Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités concours 2012
Demain je fais la grasse matinée, enfin si j'y arrive avec 6 autres personnes dans la maison ça risque de pas être facile-facile...
Je vous poste quelques articles en plus au cas ou pour pas que vous vous ennuyez....
A Paris, les chômeurs défilent pour exprimer "les raisons de la colère"
Près d'un millier de personnes selon les organisateurs, 380 selon la préfecture, ont défilé samedi 8 octobre à Paris contre le chômage et la précarité, pour la neuvième année consécutive. "Nous sommes là pour exprimer notre colère face à une situation sociale qui ne cesse de se dégrader", et pour dénoncer "la perte de nos emplois et la stigmatisation des chômeurs", ont lancé les organisateurs, parmi lesquels Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) et, cette année, l'Appel et la pioche, Génération précaire, Actuchômage, et le Collectif du pissenlit.
Scandant "Chômeurs, ras le bol! Qui sème la misère, récolte la colère!", et brandissant des pancartes qui disaient "Droit au travail, salaires décents", ils ont défilé de la place Stalingrad vers la Place de Clichy, avec le soutien des syndicats Solidaires et FSU et SNUIpp.
"A ceux qui ont un faible niveau de formation, qui ont des problèmes de santé, s'ajoutent désormais dans les rangs des chômeurs et précaires des diplômés, des retraités tellement pauvres qu'ils viennent chercher du travail et aujourd'hui des fonctionnaires", constate Marie Lacoste, secrétaire nationale du MNCP.
"Il faut se mobiliser avant les élections, rappeler l'isolement des chômeurs et dire aux politiques qu'ils ne peuvent pas tout mettre sur le dos de la crise", ajoute-t-elle, indiquant le souhait du MNCP de rencontrer tous les candidats à la présidentielle pour discuter du sujet.
ARRÊT DES RADIATIONS
Les manifestants demandent l'arrêt des stigmatisations et des radiations. Ils exigent notamment la suppression de la "dématérialisation" des courriers du service public de l'emploi, instaurée en juin, et qui pénalisent, selon eux, les chômeurs n'ayant pas accès au matériel informatique ou étant dans l'incapacité de payer des abonnements Internet.
Selon le ministère de l'emploi, les sorties des listes des demandeurs d'emploi "pour radiations administratives" ont augmenté en juillet de 25,1 %. Signe d'une mauvaise communication, selon Mme Lacoste.
Ils réclament également une indemnisation pour tous les chômeurs, la revalorisation des allocations, l'arrêt des recours aux contrats précaires, ainsi qu'une prime de Noël de 500 euros.
"La nouvelle génération est souvent diplômée et galère pour trouver un emploi, un logement. On demande d'avoir accès au droit commun et qu'on cesse d'utiliser des stagiaires pour remplacer des contrats de travail, dit Leïla Chaibi, co-fondatrice du collectif l'Appel et la pioche. Tout le monde est mis en concurrence avec ce système qui tire tout le monde vers le bas".
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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A Paris, les chômeurs défilent pour exprimer "les raisons de la colère"
Près d'un millier de personnes selon les organisateurs, 380 selon la préfecture, ont défilé samedi 8 octobre à Paris contre le chômage et la précarité, pour la neuvième année consécutive. "Nous sommes là pour exprimer notre colère face à une situation sociale qui ne cesse de se dégrader", et pour dénoncer "la perte de nos emplois et la stigmatisation des chômeurs", ont lancé les organisateurs, parmi lesquels Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) et, cette année, l'Appel et la pioche, Génération précaire, Actuchômage, et le Collectif du pissenlit.
Scandant "Chômeurs, ras le bol! Qui sème la misère, récolte la colère!", et brandissant des pancartes qui disaient "Droit au travail, salaires décents", ils ont défilé de la place Stalingrad vers la Place de Clichy, avec le soutien des syndicats Solidaires et FSU et SNUIpp.
"A ceux qui ont un faible niveau de formation, qui ont des problèmes de santé, s'ajoutent désormais dans les rangs des chômeurs et précaires des diplômés, des retraités tellement pauvres qu'ils viennent chercher du travail et aujourd'hui des fonctionnaires", constate Marie Lacoste, secrétaire nationale du MNCP.
"Il faut se mobiliser avant les élections, rappeler l'isolement des chômeurs et dire aux politiques qu'ils ne peuvent pas tout mettre sur le dos de la crise", ajoute-t-elle, indiquant le souhait du MNCP de rencontrer tous les candidats à la présidentielle pour discuter du sujet.
ARRÊT DES RADIATIONS
Les manifestants demandent l'arrêt des stigmatisations et des radiations. Ils exigent notamment la suppression de la "dématérialisation" des courriers du service public de l'emploi, instaurée en juin, et qui pénalisent, selon eux, les chômeurs n'ayant pas accès au matériel informatique ou étant dans l'incapacité de payer des abonnements Internet.
Selon le ministère de l'emploi, les sorties des listes des demandeurs d'emploi "pour radiations administratives" ont augmenté en juillet de 25,1 %. Signe d'une mauvaise communication, selon Mme Lacoste.
Ils réclament également une indemnisation pour tous les chômeurs, la revalorisation des allocations, l'arrêt des recours aux contrats précaires, ainsi qu'une prime de Noël de 500 euros.
"La nouvelle génération est souvent diplômée et galère pour trouver un emploi, un logement. On demande d'avoir accès au droit commun et qu'on cesse d'utiliser des stagiaires pour remplacer des contrats de travail, dit Leïla Chaibi, co-fondatrice du collectif l'Appel et la pioche. Tout le monde est mis en concurrence avec ce système qui tire tout le monde vers le bas".
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Re: Actualités concours 2012
L'allocation équivalent retraite pour les seniors au chômage est rétablie
L'allocation équivalent retraite (AER), qui s'appellera désormais "allocation transitoire de solidarité" (ATS), va être rétablie pour les seniors au chômage nés entre juillet 1951 et décembre 1953, avec un effet rétroactif au mois de juillet, a annoncé lundi le ministre du travail Xavier Bertrand sur RMC et BFM TV.
Le ministre a précisé qu'un décret serait publié "dans les semaines qui viennent" et il a évalué à 30 millions d'euros jusqu'en 2014 le coût de la mesure, coût qui sera entièrement "assumé" par l'Etat. Selon le ministère, ce dispositif devrait concerner 11 000 personnes et s'éteindra en 2014.
JONCTION
L'AER avait été instaurée en 2002 pour les demandeurs d'emploi de moins de 60 ans ayant leurs trimestres de cotisation à l'assurance retraite et garantissait aux bénéficiaires quelque 1 000 euros mensuels maximum, pour faire la jonction entre la fin des allocations chômage et le début d'une pension.
Le gouvernement avait définitivement supprimé cette allocation le 1er janvier dernier, sauf pour ceux qui la touchaient déjà, laissant des milliers de seniors avec au mieux l'allocation spécifique de solidarité (467 euros mensuels maximum) allouée aux chômeurs en fin de droits, jusqu'à l'âge officiel du départ en retraite. Or depuis le 1er juillet cet âge s'accroît de quatre mois par an.
L'ATS permettra aux chômeurs ayant leurs années de cotisation mais pas encore l'âge légal de retraite de faire la jonction et de toucher au total environ 1 000 euros par mois.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'allocation équivalent retraite (AER), qui s'appellera désormais "allocation transitoire de solidarité" (ATS), va être rétablie pour les seniors au chômage nés entre juillet 1951 et décembre 1953, avec un effet rétroactif au mois de juillet, a annoncé lundi le ministre du travail Xavier Bertrand sur RMC et BFM TV.
Le ministre a précisé qu'un décret serait publié "dans les semaines qui viennent" et il a évalué à 30 millions d'euros jusqu'en 2014 le coût de la mesure, coût qui sera entièrement "assumé" par l'Etat. Selon le ministère, ce dispositif devrait concerner 11 000 personnes et s'éteindra en 2014.
JONCTION
L'AER avait été instaurée en 2002 pour les demandeurs d'emploi de moins de 60 ans ayant leurs trimestres de cotisation à l'assurance retraite et garantissait aux bénéficiaires quelque 1 000 euros mensuels maximum, pour faire la jonction entre la fin des allocations chômage et le début d'une pension.
Le gouvernement avait définitivement supprimé cette allocation le 1er janvier dernier, sauf pour ceux qui la touchaient déjà, laissant des milliers de seniors avec au mieux l'allocation spécifique de solidarité (467 euros mensuels maximum) allouée aux chômeurs en fin de droits, jusqu'à l'âge officiel du départ en retraite. Or depuis le 1er juillet cet âge s'accroît de quatre mois par an.
L'ATS permettra aux chômeurs ayant leurs années de cotisation mais pas encore l'âge légal de retraite de faire la jonction et de toucher au total environ 1 000 euros par mois.
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Re: Actualités concours 2012
Drogue : Un "go fast" intercepté dans le Sud
Le GIGN a arrêté trois trafiquants de drogue jeudi soir dans un "go fast" entre le Vaucluse et le Gard.
Le Groupe d'intervention de la Gendarmerie Nationale a interpellé trois trafiquants de drogue jeudi soir dans le Sud de la France. Les trois hommes ont été interceptés dans un véhicule contenant plusieurs dizaines de kilos de cannabis. Ce « go fast » parti d'Espagne a été arrêté au péage de Rémoulins, dans le Gard sur l'Autoroute A9. Les suspects ont été placés en garde à vue pour une durée de 96 heures, dans le cadre d'un dossier ouvert pour « trafic international de stupéfiants en bande organisée ». Ils seront présentés à la justice en début de semaine prochaine.
De nombreux convois arrêtés
Au mois de mars, un motard des douanes avait perdu la vie sur l'A10 en tentant d'arrêter un « go fast ». Il avait violemment été percuté par la voiture du suspect lorsque celle-ci avait pilé à l'approche de travaux sur la voie. La berline contenait 420 kilos de cannabis. Un mois plus tôt, c'était 94 kilos de cocaïne qui avaient été interceptés par la police et les douanes près de Brest dans un autre « go fast ». Valeur du butin : au minimum 7 millions d'euros
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Le GIGN a arrêté trois trafiquants de drogue jeudi soir dans un "go fast" entre le Vaucluse et le Gard.
Le Groupe d'intervention de la Gendarmerie Nationale a interpellé trois trafiquants de drogue jeudi soir dans le Sud de la France. Les trois hommes ont été interceptés dans un véhicule contenant plusieurs dizaines de kilos de cannabis. Ce « go fast » parti d'Espagne a été arrêté au péage de Rémoulins, dans le Gard sur l'Autoroute A9. Les suspects ont été placés en garde à vue pour une durée de 96 heures, dans le cadre d'un dossier ouvert pour « trafic international de stupéfiants en bande organisée ». Ils seront présentés à la justice en début de semaine prochaine.
De nombreux convois arrêtés
Au mois de mars, un motard des douanes avait perdu la vie sur l'A10 en tentant d'arrêter un « go fast ». Il avait violemment été percuté par la voiture du suspect lorsque celle-ci avait pilé à l'approche de travaux sur la voie. La berline contenait 420 kilos de cannabis. Un mois plus tôt, c'était 94 kilos de cocaïne qui avaient été interceptés par la police et les douanes près de Brest dans un autre « go fast ». Valeur du butin : au minimum 7 millions d'euros
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Re: Actualités concours 2012
Bisphénol A : Pas si simple de s'en passer
Accusé d'être un perturbateur endocrinien, le Bisphénol A devrait complètement être interdit en France à l'horizon 2014. Une mesure qui risque cependant d'être inapplicable pour les industriels.
En juin 2010, la France a interdit la fabrication et la commercialisation des biberons qui contiennent du Bisphénol A (BPA), une substance chimique classée « préoccupante pour la fertilité humaine ». Sur proposition du PS, les députés veulent aujourd'hui aller plus loin et complètement interdire le BPA que l'on retrouve dans des bombonnes d'eau, les canettes ou encore les boîtes de conserve. Cette mesure devrait intervenir d'ici 2014, le temps que les industriels trouvent un composé chimique de substitution.
« Le gouvernement soutient cette proposition de loi (...) mais je souhaite qu'on aille plus vite plus loin, en interdisant dès 2013 le bisphénol A dans les contenants alimentaires pour les moins de 3 ans » a même insisté Xavier Bertrand, le ministre de la Santé s'appuyant sur un rapport de l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses). Cette dernière juge en effet nécessaire de remplacer « sans tarder » le bisphénol A.
"Pas de solution de substitution satisfaisante"
« Le délai est trop court » leur répond le Dr. Patrick Lévy, médecin-conseil auprès de l'Union des industries chimiques dans une interview au Figaro.fr. Selon lui les industriels n'auront pas le temps de mettre au point un composé chimique répondant aux mêmes exigences que le BPA.
« Pour certains produits, notamment les bombonnes d'eau, on n'a pas de solution de substitution satisfaisante à l'heure actuelle. Il n'y a pas d'autre matière plastique qui donne les mêmes garanties en termes de résistance aux chocs et de qualité de surface - c'est un matériau extrêmement lisse qui limite le développement de microorganismes » explique-t-il au site Internet. Et pour lui le problème risque aussi de se produire dans les boîtes de conserve et les canettes : « Les formules avec bisphénol ont l'immense avantage d'être efficaces dans n'importe quelle boîte conserve ou canette. Si on les remplace par des substituts, il faudra probablement mettre au point différentes formules adaptées à chaque aliment, en fonction notamment du pH. Les essais montrent que quand vous avez des produits acides - du coca ou des tomates en conserve par exemple - les résines sans BPA ne sont pas aussi résistantes à la corrosion que celles qui en contiennent ».
L'argument venant d'un médecin collaborant avec des industriels mérite cependant d'être nuancé. Si d'autres pays comme le Canada, l'Australie et certains états des Etats-Unis ont déjà interdits le BPA, pourquoi pas la France ?
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Accusé d'être un perturbateur endocrinien, le Bisphénol A devrait complètement être interdit en France à l'horizon 2014. Une mesure qui risque cependant d'être inapplicable pour les industriels.
En juin 2010, la France a interdit la fabrication et la commercialisation des biberons qui contiennent du Bisphénol A (BPA), une substance chimique classée « préoccupante pour la fertilité humaine ». Sur proposition du PS, les députés veulent aujourd'hui aller plus loin et complètement interdire le BPA que l'on retrouve dans des bombonnes d'eau, les canettes ou encore les boîtes de conserve. Cette mesure devrait intervenir d'ici 2014, le temps que les industriels trouvent un composé chimique de substitution.
« Le gouvernement soutient cette proposition de loi (...) mais je souhaite qu'on aille plus vite plus loin, en interdisant dès 2013 le bisphénol A dans les contenants alimentaires pour les moins de 3 ans » a même insisté Xavier Bertrand, le ministre de la Santé s'appuyant sur un rapport de l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses). Cette dernière juge en effet nécessaire de remplacer « sans tarder » le bisphénol A.
"Pas de solution de substitution satisfaisante"
« Le délai est trop court » leur répond le Dr. Patrick Lévy, médecin-conseil auprès de l'Union des industries chimiques dans une interview au Figaro.fr. Selon lui les industriels n'auront pas le temps de mettre au point un composé chimique répondant aux mêmes exigences que le BPA.
« Pour certains produits, notamment les bombonnes d'eau, on n'a pas de solution de substitution satisfaisante à l'heure actuelle. Il n'y a pas d'autre matière plastique qui donne les mêmes garanties en termes de résistance aux chocs et de qualité de surface - c'est un matériau extrêmement lisse qui limite le développement de microorganismes » explique-t-il au site Internet. Et pour lui le problème risque aussi de se produire dans les boîtes de conserve et les canettes : « Les formules avec bisphénol ont l'immense avantage d'être efficaces dans n'importe quelle boîte conserve ou canette. Si on les remplace par des substituts, il faudra probablement mettre au point différentes formules adaptées à chaque aliment, en fonction notamment du pH. Les essais montrent que quand vous avez des produits acides - du coca ou des tomates en conserve par exemple - les résines sans BPA ne sont pas aussi résistantes à la corrosion que celles qui en contiennent ».
L'argument venant d'un médecin collaborant avec des industriels mérite cependant d'être nuancé. Si d'autres pays comme le Canada, l'Australie et certains états des Etats-Unis ont déjà interdits le BPA, pourquoi pas la France ?
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Re: Actualités concours 2012
A Nantes, les agents de l'hôpital n'en peuvent plus
Nantes Correspondant - Le document fait 147 pages, et c'est un brûlot. Il traite de la santé des 10 000 salariés du centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes en 2010. Difficile de contester son impartialité : le rapport a été rédigé par les praticiens du service de médecine du travail de l'établissement. Ce mémorandum, "c'est le Livre noir de l'hôpital", affirme Bruno Cassard. Le délégué syndical (SUD) ne se fait pas d'illusions : "Un rapport de ce calibre, on n'en aura pas deux à suivre. La direction a bondi quand elle a vu le document sortir."
Les conclusions sont très dures. "Les signes de souffrance observés chez le personnel ne cessent d'augmenter, tous grades confondus, et notamment au niveau de l'encadrement, ce qui est un phénomène plus récent", égrènent les médecins. Les visites dites "d'urgence" sont en hausse, tout comme les visites ordinaires (3 894 en 2010, contre 3 056 en 2009).
Agressivité, anxiété
Les agents se plaignent de "la charge et du rythme de travail", ainsi que de "la dégradation des conditions de travail". Un comble : le personnel médical et paramédical se retrouve perclus de "symptômes neuropsychologiques et émotionnels". Irritabilité, agressivité, anxiété, crises de larmes, syndrome d'épuisement sont relevés. Des troubles du sommeil et de la sphère digestive, mais aussi de multiples affections périarticulaires, sont déplorés. Des cas de tachycardie et d'asthénie sont signalés.
La direction de l'hôpital, qui regimbe à remplacer les salariés absents, est mise en accusation. "Quand les arrêts se succèdent ou surviennent à l'improviste, les équipes font face par des retours sur repos, des modifications de planning de dernière minute, des heures supplémentaires avec une incapacité croissante des cadres à fournir des plannings et des roulements suffisamment à l'avance", relate le rapport, dont Le Monde a obtenu une copie. La situation génère "de plus en plus un épuisement professionnel que, désormais, beaucoup osent exprimer, généralement quand ils sont au bout du rouleau, voire en "burn-out"". Le rapport souligne une hausse des avis d'aptitude avec restrictions ou aménagements de poste, préconisations difficiles à observer du fait d'"un nombre restreint de possibilités" et de "contraintes élevées de rentabilité".
Rencontré en présence de la direction, le docteur Dominique Tripodi, responsable de l'unité santé, travail, cosignataire de l'expertise avec huit confrères, nuance la portée alarmiste du constat mais concède qu'il reflète "une période de mutation difficile". Le CHU de Nantes, qui souffrait en 2007 d'un déficit abyssal de près de 33 millions d'euros, a été soumis à une thérapie de choc, combinant réduction d'effectifs, rétrocession de quatre jours de congé et augmentation du nombre d'actes médicaux prodigués.
L'opération est une réussite en termes comptables : le retour à l'équilibre, initialement prévu fin 2012, devrait être atteint cette année. "Ce qui a été demandé aux agents est énorme, dit M. Tripodi. Le plan de restructuration, la révision des effectifs, les nouveaux projets, tels que le regroupement de l'hôpital sur l'île de Nantes ou le développement de la médecine ambulatoire, ont généré stress et fatigue."
L'hôpital "a su relever le défi", indique Sandrine Delage, directrice adjointe, qui veut croire à "une embellie". Une centaine de personnes ont été recrutées entre mars 2010 et mars 2011. Mais les syndicats récusent "cette vision optimiste". "On rattrape tout juste les effectifs de 2007, fustige Olivier Terrien (CGT). Or, l'activité de l'établissement a augmenté de 8 %.""On a peut-être repris des parts de marché aux cliniques, mais au prix de quelles souffrances", poursuit Emmanuel Renaud, élu CFDT. La situation nantaise n'est "hélas pas une exception", répète-t-on. "C'est un cas d'école."
Yan Gauchard
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Nantes Correspondant - Le document fait 147 pages, et c'est un brûlot. Il traite de la santé des 10 000 salariés du centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes en 2010. Difficile de contester son impartialité : le rapport a été rédigé par les praticiens du service de médecine du travail de l'établissement. Ce mémorandum, "c'est le Livre noir de l'hôpital", affirme Bruno Cassard. Le délégué syndical (SUD) ne se fait pas d'illusions : "Un rapport de ce calibre, on n'en aura pas deux à suivre. La direction a bondi quand elle a vu le document sortir."
