision binoculaire et à éviter le recours à la chirurgie. Rapidement, ce médicament s'est montré efficace dans des pathologies variées, handicapantes et souvent douloureuses, aux noms barbares, comme le blépharospasme (la contraction involontaire et inappropriée des muscles des paupières), le torticolis spasmodique, le spasme hémifacial (la contraction involontaire des petits muscles innervés par le nerf facial) ou la crampe de l'écrivain. Les neurologues restent d'ailleurs les plus gros utilisateurs de ce médicament.
La toxine botulique est également très utile pour traiter la spasticité (l'excès de tonicité musculaire) d'un membre, notamment chez les personnes devenues hémiplégiques ou paraplégiques à la suite d'un accident et chez les infirmes moteurs cérébraux. C'est, selon les spécialistes, le meilleur moyen d'empêcher leurs membres de se recroqueviller dans de mauvaises positions et de permettre de faire une bonne rééducation.
De nombreuses recherches en cours
En septembre dernier, le Botox a reçu une autorisation de mise sur le marché (la fameuse AMM) dans une nouvelle indication : l'hyperactivité de la vessie d'origine neurologique des personnes atteintes de sclérose en plaques et chez les traumatisés de la moelle épinière. Chez ces patients, le muscle de la vessie se contracte durant la phase de remplissage, alors qu'il devrait être relâché, ce qui entraîne des problèmes d'incontinence urinaire et d'infections à répétition. La toxine botulique peut apporter une aide précieuse, mais à condition que la personne concernée soit capable de se sonder régulièrement pour vider sa vessie.
Au cours des mois à venir, cette précieuse toxine pourrait être injectée chez certains hommes souffrant d'un adénome de la prostate. Cette affection bénigne provoque, entre autres, une augmentation du nombre de fibres musculaires et de leur capacité à se contracter, ce qui est à l'origine de troubles urinaires (mictions fréquentes, difficiles, peu abondantes et envies urgentes). En France, plusieurs centres d'urologie évaluent actuellement ce traitement réalisable sous anesthésie locale.
De nombreuses études concernent également les effets de la toxine botulique contre la douleur. Certaines portent sur des douleurs neurologiques localisées, comme celles dues au zona ou au diabète. D'autres concernent la migraine chronique (le Botox a reçu récemment en Grande-Bretagne une AMM comme traitement de fond de la migraine chronique). Des essais portent actuellement sur les douleurs articulaires. Ce médicament est aussi parfois proposé aux personnes qui grincent fort des dents la nuit et à celles qui souffrent d'hypersalivation sévère. Il pourrait faciliter la cicatrisation en empêchant les muscles de la peau d'exercer une traction au niveau de la plaie.
Cette longue liste n'est pas exhaustive et la toxine botulique fait encore actuellement l'objet de nombreuses recherches. Hormis la nécessité de l'injecter - ce qui n'est pas toujours une partie de plaisir, selon les malades -, l'autre inconvénient de ce médicament est sa courte durée d'action, ce qui oblige à renouveler le traitement régulièrement. En tout cas, tant que de nouvelles formules à action plus durable n'ont pas été mises au point.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 22/12/2011 à 12:10 - Modifié le 22/12/2011 à 12:19
Surtout connus pour combattre les rides, le Botox et ses analogues améliorent aussi la vie de centaines de milliers de malades.
En pratique, cette toxine, présente dans certaines conserves mal stérilisées et responsable du redoutable botulisme, bloque les terminaisons nerveuses ; elle empêche donc les muscles de se contracter. De très nombreuses affections mettant en jeu la contraction anormale d'un muscle, cela explique l'étendue de son champ d'action : d'abord, l'ophtalmologie, puis la neurologie, la rééducation, la dermatologie et plus récemment l'urologie. Et les recherches sont toujours aussi prometteuses.
Tout a commencé avec le strabisme. En injectant un peu de toxine dans le muscle oculomoteur responsable du mauvais positionnement de l'oeil, des ophtalmologistes ont réussi à restaurer la vision binoculaire et à éviter le recours à la chirurgie. Rapidement, ce médicament s'est montré efficace dans des pathologies variées, handicapantes et souvent douloureuses, aux noms barbares, comme le blépharospasme (la contraction involontaire et inappropriée des muscles des paupières), le torticolis spasmodique, le spasme hémifacial (la contraction involontaire des petits muscles innervés par le nerf facial) ou la crampe de l'écrivain. Les neurologues restent d'ailleurs les plus gros utilisateurs de ce médicament.
La toxine botulique est également très utile pour traiter la spasticité (l'excès de tonicité musculaire) d'un membre, notamment chez les personnes devenues hémiplégiques ou paraplégiques à la suite d'un accident et chez les infirmes moteurs cérébraux. C'est, selon les spécialistes, le meilleur moyen d'empêcher leurs membres de se recroqueviller dans de mauvaises positions et de permettre de faire une bonne rééducation.
De nombreuses recherches en cours
En septembre dernier, le Botox a reçu une autorisation de mise sur le marché (la fameuse AMM) dans une nouvelle indication : l'hyperactivité de la vessie d'origine neurologique des personnes atteintes de sclérose en plaques et chez les traumatisés de la moelle épinière. Chez ces patients, le muscle de la vessie se contracte durant la phase de remplissage, alors qu'il devrait être relâché, ce qui entraîne des problèmes d'incontinence urinaire et d'infections à répétition. La toxine botulique peut apporter une aide précieuse, mais à condition que la personne concernée soit capable de se sonder régulièrement pour vider sa vessie.
Au cours des mois à venir, cette précieuse toxine pourrait être injectée chez certains hommes souffrant d'un adénome de la prostate. Cette affection bénigne provoque, entre autres, une augmentation du nombre de fibres musculaires et de leur capacité à se contracter, ce qui est à l'origine de troubles urinaires (mictions fréquentes, difficiles, peu abondantes et envies urgentes). En France, plusieurs centres d'urologie évaluent actuellement ce traitement réalisable sous anesthésie locale.
De nombreuses études concernent également les effets de la toxine botulique contre la douleur. Certaines portent sur des douleurs neurologiques localisées, comme celles dues au zona ou au diabète. D'autres concernent la migraine chronique (le Botox a reçu récemment en Grande-Bretagne une AMM comme traitement de fond de la migraine chronique). Des essais portent actuellement sur les douleurs articulaires. Ce médicament est aussi parfois proposé aux personnes qui grincent fort des dents la nuit et à celles qui souffrent d'hypersalivation sévère. Il pourrait faciliter la cicatrisation en empêchant les muscles de la peau d'exercer une traction au niveau de la plaie.
Cette longue liste n'est pas exhaustive et la toxine botulique fait encore actuellement l'objet de nombreuses recherches. Hormis la nécessité de l'injecter - ce qui n'est pas toujours une partie de plaisir, selon les malades -, l'autre inconvénient de ce médicament est sa courte durée d'action, ce qui oblige à renouveler le traitement régulièrement. En tout cas, tant que de nouvelles formules à action plus durable n'ont pas été mises au point.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
2011, année paranoïaque
Le Point.fr - Publié le 21/12/2011 à 07:01 - Modifié le 21/12/2011 à 07:02
Les scandales sanitaires se sont succédé, instillant méfiance et craintes chez les Français. 2011, année du principe de précaution ?
La suspicion est partout. Les Français, naturellement assez hypocondriaques, ont, en cette fin d'année 2011, peur des médicaments, et même de tout ce qui les entoure. La crainte d'être intoxiqués à leur insu empoisonne leur quotidien. Ainsi, les vaccins contre le cancer du col de l'utérus seraient inefficaces, voire dangereux, les boîtes de conserve et les biberons seraient cancérogènes à cause du bisphénol A, tout comme les tétines stérilisées à l'oxyde d'éthylène. Et il y a aussi tous ces médicaments dont les effets secondaires se sont révélés plus néfastes que prévu : le Requip contre la maladie de Parkinson, le Roaccutane contre l'acné. Le Buflomédil et le Di-Antalvic, tous deux retirés de la vente. Les douze mois écoulés ont sonné le glas de la paix des esprits : les consommateurs n'ont plus une confiance aveugle en leurs autorités sanitaires. 2011, année parano ?
Il faut reconnaître que tout a très mal commencé. Avec le vaccin contre la grippe A, les Français avaient commencé à mettre en doute les certitudes qu'on leur servait comme du pain bénit. Mais c'est bel et bien le scandale du Mediator qui a mis le feu aux poudres. Tout a commencé en octobre 2010, lorsque ce médicament antidiabétique - également utilisé comme coupe-faim - est accusé d'avoir causé 500 morts en France en 30 ans. La Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) lui reproche également d'avoir entraîné 3 500 hospitalisations pour des problèmes cardiaques. Un médicament nocif mis sur le marché à la faveur de conflits d'intérêts ? Le doute s'immisce, puis les preuves s'amoncellent. Le scandale sanitaire de l'affaire Servier est flagrant. Et même déflagrant.
Cupidité et collusion
Dans la foulée, la revue médicale indépendante Prescrire livre fin janvier un constat affolant : selon Gilles Mignot, responsable de l'évaluation des nouveautés, 20 % des nouvelles spécialités examinées depuis cinq ans n'auraient pas dû obtenir d'autorisation de mise sur le marché (AMM), à cause d'une balance bénéfices-risques défavorable. Les enquêtes se multiplient, les rapports compromettants fleurissent, les conséquences sont sans appel : les garants du bon ordre sanitaire ont failli et ne nous ont pas protégés.
Pour faire du passé table rase, le ministre de la Santé Xavier Bertrand propose, en milieu d'année, un projet de loi renforçant la sécurité sanitaire du médicament, pour "améliorer la transparence des liens d'intérêts, réorganiser l'Afssaps et renforcer la pharmacovigilance". Un projet adopté par l'Assemblée fin septembre. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a vécu et devient l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). La réforme du contrôle des médicaments est en marche. Un signe fort pour marquer un changement d'époque. Il était temps, car de nouveaux scandales surgissent : avec l'affaire du Thiotépa (cet anticancéreux périmé aurait été sciemment laissé sur le marché), la justice est, une fois de plus, saisie. Et que penser du professeur Jean-Michel Alexandre, ancien directeur de l'évaluation des médicaments en France, qui aurait reçu, entre 2001 et 2009, près de 1,2 million d'euros de la part des laboratoires Servier ?
