Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
Radiothérapie : une précision toujours plus grande
Pour son 30e anniversaire, le congrès européen de radiothérapie et d'oncologie (ESTRO) qui se tenait à Barcelone du 9 au 12 mai, a comme à chaque édition fait le point des nouvelles technologies. Celles-ci autorisent un ciblage toujours plus précis des traitements anticancéreux, et donc une plus grande efficacité. Elles imposent cependant, une prise en charge interdisciplinaire.
« Notre intention est de mettre l'accent sur les traitements personnalisés. L'irradiation des tumeurs, en épargnant les tissus sains et les organes à risque, est aujourd'hui possible grâce à de nouvelles technologies, comme la radiothérapie stéréotaxique appliquée au corps entier », souligne le Dr Núria Jornet, physicienne radiothérapeute à l'Hôpital de la Santa Creu i Sant Pau de Barcelone. Co-présidente de l'ESTRO, elle nous explique l'intérêt de cette technique, qui représente une forme de « radiothérapie externe de grande précision, indiquée dans le traitement de tumeurs cérébrales, de carcinomes pulmonaires primitifs et pour certains patients non-opérables ». Ses indications aujourd'hui, sont de plus en plus nombreuses.
Le maître-mot, c'est la pluridisciplinarité
Cette année, l'interdisciplinarité est particulièrement à l'honneur. « Pour réussir à cibler une tumeur de façon aussi précise que possible, et en toute sécurité, le travail en commun de différents professionnels est essentiel », insiste Núria Jornet. Biologistes, oncologues, radiophysiciens, radiothérapeutes…
A l'heure où les machines délivrent de fortes doses d'irradiation sur une zone très réduite, « la sécurité reste l'une de nos principales préoccupations ». Dans certains cas, les radiations administrées au cours d'un nombre restreint de séances « font littéralement ‘fondre' la tumeur. Car elles provoquent une nécrose des cellules cancéreuses ». Nous reviendrons ces prochains jours sur les principales études présentées au cours de l'ESTRO.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pour son 30e anniversaire, le congrès européen de radiothérapie et d'oncologie (ESTRO) qui se tenait à Barcelone du 9 au 12 mai, a comme à chaque édition fait le point des nouvelles technologies. Celles-ci autorisent un ciblage toujours plus précis des traitements anticancéreux, et donc une plus grande efficacité. Elles imposent cependant, une prise en charge interdisciplinaire.
« Notre intention est de mettre l'accent sur les traitements personnalisés. L'irradiation des tumeurs, en épargnant les tissus sains et les organes à risque, est aujourd'hui possible grâce à de nouvelles technologies, comme la radiothérapie stéréotaxique appliquée au corps entier », souligne le Dr Núria Jornet, physicienne radiothérapeute à l'Hôpital de la Santa Creu i Sant Pau de Barcelone. Co-présidente de l'ESTRO, elle nous explique l'intérêt de cette technique, qui représente une forme de « radiothérapie externe de grande précision, indiquée dans le traitement de tumeurs cérébrales, de carcinomes pulmonaires primitifs et pour certains patients non-opérables ». Ses indications aujourd'hui, sont de plus en plus nombreuses.
Le maître-mot, c'est la pluridisciplinarité
Cette année, l'interdisciplinarité est particulièrement à l'honneur. « Pour réussir à cibler une tumeur de façon aussi précise que possible, et en toute sécurité, le travail en commun de différents professionnels est essentiel », insiste Núria Jornet. Biologistes, oncologues, radiophysiciens, radiothérapeutes…
A l'heure où les machines délivrent de fortes doses d'irradiation sur une zone très réduite, « la sécurité reste l'une de nos principales préoccupations ». Dans certains cas, les radiations administrées au cours d'un nombre restreint de séances « font littéralement ‘fondre' la tumeur. Car elles provoquent une nécrose des cellules cancéreuses ». Nous reviendrons ces prochains jours sur les principales études présentées au cours de l'ESTRO.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
l' Ailge: TP:8.50 CG:13 ORAL:16.50 26 eme sr list comp PRISE 
Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente

Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente
Re: Actualités 2012
Pas de condamnation pour les terrasses accueillant des fumeurs
ReutersReuters – ven. 11 mai 2012
PARIS (Reuters) - Une plainte contre cinq cafés et restaurants parisiens accusés de contourner la loi en accueillant des fumeurs sur des terrasses fermées a été rejetée vendredi par la cour d'appel de Paris, a-t-on appris auprès de l'association plaignante.
L'association Droits des non-fumeurs avait déjà été déboutée en appel pour une plainte similaire concernant sept établissements de Paris. Dans les deux cas, la justice a estimé qu'il n'y avait pas de preuve que les terrasses incriminées étaient fermées et couvertes.
"La cour d'appel de Paris a confirmé aujourd'hui qu'il était permis de fumer aux terrasses des cafés et restaurants même lorsqu'elles sont fermées et couvertes", a déploré l'association dans un communiqué. "Cette décision met à mal tous les efforts menés pour dénormaliser la consommation du tabac."
L'association a l'intention de se pourvoir en cassation et de demander un rendez-vous avec le prochain ministre de la Santé dès sa nomination la semaine prochaine.
Elle réclame la rédaction d'un nouveau décret afin d'empêcher un phénomène qui, d'après elle, concerne la majorité des établissements parisiens et constitue un problème de santé publique.
"En l'état de la procédure, on n'a pas de définition de ce qu'est un lieu fermé ou ouvert", estime Maitre Pierre Mairat, avocat de Droit des non-fumeurs.
Depuis janvier 2008, la loi interdit de fumer à l'intérieur des cafés et restaurants et n'autorise le tabac que sur les terrasses ouvertes. Selon Droits des non-fumeurs, des terrasses "aquarium", "remplies de volutes de fumée" sont devenues "des fumoirs de substitution" après la mise en place de cette interdiction.
"À Paris, 80% des cafés avec terrasses ont des terrasses illégales", estime Gérard Audureau, président de Droit des non-fumeurs. Il dénonce un "retour en force du tabac et de l'attractivité du fait de fumer".
En 2009, Droit des non-fumeurs s'inquiétait de ce phénomène dans un rapport remis à la ministre de la Santé et des Sports d'alors, Roselyne Bachelot. S'appuyant sur des mesures réalisées pendant 8 mois auprès de 250 établissements, elle y soulignait que la pollution générée par le tabac sur une terrasse "couverte et quasi-fermée" était en moyenne six fois supérieure à la pollution de la rue.
A Paris, le nombre de terrasses est passé de 30.000 en 2007 à 45.000 en 2009, d'après l'association.
Chine Labbé, édité par Patrick VignalÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ReutersReuters – ven. 11 mai 2012
PARIS (Reuters) - Une plainte contre cinq cafés et restaurants parisiens accusés de contourner la loi en accueillant des fumeurs sur des terrasses fermées a été rejetée vendredi par la cour d'appel de Paris, a-t-on appris auprès de l'association plaignante.
L'association Droits des non-fumeurs avait déjà été déboutée en appel pour une plainte similaire concernant sept établissements de Paris. Dans les deux cas, la justice a estimé qu'il n'y avait pas de preuve que les terrasses incriminées étaient fermées et couvertes.
"La cour d'appel de Paris a confirmé aujourd'hui qu'il était permis de fumer aux terrasses des cafés et restaurants même lorsqu'elles sont fermées et couvertes", a déploré l'association dans un communiqué. "Cette décision met à mal tous les efforts menés pour dénormaliser la consommation du tabac."
L'association a l'intention de se pourvoir en cassation et de demander un rendez-vous avec le prochain ministre de la Santé dès sa nomination la semaine prochaine.
Elle réclame la rédaction d'un nouveau décret afin d'empêcher un phénomène qui, d'après elle, concerne la majorité des établissements parisiens et constitue un problème de santé publique.
"En l'état de la procédure, on n'a pas de définition de ce qu'est un lieu fermé ou ouvert", estime Maitre Pierre Mairat, avocat de Droit des non-fumeurs.
Depuis janvier 2008, la loi interdit de fumer à l'intérieur des cafés et restaurants et n'autorise le tabac que sur les terrasses ouvertes. Selon Droits des non-fumeurs, des terrasses "aquarium", "remplies de volutes de fumée" sont devenues "des fumoirs de substitution" après la mise en place de cette interdiction.
"À Paris, 80% des cafés avec terrasses ont des terrasses illégales", estime Gérard Audureau, président de Droit des non-fumeurs. Il dénonce un "retour en force du tabac et de l'attractivité du fait de fumer".
En 2009, Droit des non-fumeurs s'inquiétait de ce phénomène dans un rapport remis à la ministre de la Santé et des Sports d'alors, Roselyne Bachelot. S'appuyant sur des mesures réalisées pendant 8 mois auprès de 250 établissements, elle y soulignait que la pollution générée par le tabac sur une terrasse "couverte et quasi-fermée" était en moyenne six fois supérieure à la pollution de la rue.
A Paris, le nombre de terrasses est passé de 30.000 en 2007 à 45.000 en 2009, d'après l'association.
Chine Labbé, édité par Patrick VignalÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
l' Ailge: TP:8.50 CG:13 ORAL:16.50 26 eme sr list comp PRISE 
Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente

Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente
Re: Actualités 2012
Licenciée pour son rôle de cougar dans un clip de rap
Créé le 11/05/2012 à 11h15 -- Mis à jour le 11/05/2012 à 11h15
VIDÉO - Surveillante dans un collège de Juan-les-Pins, elle a été licenciée pour «faute grave»...
Un clip de 4min25 met fin à 20 ans de carrière. Véronique, 50 ans, surveillante au collège de Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes), vient d'être licenciée de l'établissement catholique où elle travaillait, rapporte Le Parisien ce vendredi.
C'est que sa direction n'a pas du tout apprécié son rôle dans le clip du rappeur niçois Novia, qui totalise actuellement 85.000 vues. «Cette vidéo est incompatible avec la raison morale de notre établissement», explique en effet dans Nice Matin Jean-Marie Bonnet, le président de l'organisme de gestion, qui administre Notre-Dame de la Tramontane.
«La brune c’est ma pionne»
Sur les images, on voit en effet la comédienne occasionnelle jouer le rôle d'une cougar et prendre des poses lascives en tenue légère, arrosée de champagne dans un jacuzzi.
Si la vidéo n'a pas plu à la direction du collège, elle a eu son petit succès auprès des élèves. Mise en ligne en février sur Internet, elle a été repérée début avril par une collégienne de Notre-Dame de la Tramontane. «PTDRRRR! Les gens, la brune du clip c'est ma pionne au collège!» commente Claraa06 sur le site YouTube. Elle, est donc «MDR» [mort de rire]. Sauf que trois jours plus tard, les parents qui découvrent à leur tour la vidéo sont moins MDR. A tel point que le dossier arrive sur le bureau du directeur, qui tranche.
Elle a décidé de saisir les Prud’hommes
La lettre de licenciement arrivera ensuite par voie postale chez Véronique, pendant les vacances de Pâques. Une décision qu'elle n'envisageait bien évidement pas une seule seconde en tournant ce clip. Elle a donc décidé de saisir les Prud'hommes, qui devront se prononcer en juin.
En attendant, son avocat Me Pierre Chami, cité par Nice Matin, conteste ce licenciement. «Ce n'est pas en la licenciant - de manière brutale et bien peu christique au passage - qu'on peut évacuer un fait de société.»
M.Gr.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 11/05/2012 à 11h15 -- Mis à jour le 11/05/2012 à 11h15
VIDÉO - Surveillante dans un collège de Juan-les-Pins, elle a été licenciée pour «faute grave»...
Un clip de 4min25 met fin à 20 ans de carrière. Véronique, 50 ans, surveillante au collège de Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes), vient d'être licenciée de l'établissement catholique où elle travaillait, rapporte Le Parisien ce vendredi.
C'est que sa direction n'a pas du tout apprécié son rôle dans le clip du rappeur niçois Novia, qui totalise actuellement 85.000 vues. «Cette vidéo est incompatible avec la raison morale de notre établissement», explique en effet dans Nice Matin Jean-Marie Bonnet, le président de l'organisme de gestion, qui administre Notre-Dame de la Tramontane.
«La brune c’est ma pionne»
Sur les images, on voit en effet la comédienne occasionnelle jouer le rôle d'une cougar et prendre des poses lascives en tenue légère, arrosée de champagne dans un jacuzzi.
Si la vidéo n'a pas plu à la direction du collège, elle a eu son petit succès auprès des élèves. Mise en ligne en février sur Internet, elle a été repérée début avril par une collégienne de Notre-Dame de la Tramontane. «PTDRRRR! Les gens, la brune du clip c'est ma pionne au collège!» commente Claraa06 sur le site YouTube. Elle, est donc «MDR» [mort de rire]. Sauf que trois jours plus tard, les parents qui découvrent à leur tour la vidéo sont moins MDR. A tel point que le dossier arrive sur le bureau du directeur, qui tranche.
Elle a décidé de saisir les Prud’hommes
La lettre de licenciement arrivera ensuite par voie postale chez Véronique, pendant les vacances de Pâques. Une décision qu'elle n'envisageait bien évidement pas une seule seconde en tournant ce clip. Elle a donc décidé de saisir les Prud'hommes, qui devront se prononcer en juin.
En attendant, son avocat Me Pierre Chami, cité par Nice Matin, conteste ce licenciement. «Ce n'est pas en la licenciant - de manière brutale et bien peu christique au passage - qu'on peut évacuer un fait de société.»
M.Gr.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
Le jeune champion d'échecs Fahim Alam obtient un sursis
Créé le 11/05/2012 à 12h14 -- Mis à jour le 11/05/2012 à 17h30
RÉFUGIÉS - Fahim Alam pourra participer aux championnats d'Europe d'échec...
Le père d'un enfant bangladais, Fahim Alam, récemment sacré champion de France d'échecs, a été provisoirement régularisé vendredi par la préfecture du Val-de-Marne, mettant ainsi fin à l'obligation de quitter le territoire français (OQTF) qui frappait le père et son fils.
«Mon père a eu une carte de trois mois pour travailler, voilà, je suis content, je suis heureux», a déclaré le jeune champion devant la presse à la sortie de l'audience. L'homme s'est vu remettre un récépissé de demande de titre de séjour qui régularise sa situation pour trois mois, en attendant que sa requête soit acceptée. Le père, submergé par l'émotion, est resté silencieux avant de lâcher «je suis heureux».
«Une carte pour participer au championnat d'Europe»
Son fils a par ailleurs reçu «une carte qui me permet de quitter le territoire français pour participer au championnat d'Europe» d'échecs, a expliqué Fahim Alam. Le maire (PS) de Créteil, Laurent Cathala, a quant à lui promis de les loger et de trouver un travail au père.
Le jeune champion et son père avaient été reçus dans la matinée à la préfecture en compagnie du maire de Créteil et de la présidente de club d'échecs du jeune Fahim, Hélène Gelin. «C'est un grand soulagement, une grande joie pour enfin voir les choses bouger. Ce n'est pas terminé mais c'est une grande étape», s'est réjouie Hélène Gelin.
«Persécutions politiques au Bengladesh»
Un comité de soutien composé de militants du Réseau éducation sans frontières (RESF), de la Fédération des Parents d'élèves (FCPE) et la mairie de Créteil s'était positionné aux abords de la préfecture en attendant «une bonne nouvelle», selon Isabelle Charfi, présidente de la FCPE au collège de l'enfant. Vendredi, François Fillon avait promis sur France Inter de «regarder avec la plus grande attention» la situation du jeune bangladais.
Arrivé illégalement en France en octobre 2008 avec son père Nura, Fahim Alam avait été pris en charge par France Terre d'Asile dans son centre de Créteil entre février 2009 et août 2010. Selon le Réseau éducation sans frontière (RESF), Nura Alam, «victime de persécutions, en raison de son appartenance politique» au Bangladesh, faisait l'objet depuis septembre 2010 d'une obligation de quitter le territoire français. La mère, le frère et la soeur de Fahim Alam vivent au Bangladesh.
Avec AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 11/05/2012 à 12h14 -- Mis à jour le 11/05/2012 à 17h30
RÉFUGIÉS - Fahim Alam pourra participer aux championnats d'Europe d'échec...
Le père d'un enfant bangladais, Fahim Alam, récemment sacré champion de France d'échecs, a été provisoirement régularisé vendredi par la préfecture du Val-de-Marne, mettant ainsi fin à l'obligation de quitter le territoire français (OQTF) qui frappait le père et son fils.
«Mon père a eu une carte de trois mois pour travailler, voilà, je suis content, je suis heureux», a déclaré le jeune champion devant la presse à la sortie de l'audience. L'homme s'est vu remettre un récépissé de demande de titre de séjour qui régularise sa situation pour trois mois, en attendant que sa requête soit acceptée. Le père, submergé par l'émotion, est resté silencieux avant de lâcher «je suis heureux».
«Une carte pour participer au championnat d'Europe»
Son fils a par ailleurs reçu «une carte qui me permet de quitter le territoire français pour participer au championnat d'Europe» d'échecs, a expliqué Fahim Alam. Le maire (PS) de Créteil, Laurent Cathala, a quant à lui promis de les loger et de trouver un travail au père.
Le jeune champion et son père avaient été reçus dans la matinée à la préfecture en compagnie du maire de Créteil et de la présidente de club d'échecs du jeune Fahim, Hélène Gelin. «C'est un grand soulagement, une grande joie pour enfin voir les choses bouger. Ce n'est pas terminé mais c'est une grande étape», s'est réjouie Hélène Gelin.
«Persécutions politiques au Bengladesh»
Un comité de soutien composé de militants du Réseau éducation sans frontières (RESF), de la Fédération des Parents d'élèves (FCPE) et la mairie de Créteil s'était positionné aux abords de la préfecture en attendant «une bonne nouvelle», selon Isabelle Charfi, présidente de la FCPE au collège de l'enfant. Vendredi, François Fillon avait promis sur France Inter de «regarder avec la plus grande attention» la situation du jeune bangladais.
Arrivé illégalement en France en octobre 2008 avec son père Nura, Fahim Alam avait été pris en charge par France Terre d'Asile dans son centre de Créteil entre février 2009 et août 2010. Selon le Réseau éducation sans frontière (RESF), Nura Alam, «victime de persécutions, en raison de son appartenance politique» au Bangladesh, faisait l'objet depuis septembre 2010 d'une obligation de quitter le territoire français. La mère, le frère et la soeur de Fahim Alam vivent au Bangladesh.
Avec AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
Les meilleurs pays pour être maman
Créé le 09/05/2012 à 11h59 -- Mis à jour le 09/05/2012 à 12h44
CLASSEMENT- L'ONG Save the children a établi la liste des trente pays où il fait bon enfanter en 2012...
On n’élève pas un enfant dans les mêmes conditions en Italie ou au Soudan. Pour la 13e année consécutive, l’ONG a établi son rapport en se basant sur 165 pays et en s’attachant aux 1.000 jours cruciaux entre le début d’une grossesse et le deuxième anniversaire d’un enfant.
La France se classe 14e
Sans surprise, les paradis des poussettes sont la Norvège, l’Islande et la Suède. Les dix premiers du classement font un sans faute en ce qui concerne la santé de la mère et de l’enfant, la nutrition, l’éducation et les moyens financiers. En plus des trois lauréats, on retrouve la Nouvelle-Zélande, le Danemark, la Finlande, l’Australie, la Belgique, l’Irlande et les Pays-Bas.
La France se classe 14e, avec une espérance de vie féminine de 85 ans. Comparé à 2011, les Etats-Unis gagnent six places et se classent 25e, même si parmi les pays industrialisés, il est celui où il est le moins facile d’allaiter. C’est le Malawi qui obtient la palme dans ce domaine, avec 71% des femmes qui nourrissent leur bébé exclusivement au sein six mois après la naissance.
C’est encore la Norvège qui truste la première place concernant les accouchements, puisqu’ils sont quasiment tous accompagnés par des médecins. En revanche, donner naissance en Afghanistan, au Laos, au Tchad, au Népal ou en Ethiopie est risqué: moins d’un quart des accouchements y sont encadrés par du personnel compétent.
Le Nigeria est dernier
A l’inverse, sur les 165 pays étudiés, c’est au Nigeria que la cigogne est la plus mal lotie, ainsi que dans les pays d’Afrique sub-sahariens, là où l’on constate la plus grande pauvreté. Si l’on compare les deux extrêmes: En Norvège, 40% des sièges parlementaires sont tenus par des femmes, contre 13% au Nigeria.
Une Norvégienne peut espérer passer 18 ans dans le système éducatif et vivre 83 ans. Une Nigériane ne passera pas plus de quatre ans à l’école et finira sa vie à 56 ans en moyenne. Au Nigeria, un enfant sur sept meurt avant son cinquième anniversaire. Au total, notre continent réalise un très bon score, puisqu’on retrouve vingt-quatre pays européens sur les trente classés. L’Asie n’est représentée que par le Japon, en trentième et dernière position.
Claire BéziauÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 09/05/2012 à 11h59 -- Mis à jour le 09/05/2012 à 12h44
CLASSEMENT- L'ONG Save the children a établi la liste des trente pays où il fait bon enfanter en 2012...
On n’élève pas un enfant dans les mêmes conditions en Italie ou au Soudan. Pour la 13e année consécutive, l’ONG a établi son rapport en se basant sur 165 pays et en s’attachant aux 1.000 jours cruciaux entre le début d’une grossesse et le deuxième anniversaire d’un enfant.
La France se classe 14e
Sans surprise, les paradis des poussettes sont la Norvège, l’Islande et la Suède. Les dix premiers du classement font un sans faute en ce qui concerne la santé de la mère et de l’enfant, la nutrition, l’éducation et les moyens financiers. En plus des trois lauréats, on retrouve la Nouvelle-Zélande, le Danemark, la Finlande, l’Australie, la Belgique, l’Irlande et les Pays-Bas.
La France se classe 14e, avec une espérance de vie féminine de 85 ans. Comparé à 2011, les Etats-Unis gagnent six places et se classent 25e, même si parmi les pays industrialisés, il est celui où il est le moins facile d’allaiter. C’est le Malawi qui obtient la palme dans ce domaine, avec 71% des femmes qui nourrissent leur bébé exclusivement au sein six mois après la naissance.
C’est encore la Norvège qui truste la première place concernant les accouchements, puisqu’ils sont quasiment tous accompagnés par des médecins. En revanche, donner naissance en Afghanistan, au Laos, au Tchad, au Népal ou en Ethiopie est risqué: moins d’un quart des accouchements y sont encadrés par du personnel compétent.
Le Nigeria est dernier
A l’inverse, sur les 165 pays étudiés, c’est au Nigeria que la cigogne est la plus mal lotie, ainsi que dans les pays d’Afrique sub-sahariens, là où l’on constate la plus grande pauvreté. Si l’on compare les deux extrêmes: En Norvège, 40% des sièges parlementaires sont tenus par des femmes, contre 13% au Nigeria.
Une Norvégienne peut espérer passer 18 ans dans le système éducatif et vivre 83 ans. Une Nigériane ne passera pas plus de quatre ans à l’école et finira sa vie à 56 ans en moyenne. Au Nigeria, un enfant sur sept meurt avant son cinquième anniversaire. Au total, notre continent réalise un très bon score, puisqu’on retrouve vingt-quatre pays européens sur les trente classés. L’Asie n’est représentée que par le Japon, en trentième et dernière position.
Claire BéziauÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
De nombreuses transfusions sanguines sont inutiles
Par figaro icon Marie-Noëlle Delaby - le 11/05/2012
Une étude portant sur les pratiques transfusionnelles des hôpitaux américains pointe un recours trop fréquent à la transfusion, exposant le patient à un risque inutile.
Chaque jour, la transfusion sanguine sauve des milliers de vies. Pratiquée pour pallier un déficit en globules rouges qui apportent l'oxygène aux tissus, son utilité est déterminée en fonction du seuil transfusionnel. Ce point critique, basé sur le taux d'hémoglobine du patient, est généralement compris entre 7 et 10 g/dL (grammes par décilitre) de sang. Mais ces valeurs prêtent à discussion, d'autant que la transfusion n'est pas un geste dénué de risque.
«Les recommandations américaines indiquent qu'une transfusion est nécessaire lorsque le taux d'hémoglobine chute au dessous de 6 ou 7 g/dL et inutile lorsque ce taux est à 10 g/dL. Entre ces deux valeurs, il n'y a pas de consensus», constate le professeur Steven Franck, anesthésiste à l'hôpital Johns Hopkins de Baltimore. En observant les seuils transfusionnels des 2981 patients transfusés dans cet établissement de février 2010 à août 2011, il a pu constater de grandes variations du taux d'hémoglobine limite retenu par les praticiens pour transfuser, celui-ci étant globalement trop élevé.
Un acte médical non dénué de risque
«Depuis 5 ans, les travaux portant sur la transfusion incitent à abaisser le seuil transfusionnel. Une étude récente confrontant des seuils de 7 g/dL et de 10 g/dL chez des patients stables en réanimation a ainsi montré l'absence de différence de survie des patients*. Mais les médecins n'ont vraisemblablement pas encore adapté leur pratique». Selon le chercheur, l'usage excessif de la transfusion est pourtant problématique. «Non seulement le sang est une denrée rare et coûteuse, mais les patients ne se portent pas mieux et même parfois plus mal, lorsque la transfusion est faite prématurément ou inutilement».
L'introduction de sang étranger dans le corps initie une série de réactions immunitaires chez le patient qui développe des anticorps contre les globules rouges importés. Ce mécanisme de défense rend l'obtention d'une compatibilité plus difficile lors d'éventuelles transfusions ultérieures. La transfusion a également un effet suppressif sur le système immunitaire, qui augmente le risque de contracter des maladies opportunistes. Sans compter le risque, rarissime mais pas inexistant, de transmission d'une infection virale ou bactérienne ou encore d'être victime d'une erreur de groupe sanguin.
Des seuils plus hauts en France qu'aux États-Unis
En France, la transfusion sanguine se base sur les recommandations de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM, ex-Afssaps) de 2003. Les seuils transfusionnels y sont globalement plus hauts que leurs homologues américains (7 ou 9 g/dL en fonction de l'âge et de l'état clinique du patient). “Mais comme aux États-Unis, les recommandations n'empêchent pas une variabilité dans les pratiques”, constate le Docteur Lionel Velly, anesthésiste-réanimateur à l'hôpital de la Timone à Marseille.
«Toutefois, l'indication d'une transfusion sanguine en cours d'opération en cas de saignement brutal ne peut se résumer à la question du taux d'hémoglobine. L'hémoglobine n'est pas un reflet très fidèle du saignement actif, car son taux chute avec un certain retard par rapport à la perte sanguine. Ce facteur ne doit pas être pris en compte isolément. La vitesse de saignement, la réaction du patient, et le volume sanguin perdu ont également leur importance», explique le docteur Velly.
Enfin, si le choix ou non d'effectuer une transfusion doit se décider à la lumière des bénéfices et des risques encourus, il importe de rappeler que le risque de survenue de complications liées à la transfusion est inférieur, et de très loin, aux dangers liés à la sous-transfusion ; l'anémie et l'hémorragie restant les principales causes d'arrêt cardiaque au cours d'une opération.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par figaro icon Marie-Noëlle Delaby - le 11/05/2012
Une étude portant sur les pratiques transfusionnelles des hôpitaux américains pointe un recours trop fréquent à la transfusion, exposant le patient à un risque inutile.
Chaque jour, la transfusion sanguine sauve des milliers de vies. Pratiquée pour pallier un déficit en globules rouges qui apportent l'oxygène aux tissus, son utilité est déterminée en fonction du seuil transfusionnel. Ce point critique, basé sur le taux d'hémoglobine du patient, est généralement compris entre 7 et 10 g/dL (grammes par décilitre) de sang. Mais ces valeurs prêtent à discussion, d'autant que la transfusion n'est pas un geste dénué de risque.
«Les recommandations américaines indiquent qu'une transfusion est nécessaire lorsque le taux d'hémoglobine chute au dessous de 6 ou 7 g/dL et inutile lorsque ce taux est à 10 g/dL. Entre ces deux valeurs, il n'y a pas de consensus», constate le professeur Steven Franck, anesthésiste à l'hôpital Johns Hopkins de Baltimore. En observant les seuils transfusionnels des 2981 patients transfusés dans cet établissement de février 2010 à août 2011, il a pu constater de grandes variations du taux d'hémoglobine limite retenu par les praticiens pour transfuser, celui-ci étant globalement trop élevé.
Un acte médical non dénué de risque
«Depuis 5 ans, les travaux portant sur la transfusion incitent à abaisser le seuil transfusionnel. Une étude récente confrontant des seuils de 7 g/dL et de 10 g/dL chez des patients stables en réanimation a ainsi montré l'absence de différence de survie des patients*. Mais les médecins n'ont vraisemblablement pas encore adapté leur pratique». Selon le chercheur, l'usage excessif de la transfusion est pourtant problématique. «Non seulement le sang est une denrée rare et coûteuse, mais les patients ne se portent pas mieux et même parfois plus mal, lorsque la transfusion est faite prématurément ou inutilement».
L'introduction de sang étranger dans le corps initie une série de réactions immunitaires chez le patient qui développe des anticorps contre les globules rouges importés. Ce mécanisme de défense rend l'obtention d'une compatibilité plus difficile lors d'éventuelles transfusions ultérieures. La transfusion a également un effet suppressif sur le système immunitaire, qui augmente le risque de contracter des maladies opportunistes. Sans compter le risque, rarissime mais pas inexistant, de transmission d'une infection virale ou bactérienne ou encore d'être victime d'une erreur de groupe sanguin.
Des seuils plus hauts en France qu'aux États-Unis
En France, la transfusion sanguine se base sur les recommandations de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM, ex-Afssaps) de 2003. Les seuils transfusionnels y sont globalement plus hauts que leurs homologues américains (7 ou 9 g/dL en fonction de l'âge et de l'état clinique du patient). “Mais comme aux États-Unis, les recommandations n'empêchent pas une variabilité dans les pratiques”, constate le Docteur Lionel Velly, anesthésiste-réanimateur à l'hôpital de la Timone à Marseille.
«Toutefois, l'indication d'une transfusion sanguine en cours d'opération en cas de saignement brutal ne peut se résumer à la question du taux d'hémoglobine. L'hémoglobine n'est pas un reflet très fidèle du saignement actif, car son taux chute avec un certain retard par rapport à la perte sanguine. Ce facteur ne doit pas être pris en compte isolément. La vitesse de saignement, la réaction du patient, et le volume sanguin perdu ont également leur importance», explique le docteur Velly.
Enfin, si le choix ou non d'effectuer une transfusion doit se décider à la lumière des bénéfices et des risques encourus, il importe de rappeler que le risque de survenue de complications liées à la transfusion est inférieur, et de très loin, aux dangers liés à la sous-transfusion ; l'anémie et l'hémorragie restant les principales causes d'arrêt cardiaque au cours d'une opération.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
l' Ailge: TP:8.50 CG:13 ORAL:16.50 26 eme sr list comp PRISE 
Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente

Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente
Re: Actualités 2012
Révéler le risque d'AVC en un coup de crayon
Un simple coup de crayon pourrait prédire les risques de rechute chez les personnes âgées déjà victimes d'un premier accident vasculaire cérébral (AVC), selon une étude suédoise.
Interruption de l'irrigation d'une partie du cerveau provoquée par un caillot ou hémorragie cérébrale, rares sont les AVC qui préviennent. Des chercheurs suédois de l'université d'Uppsala ont donc mis au point un test de dessin, capable de révéler des dysfonctionnements des vaisseaux sanguins dans le cerveau et donc de prédire les risques de rechute après avoir eu un premier infarctus, d'après leur étude publiée mercredi dans le British Medical Journal.
Pendant 14 ans, les chercheurs ont mis à l'épreuve 1000 hommes en bonne santé âgés de 65 à 75 ans. Comme ces jeux pour enfants qui consistent à relier des numéros entre eux pour former un dessin, les participants devaient tracer des lignes entre des points numérotés dans l'ordre croissant et le plus rapidement possible pour évaluer leur vitesse psychomotrice. A la fin de ce test appelé «trail making test», les hommes se voyaient attribuer une note entre 0 (le plus mauvais résultat) et 30 (le meilleur). Les volontaires ont aussi passé plusieurs tests cognitifs pour évaluer leur niveau de mémorisation, leur capacité de calcul et leur sens de l'orientation.
Résultat: Entre 1991 et 2006, 155 hommes ont eu un AVC, dont 22 sont décédés dans le mois qui suivait leur attaque et 84 autres dans un délai de deux ans et demie. En comparant leurs résultats respectifs, les chercheurs ont découvert que ceux qui avaient obtenu un faible score étaient trois fois plus susceptibles de mourir que ceux qui avaient obtenu des scores élevés.
Le «trail making test» effectué pendant l'étude
Le «trail making test» effectué pendant l'étude
Un exercice «simple» et «peu coûteux»
«C'est une étude intéressante car elle suggère qu'il peut y avoir des changements précoces dans le cerveau, susceptibles d'annoncer un accident vasculaire cérébral», a déclaré Dr Clare Walton, de l'association anglaise des AVC (stroke association) à la BBC. «Certes, il s'agit d'une petite étude et nous ignorons pourquoi certaines personnes ont plus de mal à dessiner que d'autres, reconnaît le médecin. Mais nous savons que cette tâche, si elle est difficile à effectuer, souligne le risque d'un AVC grave ou mortel et peut permettre à la personne de bénéficier de traitements préventifs», poursuit-elle.
Le Dr Bernice Wiberg, l'auteur principal de l'étude ajoute que «ces tests sont très simples, peu coûteux et facilement accessibles pour une utilisation clinique. Ils pourraient compléter les tests déjà mis en place avec cet avantage de pouvoir prédire un risque de mortalité imminente».
Chaque année, 130.000 nouvelles personnes sont victimes d'AVC en France. Après la survenue d'un premier AVC, le risque de récidive est important et est estimé entre 30 et 43 % dans les cinq années qui suivent.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un simple coup de crayon pourrait prédire les risques de rechute chez les personnes âgées déjà victimes d'un premier accident vasculaire cérébral (AVC), selon une étude suédoise.
Interruption de l'irrigation d'une partie du cerveau provoquée par un caillot ou hémorragie cérébrale, rares sont les AVC qui préviennent. Des chercheurs suédois de l'université d'Uppsala ont donc mis au point un test de dessin, capable de révéler des dysfonctionnements des vaisseaux sanguins dans le cerveau et donc de prédire les risques de rechute après avoir eu un premier infarctus, d'après leur étude publiée mercredi dans le British Medical Journal.
Pendant 14 ans, les chercheurs ont mis à l'épreuve 1000 hommes en bonne santé âgés de 65 à 75 ans. Comme ces jeux pour enfants qui consistent à relier des numéros entre eux pour former un dessin, les participants devaient tracer des lignes entre des points numérotés dans l'ordre croissant et le plus rapidement possible pour évaluer leur vitesse psychomotrice. A la fin de ce test appelé «trail making test», les hommes se voyaient attribuer une note entre 0 (le plus mauvais résultat) et 30 (le meilleur). Les volontaires ont aussi passé plusieurs tests cognitifs pour évaluer leur niveau de mémorisation, leur capacité de calcul et leur sens de l'orientation.
Résultat: Entre 1991 et 2006, 155 hommes ont eu un AVC, dont 22 sont décédés dans le mois qui suivait leur attaque et 84 autres dans un délai de deux ans et demie. En comparant leurs résultats respectifs, les chercheurs ont découvert que ceux qui avaient obtenu un faible score étaient trois fois plus susceptibles de mourir que ceux qui avaient obtenu des scores élevés.
Le «trail making test» effectué pendant l'étude
Le «trail making test» effectué pendant l'étude
Un exercice «simple» et «peu coûteux»
«C'est une étude intéressante car elle suggère qu'il peut y avoir des changements précoces dans le cerveau, susceptibles d'annoncer un accident vasculaire cérébral», a déclaré Dr Clare Walton, de l'association anglaise des AVC (stroke association) à la BBC. «Certes, il s'agit d'une petite étude et nous ignorons pourquoi certaines personnes ont plus de mal à dessiner que d'autres, reconnaît le médecin. Mais nous savons que cette tâche, si elle est difficile à effectuer, souligne le risque d'un AVC grave ou mortel et peut permettre à la personne de bénéficier de traitements préventifs», poursuit-elle.
Le Dr Bernice Wiberg, l'auteur principal de l'étude ajoute que «ces tests sont très simples, peu coûteux et facilement accessibles pour une utilisation clinique. Ils pourraient compléter les tests déjà mis en place avec cet avantage de pouvoir prédire un risque de mortalité imminente».
Chaque année, 130.000 nouvelles personnes sont victimes d'AVC en France. Après la survenue d'un premier AVC, le risque de récidive est important et est estimé entre 30 et 43 % dans les cinq années qui suivent.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
l' Ailge: TP:8.50 CG:13 ORAL:16.50 26 eme sr list comp PRISE 
Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente

Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente
Re: Actualités 2012
De nombreuses transfusions sanguines sont inutiles
Une étude portant sur les pratiques transfusionnelles des hôpitaux américains pointe un recours trop fréquent à la transfusion, exposant le patient à un risque inutile.
Chaque jour, la transfusion sanguine sauve des milliers de vies. Pratiquée pour pallier un déficit en globules rouges qui apportent l'oxygène aux tissus, son utilité est déterminée en fonction du seuil transfusionnel. Ce point critique, basé sur le taux d'hémoglobine du patient, est généralement compris entre 7 et 10 g/dL (grammes par décilitre) de sang. Mais ces valeurs prêtent à discussion, d'autant que la transfusion n'est pas un geste dénué de risque.
«Les recommandations américaines indiquent qu'une transfusion est nécessaire lorsque le taux d'hémoglobine chute au dessous de 6 ou 7 g/dL et inutile lorsque ce taux est à 10 g/dL. Entre ces deux valeurs, il n'y a pas de consensus», constate le professeur Steven Franck, anesthésiste à l'hôpital Johns Hopkins de Baltimore. En observant les seuils transfusionnels des 2981 patients transfusés dans cet établissement de février 2010 à août 2011, il a pu constater de grandes variations du taux d'hémoglobine limite retenu par les praticiens pour transfuser, celui-ci étant globalement trop élevé.
Un acte médical non dénué de risque
«Depuis 5 ans, les travaux portant sur la transfusion incitent à abaisser le seuil transfusionnel. Une étude récente confrontant des seuils de 7 g/dL et de 10 g/dL chez des patients stables en réanimation a ainsi montré l'absence de différence de survie des patients*. Mais les médecins n'ont vraisemblablement pas encore adapté leur pratique». Selon le chercheur, l'usage excessif de la transfusion est pourtant problématique. «Non seulement le sang est une denrée rare et coûteuse, mais les patients ne se portent pas mieux et même parfois plus mal, lorsque la transfusion est faite prématurément ou inutilement».
L'introduction de sang étranger dans le corps initie une série de réactions immunitaires chez le patient qui développe des anticorps contre les globules rouges importés. Ce mécanisme de défense rend l'obtention d'une compatibilité plus difficile lors d'éventuelles transfusions ultérieures. La transfusion a également un effet suppressif sur le système immunitaire, qui augmente le risque de contracter des maladies opportunistes. Sans compter le risque, rarissime mais pas inexistant, de transmission d'une infection virale ou bactérienne ou encore d'être victime d'une erreur de groupe sanguin.
Des seuils plus hauts en France qu'aux États-Unis
En France, la transfusion sanguine se base sur les recommandations de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM, ex-Afssaps) de 2003. Les seuils transfusionnels y sont globalement plus hauts que leurs homologues américains (7 ou 9 g/dL en fonction de l'âge et de l'état clinique du patient). “Mais comme aux États-Unis, les recommandations n'empêchent pas une variabilité dans les pratiques”, constate le Docteur Lionel Velly, anesthésiste-réanimateur à l'hôpital de la Timone à Marseille.
«Toutefois, l'indication d'une transfusion sanguine en cours d'opération en cas de saignement brutal ne peut se résumer à la question du taux d'hémoglobine. L'hémoglobine n'est pas un reflet très fidèle du saignement actif, car son taux chute avec un certain retard par rapport à la perte sanguine. Ce facteur ne doit pas être pris en compte isolément. La vitesse de saignement, la réaction du patient, et le volume sanguin perdu ont également leur importance», explique le docteur Velly.
Enfin, si le choix ou non d'effectuer une transfusion doit se décider à la lumière des bénéfices et des risques encourus, il importe de rappeler que le risque de survenue de complications liées à la transfusion est inférieur, et de très loin, aux dangers liés à la sous-transfusion ; l'anémie et l'hémorragie restant les principales causes d'arrêt cardiaque au cours d'une opération.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une étude portant sur les pratiques transfusionnelles des hôpitaux américains pointe un recours trop fréquent à la transfusion, exposant le patient à un risque inutile.
Chaque jour, la transfusion sanguine sauve des milliers de vies. Pratiquée pour pallier un déficit en globules rouges qui apportent l'oxygène aux tissus, son utilité est déterminée en fonction du seuil transfusionnel. Ce point critique, basé sur le taux d'hémoglobine du patient, est généralement compris entre 7 et 10 g/dL (grammes par décilitre) de sang. Mais ces valeurs prêtent à discussion, d'autant que la transfusion n'est pas un geste dénué de risque.
«Les recommandations américaines indiquent qu'une transfusion est nécessaire lorsque le taux d'hémoglobine chute au dessous de 6 ou 7 g/dL et inutile lorsque ce taux est à 10 g/dL. Entre ces deux valeurs, il n'y a pas de consensus», constate le professeur Steven Franck, anesthésiste à l'hôpital Johns Hopkins de Baltimore. En observant les seuils transfusionnels des 2981 patients transfusés dans cet établissement de février 2010 à août 2011, il a pu constater de grandes variations du taux d'hémoglobine limite retenu par les praticiens pour transfuser, celui-ci étant globalement trop élevé.
Un acte médical non dénué de risque
«Depuis 5 ans, les travaux portant sur la transfusion incitent à abaisser le seuil transfusionnel. Une étude récente confrontant des seuils de 7 g/dL et de 10 g/dL chez des patients stables en réanimation a ainsi montré l'absence de différence de survie des patients*. Mais les médecins n'ont vraisemblablement pas encore adapté leur pratique». Selon le chercheur, l'usage excessif de la transfusion est pourtant problématique. «Non seulement le sang est une denrée rare et coûteuse, mais les patients ne se portent pas mieux et même parfois plus mal, lorsque la transfusion est faite prématurément ou inutilement».
L'introduction de sang étranger dans le corps initie une série de réactions immunitaires chez le patient qui développe des anticorps contre les globules rouges importés. Ce mécanisme de défense rend l'obtention d'une compatibilité plus difficile lors d'éventuelles transfusions ultérieures. La transfusion a également un effet suppressif sur le système immunitaire, qui augmente le risque de contracter des maladies opportunistes. Sans compter le risque, rarissime mais pas inexistant, de transmission d'une infection virale ou bactérienne ou encore d'être victime d'une erreur de groupe sanguin.
Des seuils plus hauts en France qu'aux États-Unis
En France, la transfusion sanguine se base sur les recommandations de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM, ex-Afssaps) de 2003. Les seuils transfusionnels y sont globalement plus hauts que leurs homologues américains (7 ou 9 g/dL en fonction de l'âge et de l'état clinique du patient). “Mais comme aux États-Unis, les recommandations n'empêchent pas une variabilité dans les pratiques”, constate le Docteur Lionel Velly, anesthésiste-réanimateur à l'hôpital de la Timone à Marseille.
«Toutefois, l'indication d'une transfusion sanguine en cours d'opération en cas de saignement brutal ne peut se résumer à la question du taux d'hémoglobine. L'hémoglobine n'est pas un reflet très fidèle du saignement actif, car son taux chute avec un certain retard par rapport à la perte sanguine. Ce facteur ne doit pas être pris en compte isolément. La vitesse de saignement, la réaction du patient, et le volume sanguin perdu ont également leur importance», explique le docteur Velly.
Enfin, si le choix ou non d'effectuer une transfusion doit se décider à la lumière des bénéfices et des risques encourus, il importe de rappeler que le risque de survenue de complications liées à la transfusion est inférieur, et de très loin, aux dangers liés à la sous-transfusion ; l'anémie et l'hémorragie restant les principales causes d'arrêt cardiaque au cours d'une opération.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
l' Ailge: TP:8.50 CG:13 ORAL:16.50 26 eme sr list comp PRISE 
Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente

Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente
Re: Actualités 2012
Les cartables lourds provoquent-ils des scolioses ?
AVIS D'EXPERTS - Le professeur Jean Dubousset, spécialiste en orthopédie pédiatrique, vous répond. Ils est membre de l'Académie nationale de médecine.
La scoliose n'est en rien la conséquence mécanique d'un poids plus ou moins asymétrique porté sur le dos, d'une inégalité de longueur des membres inférieurs ou d'autres phénomènes à classer au chapitre des idées reçues. C'est un symptôme qui se traduit par une déviation de la colonne vertébrale dans les trois plans de l'espace avec, en particulier, une torsion axiale qui se révèle par une gibbosité au niveau thoracique ou lombaire.
Dans certains cas, les causes de la scoliose sont connues. C'est parfois une malformation congénitale, acquise avant la naissance, due à une anomalie de la colonne vertébrale survenue très tôt dans la vie embryonnaire par un dérèglement de l'horloge de la segmentation, parfois d'origine génétique, mais le plus souvent acquise. Les vertèbres peuvent aussi présenter des anomalies de structure et se déformer progressivement sous l'influence de facteurs qui peuvent aussi être d'origine génétique. Enfin, des troubles «paralytiques» d'origine neurologique peuvent entraîner un fonctionnement asymétrique des muscles entourant la colonne vertébrale, d'où une déformation des vertèbres et de leur alignement au cours de leur croissance.
Mais la scoliose dont serait responsable le port du cartable, pour être la plus commune, est la scoliose dite idiopathique, celle dont on ignore toujours la cause, malgré de nombreux travaux de recherche dans le monde entier, notamment coordonnés et soutenus par la Fondation Yves-Cotrel de l'Institut de France. Il semble toutefois que, sur un fond de susceptibilité génétique, des mécanismes neuro-hormonaux très subtils déclenchent un phénomène qui va plus ou moins rapidement s'aggraver, en particulier au moment de la puberté et avec une plus grande fréquence chez les filles. Or de telles déformations n'existent pas chez les quadrupèdes, et toutes les tentatives expérimentales pour déclencher une scoliose chez ces animaux, sans toucher directement la colonne vertébrale et les muscles alentour, sont restées vaines. Nous savons donc au moins une chose, c'est que la scoliose est typique de la station debout et donc spécifique à l'espèce humaine.
Dans la grande majorité des cas, les enfants chez qui on découvre ces scolioses «idiopathiques», c'est-à-dire sans cause déterminée, sont parfaitement normaux sur le plan physique et intellectuel. Ce serait donc a priori le fonctionnement interne des systèmes cérébraux automatiques d'équilibration de la station debout, couplés à la croissance de la colonne vertébrale, qui serait déréglé. La scoliose n'a donc rien à voir avec le fait de porter des charges asymétriques, fussent-elles créées par le poids d'un cartable ou d'un sac à dos…
Le bon diagnostic
Mais il faut reconnaître à ces fausses vérités un intérêt majeur: elles entraînent une meilleure surveillance des enfants sur le plan orthopédique, neurologique et radiologique, et incitent à leur faire passer les bons examens par des praticiens compétents. Les parents eux-mêmes ont intérêt, dès que leur enfant est dans les petites classes, à regarder son dos alors qu'il se tient debout, pieds joints, les bras pendant le long du corps ; si le pli de sa taille leur paraît asymétrique ou si, en faisant se pencher l'enfant vers l'avant, les mains jointes entre les deux genoux, et en regardant le dos «à jour frisant», ils constatent une asymétrie même minime entre le côté droit et le côté gauche, il est bon qu'ils en parlent à leur médecin.
Si le diagnostic de scoliose idiopathique est confirmé, le risque évolutif est établi d'après les constatations cliniques, notamment l'état de maturation sexuelle pubertaire, et en fonction des résultats radiologiques. Il est possible d'approcher un pronostic fiable dès la première consultation et le premier cliché 3D. Il convient de rappeler que ces scolioses idiopathiques de l'enfant sont souples et non douloureuses ; dès lors, si l'examen révèle douleurs ou raideur, le diagnostic d'une tumeur osseuse vertébrale ou d'une anomalie nerveuse radiculo-médullaire devra être vérifié par une IRM et entraînera un traitement spécifique.
Le diagnostic de scoliose idiopathique ayant été posé, il débouche alors ou non sur un traitement. Certaines de ces scolioses évoluent en s'aggravant rapidement et exigent un traitement actif, parfois dès la première consultation, avec plâtre et port de corset jusqu'à la fin de la maturation squelettique. Pour d'autres, la chirurgie est la seule issue, même s'il ne s'agit que d'un rattrapage, car, si le montage métallique effectué pour redresser la colonne vertébrale et la greffe osseuse qui l'accompagne enraidissent la portion instrumentée, il reste toujours des zones libres et donc fonctionnellement mobiles.
Suivi régulier
Mais la plupart sont peu ou pas du tout évolutives et ne demandent qu'une surveillance jusqu'à la fin de la croissance. Il est alors permis à ces enfants de mener une vie normale, de faire du sport… et de porter un lourd cartable sur le dos! Toutefois, si les cartables trop lourds n'expliquent pas la scoliose, il vaut mieux éviter qu'ils excèdent 10 % du poids de l'enfant. Or c'est hélas le cas une fois sur deux, ce que la santé au travail n'autoriserait pas pour les adultes…
En tout état de cause, les enfants ayant eu un problème rachidien dans l'enfance, opérés ou non opérés, doivent être régulièrement suivis à l'âge adulte. D'autre part, des scolioses peuvent survenir à l'âge adulte sur un rachis parfaitement sain jusque-là, à cause d'une dégénérescence discale et ligamentaire. Une fois déclenchées, elles s'aggravent presque toujours, de manière plus ou moins importante, du fait du vieillissement.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
AVIS D'EXPERTS - Le professeur Jean Dubousset, spécialiste en orthopédie pédiatrique, vous répond. Ils est membre de l'Académie nationale de médecine.
La scoliose n'est en rien la conséquence mécanique d'un poids plus ou moins asymétrique porté sur le dos, d'une inégalité de longueur des membres inférieurs ou d'autres phénomènes à classer au chapitre des idées reçues. C'est un symptôme qui se traduit par une déviation de la colonne vertébrale dans les trois plans de l'espace avec, en particulier, une torsion axiale qui se révèle par une gibbosité au niveau thoracique ou lombaire.
Dans certains cas, les causes de la scoliose sont connues. C'est parfois une malformation congénitale, acquise avant la naissance, due à une anomalie de la colonne vertébrale survenue très tôt dans la vie embryonnaire par un dérèglement de l'horloge de la segmentation, parfois d'origine génétique, mais le plus souvent acquise. Les vertèbres peuvent aussi présenter des anomalies de structure et se déformer progressivement sous l'influence de facteurs qui peuvent aussi être d'origine génétique. Enfin, des troubles «paralytiques» d'origine neurologique peuvent entraîner un fonctionnement asymétrique des muscles entourant la colonne vertébrale, d'où une déformation des vertèbres et de leur alignement au cours de leur croissance.
Mais la scoliose dont serait responsable le port du cartable, pour être la plus commune, est la scoliose dite idiopathique, celle dont on ignore toujours la cause, malgré de nombreux travaux de recherche dans le monde entier, notamment coordonnés et soutenus par la Fondation Yves-Cotrel de l'Institut de France. Il semble toutefois que, sur un fond de susceptibilité génétique, des mécanismes neuro-hormonaux très subtils déclenchent un phénomène qui va plus ou moins rapidement s'aggraver, en particulier au moment de la puberté et avec une plus grande fréquence chez les filles. Or de telles déformations n'existent pas chez les quadrupèdes, et toutes les tentatives expérimentales pour déclencher une scoliose chez ces animaux, sans toucher directement la colonne vertébrale et les muscles alentour, sont restées vaines. Nous savons donc au moins une chose, c'est que la scoliose est typique de la station debout et donc spécifique à l'espèce humaine.
Dans la grande majorité des cas, les enfants chez qui on découvre ces scolioses «idiopathiques», c'est-à-dire sans cause déterminée, sont parfaitement normaux sur le plan physique et intellectuel. Ce serait donc a priori le fonctionnement interne des systèmes cérébraux automatiques d'équilibration de la station debout, couplés à la croissance de la colonne vertébrale, qui serait déréglé. La scoliose n'a donc rien à voir avec le fait de porter des charges asymétriques, fussent-elles créées par le poids d'un cartable ou d'un sac à dos…
Le bon diagnostic
Mais il faut reconnaître à ces fausses vérités un intérêt majeur: elles entraînent une meilleure surveillance des enfants sur le plan orthopédique, neurologique et radiologique, et incitent à leur faire passer les bons examens par des praticiens compétents. Les parents eux-mêmes ont intérêt, dès que leur enfant est dans les petites classes, à regarder son dos alors qu'il se tient debout, pieds joints, les bras pendant le long du corps ; si le pli de sa taille leur paraît asymétrique ou si, en faisant se pencher l'enfant vers l'avant, les mains jointes entre les deux genoux, et en regardant le dos «à jour frisant», ils constatent une asymétrie même minime entre le côté droit et le côté gauche, il est bon qu'ils en parlent à leur médecin.
Si le diagnostic de scoliose idiopathique est confirmé, le risque évolutif est établi d'après les constatations cliniques, notamment l'état de maturation sexuelle pubertaire, et en fonction des résultats radiologiques. Il est possible d'approcher un pronostic fiable dès la première consultation et le premier cliché 3D. Il convient de rappeler que ces scolioses idiopathiques de l'enfant sont souples et non douloureuses ; dès lors, si l'examen révèle douleurs ou raideur, le diagnostic d'une tumeur osseuse vertébrale ou d'une anomalie nerveuse radiculo-médullaire devra être vérifié par une IRM et entraînera un traitement spécifique.
Le diagnostic de scoliose idiopathique ayant été posé, il débouche alors ou non sur un traitement. Certaines de ces scolioses évoluent en s'aggravant rapidement et exigent un traitement actif, parfois dès la première consultation, avec plâtre et port de corset jusqu'à la fin de la maturation squelettique. Pour d'autres, la chirurgie est la seule issue, même s'il ne s'agit que d'un rattrapage, car, si le montage métallique effectué pour redresser la colonne vertébrale et la greffe osseuse qui l'accompagne enraidissent la portion instrumentée, il reste toujours des zones libres et donc fonctionnellement mobiles.
Suivi régulier
Mais la plupart sont peu ou pas du tout évolutives et ne demandent qu'une surveillance jusqu'à la fin de la croissance. Il est alors permis à ces enfants de mener une vie normale, de faire du sport… et de porter un lourd cartable sur le dos! Toutefois, si les cartables trop lourds n'expliquent pas la scoliose, il vaut mieux éviter qu'ils excèdent 10 % du poids de l'enfant. Or c'est hélas le cas une fois sur deux, ce que la santé au travail n'autoriserait pas pour les adultes…
En tout état de cause, les enfants ayant eu un problème rachidien dans l'enfance, opérés ou non opérés, doivent être régulièrement suivis à l'âge adulte. D'autre part, des scolioses peuvent survenir à l'âge adulte sur un rachis parfaitement sain jusque-là, à cause d'une dégénérescence discale et ligamentaire. Une fois déclenchées, elles s'aggravent presque toujours, de manière plus ou moins importante, du fait du vieillissement.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
l' Ailge: TP:8.50 CG:13 ORAL:16.50 26 eme sr list comp PRISE 
Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente

Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente
Re: Actualités 2012
Pourquoi ne faut-il pas manger à contretemps ?
AVIS D'EXPERTS - Le professeur Jean-Marie Bourre*, spécialiste en neurotoxicologie et neuro-pharmaco-nutrition, membre de l'Académie nationale de médecine, vous répond.
Manger correctement n'est ni naturel ni instinctif, mais exige d'organiser des circuits de neurones dans le cerveau, à des moments précis, selon une chronologie programmée par les gènes pour «enregistrer» non seulement le nom et le goût des aliments, mais aussi apprendre le plaisir de manger.
À chaque âge de son développement, l'organisme exige une alimentation appropriée dont le défaut peut être difficile à corriger. Le fœtus a besoin des oméga-3 du tissu adipeux de sa mère ; or, il faut du temps pour qu'ils s'y trouvent, c'est pourquoi il ne faut pas attendre d'être enceinte pour en consommer. Il en est de même des folates (vitamine B9), nécessaires pour une efficacité optimale dès la fécondation. On change de squelette trois fois dans une vie, mais le pic de minéralisation est atteint définitivement vers 20 ans ; c'est pourquoi la vitamine D, le calcium, des protéines de qualité et l'exercice physique sont particulièrement indispensables à l'adolescence. Quant aux cellules musculaires et aux neurones, non seulement ils ne se renouvellent pas ou très peu, mais ils peuvent mourir irrémédiablement faute d'une alimentation adéquate.
Le repas sert à satisfaire sa faim jusqu'au rassasiement, suivi de la satiété, tout le contraire du grignotage où l'on n'a jamais faim ni jamais plus faim. Manger trop vite, c'est ne pas laisser le temps au cerveau d'envoyer un signal de rassasiement, ce qui explique qu'un régime minceur, où le repas est expédié parce qu'on se sent coupable de manger, fait grossir! Inversement, manger trop lentement, c'est couper trop tôt l'appétit. Il faut un juste milieu: prendre le temps de mastiquer pour mieux assimiler les nutriments, savourer les arômes des aliments et bien digérer.
Le soir, du poisson
Le cerveau peut travailler plus la nuit que le jour ; donnez-lui assez de glucides, du pain notamment, au dîner pour éviter une hypoglycémie nocturne, certes insensible, mais qui altère la mémorisation en perturbant le stockage des données acquises et en réduisant leur restitution. De même, comme la glande thyroïde sécrète deux fois plus d'iode pendant la nuit, préférez le poisson au repas du soir. Un mauvais sommeil favorise l'obésité, et il faut 20 minutes au réveil avant d'avoir faim: inutile de forcer les enfants à prendre un petit déjeuner au saut du lit! Enfin, la lumière synchronise nos rythmes avec l'environnement via la rétine ; il est donc naturel de prendre le repas de midi à 14 heures, décalage horaire légal oblige…
Il faut prendre les vitamines qui se dissolvent dans l'eau (B et C) tous les jours, à la différence de celles qui se dissolvent dans les lipides (A, D, E et K) et se stockent dans les graisses. On sait aussi depuis peu qu'il y a des protéines lentes et d'autres rapides, qui se complètent pour assurer un bon renouvellement musculaire notamment. C'est pourquoi une personne âgée a intérêt à consommer 70 % de sa ration quotidienne de protéines au déjeuner plutôt que de les répartir sur quatre repas, et les plus jeunes à la fractionner sachant qu'après tout exercice physique, même modéré, la récupération est plus rapide en y ajoutant des glucides.
L'huile de la vinaigrette favorise le passage du bêta-carotène des carottes, mais aussi de la lutéine et la zéaxantine, précieuses pour la rétine. L'huile de colza complète les oméga-3 des sardines. Les acides aminés indispensables doivent être associés, sinon la restriction de l'un induit une réduction de l'utilisation de tous les autres ; c'est pourquoi, dans les plats traditionnels, on rajoute une viande aux légumes. De même, la tradition religieuse qui interdit de consommer du veau en même temps que le lait de sa mère est justifiée biologiquement pour éviter que le fer et le calcium ne s'annihilent mutuellement. C'est aussi pourquoi boire du thé sur de la viande est contre-indiqué, car les polyphénols du thé piègent le fer, ce qui en perturbe gravement la digestion ; enfin, le foie et les fruits de mer ne font pas bon ménage avec les agrumes et les choux, car les vitamines B12 et C s'excluent. Dans le lait, le zinc est mieux capté du fait de la présence simultanée de lactose et de protéines. Les fibres des légumes sont plus efficaces quand elles précèdent celles des fruits, car la satiété dure plus longtemps, évitant le grignotage. La cuisson, c'est le plaisir plus l'efficacité ; l'œuf gobé est une ineptie alimentaire, car il perd alors 51 % de sa valeur nutritionnelle ; cuites et écrasées, les tomates augmentent la biodisponibilité du lycopène, reconnu pour ses effets préventifs du cancer de la prostate.
Des animaux bien nourris
Des poules bien nourries multiplient par vingt la quantité d'oméga-3 de leurs œufs, par deux à quatre celle de diverses vitamines et oligo-éléments. Manger du poisson au moins deux fois par semaine, dont une fois du poisson gras, c'est diviser par deux le risque d'infarctus, jusqu'à cinq celui d'AVC… Sinon, le risque est augmenté d'autant… La plupart des poissons d'élevage contiennent aussi des oméga-3, mais seulement quand ils sont ajoutés à leur nourriture ; quant à la viande, sa valeur nutritionnelle dépend beaucoup de l'alimentation des animaux de boucherie. En tout état de cause, mieux vaut choisir les aliments de saison, fruits et légumes, mais aussi fromages et produits de la pêche. Labellisée ou pas, bio ou pas, notre alimentation engage notre propre développement durable au rythme de la chrono-diététique.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
AVIS D'EXPERTS - Le professeur Jean-Marie Bourre*, spécialiste en neurotoxicologie et neuro-pharmaco-nutrition, membre de l'Académie nationale de médecine, vous répond.
Manger correctement n'est ni naturel ni instinctif, mais exige d'organiser des circuits de neurones dans le cerveau, à des moments précis, selon une chronologie programmée par les gènes pour «enregistrer» non seulement le nom et le goût des aliments, mais aussi apprendre le plaisir de manger.
À chaque âge de son développement, l'organisme exige une alimentation appropriée dont le défaut peut être difficile à corriger. Le fœtus a besoin des oméga-3 du tissu adipeux de sa mère ; or, il faut du temps pour qu'ils s'y trouvent, c'est pourquoi il ne faut pas attendre d'être enceinte pour en consommer. Il en est de même des folates (vitamine B9), nécessaires pour une efficacité optimale dès la fécondation. On change de squelette trois fois dans une vie, mais le pic de minéralisation est atteint définitivement vers 20 ans ; c'est pourquoi la vitamine D, le calcium, des protéines de qualité et l'exercice physique sont particulièrement indispensables à l'adolescence. Quant aux cellules musculaires et aux neurones, non seulement ils ne se renouvellent pas ou très peu, mais ils peuvent mourir irrémédiablement faute d'une alimentation adéquate.
Le repas sert à satisfaire sa faim jusqu'au rassasiement, suivi de la satiété, tout le contraire du grignotage où l'on n'a jamais faim ni jamais plus faim. Manger trop vite, c'est ne pas laisser le temps au cerveau d'envoyer un signal de rassasiement, ce qui explique qu'un régime minceur, où le repas est expédié parce qu'on se sent coupable de manger, fait grossir! Inversement, manger trop lentement, c'est couper trop tôt l'appétit. Il faut un juste milieu: prendre le temps de mastiquer pour mieux assimiler les nutriments, savourer les arômes des aliments et bien digérer.
Le soir, du poisson
Le cerveau peut travailler plus la nuit que le jour ; donnez-lui assez de glucides, du pain notamment, au dîner pour éviter une hypoglycémie nocturne, certes insensible, mais qui altère la mémorisation en perturbant le stockage des données acquises et en réduisant leur restitution. De même, comme la glande thyroïde sécrète deux fois plus d'iode pendant la nuit, préférez le poisson au repas du soir. Un mauvais sommeil favorise l'obésité, et il faut 20 minutes au réveil avant d'avoir faim: inutile de forcer les enfants à prendre un petit déjeuner au saut du lit! Enfin, la lumière synchronise nos rythmes avec l'environnement via la rétine ; il est donc naturel de prendre le repas de midi à 14 heures, décalage horaire légal oblige…
Il faut prendre les vitamines qui se dissolvent dans l'eau (B et C) tous les jours, à la différence de celles qui se dissolvent dans les lipides (A, D, E et K) et se stockent dans les graisses. On sait aussi depuis peu qu'il y a des protéines lentes et d'autres rapides, qui se complètent pour assurer un bon renouvellement musculaire notamment. C'est pourquoi une personne âgée a intérêt à consommer 70 % de sa ration quotidienne de protéines au déjeuner plutôt que de les répartir sur quatre repas, et les plus jeunes à la fractionner sachant qu'après tout exercice physique, même modéré, la récupération est plus rapide en y ajoutant des glucides.
L'huile de la vinaigrette favorise le passage du bêta-carotène des carottes, mais aussi de la lutéine et la zéaxantine, précieuses pour la rétine. L'huile de colza complète les oméga-3 des sardines. Les acides aminés indispensables doivent être associés, sinon la restriction de l'un induit une réduction de l'utilisation de tous les autres ; c'est pourquoi, dans les plats traditionnels, on rajoute une viande aux légumes. De même, la tradition religieuse qui interdit de consommer du veau en même temps que le lait de sa mère est justifiée biologiquement pour éviter que le fer et le calcium ne s'annihilent mutuellement. C'est aussi pourquoi boire du thé sur de la viande est contre-indiqué, car les polyphénols du thé piègent le fer, ce qui en perturbe gravement la digestion ; enfin, le foie et les fruits de mer ne font pas bon ménage avec les agrumes et les choux, car les vitamines B12 et C s'excluent. Dans le lait, le zinc est mieux capté du fait de la présence simultanée de lactose et de protéines. Les fibres des légumes sont plus efficaces quand elles précèdent celles des fruits, car la satiété dure plus longtemps, évitant le grignotage. La cuisson, c'est le plaisir plus l'efficacité ; l'œuf gobé est une ineptie alimentaire, car il perd alors 51 % de sa valeur nutritionnelle ; cuites et écrasées, les tomates augmentent la biodisponibilité du lycopène, reconnu pour ses effets préventifs du cancer de la prostate.
Des animaux bien nourris
Des poules bien nourries multiplient par vingt la quantité d'oméga-3 de leurs œufs, par deux à quatre celle de diverses vitamines et oligo-éléments. Manger du poisson au moins deux fois par semaine, dont une fois du poisson gras, c'est diviser par deux le risque d'infarctus, jusqu'à cinq celui d'AVC… Sinon, le risque est augmenté d'autant… La plupart des poissons d'élevage contiennent aussi des oméga-3, mais seulement quand ils sont ajoutés à leur nourriture ; quant à la viande, sa valeur nutritionnelle dépend beaucoup de l'alimentation des animaux de boucherie. En tout état de cause, mieux vaut choisir les aliments de saison, fruits et légumes, mais aussi fromages et produits de la pêche. Labellisée ou pas, bio ou pas, notre alimentation engage notre propre développement durable au rythme de la chrono-diététique.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
l' Ailge: TP:8.50 CG:13 ORAL:16.50 26 eme sr list comp PRISE 
Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente

Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente
Re: Actualités 2012
Des patchs contre les allergies
Une start-up française espère commercialiser d'ici 2016 un patch pour lutter contre les allergies alimentaires, qui jusque là ne bénéficient d'aucun traitement de routine.
En France, 5 % des enfants et 2 % des adultes souffrent d'allergies alimentaires qui provoquent chaque année des dizaines d'hospitalisations pour choc anaphylactique, sans qu'aucun traitement n'ait encore vu le jour. Cette réaction brutale à l'ingestion de l'allergène se traduit par une chute brutale de la tension artérielle qui peut mettre en danger les organes vitaux du patient, jusqu'à entraîner sa mort.
L'immunothérapie, unique traitement de fond reconnu par l'Organisation mondiale de la santé dans l'allergie, n'est pas indiquée dans les causes alimentaires. La méthode qui consiste à administrer de manière répétée par voie orale ou sous-cutanée de petites quantités d'allergènes pour diminuer la sensibilité des patients est utilisée couramment avec les pollens mais elle reste limitée à des travaux expérimentaux pour les aliments, en raison d'un risque trop important de chocs anaphylactiques.
Rendre l'organisme moins sensible
Face à cette impossibilité de traiter les allergies alimentaires par des injections ou des médicaments à prise orale, les pédiatres français Pierre-Henri Benhamou et Christophe Dupont ont décidé en 2002 de mener des travaux sur une troisième voie: la voie cutanée. Via leur start-up DBV Technologies, ils ont développé le patch Viaskin qui contient des allergènes sous forme de poudre sèche et se pose quotidiennement sur la peau saine.
Une fois le patch collé, les allergènes entrent en contact avec les cellules de la couche supérieure de la peau. Ils sont alors capturés et transportés par des cellules spécifiques dites de Langerhans jusqu'aux ganglions lymphatiques qui stimulent la production de cellules, rendant peu à peu l'organisme moins sensible aux allergènes.
«L'idée d'utiliser la voie épicutanée n'est pas nouvelle, explique le professeur Dupont. A la fin des années 50, des chercheurs français ont tenté de traiter des patients en pratiquant des scarifications de la peau pour y introduire un allergène. Mais l'expérience s'est avérée trop dangereuse. Avec le patch, la peau n'est pas entaillée, ce qui supprime tout passage de l'allergène dans le sang, responsable des chocs anaphylactiques».
Aucune réaction grave n'a été déplorée lors de l'étude effectuée en France en 2010 sur des enfants allergiques au lait de vache (1) et des travaux financés par le National Institute of Health sont actuellement menés aux États-Unis, pour confirmer cette innocuité dans le cas de l'arachide.
Des débouchés prometteurs
Bien que les résultats soient encourageants, le projet de consommer une poignée de cacahuètes ou un verre de lait à peine le patch collé au bras relève du fantasme, prévient le pédiatre. «L'immunothérapie, qu'elle qu'en soit la voie, est un processus long. Il faut un à trois ans pour obtenir une baisse significative et durable de la sensibilité. De plus, il est trop tôt pour dire si ce traitement permettra d'induire une tolérance totale à l'arachide ou au lait chez certains patients. Le but est avant tout d'induire une désensibilisation, c'est-à-dire une diminution de la sensibilité suffisante pour éviter les réactions sévères en cas de contact accidentel avec l'allergène».
La société espère commercialiser ses patchs à l'arachide et au lait de vache dès 2016 et développe à présent un patch anti-acarien, tandis qu'une équipe Suisse travaille de son côté sur un patch anti-pollen. «Théoriquement, la technique fonctionne pour n'importe quel allergène», explique Christophe Dupont. Ce qui promet des débouchés plus qu'attractifs d'un point de vue médical mais également économique. Au total, les trois allergies sur lesquelles DBV Technologies se focalise représenteraient un potentiel commercial de plus de 5 milliards de dollars, selon la start-up.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une start-up française espère commercialiser d'ici 2016 un patch pour lutter contre les allergies alimentaires, qui jusque là ne bénéficient d'aucun traitement de routine.
En France, 5 % des enfants et 2 % des adultes souffrent d'allergies alimentaires qui provoquent chaque année des dizaines d'hospitalisations pour choc anaphylactique, sans qu'aucun traitement n'ait encore vu le jour. Cette réaction brutale à l'ingestion de l'allergène se traduit par une chute brutale de la tension artérielle qui peut mettre en danger les organes vitaux du patient, jusqu'à entraîner sa mort.
L'immunothérapie, unique traitement de fond reconnu par l'Organisation mondiale de la santé dans l'allergie, n'est pas indiquée dans les causes alimentaires. La méthode qui consiste à administrer de manière répétée par voie orale ou sous-cutanée de petites quantités d'allergènes pour diminuer la sensibilité des patients est utilisée couramment avec les pollens mais elle reste limitée à des travaux expérimentaux pour les aliments, en raison d'un risque trop important de chocs anaphylactiques.
Rendre l'organisme moins sensible
Face à cette impossibilité de traiter les allergies alimentaires par des injections ou des médicaments à prise orale, les pédiatres français Pierre-Henri Benhamou et Christophe Dupont ont décidé en 2002 de mener des travaux sur une troisième voie: la voie cutanée. Via leur start-up DBV Technologies, ils ont développé le patch Viaskin qui contient des allergènes sous forme de poudre sèche et se pose quotidiennement sur la peau saine.
Une fois le patch collé, les allergènes entrent en contact avec les cellules de la couche supérieure de la peau. Ils sont alors capturés et transportés par des cellules spécifiques dites de Langerhans jusqu'aux ganglions lymphatiques qui stimulent la production de cellules, rendant peu à peu l'organisme moins sensible aux allergènes.
«L'idée d'utiliser la voie épicutanée n'est pas nouvelle, explique le professeur Dupont. A la fin des années 50, des chercheurs français ont tenté de traiter des patients en pratiquant des scarifications de la peau pour y introduire un allergène. Mais l'expérience s'est avérée trop dangereuse. Avec le patch, la peau n'est pas entaillée, ce qui supprime tout passage de l'allergène dans le sang, responsable des chocs anaphylactiques».
Aucune réaction grave n'a été déplorée lors de l'étude effectuée en France en 2010 sur des enfants allergiques au lait de vache (1) et des travaux financés par le National Institute of Health sont actuellement menés aux États-Unis, pour confirmer cette innocuité dans le cas de l'arachide.
Des débouchés prometteurs
Bien que les résultats soient encourageants, le projet de consommer une poignée de cacahuètes ou un verre de lait à peine le patch collé au bras relève du fantasme, prévient le pédiatre. «L'immunothérapie, qu'elle qu'en soit la voie, est un processus long. Il faut un à trois ans pour obtenir une baisse significative et durable de la sensibilité. De plus, il est trop tôt pour dire si ce traitement permettra d'induire une tolérance totale à l'arachide ou au lait chez certains patients. Le but est avant tout d'induire une désensibilisation, c'est-à-dire une diminution de la sensibilité suffisante pour éviter les réactions sévères en cas de contact accidentel avec l'allergène».
La société espère commercialiser ses patchs à l'arachide et au lait de vache dès 2016 et développe à présent un patch anti-acarien, tandis qu'une équipe Suisse travaille de son côté sur un patch anti-pollen. «Théoriquement, la technique fonctionne pour n'importe quel allergène», explique Christophe Dupont. Ce qui promet des débouchés plus qu'attractifs d'un point de vue médical mais également économique. Au total, les trois allergies sur lesquelles DBV Technologies se focalise représenteraient un potentiel commercial de plus de 5 milliards de dollars, selon la start-up.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
l' Ailge: TP:8.50 CG:13 ORAL:16.50 26 eme sr list comp PRISE 
Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente

Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente
Re: Actualités 2012
Plongée dans la "tribu" anti-alcool du Baclofène
Contre l'envie de boire, des dizaines de milliers de Français consomment ce médicament dont les effets semblent spectaculaires. Une communauté de patients, solidaire et organisée, alors que le traitement n'est toujours pas reconnu officiellement.
Caroline n'en revient toujours pas. Elle a commencé le baclofène il y a trente-cinq jours, et, malgré un "premier week-end d'horreur", elle a l'impression aujourd'hui d'être "libérée de l'alcool". Un fond de bourgogne aligoté "dort toujours dans le frigo" de son appartement et, à sa dernière fiesta, elle n'a même pas fini sa coupe de champagne. Chargée de communication, 46 ans, un goût pour le vin "festif et culturel", comme beaucoup de Français, Catherine a plongé après une séparation conjugale et des soucis au boulot. Le vin blanc et la vodka sont devenus ses béquilles. Jusqu'à cette réflexion d'un ami: "Tu sens l'alcool."
Un décontractant musculaire contre la sclérose en plaques
La phrase a fait tilt. Caroline a tout fait pour reprendre le dessus, découvert l'existence du baclofène et lu avec curiosité le livre du Dr Olivier Amaisen, Le Dernier Verre (éd. Denoël), dans lequel ce cardiologue, lui-même alcoolique, raconte comment il a découvert par hasard les vertus de ce décontractant musculaire et la façon dont il a guéri sa dépendance. Ce médicament, utilisé notamment dans la sclérose en plaques depuis 1975, diminuerait de façon spectaculaire le craving - un mot anglo-saxon désignant l'envie irrépressible de boire. Depuis sa parution, en 2008, le récit du docteur Amaisen s'est vendu à 40 000 exemplaires. Plus de 30 000 Français - du post-ado au sexagénaire, du PDG à l'ouvrier - auraient expérimenté le baclofène hors des recommandations officielles, malgré la réticence affichée de certains addictologues devant l'absence d'études de grande ampleur sur le produit dans son utilisation détournée. Même si, le 25 avril dernier, l'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (Afssaps) a mentionné, pour la première fois, "des effets bénéfiques chez certains patients".
>> Lire le portrait du Dr Olivier Amaisen
Des dizaines de sites, dont Aubes, créé en 2010
Caroline, elle, en est encore à la phase d'expérimentation. Trois comprimés (30 mg) matin, midi et soir la première semaine, le double celle d'après, 120 mg ensuite... Jusqu'où devra-t-elle monter? Elle l'ignore, car le mode d'action du "baclo", comme disent ceux qui y ont recours, demeure mystérieux. Pas de règles; pas de données, donc, sur son action - les pouvoirs publics viennent à peine de lancer une étude de grande ampleur. Juste des posologies au cas par cas, et sans qu'elles aient un lien direct avec la quantité d'alcool ingérée: "A consommation égale, j'ai déjà donné 30 comprimés par jour à une femme fluette et 6 à un costaud, pour des résultats identiques", témoigne un médecin prescripteur.
N'empêche: les résultats semblent tellement probants que les volontaires se bousculent. Sylvie Imbert a fait le voyage en Espagne pour se procurer du baclofène, avant de lancer l'an dernier une pétition en ligne en faveur de sa prescription. D'autres passent par leur généraliste ou des services spécialisés dans le traitement de l'alcoolisme. Depuis 2010, une dizaine de sites ont essaimé sur la Toile, où les internautes se repassent des informations, des conseils, des encouragements, et les adresses des médecins acceptant de signer l'ordonnance. "Je peux repousser ma dernière prise de 20 heures à 20h30?" demande Olivier. "C'est quoi, le principe de la dose de confort?" interroge Claire. Yann confesse qu'il a "craqué et achevé une bouteille de vodka". Arthur, lui, cherche "un médecin près de Bordeaux pour ne pas avoir à passer par Internet et s'auto-médiquer". Certains s'inquiètent des risques à long terme, mais veulent continuer. Car, comme le dit Pierre, "la dépendance, il vaut mieux l'avoir avec trois petits comprimés qu'avec dix verres par jour".
"La dépendance, il vaut mieux l'avoir avec trois petits comprimés qu'avec dix verres par jour."
"La dépendance, il vaut mieux l'avoir avec trois petits comprimés qu'avec dix verres par jour."
D. Meyer/AFP
Créé en janvier 2010, Aubes (Association des utilisateurs de baclofène et sympathisants), le plus ancien des "sites baclo", le plus sérieux aussi, est consulté par près de 2000 personnes chaque jour. Ce réseau, partenaire officiel des essais cliniques et qui tiendra un colloque à Paris le 12 mai, ne ressemble à aucun autre du genre. Sur sa plateforme, qui s'adresse aussi bien aux médecins - avec un code d'accès personnel - qu'aux patients et à leur entourage, les usagers confrontent leurs expériences, sans crainte d'être jugés. Y compris quand une rechute survient. Contrairement aux associations classiques telles que les Alcooliques anonymes, les participants ne prônent pas l'abstinence, puisque le baclofène n'est pas incompatible avec une consommation modérée d'alcool. C'est la grande particularité du médicament. Résultat: qui s'en est sorti reste en contact. Qui échoue a droit à une seconde chance. Tristan, 31 ans, annonce qu'il arrête le baclo, découragé par ses effets secondaires (migraine, gêne sexuelle, douleurs abdominales)? Les messages de soutien affluent... "Bonne chance, plein de bonnes choses pour toi et viens nous tenir au courant de temps en temps", écrit Marie.
"On sait de quoi on parle puisqu'on est passés par là", glisse "Smooch", salariée du site. Pas question pour elle de "jouer au médecin" ni de donner d'avis sur les interactions avec d'autres médicaments: des spécialistes sont là pour ça, qui basculent sur l'espace "message personnel" en cas de discussion individuelle. Et si l'un des premiers effets du baclofène, au-delà de cette étonnante solidarité créée entre les usagers, était de les décomplexer? "Durant nos études, on nous disait que les alcooliques étaient compliqués, menteurs, décevants - quand on ne les présentait pas comme des minables, commente le Dr Bernard Joussaume, l'un des fondateurs de l'association Aubes et grand prescripteur de baclo (150 patients actuellement). Mais, à l'inverse des toxicos qui râlent et revendiquent, les alcoolos, eux, se cachent. Il faut changer cela."Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Contre l'envie de boire, des dizaines de milliers de Français consomment ce médicament dont les effets semblent spectaculaires. Une communauté de patients, solidaire et organisée, alors que le traitement n'est toujours pas reconnu officiellement.
Caroline n'en revient toujours pas. Elle a commencé le baclofène il y a trente-cinq jours, et, malgré un "premier week-end d'horreur", elle a l'impression aujourd'hui d'être "libérée de l'alcool". Un fond de bourgogne aligoté "dort toujours dans le frigo" de son appartement et, à sa dernière fiesta, elle n'a même pas fini sa coupe de champagne. Chargée de communication, 46 ans, un goût pour le vin "festif et culturel", comme beaucoup de Français, Catherine a plongé après une séparation conjugale et des soucis au boulot. Le vin blanc et la vodka sont devenus ses béquilles. Jusqu'à cette réflexion d'un ami: "Tu sens l'alcool."
Un décontractant musculaire contre la sclérose en plaques
La phrase a fait tilt. Caroline a tout fait pour reprendre le dessus, découvert l'existence du baclofène et lu avec curiosité le livre du Dr Olivier Amaisen, Le Dernier Verre (éd. Denoël), dans lequel ce cardiologue, lui-même alcoolique, raconte comment il a découvert par hasard les vertus de ce décontractant musculaire et la façon dont il a guéri sa dépendance. Ce médicament, utilisé notamment dans la sclérose en plaques depuis 1975, diminuerait de façon spectaculaire le craving - un mot anglo-saxon désignant l'envie irrépressible de boire. Depuis sa parution, en 2008, le récit du docteur Amaisen s'est vendu à 40 000 exemplaires. Plus de 30 000 Français - du post-ado au sexagénaire, du PDG à l'ouvrier - auraient expérimenté le baclofène hors des recommandations officielles, malgré la réticence affichée de certains addictologues devant l'absence d'études de grande ampleur sur le produit dans son utilisation détournée. Même si, le 25 avril dernier, l'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (Afssaps) a mentionné, pour la première fois, "des effets bénéfiques chez certains patients".
>> Lire le portrait du Dr Olivier Amaisen
Des dizaines de sites, dont Aubes, créé en 2010
Caroline, elle, en est encore à la phase d'expérimentation. Trois comprimés (30 mg) matin, midi et soir la première semaine, le double celle d'après, 120 mg ensuite... Jusqu'où devra-t-elle monter? Elle l'ignore, car le mode d'action du "baclo", comme disent ceux qui y ont recours, demeure mystérieux. Pas de règles; pas de données, donc, sur son action - les pouvoirs publics viennent à peine de lancer une étude de grande ampleur. Juste des posologies au cas par cas, et sans qu'elles aient un lien direct avec la quantité d'alcool ingérée: "A consommation égale, j'ai déjà donné 30 comprimés par jour à une femme fluette et 6 à un costaud, pour des résultats identiques", témoigne un médecin prescripteur.
N'empêche: les résultats semblent tellement probants que les volontaires se bousculent. Sylvie Imbert a fait le voyage en Espagne pour se procurer du baclofène, avant de lancer l'an dernier une pétition en ligne en faveur de sa prescription. D'autres passent par leur généraliste ou des services spécialisés dans le traitement de l'alcoolisme. Depuis 2010, une dizaine de sites ont essaimé sur la Toile, où les internautes se repassent des informations, des conseils, des encouragements, et les adresses des médecins acceptant de signer l'ordonnance. "Je peux repousser ma dernière prise de 20 heures à 20h30?" demande Olivier. "C'est quoi, le principe de la dose de confort?" interroge Claire. Yann confesse qu'il a "craqué et achevé une bouteille de vodka". Arthur, lui, cherche "un médecin près de Bordeaux pour ne pas avoir à passer par Internet et s'auto-médiquer". Certains s'inquiètent des risques à long terme, mais veulent continuer. Car, comme le dit Pierre, "la dépendance, il vaut mieux l'avoir avec trois petits comprimés qu'avec dix verres par jour".
"La dépendance, il vaut mieux l'avoir avec trois petits comprimés qu'avec dix verres par jour."
"La dépendance, il vaut mieux l'avoir avec trois petits comprimés qu'avec dix verres par jour."
D. Meyer/AFP
Créé en janvier 2010, Aubes (Association des utilisateurs de baclofène et sympathisants), le plus ancien des "sites baclo", le plus sérieux aussi, est consulté par près de 2000 personnes chaque jour. Ce réseau, partenaire officiel des essais cliniques et qui tiendra un colloque à Paris le 12 mai, ne ressemble à aucun autre du genre. Sur sa plateforme, qui s'adresse aussi bien aux médecins - avec un code d'accès personnel - qu'aux patients et à leur entourage, les usagers confrontent leurs expériences, sans crainte d'être jugés. Y compris quand une rechute survient. Contrairement aux associations classiques telles que les Alcooliques anonymes, les participants ne prônent pas l'abstinence, puisque le baclofène n'est pas incompatible avec une consommation modérée d'alcool. C'est la grande particularité du médicament. Résultat: qui s'en est sorti reste en contact. Qui échoue a droit à une seconde chance. Tristan, 31 ans, annonce qu'il arrête le baclo, découragé par ses effets secondaires (migraine, gêne sexuelle, douleurs abdominales)? Les messages de soutien affluent... "Bonne chance, plein de bonnes choses pour toi et viens nous tenir au courant de temps en temps", écrit Marie.
"On sait de quoi on parle puisqu'on est passés par là", glisse "Smooch", salariée du site. Pas question pour elle de "jouer au médecin" ni de donner d'avis sur les interactions avec d'autres médicaments: des spécialistes sont là pour ça, qui basculent sur l'espace "message personnel" en cas de discussion individuelle. Et si l'un des premiers effets du baclofène, au-delà de cette étonnante solidarité créée entre les usagers, était de les décomplexer? "Durant nos études, on nous disait que les alcooliques étaient compliqués, menteurs, décevants - quand on ne les présentait pas comme des minables, commente le Dr Bernard Joussaume, l'un des fondateurs de l'association Aubes et grand prescripteur de baclo (150 patients actuellement). Mais, à l'inverse des toxicos qui râlent et revendiquent, les alcoolos, eux, se cachent. Il faut changer cela."Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
l' Ailge: TP:8.50 CG:13 ORAL:16.50 26 eme sr list comp PRISE 
Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente

Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente
Re: Actualités 2012
Surdité : tous les bébés vont être dépistés
Par Delphine Chayet - le 11/05/2012
Actuellement peu pratiqué, ce test sera bientôt proposé dans toutes les maternités.
D'ici à deux ans, l'audition de tous les nouveau-nés français sera systématiquement testée dès la maternité. Publié le 3 mai au Journal officiel, un arrêté vient en effet de généraliser le dépistage précoce de la surdité, mettant un terme à la controverse qui oppose depuis de nombreuses années médecins et associations de malentendants. Le texte signé in extremis par Xavier Bertrand, ex-ministre de la Santé, vise à diagnostiquer le plus tôt possible les surdités congénitales profondes, sévères ou moyennes.
Diagnostic souvent trop tardif
«Enfin! Ce repérage dans les premières semaines de la vie va permettre une bien meilleure prise en charge de tous ces enfants, qu'on laisse aujourd'hui dans le monde du silence sans que leur entourage ne le sache», se réjouit le Dr Edwige Antier, pédiatre et auteur d'une proposition de loi sur le sujet qui n'a jamais été adoptée en raison d'un blocage au Sénat. En France, le diagnostic de surdité concerne 800 enfants chaque année. Mais il intervient trop tard: à 18 mois en général pour les cas de surdité profonde ou sévère, et jusqu'à 3 ou 4 ans pour les déficiences auditives moyennes. Selon le Dr Antier, «ce temps est perdu pour l'enfant qui risque de rater l'acquisition du langage, faute de stimulation».
Facultatif, le dépistage précoce se déroule en deux temps. Un test indolore est réalisé à la maternité. En cas de doute (1 à 2 % des cas), des examens plus poussés interviennent avant le troisième mois du bébé dans un centre spécialisé. «Lorsque le diagnostic de surdité est posé, c'est-à-dire une fois sur dix, une prise en charge globale peut se mettre en place, explique le Pr Françoise Denoyelle, praticien au service ORL pédiatrique de l'hôpital Trousseau (Paris). Les parents ont le temps de se renseigner sur les différentes pistes thérapeutiques: séances d'orthophonie, appareillage ou, dans les cas les plus sévères, pose d'un implant par chirurgie.»
Dans 90 % des cas, les deux parents entendent. Un accompagnement psychologique leur sera proposé, ainsi que des conseils pour apprendre à communiquer avec leur bébé. Selon le Pr Denoyelle, «apprendre la langue des signes est également conseillé car l'enfant, même appareillé, aura besoin de la gestuelle à certains moments de sa vie, par exemple en cas de bruit de fond important ou de panne de son appareil, à la piscine, etc.».
Les associations de malentendants s'élèvent de leur côté contre le «passage en force» du gouvernement. Soucieuse de préserver la place de la langue des signes, la Fédération nationale des sourds de France rejette ainsi ce dépistage à la naissance, car il place «immédiatement l'enfant dans l'optique d'une filière de soins qui va conditionner toute sa vie». Pour cette association, la surdité n'est pas «une maladie relevant d'un problème de santé publique.». Le réseau Ramses, qui regroupe des psychologues, réclame quant à lui des «moyens suffisants» pour accompagner les familles lors de l'annonce, faite à «un moment de grande fragilité psychologique».
Un comité de pilotage, réunissant des parlementaires, des médecins, des parents et des représentants d'associations, sera chargé de suivre la généralisation du dépistage précoce de la surdité dans les mois à venir. Son coût a été évalué à 18 millions d'euros par an par la Sécurité sociale. Actuellement, seuls 25 % des nourrissons en bénéficient. «L'arrêté répare une inégalité entre enfants dans l'accès aux soins, souligne Nora Berra, ex-secrétaire d'État chargée de la Santé. La France rejoint ainsi d'autres grands pays industrialisés, comme les États-Unis, l'Angleterre ou l'Autriche, qui pratiquent déjà ce dépistage systématique.»
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Delphine Chayet - le 11/05/2012
Actuellement peu pratiqué, ce test sera bientôt proposé dans toutes les maternités.
D'ici à deux ans, l'audition de tous les nouveau-nés français sera systématiquement testée dès la maternité. Publié le 3 mai au Journal officiel, un arrêté vient en effet de généraliser le dépistage précoce de la surdité, mettant un terme à la controverse qui oppose depuis de nombreuses années médecins et associations de malentendants. Le texte signé in extremis par Xavier Bertrand, ex-ministre de la Santé, vise à diagnostiquer le plus tôt possible les surdités congénitales profondes, sévères ou moyennes.
Diagnostic souvent trop tardif
«Enfin! Ce repérage dans les premières semaines de la vie va permettre une bien meilleure prise en charge de tous ces enfants, qu'on laisse aujourd'hui dans le monde du silence sans que leur entourage ne le sache», se réjouit le Dr Edwige Antier, pédiatre et auteur d'une proposition de loi sur le sujet qui n'a jamais été adoptée en raison d'un blocage au Sénat. En France, le diagnostic de surdité concerne 800 enfants chaque année. Mais il intervient trop tard: à 18 mois en général pour les cas de surdité profonde ou sévère, et jusqu'à 3 ou 4 ans pour les déficiences auditives moyennes. Selon le Dr Antier, «ce temps est perdu pour l'enfant qui risque de rater l'acquisition du langage, faute de stimulation».
Facultatif, le dépistage précoce se déroule en deux temps. Un test indolore est réalisé à la maternité. En cas de doute (1 à 2 % des cas), des examens plus poussés interviennent avant le troisième mois du bébé dans un centre spécialisé. «Lorsque le diagnostic de surdité est posé, c'est-à-dire une fois sur dix, une prise en charge globale peut se mettre en place, explique le Pr Françoise Denoyelle, praticien au service ORL pédiatrique de l'hôpital Trousseau (Paris). Les parents ont le temps de se renseigner sur les différentes pistes thérapeutiques: séances d'orthophonie, appareillage ou, dans les cas les plus sévères, pose d'un implant par chirurgie.»
Dans 90 % des cas, les deux parents entendent. Un accompagnement psychologique leur sera proposé, ainsi que des conseils pour apprendre à communiquer avec leur bébé. Selon le Pr Denoyelle, «apprendre la langue des signes est également conseillé car l'enfant, même appareillé, aura besoin de la gestuelle à certains moments de sa vie, par exemple en cas de bruit de fond important ou de panne de son appareil, à la piscine, etc.».
Les associations de malentendants s'élèvent de leur côté contre le «passage en force» du gouvernement. Soucieuse de préserver la place de la langue des signes, la Fédération nationale des sourds de France rejette ainsi ce dépistage à la naissance, car il place «immédiatement l'enfant dans l'optique d'une filière de soins qui va conditionner toute sa vie». Pour cette association, la surdité n'est pas «une maladie relevant d'un problème de santé publique.». Le réseau Ramses, qui regroupe des psychologues, réclame quant à lui des «moyens suffisants» pour accompagner les familles lors de l'annonce, faite à «un moment de grande fragilité psychologique».
Un comité de pilotage, réunissant des parlementaires, des médecins, des parents et des représentants d'associations, sera chargé de suivre la généralisation du dépistage précoce de la surdité dans les mois à venir. Son coût a été évalué à 18 millions d'euros par an par la Sécurité sociale. Actuellement, seuls 25 % des nourrissons en bénéficient. «L'arrêté répare une inégalité entre enfants dans l'accès aux soins, souligne Nora Berra, ex-secrétaire d'État chargée de la Santé. La France rejoint ainsi d'autres grands pays industrialisés, comme les États-Unis, l'Angleterre ou l'Autriche, qui pratiquent déjà ce dépistage systématique.»
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Des patchs contre les allergies
Par Marie-Noëlle Delaby - le 11/05/2012
Une start-up française espère commercialiser d'ici 2016 un patch pour lutter contre les allergies alimentaires, qui jusque là ne bénéficient d'aucun traitement de routine.
En France, 5 % des enfants et 2 % des adultes souffrent d'allergies alimentaires qui provoquent chaque année des dizaines d'hospitalisations pour choc anaphylactique, sans qu'aucun traitement n'ait encore vu le jour. Cette réaction brutale à l'ingestion de l'allergène se traduit par une chute brutale de la tension artérielle qui peut mettre en danger les organes vitaux du patient, jusqu'à entraîner sa mort.
L'immunothérapie, unique traitement de fond reconnu par l'Organisation mondiale de la santé dans l'allergie, n'est pas indiquée dans les causes alimentaires. La méthode qui consiste à administrer de manière répétée par voie orale ou sous-cutanée de petites quantités d'allergènes pour diminuer la sensibilité des patients est utilisée couramment avec les pollens mais elle reste limitée à des travaux expérimentaux pour les aliments, en raison d'un risque trop important de chocs anaphylactiques.
Rendre l'organisme moins sensible
Face à cette impossibilité de traiter les allergies alimentaires par des injections ou des médicaments à prise orale, les pédiatres français Pierre-Henri Benhamou et Christophe Dupont ont décidé en 2002 de mener des travaux sur une troisième voie: la voie cutanée. Via leur start-up DBV Technologies, ils ont développé le patch Viaskin qui contient des allergènes sous forme de poudre sèche et se pose quotidiennement sur la peau saine.
Une fois le patch collé, les allergènes entrent en contact avec les cellules de la couche supérieure de la peau. Ils sont alors capturés et transportés par des cellules spécifiques dites de Langerhans jusqu'aux ganglions lymphatiques qui stimulent la production de cellules, rendant peu à peu l'organisme moins sensible aux allergènes.
«L'idée d'utiliser la voie épicutanée n'est pas nouvelle, explique le professeur Dupont. A la fin des années 50, des chercheurs français ont tenté de traiter des patients en pratiquant des scarifications de la peau pour y introduire un allergène. Mais l'expérience s'est avérée trop dangereuse. Avec le patch, la peau n'est pas entaillée, ce qui supprime tout passage de l'allergène dans le sang, responsable des chocs anaphylactiques».
Aucune réaction grave n'a été déplorée lors de l'étude effectuée en France en 2010 sur des enfants allergiques au lait de vache (1) et des travaux financés par le National Institute of Health sont actuellement menés aux États-Unis, pour confirmer cette innocuité dans le cas de l'arachide.
Des débouchés prometteurs
Bien que les résultats soient encourageants, le projet de consommer une poignée de cacahuètes ou un verre de lait à peine le patch collé au bras relève du fantasme, prévient le pédiatre. «L'immunothérapie, qu'elle qu'en soit la voie, est un processus long. Il faut un à trois ans pour obtenir une baisse significative et durable de la sensibilité. De plus, il est trop tôt pour dire si ce traitement permettra d'induire une tolérance totale à l'arachide ou au lait chez certains patients. Le but est avant tout d'induire une désensibilisation, c'est-à-dire une diminution de la sensibilité suffisante pour éviter les réactions sévères en cas de contact accidentel avec l'allergène».
La société espère commercialiser ses patchs à l'arachide et au lait de vache dès 2016 et développe à présent un patch anti-acarien, tandis qu'une équipe Suisse travaille de son côté sur un patch anti-pollen. «Théoriquement, la technique fonctionne pour n'importe quel allergène», explique Christophe Dupont. Ce qui promet des débouchés plus qu'attractifs d'un point de vue médical mais également économique. Au total, les trois allergies sur lesquelles DBV Technologies se focalise représenteraient un potentiel commercial de plus de 5 milliards de dollars, selon la start-up.
(1). Dupont C et al. Journal of Allergy and Clinical Immunology, 2010 May; 5(125):1165-7
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Marie-Noëlle Delaby - le 11/05/2012
Une start-up française espère commercialiser d'ici 2016 un patch pour lutter contre les allergies alimentaires, qui jusque là ne bénéficient d'aucun traitement de routine.
En France, 5 % des enfants et 2 % des adultes souffrent d'allergies alimentaires qui provoquent chaque année des dizaines d'hospitalisations pour choc anaphylactique, sans qu'aucun traitement n'ait encore vu le jour. Cette réaction brutale à l'ingestion de l'allergène se traduit par une chute brutale de la tension artérielle qui peut mettre en danger les organes vitaux du patient, jusqu'à entraîner sa mort.
L'immunothérapie, unique traitement de fond reconnu par l'Organisation mondiale de la santé dans l'allergie, n'est pas indiquée dans les causes alimentaires. La méthode qui consiste à administrer de manière répétée par voie orale ou sous-cutanée de petites quantités d'allergènes pour diminuer la sensibilité des patients est utilisée couramment avec les pollens mais elle reste limitée à des travaux expérimentaux pour les aliments, en raison d'un risque trop important de chocs anaphylactiques.
Rendre l'organisme moins sensible
Face à cette impossibilité de traiter les allergies alimentaires par des injections ou des médicaments à prise orale, les pédiatres français Pierre-Henri Benhamou et Christophe Dupont ont décidé en 2002 de mener des travaux sur une troisième voie: la voie cutanée. Via leur start-up DBV Technologies, ils ont développé le patch Viaskin qui contient des allergènes sous forme de poudre sèche et se pose quotidiennement sur la peau saine.
Une fois le patch collé, les allergènes entrent en contact avec les cellules de la couche supérieure de la peau. Ils sont alors capturés et transportés par des cellules spécifiques dites de Langerhans jusqu'aux ganglions lymphatiques qui stimulent la production de cellules, rendant peu à peu l'organisme moins sensible aux allergènes.
«L'idée d'utiliser la voie épicutanée n'est pas nouvelle, explique le professeur Dupont. A la fin des années 50, des chercheurs français ont tenté de traiter des patients en pratiquant des scarifications de la peau pour y introduire un allergène. Mais l'expérience s'est avérée trop dangereuse. Avec le patch, la peau n'est pas entaillée, ce qui supprime tout passage de l'allergène dans le sang, responsable des chocs anaphylactiques».
Aucune réaction grave n'a été déplorée lors de l'étude effectuée en France en 2010 sur des enfants allergiques au lait de vache (1) et des travaux financés par le National Institute of Health sont actuellement menés aux États-Unis, pour confirmer cette innocuité dans le cas de l'arachide.
Des débouchés prometteurs
Bien que les résultats soient encourageants, le projet de consommer une poignée de cacahuètes ou un verre de lait à peine le patch collé au bras relève du fantasme, prévient le pédiatre. «L'immunothérapie, qu'elle qu'en soit la voie, est un processus long. Il faut un à trois ans pour obtenir une baisse significative et durable de la sensibilité. De plus, il est trop tôt pour dire si ce traitement permettra d'induire une tolérance totale à l'arachide ou au lait chez certains patients. Le but est avant tout d'induire une désensibilisation, c'est-à-dire une diminution de la sensibilité suffisante pour éviter les réactions sévères en cas de contact accidentel avec l'allergène».
La société espère commercialiser ses patchs à l'arachide et au lait de vache dès 2016 et développe à présent un patch anti-acarien, tandis qu'une équipe Suisse travaille de son côté sur un patch anti-pollen. «Théoriquement, la technique fonctionne pour n'importe quel allergène», explique Christophe Dupont. Ce qui promet des débouchés plus qu'attractifs d'un point de vue médical mais également économique. Au total, les trois allergies sur lesquelles DBV Technologies se focalise représenteraient un potentiel commercial de plus de 5 milliards de dollars, selon la start-up.
(1). Dupont C et al. Journal of Allergy and Clinical Immunology, 2010 May; 5(125):1165-7
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Coca : pourquoi le colorant caramel E150 n’est pas cancérigène
Début mars, une association américaine de défense des consommateurs avait réussi à obliger Coca-Cola, Pepsi et d’autres marques de sodas à modifier leur recette du fait de la présence en trop grande quantité du colorant caramel E150, censé être cancérigène à cette dose. En Europe, les quantités autorisées sont nettement supérieures. Pourquoi de telles différences ? Angelika Tritscher, spécialiste au Jecfa interrogée par Futura-Sciences, nous l'explique.
Le Coca ainsi que d’autres sodas sont-ils cancérigènes ? Une association de consommateurs américains, le CSPI (Centre pour la science dans l’intérêt du public) a réussi à obliger les multinationales à revoir leurs recettes dans l’État de Californie, justifiant cette exigence par la présence des colorants caramels E150 à des concentrations supposées cancérigènes.
Plus exactement, cet additif alimentaire, synthétisé en brûlant des glucides en présence de sulfites et d’ammonium, se compose de plusieurs sous-produits dont le 4-MEI (4-méthylimidazole), soupçonné d’être cancérigène à partir de certaines doses. Le CSPI a effectué des prélèvements dans les boissons des plus grandes marques de sodas et a relevé des quantités de 103 à 152 µg de ce composé dans l’équivalent d’une canette. Or, la « proposition 65 » de Californie limite l’absorption quotidienne du 4-MEI à 29 µg par personne. Coca-Cola et Pepsi ont annoncé qu’ils allaient modifier leur recette aux États-Unis pour se mettre en règle avec la loi.
Étrangement, les taux fixés par l’État de la côte ouest diffèrent très nettement de ceux établis par l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) et le Jecfa (un comité international mixte entre l’OMS et la FAO sur les additifs alimentaires). L’agence européenne a d’ailleurs réévalué en mars 2011 (un an pile avant l’affaire) le colorant E150 et ses composés, précisant que les doses journalières admissibles de 4-MEI ne devaient pas dépasser 300 mg/kg de poids corporel/jour. Le Jecfa, lui, préconise de ne pas dépasser les 200 mg/kg de poids corporel/jour. Très loin donc des 29 µg fixés en Amérique !
Le colorant caramel E150, incriminé dans la recette du Coca notamment, se retrouve dans de très nombreux produits alimentaires, y compris des sauces, des soupes, des gâteaux ou des desserts.
Des méthodes différentes, des doses différentes de 4-MEI
Pourquoi de tels désaccords dans les chiffres ? Tout simplement parce que les méthodes utilisées ne sont pas les mêmes. Angelika Tritscher, spécialiste au Jecfa, explique à Futura-Sciences qu’il faut bien distinguer deux notions que l’on confond facilement. « Le danger décrit le potentiel qu’a un composé à causer des dommages, tandis que le risque prend en compte l’exposition. » Un produit dangereux, s’il n’est pas consommé, ne présente aucun risque. « Le 4-MEI cause des cancers chez l’animal, il est donc nocif. Mais seulement à hautes doses, qu’on ne retrouve pas dans les produits incriminés. »
Le Jecfa, comme l’Efsa, ont basé leur évaluation sur la dose journalière admissible (DJA). George Kass, scientifique à l’Agence européenne nous explique qu’elle « correspond à la quantité d’une substance particulière (par exemple un additif alimentaire ou un résidu de pesticide), présente dans les aliments ou dans l’eau de boisson, qu’un individu peut théoriquement ingérer quotidiennement pendant toute la durée de la vie sans risque notable pour la santé. Elle s’exprime en milligramme par kilogramme de masse corporelle ».
Comment est-elle définie ? George Kass reprend : « Il s’agit de la concentration ou de la quantité la plus élevée d’une substance, déterminée par l’observation ou au moyen d’expériences, qui n’a aucun effet indésirable décelable dans la population exposée. La NOAEL (dose sans effet nocif observé) est pondérée par un facteur de sécurité, fixée par la convention à 100, de façon à tenir compte des différences entre les animaux de laboratoire et l’Homme (facteur de 10) ainsi que de différences éventuelles de sensibilité entre les êtres humains (facteur additionnel de 10) ». Autrement dit, on regarde à quelle dose elle devient toxique chez l’animal, et on divise le résultat par 100 pour fixer une norme chez les humains.
La décision de la Californie se base quant à elle sur une méthode de calcul du seuil de risque pour lequel un individu sur 100.000 exposé toute sa vie présentera un cancer. Selon cette technique testée chez l’animal, les taux ont donc été définis à 29 µg de 4-MEI par jour et par personne. Bien en deçà des 150 µg retrouvés dans les canettes.
Le 4-méthylimidazole (4-MEI), de formule C4H6N2, est classé comme étant peut-être cancérigène pour l'Homme (2B) selon le Centre international de recherche sur le cancer.
Doit-on vraiment diminuer les colorants caramel des sodas ?
Reste à résoudre la question sur la méthode la plus pertinente. Il a été établi que chacune d’entre elles devait être utilisée dans des cas précis. Lorsqu’il s’agit d’une substance non génotoxique (qui n’altère pas l’ADN et ne cause pas de mutation), on emploie la DJA. Lorsqu’une molécule est au contraire génotoxique, le calcul du seuil s’imposait. Mais même l’Académie des sciences des États-Unis considère cette méthode obsolète, car les mécanismes du cancer sont très complexes. Le 4-MEI ne s’attaque pas directement au génome, c’est donc l’Efsa et le Jecfa qui obtiennent des données à priori plus pertinentes.
Cependant, il y a une explication au choix californien. En 1958, avant qu’une distinction entre génotoxicité et non-génotoxicité ne soit établie, une clause dans la loi américaine expliquait qu’il fallait mesurer la toxicité d’une substance à l’aide de la technique du seuil. La clause prévaut toujours, mais les données des évaluations toxicologiques ont évolué et les États-Unis restent un peu en marge. Malgré tout, cette décision de limiter les colorants caramel dans les sodas est revenue aux dirigeants de la Californie, mais n’émane pas d’une décision fédérale, qui se base toujours sur une évaluation scientifique.
Le CSPI a donc gagné une bataille contre les géants des sodas avec des armes plus tout à fait conventionnelles. Et en s’attaquant au 4-MEI, on en oublie peut-être de pointer du doigt d’autres dangers de ces boissons, à savoir leurs taux élevés en sucre et en acide, qui contribuent à l’épidémie d’obésité ou encore à l’altération des dents et de la paroi de l’estomac.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Début mars, une association américaine de défense des consommateurs avait réussi à obliger Coca-Cola, Pepsi et d’autres marques de sodas à modifier leur recette du fait de la présence en trop grande quantité du colorant caramel E150, censé être cancérigène à cette dose. En Europe, les quantités autorisées sont nettement supérieures. Pourquoi de telles différences ? Angelika Tritscher, spécialiste au Jecfa interrogée par Futura-Sciences, nous l'explique.
Le Coca ainsi que d’autres sodas sont-ils cancérigènes ? Une association de consommateurs américains, le CSPI (Centre pour la science dans l’intérêt du public) a réussi à obliger les multinationales à revoir leurs recettes dans l’État de Californie, justifiant cette exigence par la présence des colorants caramels E150 à des concentrations supposées cancérigènes.
Plus exactement, cet additif alimentaire, synthétisé en brûlant des glucides en présence de sulfites et d’ammonium, se compose de plusieurs sous-produits dont le 4-MEI (4-méthylimidazole), soupçonné d’être cancérigène à partir de certaines doses. Le CSPI a effectué des prélèvements dans les boissons des plus grandes marques de sodas et a relevé des quantités de 103 à 152 µg de ce composé dans l’équivalent d’une canette. Or, la « proposition 65 » de Californie limite l’absorption quotidienne du 4-MEI à 29 µg par personne. Coca-Cola et Pepsi ont annoncé qu’ils allaient modifier leur recette aux États-Unis pour se mettre en règle avec la loi.
Étrangement, les taux fixés par l’État de la côte ouest diffèrent très nettement de ceux établis par l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) et le Jecfa (un comité international mixte entre l’OMS et la FAO sur les additifs alimentaires). L’agence européenne a d’ailleurs réévalué en mars 2011 (un an pile avant l’affaire) le colorant E150 et ses composés, précisant que les doses journalières admissibles de 4-MEI ne devaient pas dépasser 300 mg/kg de poids corporel/jour. Le Jecfa, lui, préconise de ne pas dépasser les 200 mg/kg de poids corporel/jour. Très loin donc des 29 µg fixés en Amérique !
Le colorant caramel E150, incriminé dans la recette du Coca notamment, se retrouve dans de très nombreux produits alimentaires, y compris des sauces, des soupes, des gâteaux ou des desserts.
Des méthodes différentes, des doses différentes de 4-MEI
Pourquoi de tels désaccords dans les chiffres ? Tout simplement parce que les méthodes utilisées ne sont pas les mêmes. Angelika Tritscher, spécialiste au Jecfa, explique à Futura-Sciences qu’il faut bien distinguer deux notions que l’on confond facilement. « Le danger décrit le potentiel qu’a un composé à causer des dommages, tandis que le risque prend en compte l’exposition. » Un produit dangereux, s’il n’est pas consommé, ne présente aucun risque. « Le 4-MEI cause des cancers chez l’animal, il est donc nocif. Mais seulement à hautes doses, qu’on ne retrouve pas dans les produits incriminés. »
Le Jecfa, comme l’Efsa, ont basé leur évaluation sur la dose journalière admissible (DJA). George Kass, scientifique à l’Agence européenne nous explique qu’elle « correspond à la quantité d’une substance particulière (par exemple un additif alimentaire ou un résidu de pesticide), présente dans les aliments ou dans l’eau de boisson, qu’un individu peut théoriquement ingérer quotidiennement pendant toute la durée de la vie sans risque notable pour la santé. Elle s’exprime en milligramme par kilogramme de masse corporelle ».
Comment est-elle définie ? George Kass reprend : « Il s’agit de la concentration ou de la quantité la plus élevée d’une substance, déterminée par l’observation ou au moyen d’expériences, qui n’a aucun effet indésirable décelable dans la population exposée. La NOAEL (dose sans effet nocif observé) est pondérée par un facteur de sécurité, fixée par la convention à 100, de façon à tenir compte des différences entre les animaux de laboratoire et l’Homme (facteur de 10) ainsi que de différences éventuelles de sensibilité entre les êtres humains (facteur additionnel de 10) ». Autrement dit, on regarde à quelle dose elle devient toxique chez l’animal, et on divise le résultat par 100 pour fixer une norme chez les humains.
La décision de la Californie se base quant à elle sur une méthode de calcul du seuil de risque pour lequel un individu sur 100.000 exposé toute sa vie présentera un cancer. Selon cette technique testée chez l’animal, les taux ont donc été définis à 29 µg de 4-MEI par jour et par personne. Bien en deçà des 150 µg retrouvés dans les canettes.
Le 4-méthylimidazole (4-MEI), de formule C4H6N2, est classé comme étant peut-être cancérigène pour l'Homme (2B) selon le Centre international de recherche sur le cancer.
Doit-on vraiment diminuer les colorants caramel des sodas ?
Reste à résoudre la question sur la méthode la plus pertinente. Il a été établi que chacune d’entre elles devait être utilisée dans des cas précis. Lorsqu’il s’agit d’une substance non génotoxique (qui n’altère pas l’ADN et ne cause pas de mutation), on emploie la DJA. Lorsqu’une molécule est au contraire génotoxique, le calcul du seuil s’imposait. Mais même l’Académie des sciences des États-Unis considère cette méthode obsolète, car les mécanismes du cancer sont très complexes. Le 4-MEI ne s’attaque pas directement au génome, c’est donc l’Efsa et le Jecfa qui obtiennent des données à priori plus pertinentes.
Cependant, il y a une explication au choix californien. En 1958, avant qu’une distinction entre génotoxicité et non-génotoxicité ne soit établie, une clause dans la loi américaine expliquait qu’il fallait mesurer la toxicité d’une substance à l’aide de la technique du seuil. La clause prévaut toujours, mais les données des évaluations toxicologiques ont évolué et les États-Unis restent un peu en marge. Malgré tout, cette décision de limiter les colorants caramel dans les sodas est revenue aux dirigeants de la Californie, mais n’émane pas d’une décision fédérale, qui se base toujours sur une évaluation scientifique.
Le CSPI a donc gagné une bataille contre les géants des sodas avec des armes plus tout à fait conventionnelles. Et en s’attaquant au 4-MEI, on en oublie peut-être de pointer du doigt d’autres dangers de ces boissons, à savoir leurs taux élevés en sucre et en acide, qui contribuent à l’épidémie d’obésité ou encore à l’altération des dents et de la paroi de l’estomac.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie