Actualités - Faits Divers

[lLilie57]

c'est sûr.....et ça permet de réfléchir aussi là dessus, vaut mieux pas déjà réduire les embryons au début de la grossesse plutot que de VOIR son bébé aussi petit et fragile qui n'a presque aucune chance de survivre ?? quel est le + dur ?
pour moi c'est bien sûr la 2e situation....

[MissPurple]

oui je suis d'accord

[4611samsara]

Sans compter que le system américain est loin d'être le notre

quoique le notre, contrairement à ce qu'on veut nous faire gober, c'est pas un exemple! et ça va pas en s'arrangeant... bien au contraire

[EloiseLeRetour]

je n'envie pas la nana qui a eu 4 enfants ah non ! merci...

[the_highjumper]

ca fait beaucoup d'un coup!
mais si c'est pour les garder je veu bein etre payé x8

[EloiseLeRetour]

ben vas y toi garder 8 petits d'un coup, déjà un ça bouleverse tes habitudes!!!

[the_highjumper]

C'est pas le tout d'en avoir 8 d'un coup......j'espère pour cette maman qu'elle a suffisament de moyens financiers pour se faire aider....car comment donner l'amour et l'attention nécessaire à autant d'enfants du même âge?......si c'est pour qu'elle se tape une dépression...ou si c'est pour que ses enfants soient malheureux et ne soient pas armés pour leur vie d'adulte....je vois pas trop l'intêrét.....

Et oui cela doit être affreux de devoir s'en faire retirer...;quand ils ont tous pris!!!.......de même qu'il doit être affreux pour une femme qui a eu une FIV....et qui ne veut pas d'autres enfants.....de savoir que certaines cellules font dodo au froid.....non??

Je vais faire des efforts Miss et sam....pour être "moins passionnée" dans mes propos....mais c'est pas facile

un de mes profs (maths) en SMS disait tu fais 10 gamins et tu touches les assédics!


...plus que 2, et ce sera bon!

[EloiseLeRetour]

quelle horreur ça me fait penser à super nanny avec les 10 gosses!

[4611samsara]

un de mes profs (maths) en SMS disait tu fais 10 gamins et tu touches les assédics

elle voulait dire allocations familiales, plutôt, non?

[Jo_bis]

un de mes profs (maths) en SMS disait tu fais 10 gamins et tu touches les assédics

elle voulait dire allocations familiales, plutôt, non?

Oui parce que pour les ASSEDICS, c'est pas le bon "filon"...

[Miss Marion]

surtout en plus que la dame en question vit aux USA.....las bas ils sont p'tre plus dur

[Gengis]

Il ne s'agit pas des octuplés dont on a parlé plus haut

«Une erreur médicale consternante»
Octuplés: un bien triste exploit
La médecine néonatale américaine estime qu'elle peut désormais tout faire. Y compris des adultes normaux à partir de bébés de 320grammes?

Huit mômes d'un coup, ou presque! On n'avait jamais vu ça! Dans le genre «exploit qui marquera la fin du siècle, et même du millénaire», la gynécologie américaine a décidément fait très fort. Et en même temps (pour les besoins de la science?) traité une femme comme une vulgaire lapine.
Rappel des faits: le8 décembre dernier, Nkem Chukwu, 27ans, une Américaine originaire du Nigeria, donnait naissance à Houston (Texas) à une petite prématurée de 690grammes, après seulement douze semaines de grossesse. La jeune femme, qui avait subi un traitement de stimulation ovarienne, se savait enceinte de plusieurs bébés, mais en ignorait le nombre exact. A la naissance du mini-bébé «A» (prénommée depuis Chukwuebuka Nkemjica, soit «Dieu est grand», diminutif: Ebuka) les spécialistes ont eu l'occasion de compter: il en restait sept à venir.
Et ceux-ci ' cinq filles et deux garçons sont effectivement arrivés douze jours plus tard, le 20décembre, après une césarienne. Il s'agit des tout premiers octuplés de l'histoire, du moins dans l'espèce humaine, pour une «portée» d'enfants nés tous vivants. Leurs poids étaient compris entre 320 et 810grammes. Et leurs chances de survie extrêmement problématiques lorsqu'on sait que, «voici encore une douzaine d'années, rappelle le professeur Michel Dehan, de l'hôpital Antoine-Béclère à Clamart, les enfants de moins d'un kilo à la naissance étaient condamnés à mourir tout de suite. Non seulement la médecine ne pouvait rien pour eux, mais, en France, il était même légalement impossible de les déclarer à l'état civil si la grossesse n'avait pas duré au moins vingt-huit semaines». Or aujourd'hui la médecine néonatale, forte de nombreux exploits, estime qu'elle peut tout faire ' surtout en Amérique. Y compris des adultes normaux à partir de bébés de 320grammes.

Il faut dire que, tout au long de sa courte grossesse, pour des raisons religieuses, la jeune future maman avait, paraît-il, obstinément refusé toute réduction embryonnaire le sacrifice de quelques embryons, pour permettre aux autres de se développer plus normalement, ce que, a priori, on aurait certainement fait en France. C'est pourquoi tous les obstétriciens français interrogés ne trouvent pas de mots assez durs à l'endroit de leurs confrères du Texas Children's Hospital, où les sept rescapés sont sous haute surveillance ' sept, car, on le sait, la cinquième née, Odera, alias Chijindu Chidera ou «Ma vie appartient à Dieu», la plus légère (320gram-mes), est morte le 27décembre d'insuffisances respiratoire et cardiaque.
Pour le professeur Emile Papiernik, le très réputé gynécologue-obstétricien de l'hôpital Cochin à Paris, il s'agit là de «tout sauf un exploit médical». Car «le record du plus petit poids viable n'est pas du tout un combat scientifique intéressant». Le professeur Hervé Fernandez (hôpital Antoine-Béclère à Clamart) est encore plus sévère. Il parle d'«une erreur médicale consternante», qui «traduit la mauvaise qualité du suivi de ce traitement contre la stérilité». Et ajoute: «Le record des petits poids à la naissance n''a qu'un seul mérite, c'est celui de montrer ce qu'il ne faut pas faire.»
Ce qu'il ne fallait pas faire: se mettre dans le cas de laisser naître des bébés de quelques centaines de grammes. Car ces bébés-là ne sont décidément pas armés pour affronter le monde extérieur. Leurs poumons ne sont pas prêts à respirer, leur coeur pas prêt à battre, leur estomac pas prêt à accepter de la nourriture. Dame! après seulement douze semaines dans le ventre maternel, au lieu de quarante! D'où le «monitoring» hospitalier insensé, aussi horriblement coûteux qu'aléatoire, qu'il faut déployer, pour tenter de faire vivre malgré tout ces petites choses de rien du tout, à la cuisse grosse comme un pouce d'adulte.

D'où la nécessité d'une alimentation par intubation minuscule. D'une assistance respiratoire à l'aide d'appareils très sophistiqués, électroniquement assujettis aux besoins du bébé, qui dispensent à chaque instant l'exacte quantité d'oxygène requise. Et de surfactants de synthèse, qui permettent aux poumons de se développer et de devenir fonctionnels, alors que, encore repliés sur eux-mêmes, comme des éponges desséchées, ils n'étaient même pas déployés.
Or, malgré l'usage de cette ahurissante panoplie technologique, il est douteux que l'on réussisse jamais à faire de ces micro-miraculés des êtres humains parfaitement normaux. «Faut-il sauver les grands prématurés au risque d'en faire de grands handicapés?», s'interroge un spécialiste français, qui ne parierait pas très cher sur la survie harmonieuse d'un bébé né à douze semaines et 400grammes. Bien sûr qu'il est indispensable de faire tout ce que l'on peut! Mais en sachant que les séquelles prévisibles sont assez effroyables. Des séquelles qui, notamment sur le plan neurologique, peuvent être gravissimes, et se traduire par des problèmes de motricité, de développement mental, de langage, etc. Il faut donc craindre qu'aucun des petits miraculés de Houston ne devienne jamais un enfant ordinaire, normal, à la bonne bouille épanouie.
Mais de tout cela, la grande médecine périnatale américaine se moque. Ne s'intéresse qu'à ses records, dignes d'entrer dans le livre du même nom. Et cela fait l'affaire oui, l'affaire, au sens business! de tout le monde. Cela sert la pub des toubibs virtuoses du Texas Children's Hospital ces «médecins maudits», expérimentateurs sur foetus, dont on s'est abstenu, ici, de citer les noms. Cela arrange bien les affaires de tous les fabricants (américains) de ces machineries hospitalières de survie. Cela permet à tous les producteurs d'accessoires pour bébés, de la couche-culotte jusqu'à la poussette multiplaces, en passant par la nourriture en petits pots, de diligenter d'intelligentes opérations de sponsoring. L'hôpital de Houston fait sa pub sur l'Internet, et organise des conférences de presse à grand spectacle autour des petits berceaux: aux dernières nouvelles, le «taux moyen estimé de survie» des petits bébés de Nkem Chukwu a été officiellement réévalué de 85% à 92% (conférence de presse du 29décembre).
Quant aux parents des octuplés ' une «portée» désormais réduite à sept bébés, tous sous haute surveillance et pour longtemps , les parents donc, Nkem Chukwu et Louis Udobi, se déclarent ravis de ce «don de Dieu». Ils n'ont pas l'air trop inquiets par le montant de la facture: 2millions de dollars «seulement», si leur surabondante progéniture sort de l'hosto texan dans les deux mois. Mais ils ont raison de ne pas trop s'en faire, ayant déjà reçu, à l'occasion des fêtes de Noël, d'innombrables dons non sollicités. Depuis la fourniture à vie de couches-culottes jusqu'au remplacement gracieux des pneus de leur voiture. Sans compter les trois cents personnes qui se sont déclarées spontanément volontaires pour du baby-sitting gratuit. Les offrandes en nature seront également bienvenues: les époux Chukwu-Udobi ont eu la bonne idée de créer une fondation à cet effet (1). On vous donne l'adresse. Mais vous n'êtes vraiment pas obligés de leur envoyer de l'argent.
(1) Chukwu Family Fund, 6900 Fannin Street, Suite 440, Houston, Texas 77030.



Fabien Gruhier
Le Nouvel Observateur

[Miss Marion]

Effroyable!! tout simplement ou va la médecine?

[lola normande]

Je suis . Effectivement, où va la médecine? 12 semaines !

[Zianya]

On se croirait chez des apprentis-sorciers... Ça fait vraiment peur !

Déjà de s'occuper d'un enfant lourdement handicapé c'est dur, mais s'il y en a 7... Ce n'est pas les dons de couche et de pneus qui les aideront moralement...