Tolérance zéro
Rien ne semble plus rassurer les Français, particulièrement friands de médicaments et plus gros consommateurs de l'Union européenne. Face à l'impuissance manifeste des autorités sanitaires, le principe de précaution prend la main sur les études scientifiques. On se méfie de tout : avant de consommer un médicament - fût-il prescrit par un médecin -, on ausculte les sites dédiés sur Internet, on fouille les forums, à la recherche de la faille. La prise de Doliprane pendant la grossesse est accusée de causer des anomalies génitales chez le futur bébé garçon, mais rien ne le prouve formellement ? Qu'importe : le doute est là. Méfiance, quand tu nous tiens...
Les prothèses mammaires PIP, la mode des échographies commerciales et autres blanchiments de dents abusifs dans des "bars à sourire", dont les effets (méfaits ?) n'ont - pour le moins - pas été suffisamment évalués : la crainte s'étend. Fuir les traitements devient tendance ; éviter la vaccination de ses enfants devient un mode de vie ; mettre en doute les remèdes mis sur le marché devient un passage obligé.
Hors du sacro-saint "principe de précaution", point de salut. Excessif ? Sans doute un peu. Il n'empêche : la "tolérance zéro" a du bon, aussi. Car elle permet d'éviter bien des écueils dans lesquels se fourvoieraient, sans nul doute, les autorités censées nous protéger. N'est-ce pas pour se préserver de nouveaux scandales que Xavier Bertrand s'est indigné fin novembre de la nomination d'une ex-experte des laboratoires Servier ? Catherine Rey-Quinio n'aura finalement pas été promue. La révolution éthique des autorités sanitaires semble s'être enclenchée. Comme quoi la méfiance permet aussi de faire avancer les dossiers.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 21/12/2011 à 07:01 - Modifié le 21/12/2011 à 07:02
Les scandales sanitaires se sont succédé, instillant méfiance et craintes chez les Français. 2011, année du principe de précaution ?
La suspicion est partout. Les Français, naturellement assez hypocondriaques, ont, en cette fin d'année 2011, peur des médicaments, et même de tout ce qui les entoure. La crainte d'être intoxiqués à leur insu empoisonne leur quotidien. Ainsi, les vaccins contre le cancer du col de l'utérus seraient inefficaces, voire dangereux, les boîtes de conserve et les biberons seraient cancérogènes à cause du bisphénol A, tout comme les tétines stérilisées à l'oxyde d'éthylène. Et il y a aussi tous ces médicaments dont les effets secondaires se sont révélés plus néfastes que prévu : le Requip contre la maladie de Parkinson, le Roaccutane contre l'acné. Le Buflomédil et le Di-Antalvic, tous deux retirés de la vente. Les douze mois écoulés ont sonné le glas de la paix des esprits : les consommateurs n'ont plus une confiance aveugle en leurs autorités sanitaires. 2011, année parano ?
Il faut reconnaître que tout a très mal commencé. Avec le vaccin contre la grippe A, les Français avaient commencé à mettre en doute les certitudes qu'on leur servait comme du pain bénit. Mais c'est bel et bien le scandale du Mediator qui a mis le feu aux poudres. Tout a commencé en octobre 2010, lorsque ce médicament antidiabétique - également utilisé comme coupe-faim - est accusé d'avoir causé 500 morts en France en 30 ans. La Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) lui reproche également d'avoir entraîné 3 500 hospitalisations pour des problèmes cardiaques. Un médicament nocif mis sur le marché à la faveur de conflits d'intérêts ? Le doute s'immisce, puis les preuves s'amoncellent. Le scandale sanitaire de l'affaire Servier est flagrant. Et même déflagrant.
Cupidité et collusion
Dans la foulée, la revue médicale indépendante Prescrire livre fin janvier un constat affolant : selon Gilles Mignot, responsable de l'évaluation des nouveautés, 20 % des nouvelles spécialités examinées depuis cinq ans n'auraient pas dû obtenir d'autorisation de mise sur le marché (AMM), à cause d'une balance bénéfices-risques défavorable. Les enquêtes se multiplient, les rapports compromettants fleurissent, les conséquences sont sans appel : les garants du bon ordre sanitaire ont failli et ne nous ont pas protégés.
Pour faire du passé table rase, le ministre de la Santé Xavier Bertrand propose, en milieu d'année, un projet de loi renforçant la sécurité sanitaire du médicament, pour "améliorer la transparence des liens d'intérêts, réorganiser l'Afssaps et renforcer la pharmacovigilance". Un projet adopté par l'Assemblée fin septembre. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a vécu et devient l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). La réforme du contrôle des médicaments est en marche. Un signe fort pour marquer un changement d'époque. Il était temps, car de nouveaux scandales surgissent : avec l'affaire du Thiotépa (cet anticancéreux périmé aurait été sciemment laissé sur le marché), la justice est, une fois de plus, saisie. Et que penser du professeur Jean-Michel Alexandre, ancien directeur de l'évaluation des médicaments en France, qui aurait reçu, entre 2001 et 2009, près de 1,2 million d'euros de la part des laboratoires Servier ?
Tolérance zéro
Rien ne semble plus rassurer les Français, particulièrement friands de médicaments et plus gros consommateurs de l'Union européenne. Face à l'impuissance manifeste des autorités sanitaires, le principe de précaution prend la main sur les études scientifiques. On se méfie de tout : avant de consommer un médicament - fût-il prescrit par un médecin -, on ausculte les sites dédiés sur Internet, on fouille les forums, à la recherche de la faille. La prise de Doliprane pendant la grossesse est accusée de causer des anomalies génitales chez le futur bébé garçon, mais rien ne le prouve formellement ? Qu'importe : le doute est là. Méfiance, quand tu nous tiens...
Les prothèses mammaires PIP, la mode des échographies commerciales et autres blanchiments de dents abusifs dans des "bars à sourire", dont les effets (méfaits ?) n'ont - pour le moins - pas été suffisamment évalués : la crainte s'étend. Fuir les traitements devient tendance ; éviter la vaccination de ses enfants devient un mode de vie ; mettre en doute les remèdes mis sur le marché devient un passage obligé.
Hors du sacro-saint "principe de précaution", point de salut. Excessif ? Sans doute un peu. Il n'empêche : la "tolérance zéro" a du bon, aussi. Car elle permet d'éviter bien des écueils dans lesquels se fourvoieraient, sans nul doute, les autorités censées nous protéger. N'est-ce pas pour se préserver de nouveaux scandales que Xavier Bertrand s'est indigné fin novembre de la nomination d'une ex-experte des laboratoires Servier ? Catherine Rey-Quinio n'aura finalement pas été promue. La révolution éthique des autorités sanitaires semble s'être enclenchée. Comme quoi la méfiance permet aussi de faire avancer les dossiers.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Les patchs des pieds à l’épreuve des faits: Détox, l’intox
Créé le 23-12-2011 à 11h49 - Mis à jour à 17h06 sciencesetavenir.fr
Des patchs à coller sous les pieds promettent de débarrasser le corps de ses "déchets"... Victor Rodgère a testé la méthode. Résultat en images... et en chanson
«Détox» : le terme a le vent en poupe. Il promet de débarrasser le corps des « déchets » issus de notre propre métabolisme ou provenant des aliments, de l’eau ou de l’air. Les méthodes ne manquent pas, mais la tendance est aux patchs pour pieds, tels ceux vendus par Bodytox, Sana-Détox, Orescience…
Collés sur la voûte plantaire, ils absorberaient les toxines pendant le sommeil. La preuve ? Le lendemain, le patch est devenu marron foncé. Un effet thérapeutique évident pour ses promoteurs : « Les maladies dues à une trop forte toxicité sont en augmentation constante. Le cancer et les maladies cardio-vasculaires sont les premiers de la liste », assure ainsi Bodytox sur son site. Le patch préviendrait donc ces graves pathologies… CQFD ! Prudente, la société rajoute : « Ce produit ne remplace pas un diagnostic médical et n’a pas d’effet préventif. » Il faut dire qu’aux Etats-Unis, la société Kinoki, qui fabriquait le même genre de patchs, a été condamnée pour publicité mensongère (1).
Pas d'élimination par les pieds
« Les pieds ne jouent aucun rôle dans l’élimination de déchets du métabolisme ou des xénobiotiques, c’est-à-dire des produits potentiellement toxiques et provenant de l’environnement ! » répond, interloqué, Robert Barouki, directeur du Laboratoire toxicologie, pharmacologie et signalisation cellulaire à l’université Paris-Descartes. « C’est essentiellement au niveau du foie que l’organisme dispose de systèmes efficaces pour éliminer ses propres déchets, via l’urine. »
D’autres voies tout aussi efficaces sont utilisées pour l’élimination de xénobiotiques comme les hydrocarbures. « Ce sont des molécules généralement solubles dans les lipides. Pour qu’elles puissent être éliminées, elles doivent d’abord être solubles dans l’eau. Ces transformations sont réalisées grâce à l’action d’enzymes de la famille des cytochromes P450, produites dans quasiment toutes les cellules, mais surtout dans le foie », explique Francelyne Marano, chercheuse au Laboratoire des réponses moléculaires et cellulaires aux xénobiotiques à l’université Paris-Diderot.
La sueur fait noircir le patch
Quand ces systèmes sont dépassés, une pseudo-détox par les pieds ne sert donc à rien. Reste à comprendre comment les patchs noircissent pendant le sommeil. Nous avons simplement exposé nos patchs à la chaleur, à l’air libre et à l’eau distillée. Dans ce dernier cas, le patch vire immédiatement au noir. Conclusion : l’eau contenue dans la sueur fait noircir les patchs plus sûrement que les «toxines» qu’ils sont censés avoir absorbées !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 23-12-2011 à 11h49 - Mis à jour à 17h06 sciencesetavenir.fr
Des patchs à coller sous les pieds promettent de débarrasser le corps de ses "déchets"... Victor Rodgère a testé la méthode. Résultat en images... et en chanson
«Détox» : le terme a le vent en poupe. Il promet de débarrasser le corps des « déchets » issus de notre propre métabolisme ou provenant des aliments, de l’eau ou de l’air. Les méthodes ne manquent pas, mais la tendance est aux patchs pour pieds, tels ceux vendus par Bodytox, Sana-Détox, Orescience…
Collés sur la voûte plantaire, ils absorberaient les toxines pendant le sommeil. La preuve ? Le lendemain, le patch est devenu marron foncé. Un effet thérapeutique évident pour ses promoteurs : « Les maladies dues à une trop forte toxicité sont en augmentation constante. Le cancer et les maladies cardio-vasculaires sont les premiers de la liste », assure ainsi Bodytox sur son site. Le patch préviendrait donc ces graves pathologies… CQFD ! Prudente, la société rajoute : « Ce produit ne remplace pas un diagnostic médical et n’a pas d’effet préventif. » Il faut dire qu’aux Etats-Unis, la société Kinoki, qui fabriquait le même genre de patchs, a été condamnée pour publicité mensongère (1).
