Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
Des propositions pour réduire les inégalités d'accès aux soins
Plusieurs études et rapports relèvent le développement des inégalités sociales dans l'accès et l'utilisation des services de santé. Le renoncement aux soins pour raisons financières et la progression des déserts médicaux dans nombre de zones rurales et dans certains quartiers déshérités étant deux déterminants essentiels. Pour contrer cette progression, des think tanks proposent des pistes de réflexion attribuant à l'Etat et au secteur privé le coût des soins et la couverture sanitaire de façon plus ou moins importante.
Ainsi, Agnès Verdier-Molinié et Philippe François (Fondation Ifrap), et Angèle Malâtre (Institut Montaigne) se rejoignent lorsqu'ils proposent de faire participer davantage les assurés, les mutuelles ou les complémentaires santé dans la prise en charge des dépenses. La Fondation Ifrap souhaitant casser le "monopole" de l'assurance-maladie et l'Institut Montaigne proposant la mise en place d'un plafonnement des restes à charge (autrement dit "franchise" ou "bouclier sanitaire"), avec une prise en charge à 100 % par l'assurance-maladie au-delà du plafond (déterminé en fonction des revenus). Alors que Willy Pelletier (Fondation Copernic) prône la transformation des cliniques privées en hôpitaux publics ou encore le remboursement à 100 % des dépenses de santé, et que Daniel Benamouzig (Terra Nova) insiste, notamment, sur la limitation des dépassements d'honoraires.
Pour contrer la désertification médicale, plusieurs think tanks proposent la création de maisons de santé, comme la plupart des candidats à l'élection présidentielle. Mais là encore, les divergences apparaissent. La rémunération des médecins dans ces centres de santé doit-elle être mixte (Institut Montaigne et Terra Nova) ? Faut-il inciter les jeunes médecins à s'installer dans des zones sous-dotées, voire les y obliger (Fondation Copernic) ? D'autres pays comme l'Allemagne ont expérimenté un tel système, avec des effets mitigés, répond l'Institut Montaigne.
Plusieurs questions sont ainsi soulevées qui exigent "une volonté et une action d'envergure" (Terra Nova) et auxquelles le futur président de la République devra apporter des solutions après "un large débat" (Institut Montaigne), sans oublier de développer la prévention (Fondation Copernic) et en ouvrant la problématique à toutes les inégalités sociales de santé (Terra Nova).
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Plusieurs études et rapports relèvent le développement des inégalités sociales dans l'accès et l'utilisation des services de santé. Le renoncement aux soins pour raisons financières et la progression des déserts médicaux dans nombre de zones rurales et dans certains quartiers déshérités étant deux déterminants essentiels. Pour contrer cette progression, des think tanks proposent des pistes de réflexion attribuant à l'Etat et au secteur privé le coût des soins et la couverture sanitaire de façon plus ou moins importante.
Ainsi, Agnès Verdier-Molinié et Philippe François (Fondation Ifrap), et Angèle Malâtre (Institut Montaigne) se rejoignent lorsqu'ils proposent de faire participer davantage les assurés, les mutuelles ou les complémentaires santé dans la prise en charge des dépenses. La Fondation Ifrap souhaitant casser le "monopole" de l'assurance-maladie et l'Institut Montaigne proposant la mise en place d'un plafonnement des restes à charge (autrement dit "franchise" ou "bouclier sanitaire"), avec une prise en charge à 100 % par l'assurance-maladie au-delà du plafond (déterminé en fonction des revenus). Alors que Willy Pelletier (Fondation Copernic) prône la transformation des cliniques privées en hôpitaux publics ou encore le remboursement à 100 % des dépenses de santé, et que Daniel Benamouzig (Terra Nova) insiste, notamment, sur la limitation des dépassements d'honoraires.
Pour contrer la désertification médicale, plusieurs think tanks proposent la création de maisons de santé, comme la plupart des candidats à l'élection présidentielle. Mais là encore, les divergences apparaissent. La rémunération des médecins dans ces centres de santé doit-elle être mixte (Institut Montaigne et Terra Nova) ? Faut-il inciter les jeunes médecins à s'installer dans des zones sous-dotées, voire les y obliger (Fondation Copernic) ? D'autres pays comme l'Allemagne ont expérimenté un tel système, avec des effets mitigés, répond l'Institut Montaigne.
Plusieurs questions sont ainsi soulevées qui exigent "une volonté et une action d'envergure" (Terra Nova) et auxquelles le futur président de la République devra apporter des solutions après "un large débat" (Institut Montaigne), sans oublier de développer la prévention (Fondation Copernic) et en ouvrant la problématique à toutes les inégalités sociales de santé (Terra Nova).
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Re: Actualités 2012
Sécheresse des sols : La situation actuelle est désastreuse
L'automne et l'hiver ont été bien plus secs que la normale ce qui a aggravé le déficit pluviométrique du pays, surtout dans le sud-ouest. Une situation préoccupante pour l'état des sols en France, selon le ministère de l'Ecologie.
La sécheresse est déjà là. Des premiers signes inquiétants ont été constatés dans le sud-est de la France. Il faut dire que le déficit pluviométrique est bien supérieur à la normale. L'automne et l'hiver ont été bien plus secs que les années précédentes ce qui a aggravé l'état des sols du pays, surtout dans le sud-ouest. La situation est jugée préoccupante par le ministère de l'Ecologie. Pire, à la fin du mois de mars déjà, la préfecture de l'Hérault et celle de Loire-Atlantique ont annoncé des premières mesures de restriction de l'usage de l'eau en raison, pour l'Hérault, « d'un déficit pluviométrique de 90% par rapport à la normale sur la période 1971-2000 », avec des cours d'eau « aux débits proches de ceux observés en juin et juillet ». À ce rythme, l'été s'annonce très compliqué.
« Le déficit en pluie de l'automne 2011 et de cet hiver est préoccupant sans être alarmant (...) et est à l'échelle nationale proche de 25% », a certifié mercredi le ministère à l'issue de la première réunion cette année de la Commission de suivi hydrologique réunissant des représentants des usagers et gestionnaires de l'eau, des élus et experts. Il faut dire que les mois de janvier, février et mars 2012 ont été marqués par une sécheresse hivernale « qui a fait suite à un automne 2011 déjà très sec sur la quasi totalité du territoire » à l'exception de la région Paca.
Niveau proche des records
Le déficit pluviométrique a atteint le niveau observé à la même date en 1990 (25%) ou 2005 (26%) « mais sans atteindre le déficit historique de 1973 (28%) ou 1989 (29%) » a voulu rassurer le ministère. Selon la Commission de suivi hydrologique, c'est la moitié ouest du pays qui connaît « la situation la plus problématique ». Dans le quart sud-ouest en particulier, le manque de pluie est proche des records des cinquante dernières années. Ce déficit a notamment atteint 35% pour la région Midi-Pyrénées. Pour la région toulousaine, par exemple, le manque d'eau dans les sols a grimpé en mars à 60% par rapport à la normale, selon Météo France.
Le catastrophisme peut être de mise car « même si on a un printemps pluvieux, ce seront des pluies moins efficaces pour la recharge des nappes phréatiques, car une grande partie va être absorbée par la végétation par le biais de l'évapo-transpiration », a expliqué Patrick Galois, prévisionniste à Météo France. Donc elles ne pourront pas réapprovisionner les nappes phréatiques. En attendant, les pluies des dernières 48 heures sur la plupart des régions auront au moins permis de « soulager les régions qui souffrent de sécheresse superficielle au niveau du sol », estime Patrick Galois. Il faut dire que les traditionnelles giboulées de mars n'ont jamais eu lieu.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'automne et l'hiver ont été bien plus secs que la normale ce qui a aggravé le déficit pluviométrique du pays, surtout dans le sud-ouest. Une situation préoccupante pour l'état des sols en France, selon le ministère de l'Ecologie.
La sécheresse est déjà là. Des premiers signes inquiétants ont été constatés dans le sud-est de la France. Il faut dire que le déficit pluviométrique est bien supérieur à la normale. L'automne et l'hiver ont été bien plus secs que les années précédentes ce qui a aggravé l'état des sols du pays, surtout dans le sud-ouest. La situation est jugée préoccupante par le ministère de l'Ecologie. Pire, à la fin du mois de mars déjà, la préfecture de l'Hérault et celle de Loire-Atlantique ont annoncé des premières mesures de restriction de l'usage de l'eau en raison, pour l'Hérault, « d'un déficit pluviométrique de 90% par rapport à la normale sur la période 1971-2000 », avec des cours d'eau « aux débits proches de ceux observés en juin et juillet ». À ce rythme, l'été s'annonce très compliqué.
« Le déficit en pluie de l'automne 2011 et de cet hiver est préoccupant sans être alarmant (...) et est à l'échelle nationale proche de 25% », a certifié mercredi le ministère à l'issue de la première réunion cette année de la Commission de suivi hydrologique réunissant des représentants des usagers et gestionnaires de l'eau, des élus et experts. Il faut dire que les mois de janvier, février et mars 2012 ont été marqués par une sécheresse hivernale « qui a fait suite à un automne 2011 déjà très sec sur la quasi totalité du territoire » à l'exception de la région Paca.
Niveau proche des records
Le déficit pluviométrique a atteint le niveau observé à la même date en 1990 (25%) ou 2005 (26%) « mais sans atteindre le déficit historique de 1973 (28%) ou 1989 (29%) » a voulu rassurer le ministère. Selon la Commission de suivi hydrologique, c'est la moitié ouest du pays qui connaît « la situation la plus problématique ». Dans le quart sud-ouest en particulier, le manque de pluie est proche des records des cinquante dernières années. Ce déficit a notamment atteint 35% pour la région Midi-Pyrénées. Pour la région toulousaine, par exemple, le manque d'eau dans les sols a grimpé en mars à 60% par rapport à la normale, selon Météo France.
Le catastrophisme peut être de mise car « même si on a un printemps pluvieux, ce seront des pluies moins efficaces pour la recharge des nappes phréatiques, car une grande partie va être absorbée par la végétation par le biais de l'évapo-transpiration », a expliqué Patrick Galois, prévisionniste à Météo France. Donc elles ne pourront pas réapprovisionner les nappes phréatiques. En attendant, les pluies des dernières 48 heures sur la plupart des régions auront au moins permis de « soulager les régions qui souffrent de sécheresse superficielle au niveau du sol », estime Patrick Galois. Il faut dire que les traditionnelles giboulées de mars n'ont jamais eu lieu.
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Re: Actualités 2012
Surpoids : Le hard-discount ferait grossir et le bio, maigrir...
Plus les consommateurs font leurs courses dans le hard discount, plus ils risquent de prendre du poids. C’est le constat annoncé ce jeudi par des chercheurs de l’Inserm.
Le lieu des courses a une influence sur la corpulence des hommes. C'est ce que révèle une étude menée par l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et dévoilée ce jeudi sur le site PloSone. Cette enquête montre que plus les consommateurs font leurs courses dans des magasins de hard-discount, plus ils risquent de prendre du poids. Un surpoids important car il entraînerait une différence moyenne de 2,2 centimètres de tour de taille. Le lien entre fréquentation de certains hypermarchés et excès de poids des clients est donc indéniable.
Pour en arriver à une telle conclusion, les chercheurs ont interrogé 7.131 personnes habitant dans dix quartiers parisiens, et 111 villes de banlieue. Toutes leurs habitudes d'achats ont été passées au crible : enseignes, type, taille, distance, etc. Mais aussi leur indice de masse corporelle, ainsi que leur taux de masse graisseuse. « Aux Etats Unis, il existe de nombreuses études sur les relations entre l'environnement alimentaire et les comportements alimentaires, mais en France nous manquons de données probantes », explique Basile Chaix, responsable du projet de recherche, qui justifie donc cette enquête. « Dans ce travail, nous avons tenu compte de nombreuses variables afin de chercher à isoler les liens entre profil métabolique et lieu d'achat », poursuit-il.
Le bio fait maigrir
Les résultats sont concrets. Ils montrent que certaines enseignes sont liées à un tour de ventre plus important. C'est le cas notamment des magasins hard-discount, notamment chez les personnes à faible niveau d'instruction. Les différences de tailles peuvent aller jusqu'à +3,6 cm de tour de taille de plus que les clients d'un magasin de proximité. Quant aux usagers des enseignes « bio », c'est tout l'inverse. Ils affichent 6,1 cm de tour de taille... en moins ! Autre résultat de cette enquête : les personnes fréquentant un même magasin ont un profil métabolique proche. Deux hypothèses peuvent expliquer cette différence de tour de taille : l'affichage des hard discount qui « ne représente pas la même qualité en repères nutritionnels » que les supermarchés classiques, et la différence des modes de consommations entre les clients des deux types de supermarchés.
Mais Basile Chaix émet quelques nuances aux conclusions de l'enquête. « On peut se demander si certaines enseignes constituent un environnement alimentaire défavorable ou si les associations observées sont liées à un défaut d'ajustement de notre modèle qui ne tient pas compte des préférences alimentaires. Il faut donc aller plus loin dans les investigations », admet le responsable du projet. « Néanmoins que ce lien soit causal ou non, cette étude montre que les supermarchés constituent un lieu potentiellement pertinent pour développer des interventions (diffusion de messages nutritionnels ou autres actions de santé publique) et permet d’identifier ceux dans lesquels de telles interventions sont plus particulièrement utiles pour s’attaquer à l’épidémie d’obésité et à sa distribution inégalitaire », conclut-il.
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Plus les consommateurs font leurs courses dans le hard discount, plus ils risquent de prendre du poids. C’est le constat annoncé ce jeudi par des chercheurs de l’Inserm.
Le lieu des courses a une influence sur la corpulence des hommes. C'est ce que révèle une étude menée par l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et dévoilée ce jeudi sur le site PloSone. Cette enquête montre que plus les consommateurs font leurs courses dans des magasins de hard-discount, plus ils risquent de prendre du poids. Un surpoids important car il entraînerait une différence moyenne de 2,2 centimètres de tour de taille. Le lien entre fréquentation de certains hypermarchés et excès de poids des clients est donc indéniable.
Pour en arriver à une telle conclusion, les chercheurs ont interrogé 7.131 personnes habitant dans dix quartiers parisiens, et 111 villes de banlieue. Toutes leurs habitudes d'achats ont été passées au crible : enseignes, type, taille, distance, etc. Mais aussi leur indice de masse corporelle, ainsi que leur taux de masse graisseuse. « Aux Etats Unis, il existe de nombreuses études sur les relations entre l'environnement alimentaire et les comportements alimentaires, mais en France nous manquons de données probantes », explique Basile Chaix, responsable du projet de recherche, qui justifie donc cette enquête. « Dans ce travail, nous avons tenu compte de nombreuses variables afin de chercher à isoler les liens entre profil métabolique et lieu d'achat », poursuit-il.
Le bio fait maigrir
Les résultats sont concrets. Ils montrent que certaines enseignes sont liées à un tour de ventre plus important. C'est le cas notamment des magasins hard-discount, notamment chez les personnes à faible niveau d'instruction. Les différences de tailles peuvent aller jusqu'à +3,6 cm de tour de taille de plus que les clients d'un magasin de proximité. Quant aux usagers des enseignes « bio », c'est tout l'inverse. Ils affichent 6,1 cm de tour de taille... en moins ! Autre résultat de cette enquête : les personnes fréquentant un même magasin ont un profil métabolique proche. Deux hypothèses peuvent expliquer cette différence de tour de taille : l'affichage des hard discount qui « ne représente pas la même qualité en repères nutritionnels » que les supermarchés classiques, et la différence des modes de consommations entre les clients des deux types de supermarchés.
Mais Basile Chaix émet quelques nuances aux conclusions de l'enquête. « On peut se demander si certaines enseignes constituent un environnement alimentaire défavorable ou si les associations observées sont liées à un défaut d'ajustement de notre modèle qui ne tient pas compte des préférences alimentaires. Il faut donc aller plus loin dans les investigations », admet le responsable du projet. « Néanmoins que ce lien soit causal ou non, cette étude montre que les supermarchés constituent un lieu potentiellement pertinent pour développer des interventions (diffusion de messages nutritionnels ou autres actions de santé publique) et permet d’identifier ceux dans lesquels de telles interventions sont plus particulièrement utiles pour s’attaquer à l’épidémie d’obésité et à sa distribution inégalitaire », conclut-il.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Une plante médicinale responsable de cancers du rein
À Taïwan, où la consommation d'aristoloches est importante, ce type de cancer est quatre fois plus fréquent qu'ailleurs.
On ne le dira sans doute jamais assez: la médecine par les plantes, qualifiée de «naturelle», n'est pas forcément «bonne» ni exempte de risques. Une étude publiée en début de semaine dans les Actes de l'Académie américaine des sciences (Pnas) révèle qu'une substance toxique, présente dans un traitement à base de plantes très populaire, notamment en Asie, est impliquée dans plus de la moitié des cas de cancer du système urinaire survenus dans l'île de Taïwan, où la médecine traditionnelle est très répandue. Utilisées depuis des millénaires pour, entre autres, calmer les douleurs articulaires ou les maux d'estomac et faciliter la perte de poids, ces herbes vénéneuses appartiennent au groupe des aristoloches, qui rassemble plus de 300 espèces réparties dans la plupart des zones tropicales et méditerranéennes du globe. Mais, depuis une dizaine d'années, des travaux scientifiques ont montré que l'acide aristolochique qu'elles renferment est un puissant toxique pour les reins, responsable également de cancers des voies urinaires.
Les recherches menées par l'équipe américano-taïwanaise, dirigée par Arthur Grollman, de l'université Stony Brook à New York, montrent qu'à Taïwan, où il est établi qu'un tiers de la population a ingéré de l'acide aristolochique au cours des dernières années, la prévalence des cancers du système urinaire ou des reins est quatre fois plus élevée que dans les pays occidentaux, où l'utilisation de ces plantes est moins fréquente. L'étude a porté sur 151 patients taïwanais atteints de cancer du système urinaire, dont 60% étaient porteurs de mutations génétiques spécifiquement liées à l'ingestion d'acide aristolochique.
Les aristoloches, dont l'étymologie («meilleur accouchement», en grec) suggère qu'elles ont également servi à soulager les douleurs des femmes parturientes, ont «été utilisées dans toutes les cultures du monde» depuis très longtemps, note Arthur Grollman.
Dans les années 1950, l'acide aristolochique a été identifié comme la cause d'une maladie rénale baptisée néphrite endémique des Balkans. Cette affection grave touchait des villageois de Bosnie-Herzégovine, de Croatie, de Serbie mais aussi de Bulgarie et de Roumanie où la farine qu'ils utilisaient pour fabriquer leur pain avait été contaminée par des graines d'aristoloches.
Dans les années 1990, un traitement destiné à faire perdre du poids contenant de l'acide aristolochique a également été mis en cause en Belgique, après des cas d'insuffisance rénale détectés chez des femmes.
Malgré l'interdiction frappant l'utilisation de cet acide dans de nombreux pays, sa diffusion se poursuit, notamment dans certains produits pharmaceutiques vendus sur Internet, déplore Arthur Grollman.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
À Taïwan, où la consommation d'aristoloches est importante, ce type de cancer est quatre fois plus fréquent qu'ailleurs.
On ne le dira sans doute jamais assez: la médecine par les plantes, qualifiée de «naturelle», n'est pas forcément «bonne» ni exempte de risques. Une étude publiée en début de semaine dans les Actes de l'Académie américaine des sciences (Pnas) révèle qu'une substance toxique, présente dans un traitement à base de plantes très populaire, notamment en Asie, est impliquée dans plus de la moitié des cas de cancer du système urinaire survenus dans l'île de Taïwan, où la médecine traditionnelle est très répandue. Utilisées depuis des millénaires pour, entre autres, calmer les douleurs articulaires ou les maux d'estomac et faciliter la perte de poids, ces herbes vénéneuses appartiennent au groupe des aristoloches, qui rassemble plus de 300 espèces réparties dans la plupart des zones tropicales et méditerranéennes du globe. Mais, depuis une dizaine d'années, des travaux scientifiques ont montré que l'acide aristolochique qu'elles renferment est un puissant toxique pour les reins, responsable également de cancers des voies urinaires.
Les recherches menées par l'équipe américano-taïwanaise, dirigée par Arthur Grollman, de l'université Stony Brook à New York, montrent qu'à Taïwan, où il est établi qu'un tiers de la population a ingéré de l'acide aristolochique au cours des dernières années, la prévalence des cancers du système urinaire ou des reins est quatre fois plus élevée que dans les pays occidentaux, où l'utilisation de ces plantes est moins fréquente. L'étude a porté sur 151 patients taïwanais atteints de cancer du système urinaire, dont 60% étaient porteurs de mutations génétiques spécifiquement liées à l'ingestion d'acide aristolochique.
Les aristoloches, dont l'étymologie («meilleur accouchement», en grec) suggère qu'elles ont également servi à soulager les douleurs des femmes parturientes, ont «été utilisées dans toutes les cultures du monde» depuis très longtemps, note Arthur Grollman.
Dans les années 1950, l'acide aristolochique a été identifié comme la cause d'une maladie rénale baptisée néphrite endémique des Balkans. Cette affection grave touchait des villageois de Bosnie-Herzégovine, de Croatie, de Serbie mais aussi de Bulgarie et de Roumanie où la farine qu'ils utilisaient pour fabriquer leur pain avait été contaminée par des graines d'aristoloches.
Dans les années 1990, un traitement destiné à faire perdre du poids contenant de l'acide aristolochique a également été mis en cause en Belgique, après des cas d'insuffisance rénale détectés chez des femmes.
Malgré l'interdiction frappant l'utilisation de cet acide dans de nombreux pays, sa diffusion se poursuit, notamment dans certains produits pharmaceutiques vendus sur Internet, déplore Arthur Grollman.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Don de sperme : gare aux dérives
Le Point.fr - Publié le 12/04/2012 à 19:16 - Modifié le 12/04/2012 à 19:28
L'histoire de ce scientifique britannique qui inséminait les patientes de sa clinique avec son propre sperme a ému le monde entier. Et a fait réagir Audrey Gauvin, présidente de l'Association procréation médicalement anonyme. Voici sa tribune.
Hier, les médias français révélaient l'histoire de Bertold Wiesner, scientifique britannique qui inséminait avec son propre sperme les patientes de sa clinique spécialisée dans la lutte contre l'infertilité et serait à l'origine de 300 à 1 500 enfants (lire notre article)
Quelques mois auparavant, la presse française s'émouvait de la découverte de la mise au monde de 150 enfants par un même donneur de sperme américain. L'un des cofondateurs d'une des premières banques de sperme françaises m'a confiée qu'au Danemark, au sein du centre de procréation qui lui a enseigné la technique, le même donneur était utilisé depuis vingt ans pour toutes les patientes. Peut-on dès lors raisonnablement penser que les "serial donneurs" au même titre que le nuage de Tchernobyl se seraient arrêtés aux frontières ?
Rappelons qu'en France c'est seulement en 1994 qu'une limite légale a été posée quant au nombre d'enfants susceptibles d'être conçus avec un même donneur. Elle était fixée à 5 enfants initialement, puis a été élevée à 10 en 2004, sans d'ailleurs que le législateur ne prenne la peine d'interroger les donneurs pour savoir s'ils étaient d'accord pour que l'on fabrique cinq enfants de plus avec leurs gamètes. Ces limites ont été posées pour limiter le risque de consanguinité, lorsque le législateur a pris conscience que les enfants d'un même donneur, qui sont des demi-frères et soeurs qui s'ignorent, pouvaient tomber amoureux.
Au moment de la conception d'adultes nés d'un don de sperme en France qui s'expriment aujourd'hui, aucune limite légale n'existait. La conception de centaines, voire de milliers d'enfants à partir du même donneur ne peut donc être exclue, d'autant plus que jusqu'en 1976, certaines banques de sperme françaises rémunéraient les dons. Il ressort par exemple d'une enquête, au centre de l'hôpital Necker de 1975, que "deux profils de donneurs se dégageaient" : les "altruistes" d'une part, et les "professionnels du don" d'autre part, l'auteur citant même pour exemple, concernant cette dernière catégorie, le livre Le donneur écrit par Guy Des Cars qui relate l'histoire vraie d'un homme qui a donné son sperme pendant 20 ans à Paris et qui a mis au monde 4 320 enfants .
Depuis 1994, chaque centre d'études et de conservation des oeufs et du sperme humain (Cecos) qui recueille un don, lui attribue un numéro et s'assure que ledit don numéroté ne donne pas naissance à plus de 5 enfants et depuis 2004, à plus de dix enfants. Toutefois, si Monsieur Dupont donne son sperme à Lyon, puis à Paris, le numéro qui sera attribué à ses dons ne sera pas le même et la limite de dix sera doublée. Or, les donneurs qui veulent "s'assurer la descendance la plus nombreuse possible, quitte à s'inscrire dans plusieurs centres, voire dans les 24 à la fois" existent. Le président de la fédération française des Cecos lui-même l'a admis dans un article de L'Express (six mois plus tôt, la directrice générale de l'Agence de la Biomédecine avait déclaré que cette hypothèse relevait du fantasme). Il explique en avoir déjà rencontré, et même avoir accepté l'un d'eux, après lui avoir simplement réexpliqué "l'esprit du don"...
En novembre 2010, il a indiqué qu'une "sérieuse alerte a poussé la fédération à inventer un système permettant de repérer les cas suspects". Chaque Cecos communiquerait désormais les dates de naissance de ses candidats à celui de Toulouse, qui les confronterait. "Si deux dates coïncident, les centres concernés vérifieraient le lieu de naissance." La fiabilité de ce système récemment mis en place (si l'on en croit cette déclaration à la presse) paraît plus que douteuse puisque nul ne dit qu'il est assorti d'une procédure écrite et d'une quelconque vérification des simples dires du candidat au don, puisque l'Agence de la biomédecine a reconnu que l'identité des donneurs n'était pas systématiquement vérifiée. Il est indispensable de créer un fichier commun à tous les Cecos qui contiendrait l'identité des donneurs, qui permettrait à chaque centre de vérifier que le candidat au don n'a pas déjà donné dans un autre centre. Ainsi, les médias pourraient alors, à juste titre, vanter les mérites du système français d'assistance médicale à la procréation.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 12/04/2012 à 19:16 - Modifié le 12/04/2012 à 19:28
L'histoire de ce scientifique britannique qui inséminait les patientes de sa clinique avec son propre sperme a ému le monde entier. Et a fait réagir Audrey Gauvin, présidente de l'Association procréation médicalement anonyme. Voici sa tribune.
Hier, les médias français révélaient l'histoire de Bertold Wiesner, scientifique britannique qui inséminait avec son propre sperme les patientes de sa clinique spécialisée dans la lutte contre l'infertilité et serait à l'origine de 300 à 1 500 enfants (lire notre article)
Quelques mois auparavant, la presse française s'émouvait de la découverte de la mise au monde de 150 enfants par un même donneur de sperme américain. L'un des cofondateurs d'une des premières banques de sperme françaises m'a confiée qu'au Danemark, au sein du centre de procréation qui lui a enseigné la technique, le même donneur était utilisé depuis vingt ans pour toutes les patientes. Peut-on dès lors raisonnablement penser que les "serial donneurs" au même titre que le nuage de Tchernobyl se seraient arrêtés aux frontières ?
Rappelons qu'en France c'est seulement en 1994 qu'une limite légale a été posée quant au nombre d'enfants susceptibles d'être conçus avec un même donneur. Elle était fixée à 5 enfants initialement, puis a été élevée à 10 en 2004, sans d'ailleurs que le législateur ne prenne la peine d'interroger les donneurs pour savoir s'ils étaient d'accord pour que l'on fabrique cinq enfants de plus avec leurs gamètes. Ces limites ont été posées pour limiter le risque de consanguinité, lorsque le législateur a pris conscience que les enfants d'un même donneur, qui sont des demi-frères et soeurs qui s'ignorent, pouvaient tomber amoureux.
Au moment de la conception d'adultes nés d'un don de sperme en France qui s'expriment aujourd'hui, aucune limite légale n'existait. La conception de centaines, voire de milliers d'enfants à partir du même donneur ne peut donc être exclue, d'autant plus que jusqu'en 1976, certaines banques de sperme françaises rémunéraient les dons. Il ressort par exemple d'une enquête, au centre de l'hôpital Necker de 1975, que "deux profils de donneurs se dégageaient" : les "altruistes" d'une part, et les "professionnels du don" d'autre part, l'auteur citant même pour exemple, concernant cette dernière catégorie, le livre Le donneur écrit par Guy Des Cars qui relate l'histoire vraie d'un homme qui a donné son sperme pendant 20 ans à Paris et qui a mis au monde 4 320 enfants .
Depuis 1994, chaque centre d'études et de conservation des oeufs et du sperme humain (Cecos) qui recueille un don, lui attribue un numéro et s'assure que ledit don numéroté ne donne pas naissance à plus de 5 enfants et depuis 2004, à plus de dix enfants. Toutefois, si Monsieur Dupont donne son sperme à Lyon, puis à Paris, le numéro qui sera attribué à ses dons ne sera pas le même et la limite de dix sera doublée. Or, les donneurs qui veulent "s'assurer la descendance la plus nombreuse possible, quitte à s'inscrire dans plusieurs centres, voire dans les 24 à la fois" existent. Le président de la fédération française des Cecos lui-même l'a admis dans un article de L'Express (six mois plus tôt, la directrice générale de l'Agence de la Biomédecine avait déclaré que cette hypothèse relevait du fantasme). Il explique en avoir déjà rencontré, et même avoir accepté l'un d'eux, après lui avoir simplement réexpliqué "l'esprit du don"...
En novembre 2010, il a indiqué qu'une "sérieuse alerte a poussé la fédération à inventer un système permettant de repérer les cas suspects". Chaque Cecos communiquerait désormais les dates de naissance de ses candidats à celui de Toulouse, qui les confronterait. "Si deux dates coïncident, les centres concernés vérifieraient le lieu de naissance." La fiabilité de ce système récemment mis en place (si l'on en croit cette déclaration à la presse) paraît plus que douteuse puisque nul ne dit qu'il est assorti d'une procédure écrite et d'une quelconque vérification des simples dires du candidat au don, puisque l'Agence de la biomédecine a reconnu que l'identité des donneurs n'était pas systématiquement vérifiée. Il est indispensable de créer un fichier commun à tous les Cecos qui contiendrait l'identité des donneurs, qui permettrait à chaque centre de vérifier que le candidat au don n'a pas déjà donné dans un autre centre. Ainsi, les médias pourraient alors, à juste titre, vanter les mérites du système français d'assistance médicale à la procréation.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Les radios dentaires sont-elles risquées ?
Par Pauline Fréour - le 11/04/2012
Les radiographies des dents augmenteraient le risque de tumeurs bénignes au cerveau, selon une étude. Une affirmation qu'il convient de relativiser, rassure un expert de l'Association dentaire française.
La crainte de la radio dentaire va-t-elle s'ajouter à celle du crissement de la fraise du dentiste? Une étude américaine souligne en effet un risque accru de tumeurs bénignes du cerveau chez les personnes subissant régulièrement des radios des dents, notamment pendant leur enfance.
Le méningiome est en général une tumeur bénigne qui se développe lentement, mais il peut aussi provoquer des incapacités et induire des risques mortels dans certaines conditions.
Les enfants plus vulnérables
Selon l'étude publiée mardi dans la revue américaine Cancer, les patients ayant subi tous les ans un examen radiographique des dents étaient de 1,4 à 3 fois plus enclins à développer ce type de tumeur qu'un groupe témoin constitué de patients en bonne santé. Pour parvenir à ce résultat, l'équipe de chercheurs de l'université de Yale a interrogé par téléphone près de 3000 patients américains âgés de 20 à 79 ans.
Les auteurs de l'étude recommandent en conclusion d'accentuer la vigilance en matière d'utilisation des rayons X pour les dents, et de ne pas dépasser une radio tous les ans ou tous les deux ans pour les enfants, et tous les deux à trois ans pour les adultes.
Faut-il pour autant s'inquiéter? Non, car l'étude comporte des défauts et ne reflète pas forcément la réalité, répond le Dr Philippe Rocher, président de la commission des dispositifs médicaux de l'Association dentaire française. D'une part, l'étude s'appuie sur des déclarations de patients remontant à plusieurs dizaines d'années - il leur était demandé combien de radios dentaires ils ont subies pendant leur enfance - ce qui n'est pas forcément fiable car il est possible que leurs souvenirs lointains soient altérés. En outre, l'étude ne tient pas compte des autres radios que peuvent avoir subies les patients. «Or on sait bien qu'une radio du poumon - par exemple - peut émettre des radiations sur une zone plus large», rappelle le Dr Rocher.
Loin de la réalité
Enfin et surtout, les doses de rayon X émises lors de radios dentaires actuelles sont bien inférieures à celles d'autrefois. «En Europe, la grande majorité des cabinets sont équipés d'appareils numériques, ce qui réduit de 50 à 75% la dose de radiations émises par rapport aux anciens appareils argentiques, explique le Dr Rocher. À ce niveau, nous sommes d'ailleurs mieux équipés qu'aux États-Unis, où l'étude a été conduite.»
«La pratique montre que l'on est encore loin du seuil dangereux», conclut l'expert de l'ADF. Selon lui, un cabinet français réalise en moyenne 400 à 500 radios par an, pour plusieurs milliers de patients. «On ne fait donc pas des radios à chaque visite, et quand c'est le cas, il s'agit, la plupart du temps, de clichés sur de toutes petites zones correspondant à une seule dent, ce qui réduit l'exposition». Rappelant que les dentistes français sont régulièrement tenus de suivre des formations de radiologie, et sont donc sensibilisés aux risques des clichés inutiles, il appelle à ne pas stigmatiser un geste qui peut s'avérer nécessaire pour les soins.
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Pauline Fréour - le 11/04/2012
Les radiographies des dents augmenteraient le risque de tumeurs bénignes au cerveau, selon une étude. Une affirmation qu'il convient de relativiser, rassure un expert de l'Association dentaire française.
La crainte de la radio dentaire va-t-elle s'ajouter à celle du crissement de la fraise du dentiste? Une étude américaine souligne en effet un risque accru de tumeurs bénignes du cerveau chez les personnes subissant régulièrement des radios des dents, notamment pendant leur enfance.
Le méningiome est en général une tumeur bénigne qui se développe lentement, mais il peut aussi provoquer des incapacités et induire des risques mortels dans certaines conditions.
Les enfants plus vulnérables
Selon l'étude publiée mardi dans la revue américaine Cancer, les patients ayant subi tous les ans un examen radiographique des dents étaient de 1,4 à 3 fois plus enclins à développer ce type de tumeur qu'un groupe témoin constitué de patients en bonne santé. Pour parvenir à ce résultat, l'équipe de chercheurs de l'université de Yale a interrogé par téléphone près de 3000 patients américains âgés de 20 à 79 ans.
Les auteurs de l'étude recommandent en conclusion d'accentuer la vigilance en matière d'utilisation des rayons X pour les dents, et de ne pas dépasser une radio tous les ans ou tous les deux ans pour les enfants, et tous les deux à trois ans pour les adultes.
Faut-il pour autant s'inquiéter? Non, car l'étude comporte des défauts et ne reflète pas forcément la réalité, répond le Dr Philippe Rocher, président de la commission des dispositifs médicaux de l'Association dentaire française. D'une part, l'étude s'appuie sur des déclarations de patients remontant à plusieurs dizaines d'années - il leur était demandé combien de radios dentaires ils ont subies pendant leur enfance - ce qui n'est pas forcément fiable car il est possible que leurs souvenirs lointains soient altérés. En outre, l'étude ne tient pas compte des autres radios que peuvent avoir subies les patients. «Or on sait bien qu'une radio du poumon - par exemple - peut émettre des radiations sur une zone plus large», rappelle le Dr Rocher.
Loin de la réalité
Enfin et surtout, les doses de rayon X émises lors de radios dentaires actuelles sont bien inférieures à celles d'autrefois. «En Europe, la grande majorité des cabinets sont équipés d'appareils numériques, ce qui réduit de 50 à 75% la dose de radiations émises par rapport aux anciens appareils argentiques, explique le Dr Rocher. À ce niveau, nous sommes d'ailleurs mieux équipés qu'aux États-Unis, où l'étude a été conduite.»
«La pratique montre que l'on est encore loin du seuil dangereux», conclut l'expert de l'ADF. Selon lui, un cabinet français réalise en moyenne 400 à 500 radios par an, pour plusieurs milliers de patients. «On ne fait donc pas des radios à chaque visite, et quand c'est le cas, il s'agit, la plupart du temps, de clichés sur de toutes petites zones correspondant à une seule dent, ce qui réduit l'exposition». Rappelant que les dentistes français sont régulièrement tenus de suivre des formations de radiologie, et sont donc sensibilisés aux risques des clichés inutiles, il appelle à ne pas stigmatiser un geste qui peut s'avérer nécessaire pour les soins.
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Re: Actualités 2012
L'aberration des McDonald's implantés dans des hôpitaux
Par Cyrille Vanlerberghe - le 12/04/2012
Des professionnels de santé américains lancent une campagne pour supprimer les fast-foods installés dans certains établissements de santé outre-Atlantique.
Les hamburgers et les frites de McDonald's, riches en gras et en calories, sont ils compatibles avec les soins et les objectifs de santé des hôpitaux? La réponse est clairement «non» pour les 2000 médecins et personnels de santé qui soutiennent l'initiative d'une ONG de Boston, Corporate Accountability International, qui demande à une vingtaine de grands hôpitaux américains de retirer les restaurants McDonalds installés dans leurs enceintes.
D'après une autre organisation américaine, le Comité de médecins pour une médecine responsable (PCRM), certains hôpitaux hébergent jusqu'à cinq fast-foods dans leurs locaux, ouverts pour les malades, le personnel de l'hôpital comme les visiteurs. L'enquête menée en 2011 sur les cent plus gros centres hospitaliers des États-Unis avait conclu que les cinq établissements qui avaient le «pire environnement hospitalier» hébergeaient tous au moins un fast-food.
Un «bonus d'image» pour McDonald's
«Dans les décennies prochaines, un enfant sur trois va développer un diabète de type 2 à cause de régimes riches en junk-food du type McDonald's, met en garde la lettre envoyée par l'ONG de Boston à l'entreprise symbole du fast-food américain. Et les experts annoncent que cette génération sera peut-être la première dans l'histoire des États-Unis à avoir une espérance de vie plus courte que ses parents à cause d'une mauvaise alimentation.»
«Le problème des fast-foods en milieu hospitalier ne concerne pas que les patients et les visiteurs qui y mangent, mais c'est aussi un incroyable bonus d'image pour McDonald's, qui fait croire que ses produits sont bons pour la santé en s'asscociant avec un hôpital,» précise Sara Deon, en charge de la campagne menée par Corporate Accountability International. L'ONG mène aussi une campagne demandant à McDonald's d'arrêter de cibler les enfants dans ses campagnes de marketing, comme la remise de jouets gratuits pour chaque menu destiné aux petits.
«Nous avons des témoignages de médecins qui nous racontent que des enfants viennent pour des examens pour leur diabète et leurs parents leurs disent que s'ils sont sages ils les emmeneront ensuite au McDonald's qui est au bout du couloir», raconte Sara Deon.
Une situation complexe
Mais malgré les problèmes réels que pose la présence de ce type de restaurants, il est parfois difficile pour les hôpitaux de faire évoluer la situation. En 2004, la Cleveland Clinic dans l'Ohio avait tenté de mettre fin au contrat qui la liait avec McDonald's, sans succès, carle bail avait été signé pour vingt ans. Une branche de Pizza Hut avait en revanche accepté de partir de la même clinique, mais son contrat était différent.
McDonald's se défend en expliquant qu'elle n'a plus que 27 restaurants dans des hôpitaux et qu'ils proposent des choix alimentaires variés et équilibrés. Mais l'enquête de PCRM en 2011 avait averti que «même les produits McDonald's que les consommateurs pourraient voir comme bons pour la santé, comme les salades et les menus pour les enfants, sont généralement riches en calories, en graisses et en sel.»
À la décharge de McDonald's, l'entreprise est loin d'être la seule à proposer des fast-foods dans les centres hospitaliers, et «la nourriture proposée aux malades par les hôpitaux et leurs cafétérias est souvent aussi mauvaise», avait constaté le Comité de médecins pour une médecine responsable
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Cyrille Vanlerberghe - le 12/04/2012
Des professionnels de santé américains lancent une campagne pour supprimer les fast-foods installés dans certains établissements de santé outre-Atlantique.
Les hamburgers et les frites de McDonald's, riches en gras et en calories, sont ils compatibles avec les soins et les objectifs de santé des hôpitaux? La réponse est clairement «non» pour les 2000 médecins et personnels de santé qui soutiennent l'initiative d'une ONG de Boston, Corporate Accountability International, qui demande à une vingtaine de grands hôpitaux américains de retirer les restaurants McDonalds installés dans leurs enceintes.
D'après une autre organisation américaine, le Comité de médecins pour une médecine responsable (PCRM), certains hôpitaux hébergent jusqu'à cinq fast-foods dans leurs locaux, ouverts pour les malades, le personnel de l'hôpital comme les visiteurs. L'enquête menée en 2011 sur les cent plus gros centres hospitaliers des États-Unis avait conclu que les cinq établissements qui avaient le «pire environnement hospitalier» hébergeaient tous au moins un fast-food.
Un «bonus d'image» pour McDonald's
«Dans les décennies prochaines, un enfant sur trois va développer un diabète de type 2 à cause de régimes riches en junk-food du type McDonald's, met en garde la lettre envoyée par l'ONG de Boston à l'entreprise symbole du fast-food américain. Et les experts annoncent que cette génération sera peut-être la première dans l'histoire des États-Unis à avoir une espérance de vie plus courte que ses parents à cause d'une mauvaise alimentation.»
«Le problème des fast-foods en milieu hospitalier ne concerne pas que les patients et les visiteurs qui y mangent, mais c'est aussi un incroyable bonus d'image pour McDonald's, qui fait croire que ses produits sont bons pour la santé en s'asscociant avec un hôpital,» précise Sara Deon, en charge de la campagne menée par Corporate Accountability International. L'ONG mène aussi une campagne demandant à McDonald's d'arrêter de cibler les enfants dans ses campagnes de marketing, comme la remise de jouets gratuits pour chaque menu destiné aux petits.
«Nous avons des témoignages de médecins qui nous racontent que des enfants viennent pour des examens pour leur diabète et leurs parents leurs disent que s'ils sont sages ils les emmeneront ensuite au McDonald's qui est au bout du couloir», raconte Sara Deon.
Une situation complexe
Mais malgré les problèmes réels que pose la présence de ce type de restaurants, il est parfois difficile pour les hôpitaux de faire évoluer la situation. En 2004, la Cleveland Clinic dans l'Ohio avait tenté de mettre fin au contrat qui la liait avec McDonald's, sans succès, carle bail avait été signé pour vingt ans. Une branche de Pizza Hut avait en revanche accepté de partir de la même clinique, mais son contrat était différent.
McDonald's se défend en expliquant qu'elle n'a plus que 27 restaurants dans des hôpitaux et qu'ils proposent des choix alimentaires variés et équilibrés. Mais l'enquête de PCRM en 2011 avait averti que «même les produits McDonald's que les consommateurs pourraient voir comme bons pour la santé, comme les salades et les menus pour les enfants, sont généralement riches en calories, en graisses et en sel.»
À la décharge de McDonald's, l'entreprise est loin d'être la seule à proposer des fast-foods dans les centres hospitaliers, et «la nourriture proposée aux malades par les hôpitaux et leurs cafétérias est souvent aussi mauvaise», avait constaté le Comité de médecins pour une médecine responsable
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Merci Mémo pour tous ces articles !!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
"Si le destin vous offre encore de quoi vous combler, c'est que le peu que vous ayez puisse encore vous aller"
"Le mieux est l'ennemi du bien"
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Re: Actualités 2012
Progéria : une injection pour prolonger la vie.
(janvier 2012)
Une injection de cellules souches dans l'abdomen a été suffisante pour que des souris atteintes de progeria voient leur taux de survie multiplié par trois. Chez l'homme, cette maladie se traduit par un tel vieillissement prématuré que des enfants de 10 ans ont l'apparence et la santé de vieillards. La progéria n'a pas de traitement et elle ne se guérit pas, l'espérance de vie des personnes affectés est très courte (environ 14 ans). A la naissance, elle frappe environ une personne sur huit millions.
Les travaux sont publiés dans Nature Communications.
Les essais sont très simples. "Nous avons injecté des cellules souches de souris jeunes et en bonne santé dans l'abdomen de souris atteint de progéria et âgées de 17 jours" explique le Dr Johnny Huard du Service de Chirurgie Orthopédique et de microbiologie et génétique moléculaire de la Faculté de médecine Pitt (Pittsburgh, Etats-Unis). "Généralement, les animaux malades meurent lorsqu'ils sont âgés de 21 ou 28 jours, mais les animaux traités ont vécu beaucoup plus longtemps, certains plus de 66 jours. Ils étaient également en meilleure santé."
Le mécanisme d'action des cellules souches n'est pas clair. La première hypothèse était qu'elles se dédiaient à la réparation des organes vieillis prématurément mais il fallut l'écarter parce qu'il fut observé que les cellules ne migraient pas et qu'elles ne régénéraient rien, bien qu'on ait pu constater une production accrue de vaisseaux sanguins dans le cerveau. En conséquence, le Pr. Laura Niedernhofer de l'Institut du Cancer de l'Université de Pittsburgh, avait pensé que ce qui était arrivé était que ces cellules avaient généré des "facteurs pour créer un environnement qui aide à corriger les dysfonctionnements qui existent dans les cellules souches natives et dans les tissus vieillis".
Pour vérifier cela, "dans une expérience, nous avons cultivé de jeunes cellules souches tout prés – mais sans les toucher – de cellules souches de souris atteintes par la progeria, et là, nous avons constaté que les cellules malades se sont fonctionnellement améliorées", ajoute le Pr. Niedernhofer.
Maintenant, nous devons identifier les facteurs qui sont activés par le traitement.
En l'absence de plus de détails sur les travaux, Federico Pallardó, du centre de recherche biomédicale en réseau sur les Maladies Rares (CIBER), parmi lesquelles on trouve la progéria, estime que "cette recherche semble très intéressante". "Les cellules qu'ils utilisent sont des cellules progénitrices dérivées de muscle de jeunes animaux et lorsqu'elles sont injectées dans l'animal qui souffre de vieillissement accélérée, améliore sa masse musculaire, son activité et surtout son espérance de vie. Bien que l'augmentation de cette espérance de vie soit de trois fois, passant de 21 jours à 60 jours, elle reste très inférieure à la durée de vie moyenne d'une souris », explique le chercheur.
"L'importance de ces travaux réside dans la possibilité d'isoler les substances qui produisent les cellules qui agissent de façon trophique ou comme facteur de stimulation de la prolifération cellulaire. Et en ce qui concerne les muscles, cela est très important pour ralentir la sarcopénie (perte de masse musculaire et de force), qui est l'une des complications les plus graves et fréquentes dans le vieillissement humain. "
La progéria
La progeria est une maladie héréditaire qui accélère le vieillissement d'une façon atroce. Les enfants qui souffrent de la forme la plus sévère, dite progeria de Hutchinson-Gilford, meurent généralement de vieillesse à l'âge de 13 ans avec toutes les rides, les cheveux gris, la perte de cheveux, les cataractes, les protubérances veineuses, les taches sur la peau et les douleurs arthritiques qui sont normalement les stigmates d'une longue vie.
SOURCE : http://www.grid-france.fr/actualite/447 ... -vieÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
(janvier 2012)
Une injection de cellules souches dans l'abdomen a été suffisante pour que des souris atteintes de progeria voient leur taux de survie multiplié par trois. Chez l'homme, cette maladie se traduit par un tel vieillissement prématuré que des enfants de 10 ans ont l'apparence et la santé de vieillards. La progéria n'a pas de traitement et elle ne se guérit pas, l'espérance de vie des personnes affectés est très courte (environ 14 ans). A la naissance, elle frappe environ une personne sur huit millions.
Les travaux sont publiés dans Nature Communications.
Les essais sont très simples. "Nous avons injecté des cellules souches de souris jeunes et en bonne santé dans l'abdomen de souris atteint de progéria et âgées de 17 jours" explique le Dr Johnny Huard du Service de Chirurgie Orthopédique et de microbiologie et génétique moléculaire de la Faculté de médecine Pitt (Pittsburgh, Etats-Unis). "Généralement, les animaux malades meurent lorsqu'ils sont âgés de 21 ou 28 jours, mais les animaux traités ont vécu beaucoup plus longtemps, certains plus de 66 jours. Ils étaient également en meilleure santé."
Le mécanisme d'action des cellules souches n'est pas clair. La première hypothèse était qu'elles se dédiaient à la réparation des organes vieillis prématurément mais il fallut l'écarter parce qu'il fut observé que les cellules ne migraient pas et qu'elles ne régénéraient rien, bien qu'on ait pu constater une production accrue de vaisseaux sanguins dans le cerveau. En conséquence, le Pr. Laura Niedernhofer de l'Institut du Cancer de l'Université de Pittsburgh, avait pensé que ce qui était arrivé était que ces cellules avaient généré des "facteurs pour créer un environnement qui aide à corriger les dysfonctionnements qui existent dans les cellules souches natives et dans les tissus vieillis".
Pour vérifier cela, "dans une expérience, nous avons cultivé de jeunes cellules souches tout prés – mais sans les toucher – de cellules souches de souris atteintes par la progeria, et là, nous avons constaté que les cellules malades se sont fonctionnellement améliorées", ajoute le Pr. Niedernhofer.
Maintenant, nous devons identifier les facteurs qui sont activés par le traitement.
En l'absence de plus de détails sur les travaux, Federico Pallardó, du centre de recherche biomédicale en réseau sur les Maladies Rares (CIBER), parmi lesquelles on trouve la progéria, estime que "cette recherche semble très intéressante". "Les cellules qu'ils utilisent sont des cellules progénitrices dérivées de muscle de jeunes animaux et lorsqu'elles sont injectées dans l'animal qui souffre de vieillissement accélérée, améliore sa masse musculaire, son activité et surtout son espérance de vie. Bien que l'augmentation de cette espérance de vie soit de trois fois, passant de 21 jours à 60 jours, elle reste très inférieure à la durée de vie moyenne d'une souris », explique le chercheur.
"L'importance de ces travaux réside dans la possibilité d'isoler les substances qui produisent les cellules qui agissent de façon trophique ou comme facteur de stimulation de la prolifération cellulaire. Et en ce qui concerne les muscles, cela est très important pour ralentir la sarcopénie (perte de masse musculaire et de force), qui est l'une des complications les plus graves et fréquentes dans le vieillissement humain. "
La progéria
La progeria est une maladie héréditaire qui accélère le vieillissement d'une façon atroce. Les enfants qui souffrent de la forme la plus sévère, dite progeria de Hutchinson-Gilford, meurent généralement de vieillesse à l'âge de 13 ans avec toutes les rides, les cheveux gris, la perte de cheveux, les cataractes, les protubérances veineuses, les taches sur la peau et les douleurs arthritiques qui sont normalement les stigmates d'une longue vie.
SOURCE : http://www.grid-france.fr/actualite/447 ... -vieÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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"Le mieux est l'ennemi du bien"
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Re: Actualités 2012
Un gaz cancérigène autorisé pour stériliser les tétines
Par Pauline Fréour - le 13/04/2012
Les autorités sanitaires maintiennent la stérilisation à l'oxyde d'éthylène des biberons destinés aux prématurés. La raison : aucune autre technique n'est aussi efficace pour éliminer certains germes, tandis que le risque toxique reste très faible.
En novembre, une enquête du Nouvel Observateur dénonçant l'utilisation d'un gaz classé cancérigène pour stériliser les tétines utilisées dans les maternités avaient suscité une vive inquiétude. Appelant au retrait de ces produits, le gouvernement avait dans la foulée ordonné une enquête, dont les conclusions viennent d'être rendues. Le verdict se veut plutôt rassurant. Si l'utilisation de l'oxyde d'éthylène est désormais interdite pour les biberons destinés aux bébés nés à terme, elle reste autorisée pour les prématurés en raison de son efficacité inégalée pour détruire les micro-organismes auxquels ils sont particulièrement vulnérables.
Le ministère de la Santé, l'Agence française du médicament (Afssaps) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire, ont diffusé un communiqué vendredi pour faire le point sur les conclusions de leurs rapports. Ils expliquent notamment que la santé des prématurés et les nourrissons gravement malades exige des ustensiles (biberons, pipettes pour administrer les médicaments…) répondant à des critères microbiologiques strictes. Or, «selon les contacts établis avec les différents industriels, il apparaît que les processus autres que la stérilisation à l'oxyde d'éthylène ne peuvent, à ce jour, permettre d'atteindre ces critères microbiologiques», indique le communiqué. Cette technique reste donc autorisée les concernant.
Des résidus «indétectables»
Les mesures effectuées par les agences sanitaires «ne mettent pas en évidence d'excès de risque chez les nourrissons et prématurés nourris à l'hôpital à l'aide de biberons stérilisés à l'oxyde d'éthylène», affirme le communiqué. En outre, les analyses effectuées sur 85 ensembles «tétines + biberons» ont n'ont relevé que des quantités «indétectables» de résidus d'oxyde d'éthylène. L'oxyde d'éthylène, connu pour ses propriétés bactéricides, a été classé en 1994 dans le groupe 1 des agents cancérogènes chez l'homme par le Centre international de Recherche sur le Cancer. Son utilisation est interdite depuis le début des années 1990 pour stériliser des objets en contact avec de la nourriture. Elle est autorisée pour les dispositifs médicaux, mais les biberons et tétines, mêmes utilisés dans les maternités, n'entrent normalement pas dans cette catégorie.
Moins vulnérables que les prématurés, les nouveau-nés à terme et ne souffrant d'aucune pathologie ne nécessitent pas le recours à la stérilisation à l'oxyde d'éthylène, précise en revanche le communiqué. Ils doivent donc se voir proposer des biberons débarrassés de leurs microbes par une technique différente.
L'Afssaps se voit confier la tâche d'établir avec les industriels le mode opérationnel du contrôle des résidus non dangereux pour la santé.
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Pauline Fréour - le 13/04/2012
Les autorités sanitaires maintiennent la stérilisation à l'oxyde d'éthylène des biberons destinés aux prématurés. La raison : aucune autre technique n'est aussi efficace pour éliminer certains germes, tandis que le risque toxique reste très faible.
En novembre, une enquête du Nouvel Observateur dénonçant l'utilisation d'un gaz classé cancérigène pour stériliser les tétines utilisées dans les maternités avaient suscité une vive inquiétude. Appelant au retrait de ces produits, le gouvernement avait dans la foulée ordonné une enquête, dont les conclusions viennent d'être rendues. Le verdict se veut plutôt rassurant. Si l'utilisation de l'oxyde d'éthylène est désormais interdite pour les biberons destinés aux bébés nés à terme, elle reste autorisée pour les prématurés en raison de son efficacité inégalée pour détruire les micro-organismes auxquels ils sont particulièrement vulnérables.
Le ministère de la Santé, l'Agence française du médicament (Afssaps) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire, ont diffusé un communiqué vendredi pour faire le point sur les conclusions de leurs rapports. Ils expliquent notamment que la santé des prématurés et les nourrissons gravement malades exige des ustensiles (biberons, pipettes pour administrer les médicaments…) répondant à des critères microbiologiques strictes. Or, «selon les contacts établis avec les différents industriels, il apparaît que les processus autres que la stérilisation à l'oxyde d'éthylène ne peuvent, à ce jour, permettre d'atteindre ces critères microbiologiques», indique le communiqué. Cette technique reste donc autorisée les concernant.
Des résidus «indétectables»
Les mesures effectuées par les agences sanitaires «ne mettent pas en évidence d'excès de risque chez les nourrissons et prématurés nourris à l'hôpital à l'aide de biberons stérilisés à l'oxyde d'éthylène», affirme le communiqué. En outre, les analyses effectuées sur 85 ensembles «tétines + biberons» ont n'ont relevé que des quantités «indétectables» de résidus d'oxyde d'éthylène. L'oxyde d'éthylène, connu pour ses propriétés bactéricides, a été classé en 1994 dans le groupe 1 des agents cancérogènes chez l'homme par le Centre international de Recherche sur le Cancer. Son utilisation est interdite depuis le début des années 1990 pour stériliser des objets en contact avec de la nourriture. Elle est autorisée pour les dispositifs médicaux, mais les biberons et tétines, mêmes utilisés dans les maternités, n'entrent normalement pas dans cette catégorie.
Moins vulnérables que les prématurés, les nouveau-nés à terme et ne souffrant d'aucune pathologie ne nécessitent pas le recours à la stérilisation à l'oxyde d'éthylène, précise en revanche le communiqué. Ils doivent donc se voir proposer des biberons débarrassés de leurs microbes par une technique différente.
L'Afssaps se voit confier la tâche d'établir avec les industriels le mode opérationnel du contrôle des résidus non dangereux pour la santé.
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Le blues du Rased
Qui se souvient encore des Rased ? C’était en 2008 : les maîtres spécialisés et les psychologues regroupés derrière cet acronyme (Réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté) avaient bruyamment battu le pavé pour s’opposer aux velléités ministérielles de tailler dans leurs effectifs et de les remplacer par une "aide personnalisée" (effectuée par en dehors du temps scolaire par les instituteurs). Quatre ans plus tard, la réforme a fait son œuvre : au nombre de 15 000 en 2008 sur l’ensemble du territoire, les Rased ne devraient plus être que 10 000 à la rentrée 2012, d’après le Snuipp-FSU, le principal syndicat du premier degré.
Dans le département de l’Indre-et-Loire, 15 postes seront supprimés en septembre, dont deux à Saint-Pierre-des-Corps. Lionel Laboudigue fait partie des "victimes". Et le moins qu’on puisse dire est qu’il le vit mal. Très mal.
Lionel Laboudigue a 40 ans, dont quinze années de carrière en tant que professeur des écoles. Il a bourlingué aux quatre coins du département (La Ville-aux-Dames, Neuillé-le-Lierre, Château-Renault, Bléré, Amboise…), s’est frotté à pratiquement tous les niveaux existants dans le primaire avant de décider, il y a un an, de devenir "maître G", nom donné aux enseignants spécialisés dans l’aide éducative. A l’Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de Tours, il était seul en formation l’an dernier. Diplôme en poche, il a ensuite été nommé dans plusieurs écoles de Tours et des environs, notamment à Saint-Pierre-des-Corps. C’était sa première affectation. Ce sera sa dernière.
Quand l’Inspection académique lui a signifié, il y a un mois, que son poste ne serait pas reconduit, les sentiments se sont bousculés. "Etonnamment, je n’ai pas été surpris, raconte-t-il. Révolté oui. Très en colère également. Mais pas surpris car cela était dans l’air depuis le début de l’année scolaire. En faisant cette formation de maître G, je savais également que la perspective de rester longtemps en poste était hasardeuse. Mais je m’étais lancé là-dedans à la manière d’un acte militant."
La désillusion est d’autant plus grande que Lionel Laboudigue a – ou plutôt "avait" - le sentiment d’avoir "trouvé sa voie". Redonner confiance à des élèves perdus dans le champ des savoirs, utiliser des jeux et des voies détournées pour y parvenir, travailler les ressources affectives comme on malaxe une pâte, faire le lien avec les familles… Lui qui, lorsqu’il était "simple" instituteur, se sentait démuni face à des élèves en difficulté n’aura eu qu’une petite année pour vérifier de lui-même l’utilité du système Rased.
Quand on lui demande si des enfants ont progressé lors des séances hebdomadaires d’une heure maximum qu’il effectue dans une salle de classe adaptée, il répond "oui" sans ciller. "On est la soupape qui fait diminuer la pression entre ces enfants et leurs appréhensions face à l’école. Sans cette soupape, le risque d’imploser devient énorme. Que deviendront-ils si on arrête de les aider ? On peut imaginer qu’ils seront éjectés du système scolaire à un moment ou un autre."
A sa déception personnelle d’arrêter si tôt son nouveau métier se mêle une sensation plus sournoise, indicible, "comme l’impression d’avoir été un peu lâché", dit cet ancien "désobéisseur". A Saint-Pierre-des-Corps, une mobilisation locale avait pourtant pris forme dès l’apparition des premières menaces sur les deux postes. Enseignants, parents d’élèves, élus avaient lancé des pétitions, quémandé des rendez-vous en haut-lieu, accroché des banderoles aux grilles des écoles, distribué des tracts au marché, alerté les médias… Et puis les vacances de février sont passées par là. Le soufflet est retombé.
Etonnamment, la perspective de l’élection présidentielle a également joué un rôle dans le découragement ambiant. Comme l’expliquait une de ses collègues il y encore un mois, "la campagne ne nous aide pas. Les gens se disent : 'pourquoi continuer à manifester alors que tout peut changer en fonction du vote ?' C’est un peu paradoxal, mais c’est comme ça."
Contraint de revenir à son premier job, Lionel Laboudigue formule actuellement ses vœux en vue d’un poste d’instituteur pour la rentrée de septembre. Retourner à l’ordinaire d’une salle de classe a tout d’"un renoncement", confie le maître spécialisé, inconsolable d’avoir pratiqué trop peu de temps un "métier qui disparaît".
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Dans le département de l’Indre-et-Loire, 15 postes seront supprimés en septembre, dont deux à Saint-Pierre-des-Corps. Lionel Laboudigue fait partie des "victimes". Et le moins qu’on puisse dire est qu’il le vit mal. Très mal.
Lionel Laboudigue a 40 ans, dont quinze années de carrière en tant que professeur des écoles. Il a bourlingué aux quatre coins du département (La Ville-aux-Dames, Neuillé-le-Lierre, Château-Renault, Bléré, Amboise…), s’est frotté à pratiquement tous les niveaux existants dans le primaire avant de décider, il y a un an, de devenir "maître G", nom donné aux enseignants spécialisés dans l’aide éducative. A l’Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de Tours, il était seul en formation l’an dernier. Diplôme en poche, il a ensuite été nommé dans plusieurs écoles de Tours et des environs, notamment à Saint-Pierre-des-Corps. C’était sa première affectation. Ce sera sa dernière.
Quand l’Inspection académique lui a signifié, il y a un mois, que son poste ne serait pas reconduit, les sentiments se sont bousculés. "Etonnamment, je n’ai pas été surpris, raconte-t-il. Révolté oui. Très en colère également. Mais pas surpris car cela était dans l’air depuis le début de l’année scolaire. En faisant cette formation de maître G, je savais également que la perspective de rester longtemps en poste était hasardeuse. Mais je m’étais lancé là-dedans à la manière d’un acte militant."
La désillusion est d’autant plus grande que Lionel Laboudigue a – ou plutôt "avait" - le sentiment d’avoir "trouvé sa voie". Redonner confiance à des élèves perdus dans le champ des savoirs, utiliser des jeux et des voies détournées pour y parvenir, travailler les ressources affectives comme on malaxe une pâte, faire le lien avec les familles… Lui qui, lorsqu’il était "simple" instituteur, se sentait démuni face à des élèves en difficulté n’aura eu qu’une petite année pour vérifier de lui-même l’utilité du système Rased.
Quand on lui demande si des enfants ont progressé lors des séances hebdomadaires d’une heure maximum qu’il effectue dans une salle de classe adaptée, il répond "oui" sans ciller. "On est la soupape qui fait diminuer la pression entre ces enfants et leurs appréhensions face à l’école. Sans cette soupape, le risque d’imploser devient énorme. Que deviendront-ils si on arrête de les aider ? On peut imaginer qu’ils seront éjectés du système scolaire à un moment ou un autre."
A sa déception personnelle d’arrêter si tôt son nouveau métier se mêle une sensation plus sournoise, indicible, "comme l’impression d’avoir été un peu lâché", dit cet ancien "désobéisseur". A Saint-Pierre-des-Corps, une mobilisation locale avait pourtant pris forme dès l’apparition des premières menaces sur les deux postes. Enseignants, parents d’élèves, élus avaient lancé des pétitions, quémandé des rendez-vous en haut-lieu, accroché des banderoles aux grilles des écoles, distribué des tracts au marché, alerté les médias… Et puis les vacances de février sont passées par là. Le soufflet est retombé.
Etonnamment, la perspective de l’élection présidentielle a également joué un rôle dans le découragement ambiant. Comme l’expliquait une de ses collègues il y encore un mois, "la campagne ne nous aide pas. Les gens se disent : 'pourquoi continuer à manifester alors que tout peut changer en fonction du vote ?' C’est un peu paradoxal, mais c’est comme ça."
Contraint de revenir à son premier job, Lionel Laboudigue formule actuellement ses vœux en vue d’un poste d’instituteur pour la rentrée de septembre. Retourner à l’ordinaire d’une salle de classe a tout d’"un renoncement", confie le maître spécialisé, inconsolable d’avoir pratiqué trop peu de temps un "métier qui disparaît".
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Re: Actualités 2012
Comment l'employeur pourrait pister la consommation de drogue de ses salariés
Un plan gouvernemental, des groupes de travaux, des assises régionales, des états généraux, un baromètre largement médiatisé avant une conférence internationale prévue au mois de mai : impossible d'ignorer le récent intérêt des autorités sanitaires pour la drogue au travail. "C'est un tabou qui va être levé", motive Etienne Apaire, de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt). Cela reflète "une problématique qui est de plus en plus importante dans le débat publique", estime de son côté François Beck de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), institut auteur du baromètre. Mais derrière cette thématique émerge un enjeu crucial : le rôle que peut jouer l'entreprise dans la prévention et le contrôle des pratiques addictives.
Pour les autorités sanitaires, l'argument central est la sécurité : selon la Mildt, "près de 15 % à 20 % des accidents professionnels, d'absentéisme et de conflits interpersonnels au travail seraient liés à l'usage d'alcool, de psychotropes ou de stupéfiants". D'après le baromètre de l'Inpes, la plus forte consommation d'alcool quotidienne correspond aux secteurs de l'agriculture, de la pêche et de la construction. Or, note François Beck, "ce sont des métiers où la prise de risque est plus fréquente, pour quelqu'un qui manipule une grue ou fait des travaux en équilibre par exemple". Et la Mildt de noter la responsabilité juridique de l'employeur en cas d'accident. Enfin, l'usage de substances illicites, comme la cocaïne, "pose un problème de vigilance et de légalité pour un employeur qui est face à un comportement interdit", souligne François Beck. Certaines entreprises comme la SNCF pratiquent ainsi des dépistages pour les postes de sécurité.
"APTE" OU "INAPTE" : LE DÉPISTAGE
"La mise en place de dépistages est un outil comme un autre pour savoir si quelqu'un est apte à occuper un emploi", considère Etienne Apaire. Dépistage à l'embauche, dépistage aléatoire : l'entreprise peut ainsi déterminer, sans connaître le détail des résultats, si un employé est "apte" ou "inapte". En mai 2011, le Comité consultatif national d'éthique avait rendu son avis sur le dépistage de substances illicites sur le lieu de travail : il l'avait étendu mais autorisé uniquement pour des "postes et fonctions de sûreté et de sécurité", établis au cas par cas par les entreprises. En des termes sibyllins, Etienne Apaire encourage "les partenaires sociaux" de toutes les entreprises à "débattre de ce sujet" et mettre en place des "politiques de prévention", ce que font déjà certaines entreprises avec des affichages et des campagnes de sensibilisation. D'autres pays vont bien au-delà, "aux Etats-Unis, un salarié sur deux est dépisté", révèle ainsi Astrid Fontaine, sociologue et auteure de Double vie: les drogues et le travail.
Le dépistage généralisé en entreprise "pose des questions éthiques pas simples", évoque François Beck, dubitatif. Un médecin du travail rattaché à une entreprise pratiquant des test de dépistages sur des postes dits de sécurité partage également son scepticisme : "cela n'est pas d'une grande utilité si ce n'est de faire peur et faire perdre confiance : il vaut mieux en parler". Pour Astrid Fontaine, c'est l'enjeu économique qui motive une telle volonté, "le lobby pharmaceutique produit et cherche à vendre des tests de dépistage en entreprise, c'est un marché énorme". Face à "un marché américain saturé", l'industrie pharmaceutique s'intéresserait à l'Europe. "D'autant plus qu'en parallèle, les laboratoires produisent aussi les produits qui permettent de falsifier les tests, ce qui représente un marché", dénonce la sociologue. Alors que tests et campagnes de prévention sont financés par les entreprises les pratiquant, la Mildt se défend de tout transfert de responsabilité.
LIMITER LES POTS EN ENTREPRISE, DONNER L'ALERTE
Sans aller jusqu'à pratiquer des tests pour cibler les substances illicites, Philippe Hache, de l'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, questionne la consommation d'alcool sur le lieu de travail. Le code du travail l'autorise mais l'entreprise peut l'interdire. "Il faut éviter les pots avec alcool lorsqu'on a identifié des personnels ayant des problèmes avec cette substance." Qu'en est-il de la convivialité, du libre-arbitre de l'employé ? "Il s'agit d'aider, de soutenir, il faut que la convivialité reste sans montrer du doigt", tente Philippe Hache. Le pilote de la thématique drogue au travail à l'institut préconise également la signalisation de collègues alcooliques auprès du médecin du travail. "Ce n'est pas de la délation, c'est une alerte face à quelqu'un en danger pour lui-même et l'équipe," justifie Philippe Hache.
"Je crois beaucoup à la médecine du travail", avance de son côté François Beck. "ll faut faire passer des questionnaires de façon systématique" pour cerner ce que le salarié "ne dévoile pas car cela peut être considéré comme une faiblesse", estime le spécialiste. Astrid Fontaine doute quant à elle de l'efficacité de l'action des médecins du travail, déjà "en sous effectif énorme" et en déficit de formation sur la question des drogues. A l'appui du cas pratique d'un salarié licencié de son entreprise peu après un test positif au cannabis, la sociologue s'inquiète de l'ingérence de l'entreprise dans l'addiction des individus : "le risque est que, sous le prétexte d'aider, on fragilise".
Flora Genoux
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Un plan gouvernemental, des groupes de travaux, des assises régionales, des états généraux, un baromètre largement médiatisé avant une conférence internationale prévue au mois de mai : impossible d'ignorer le récent intérêt des autorités sanitaires pour la drogue au travail. "C'est un tabou qui va être levé", motive Etienne Apaire, de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt). Cela reflète "une problématique qui est de plus en plus importante dans le débat publique", estime de son côté François Beck de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), institut auteur du baromètre. Mais derrière cette thématique émerge un enjeu crucial : le rôle que peut jouer l'entreprise dans la prévention et le contrôle des pratiques addictives.
Pour les autorités sanitaires, l'argument central est la sécurité : selon la Mildt, "près de 15 % à 20 % des accidents professionnels, d'absentéisme et de conflits interpersonnels au travail seraient liés à l'usage d'alcool, de psychotropes ou de stupéfiants". D'après le baromètre de l'Inpes, la plus forte consommation d'alcool quotidienne correspond aux secteurs de l'agriculture, de la pêche et de la construction. Or, note François Beck, "ce sont des métiers où la prise de risque est plus fréquente, pour quelqu'un qui manipule une grue ou fait des travaux en équilibre par exemple". Et la Mildt de noter la responsabilité juridique de l'employeur en cas d'accident. Enfin, l'usage de substances illicites, comme la cocaïne, "pose un problème de vigilance et de légalité pour un employeur qui est face à un comportement interdit", souligne François Beck. Certaines entreprises comme la SNCF pratiquent ainsi des dépistages pour les postes de sécurité.
"APTE" OU "INAPTE" : LE DÉPISTAGE
"La mise en place de dépistages est un outil comme un autre pour savoir si quelqu'un est apte à occuper un emploi", considère Etienne Apaire. Dépistage à l'embauche, dépistage aléatoire : l'entreprise peut ainsi déterminer, sans connaître le détail des résultats, si un employé est "apte" ou "inapte". En mai 2011, le Comité consultatif national d'éthique avait rendu son avis sur le dépistage de substances illicites sur le lieu de travail : il l'avait étendu mais autorisé uniquement pour des "postes et fonctions de sûreté et de sécurité", établis au cas par cas par les entreprises. En des termes sibyllins, Etienne Apaire encourage "les partenaires sociaux" de toutes les entreprises à "débattre de ce sujet" et mettre en place des "politiques de prévention", ce que font déjà certaines entreprises avec des affichages et des campagnes de sensibilisation. D'autres pays vont bien au-delà, "aux Etats-Unis, un salarié sur deux est dépisté", révèle ainsi Astrid Fontaine, sociologue et auteure de Double vie: les drogues et le travail.
Le dépistage généralisé en entreprise "pose des questions éthiques pas simples", évoque François Beck, dubitatif. Un médecin du travail rattaché à une entreprise pratiquant des test de dépistages sur des postes dits de sécurité partage également son scepticisme : "cela n'est pas d'une grande utilité si ce n'est de faire peur et faire perdre confiance : il vaut mieux en parler". Pour Astrid Fontaine, c'est l'enjeu économique qui motive une telle volonté, "le lobby pharmaceutique produit et cherche à vendre des tests de dépistage en entreprise, c'est un marché énorme". Face à "un marché américain saturé", l'industrie pharmaceutique s'intéresserait à l'Europe. "D'autant plus qu'en parallèle, les laboratoires produisent aussi les produits qui permettent de falsifier les tests, ce qui représente un marché", dénonce la sociologue. Alors que tests et campagnes de prévention sont financés par les entreprises les pratiquant, la Mildt se défend de tout transfert de responsabilité.
LIMITER LES POTS EN ENTREPRISE, DONNER L'ALERTE
Sans aller jusqu'à pratiquer des tests pour cibler les substances illicites, Philippe Hache, de l'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, questionne la consommation d'alcool sur le lieu de travail. Le code du travail l'autorise mais l'entreprise peut l'interdire. "Il faut éviter les pots avec alcool lorsqu'on a identifié des personnels ayant des problèmes avec cette substance." Qu'en est-il de la convivialité, du libre-arbitre de l'employé ? "Il s'agit d'aider, de soutenir, il faut que la convivialité reste sans montrer du doigt", tente Philippe Hache. Le pilote de la thématique drogue au travail à l'institut préconise également la signalisation de collègues alcooliques auprès du médecin du travail. "Ce n'est pas de la délation, c'est une alerte face à quelqu'un en danger pour lui-même et l'équipe," justifie Philippe Hache.
"Je crois beaucoup à la médecine du travail", avance de son côté François Beck. "ll faut faire passer des questionnaires de façon systématique" pour cerner ce que le salarié "ne dévoile pas car cela peut être considéré comme une faiblesse", estime le spécialiste. Astrid Fontaine doute quant à elle de l'efficacité de l'action des médecins du travail, déjà "en sous effectif énorme" et en déficit de formation sur la question des drogues. A l'appui du cas pratique d'un salarié licencié de son entreprise peu après un test positif au cannabis, la sociologue s'inquiète de l'ingérence de l'entreprise dans l'addiction des individus : "le risque est que, sous le prétexte d'aider, on fragilise".
Flora Genoux
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
C’est inéluctable, dans 40 ans nous finirons tous déments
Une étude publiée par l'Organisation mondiale de la santé estime que d'ici une quarantaine d'années la population mondiale atteinte de démence aura triplé. Les personnes âgées sont en effet plus touchées par les maladies neurodégénératives. Atlantico : Selon les résultats d'une étude publiée par l'OMS (Organisation mondiale de la santé), d'ici 2030 le nombre de patients atteints par la maladie d'Alzheimer aura doublé, avant de tripler d'ici 2050. Comment expliquer des prévisions aussi affolantes ?
Bernard Croisile : La médecine et les laboratoires pharmaceutiques ont fait leur travail, ils ont obéit aux exigences de la population et des pouvoirs publics. Grâce à de meilleurs soins et à l’éradication de certaines maladies, l'espérance de vie s'est allongée et entraîne naturellement un vieillissement qui explique le développement de maladies liées à l’âge dont la démence, et plus fréquemment Alzheimer.
D’ailleurs, ce problème de vieillissement de la population n’est pas – comme on a tendance à le faire croire – une tendance uniquement observable dans les pays occidentaux, il existe aussi dans les pays en voie de développement. En effet, ils ont bénéficié des bienfaits des actions de santé publique et désormais, on est en mesure de dire que des cas de démence existent en Chine, au Nigéria ou au Brésil. L’OCDE a publié une étude, il y a cinq ou six ans, estimant que désormais le vrai problème n’était finalement pas la santé des jeunes mais la santé des vieux.
Par quels moyens peut-on tenter de juguler cette augmentation des cas de démence ?
Il faudra mettre en place une réelle prévention. Cette étape est même plus importante que d’essayer de trouver d’autres traitements. Dans le cas des démences vasculaires – très fréquentes au Japon – il faut contrôler les facteurs de risques : l’hypertension, le diabète et le cholestérol. Ce faisant, on réduit considérablement les risques d’infarctus du myocarde, les infarctus cérébraux et par conséquent les démences vasculaires.
On sait comment prévenir aussi l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Quatre solutions sont possibles :
Comme pour les démences vasculaires, il faut contrôler les maladies vasculaires à risques car on sait qu’elles font apparaître un peu plus tôt la maladie d’Alheimer.
Maintenir un régime alimentaire sain. Pour ce faire, il est intéressant de favoriser le régime crétois ou méditerranéen, car il protège les neurones.
Il ne faut pas négliger l’exercice physique. Trente à cinquante minutes par jour permettent au cœur de se maintenir en forme, et ce qui est bon pour le cœur est bon pour le cerveau.
Il faut entretenir des relations cognitives riches et variées. Cela implique un style de vie intellectuellement riche. Pour cela, il est généralement conseillé de ne pas partir trop tôt à la retraite, d'avoir des activités de jardinage, de voyage, de lecture. On doit continuer à utiliser son ordinateur, garder ses petits-enfants, aller au cinéma, sortir avec ses amis. Toutes ces activités peuvent se faire grâce à l’entretien d’un réseau social et des activités de loisirs riches. La solitude et la dépression sont une véritable catastrophe.
Toutes ses recommandations ne vont évidemment pas empêcher le développement de la démence et de la maladie d’Alzheimer, mais considérablement retarder leur apparition. Le principal est de garder des neurones en bonne santé ; c’est-à-dire qui soient capables de créer des connexions rapides grâce à des stimulations. Dans le meilleur des cas, cette activité neuronale intense participera à la création de nouveaux neurones. Ces nouveaux neurones vont créer ce que les médecins appellent la réserve cérébrale, qui permettra au cerveau de mieux résister à l’arrivée de la maladie.
L'étude de l'OMS pointait du doigt un manque de formation des agents de santé, rencontre-t-on ce problème également en France ?
Le problème est qu'il existe des médecins qui ne croient pas en la maladie d’Alzheimer et qui ne peuvent donc pas la repérer. D’autre part, certains agents de santé croient encore qu’il existe une démence sénile, que l’on a remise en question depuis longtemps. Donc il est clair qu’en France, un effort doit être fait sur la formation du personnel de santé, afin de mieux repérer les signes annonciateurs de la maladie à partir du moment où le patient entre dans la zone à risque, établie à l’âge de 75 ans.
En effet, comme le profil de la pathologie ne permet pas de la repérer vingt ans avant, le « diagnostic précoce » ne peut se faire que deux ou trois ans avant l’âge à risque. Il se fait grâce aux témoignages des défauts de mémoire que nous rapportent les familles. D’ailleurs, en communicant sur cette maladie, les médias ont joué un rôle fondamental, car désormais les familles font attention aux réactions de leurs proches et rapportent assez précisément leur réactions. Cela permet une détection de la pathologie et une prise en charge rapide des patients.
Comment réussira-t-on à prendre en charge dans près de 50 ans une telle population ? La France dispose-t-elle des structures adaptées ?
Oui et non. Si on crée des accueils de jour où la personne est prise en charge de 9h à 16h, le trajet en taxi ou transport en commun pour y arriver n’est pas remboursé par la Sécurité sociale. Pour pallier cet inconvénient, on pourrait envisager un service de ramassage, mais ce ramassage ne peut couvrir que quelques kilomètres. On ne peut donc pas créer des établissements qui sont loin des patients et qui ne sont pas pris en charge.
A cela, on pourrait répondre par l’aide à domicile, mais les patients y sont généralement réfractaires et pas seulement eux, leurs conjoints, leurs familles aussi, car elles ne veulent pas, en raison d’une certaine pudeur, se sentir envahis par toute une équipe de soignants : l’auxiliaire de vie, l’orthophoniste, le kinésithérapeute, l’infirmière.
Mettre en place des aides c’est bien, mais il faut faire attention à ne pas en faire trop. Il faut tabler sur la qualité de l’aide et sur le désir des patients. Aussi, plutôt que de faire rembourser l’infirmière par la Sécurité sociale, on pourrait se concentrer sur le remplacement des équipements à domicile, la douche par exemple, qui peuvent aider à l’autonomisation du patient et de sa famille. Dans le futur, il faudra davantage faire attention à la qualité de l’aide et faire en sorte qu’elle soit adaptée à chaque cas.
Propos recueillis par Priscilla RomainÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une étude publiée par l'Organisation mondiale de la santé estime que d'ici une quarantaine d'années la population mondiale atteinte de démence aura triplé. Les personnes âgées sont en effet plus touchées par les maladies neurodégénératives. Atlantico : Selon les résultats d'une étude publiée par l'OMS (Organisation mondiale de la santé), d'ici 2030 le nombre de patients atteints par la maladie d'Alzheimer aura doublé, avant de tripler d'ici 2050. Comment expliquer des prévisions aussi affolantes ?
Bernard Croisile : La médecine et les laboratoires pharmaceutiques ont fait leur travail, ils ont obéit aux exigences de la population et des pouvoirs publics. Grâce à de meilleurs soins et à l’éradication de certaines maladies, l'espérance de vie s'est allongée et entraîne naturellement un vieillissement qui explique le développement de maladies liées à l’âge dont la démence, et plus fréquemment Alzheimer.
D’ailleurs, ce problème de vieillissement de la population n’est pas – comme on a tendance à le faire croire – une tendance uniquement observable dans les pays occidentaux, il existe aussi dans les pays en voie de développement. En effet, ils ont bénéficié des bienfaits des actions de santé publique et désormais, on est en mesure de dire que des cas de démence existent en Chine, au Nigéria ou au Brésil. L’OCDE a publié une étude, il y a cinq ou six ans, estimant que désormais le vrai problème n’était finalement pas la santé des jeunes mais la santé des vieux.
Par quels moyens peut-on tenter de juguler cette augmentation des cas de démence ?
Il faudra mettre en place une réelle prévention. Cette étape est même plus importante que d’essayer de trouver d’autres traitements. Dans le cas des démences vasculaires – très fréquentes au Japon – il faut contrôler les facteurs de risques : l’hypertension, le diabète et le cholestérol. Ce faisant, on réduit considérablement les risques d’infarctus du myocarde, les infarctus cérébraux et par conséquent les démences vasculaires.
On sait comment prévenir aussi l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Quatre solutions sont possibles :
Comme pour les démences vasculaires, il faut contrôler les maladies vasculaires à risques car on sait qu’elles font apparaître un peu plus tôt la maladie d’Alheimer.
Maintenir un régime alimentaire sain. Pour ce faire, il est intéressant de favoriser le régime crétois ou méditerranéen, car il protège les neurones.
Il ne faut pas négliger l’exercice physique. Trente à cinquante minutes par jour permettent au cœur de se maintenir en forme, et ce qui est bon pour le cœur est bon pour le cerveau.
Il faut entretenir des relations cognitives riches et variées. Cela implique un style de vie intellectuellement riche. Pour cela, il est généralement conseillé de ne pas partir trop tôt à la retraite, d'avoir des activités de jardinage, de voyage, de lecture. On doit continuer à utiliser son ordinateur, garder ses petits-enfants, aller au cinéma, sortir avec ses amis. Toutes ces activités peuvent se faire grâce à l’entretien d’un réseau social et des activités de loisirs riches. La solitude et la dépression sont une véritable catastrophe.
Toutes ses recommandations ne vont évidemment pas empêcher le développement de la démence et de la maladie d’Alzheimer, mais considérablement retarder leur apparition. Le principal est de garder des neurones en bonne santé ; c’est-à-dire qui soient capables de créer des connexions rapides grâce à des stimulations. Dans le meilleur des cas, cette activité neuronale intense participera à la création de nouveaux neurones. Ces nouveaux neurones vont créer ce que les médecins appellent la réserve cérébrale, qui permettra au cerveau de mieux résister à l’arrivée de la maladie.
L'étude de l'OMS pointait du doigt un manque de formation des agents de santé, rencontre-t-on ce problème également en France ?
Le problème est qu'il existe des médecins qui ne croient pas en la maladie d’Alzheimer et qui ne peuvent donc pas la repérer. D’autre part, certains agents de santé croient encore qu’il existe une démence sénile, que l’on a remise en question depuis longtemps. Donc il est clair qu’en France, un effort doit être fait sur la formation du personnel de santé, afin de mieux repérer les signes annonciateurs de la maladie à partir du moment où le patient entre dans la zone à risque, établie à l’âge de 75 ans.
En effet, comme le profil de la pathologie ne permet pas de la repérer vingt ans avant, le « diagnostic précoce » ne peut se faire que deux ou trois ans avant l’âge à risque. Il se fait grâce aux témoignages des défauts de mémoire que nous rapportent les familles. D’ailleurs, en communicant sur cette maladie, les médias ont joué un rôle fondamental, car désormais les familles font attention aux réactions de leurs proches et rapportent assez précisément leur réactions. Cela permet une détection de la pathologie et une prise en charge rapide des patients.
Comment réussira-t-on à prendre en charge dans près de 50 ans une telle population ? La France dispose-t-elle des structures adaptées ?
Oui et non. Si on crée des accueils de jour où la personne est prise en charge de 9h à 16h, le trajet en taxi ou transport en commun pour y arriver n’est pas remboursé par la Sécurité sociale. Pour pallier cet inconvénient, on pourrait envisager un service de ramassage, mais ce ramassage ne peut couvrir que quelques kilomètres. On ne peut donc pas créer des établissements qui sont loin des patients et qui ne sont pas pris en charge.
A cela, on pourrait répondre par l’aide à domicile, mais les patients y sont généralement réfractaires et pas seulement eux, leurs conjoints, leurs familles aussi, car elles ne veulent pas, en raison d’une certaine pudeur, se sentir envahis par toute une équipe de soignants : l’auxiliaire de vie, l’orthophoniste, le kinésithérapeute, l’infirmière.
Mettre en place des aides c’est bien, mais il faut faire attention à ne pas en faire trop. Il faut tabler sur la qualité de l’aide et sur le désir des patients. Aussi, plutôt que de faire rembourser l’infirmière par la Sécurité sociale, on pourrait se concentrer sur le remplacement des équipements à domicile, la douche par exemple, qui peuvent aider à l’autonomisation du patient et de sa famille. Dans le futur, il faudra davantage faire attention à la qualité de l’aide et faire en sorte qu’elle soit adaptée à chaque cas.
Propos recueillis par Priscilla RomainÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
l' Ailge: TP:8.50 CG:13 ORAL:16.50 26 eme sr list comp PRISE 
Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente

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Re: Actualités 2012
Allemagne: la chirurgie esthétique bientôt interdite aux moins de 18 ans
Les jeunes allemands sont chaque année des centaines de milliers à passer au bistouri. Selon l'Association des chirurgiens plasticiens allemands, 10 % des interventions chirurgicales à visée esthétique concernent des patientes âgées de moins de 20 ans. Or l'Union chrétienne-démocrate (CDU) veut faire interdire aux mineurs les opérations de chirurgie esthétique qui ne sont pas indispensables sur un plan médical, rapporte le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. En cause: le risque élevé de conséquences psychologiques négatives lorsque la décision de modifier son apparence physique a été prise trop tôt chez la patiente.
«Même dans le cas d'une explication en bonne et due forme, il n'est pas garanti que le jeune soit conscient de la portée de sa décision», estime le parti majoritaire en Allemagne.
Sont visées en première ligne les opérations pour augmenter le volume des seins et les liposuccions. Les piercings et les tatouages ne sont par contre pas concernés. Aujourd'hui, une autorisation parentale suffit pour qu'un mineur puisse se faire opérer, rappelle le Spiegel Online.
C'est également le cas en France, où un projet de loi voisin a été déposé en 2010 à l'Assemblée nationale par la députée UMP Valérie Boyer. Il ne vise par contre pas à interdire, au motif que cela «engendrerait le tourisme de ces opérations vers les pays qui les autorisent», mais à encadrer l'accès des mineurs aux interventions de chirurgie esthétique par le biais de consultations préopératoires avec un psychiatre et un deuxième chirurgien.
Le projet de la CDU s'inscrit dans la nouvelle loi des droits des patients, sur laquelle planche actuellement le gouvernement allemand, et qui devrait entrer en vigueur début 2013. L'appellation «chirurgie esthétique», aujourd'hui entourée d'un flou juridique très favorable aux charlatans, devrait également être clarifiée et protégée.
La nouvelle loi prévoit également la création d'un fonds de dédommagement des victimes d'erreurs chirurgicales qui serait doté de plusieurs millions d'euros. Celui-ci devrait être financé par les assurés eux-mêmes et les médecins. Il permettrait notamment aux «ratés» de la chirurgie esthétique de pouvoir bénéficier rapidement d'une opération de chirurgie réparatrice, sans être obligés d'attendre la décision de la Justice pour obtenir réparation.
http://www.slate.fr/lien/53255/allemagn ... -ansÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les jeunes allemands sont chaque année des centaines de milliers à passer au bistouri. Selon l'Association des chirurgiens plasticiens allemands, 10 % des interventions chirurgicales à visée esthétique concernent des patientes âgées de moins de 20 ans. Or l'Union chrétienne-démocrate (CDU) veut faire interdire aux mineurs les opérations de chirurgie esthétique qui ne sont pas indispensables sur un plan médical, rapporte le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. En cause: le risque élevé de conséquences psychologiques négatives lorsque la décision de modifier son apparence physique a été prise trop tôt chez la patiente.
«Même dans le cas d'une explication en bonne et due forme, il n'est pas garanti que le jeune soit conscient de la portée de sa décision», estime le parti majoritaire en Allemagne.
Sont visées en première ligne les opérations pour augmenter le volume des seins et les liposuccions. Les piercings et les tatouages ne sont par contre pas concernés. Aujourd'hui, une autorisation parentale suffit pour qu'un mineur puisse se faire opérer, rappelle le Spiegel Online.
C'est également le cas en France, où un projet de loi voisin a été déposé en 2010 à l'Assemblée nationale par la députée UMP Valérie Boyer. Il ne vise par contre pas à interdire, au motif que cela «engendrerait le tourisme de ces opérations vers les pays qui les autorisent», mais à encadrer l'accès des mineurs aux interventions de chirurgie esthétique par le biais de consultations préopératoires avec un psychiatre et un deuxième chirurgien.
Le projet de la CDU s'inscrit dans la nouvelle loi des droits des patients, sur laquelle planche actuellement le gouvernement allemand, et qui devrait entrer en vigueur début 2013. L'appellation «chirurgie esthétique», aujourd'hui entourée d'un flou juridique très favorable aux charlatans, devrait également être clarifiée et protégée.
La nouvelle loi prévoit également la création d'un fonds de dédommagement des victimes d'erreurs chirurgicales qui serait doté de plusieurs millions d'euros. Celui-ci devrait être financé par les assurés eux-mêmes et les médecins. Il permettrait notamment aux «ratés» de la chirurgie esthétique de pouvoir bénéficier rapidement d'une opération de chirurgie réparatrice, sans être obligés d'attendre la décision de la Justice pour obtenir réparation.
http://www.slate.fr/lien/53255/allemagn ... -ansÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Prisons françaises: nouveau record de détenus au 1er avril
Le nombre de détenus dans les prisons françaises a atteint un nouveau record historique le 1er avril, avec 67.161 personnes incarcérées, selon les statistiques mensuelles de l'Administration pénitentiaire (AP) publiées vendredi.
Ce record a immédiatement suscité des réactions politiques et syndicales, en pleine campagne électorale.
A l'appel des syndicats pénitentiaires FO et CGT, les surveillants avaient manifesté jeudi, pour la quatrième fois en dix jours, pour demander une augmentation de leurs rémunérations et de meilleures conditions de travail, dégradées selon eux par la surpopulation carcérale qui a encore augmenté.
Au 1er avril, il y avait 57.243 places de prison "opérationnelles", ce qui représentait un taux d'occupation des établissements de 117,3% (116,1% un mois plus tôt).
Le nombre de détenus au 1er avril est en hausse de 1,1% sur un mois et de 4,7% sur un an (on comptait 64.148 détenus au 1er avril 2011). Le précédent record était de 66.445 détenus, au 1er mars dernier.
Le nombre de personnes prévenues (en attente de jugement) s'élevait au 1er avril à 17.027, soit 25,4% des personnes incarcérées, précise l'AP dans un communiqué. Les mineurs détenus étaient 780, soit une augmentation de 9,1% par rapport au mois précédent (715 au 1er mars).
L'AP ajoute que 12.282 personnes bénéficiaient d'un "aménagement de peine sous écrou" (semi-liberté, bracelet électronique...), dispositif ayant progressé de 28,5% en un an.
L'AP indique enfin que la "capacité opérationnelle du parc pénitentiaire" a augmenté de 8,9% en trois ans, avec l'ouverture de nouveaux établissements.
Une loi prévoyant la création d'environ 20.000 places de prison supplémentaires dans les cinq ans, pour porter leur nombre à 80.000 à la fin 2017, a été votée à la fin février.
Cette loi est cependant très critiquée par l'opposition, ainsi que par divers syndicats et associations, qui considèrent que la politique du "tout carcéral", qu'ils dénoncent, ne règlera pas le problème de la délinquance et de la récidive.
"Les prisons sont aujourd'hui, plus que jamais, des machines à fabriquer de la récidive", a ainsi déclaré vendredi soir le sénateur PS André Vallini, chargé de la justice auprès du candidat socialiste à la présidentielle François Hollande.
"Ce triste record s'explique par la multiplication et l'allongement des peines prononcées par les tribunaux, à la suite des réformes de ces dernières années et notamment celles dite des peines plancher", a-t-il dit dans un communiqué.
"La situation des établissements pénitentiaires devient explosive", a également réagi le secrétaire général du syndicat FO pénitentiaire, Christophe Marques, dans un communiqué, évoquant ces chiffres jamais "vus", "alors même que le manque de personnel se fait sentir cruellement".
De nouveaux blocages de prisons et d'autres actions sont d'ores et déjà prévus, la semaine prochaine, par les syndicats, qui en appellent à l'administration pénitentiaire et au ministère de la Justice, mais aussi aux candidats à l'élection présidentielle.
Dans son dernier rapport annuel, publié à la fin février, le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, soulignait que la surpopulation en prison avait "des effets désastreux dans la vie quotidienne des personnes" et se traduisait "par une montée inévitable des tensions et des violences en détention".
AFP – ven. 13 avr. 2012Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le nombre de détenus dans les prisons françaises a atteint un nouveau record historique le 1er avril, avec 67.161 personnes incarcérées, selon les statistiques mensuelles de l'Administration pénitentiaire (AP) publiées vendredi.
Ce record a immédiatement suscité des réactions politiques et syndicales, en pleine campagne électorale.
A l'appel des syndicats pénitentiaires FO et CGT, les surveillants avaient manifesté jeudi, pour la quatrième fois en dix jours, pour demander une augmentation de leurs rémunérations et de meilleures conditions de travail, dégradées selon eux par la surpopulation carcérale qui a encore augmenté.
Au 1er avril, il y avait 57.243 places de prison "opérationnelles", ce qui représentait un taux d'occupation des établissements de 117,3% (116,1% un mois plus tôt).
Le nombre de détenus au 1er avril est en hausse de 1,1% sur un mois et de 4,7% sur un an (on comptait 64.148 détenus au 1er avril 2011). Le précédent record était de 66.445 détenus, au 1er mars dernier.
Le nombre de personnes prévenues (en attente de jugement) s'élevait au 1er avril à 17.027, soit 25,4% des personnes incarcérées, précise l'AP dans un communiqué. Les mineurs détenus étaient 780, soit une augmentation de 9,1% par rapport au mois précédent (715 au 1er mars).
L'AP ajoute que 12.282 personnes bénéficiaient d'un "aménagement de peine sous écrou" (semi-liberté, bracelet électronique...), dispositif ayant progressé de 28,5% en un an.
L'AP indique enfin que la "capacité opérationnelle du parc pénitentiaire" a augmenté de 8,9% en trois ans, avec l'ouverture de nouveaux établissements.
Une loi prévoyant la création d'environ 20.000 places de prison supplémentaires dans les cinq ans, pour porter leur nombre à 80.000 à la fin 2017, a été votée à la fin février.
Cette loi est cependant très critiquée par l'opposition, ainsi que par divers syndicats et associations, qui considèrent que la politique du "tout carcéral", qu'ils dénoncent, ne règlera pas le problème de la délinquance et de la récidive.
"Les prisons sont aujourd'hui, plus que jamais, des machines à fabriquer de la récidive", a ainsi déclaré vendredi soir le sénateur PS André Vallini, chargé de la justice auprès du candidat socialiste à la présidentielle François Hollande.
"Ce triste record s'explique par la multiplication et l'allongement des peines prononcées par les tribunaux, à la suite des réformes de ces dernières années et notamment celles dite des peines plancher", a-t-il dit dans un communiqué.
"La situation des établissements pénitentiaires devient explosive", a également réagi le secrétaire général du syndicat FO pénitentiaire, Christophe Marques, dans un communiqué, évoquant ces chiffres jamais "vus", "alors même que le manque de personnel se fait sentir cruellement".
De nouveaux blocages de prisons et d'autres actions sont d'ores et déjà prévus, la semaine prochaine, par les syndicats, qui en appellent à l'administration pénitentiaire et au ministère de la Justice, mais aussi aux candidats à l'élection présidentielle.
Dans son dernier rapport annuel, publié à la fin février, le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, soulignait que la surpopulation en prison avait "des effets désastreux dans la vie quotidienne des personnes" et se traduisait "par une montée inévitable des tensions et des violences en détention".
AFP – ven. 13 avr. 2012Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
l' Ailge: TP:8.50 CG:13 ORAL:16.50 26 eme sr list comp PRISE 
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