Les conclusions sont très dures. "Les signes de souffrance observés chez le personnel ne cessent d'augmenter, tous grades confondus, et notamment au niveau de l'encadrement, ce qui est un phénomène plus récent", égrènent les médecins. Les visites dites "d'urgence" sont en hausse, tout comme les visites ordinaires (3 894 en 2010, contre 3 056 en 2009).
Agressivité, anxiété
Les agents se plaignent de "la charge et du rythme de travail", ainsi que de "la dégradation des conditions de travail". Un comble : le personnel médical et paramédical se retrouve perclus de "symptômes neuropsychologiques et émotionnels". Irritabilité, agressivité, anxiété, crises de larmes, syndrome d'épuisement sont relevés. Des troubles du sommeil et de la sphère digestive, mais aussi de multiples affections périarticulaires, sont déplorés. Des cas de tachycardie et d'asthénie sont signalés.
La direction de l'hôpital, qui regimbe à remplacer les salariés absents, est mise en accusation. "Quand les arrêts se succèdent ou surviennent à l'improviste, les équipes font face par des retours sur repos, des modifications de planning de dernière minute, des heures supplémentaires avec une incapacité croissante des cadres à fournir des plannings et des roulements suffisamment à l'avance", relate le rapport, dont Le Monde a obtenu une copie. La situation génère "de plus en plus un épuisement professionnel que, désormais, beaucoup osent exprimer, généralement quand ils sont au bout du rouleau, voire en "burn-out"". Le rapport souligne une hausse des avis d'aptitude avec restrictions ou aménagements de poste, préconisations difficiles à observer du fait d'"un nombre restreint de possibilités" et de "contraintes élevées de rentabilité".
Rencontré en présence de la direction, le docteur Dominique Tripodi, responsable de l'unité santé, travail, cosignataire de l'expertise avec huit confrères, nuance la portée alarmiste du constat mais concède qu'il reflète "une période de mutation difficile". Le CHU de Nantes, qui souffrait en 2007 d'un déficit abyssal de près de 33 millions d'euros, a été soumis à une thérapie de choc, combinant réduction d'effectifs, rétrocession de quatre jours de congé et augmentation du nombre d'actes médicaux prodigués.
L'opération est une réussite en termes comptables : le retour à l'équilibre, initialement prévu fin 2012, devrait être atteint cette année. "Ce qui a été demandé aux agents est énorme, dit M. Tripodi. Le plan de restructuration, la révision des effectifs, les nouveaux projets, tels que le regroupement de l'hôpital sur l'île de Nantes ou le développement de la médecine ambulatoire, ont généré stress et fatigue."
L'hôpital "a su relever le défi", indique Sandrine Delage, directrice adjointe, qui veut croire à "une embellie". Une centaine de personnes ont été recrutées entre mars 2010 et mars 2011. Mais les syndicats récusent "cette vision optimiste". "On rattrape tout juste les effectifs de 2007, fustige Olivier Terrien (CGT). Or, l'activité de l'établissement a augmenté de 8 %.""On a peut-être repris des parts de marché aux cliniques, mais au prix de quelles souffrances", poursuit Emmanuel Renaud, élu CFDT. La situation nantaise n'est "hélas pas une exception", répète-t-on. "C'est un cas d'école."
Yan Gauchard
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Re: Actualités concours 2012
Personnes âgées : une campagne contre les chutes
Le Point.fr - Publié le 07/10/2011 à 15:45
Chaque année, 8 000 personnes de plus de 65 ans décèdent des suites d'une chute. Rares sont celles qui pensent à adapter leur domicile.
Tomber, ça n'arrive pas qu'aux autres. Et ça peut mal se finir. C'est en substance le message qui va être délivré à partir de lundi, à l'occasion de la première Semaine nationale de prévention des chutes au domicile des seniors. Durant six jours, le Syndicat national des prestataires de santé à domicile (Synalam) et l'Association nationale française des ergothérapeutes (Anfe) vont donc diffuser de l'information et des conseils techniques. Et rappeler que les chutes des personnes âgées sont responsables de plus de 134 000 incapacités en France. Dans 30 à 50 % des cas, elles ont lieu au domicile, d'où la nécessité de sensibiliser la population à ce problème.
Selon une enquête réalisée par téléphone en France métropolitaine auprès de 300 personnes de 70 ans et plus par OpinionWay, une personne sur trois a déjà été concernée (directement ou indirectement) par une chute, mais pour 67 % des seniors le risque de décès n'est pas pris en compte. Parmi les pièces les plus dangereuses, les individus sondés citent les escaliers (44 % de ceux vivant dans une maison individuelle, 27 % résidant en appartement) et la salle de bains (30 % des personnes en appartement contre 15 % dans une maison individuelle). Et pourtant, 76 % des seniors interrogés n'ont pas l'intention d'adapter leur logement. Mais ils modifient parfois leurs habitudes de vie.
"Pour ne pas risquer de tomber dans les escaliers, les personnes vont progressivement limiter leur périmètre de déplacement", explique Élisabeth Hercberg, ergothérapeute, chargée de mission Anfe. Quitte à ne plus vivre que sur un étage. Dans la salle de bains, c'est encore plus net. "La crainte de chuter peut amener quelqu'un à limiter sa toilette", continue la spécialiste. "À ces deux pièces, j'ajouterais les toilettes, qu'il est important d'équiper d'une cuvette rehaussée et de barres d'appui. Les personnes âgées se lèvent davantage la nuit et peuvent avoir besoin de ces aides." Quant aux tapis mal fixés, ils devraient disparaître...
"Proposer des solutions d'aménagement"
Il est évident que les solutions doivent être adaptées aux besoins de chacun. Supprimer une baignoire, par exemple, n'est justifié que si elle est remplacée par une douche sécurisée. "Une des missions des prestataires de santé à domicile réside précisément dans le fait de proposer des solutions d'aménagement de chaque logement et nous voulons, par cette campagne, remobiliser l'ensemble des acteurs, grand public, politiques et intervenants de santé sur cette question", explique Olivier Lebouché, président du Synalam. Le but est aussi de faire connaître à la population concernée l'existence de nombreux dispositifs particulièrement utiles comme un siège de baignoire pivotant ou des tabourets antidérapants.
Reste le problème du financement de ces aménagements. Une loi adoptée en 2005 a prévu un crédit d'impôt de 5 000 euros par personne pour compenser jusqu'à 25 % des coûts d'équipement pour l'autonomie de vie des personnes âgées dans l'habitat. À l'usage, ce dispositif semble profiter essentiellement aux foyers les plus aisés. Dans un souci d'efficacité et de justice sociale, Muriel Boulmier, auteure de deux rapports de mission ministérielle, et Daniel Fasquelle, député du Pas-de-Calais, proposent d'aménager le dispositif fiscal existant pour étendre le bénéfice du crédit d'impôt aux membres de la famille proche qui participeraient au financement, sans que les finances publiques aient à payer davantage. De toute façon, il coûte toujours moins cher de prévenir les chutes que de traiter leurs conséquences.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 07/10/2011 à 15:45
Chaque année, 8 000 personnes de plus de 65 ans décèdent des suites d'une chute. Rares sont celles qui pensent à adapter leur domicile.
Tomber, ça n'arrive pas qu'aux autres. Et ça peut mal se finir. C'est en substance le message qui va être délivré à partir de lundi, à l'occasion de la première Semaine nationale de prévention des chutes au domicile des seniors. Durant six jours, le Syndicat national des prestataires de santé à domicile (Synalam) et l'Association nationale française des ergothérapeutes (Anfe) vont donc diffuser de l'information et des conseils techniques. Et rappeler que les chutes des personnes âgées sont responsables de plus de 134 000 incapacités en France. Dans 30 à 50 % des cas, elles ont lieu au domicile, d'où la nécessité de sensibiliser la population à ce problème.
Selon une enquête réalisée par téléphone en France métropolitaine auprès de 300 personnes de 70 ans et plus par OpinionWay, une personne sur trois a déjà été concernée (directement ou indirectement) par une chute, mais pour 67 % des seniors le risque de décès n'est pas pris en compte. Parmi les pièces les plus dangereuses, les individus sondés citent les escaliers (44 % de ceux vivant dans une maison individuelle, 27 % résidant en appartement) et la salle de bains (30 % des personnes en appartement contre 15 % dans une maison individuelle). Et pourtant, 76 % des seniors interrogés n'ont pas l'intention d'adapter leur logement. Mais ils modifient parfois leurs habitudes de vie.
"Pour ne pas risquer de tomber dans les escaliers, les personnes vont progressivement limiter leur périmètre de déplacement", explique Élisabeth Hercberg, ergothérapeute, chargée de mission Anfe. Quitte à ne plus vivre que sur un étage. Dans la salle de bains, c'est encore plus net. "La crainte de chuter peut amener quelqu'un à limiter sa toilette", continue la spécialiste. "À ces deux pièces, j'ajouterais les toilettes, qu'il est important d'équiper d'une cuvette rehaussée et de barres d'appui. Les personnes âgées se lèvent davantage la nuit et peuvent avoir besoin de ces aides." Quant aux tapis mal fixés, ils devraient disparaître...
"Proposer des solutions d'aménagement"
Il est évident que les solutions doivent être adaptées aux besoins de chacun. Supprimer une baignoire, par exemple, n'est justifié que si elle est remplacée par une douche sécurisée. "Une des missions des prestataires de santé à domicile réside précisément dans le fait de proposer des solutions d'aménagement de chaque logement et nous voulons, par cette campagne, remobiliser l'ensemble des acteurs, grand public, politiques et intervenants de santé sur cette question", explique Olivier Lebouché, président du Synalam. Le but est aussi de faire connaître à la population concernée l'existence de nombreux dispositifs particulièrement utiles comme un siège de baignoire pivotant ou des tabourets antidérapants.
Reste le problème du financement de ces aménagements. Une loi adoptée en 2005 a prévu un crédit d'impôt de 5 000 euros par personne pour compenser jusqu'à 25 % des coûts d'équipement pour l'autonomie de vie des personnes âgées dans l'habitat. À l'usage, ce dispositif semble profiter essentiellement aux foyers les plus aisés. Dans un souci d'efficacité et de justice sociale, Muriel Boulmier, auteure de deux rapports de mission ministérielle, et Daniel Fasquelle, député du Pas-de-Calais, proposent d'aménager le dispositif fiscal existant pour étendre le bénéfice du crédit d'impôt aux membres de la famille proche qui participeraient au financement, sans que les finances publiques aient à payer davantage. De toute façon, il coûte toujours moins cher de prévenir les chutes que de traiter leurs conséquences.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
L'origine génétique de l'autisme se précise
Le Point.fr - Publié le 06/10/2011 à 17:43 - Modifié le 06/10/2011 à 18:28
Des scientifiques américains ont découvert un mécanisme génétique qui pourrait expliquer ce trouble du comportement.
Des chercheurs américains viennent de franchir un pas dans la compréhension des causes génétiques de l'autisme en travaillant sur des souris génétiquement modifiées. Tout est parti d'un constat fait en 2007 par le professeur Michael Wigler. Le scientifique note que certains enfants autistes présentent un effacement d'une partie de certains gènes sur le chromosome 16 appelée 16p11.2. Une amputation génétique qui leur fait hériter d'une seule copie de ce groupe de gènes, au lieu de deux.
Cette anomalie l'intrigue : mais comment vérifier que cette variation du nombre de copies est bien impliquée dans les symptômes des enfants ? Pour le savoir, l'équipe qu'il dirige au sein du Cold Spring Harbor Laboratory (CSHL) entreprend de créer des souris présentant la même caractéristique afin d'observer leur comportement et de les soumettre à une batterie d'examens et de tests. Les chercheurs ont notamment utilisé l'imagerie médicale pour étudier leur cerveau.
Selon les résultats de cette étude dévoilée cette semaine dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS), les souris présentant une délétion (effacement) dans la partie du chromosome 16p11.2 ont développé des symptômes cliniques proches de ceux des enfants autistes, tels que hyperactivité, problèmes de sommeil, difficultés d'adaptation à l'environnement et comportements répétitifs. Du moins pour celles ayant survécu, car les chercheurs ont noté une forte mortalité chez ces petits rongeurs... Par ailleurs, les scientifiques ont également constaté des différences notables dans l'anatomie et le fonctionnement de leur cerveau.
Une porte ouverte vers de nouvelles avancées
Pour Nicolas Ramoz, chercheur à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) spécialisé dans la génétique de l'autisme, les travaux de l'équipe du CSHL ouvrent d'importantes perspectives. Car, en plus de la confirmation qu'il existe bien un lien entre cette anomalie et certains autismes, elle propose une méthode innovante qui pourrait permettre de vérifier l'implication d'autres régions du génome.
"La puissance de ce modèle animal, c'est que nous allons pouvoir faire des tests sur un grand nombre de souris et dans un temps très court", explique le chercheur. "Or, quand on travaille avec des patients autistes, le seul recrutement des individus prend plusieurs années et les tests sont aussi plus longs et plus compliqués", précise-t-il.
"De même, en utilisant des souris, on peut étudier facilement toutes les zones du cerveau afin de repérer celles qui présentent des anomalies. De cette façon, on n'aura plus qu'à se concentrer sur ces zones lors d'études sur des personnes atteintes d'autisme, pour qui un passage au scanner n'est jamais facile", souligne le généticien. Autrement dit, la technique employée pourrait être un formidable accélérateur des connaissances de ce trouble du développement encore mystérieux.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 06/10/2011 à 17:43 - Modifié le 06/10/2011 à 18:28
Des scientifiques américains ont découvert un mécanisme génétique qui pourrait expliquer ce trouble du comportement.
Des chercheurs américains viennent de franchir un pas dans la compréhension des causes génétiques de l'autisme en travaillant sur des souris génétiquement modifiées. Tout est parti d'un constat fait en 2007 par le professeur Michael Wigler. Le scientifique note que certains enfants autistes présentent un effacement d'une partie de certains gènes sur le chromosome 16 appelée 16p11.2. Une amputation génétique qui leur fait hériter d'une seule copie de ce groupe de gènes, au lieu de deux.
Cette anomalie l'intrigue : mais comment vérifier que cette variation du nombre de copies est bien impliquée dans les symptômes des enfants ? Pour le savoir, l'équipe qu'il dirige au sein du Cold Spring Harbor Laboratory (CSHL) entreprend de créer des souris présentant la même caractéristique afin d'observer leur comportement et de les soumettre à une batterie d'examens et de tests. Les chercheurs ont notamment utilisé l'imagerie médicale pour étudier leur cerveau.
Selon les résultats de cette étude dévoilée cette semaine dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS), les souris présentant une délétion (effacement) dans la partie du chromosome 16p11.2 ont développé des symptômes cliniques proches de ceux des enfants autistes, tels que hyperactivité, problèmes de sommeil, difficultés d'adaptation à l'environnement et comportements répétitifs. Du moins pour celles ayant survécu, car les chercheurs ont noté une forte mortalité chez ces petits rongeurs... Par ailleurs, les scientifiques ont également constaté des différences notables dans l'anatomie et le fonctionnement de leur cerveau.
Une porte ouverte vers de nouvelles avancées
Pour Nicolas Ramoz, chercheur à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) spécialisé dans la génétique de l'autisme, les travaux de l'équipe du CSHL ouvrent d'importantes perspectives. Car, en plus de la confirmation qu'il existe bien un lien entre cette anomalie et certains autismes, elle propose une méthode innovante qui pourrait permettre de vérifier l'implication d'autres régions du génome.
"La puissance de ce modèle animal, c'est que nous allons pouvoir faire des tests sur un grand nombre de souris et dans un temps très court", explique le chercheur. "Or, quand on travaille avec des patients autistes, le seul recrutement des individus prend plusieurs années et les tests sont aussi plus longs et plus compliqués", précise-t-il.
"De même, en utilisant des souris, on peut étudier facilement toutes les zones du cerveau afin de repérer celles qui présentent des anomalies. De cette façon, on n'aura plus qu'à se concentrer sur ces zones lors d'études sur des personnes atteintes d'autisme, pour qui un passage au scanner n'est jamais facile", souligne le généticien. Autrement dit, la technique employée pourrait être un formidable accélérateur des connaissances de ce trouble du développement encore mystérieux.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Des radars pour lutter contre les chauffards à Paris
Vingt-quatre machines vont être installées dans les prochains mois pour lutter contre les excès de vitesse et le non-respect des feux rouges.
Les autorités vont poursuivre la chasse à la vitesse dans Paris - toujours la première cause d'accidents dans la capitale - en poursuivant le programme d'installation des radars. Au nombre de 16 aujourd'hui, dont 8 déployés sur le périphérique, 12 autres vont être progressivement installés d'ici à la fin 2012. Déjà quelques panneaux qui les signalaient ont été retirés, remplacés par des radars pédagogiques comme l'a décidé le ministère de l'Intérieur avant l'été.
Mais pour brouiller les cartes et contraindre le conducteur à lever le pied, il a été décidé que les radars pédagogiques qui précéderont obligatoirement les 28 appareils de sanction pourront aussi faire cavalier seul. Ce sera le cas pour une vingtaine d'entre eux qui seront installés en concertation avec les mairies d'arrondissement. Révélant un certain appétit pour ces outils pédagogiques, ces dernières ont en effet démarré leur propre installation. Un dans le XVe arrondissement (mobile), deux dans le XIVe (rue Nansouty et Gazan), un dans le Ve (rue Buffon) et enfin un autre dans le XVIIe (pas encore implanté)… Cette petite plantation parallèle devrait vite prendre de l'ampleur.
«Il faudra tenir compte de la politique de ces mairies pour obtenir un maillage cohérent», souligne Françoise Hardy, chargée de la sécurité routière à la Préfecture de police, pour qui le radar reste l'arme antivitesse par excellence. Son installation a des effets radicaux, comme l'avait souligné une étude menée en 2010 sur l'accidentalité. Grâce à un radar mis en place rue de Maubeuge (IXe) par exemple, les accidents avaient ainsi chuté de 60 %. Ces mêmes outils de sanction implantés dès 2004 sur le périphérique avaient également provoqué un spectaculaire décrochage. Ainsi en 2009, les excès de vitesse avaient chuté de 49 %.
Une moisson d'infractions
Les huit premiers mois de cette année vont dans le bon sens. Ils enregistrent une baisse d'un tiers des messages d'infractions provenant de l'ensemble des radars fixes (155.775 contre 233.962) à Paris, le signe d'un meilleur comportement mais qui doit toutefois être nuancé. La panne prolongée de plusieurs d'entre eux explique aussi ce résultat. Ensuite, dès qu'il est surpris, l'automobiliste est pris en faute. Ainsi les radars mobiles, installés à des endroits divers, donnent lieu à une moisson d'infractions en nombre quasi constant (58.252 contre 57.221).
Autre déploiement prévu : le radar au feu rouge. Le seul mis en place aujourd'hui dans la capitale, Quai de Gesvres (IVe), livre des données particulièrement inquiétantes. 80 conducteurs en moyenne par jour ne respectent pas le feu rouge. Un chiffre qui peut monter parfois à 120. Il a été décidé que 12 autres appareils seront installés dans les prochains mois. Et automobilistes attention ! Jusqu'alors les lieux d'implantation des nouveaux radars étaient donnés. Désormais les pouvoirs publics doivent dorénavant rester bouche cousue. Or ne pas respecter un feu rouge coûte cher : une amende de 135 euros avec, à la clé, la perte de quatre points
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Vingt-quatre machines vont être installées dans les prochains mois pour lutter contre les excès de vitesse et le non-respect des feux rouges.
Les autorités vont poursuivre la chasse à la vitesse dans Paris - toujours la première cause d'accidents dans la capitale - en poursuivant le programme d'installation des radars. Au nombre de 16 aujourd'hui, dont 8 déployés sur le périphérique, 12 autres vont être progressivement installés d'ici à la fin 2012. Déjà quelques panneaux qui les signalaient ont été retirés, remplacés par des radars pédagogiques comme l'a décidé le ministère de l'Intérieur avant l'été.
Mais pour brouiller les cartes et contraindre le conducteur à lever le pied, il a été décidé que les radars pédagogiques qui précéderont obligatoirement les 28 appareils de sanction pourront aussi faire cavalier seul. Ce sera le cas pour une vingtaine d'entre eux qui seront installés en concertation avec les mairies d'arrondissement. Révélant un certain appétit pour ces outils pédagogiques, ces dernières ont en effet démarré leur propre installation. Un dans le XVe arrondissement (mobile), deux dans le XIVe (rue Nansouty et Gazan), un dans le Ve (rue Buffon) et enfin un autre dans le XVIIe (pas encore implanté)… Cette petite plantation parallèle devrait vite prendre de l'ampleur.
«Il faudra tenir compte de la politique de ces mairies pour obtenir un maillage cohérent», souligne Françoise Hardy, chargée de la sécurité routière à la Préfecture de police, pour qui le radar reste l'arme antivitesse par excellence. Son installation a des effets radicaux, comme l'avait souligné une étude menée en 2010 sur l'accidentalité. Grâce à un radar mis en place rue de Maubeuge (IXe) par exemple, les accidents avaient ainsi chuté de 60 %. Ces mêmes outils de sanction implantés dès 2004 sur le périphérique avaient également provoqué un spectaculaire décrochage. Ainsi en 2009, les excès de vitesse avaient chuté de 49 %.
Une moisson d'infractions
Les huit premiers mois de cette année vont dans le bon sens. Ils enregistrent une baisse d'un tiers des messages d'infractions provenant de l'ensemble des radars fixes (155.775 contre 233.962) à Paris, le signe d'un meilleur comportement mais qui doit toutefois être nuancé. La panne prolongée de plusieurs d'entre eux explique aussi ce résultat. Ensuite, dès qu'il est surpris, l'automobiliste est pris en faute. Ainsi les radars mobiles, installés à des endroits divers, donnent lieu à une moisson d'infractions en nombre quasi constant (58.252 contre 57.221).
Autre déploiement prévu : le radar au feu rouge. Le seul mis en place aujourd'hui dans la capitale, Quai de Gesvres (IVe), livre des données particulièrement inquiétantes. 80 conducteurs en moyenne par jour ne respectent pas le feu rouge. Un chiffre qui peut monter parfois à 120. Il a été décidé que 12 autres appareils seront installés dans les prochains mois. Et automobilistes attention ! Jusqu'alors les lieux d'implantation des nouveaux radars étaient donnés. Désormais les pouvoirs publics doivent dorénavant rester bouche cousue. Or ne pas respecter un feu rouge coûte cher : une amende de 135 euros avec, à la clé, la perte de quatre points
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Re: Actualités concours 2012
Incendie dans l'Hérault : Crash d'un bombardier d'eau
Un bombardier qui tentait de circonscrire l'incendie qui ravage actuellement 150 hectares de garrigue dans l'Hérault s'est écrasé samedi dans la matinée.
Les températures au-dessus de 30 degrés, une végétation sèche et de la tramontane, tous les ingrédients étaient réunis ce samedi dans l'Hérault pour qu'un incendie se déclare. Le feu a rapidement dévasté quelque 150 hectares à une trentaine de kilomètres au nord-est de Béziers. De nombreux hommes et appareils ont été mobilisés tout au long de la journée et parmi eux, un avion bombardier s'est écrasé. L'accident s'est déroulé en milieu de matinée. L'avion de type Morane était en pleine manoeuvre de largage d'eau quand un vent violent l'a plaqué au sol. Il s'est écrasé en plein brasier mais le pilote qui est parvenu à s'extraire de l'appareil n'a été que légèrement blessé à la tête. Selon les pompiers 13 départs de feu ont été recensés samedi dans le département.
400 hectares brûlés en Corse
Ailleurs en France, c'est la Corse qui a également été très touchée par des incendies. Pas moins de trente-deux feux se sont déclarés vendredi, et quatre de plus dans la nuit suivante. Résultat, au moins 400 hectares sont partis en fumée. Ces feux, qui se sont déclenchés notamment à proximité des villages de Haute-Corse de Saint-André du Bozio, Zuani et Sorbo Ocagnano, situés dans le centre de l'île et sur la plaine orientale, ont pris dans des zones très difficiles d'accès
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un bombardier qui tentait de circonscrire l'incendie qui ravage actuellement 150 hectares de garrigue dans l'Hérault s'est écrasé samedi dans la matinée.
Les températures au-dessus de 30 degrés, une végétation sèche et de la tramontane, tous les ingrédients étaient réunis ce samedi dans l'Hérault pour qu'un incendie se déclare. Le feu a rapidement dévasté quelque 150 hectares à une trentaine de kilomètres au nord-est de Béziers. De nombreux hommes et appareils ont été mobilisés tout au long de la journée et parmi eux, un avion bombardier s'est écrasé. L'accident s'est déroulé en milieu de matinée. L'avion de type Morane était en pleine manoeuvre de largage d'eau quand un vent violent l'a plaqué au sol. Il s'est écrasé en plein brasier mais le pilote qui est parvenu à s'extraire de l'appareil n'a été que légèrement blessé à la tête. Selon les pompiers 13 départs de feu ont été recensés samedi dans le département.
400 hectares brûlés en Corse
Ailleurs en France, c'est la Corse qui a également été très touchée par des incendies. Pas moins de trente-deux feux se sont déclarés vendredi, et quatre de plus dans la nuit suivante. Résultat, au moins 400 hectares sont partis en fumée. Ces feux, qui se sont déclenchés notamment à proximité des villages de Haute-Corse de Saint-André du Bozio, Zuani et Sorbo Ocagnano, situés dans le centre de l'île et sur la plaine orientale, ont pris dans des zones très difficiles d'accès
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Re: Actualités concours 2012
Corse : 39 départs de feu et 450 hectares détruits
Trente-neuf incendies, dont 32 se sont déclarés vendredi et quatre dans la nuit de vendredi à samedi, ont parcouru un total de 450 hectares de végétation dans le centre de la Corse alors que les opérations d'extinction se sont poursuivies samedi. «Les feux sont sous contrôle et ne progressent plus», ont indiqué les pompiers et un «retour à la normale» est prévu pour aujourd'hui dimanche.
Ces feux, qui se sont déclenchés notamment à proximité des villages de Haute-Corse de Saint-André du Bozio, Zuani et Sorbo Ocagnano, situés dans le centre de l'île et sur la plaine orientale, ont pris dans des zones très difficiles d'accès. En cause, le vent, qui a pu souffler à plus 150 km/h ont été enregistrées.
Au total, près de 200 hommes, 40 véhicules et 1 hélicoptère ont été déployés, aidés dans leur lutte par l'intervention de deux Tracker, de deux Canadair et six avions bombardiers d'eau. Aucune habitation n'est menacée dans les zones concernées, ont précisé les pompiers.
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Trente-neuf incendies, dont 32 se sont déclarés vendredi et quatre dans la nuit de vendredi à samedi, ont parcouru un total de 450 hectares de végétation dans le centre de la Corse alors que les opérations d'extinction se sont poursuivies samedi. «Les feux sont sous contrôle et ne progressent plus», ont indiqué les pompiers et un «retour à la normale» est prévu pour aujourd'hui dimanche.
Ces feux, qui se sont déclenchés notamment à proximité des villages de Haute-Corse de Saint-André du Bozio, Zuani et Sorbo Ocagnano, situés dans le centre de l'île et sur la plaine orientale, ont pris dans des zones très difficiles d'accès. En cause, le vent, qui a pu souffler à plus 150 km/h ont été enregistrées.
Au total, près de 200 hommes, 40 véhicules et 1 hélicoptère ont été déployés, aidés dans leur lutte par l'intervention de deux Tracker, de deux Canadair et six avions bombardiers d'eau. Aucune habitation n'est menacée dans les zones concernées, ont précisé les pompiers.
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Re: Actualités concours 2012
Laurent Pourcel : "Des plateaux-repas à 2 euros"
Le Point.fr - Publié le 07/10/2011 à 21:05
Les chefs étoilés Jacques et Laurent Pourcel apportent la haute gastronomie au centre anticancer de Val d'Aurelle, à Montpellier.
Les célèbres chefs étoilés Jacques et Laurent Pourcel se sont associés au nouveau service de chirurgie ambulatoire du Centre régional de lutte contre le cancer (CRLC) de Val d'Aurelle, à Montpellier. Ils ont concocté le menu des plateaux-repas destinés aux patients de l'hôpital pour l'année à venir. Un partenariat réalisé bénévolement qui leur tenait à coeur. Explications.
Le Point.fr : En quoi consiste votre association avec le CRLC de Val d'Aurelle ?
Laurent Pourcel : C'est une démarche du professeur Jacques Domergue, le directeur général du CRLC. Il nous a sollicités pour qu'on mette au point le menu des plateaux-repas livrés aux patients chaque jour. Ce sera pour le nouveau service de chirurgie ambulatoire qui ouvrira ses portes le 18 octobre. Il comprendra douze chambres, les patients seront admis le matin et ressortiront le soir même. Durant leur passage à l'hôpital, ils pourront bénéficier d'un seul plateau-repas à n'importe quel moment de la journée.
Pourquoi avoir accepté ?
C'est une initiative qui nous tenait à coeur. Au début, le professeur Domergue n'était pas certain que nous accepterions. Mais nous avons été très sensibilisés par la démarche. Déjà pour le défi, mais aussi pour le message. Tout le monde a déjà été confronté au cancer au moins une fois dans sa vie, de près ou de loin. Alors si nous pouvons apporter un peu plus de joie aux patients dans ces épreuves difficiles...
Quelle est la différence avec les autres repas servis dans les hôpitaux ?
Il y aura quatre menus sur l'année. Nous nous sommes axés sur la thématique des saisons tout en essayant d'apporter notre "patte". Les plateaux sont réalisés avec des produits frais et servis avec de la vaisselle en porcelaine. L'objectif est d'accompagner les malades dans leur rétablissement. Quand les patients commencent à retrouver l'appétit, c'est le début de la guérison.
Comment passer d'un restaurant étoilé (Le jardin des sens, deux étoiles au Michelin) à l'hôpital ?
Cela a été compliqué. Nous devons respecter un cadre très différent de celui dans lequel nous évoluons habituellement. Déjà, les plateaux-repas ne sont servis qu'une fois dans la journée. Il faut donc mettre en place un menu froid pour éviter que les aliments ne se dégradent. La cuisine fait appel aux cinq sens : ni la texture, ni les saveurs, ni la couleur des aliments ne doivent être altérées par le temps.
Hormis cela, avez-vous eu carte blanche dans l'élaboration des menus ?
Oui et non. Il y a beaucoup de contraintes. Le critère budgétaire par exemple : les plateaux-repas ne doivent pas dépasser 2 euros. Au début, ça nous a forcément surpris, nous n'avons pas l'habitude de travailler dans ces conditions. Ensuite, le contexte est particulier. Les patients sortent d'une opération, ils ne sont pas dans les meilleures dispositions pour apprécier la nourriture. Et puis la sensibilité est accrue sur de nombreux aspects. Les odeurs de poisson, d'échalote ou de crustacés étaient donc à proscrire.
Comptez-vous suivre cette opération tout au long de l'année ?
Bien sûr. Nous serons présents lors de l'inauguration et tout au long de l'année. Le chef Thibault Peyroche, qui a aussi travaillé à l'élaboration des menus, sera chargé du suivi. Nous avons aussi beaucoup travaillé avec les membres de la société Médirest, chargée de la restauration à Val d'Aurelle, pour qu'ils puissent reproduire les plats. À la fin de l'année, nous ferons le bilan pour voir si les retours sont bons. Si les patients ont apprécié, nous poursuivrons cette aventure avec un grand plaisir.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 07/10/2011 à 21:05
Les chefs étoilés Jacques et Laurent Pourcel apportent la haute gastronomie au centre anticancer de Val d'Aurelle, à Montpellier.
Les célèbres chefs étoilés Jacques et Laurent Pourcel se sont associés au nouveau service de chirurgie ambulatoire du Centre régional de lutte contre le cancer (CRLC) de Val d'Aurelle, à Montpellier. Ils ont concocté le menu des plateaux-repas destinés aux patients de l'hôpital pour l'année à venir. Un partenariat réalisé bénévolement qui leur tenait à coeur. Explications.
Le Point.fr : En quoi consiste votre association avec le CRLC de Val d'Aurelle ?
Laurent Pourcel : C'est une démarche du professeur Jacques Domergue, le directeur général du CRLC. Il nous a sollicités pour qu'on mette au point le menu des plateaux-repas livrés aux patients chaque jour. Ce sera pour le nouveau service de chirurgie ambulatoire qui ouvrira ses portes le 18 octobre. Il comprendra douze chambres, les patients seront admis le matin et ressortiront le soir même. Durant leur passage à l'hôpital, ils pourront bénéficier d'un seul plateau-repas à n'importe quel moment de la journée.
Pourquoi avoir accepté ?
C'est une initiative qui nous tenait à coeur. Au début, le professeur Domergue n'était pas certain que nous accepterions. Mais nous avons été très sensibilisés par la démarche. Déjà pour le défi, mais aussi pour le message. Tout le monde a déjà été confronté au cancer au moins une fois dans sa vie, de près ou de loin. Alors si nous pouvons apporter un peu plus de joie aux patients dans ces épreuves difficiles...
Quelle est la différence avec les autres repas servis dans les hôpitaux ?
Il y aura quatre menus sur l'année. Nous nous sommes axés sur la thématique des saisons tout en essayant d'apporter notre "patte". Les plateaux sont réalisés avec des produits frais et servis avec de la vaisselle en porcelaine. L'objectif est d'accompagner les malades dans leur rétablissement. Quand les patients commencent à retrouver l'appétit, c'est le début de la guérison.
Comment passer d'un restaurant étoilé (Le jardin des sens, deux étoiles au Michelin) à l'hôpital ?
Cela a été compliqué. Nous devons respecter un cadre très différent de celui dans lequel nous évoluons habituellement. Déjà, les plateaux-repas ne sont servis qu'une fois dans la journée. Il faut donc mettre en place un menu froid pour éviter que les aliments ne se dégradent. La cuisine fait appel aux cinq sens : ni la texture, ni les saveurs, ni la couleur des aliments ne doivent être altérées par le temps.
Hormis cela, avez-vous eu carte blanche dans l'élaboration des menus ?
Oui et non. Il y a beaucoup de contraintes. Le critère budgétaire par exemple : les plateaux-repas ne doivent pas dépasser 2 euros. Au début, ça nous a forcément surpris, nous n'avons pas l'habitude de travailler dans ces conditions. Ensuite, le contexte est particulier. Les patients sortent d'une opération, ils ne sont pas dans les meilleures dispositions pour apprécier la nourriture. Et puis la sensibilité est accrue sur de nombreux aspects. Les odeurs de poisson, d'échalote ou de crustacés étaient donc à proscrire.
Comptez-vous suivre cette opération tout au long de l'année ?
Bien sûr. Nous serons présents lors de l'inauguration et tout au long de l'année. Le chef Thibault Peyroche, qui a aussi travaillé à l'élaboration des menus, sera chargé du suivi. Nous avons aussi beaucoup travaillé avec les membres de la société Médirest, chargée de la restauration à Val d'Aurelle, pour qu'ils puissent reproduire les plats. À la fin de l'année, nous ferons le bilan pour voir si les retours sont bons. Si les patients ont apprécié, nous poursuivrons cette aventure avec un grand plaisir.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
«Le remplacement du bisphénol A prendra 5 ans»
Par Pauline Fréour le 07/10/2011 lefigaro.fr
INTERVIEW - Les députés devraient voter mercredi l'interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires dès 2014. Patrick Lévy, médecin-conseil auprès de l'Union des industries chimiques*, explique pourquoi ce délai est irréaliste.
Bénéficiant du soutien du gouvernement à l'Assemblée nationale jeudi, la proposition de loi socialiste d'interdire le bisphénol A (BPA) dans les contenants alimentaires à compter de 2014 devrait être adoptée lors du vote mercredi prochain. Quelques jours auparavant, l'Agence nationale de sécurité sanitaire avait remis un rapport alarmant sur les risques que représentent ces particules pour la santé humaine. Le ministre de la Santé Xavier Bertrand est même allé plus loin que le compromis trouvé en commission en prônant une application anticipée dès 2013 pour les produits destinés aux enfants de moins de trois ans. Le député PS et médecin Gérard Bapt, à l'origine du texte, est néanmoins resté sur 2014, estimant que «l'important est que le mouvement soit donné et l'échéance suffisamment ample pour les industriels» pour trouver des produits de substitution. Lefigaro.fr a demandé l'avis du médecin-conseil de l'Union des industries chimiques.
Lefigaro.fr - Quel usage les industriel ont-ils du bisphénol A (BPA) ?
Dr Patrick LEVY - Il y a deux grands types d'application. Les deux tiers du bisphénol A produit sont utilisés pour fabriquer des plastiques appelés polycarbonates. On les trouve beaucoup dans le secteur du bâtiment, dans le secteur médical pour fabriquer des instruments, et une petite partie de la production - 3% - est utilisée pour produire des contenants alimentaires. On reconnaît ces derniers à leur aspect lisse, transparent et très résistant. Ils servaient ainsi, jusqu'à l'interdiction de 2010, à fabriquer des biberons. Aujourd'hui, on les utilise notamment pour les bombonnes d'eau. Les résines recouvrant l'intérieur des boîtes de conserve et des cannettes sont l'autre grande application du BPA.
Sait-on aujourd'hui remplacer le bisphénol A dans ces produits ?
Pour ce qui est des polycarbonates, on peut parfois les remplacer par d'autres matières plastiques comme le polyéthylène. Mais pour certains produits, notamment les bombonnes d'eau, on n'a pas de solution de substitution satisfaisante à l'heure actuelle. Il n'y a pas d'autre matière plastique qui donne les mêmes garanties en termes de résistance aux chocs et de qualité de surface - c'est un matériau extrêmement lisse qui limite le développement de microorganismes.
Pour ce qui est des résines, c'est beaucoup plus problématique. On ne sait pas, aujourd'hui, fabriquer de résines sans BPA qui satisfassent aux exigences de protection et de conservation des aliments. Les formules avec bisphénol ont l'immense avantage d'être efficaces dans n'importe quelle boîte conserve ou canette. Si on les remplace par des substituts, il faudra probablement mettre au point différentes formules adaptées à chaque aliment, en fonction notamment du pH. Les essais montrent que quand vous avez des produits acides - du coca ou des tomates en conserve par exemple - les résines sans BPA ne sont pas aussi résistantes à la corrosion que celles qui en contiennent. Il s'ensuit des risques de dégradation des aliments, de perte des qualités gustatives, voire de prolifération microbienne.
L'échéance fixée par le projet de loi vous semble-t-elle réaliste ?
Pour certains polycarbonates et pour les résines, cela nous paraît impraticable. Sur le plan technique, il va falloir adapter les formules et revoir l'outil industriel. Certains industriels ont déjà lancé leurs départements de recherche et développement sur ce projet, mais cela prend du temps. Sur le plan de la sécurité sanitaire, il faudra vérifier que les nouveaux matériaux ne posent pas de problème de corrosion ou de migration de particules chimiques dans les aliments. Toutes ces données toxicologiques, pour lesquelles les entreprises font appel à des laboratoires indépendants, ne sont pas encore disponibles. A l'heure actuelle, on estime que l'on ne sera pas en mesure de proposer des substituts satisfaisants avant au moins 5 ans. Si l'on va plus vite, on risque de se contenter de créer un nouveau problème sanitaire.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Pauline Fréour le 07/10/2011 lefigaro.fr
INTERVIEW - Les députés devraient voter mercredi l'interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires dès 2014. Patrick Lévy, médecin-conseil auprès de l'Union des industries chimiques*, explique pourquoi ce délai est irréaliste.
Bénéficiant du soutien du gouvernement à l'Assemblée nationale jeudi, la proposition de loi socialiste d'interdire le bisphénol A (BPA) dans les contenants alimentaires à compter de 2014 devrait être adoptée lors du vote mercredi prochain. Quelques jours auparavant, l'Agence nationale de sécurité sanitaire avait remis un rapport alarmant sur les risques que représentent ces particules pour la santé humaine. Le ministre de la Santé Xavier Bertrand est même allé plus loin que le compromis trouvé en commission en prônant une application anticipée dès 2013 pour les produits destinés aux enfants de moins de trois ans. Le député PS et médecin Gérard Bapt, à l'origine du texte, est néanmoins resté sur 2014, estimant que «l'important est que le mouvement soit donné et l'échéance suffisamment ample pour les industriels» pour trouver des produits de substitution. Lefigaro.fr a demandé l'avis du médecin-conseil de l'Union des industries chimiques.
Lefigaro.fr - Quel usage les industriel ont-ils du bisphénol A (BPA) ?
Dr Patrick LEVY - Il y a deux grands types d'application. Les deux tiers du bisphénol A produit sont utilisés pour fabriquer des plastiques appelés polycarbonates. On les trouve beaucoup dans le secteur du bâtiment, dans le secteur médical pour fabriquer des instruments, et une petite partie de la production - 3% - est utilisée pour produire des contenants alimentaires. On reconnaît ces derniers à leur aspect lisse, transparent et très résistant. Ils servaient ainsi, jusqu'à l'interdiction de 2010, à fabriquer des biberons. Aujourd'hui, on les utilise notamment pour les bombonnes d'eau. Les résines recouvrant l'intérieur des boîtes de conserve et des cannettes sont l'autre grande application du BPA.
Sait-on aujourd'hui remplacer le bisphénol A dans ces produits ?
Pour ce qui est des polycarbonates, on peut parfois les remplacer par d'autres matières plastiques comme le polyéthylène. Mais pour certains produits, notamment les bombonnes d'eau, on n'a pas de solution de substitution satisfaisante à l'heure actuelle. Il n'y a pas d'autre matière plastique qui donne les mêmes garanties en termes de résistance aux chocs et de qualité de surface - c'est un matériau extrêmement lisse qui limite le développement de microorganismes.
Pour ce qui est des résines, c'est beaucoup plus problématique. On ne sait pas, aujourd'hui, fabriquer de résines sans BPA qui satisfassent aux exigences de protection et de conservation des aliments. Les formules avec bisphénol ont l'immense avantage d'être efficaces dans n'importe quelle boîte conserve ou canette. Si on les remplace par des substituts, il faudra probablement mettre au point différentes formules adaptées à chaque aliment, en fonction notamment du pH. Les essais montrent que quand vous avez des produits acides - du coca ou des tomates en conserve par exemple - les résines sans BPA ne sont pas aussi résistantes à la corrosion que celles qui en contiennent. Il s'ensuit des risques de dégradation des aliments, de perte des qualités gustatives, voire de prolifération microbienne.
L'échéance fixée par le projet de loi vous semble-t-elle réaliste ?
Pour certains polycarbonates et pour les résines, cela nous paraît impraticable. Sur le plan technique, il va falloir adapter les formules et revoir l'outil industriel. Certains industriels ont déjà lancé leurs départements de recherche et développement sur ce projet, mais cela prend du temps. Sur le plan de la sécurité sanitaire, il faudra vérifier que les nouveaux matériaux ne posent pas de problème de corrosion ou de migration de particules chimiques dans les aliments. Toutes ces données toxicologiques, pour lesquelles les entreprises font appel à des laboratoires indépendants, ne sont pas encore disponibles. A l'heure actuelle, on estime que l'on ne sera pas en mesure de proposer des substituts satisfaisants avant au moins 5 ans. Si l'on va plus vite, on risque de se contenter de créer un nouveau problème sanitaire.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
L'obésité de l'enfant, une affaire de famille
Par damien Mascret 07/10/2011 lefigaro.fr
Un rapport de la Haute Autorité de santé recommande un dépistage précoce du surpoids.
Près d'un enfant sur cinq est en surpoids entre 3 ans et 17 ans, mais contrairement à une idée reçue ça ne se voit pas toujours. «Les parents qui ont eux-mêmes des problèmes de poids ont tendance à sous-estimer celui de leur enfant. À l'inverse, ceux qui ont un poids normal ont tendance à le surévaluer» , remarque le Dr Arnaud Cocaul, médecin nutritionniste, attaché à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris (*). Cet expert soutient que même les médecins peuvent se tromper s'ils s'essaient à dépister le surpoids de l'enfant sans utiliser les courbes de croissance. C'est d'ailleurs tout le mérite des nouvelles recommandations sur le surpoids et l'obésité de l'enfant et de l'adolescent, émises jeudi par la Haute autorité de santé (HAS), que de souligner l'importance des courbes de corpulence qui figurent dans le carnet de santé des enfants et qui tiennent compte à la fois de la taille, du poids et du sexe. En effet, c'est en traçant les courbes que l'on peut repérer un signe d'alerte de surpoids ou d'obésité, comme par exemple une ascension continue de cette courbe depuis la naissance ; un changement rapide de «couloir» sur cette courbe ; un rapport tour de taille/taille supérieur à 0,5… Sans ces repères, on peut aisément passer à côté d'une obésité en train de s'installer insidieusement : « L'obésité s'acquiert progressivement quand le style de vie est inadapté. Cela peut être aussi bien une alimentation inadéquate qu'une activité physique insuffisante», explique le Dr Marie-Laure Frelut, responsable de la consultation d'obésité à Bicêtre (Paris).
Le rôle de l'environnement familial est évident. On sait que l'obésité dans l'enfance augmente le risque d'être obèse à l'âge adulte, puisque plus de la moitié des enfants obèses à 6 ans, le resteront à l'âge adulte, mais il est aussi vrai que le risque est accru si l'un des deux parents - et a fortiori les deux - est aussi obèse. Rien d'étonnant pour le Dr Géraldine Kechid, pédopsychiatre à l'hôpital Jeanne-de-Flandres de Lille : «Ce n'est pas tant l'enfant qui doit faire un effort. Ce n'est pas une histoire d'effort. Ce qui est important c'est l'implication des parents.» Concrètement, il ne s'agit pas de privation, mais de mettre en place à la maison une alimentation équilibrée, variée et malgré tout plaisante. L'enfant doit diversifier sa palette alimentaire et découvrir de nouveaux goûts, en évitant l'alimentation de type junk-food. L'idée consiste, non pas à créer de la frustration, mais à faire découvrir d'autres plaisirs alimentaires.
«L'enfant a envie d'être beau»
Les choses ne sont pas plus simples à l'adolescence lorsque viennent s'ajouter les questions de la sexualité et de la puberté, estime le Dr Kechid : « Bien sûr, la première motivation pour corriger l'excès de poids doit venir de l'enfant. Souvent c'est de l'ordre de l'esthétisme, l'enfant a envie d'être plus beau. Mais pour tenir sur la durée, il faut que la famille soutienne son projet.» Attention, souligne la HAS, il faut avant tout « expliquer, rassurer, dédramatiser et déculpabiliser». De plus, aucun aliment ne doit être interdit et les régimes à visée amaigrissante sont déconseillés , selon la HAS. « C'est très important là aussi, abonde le Dr Cocaul. Interdire des aliments à un enfant - en dehors de certaines maladies, bien sûr - est le meilleur moyen de développer des frustrations qui vont devenir intolérables. Dès qu'il sera dans un autre environnement, l'enfant va se précipiter sur la bouteille de Coca qu'on lui interdit à la maison. Il va manger en cachette et développer des troubles du comportement alimentaire autrement plus graves. L'école apprend des notions de nutrition mais c'est aux parents de les éduquer. L'enfant doit apprendre à gérer les fraises Tagada ou le pot de Nutella. »Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par damien Mascret 07/10/2011 lefigaro.fr
Un rapport de la Haute Autorité de santé recommande un dépistage précoce du surpoids.
Près d'un enfant sur cinq est en surpoids entre 3 ans et 17 ans, mais contrairement à une idée reçue ça ne se voit pas toujours. «Les parents qui ont eux-mêmes des problèmes de poids ont tendance à sous-estimer celui de leur enfant. À l'inverse, ceux qui ont un poids normal ont tendance à le surévaluer» , remarque le Dr Arnaud Cocaul, médecin nutritionniste, attaché à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris (*). Cet expert soutient que même les médecins peuvent se tromper s'ils s'essaient à dépister le surpoids de l'enfant sans utiliser les courbes de croissance. C'est d'ailleurs tout le mérite des nouvelles recommandations sur le surpoids et l'obésité de l'enfant et de l'adolescent, émises jeudi par la Haute autorité de santé (HAS), que de souligner l'importance des courbes de corpulence qui figurent dans le carnet de santé des enfants et qui tiennent compte à la fois de la taille, du poids et du sexe. En effet, c'est en traçant les courbes que l'on peut repérer un signe d'alerte de surpoids ou d'obésité, comme par exemple une ascension continue de cette courbe depuis la naissance ; un changement rapide de «couloir» sur cette courbe ; un rapport tour de taille/taille supérieur à 0,5… Sans ces repères, on peut aisément passer à côté d'une obésité en train de s'installer insidieusement : « L'obésité s'acquiert progressivement quand le style de vie est inadapté. Cela peut être aussi bien une alimentation inadéquate qu'une activité physique insuffisante», explique le Dr Marie-Laure Frelut, responsable de la consultation d'obésité à Bicêtre (Paris).
Le rôle de l'environnement familial est évident. On sait que l'obésité dans l'enfance augmente le risque d'être obèse à l'âge adulte, puisque plus de la moitié des enfants obèses à 6 ans, le resteront à l'âge adulte, mais il est aussi vrai que le risque est accru si l'un des deux parents - et a fortiori les deux - est aussi obèse. Rien d'étonnant pour le Dr Géraldine Kechid, pédopsychiatre à l'hôpital Jeanne-de-Flandres de Lille : «Ce n'est pas tant l'enfant qui doit faire un effort. Ce n'est pas une histoire d'effort. Ce qui est important c'est l'implication des parents.» Concrètement, il ne s'agit pas de privation, mais de mettre en place à la maison une alimentation équilibrée, variée et malgré tout plaisante. L'enfant doit diversifier sa palette alimentaire et découvrir de nouveaux goûts, en évitant l'alimentation de type junk-food. L'idée consiste, non pas à créer de la frustration, mais à faire découvrir d'autres plaisirs alimentaires.
«L'enfant a envie d'être beau»
Les choses ne sont pas plus simples à l'adolescence lorsque viennent s'ajouter les questions de la sexualité et de la puberté, estime le Dr Kechid : « Bien sûr, la première motivation pour corriger l'excès de poids doit venir de l'enfant. Souvent c'est de l'ordre de l'esthétisme, l'enfant a envie d'être plus beau. Mais pour tenir sur la durée, il faut que la famille soutienne son projet.» Attention, souligne la HAS, il faut avant tout « expliquer, rassurer, dédramatiser et déculpabiliser». De plus, aucun aliment ne doit être interdit et les régimes à visée amaigrissante sont déconseillés , selon la HAS. « C'est très important là aussi, abonde le Dr Cocaul. Interdire des aliments à un enfant - en dehors de certaines maladies, bien sûr - est le meilleur moyen de développer des frustrations qui vont devenir intolérables. Dès qu'il sera dans un autre environnement, l'enfant va se précipiter sur la bouteille de Coca qu'on lui interdit à la maison. Il va manger en cachette et développer des troubles du comportement alimentaire autrement plus graves. L'école apprend des notions de nutrition mais c'est aux parents de les éduquer. L'enfant doit apprendre à gérer les fraises Tagada ou le pot de Nutella. »Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Protelos : les médecins mis en garde
Avec AFP le 07/10/2011
L'agence du médicament (Afssaps) a adressé une mise en garde aux professionnels de santé pour qu'ils restreignent l’emploi du Protelos, un médicament anti-ostéoporose, aux patientes de moins de 80 ans ayant une intolérance aux bisphosphonates et à risque élevé de fractures.
Ce médicament des laboratoires Servier est commercialisé depuis janvier 2006 en France et utilisé par environ 220.000 personnes.Il fait l'objet d'une surveillance renforcée depuis 2007. Depuis quelques semaines toutefois, il n'est plus remboursé que pour un profil de patiente restreint, ce qui devrait apporter un sérieux coup de frein aux prescriptions.
La suspension refusée
L'agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) indique par ailleurs dans un communiqué avoir décidé de saisir l'Agence européenne du médicament (Ema) afin d'engager une procédure de réévaluation du rapport bénéfice/risque.
Fin septembre, les commissions d'autorisation de mise sur le marché et de pharmacovigilance de l'Afssaps s'étaient prononcées en faveur d'une réévaluation du rapport bénéfice/risque au niveau européen, mais sans décision de suspension immédiate, vu son efficacité dans la réduction des fractures vertébrales et de la hanche.
L'Afssaps rappelle que les données de pharmacovigilance montrent la persistance d’effets indésirables graves thrombo-emboliques veineux, et de risque allergique. En mai dernier, la Haute autorité de santé avait recommandé de l'utiliser seulement en deuxième ligne et pas chez les femmes de plus de 80 ans.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Avec AFP le 07/10/2011
L'agence du médicament (Afssaps) a adressé une mise en garde aux professionnels de santé pour qu'ils restreignent l’emploi du Protelos, un médicament anti-ostéoporose, aux patientes de moins de 80 ans ayant une intolérance aux bisphosphonates et à risque élevé de fractures.
Ce médicament des laboratoires Servier est commercialisé depuis janvier 2006 en France et utilisé par environ 220.000 personnes.Il fait l'objet d'une surveillance renforcée depuis 2007. Depuis quelques semaines toutefois, il n'est plus remboursé que pour un profil de patiente restreint, ce qui devrait apporter un sérieux coup de frein aux prescriptions.
La suspension refusée
L'agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) indique par ailleurs dans un communiqué avoir décidé de saisir l'Agence européenne du médicament (Ema) afin d'engager une procédure de réévaluation du rapport bénéfice/risque.
Fin septembre, les commissions d'autorisation de mise sur le marché et de pharmacovigilance de l'Afssaps s'étaient prononcées en faveur d'une réévaluation du rapport bénéfice/risque au niveau européen, mais sans décision de suspension immédiate, vu son efficacité dans la réduction des fractures vertébrales et de la hanche.
L'Afssaps rappelle que les données de pharmacovigilance montrent la persistance d’effets indésirables graves thrombo-emboliques veineux, et de risque allergique. En mai dernier, la Haute autorité de santé avait recommandé de l'utiliser seulement en deuxième ligne et pas chez les femmes de plus de 80 ans.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Prostate : Le dépistage peut-il être dangereux ?
Selon un très sérieux groupe de travail américain, le test sanguin PSA pour détecter le cancer de la prostate ne devrait plus être fait aux hommes en bonne santé âgés de 50 ans ou plus.
Fini la controverse autour du test sanguin pour détecter le cancer de la prostate ? Un important comité fédéral américain, le Groupe de travail des services de prévention des Etats-Unis, vient en tout cas de lancer une véritable « bombe » dans le domaine médical : il a en effet conclu dans un rapport rendu public que le test sanguin prostate specific antigen (PSA) ne devrait plus être recommandé aux hommes en bonne santé. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il ne permet pas de sauver des vies et qu’il conduit à des traitements inutiles. Cette prescription quelque peu révolutionnaire se fonde sur les résultats de cinq essais cliniques.
« Le manque de précision du test PSA et son incapacité à distinguer les tumeurs bénignes des tumeurs agressives signifie qu’on diagnostique un cancer de la prostate à mauvais escient à un nombre conséquent d’hommes », souligne noir sur blanc le rapport du comité fédéral américain, avant de préciser : « S’il y a un bénéfice, il est très mince au bout de dix ans ».
Effectué de façon routinière aux Etats-Unis chez tous les hommes à partir de 50 ans, le test mesure le taux d’une protéine produite par la prostate et aide à détecter la présence de cellules cancéreuses dans cette glande. En France, il est souvent effectué à l’occasion d’un bilan de santé.
Mais de nombreux praticiens reconnaissent qu’une vaste majorité d’hommes, même porteurs des cellules cancéreuses, ne sont jamais affectés par ce type de cancer dont l’évolution est souvent très lente. Et même pour ceux qui souffrent d’une tumeur agressive de la prostate, le test ne semble pas améliorer le taux de survie, puisque rien, rigoureusement rien ne montre jusqu’à présent un avantage à commencer un traitement plus tôt pour ces cancers qui font des métastases…
Sérieuses complications
Dès 2010, l’American Cancer Society (ACS), qui ne recommande plus de pratiquer des tests PSA de routine pour la plupart des hommes depuis les années 1990, avait exhorté les médecins à parler franchement avec leurs patients de ses risques et limites.
Largement utilisé depuis les années 1990, le test PSA a eu des conséquences néfastes pour un grand nombre d’hommes qui ont subi à sa suite des biopsies et autres traitements souvent inutiles, avec parfois de sérieuses complications.
"Désastre de santé publique"
Selon le comité fédéral, les résultats du test PSA ont conduit un million d’Américains à être opérés de la prostate ou à subir des radiothérapies, voire les deux. Parmi ces patients, au moins 5.000 sont décédés après l’intervention chirurgicale et de 10.000 à 70.000 ont souffert de troubles graves. Le comité estime aussi que 200.000 à 300.000 d’entre eux souffrent d’impuissance, d’incontinence ou des deux.
Ces complications et le grand nombre d’hommes à en souffrir ont même conduit l’inventeur du PSA, le Dr Richard Ablin, à le qualifier de… « désastre de santé publique » ! Cependant, par ses fort « déroutantes » révélations, le comité fédéral américain ne va sans doute pas manquer d’affronter une très vive résistance de certains laboratoires pharmaceutiques et médecins pour qui le PSA est très lucratif. Le marché qu’il représente serait supérieur à 3 milliards de dollars par an…
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Selon un très sérieux groupe de travail américain, le test sanguin PSA pour détecter le cancer de la prostate ne devrait plus être fait aux hommes en bonne santé âgés de 50 ans ou plus.
Fini la controverse autour du test sanguin pour détecter le cancer de la prostate ? Un important comité fédéral américain, le Groupe de travail des services de prévention des Etats-Unis, vient en tout cas de lancer une véritable « bombe » dans le domaine médical : il a en effet conclu dans un rapport rendu public que le test sanguin prostate specific antigen (PSA) ne devrait plus être recommandé aux hommes en bonne santé. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il ne permet pas de sauver des vies et qu’il conduit à des traitements inutiles. Cette prescription quelque peu révolutionnaire se fonde sur les résultats de cinq essais cliniques.
« Le manque de précision du test PSA et son incapacité à distinguer les tumeurs bénignes des tumeurs agressives signifie qu’on diagnostique un cancer de la prostate à mauvais escient à un nombre conséquent d’hommes », souligne noir sur blanc le rapport du comité fédéral américain, avant de préciser : « S’il y a un bénéfice, il est très mince au bout de dix ans ».
Effectué de façon routinière aux Etats-Unis chez tous les hommes à partir de 50 ans, le test mesure le taux d’une protéine produite par la prostate et aide à détecter la présence de cellules cancéreuses dans cette glande. En France, il est souvent effectué à l’occasion d’un bilan de santé.
Mais de nombreux praticiens reconnaissent qu’une vaste majorité d’hommes, même porteurs des cellules cancéreuses, ne sont jamais affectés par ce type de cancer dont l’évolution est souvent très lente. Et même pour ceux qui souffrent d’une tumeur agressive de la prostate, le test ne semble pas améliorer le taux de survie, puisque rien, rigoureusement rien ne montre jusqu’à présent un avantage à commencer un traitement plus tôt pour ces cancers qui font des métastases…
Sérieuses complications
Dès 2010, l’American Cancer Society (ACS), qui ne recommande plus de pratiquer des tests PSA de routine pour la plupart des hommes depuis les années 1990, avait exhorté les médecins à parler franchement avec leurs patients de ses risques et limites.
Largement utilisé depuis les années 1990, le test PSA a eu des conséquences néfastes pour un grand nombre d’hommes qui ont subi à sa suite des biopsies et autres traitements souvent inutiles, avec parfois de sérieuses complications.
"Désastre de santé publique"
Selon le comité fédéral, les résultats du test PSA ont conduit un million d’Américains à être opérés de la prostate ou à subir des radiothérapies, voire les deux. Parmi ces patients, au moins 5.000 sont décédés après l’intervention chirurgicale et de 10.000 à 70.000 ont souffert de troubles graves. Le comité estime aussi que 200.000 à 300.000 d’entre eux souffrent d’impuissance, d’incontinence ou des deux.
Ces complications et le grand nombre d’hommes à en souffrir ont même conduit l’inventeur du PSA, le Dr Richard Ablin, à le qualifier de… « désastre de santé publique » ! Cependant, par ses fort « déroutantes » révélations, le comité fédéral américain ne va sans doute pas manquer d’affronter une très vive résistance de certains laboratoires pharmaceutiques et médecins pour qui le PSA est très lucratif. Le marché qu’il représente serait supérieur à 3 milliards de dollars par an…
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E