Pas d'élimination par les pieds
« Les pieds ne jouent aucun rôle dans l’élimination de déchets du métabolisme ou des xénobiotiques, c’est-à-dire des produits potentiellement toxiques et provenant de l’environnement ! » répond, interloqué, Robert Barouki, directeur du Laboratoire toxicologie, pharmacologie et signalisation cellulaire à l’université Paris-Descartes. « C’est essentiellement au niveau du foie que l’organisme dispose de systèmes efficaces pour éliminer ses propres déchets, via l’urine. »
D’autres voies tout aussi efficaces sont utilisées pour l’élimination de xénobiotiques comme les hydrocarbures. « Ce sont des molécules généralement solubles dans les lipides. Pour qu’elles puissent être éliminées, elles doivent d’abord être solubles dans l’eau. Ces transformations sont réalisées grâce à l’action d’enzymes de la famille des cytochromes P450, produites dans quasiment toutes les cellules, mais surtout dans le foie », explique Francelyne Marano, chercheuse au Laboratoire des réponses moléculaires et cellulaires aux xénobiotiques à l’université Paris-Diderot.
La sueur fait noircir le patch
Quand ces systèmes sont dépassés, une pseudo-détox par les pieds ne sert donc à rien. Reste à comprendre comment les patchs noircissent pendant le sommeil. Nous avons simplement exposé nos patchs à la chaleur, à l’air libre et à l’eau distillée. Dans ce dernier cas, le patch vire immédiatement au noir. Conclusion : l’eau contenue dans la sueur fait noircir les patchs plus sûrement que les «toxines» qu’ils sont censés avoir absorbées !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Une nouvelle circulaire sur les étudiants étrangers en 2012
Le texte qui limite le travail des étudiants étrangers en France , contesté au sein même de la majorité, sera complété par un autre «qui levera les malentendus», annonce le ministère de l'Intérieur.
Face à la mobilisation grandissante dans les universités et aux réserves au sein du gouvernement et du patronat, Claude Guéant a annoncé vendredi une nouvelle circulaire sur le travail des étudiants étrangers qui va «compléter» celle controversée du 31 mai.
«Une circulaire spécifique» sera «adressée aux services préfectoraux» début 2012 après une réunion «dans les premiers jours de janvier» entre les ministères concernés et des organisations de l'enseignement supérieur, selon un communiqué de Beauvau.
Les ministres de l'Intérieur Claude Guéant, du Travail Xavier Bertrand et de l'Enseignement supérieur Laurent Wauquiez «recevront dans les premiers jours de janvier, les présidents de la conférence des grandes écoles, de la conférence des présidents d'universités et de la conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs, afin d'aborder avec eux l'accès au marché du travail des diplômés étrangers hautement qualifiés». «Au cours de cette réunion seront présentés les principes d'examen des demandes d'autorisation d'exercer une activité professionnelle en France», selon le texte.
Cette nouvelle circulaire n'a pas strictement vocation à remplacer celle du 31 mai sur l'immigration professionnelle mais à «la compléter» en «levant les malentendus», a-t-on précisé au ministère.
«On s'est plantés»
En réaction, les étudiants étrangers réunis au sein du collectif du 31 mai ont demandé à être reçus début janvier par M. Guéant pour pouvoir participer à la concertation. «Nous ne serons satisfaits que lorsque nous constaterons un changement dans le texte. Un changement qui devra se concrétiser rapidement sur le terrain», ont-ils ajouté.
L'annonce est intervenue après une rencontre vendredi matin entre Claude Guéant et Nicolas Sarkozy, hérault d'une «immigration choisie» défendue lors de sa précédente campagne. Le texte du 31 mai semble contredire cette option puisqu'elle prive la France de compétences de haut niveau, qui plus est formées dans ses propres universités et grandes écoles. La circulaire divise au sein même de la majorité et du gouvernement.
Charles Givadinovitch, secrétaire national de l'UMP chargé de la lutte contre la précarité et la pauvreté, a demandé le retrait de cette circulaire qui «va à l'encontre de toute logique économique puisque nos entreprises ont réellement besoin de ces salariés qualifiés qui apportent leur double culture, véritable richesse».
Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand avait dit jeudi qu'il avait «un problème» avec cette circulaire et, samedi, M. Wauquiez avait dit: «On s'est plantés».
Pétition
Mercredi, le président de la Conférence des présidents d'université (CPU) Louis Vogel avait écrit à M. Wauquiez, pour constituer avec son ministère et ceux du Travail et de l'Intérieur un «groupe de travail» sur le sujet.
Le texte contesté demande aux préfets d'instruire «avec rigueur» les demandes d'autorisation de travail des étudiants, et d'exercer un «contrôle approfondi» des demandes de changement de statut des étudiants étrangers.
Après sa publication, de nombreux diplômés étrangers, dont certains très qualifiés, qui avaient été recrutés dans des entreprises françaises, n'ont pas pu obtenir un changement de statut (d'étudiant à salarié), un sujet d'inquiétude pour universités et grandes écoles, ainsi que pour le Medef.
Une centaine de personnalités, dont le prix Nobel de Physique Albert Fert, ont lancé une pétition demandant «le retrait» du texte. Elle recueillait vendredi plus de 18.500 signatures.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le texte qui limite le travail des étudiants étrangers en France , contesté au sein même de la majorité, sera complété par un autre «qui levera les malentendus», annonce le ministère de l'Intérieur.
Face à la mobilisation grandissante dans les universités et aux réserves au sein du gouvernement et du patronat, Claude Guéant a annoncé vendredi une nouvelle circulaire sur le travail des étudiants étrangers qui va «compléter» celle controversée du 31 mai.
«Une circulaire spécifique» sera «adressée aux services préfectoraux» début 2012 après une réunion «dans les premiers jours de janvier» entre les ministères concernés et des organisations de l'enseignement supérieur, selon un communiqué de Beauvau.
Les ministres de l'Intérieur Claude Guéant, du Travail Xavier Bertrand et de l'Enseignement supérieur Laurent Wauquiez «recevront dans les premiers jours de janvier, les présidents de la conférence des grandes écoles, de la conférence des présidents d'universités et de la conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs, afin d'aborder avec eux l'accès au marché du travail des diplômés étrangers hautement qualifiés». «Au cours de cette réunion seront présentés les principes d'examen des demandes d'autorisation d'exercer une activité professionnelle en France», selon le texte.
Cette nouvelle circulaire n'a pas strictement vocation à remplacer celle du 31 mai sur l'immigration professionnelle mais à «la compléter» en «levant les malentendus», a-t-on précisé au ministère.
«On s'est plantés»
En réaction, les étudiants étrangers réunis au sein du collectif du 31 mai ont demandé à être reçus début janvier par M. Guéant pour pouvoir participer à la concertation. «Nous ne serons satisfaits que lorsque nous constaterons un changement dans le texte. Un changement qui devra se concrétiser rapidement sur le terrain», ont-ils ajouté.
L'annonce est intervenue après une rencontre vendredi matin entre Claude Guéant et Nicolas Sarkozy, hérault d'une «immigration choisie» défendue lors de sa précédente campagne. Le texte du 31 mai semble contredire cette option puisqu'elle prive la France de compétences de haut niveau, qui plus est formées dans ses propres universités et grandes écoles. La circulaire divise au sein même de la majorité et du gouvernement.
Charles Givadinovitch, secrétaire national de l'UMP chargé de la lutte contre la précarité et la pauvreté, a demandé le retrait de cette circulaire qui «va à l'encontre de toute logique économique puisque nos entreprises ont réellement besoin de ces salariés qualifiés qui apportent leur double culture, véritable richesse».
Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand avait dit jeudi qu'il avait «un problème» avec cette circulaire et, samedi, M. Wauquiez avait dit: «On s'est plantés».
Pétition
Mercredi, le président de la Conférence des présidents d'université (CPU) Louis Vogel avait écrit à M. Wauquiez, pour constituer avec son ministère et ceux du Travail et de l'Intérieur un «groupe de travail» sur le sujet.
Le texte contesté demande aux préfets d'instruire «avec rigueur» les demandes d'autorisation de travail des étudiants, et d'exercer un «contrôle approfondi» des demandes de changement de statut des étudiants étrangers.
Après sa publication, de nombreux diplômés étrangers, dont certains très qualifiés, qui avaient été recrutés dans des entreprises françaises, n'ont pas pu obtenir un changement de statut (d'étudiant à salarié), un sujet d'inquiétude pour universités et grandes écoles, ainsi que pour le Medef.
Une centaine de personnalités, dont le prix Nobel de Physique Albert Fert, ont lancé une pétition demandant «le retrait» du texte. Elle recueillait vendredi plus de 18.500 signatures.
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Re: Actualités 2012
Prothèses PIP : mandat d'arrêt international contre le fabricant
L'étau se resserre autour du fondateur de la societé de prothèses mammaires PIP. L'organisation policière internationale Interpol a émis une «notice rouge» pour demander à ses pays membres l'arrestation du Français Jean-Claude Mas. Les «notices rouges» d'Interpol servent à demander l’arrestation provisoire en vue d’extradition d’individus recherchés et sont fondées sur un mandat d’arrêt ou une décision judiciaire.
La nouvelle intervient le jour où la France annonce qu'«à titre préventif et sans caractère d’urgence», le retrait des prothèses mammaires PIP soit proposé aux 30 000 femmes qui les portent dans l'Hexagone. Une précaution émise par le ministre de la Santé même s'il n'a pas été démontré à ce jour un risque accru de cancer.
Jean-Claude Mas, âgé de 72 ans et dont une photo figure sur le site Internet d'Interpol, y est présenté comme recherché par le Costa Rica pour des atteintes à «la vie» et «la santé». Son fondateur et président du conseil de surveillance, charcutier de formation, est né le 24 mai 1939, précise sa fiche Interpol, dont la date de publication n'est pas précisée. Sa photo le montre portant barbe grise et tenant une pancarte de police sur laquelle figure la date du 1er juin 2010 et correspond sans doute à sa première arrestation par la police. A l'époque, il n'avait pas été inquiété par la justice.
Une centaine de plaintes au Royaume-Uni en 2007-2008
Fondée en 1991 à la Seyne-sur-Mer (Var), la société de fabrication d'implants mammaires PIP, liquidée depuis mars 2010, a occupé pendant un temps le rang de numéro trois mondial du secteur, fournissant quelque 100 000 prothèses par an, essentiellement à l'étranger. A titre d'exemple, en Colombie, environ 15 000 femmes portent actuellement des prothèses PIP.
En 2007-08, une centaine de Britanniques porteuses de ces implants avaient porté plainte contre PIP pour «prothèses défectueuses (fuites de gel de silicone)». PIP a finalement été condamné par défaut à 1,4 million d'euros d'indemnités pour «non-représentation» devant le tribunal, selon Me Yves Haddad, avocat des deux principaux dirigeants de la société dont Jean-Claude Mas.
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L'étau se resserre autour du fondateur de la societé de prothèses mammaires PIP. L'organisation policière internationale Interpol a émis une «notice rouge» pour demander à ses pays membres l'arrestation du Français Jean-Claude Mas. Les «notices rouges» d'Interpol servent à demander l’arrestation provisoire en vue d’extradition d’individus recherchés et sont fondées sur un mandat d’arrêt ou une décision judiciaire.
La nouvelle intervient le jour où la France annonce qu'«à titre préventif et sans caractère d’urgence», le retrait des prothèses mammaires PIP soit proposé aux 30 000 femmes qui les portent dans l'Hexagone. Une précaution émise par le ministre de la Santé même s'il n'a pas été démontré à ce jour un risque accru de cancer.
Jean-Claude Mas, âgé de 72 ans et dont une photo figure sur le site Internet d'Interpol, y est présenté comme recherché par le Costa Rica pour des atteintes à «la vie» et «la santé». Son fondateur et président du conseil de surveillance, charcutier de formation, est né le 24 mai 1939, précise sa fiche Interpol, dont la date de publication n'est pas précisée. Sa photo le montre portant barbe grise et tenant une pancarte de police sur laquelle figure la date du 1er juin 2010 et correspond sans doute à sa première arrestation par la police. A l'époque, il n'avait pas été inquiété par la justice.
Une centaine de plaintes au Royaume-Uni en 2007-2008
Fondée en 1991 à la Seyne-sur-Mer (Var), la société de fabrication d'implants mammaires PIP, liquidée depuis mars 2010, a occupé pendant un temps le rang de numéro trois mondial du secteur, fournissant quelque 100 000 prothèses par an, essentiellement à l'étranger. A titre d'exemple, en Colombie, environ 15 000 femmes portent actuellement des prothèses PIP.
En 2007-08, une centaine de Britanniques porteuses de ces implants avaient porté plainte contre PIP pour «prothèses défectueuses (fuites de gel de silicone)». PIP a finalement été condamné par défaut à 1,4 million d'euros d'indemnités pour «non-représentation» devant le tribunal, selon Me Yves Haddad, avocat des deux principaux dirigeants de la société dont Jean-Claude Mas.
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Re: Actualités 2012
Les agents de sécurité des HLM seront équipés de la matraque des policiers
Les gardiens d'immeubles HLM pourront désormais être armés pour leur défense. Notamment, de tonfa. Une arme de 6ème catégorie en bois ou en polymère, selon qu'elle est respectivement utilisée en art martial, ou par les forces de sécurité. Ces gardiens au pied des HLM, souvent en bisbilles avec certains locataires, pourront maintenant s'ils le désirent s'équiper de ces bâtons de défense mais aussi d'aérosols incapacitants ou lacrymogènes.
Le ministère de l'Intérieur vient de publier vendredi un décret au «Journal officiel» à l'adresse des sociétés de gardiennage travaillant pour les bailleurs d'immeubles collectifs d'habitation. Il concerne, précise-t-on vendredi soir au ministère de l'Intérieur, «uniquement les agents chargés d'assurer la sécurité dans les immeubles de type HLM», comme par exemple les hommes du GPIS (Groupement parisien inter-bailleur de surveillance), et non les concierges.
Ce décret aussitôt rendu public a suscité des interrogations. «Je pense que cette décision est négative car elle va faire apparaître les gardiens comme armés auprès des jeunes malveillants. Cela va faire plus monter les tensions que pacifier les situations» a déclaré l'ex-ministre socialiste Marie-Noëlle Lienemann, vice-présidente de l'Union sociale pour l'habitat (USH), qui regroupe les organismes HLM.
«Dans les quartiers très difficiles, nous préférons une stratégie globale de travail de prévention entre les préfets, les collectivités locales et les bailleurs sociaux», indique Mme Lienemann, par ailleurs sénatrice socialiste. Selon elle, «les gardiens, qui ne coûtent rien à l'Etat, ne doivent pas remplacer la police de proximité supprimée par le gouvernement».
Une formation spécifique nécessaire
Mais avant de se munir de ce fameux «tonfa», le gardien d'immeuble HLM devra faire l'objet d'une formation spécifique comprenant «un module théorique sur l'environnement juridique du port d'arme et un module pratique», qui sera «sanctionnée par un certificat individuel de réussite». Cette formation est un «préalable» à une «demande d'autorisation de port d'arme individuel», qui doit être faite au préfet.
Les armes devront être entreposées dans un local non accessible au public et sécurisé. Le gardien «ne les porte que le temps strictement nécessaire à l'exercice de sa mission».
Utilisée par les policiers ou les agents de sécurité du métro, le tonfa est une arme de 6ème catégorie qui se compose d'une matraque, à laquelle une poignée latérale perpendiculaire a été ajoutée à son premier tiers. Son port est interdit sans autorisation administrative et son transport est réglementé.
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Les gardiens d'immeubles HLM pourront désormais être armés pour leur défense. Notamment, de tonfa. Une arme de 6ème catégorie en bois ou en polymère, selon qu'elle est respectivement utilisée en art martial, ou par les forces de sécurité. Ces gardiens au pied des HLM, souvent en bisbilles avec certains locataires, pourront maintenant s'ils le désirent s'équiper de ces bâtons de défense mais aussi d'aérosols incapacitants ou lacrymogènes.
Le ministère de l'Intérieur vient de publier vendredi un décret au «Journal officiel» à l'adresse des sociétés de gardiennage travaillant pour les bailleurs d'immeubles collectifs d'habitation. Il concerne, précise-t-on vendredi soir au ministère de l'Intérieur, «uniquement les agents chargés d'assurer la sécurité dans les immeubles de type HLM», comme par exemple les hommes du GPIS (Groupement parisien inter-bailleur de surveillance), et non les concierges.
Ce décret aussitôt rendu public a suscité des interrogations. «Je pense que cette décision est négative car elle va faire apparaître les gardiens comme armés auprès des jeunes malveillants. Cela va faire plus monter les tensions que pacifier les situations» a déclaré l'ex-ministre socialiste Marie-Noëlle Lienemann, vice-présidente de l'Union sociale pour l'habitat (USH), qui regroupe les organismes HLM.
«Dans les quartiers très difficiles, nous préférons une stratégie globale de travail de prévention entre les préfets, les collectivités locales et les bailleurs sociaux», indique Mme Lienemann, par ailleurs sénatrice socialiste. Selon elle, «les gardiens, qui ne coûtent rien à l'Etat, ne doivent pas remplacer la police de proximité supprimée par le gouvernement».
Une formation spécifique nécessaire
Mais avant de se munir de ce fameux «tonfa», le gardien d'immeuble HLM devra faire l'objet d'une formation spécifique comprenant «un module théorique sur l'environnement juridique du port d'arme et un module pratique», qui sera «sanctionnée par un certificat individuel de réussite». Cette formation est un «préalable» à une «demande d'autorisation de port d'arme individuel», qui doit être faite au préfet.
Les armes devront être entreposées dans un local non accessible au public et sécurisé. Le gardien «ne les porte que le temps strictement nécessaire à l'exercice de sa mission».
Utilisée par les policiers ou les agents de sécurité du métro, le tonfa est une arme de 6ème catégorie qui se compose d'une matraque, à laquelle une poignée latérale perpendiculaire a été ajoutée à son premier tiers. Son port est interdit sans autorisation administrative et son transport est réglementé.
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Re: Actualités 2012
Des détenus handicapés font condamner l'Etat
La condamnation infligée à l'Etat n'est pas une première. Mais c'est la première fois que la justice, en l'occurence ici le juge des référés, dispense autant de peines d'un coup à l'encontre d'une prison de première importance. Sept détenus handicapés de la prison de Fresnes (Val-de-Marne), circulant en fauteuil roulant, ont obtenu des dommages et intérêts allant de 1 000 à 1 500 euros euros pour manquement au respect de la personne humaine.
L'ordonnance du juge pointe tout un tas de dysfonctionnements allant des locaux (parloirs, bibliothèque, sanitaires...) inaccessibles à la taille des cellules jugée trop petite pour les fauteuils. «Que les parloirs, les locaux de soins, la bibliothèque, la salle de culte et les installations sanitaires complétant la salle de sport et de détente sont inaccessibles aux détenus en fauteuil roulant», écrit notamment le juge.
«Une assignation à domicile» plutôt qu'une incarcération
«Cela montre que les prisons ne sont pas adaptées et pose la question de la détention des personnes handicapées», a commenté Me Etienne Noël, administrateur de la section française de l'Observatoire international des prisons (OIP). «Ne peut-on pas réfléchir à d'autres peines, telles qu'une assignation à domicile?», s'est-il interrogé.
En juin et juillet, des décisions de justice avaient sanctionné des manquements aux conditions de détention dans quatre établissements pénitentiaires. Un détenu des Baumettes à Marseille, circulant en fauteuil roulant, avait déjà obtenu une condamnation de l'Etat.
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La condamnation infligée à l'Etat n'est pas une première. Mais c'est la première fois que la justice, en l'occurence ici le juge des référés, dispense autant de peines d'un coup à l'encontre d'une prison de première importance. Sept détenus handicapés de la prison de Fresnes (Val-de-Marne), circulant en fauteuil roulant, ont obtenu des dommages et intérêts allant de 1 000 à 1 500 euros euros pour manquement au respect de la personne humaine.
L'ordonnance du juge pointe tout un tas de dysfonctionnements allant des locaux (parloirs, bibliothèque, sanitaires...) inaccessibles à la taille des cellules jugée trop petite pour les fauteuils. «Que les parloirs, les locaux de soins, la bibliothèque, la salle de culte et les installations sanitaires complétant la salle de sport et de détente sont inaccessibles aux détenus en fauteuil roulant», écrit notamment le juge.
«Une assignation à domicile» plutôt qu'une incarcération
«Cela montre que les prisons ne sont pas adaptées et pose la question de la détention des personnes handicapées», a commenté Me Etienne Noël, administrateur de la section française de l'Observatoire international des prisons (OIP). «Ne peut-on pas réfléchir à d'autres peines, telles qu'une assignation à domicile?», s'est-il interrogé.
En juin et juillet, des décisions de justice avaient sanctionné des manquements aux conditions de détention dans quatre établissements pénitentiaires. Un détenu des Baumettes à Marseille, circulant en fauteuil roulant, avait déjà obtenu une condamnation de l'Etat.
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Re: Actualités 2012
Les Français, les plus pessimistes du monde
Réalisée dans 51 pays, l’enquête que nous publions en exclusivité confirme l’optimisme des pays émergents. L’Europe, elle, sombre dans la déprime et les Français sont les premiers à broyer du noir.
La grande déprime! S’ils sont loin d’être les plus mal lotis, les Français restent les champions du monde du pessimisme, loin devant les Irlandais, les Autrichiens et les Belges. A l’inverse, le Nigeria, le Viêt Nam et le Ghana s’illustrent par leur optimisme. Réalisée dans 51 pays pour « le Parisien » et « Aujourd’hui en France », l’enquête annuelle BVA-Gallup International dresse un panorama saisissant de l’état d’esprit de la planète. Principal enseignement : à l’échelle mondiale, l’espoir en des temps économiques meilleurs a reculé de cinq points par rapport à l’édition précédente mais l’écart se creuse entre les pays développés et les nations émergentes.
Surtout les classes moyennes et les seniors
A y regarder de plus près, « l’optimisme est moins fort en Asie et en Amérique latine, rattrapées par la crise, mais il progresse en Afrique », observe Céline Bracq, directrice adjointe de BVA Opinion. Ainsi le Nigeria, troisième économie africaine et gros producteur de pétrole, se classe en tête. Quel contraste avec la « vieille Europe » qui « mène le bal du désespoir », écrivent les auteurs de l’enquête. Sur la plus haute marche du podium, la France, encore et toujours avec un indice d’espoir calamiteux. « Jamais nous n’avions enregistré un score aussi bas en trente-quatre ans d’enquête », s’étonne Céline Bracq. Le tableau est moins sombre pour eux-mêmes que pour l’avenir du pays. « Ils ont compris que le modèle français de l’Etat providence a vécu, sans comprendre à quoi vont servir les sacrifices qu’on leur demande », décrypte Céline Bracq.
Les premiers à broyer du noir? Les classes moyennes et les seniors. Ont-ils raison de désespérer? Pas si sûr. « Depuis 1980, le revenu des Français a bondi de 50% et ils ont gagné cinq ans d’espérance de vie, nuance l’économiste Michel Godet. Ils sont les plus pessimistes mais aussi parmi les plus privilégiés ». Ils ont pris conscience, malgré tout, que leurs enfants ne revivront probablement pas la période bénie des Trente Glorieuses.
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Réalisée dans 51 pays, l’enquête que nous publions en exclusivité confirme l’optimisme des pays émergents. L’Europe, elle, sombre dans la déprime et les Français sont les premiers à broyer du noir.
La grande déprime! S’ils sont loin d’être les plus mal lotis, les Français restent les champions du monde du pessimisme, loin devant les Irlandais, les Autrichiens et les Belges. A l’inverse, le Nigeria, le Viêt Nam et le Ghana s’illustrent par leur optimisme. Réalisée dans 51 pays pour « le Parisien » et « Aujourd’hui en France », l’enquête annuelle BVA-Gallup International dresse un panorama saisissant de l’état d’esprit de la planète. Principal enseignement : à l’échelle mondiale, l’espoir en des temps économiques meilleurs a reculé de cinq points par rapport à l’édition précédente mais l’écart se creuse entre les pays développés et les nations émergentes.
Surtout les classes moyennes et les seniors
A y regarder de plus près, « l’optimisme est moins fort en Asie et en Amérique latine, rattrapées par la crise, mais il progresse en Afrique », observe Céline Bracq, directrice adjointe de BVA Opinion. Ainsi le Nigeria, troisième économie africaine et gros producteur de pétrole, se classe en tête. Quel contraste avec la « vieille Europe » qui « mène le bal du désespoir », écrivent les auteurs de l’enquête. Sur la plus haute marche du podium, la France, encore et toujours avec un indice d’espoir calamiteux. « Jamais nous n’avions enregistré un score aussi bas en trente-quatre ans d’enquête », s’étonne Céline Bracq. Le tableau est moins sombre pour eux-mêmes que pour l’avenir du pays. « Ils ont compris que le modèle français de l’Etat providence a vécu, sans comprendre à quoi vont servir les sacrifices qu’on leur demande », décrypte Céline Bracq.
Les premiers à broyer du noir? Les classes moyennes et les seniors. Ont-ils raison de désespérer? Pas si sûr. « Depuis 1980, le revenu des Français a bondi de 50% et ils ont gagné cinq ans d’espérance de vie, nuance l’économiste Michel Godet. Ils sont les plus pessimistes mais aussi parmi les plus privilégiés ». Ils ont pris conscience, malgré tout, que leurs enfants ne revivront probablement pas la période bénie des Trente Glorieuses.
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Re: Actualités 2012
JOYEUX NOEL!! J'espère que tout c'est bien passé pour vous
Les baladeurs MP3, fléau de l'audition
Si l'on est conscient des nuisances sonores sur le lieu de travail ou dans les transports, une nouvelle étude montre les effets plus surprenants des MP3 et autres baladeurs audio sur notre audition. Vacarme citadin des transports en commun et baladeurs MP3 engendrent à eux deux des nuisances chez près de 90 % des New-Yorkais.
Lors de concerts, au cinéma, et même dans la rue, les bruits peuvent nous agresser. Auditivement parlant bien sûr. Pour tenter de mesurer l'impact des bruits, les chercheurs se focalisaient principalement sur les lieux de travail, reconnus comme l'environnement nuisible numéro 1 pour l'audition. Placés en deuxième position, les déplacements en métro ou en bus au milieu de la jungle urbaine, de toute sa circulation et de ses coups de klaxon.
Mais le mode de vie a changé et les habitudes avec. Des scientifiques des universités du Michigan et de Californie (États-Unis) se sont intéressés à la contribution des différentes sources de bruits communs dans l’exposition sonore annuelle chez 4.500 New-Yorkais utilisant quotidiennement les transports publics. Ont été évalués les bruits de la circulation, des différentes activités personnelles et professionnelles, ainsi que l’impact des baladeurs audio.
Le MP3 responsable des deux-tiers des expositions nuisibles
Les résultats obtenus ont été surprenants, puisque 90 % des usagers des transports s’exposaient à des sonorités trop bruyantes durant l’année. Les moyens de locomotion en eux-mêmes n’expliquent que 10 % de ces chiffres. Car les bruits environnants sont souvent couverts par les lecteurs MP3 et autres baladeurs audio qui apportent le son directement à l’oreille. Ce sont eux qui sont responsables des deux-tiers des expositions sonores potentiellement nuisibles pour l’audition.
L'audition est un sens complexe faisant intervenir différents acteurs, du pavillon servant à capter un maximum de sons jusqu'aux nerfs pour acheminer l'information jusqu'au cerveau pour que celle-ci soit traitée. En amenant la musique directement dans le conduit auditif, on peut agresser le tympan et la cochlée
L'audition est un sens complexe faisant intervenir différents acteurs, du pavillon servant à capter un maximum de sons jusqu'aux nerfs pour acheminer l'information jusqu'au cerveau pour que celle-ci soit traitée. En apportant la musique directement dans le conduit auditif, on peut agresser le tympan et la cochlée. © B. Guillot, Wikipédia, DP
Rick Neitzel, l’un des principaux chercheurs impliqués, s’étonne de ce constat. « Je pense que c’est un problème grave. Il n’y a pas d’autres expériences dans lesquelles on tolèrerait que 9 personnes sur 10 soient exposées à des niveaux que nous savons dangereux. Nous ne l’accepterions pas dans d’autres contextes, comme avec des vecteurs de cancers ou de maladies chroniques. Mais pour l’exposition sonore, on le fait. »
Des dégâts auditifs irréversibles
Pour donner un ordre d’idée, une conversation banale présente environ 60 décibels (dB), les transports en commun peuvent monter jusqu’à 80 dB, la limite du bruit au travail est de 87 dB, une scie circulaire monte à 90… et les baladeurs MP3 sont heureusement plafonnés à 100 dB (tout de même l'équivalent d'un marteau-piqueur à moins de 5 mètres), mais cela suffit pour causer des dégâts auditifs irréversibles.
On dispose, pour chaque oreille, d’un stock d’environ 15.000 cellules auditives. Lors d’une exposition sonore trop intense et prolongée, des cellules finissent par mourir, et ne sont jamais renouvelées au cours de la vie. C’est pour cela que l’on perd de l’audition au fil des années. Le risque, désormais, avec ses nouvelles technologies, c’est d’assister à une diminution des capacités auditives bien plus précoce et bien plus importante qu’elle ne l’était dans le passé. Finalement, le plus triste dans cette histoire, c’est qu’à force d’écouter la musique trop fort, on finira par ne l’entendre à moitié.
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Les baladeurs MP3, fléau de l'audition
Si l'on est conscient des nuisances sonores sur le lieu de travail ou dans les transports, une nouvelle étude montre les effets plus surprenants des MP3 et autres baladeurs audio sur notre audition. Vacarme citadin des transports en commun et baladeurs MP3 engendrent à eux deux des nuisances chez près de 90 % des New-Yorkais.
Lors de concerts, au cinéma, et même dans la rue, les bruits peuvent nous agresser. Auditivement parlant bien sûr. Pour tenter de mesurer l'impact des bruits, les chercheurs se focalisaient principalement sur les lieux de travail, reconnus comme l'environnement nuisible numéro 1 pour l'audition. Placés en deuxième position, les déplacements en métro ou en bus au milieu de la jungle urbaine, de toute sa circulation et de ses coups de klaxon.
Mais le mode de vie a changé et les habitudes avec. Des scientifiques des universités du Michigan et de Californie (États-Unis) se sont intéressés à la contribution des différentes sources de bruits communs dans l’exposition sonore annuelle chez 4.500 New-Yorkais utilisant quotidiennement les transports publics. Ont été évalués les bruits de la circulation, des différentes activités personnelles et professionnelles, ainsi que l’impact des baladeurs audio.
Le MP3 responsable des deux-tiers des expositions nuisibles
Les résultats obtenus ont été surprenants, puisque 90 % des usagers des transports s’exposaient à des sonorités trop bruyantes durant l’année. Les moyens de locomotion en eux-mêmes n’expliquent que 10 % de ces chiffres. Car les bruits environnants sont souvent couverts par les lecteurs MP3 et autres baladeurs audio qui apportent le son directement à l’oreille. Ce sont eux qui sont responsables des deux-tiers des expositions sonores potentiellement nuisibles pour l’audition.
L'audition est un sens complexe faisant intervenir différents acteurs, du pavillon servant à capter un maximum de sons jusqu'aux nerfs pour acheminer l'information jusqu'au cerveau pour que celle-ci soit traitée. En amenant la musique directement dans le conduit auditif, on peut agresser le tympan et la cochlée
L'audition est un sens complexe faisant intervenir différents acteurs, du pavillon servant à capter un maximum de sons jusqu'aux nerfs pour acheminer l'information jusqu'au cerveau pour que celle-ci soit traitée. En apportant la musique directement dans le conduit auditif, on peut agresser le tympan et la cochlée. © B. Guillot, Wikipédia, DP
Rick Neitzel, l’un des principaux chercheurs impliqués, s’étonne de ce constat. « Je pense que c’est un problème grave. Il n’y a pas d’autres expériences dans lesquelles on tolèrerait que 9 personnes sur 10 soient exposées à des niveaux que nous savons dangereux. Nous ne l’accepterions pas dans d’autres contextes, comme avec des vecteurs de cancers ou de maladies chroniques. Mais pour l’exposition sonore, on le fait. »
Des dégâts auditifs irréversibles
Pour donner un ordre d’idée, une conversation banale présente environ 60 décibels (dB), les transports en commun peuvent monter jusqu’à 80 dB, la limite du bruit au travail est de 87 dB, une scie circulaire monte à 90… et les baladeurs MP3 sont heureusement plafonnés à 100 dB (tout de même l'équivalent d'un marteau-piqueur à moins de 5 mètres), mais cela suffit pour causer des dégâts auditifs irréversibles.
On dispose, pour chaque oreille, d’un stock d’environ 15.000 cellules auditives. Lors d’une exposition sonore trop intense et prolongée, des cellules finissent par mourir, et ne sont jamais renouvelées au cours de la vie. C’est pour cela que l’on perd de l’audition au fil des années. Le risque, désormais, avec ses nouvelles technologies, c’est d’assister à une diminution des capacités auditives bien plus précoce et bien plus importante qu’elle ne l’était dans le passé. Finalement, le plus triste dans cette histoire, c’est qu’à force d’écouter la musique trop fort, on finira par ne l’entendre à moitié.
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Re: Actualités 2012
Dopage génétique : inhiber une protéine pour devenir supermusclé
En inhibant une protéine nommée NCoR1, des chercheurs ont métamorphosé des souris, les rendant deux fois plus musclées. S’il s’agit bel et bien d’un moyen rapide et efficace pour gagner de la masse musculaire, les personnes âgées ou les myopathes pourraient en tirer des bénéfices. Mais certaines dérives sont également possibles…
Si la performance peut paraître grotesque, elle pourrait faciliter bon nombre d’existences, notamment celle de toutes les personnes atteintes de myopathie. La célèbre revue Cell vient de publier les résultats de chercheurs de l’École fédérale de Lausanne (Suisse) et de l’université de Lausanne associés à des Américains de l'Institut Salk, montrant des souris mais aussi des vers devenus exagérément musclés.
Il a suffi pour cela d’inhiber la protéine NCoR1 (nuclear receptor co-repressor 1) au niveau musculaire pour induire cette hypertrophie. Les chercheurs ont remarqué sur les souris une amélioration des performances dans les exercices d’endurance grâce à un accroissement simultané de la masse musculaire et du nombre de mitochondries.
Pour tenter de généraliser à d’autres espèces et de montrer le rôle spécifique de cette protéine, ils ont également éteint le gène homologue chez un ver souvent utilisé comme cobaye dans le monde scientifique, Caenorhabditis elegans. Là encore, les vers ont fait preuve de capacités physiques supérieures.
Quand NcoR1 n’est pas là, les souris se musclent
À en croire les auteurs, ce NCoR1 serait une sorte de frein à l’activité de certains gènes. En desserrant ce frein par manipulation génétique, on peut alors allouer davantage d’énergie au développement musculaire et, schématiquement, transformer un gringalet en Hulk.
Johan Auwerx, de l’École fédérale de Lausanne, se réjouit de cette trouvaille. « On pourrait utiliser ce principe pour combattre la faiblesse musculaire chez les personnes âgées, qui chutent et se font hospitaliser. Nous pensons aussi que cette découverte pourrait servir de base à un traitement visant à combattre les myopathies. »
On connaît peut-être le secret de l'Incroyable Hulk. Les chercheurs ont inhibé la synthèse de la protéine NCoR1 chez des souris, et elles ont développé des capacités physiques supérieures
On connaît peut-être le secret de l'Incroyable Hulk. Les chercheurs ont inhibé la synthèse de la protéine NCoR1 chez des souris, et elles ont développé des capacités physiques supérieures. © San Diego Shooter, Fotopedia, cc by nc nd 2.0
Leurs ambitions ne s’arrêtent pas là. « Il y a désormais des pistes pour développer des médicaments pour les personnes incapables de bouger à cause de leur obésité, ou d’autres complications de santé comme le diabète, l’immobilité ou la fragilité » fait remarquer Ronald Evans, de l’Institut Salk. Ils pensent en effet pouvoir procurer les bénéfices d’une activité physique à des personnes sédentaires. Cela pourrait les affecter positivement à deux niveaux : les mouvements deviendraient plus simples du fait d'une puissance musculaire accrue, et le muscle étant un gros consommateur d'énergie, même au repos, les dépenses caloriques grimperaient en flèche et la graisse en excès servirait de combustible.
Une voie de plus vers le dopage génétique ?
Mais cette découverte pourrait aussi intéresser des personnes saines et en bonne santé. Des sportifs par exemple, ayant soif de succès. Car si cela améliore les performances des souris et se révèle efficace chez l’Homme (ce qui reste à démontrer), il s’agirait d’un moyen rapide et efficace de gagner en masse musculaire sans effort particulier. Bien évidemment, toute modification génétique est strictement interdite par le règlement mondial antidopage.
Finalement, les propriétés de NCoR1 rappellent un peu celles de la myostatine, un facteur de croissance dont l’absence se traduit par une musculature exagérément importante. Pour l’heure, le dopage génétique relève plutôt du fantasme que de la réalité. Mais les tricheurs ayant toujours un temps d’avance sur les protocoles permettant de détecter les produits, ils seront peut-être clandestinement les premiers cobayes humains pour ce type de traitement...
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En inhibant une protéine nommée NCoR1, des chercheurs ont métamorphosé des souris, les rendant deux fois plus musclées. S’il s’agit bel et bien d’un moyen rapide et efficace pour gagner de la masse musculaire, les personnes âgées ou les myopathes pourraient en tirer des bénéfices. Mais certaines dérives sont également possibles…
Si la performance peut paraître grotesque, elle pourrait faciliter bon nombre d’existences, notamment celle de toutes les personnes atteintes de myopathie. La célèbre revue Cell vient de publier les résultats de chercheurs de l’École fédérale de Lausanne (Suisse) et de l’université de Lausanne associés à des Américains de l'Institut Salk, montrant des souris mais aussi des vers devenus exagérément musclés.
Il a suffi pour cela d’inhiber la protéine NCoR1 (nuclear receptor co-repressor 1) au niveau musculaire pour induire cette hypertrophie. Les chercheurs ont remarqué sur les souris une amélioration des performances dans les exercices d’endurance grâce à un accroissement simultané de la masse musculaire et du nombre de mitochondries.
Pour tenter de généraliser à d’autres espèces et de montrer le rôle spécifique de cette protéine, ils ont également éteint le gène homologue chez un ver souvent utilisé comme cobaye dans le monde scientifique, Caenorhabditis elegans. Là encore, les vers ont fait preuve de capacités physiques supérieures.
Quand NcoR1 n’est pas là, les souris se musclent
À en croire les auteurs, ce NCoR1 serait une sorte de frein à l’activité de certains gènes. En desserrant ce frein par manipulation génétique, on peut alors allouer davantage d’énergie au développement musculaire et, schématiquement, transformer un gringalet en Hulk.
Johan Auwerx, de l’École fédérale de Lausanne, se réjouit de cette trouvaille. « On pourrait utiliser ce principe pour combattre la faiblesse musculaire chez les personnes âgées, qui chutent et se font hospitaliser. Nous pensons aussi que cette découverte pourrait servir de base à un traitement visant à combattre les myopathies. »
On connaît peut-être le secret de l'Incroyable Hulk. Les chercheurs ont inhibé la synthèse de la protéine NCoR1 chez des souris, et elles ont développé des capacités physiques supérieures
On connaît peut-être le secret de l'Incroyable Hulk. Les chercheurs ont inhibé la synthèse de la protéine NCoR1 chez des souris, et elles ont développé des capacités physiques supérieures. © San Diego Shooter, Fotopedia, cc by nc nd 2.0
Leurs ambitions ne s’arrêtent pas là. « Il y a désormais des pistes pour développer des médicaments pour les personnes incapables de bouger à cause de leur obésité, ou d’autres complications de santé comme le diabète, l’immobilité ou la fragilité » fait remarquer Ronald Evans, de l’Institut Salk. Ils pensent en effet pouvoir procurer les bénéfices d’une activité physique à des personnes sédentaires. Cela pourrait les affecter positivement à deux niveaux : les mouvements deviendraient plus simples du fait d'une puissance musculaire accrue, et le muscle étant un gros consommateur d'énergie, même au repos, les dépenses caloriques grimperaient en flèche et la graisse en excès servirait de combustible.
Une voie de plus vers le dopage génétique ?
Mais cette découverte pourrait aussi intéresser des personnes saines et en bonne santé. Des sportifs par exemple, ayant soif de succès. Car si cela améliore les performances des souris et se révèle efficace chez l’Homme (ce qui reste à démontrer), il s’agirait d’un moyen rapide et efficace de gagner en masse musculaire sans effort particulier. Bien évidemment, toute modification génétique est strictement interdite par le règlement mondial antidopage.
Finalement, les propriétés de NCoR1 rappellent un peu celles de la myostatine, un facteur de croissance dont l’absence se traduit par une musculature exagérément importante. Pour l’heure, le dopage génétique relève plutôt du fantasme que de la réalité. Mais les tricheurs ayant toujours un temps d’avance sur les protocoles permettant de détecter les produits, ils seront peut-être clandestinement les premiers cobayes humains pour ce type de traitement...
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Re: Actualités 2012
Apnées du sommeil : un pacemaker comme solution
Un système ressemblant à un pacemaker cardiaque est actuellement en test à l'hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine) pour lutter contre les apnées du sommeil. Avec un taux de réussite de 80 % !
Enfin du neuf, et surtout de la simplicité, dans la prise en charge du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (Saos) ! De nouveaux dispositifs sont en effet à l’essai, et donnent des résultats qui semblent prometteurs. La fin des masques et autres prothèses dentaires antiapnées est-elle proche ? Un « pacemaker » est actuellement en cours d’essais par une équipe de l’hôpital Foch de Suresnes, dans les Hauts-de-Seine (92).
Le Saos est un trouble de la dynamique respiratoire caractérisé comme son nom l’indique, par des apnées inconscientes lors du sommeil. Sans même s’en rendre compte le plus souvent, le dormeur est alors victime de « microréveils » qui lui permettent de reprendre son souffle. À long terme, il peut souffrir d’endormissements involontaires dans la journée. Ceux-ci sont alors à l’origine d’une perte de concentration au travail, voire d’'accidents de la route chez certains conducteurs, par exemple.
Il faut savoir aussi que le Saos retentit sur tout l’organisme. À chaque apnée, le cerveau et le cœur subissent un stress important par manque d’oxygène. En l’absence de traitement, les risques de maladies cardiaques et vasculaires sont augmentés. Et près de 2,4 millions de Français sont concernés !
Apnée du sommeil : un pacemaker plutôt que des traitements
Le système actuellement expérimenté à Suresnes, ressemble à un pacemaker cardiaque. Il comporte deux électrodes implantées sous anesthésie générale. La première, placée entre deux côtes, détecte le mouvement d’inspiration du patient endormi. Elle émet alors un signal qui est détecté par le boîtier du pacemaker. Ce dernier à son tour, transmet une impulsion électrique à la seconde électrode, implantée sous une clavicule. Celle-ci, étant reliée au nerf lingual, stimule la langue qui se déplace vers l’avant, ce qui prévient toute mise en apnée. À la fin du mouvement d’inspiration la stimulation cesse, et l’expiration se déroule normalement.
Les personnes victimes de l'apnée du sommeil deviennent somnolentes dans la journée.
Les personnes victimes de l'apnée du sommeil deviennent somnolentes dans la journée. © Maz Hewitt, Flicker, cc by nd 2.0
L’hôpital Foch est le premier centre hospitalier en France à réaliser cet essai, mené en simultané avec une dizaine d’établissements américains et européens. À ce stade, les résultats paraissent prometteurs. Sur 100 patients implantés depuis un an, le taux de succès dépasse en effet 80 %. Si tout se passe bien, une application plus large de cette technique pourrait être mise en place d’ici deux à trois ans.
Aujourd’hui, les moyens pour traiter l’apnée du sommeil sont assez limités, et surtout inconfortables. Le premier impératif très souvent, est d’obtenir une perte de poids lorsque le patient est obèse ou en surpoids. Elle est souvent associée au port d’un masque de ventilation nocturne, utilisé pour envoyer en permanence de l’air sous pression positive au malade. C’est donc un dispositif à pression positive continue (PPC). Autre possibilité : le recours à une prothèse dentaire, qui permet d’avancer la langue et d’éviter ainsi la mise en apnée. C’est peu dire que ces équipements ne facilitent pas l’endormissement du malade... et de la personne à ses côtés ! Autant dire que la nouvelle technique, si elle voit le jour, va intéresser du monde.
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Un système ressemblant à un pacemaker cardiaque est actuellement en test à l'hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine) pour lutter contre les apnées du sommeil. Avec un taux de réussite de 80 % !
Enfin du neuf, et surtout de la simplicité, dans la prise en charge du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (Saos) ! De nouveaux dispositifs sont en effet à l’essai, et donnent des résultats qui semblent prometteurs. La fin des masques et autres prothèses dentaires antiapnées est-elle proche ? Un « pacemaker » est actuellement en cours d’essais par une équipe de l’hôpital Foch de Suresnes, dans les Hauts-de-Seine (92).
Le Saos est un trouble de la dynamique respiratoire caractérisé comme son nom l’indique, par des apnées inconscientes lors du sommeil. Sans même s’en rendre compte le plus souvent, le dormeur est alors victime de « microréveils » qui lui permettent de reprendre son souffle. À long terme, il peut souffrir d’endormissements involontaires dans la journée. Ceux-ci sont alors à l’origine d’une perte de concentration au travail, voire d’'accidents de la route chez certains conducteurs, par exemple.
Il faut savoir aussi que le Saos retentit sur tout l’organisme. À chaque apnée, le cerveau et le cœur subissent un stress important par manque d’oxygène. En l’absence de traitement, les risques de maladies cardiaques et vasculaires sont augmentés. Et près de 2,4 millions de Français sont concernés !
Apnée du sommeil : un pacemaker plutôt que des traitements
Le système actuellement expérimenté à Suresnes, ressemble à un pacemaker cardiaque. Il comporte deux électrodes implantées sous anesthésie générale. La première, placée entre deux côtes, détecte le mouvement d’inspiration du patient endormi. Elle émet alors un signal qui est détecté par le boîtier du pacemaker. Ce dernier à son tour, transmet une impulsion électrique à la seconde électrode, implantée sous une clavicule. Celle-ci, étant reliée au nerf lingual, stimule la langue qui se déplace vers l’avant, ce qui prévient toute mise en apnée. À la fin du mouvement d’inspiration la stimulation cesse, et l’expiration se déroule normalement.
Les personnes victimes de l'apnée du sommeil deviennent somnolentes dans la journée.
Les personnes victimes de l'apnée du sommeil deviennent somnolentes dans la journée. © Maz Hewitt, Flicker, cc by nd 2.0
L’hôpital Foch est le premier centre hospitalier en France à réaliser cet essai, mené en simultané avec une dizaine d’établissements américains et européens. À ce stade, les résultats paraissent prometteurs. Sur 100 patients implantés depuis un an, le taux de succès dépasse en effet 80 %. Si tout se passe bien, une application plus large de cette technique pourrait être mise en place d’ici deux à trois ans.
Aujourd’hui, les moyens pour traiter l’apnée du sommeil sont assez limités, et surtout inconfortables. Le premier impératif très souvent, est d’obtenir une perte de poids lorsque le patient est obèse ou en surpoids. Elle est souvent associée au port d’un masque de ventilation nocturne, utilisé pour envoyer en permanence de l’air sous pression positive au malade. C’est donc un dispositif à pression positive continue (PPC). Autre possibilité : le recours à une prothèse dentaire, qui permet d’avancer la langue et d’éviter ainsi la mise en apnée. C’est peu dire que ces équipements ne facilitent pas l’endormissement du malade... et de la personne à ses côtés ! Autant dire que la nouvelle technique, si elle voit le jour, va intéresser du monde.
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Re: Actualités 2012
Cargo: une solution contre les échouages
Etait-il possible d’empêcher l’échouage du TK Bremen sur les côtes bretonnes ? Peut-être. Un projet européen piloté par la société norvégienne Miko Marine AS a permis de développer un système d’ancre flottante – ShipArrestor - capable de retenir un cargo à la dérive.
La manœuvre s’opère depuis un hélicoptère de secours qui vient se positionner au-dessus de l’avant du cargo. Il largue une chaîne en forme de lasso qui va se resserrer sur un point fixe et solide du pont, comme par exemple le treuil de l’ancre. L’hélicoptère se décale alors au-dessus de l’eau devant la proue et laisse tomber un câble de remorquage sur lequel est accroché un sac contenant un parachute. Ce dernier, d’un diamètre de 30m et d’une surface de 700 m², se déploie dans l’eau et développe une force de traînée de 100 tonnes. Il va jouer le rôle d’ancre flottante et retenir le navire qui, du coup, va progressivement s’orienter dans le sens du courant, face aux vagues et/ou au vent.
Le dispositif désormais en place réduit de 50% la vitesse de dérive du vaisseau. Un remorqueur peut enfin récupérer l’ancre flottante, accrocher le câble de remorquage et ainsi éloigner des côtes le cargo à la dérive. Le ShipArrestor a déjà été testé avec succès en Norvège sur l’Artic Princess, un méthanier de 120 000 tonnes. Un dispositif visiblement efficace et commercialisé depuis décembre 2010…
O.H.
Sciences et Avenir.fr
23/12/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Etait-il possible d’empêcher l’échouage du TK Bremen sur les côtes bretonnes ? Peut-être. Un projet européen piloté par la société norvégienne Miko Marine AS a permis de développer un système d’ancre flottante – ShipArrestor - capable de retenir un cargo à la dérive.
La manœuvre s’opère depuis un hélicoptère de secours qui vient se positionner au-dessus de l’avant du cargo. Il largue une chaîne en forme de lasso qui va se resserrer sur un point fixe et solide du pont, comme par exemple le treuil de l’ancre. L’hélicoptère se décale alors au-dessus de l’eau devant la proue et laisse tomber un câble de remorquage sur lequel est accroché un sac contenant un parachute. Ce dernier, d’un diamètre de 30m et d’une surface de 700 m², se déploie dans l’eau et développe une force de traînée de 100 tonnes. Il va jouer le rôle d’ancre flottante et retenir le navire qui, du coup, va progressivement s’orienter dans le sens du courant, face aux vagues et/ou au vent.
Le dispositif désormais en place réduit de 50% la vitesse de dérive du vaisseau. Un remorqueur peut enfin récupérer l’ancre flottante, accrocher le câble de remorquage et ainsi éloigner des côtes le cargo à la dérive. Le ShipArrestor a déjà été testé avec succès en Norvège sur l’Artic Princess, un méthanier de 120 000 tonnes. Un dispositif visiblement efficace et commercialisé depuis décembre 2010…
O.H.
Sciences et Avenir.fr
23/12/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Démographie : c'est la semaine où nous faisons le plus de bébés
On fait la fête, on boit, on n’est pas très vigilants… Tous les ans, les démographes enregistrent un pic de naissance autour du 23 septembre, qui correspond à une conception au moment des réveillons.
Les démographes ont d’abord froncé les sourcils, refait leurs calculs, vérifié leurs courbes… Mais non, ce n’est pas une illusion : il y a bien un pic, a priori « inexpliqué », de naissances chaque 23 septembre. Ce jour-là, il y a même quasiment deux fois plus de bébés qui viennent au monde que les autres jours de l’année, comme si chacun se donnait le mot.
Pourtant, il n’existe aucun avantage à accoucher trois semaines après la rentrée, c’est même plutôt pénible, puisque la future maman est clouée à la maison une bonne partie de l’été…
Alors, hasard? Les démographes ne s’y fient jamais. Ils ont donc compté, remonté deux cent soixante-cinq jours plus tôt dans le calendrier, la durée moyenne d’une grossesse, et sont tombés… sur le 1er janvier. « Il y a un effet Saint-Sylvestre sur la fécondité », explique aujourd’hui Arnaud Régnier-Loilier, chercheur à l’Ined (Institut national des études démographiques), qui a identifié ce pic. « Les couples sont plus souvent réunis cette nuit-là, et plus disposés à se laisser aller. Mais il y a aussi, sans doute, un surplus de conceptions non programmées, du fait de la moindre vigilance contraceptive occasionnée par la fête. »
En clair, après avoir dansé et bu une partie de la nuit, on oublie plus facilement de recourir à un préservatif ou d’avaler sa pilule à l’heure habituelle, quand elle n’est pas purement et simplement vomie au petit matin. Ce n’est pas très romantique, mais c’est probable… D’autant qu’on enregistre aussi, tous les ans, un pic d’interruptions volontaires de grossesse en janvier-février, qui semble bien correspondre lui aussi aux égarements du réveillon.
L’alcool est pourtant réputé néfaste pour la fertilité
En tout cas, le bon vieux pic de naissances en mai, couramment observé jusque dans les années 1970 et 1980, a disparu des courbes. Mais à l’époque, les couples qui souhaitaient faire un bébé étaient plus jeunes et exaucés plus vite. Le pic de septembre serait donc statistiquement dû, aussi, à un rallongement du délai moyen pour parvenir à concevoir un bébé. « Le mois de mai reste toujours considéré comme le mois idéal pour accoucher, 27% des femmes le citent contre seulement 2% qui désignent le mois de septembre », confirme Arnaud Régnier-Loilier. « Il est possible que les couples, qui se lancent de plus en plus vieux dans un projet de bébé, cessent toute contraception en août, mais ne parviennent à concevoir que quatre mois plus tard. » Reste que l’alcool, pourtant réputé néfaste pour la fertilité, ne l’est visiblement pas dans la froide nuit du 31 décembre… Ou alors le champagne est une exception!
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
On fait la fête, on boit, on n’est pas très vigilants… Tous les ans, les démographes enregistrent un pic de naissance autour du 23 septembre, qui correspond à une conception au moment des réveillons.
Les démographes ont d’abord froncé les sourcils, refait leurs calculs, vérifié leurs courbes… Mais non, ce n’est pas une illusion : il y a bien un pic, a priori « inexpliqué », de naissances chaque 23 septembre. Ce jour-là, il y a même quasiment deux fois plus de bébés qui viennent au monde que les autres jours de l’année, comme si chacun se donnait le mot.
Pourtant, il n’existe aucun avantage à accoucher trois semaines après la rentrée, c’est même plutôt pénible, puisque la future maman est clouée à la maison une bonne partie de l’été…
Alors, hasard? Les démographes ne s’y fient jamais. Ils ont donc compté, remonté deux cent soixante-cinq jours plus tôt dans le calendrier, la durée moyenne d’une grossesse, et sont tombés… sur le 1er janvier. « Il y a un effet Saint-Sylvestre sur la fécondité », explique aujourd’hui Arnaud Régnier-Loilier, chercheur à l’Ined (Institut national des études démographiques), qui a identifié ce pic. « Les couples sont plus souvent réunis cette nuit-là, et plus disposés à se laisser aller. Mais il y a aussi, sans doute, un surplus de conceptions non programmées, du fait de la moindre vigilance contraceptive occasionnée par la fête. »
En clair, après avoir dansé et bu une partie de la nuit, on oublie plus facilement de recourir à un préservatif ou d’avaler sa pilule à l’heure habituelle, quand elle n’est pas purement et simplement vomie au petit matin. Ce n’est pas très romantique, mais c’est probable… D’autant qu’on enregistre aussi, tous les ans, un pic d’interruptions volontaires de grossesse en janvier-février, qui semble bien correspondre lui aussi aux égarements du réveillon.
L’alcool est pourtant réputé néfaste pour la fertilité
En tout cas, le bon vieux pic de naissances en mai, couramment observé jusque dans les années 1970 et 1980, a disparu des courbes. Mais à l’époque, les couples qui souhaitaient faire un bébé étaient plus jeunes et exaucés plus vite. Le pic de septembre serait donc statistiquement dû, aussi, à un rallongement du délai moyen pour parvenir à concevoir un bébé. « Le mois de mai reste toujours considéré comme le mois idéal pour accoucher, 27% des femmes le citent contre seulement 2% qui désignent le mois de septembre », confirme Arnaud Régnier-Loilier. « Il est possible que les couples, qui se lancent de plus en plus vieux dans un projet de bébé, cessent toute contraception en août, mais ne parviennent à concevoir que quatre mois plus tard. » Reste que l’alcool, pourtant réputé néfaste pour la fertilité, ne l’est visiblement pas dans la froide nuit du 31 décembre… Ou alors le champagne est une exception!
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Re: Actualités 2012
Une enfant handicapée de deux ans exclue d’une crèche
Après trois semaines de séjour en crèche, Loujaine, qui souffre d’un grain de beauté qui couvre une partie de son corps, a été exclue. Ses parents ont porté plainte contre X pour discrimination.
Loujaine, 2 ans et demi, devrait être, comme les enfants de son âge, accueillie dans une crèche en attendant d’entrer à la maternelle. Mais cette petite fille a été exclue de la crèche municipale Convention à Paris (XVe) en novembre 2010, comme l’explique sa mère, Hanane Douibi. La petite Loujaine souffre d’un handicap, une anomalie dermatologique, un grain de beauté géant qui recouvre la majeure partie de son corps. SUR LE MÊME SUJET
Les parents de Joulaine portent plainte pour discriminationA l’école de Bastien, les remords et les larmes des parents d’élèvesLa grand-mère de Bastien : «J’avais dénoncé les violences»« Une maladie congénitale non contagieuse », dit sa mère qui a déposé plainte le 23 décembre contre X pour discrimination auprès du procureur de Paris.
« Après trois semaines de séjour dans la crèche, on m’a fait comprendre que ma fille n’était pas la bienvenue au sein de l’établissement au prétexte que Loujaine me réclamait sans cesse », déclare la mère. « La décision d’exclusion n’est pas fondée sur un refus explicite mais plutôt sur les conseils appuyés de la direction et des médecins en charge de la petite enfance. On a essayé de me culpabiliser », raconte Hanane, qui a dû mettre entre parenthèses son activité professionnelle pour se consacrer à la garde de Loujaine. « C’est vrai que le regard des autres sur Loujaine est difficile. Mais cette maladie ne se transmet pas. C’est une enfant comme les autres. Cette attitude est discriminatoire », insiste la maman qui met en avant, documents en main, les avis des médecins traitant sa fille qui souhaitent « privilégier une intégration au milieu d’autres enfants pour favoriser son insertion ». Mais la crèche Convention est restée sourde à cette demande.
«Ma fille, comme tant d’autres enfants handicapés, ne mérite pas cette exclusion»
« Un combat difficile et douloureux pour cette mère qui demande l’intégration d’une enfant handicapée », décrypte Me Gilles-Jean Portejoie, l’avocat de la mère, « outré par l’attitude de la crèche qui remplit une mission de service public » et qui n’a « fourni aucune explication crédible à ce refus ». « Il n’est pas question d’accepter ce comportement discriminatoire comme une fatalité », poursuit l’avocat.
« Moralement c’est difficile à vivre, mais ma fille, comme tant d’autres enfants handicapés, ne mérite pas cette exclusion », lance la maman, qui veut obtenir réparation. Contactée, la mairie du XVe arrondissement de Paris assure ne pas être concernée et renvoie la responsabilité aux médecins de la protection maternelle qui, sollicités, n’ont pas répondu à nos appels.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Après trois semaines de séjour en crèche, Loujaine, qui souffre d’un grain de beauté qui couvre une partie de son corps, a été exclue. Ses parents ont porté plainte contre X pour discrimination.
Loujaine, 2 ans et demi, devrait être, comme les enfants de son âge, accueillie dans une crèche en attendant d’entrer à la maternelle. Mais cette petite fille a été exclue de la crèche municipale Convention à Paris (XVe) en novembre 2010, comme l’explique sa mère, Hanane Douibi. La petite Loujaine souffre d’un handicap, une anomalie dermatologique, un grain de beauté géant qui recouvre la majeure partie de son corps. SUR LE MÊME SUJET
Les parents de Joulaine portent plainte pour discriminationA l’école de Bastien, les remords et les larmes des parents d’élèvesLa grand-mère de Bastien : «J’avais dénoncé les violences»« Une maladie congénitale non contagieuse », dit sa mère qui a déposé plainte le 23 décembre contre X pour discrimination auprès du procureur de Paris.
« Après trois semaines de séjour dans la crèche, on m’a fait comprendre que ma fille n’était pas la bienvenue au sein de l’établissement au prétexte que Loujaine me réclamait sans cesse », déclare la mère. « La décision d’exclusion n’est pas fondée sur un refus explicite mais plutôt sur les conseils appuyés de la direction et des médecins en charge de la petite enfance. On a essayé de me culpabiliser », raconte Hanane, qui a dû mettre entre parenthèses son activité professionnelle pour se consacrer à la garde de Loujaine. « C’est vrai que le regard des autres sur Loujaine est difficile. Mais cette maladie ne se transmet pas. C’est une enfant comme les autres. Cette attitude est discriminatoire », insiste la maman qui met en avant, documents en main, les avis des médecins traitant sa fille qui souhaitent « privilégier une intégration au milieu d’autres enfants pour favoriser son insertion ». Mais la crèche Convention est restée sourde à cette demande.
«Ma fille, comme tant d’autres enfants handicapés, ne mérite pas cette exclusion»
« Un combat difficile et douloureux pour cette mère qui demande l’intégration d’une enfant handicapée », décrypte Me Gilles-Jean Portejoie, l’avocat de la mère, « outré par l’attitude de la crèche qui remplit une mission de service public » et qui n’a « fourni aucune explication crédible à ce refus ». « Il n’est pas question d’accepter ce comportement discriminatoire comme une fatalité », poursuit l’avocat.
« Moralement c’est difficile à vivre, mais ma fille, comme tant d’autres enfants handicapés, ne mérite pas cette exclusion », lance la maman, qui veut obtenir réparation. Contactée, la mairie du XVe arrondissement de Paris assure ne pas être concernée et renvoie la responsabilité aux médecins de la protection maternelle qui, sollicités, n’ont pas répondu à nos appels.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie