Actualités pour le concours 2011
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Re: Actualités pour le concours 2011
Les sans-papiers paieront pour être soignés
Par LEXPRESS.fr avec REUTERS, publié le 02/11/2010 à 19:08, mis à jour le 03/11/2010 à 09:00
La mesure avait pourtant provoqué un tollé: les députés UMP ont fait adopter ce mardi la réduction de l'aide médicale d'Etat aux personnes en situation irrégulière.
Comme prévu, l'Assemblée nationale a décidé ce mardi soir de rendre payant l'accès à l'aide médicale d'Etat (AME) destinée aux personnes en situation irrégulière. Mis en place en 1998, le dispositif permet aux sans-papiers résidant en France depuis plus d'un trimestre et disposant de ressources inférieures à 634 euros par mois de bénéficier de soins gratuits.
Dans le cadre de l'examen des crédits du ministère de la Santé, les députés ont adopté, avec le soutien du gouvernement, quatre amendements de l'UMP qui durcissent leurs conditions d'accès à l'AME, les mineurs n'étant pas concernés.
Droit d'entrée de 30 euros
L'un vise à exclure du panier de soins pris en charge à 100% des bénéficiaires de l'AME certains actes, produits ou prestations dont le service médical rendu est "faible" ou qui ne sont pas destinés directement au traitement d'une maladie comme les cures thermales ou le traitement de la stérilité.
Un autre a pour objet de s'assurer que le bénéficiaire de l'AME "réside effectivement en France de façon stable en cours de bénéfice des prestations".
Une contribution forfaitaire des bénéficiaires - adultes - de l'AME de 30 euros par an sous la forme d'un timbre fiscal est prévue et les caisses de la Sécurité sociale pourront récupérer les sommes indûment versées aux bénéficiaires en cas de fraude.
En revanche, à la demande de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, un 5e amendement a été rejeté, qui proposait de limiter drastiquement, pour les conjoints et les enfants, l'accès à l'AME aux seuls "soins urgents vitaux", la durée de l'admission à l'AME étant ramenée à trois mois au lieu d'un an.
Mieux contrôler l'accès à l'AME
La gauche a vivement critiqué ces mesures, qui concernent environ 215 000 personnes et dont le coût pour 2011 est fixé à 588 millions d'euros, contre 535 millions d'euros en 2010.
"Avec ces amendements vous chassez sur les terres du Front national", s'est indigné le socialiste Jean Mallot.
Jean-François Copé, le président du groupe UMP, avait apporté un peu plus tôt, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, son soutien à ces amendements destinés, avait-il justifié, "à limiter les abus".
"Il y a des filières de fraudes", a pour sa part déclaré Jean Leonetti, le vice-président du groupe majoritaire, qui a plaidé en faveur d'un dispositif visant "à mieux renforcer le contrôle" dans l'accès à l'AME, affirmant que le coût de cette aide et le nombre de ses bénéficiaires augmentaient d'année en année.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par LEXPRESS.fr avec REUTERS, publié le 02/11/2010 à 19:08, mis à jour le 03/11/2010 à 09:00
La mesure avait pourtant provoqué un tollé: les députés UMP ont fait adopter ce mardi la réduction de l'aide médicale d'Etat aux personnes en situation irrégulière.
Comme prévu, l'Assemblée nationale a décidé ce mardi soir de rendre payant l'accès à l'aide médicale d'Etat (AME) destinée aux personnes en situation irrégulière. Mis en place en 1998, le dispositif permet aux sans-papiers résidant en France depuis plus d'un trimestre et disposant de ressources inférieures à 634 euros par mois de bénéficier de soins gratuits.
Dans le cadre de l'examen des crédits du ministère de la Santé, les députés ont adopté, avec le soutien du gouvernement, quatre amendements de l'UMP qui durcissent leurs conditions d'accès à l'AME, les mineurs n'étant pas concernés.
Droit d'entrée de 30 euros
L'un vise à exclure du panier de soins pris en charge à 100% des bénéficiaires de l'AME certains actes, produits ou prestations dont le service médical rendu est "faible" ou qui ne sont pas destinés directement au traitement d'une maladie comme les cures thermales ou le traitement de la stérilité.
Un autre a pour objet de s'assurer que le bénéficiaire de l'AME "réside effectivement en France de façon stable en cours de bénéfice des prestations".
Une contribution forfaitaire des bénéficiaires - adultes - de l'AME de 30 euros par an sous la forme d'un timbre fiscal est prévue et les caisses de la Sécurité sociale pourront récupérer les sommes indûment versées aux bénéficiaires en cas de fraude.
En revanche, à la demande de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, un 5e amendement a été rejeté, qui proposait de limiter drastiquement, pour les conjoints et les enfants, l'accès à l'AME aux seuls "soins urgents vitaux", la durée de l'admission à l'AME étant ramenée à trois mois au lieu d'un an.
Mieux contrôler l'accès à l'AME
La gauche a vivement critiqué ces mesures, qui concernent environ 215 000 personnes et dont le coût pour 2011 est fixé à 588 millions d'euros, contre 535 millions d'euros en 2010.
"Avec ces amendements vous chassez sur les terres du Front national", s'est indigné le socialiste Jean Mallot.
Jean-François Copé, le président du groupe UMP, avait apporté un peu plus tôt, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, son soutien à ces amendements destinés, avait-il justifié, "à limiter les abus".
"Il y a des filières de fraudes", a pour sa part déclaré Jean Leonetti, le vice-président du groupe majoritaire, qui a plaidé en faveur d'un dispositif visant "à mieux renforcer le contrôle" dans l'accès à l'AME, affirmant que le coût de cette aide et le nombre de ses bénéficiaires augmentaient d'année en année.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
Bonsoir à tous et toutes,
J'espère que les révisions de passent bien pour tout le monde!
Merci pour ce sujet très enrichissant!
Violet1 peux-tu me dire où tu trouves toutes ces articles? Site internet?, le ou lesquels?
Merci beaucoup
CocoÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'espère que les révisions de passent bien pour tout le monde!
Merci pour ce sujet très enrichissant!
Violet1 peux-tu me dire où tu trouves toutes ces articles? Site internet?, le ou lesquels?
Merci beaucoup

CocoÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
En effet il serait judicieux de préciser à la fin de chaque post de quel site est issue l'information...cocodu117 a écrit :Bonsoir à tous et toutes,
J'espère que les révisions de passent bien pour tout le monde!
Merci pour ce sujet très enrichissant!
Violet1 peux-tu me dire où tu trouves toutes ces articles? Site internet?, le ou lesquels?
Merci beaucoup![]()
Coco
Moi quand je préparais les concours, je me servais beaucoup de la partie santé des actualités go*gle, mise à jour très régulièrement

Promo 2009-2012
Re: Actualités pour le concours 2011
Des experts européens ont mis en garde mercredi 3 novembre contre les faux espoirs qui pourraient naître de l'apparition d'un traitement contre la cocaïne ou d'autres drogues, mais qui ne représenteraient pas une solution au problème de la toxicomanie.
Les recherches sur un vaccin contre la cocaïne, lancées dans les années 1990 aux Etats-Unis, en sont à la phase II des études cliniques. Un vaccin contre la nicotine est actuellement en phase III, avant-dernière étape avant une mise sur le marché.
PAS D'IMMUNISATION
"Le terme de vaccin est malheureux. Il est source de malentendus quant aux mécanismes en jeu et est de nature à faire naître de faux espoirs", écrit la commission sur les questions éthiques du Groupe Pompidou, organe de coopération entre 37 Etats membres du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la toxicomanie. Si le futur "vaccin" vise à produire des anticorps empêchant la drogue d'atteindre le cerveau, il "n'immunise pas contre une maladie". Ce n'est donc pas un véritable vaccin, soulignent les experts, dont l'avis est publié à l'occasion de la 15e conférence ministérielle du Groupe Pompidou à Strasbourg.
"Si un consommateur est incapable de résister à son envie de cocaïne parce qu'il recherche son effet excitant, il peut être tenté d'augmenter la dose pour neutraliser les anticorps ou d'utiliser d'autres stimulants tels qu'amphétamines ou alcool", ajoutent-ils. "On peut raisonnablement penser qu'un traitement immunologique [de la toxicomanie] fera partie, d'ici quelques années ou dizaines d'années, de la gamme des réponses disponibles, mais il ne faut pas lui attribuer une vertu thérapeutique
Source : le MondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les recherches sur un vaccin contre la cocaïne, lancées dans les années 1990 aux Etats-Unis, en sont à la phase II des études cliniques. Un vaccin contre la nicotine est actuellement en phase III, avant-dernière étape avant une mise sur le marché.
PAS D'IMMUNISATION
"Le terme de vaccin est malheureux. Il est source de malentendus quant aux mécanismes en jeu et est de nature à faire naître de faux espoirs", écrit la commission sur les questions éthiques du Groupe Pompidou, organe de coopération entre 37 Etats membres du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la toxicomanie. Si le futur "vaccin" vise à produire des anticorps empêchant la drogue d'atteindre le cerveau, il "n'immunise pas contre une maladie". Ce n'est donc pas un véritable vaccin, soulignent les experts, dont l'avis est publié à l'occasion de la 15e conférence ministérielle du Groupe Pompidou à Strasbourg.
"Si un consommateur est incapable de résister à son envie de cocaïne parce qu'il recherche son effet excitant, il peut être tenté d'augmenter la dose pour neutraliser les anticorps ou d'utiliser d'autres stimulants tels qu'amphétamines ou alcool", ajoutent-ils. "On peut raisonnablement penser qu'un traitement immunologique [de la toxicomanie] fera partie, d'ici quelques années ou dizaines d'années, de la gamme des réponses disponibles, mais il ne faut pas lui attribuer une vertu thérapeutique
Source : le MondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
bonjour les infos je les trouves sur internet : l'express, maxiscience, le point, le monde, yahoo actualités, 20 minutes....voila...cocodu117 a écrit : Violet1 peux-tu me dire où tu trouves toutes ces articles? Site internet?, le ou lesquels? Coco
allez on y croit!!!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
TÉLÉMÉDECINE : LES FRANÇAIS NE SONT PAS PRÊTS
Telemedecine les Francais ne sont pas prets
Seulement 2 Français sur 10 sont prêts à consulter un médecin sur le net, selon un sondage réalisé par l'institut Viavoice. Les personnes qui se disent contre la télémédecine (81%) expliquent leur réticence par la crainte d’un mauvais diagnostic et le besoin de nourrir une vraie relation avec son médecin.
Les Franciliens disent oui
La consultation médicale pratiquée à distance par des généralistes s’adresse à tous mais en priorité aux personnes vivant hors agglomération, pour faire face à la pénurie de médecins qui sévit en zone rurale. Or, le sondage révèle que les habitants de la région parisienne sont les plus partants pour la téléconsultation : 22% des Franciliens sont prêts à consulter leur médecin sur le net, contre 14% en zones rurales. La télémédecine se fera par mail via des sites spécialisés ou par téléphone sous certaines conditions. Après le diagnostic, les médecins expédieront une ordonnance par mail. Le prix ? Il n’est pas encore fixé mais il devrait être identique à celui d’une consultation ordinaire, soit 22 euros.
La profession méfiante
Ces consultations d’un nouveau genre ont-elles des limites ? Si, de manière générale, la profession salue cette mesure, certains médecins laissent poindre une certaine inquiétude, notamment sur l’erreur de diagnostic. « Diagnostiquer un bébé par téléphone n’a rien à voir avec une vraie consultation. Au téléphone les parents sont toujours très inquiets, alors que quand on les reçoit, on voit tout de suite si leur enfant est vraiment malade », estime un médecin généraliste sur Europe 1. Le Dr Didier Ménard, Président du Syndicat de la Médecine Générale, recommande la télémédecine lorsqu’il s’agit « du suivi d’un patient qu’on connaît déjà, mais pas pour une première consultation avec quelqu’un qu’on n’a jamais vu ».
S.P. Le 05/11/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Telemedecine les Francais ne sont pas prets
Seulement 2 Français sur 10 sont prêts à consulter un médecin sur le net, selon un sondage réalisé par l'institut Viavoice. Les personnes qui se disent contre la télémédecine (81%) expliquent leur réticence par la crainte d’un mauvais diagnostic et le besoin de nourrir une vraie relation avec son médecin.
Les Franciliens disent oui
La consultation médicale pratiquée à distance par des généralistes s’adresse à tous mais en priorité aux personnes vivant hors agglomération, pour faire face à la pénurie de médecins qui sévit en zone rurale. Or, le sondage révèle que les habitants de la région parisienne sont les plus partants pour la téléconsultation : 22% des Franciliens sont prêts à consulter leur médecin sur le net, contre 14% en zones rurales. La télémédecine se fera par mail via des sites spécialisés ou par téléphone sous certaines conditions. Après le diagnostic, les médecins expédieront une ordonnance par mail. Le prix ? Il n’est pas encore fixé mais il devrait être identique à celui d’une consultation ordinaire, soit 22 euros.
La profession méfiante
Ces consultations d’un nouveau genre ont-elles des limites ? Si, de manière générale, la profession salue cette mesure, certains médecins laissent poindre une certaine inquiétude, notamment sur l’erreur de diagnostic. « Diagnostiquer un bébé par téléphone n’a rien à voir avec une vraie consultation. Au téléphone les parents sont toujours très inquiets, alors que quand on les reçoit, on voit tout de suite si leur enfant est vraiment malade », estime un médecin généraliste sur Europe 1. Le Dr Didier Ménard, Président du Syndicat de la Médecine Générale, recommande la télémédecine lorsqu’il s’agit « du suivi d’un patient qu’on connaît déjà, mais pas pour une première consultation avec quelqu’un qu’on n’a jamais vu ».
S.P. Le 05/11/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
11h33, Ven 05 Nov 2010
Les DVD éducatifs, inutiles ?
Les dvd éducatifs n’amélioreraient pas les progrès des bébés, au contraire. Pour en arriver à cette conclusion, des chercheurs de l’université de Vanderbilt, en Virginie, ont suivi plus de 70 bambins, âgés de 12 à 18 mois. Les bout’choux devaient regarder régulièrement le même dvd éducatif, pendant au moins un mois.
Au final, les enfants ayant visionné le dvd ne retenaient pas plus de mots que ceux n’ayant rien vu du tout.
Chose intéressante aussi, l’étude montre que ces dvd ont un impact sur… les parents ! Ceux qui, dès le départ, sont séduits par le dvd pensent que leur enfant progresse. Au contraire, les parents qui n’apprécient pas le contenu du dvd n’y voient pas d’intérêt éducatif particulier.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les DVD éducatifs, inutiles ?
Les dvd éducatifs n’amélioreraient pas les progrès des bébés, au contraire. Pour en arriver à cette conclusion, des chercheurs de l’université de Vanderbilt, en Virginie, ont suivi plus de 70 bambins, âgés de 12 à 18 mois. Les bout’choux devaient regarder régulièrement le même dvd éducatif, pendant au moins un mois.
Au final, les enfants ayant visionné le dvd ne retenaient pas plus de mots que ceux n’ayant rien vu du tout.
Chose intéressante aussi, l’étude montre que ces dvd ont un impact sur… les parents ! Ceux qui, dès le départ, sont séduits par le dvd pensent que leur enfant progresse. Au contraire, les parents qui n’apprécient pas le contenu du dvd n’y voient pas d’intérêt éducatif particulier.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
Social-Eco - le 4 Novembre 2010
« L’IVG est mise au placard »
Alors que la manifestation nationale pour le droit à l’avortement s’apprête à croiser samedi le cortège des retraites, Danielle Gaudry, militante au Planning familial, tire la sonnette d’alarme.
Quelles menaces pèsent actuellement sur le droit à l’avortement ?
Danielle Gaudry. Depuis 2009, la loi Hôpital, patients, santé, territoires (HPST) a instauré un souci de rentabilité particulièrement néfaste. La pratique de l’IVG étant peu rétribuée, elle se retrouve mise au placard dans bon nombre d’établissements victimes du paiement à l’acte. Quand on n’assiste pas à la fermeture pure et simple des centres spécialisés. En Île-de-France, le cas de l’hôpital Tenon est le plus emblématique, mais la restructuration touche l’ensemble des centres de plein fouet, par le biais de transferts d’activité ou de fusions. À chaque fois, ce sont autant de moyens qui disparaissent, de personnels non remplacés. Et le reste de la France n’est pas épargné. À Poitiers, à Perpignan ou à Lyon, les centres d’IVG sont relégués en périphérie, donc difficiles d’accès. Et c’est encore bien pire en milieu rural. Nos craintes sont donc loin d’être des fantasmes, les menaces sont bien réelles.
Si la capacité d’accueil est à ce point altérée, les délais d’intervention doivent augmenter démesurément…
Danielle Gaudry. Nous avons réalisé des tests fin octobre en Île-de-France. Auprès des établissements les moins réticents, il fallait compter trois semaines en moyenne. Vous imaginez les implications d’un tel délai sur une décision prise en urgence !
Et pour les plus réticents ?
Danielle Gaudry. Je n’ose même pas en parler. Disons que de plus en plus de femmes se voient contraintes d’aller avorter à l’étranger, en Espagne ou aux Pays-Bas, car à ce rythme, le cap des douze semaines est vite dépassé.
D’autant que ce délai, prévu par la loi Aubry, n’est pas toujours respecté.
Danielle Gaudry. Certains établissements refusent en effet de pratiquer l’IVG au-delà de dix semaines de grossesse. De plus en plus d’hôpitaux font un zèle dissuasif effrayant. Beaucoup refusent les mineures ou les obligent à fournir une autorisation parentale, ce qui va complètement à l’encontre de la loi Aubry. Et si les lobbies provie continuent d’étendre leur influence, ça risque de ne pas aller en s’arrangeant. Quand on voit que le Conseil de l’Europe vient de refuser, le mois dernier, de limiter l’objection de conscience chez les professionnels de santé, il y a de quoi se faire du souci. Jusqu’à présent, elle concernait essentiellement les médecins, qui pouvaient refuser de pratiquer l’IVG pour des raisons morales. Aujourd’hui, cette clause risque de s’étendre aux établissements publics, ce qui est très préoccupant.
Quelles mesures préconisez-vous pour faire appliquer la loi en France ?
Danielle Gaudry. Nous attendons que Mme Bachelot tienne ses promesses et oblige les agences régionales de santé à assurer cette fonction contraignante. Elle s’y est engagée en mars dernier, mais elle est sans doute trop occupée pour l’instant à restreindre l’aide médicale d’État…
La mobilisation de samedi va d’ailleurs bien au-delà de la seule défense de l’IVG ?
Danielle Gaudry. Les forces en présence seront multiples, à l’image des atteintes portées au système de santé. Les centres d’IVG sont bien sûr en première ligne, mais ce sont les hôpitaux publics dans leur ensemble qui sont concernés. C’est pour cela que la mobilisation est très importante. Il y aura des personnels médicaux et paramédicaux, qui voient leur activité complètement perturbée par la réforme hospitalière, mais aussi des syndicats, des partis politiques et des associations d’usagers. Tous sont très remontés, personne n’a perdu de vue la question des franchises, personne n’a oublié les fermetures des maternités de proximité : tout est lié.
C’est donc l’accès aux soins dans sa globalité qui est mis à mal ?
Danielle Gaudry. Nous sommes en pleine régression sur ce point. Et comme d’habitude, ce sont les plus précaires qui trinquent. Les femmes sans papiers par exemple. Beaucoup n’ont pas de couverture sociale et sont désormais obligées de fournir un chèque de caution pour pouvoir avorter.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
« L’IVG est mise au placard »
Alors que la manifestation nationale pour le droit à l’avortement s’apprête à croiser samedi le cortège des retraites, Danielle Gaudry, militante au Planning familial, tire la sonnette d’alarme.
Quelles menaces pèsent actuellement sur le droit à l’avortement ?
Danielle Gaudry. Depuis 2009, la loi Hôpital, patients, santé, territoires (HPST) a instauré un souci de rentabilité particulièrement néfaste. La pratique de l’IVG étant peu rétribuée, elle se retrouve mise au placard dans bon nombre d’établissements victimes du paiement à l’acte. Quand on n’assiste pas à la fermeture pure et simple des centres spécialisés. En Île-de-France, le cas de l’hôpital Tenon est le plus emblématique, mais la restructuration touche l’ensemble des centres de plein fouet, par le biais de transferts d’activité ou de fusions. À chaque fois, ce sont autant de moyens qui disparaissent, de personnels non remplacés. Et le reste de la France n’est pas épargné. À Poitiers, à Perpignan ou à Lyon, les centres d’IVG sont relégués en périphérie, donc difficiles d’accès. Et c’est encore bien pire en milieu rural. Nos craintes sont donc loin d’être des fantasmes, les menaces sont bien réelles.
Si la capacité d’accueil est à ce point altérée, les délais d’intervention doivent augmenter démesurément…
Danielle Gaudry. Nous avons réalisé des tests fin octobre en Île-de-France. Auprès des établissements les moins réticents, il fallait compter trois semaines en moyenne. Vous imaginez les implications d’un tel délai sur une décision prise en urgence !
Et pour les plus réticents ?
Danielle Gaudry. Je n’ose même pas en parler. Disons que de plus en plus de femmes se voient contraintes d’aller avorter à l’étranger, en Espagne ou aux Pays-Bas, car à ce rythme, le cap des douze semaines est vite dépassé.
D’autant que ce délai, prévu par la loi Aubry, n’est pas toujours respecté.
Danielle Gaudry. Certains établissements refusent en effet de pratiquer l’IVG au-delà de dix semaines de grossesse. De plus en plus d’hôpitaux font un zèle dissuasif effrayant. Beaucoup refusent les mineures ou les obligent à fournir une autorisation parentale, ce qui va complètement à l’encontre de la loi Aubry. Et si les lobbies provie continuent d’étendre leur influence, ça risque de ne pas aller en s’arrangeant. Quand on voit que le Conseil de l’Europe vient de refuser, le mois dernier, de limiter l’objection de conscience chez les professionnels de santé, il y a de quoi se faire du souci. Jusqu’à présent, elle concernait essentiellement les médecins, qui pouvaient refuser de pratiquer l’IVG pour des raisons morales. Aujourd’hui, cette clause risque de s’étendre aux établissements publics, ce qui est très préoccupant.
Quelles mesures préconisez-vous pour faire appliquer la loi en France ?
Danielle Gaudry. Nous attendons que Mme Bachelot tienne ses promesses et oblige les agences régionales de santé à assurer cette fonction contraignante. Elle s’y est engagée en mars dernier, mais elle est sans doute trop occupée pour l’instant à restreindre l’aide médicale d’État…
La mobilisation de samedi va d’ailleurs bien au-delà de la seule défense de l’IVG ?
Danielle Gaudry. Les forces en présence seront multiples, à l’image des atteintes portées au système de santé. Les centres d’IVG sont bien sûr en première ligne, mais ce sont les hôpitaux publics dans leur ensemble qui sont concernés. C’est pour cela que la mobilisation est très importante. Il y aura des personnels médicaux et paramédicaux, qui voient leur activité complètement perturbée par la réforme hospitalière, mais aussi des syndicats, des partis politiques et des associations d’usagers. Tous sont très remontés, personne n’a perdu de vue la question des franchises, personne n’a oublié les fermetures des maternités de proximité : tout est lié.
C’est donc l’accès aux soins dans sa globalité qui est mis à mal ?
Danielle Gaudry. Nous sommes en pleine régression sur ce point. Et comme d’habitude, ce sont les plus précaires qui trinquent. Les femmes sans papiers par exemple. Beaucoup n’ont pas de couverture sociale et sont désormais obligées de fournir un chèque de caution pour pouvoir avorter.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
Merci Violet1 (et les autres)!!
C'est très gentil de prendre la temps de nous faire partager vos trouvailles!!
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
C'est très gentil de prendre la temps de nous faire partager vos trouvailles!!

- Hayley1987
- Régulier
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- Inscription : 23 juin 2010 10:11
Re: Actualités pour le concours 2011
Mille mercis tout le monde!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI GUERET 2011-2014
- fleurdecerisier
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- Localisation : POITIERS
Re: Actualités pour le concours 2011
je vous remercie pour toutes les fiches que vous faites elles me rendent bien services car je prépare le concours seul
bon courage à tousÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
bon courage à tousÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

- Ptite-Kurgette
- Régulier
- Messages : 54
- Inscription : 02 janv. 2010 19:57
Re: Actualités pour le concours 2011
La mortalité par cancer diminue en France
Le taux de décès par cancer a baissé de 22 % pour l'homme et 14 % pour la femme en vingt ans.
Le combat livré contre le cancer semble porter ses fruits. À force de lutte contre le tabac et l'alcool, de dépistage et de diagnostic précoce, d'innovations thérapeutiques, la mortalité par cancer régresse dans notre pays.
À coups de statistiques et de comparaison en fonction de l'âge, de l'année, du type de cancer, cette analyse, indispensable pour évaluer les politiques de santé, met en exergue une évolution franchement favorable. Certes, les cancers représentent encore la première cause de mortalité pour les hommes avant les maladies cardio-vasculaires, et la seconde pour la femme. «Mais si l'on meurt du cancer encore aujourd'hui, c'est plus tard qu'autrefois», insiste le Pr Dominique Maraninchi, président de l'Institut national du cancer.
Aujourd'hui 70% des décès par cancer surviennent après 65 ans, dont 50% après 75 ans et 20% après 85 ans. La baisse de la mortalité se retrouve dans toutes les tranches d'âge, mais est particulièrement significative pour les plus jeunes. La mortalité avant 65 ans a diminué de 28% chez les hommes, même si elle demeure supérieure à celle des femmes. Reste que les décès prématurés sont essentiellement liés aux cancers du poumon chez l'homme et aux cancers du sein et du poumon chez la femme. Par ailleurs, cette tendance est observée dans toutes les régions. Des inégalités géographiques persistent, mais une tendance à l'homogénéisation se dessine.
«Cette évolution favorable résulte principalement pour l'homme de la diminution de la mortalité par cancer du poumon et par les autres cancers liés à la consommation d'alcool et de tabac, œsophage, pharynx, larynx, et par la baisse de la mortalité liée au cancer de la prostate et du côlon», explique le Pr Maraninchi. Pour la femme, la baisse de la mortalité par cancer du sein, du côlon, de l'estomac, et du col de l'utérus sous-tend cette évolution globale. Cette décroissance est toutefois contrariée par l'augmentation linéaire depuis vingt ans de la mortalité féminine par cancer du poumon.(mesdames, jetez vos cigarettes à la poubelle
)
Malgré ces données plutôt encourageantes, la mortalité prématurée masculine par cancer dans l'Hexagone reste l'une des plus élevées d'Europe et du monde.Le tabac reste la principale cause de cancer évitable en France. Malgré des progrès, la lutte contre le tabac reste prioritaire.Les progrès thérapeutiques et l'amélioration de la prise en charge expliquent exclusivement pour certaines localisations, comme le testicule, la thyroïde et la maladie d'Hodgkin, la forte baisse de la mortalité.
Au-delà des améliorations, beaucoup reste à faire pour installer dans la durée la prévention, les performances diagnostiques et un accès aux soins mieux partagés.
LE FIGARO
8/11/10
J'ai retiré quelques infos, pour pas faire un pavé trop énorme, je pense la prochaine fois résumer les articles et mettre le lien vers l'info pour ceux qui aiment lire ^^Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le taux de décès par cancer a baissé de 22 % pour l'homme et 14 % pour la femme en vingt ans.
Le combat livré contre le cancer semble porter ses fruits. À force de lutte contre le tabac et l'alcool, de dépistage et de diagnostic précoce, d'innovations thérapeutiques, la mortalité par cancer régresse dans notre pays.
À coups de statistiques et de comparaison en fonction de l'âge, de l'année, du type de cancer, cette analyse, indispensable pour évaluer les politiques de santé, met en exergue une évolution franchement favorable. Certes, les cancers représentent encore la première cause de mortalité pour les hommes avant les maladies cardio-vasculaires, et la seconde pour la femme. «Mais si l'on meurt du cancer encore aujourd'hui, c'est plus tard qu'autrefois», insiste le Pr Dominique Maraninchi, président de l'Institut national du cancer.
Aujourd'hui 70% des décès par cancer surviennent après 65 ans, dont 50% après 75 ans et 20% après 85 ans. La baisse de la mortalité se retrouve dans toutes les tranches d'âge, mais est particulièrement significative pour les plus jeunes. La mortalité avant 65 ans a diminué de 28% chez les hommes, même si elle demeure supérieure à celle des femmes. Reste que les décès prématurés sont essentiellement liés aux cancers du poumon chez l'homme et aux cancers du sein et du poumon chez la femme. Par ailleurs, cette tendance est observée dans toutes les régions. Des inégalités géographiques persistent, mais une tendance à l'homogénéisation se dessine.
«Cette évolution favorable résulte principalement pour l'homme de la diminution de la mortalité par cancer du poumon et par les autres cancers liés à la consommation d'alcool et de tabac, œsophage, pharynx, larynx, et par la baisse de la mortalité liée au cancer de la prostate et du côlon», explique le Pr Maraninchi. Pour la femme, la baisse de la mortalité par cancer du sein, du côlon, de l'estomac, et du col de l'utérus sous-tend cette évolution globale. Cette décroissance est toutefois contrariée par l'augmentation linéaire depuis vingt ans de la mortalité féminine par cancer du poumon.(mesdames, jetez vos cigarettes à la poubelle

Malgré ces données plutôt encourageantes, la mortalité prématurée masculine par cancer dans l'Hexagone reste l'une des plus élevées d'Europe et du monde.Le tabac reste la principale cause de cancer évitable en France. Malgré des progrès, la lutte contre le tabac reste prioritaire.Les progrès thérapeutiques et l'amélioration de la prise en charge expliquent exclusivement pour certaines localisations, comme le testicule, la thyroïde et la maladie d'Hodgkin, la forte baisse de la mortalité.
Au-delà des améliorations, beaucoup reste à faire pour installer dans la durée la prévention, les performances diagnostiques et un accès aux soins mieux partagés.
LE FIGARO
8/11/10
J'ai retiré quelques infos, pour pas faire un pavé trop énorme, je pense la prochaine fois résumer les articles et mettre le lien vers l'info pour ceux qui aiment lire ^^Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2011-2014 à l'hopital Nord de Marseille
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Re: Actualités pour le concours 2011
DEPISTAGE DU SIDA RECOMMANDE POUR TOUS
nouveau plan national 2010-2014 de lutte contre le VIH/sida et les autres infections sexuellement transmissibles (IST),
En France,baisse dans les nouvelles contaminations mais pas de diminution dans certains groupes à risques:les hommes homos-bisexuels(population de la plus touchée)et les usagers de drogues par voie intraveineuse.
Malgré cinq millions de tests du VIH réalisés chaque année en France
on estime que 50 000 personnes sont infectées sans le savoir.
Pour retrouver ces malades qui s'ignorent et les traiter plus tôt, un triple système de dépistage se met en place à travers le système de soins, des centres communautaires et des lieux de dépistage.
-Les tests seront entièrement gratuits pour la population.
-Les centres de dépistage “communautaires” s'adressent en premier lieu aux hommes homosexuels.
-Au moins dix seront ouverts en 2011. »
Une approche globale de la santé sexuelle
-Réorganisation des lieux de dépistage gratuit (1600 structures en france)pour plus de cohérence
+prévention du nouveau plan:
-port du préservatif
-prévention combinée:les traitements antirétroviraux précoces comme moyen de prévention et de réduction de la transmission du virus.
À terme, l'objectif de ce plan est de réduire de 50 % l'incidence de l'infection par le VIH et de 50 % la proportion de personnes découvrant leur séropositivité au stade du sida.
Problème: Comment convaincre les Francais e se faire dépister?
-Campagne nationale de communication prévue
-Implication des généralistes
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/11/04 ... r-tous.phpÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
nouveau plan national 2010-2014 de lutte contre le VIH/sida et les autres infections sexuellement transmissibles (IST),
En France,baisse dans les nouvelles contaminations mais pas de diminution dans certains groupes à risques:les hommes homos-bisexuels(population de la plus touchée)et les usagers de drogues par voie intraveineuse.
Malgré cinq millions de tests du VIH réalisés chaque année en France

Pour retrouver ces malades qui s'ignorent et les traiter plus tôt, un triple système de dépistage se met en place à travers le système de soins, des centres communautaires et des lieux de dépistage.
-Les tests seront entièrement gratuits pour la population.
-Les centres de dépistage “communautaires” s'adressent en premier lieu aux hommes homosexuels.
-Au moins dix seront ouverts en 2011. »
Une approche globale de la santé sexuelle
-Réorganisation des lieux de dépistage gratuit (1600 structures en france)pour plus de cohérence
+prévention du nouveau plan:
-port du préservatif
-prévention combinée:les traitements antirétroviraux précoces comme moyen de prévention et de réduction de la transmission du virus.
À terme, l'objectif de ce plan est de réduire de 50 % l'incidence de l'infection par le VIH et de 50 % la proportion de personnes découvrant leur séropositivité au stade du sida.
Problème: Comment convaincre les Francais e se faire dépister?
-Campagne nationale de communication prévue
-Implication des généralistes
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Re: Actualités pour le concours 2011
Certains médicaments, comme l'aspirine ou l'ibuprofène, pris par une femme enceinte altéreraient la fertilité des fœtus mâles.
Depuis des années, une baisse des spermatozoïdes est mise en évidence dans certains pays, en particulier en Finlande, mais aussi dans certaines villes de France, notamment à Paris. Un nombre un peu plus élevé de malformations génitales comme des cryptorchidies (absence de descente totale ou partielle du testicule dans les bourses chez le petit garçon) a également été décrit partout dans les pays industrialisés. Enfin le cancer du testicule serait en augmentation dans les mêmes zones. La cause précise de ces phénomènes encore mal documentés n'est pas connue, même si l'usage de pesticides et autres produits chimiques a été pointé du doigt. Aujourd'hui la revue Human Reproduction publie les résultats de travaux menés au Danemark, en Finlande et en France qui permettent de suspecter le rôle des médicaments antalgiques pris par la mère pendant la grossesse.
Ainsi, selon ces recherches, le fait d'avoir pris pendant plus de deux semaines lors du premier ou du deuxième trimestre de la grossesse de l'aspirine ou de l'ibuprofène multiplierait par deux le risque de donner naissance à un garçon souffrant de cryptorchidie. La même tendance est observée avec le paracétamol. Et pour les futures mères ayant utilisé pendant plus de 15 jours deux antalgiques simultanément, le risque d'avoir un garçon atteint est 22 fois plus élevé que celui des femmes qui n'ont rien pris. Or, on sait que la cryptorchidie est un facteur de risque à la fois d'infertilité masculine et de cancer du testicule.
Dans les années 1980 des chercheurs avaient déjà suspecté ces antalgiques chez l'animal mâle de provoquer des troubles de la reproduction. Mais il a fallu attendre cette étude de cohorte publiée aujourd'hui pour avoir des données plus précises chez l'être humain. Ce travail porte sur plus de 400 femmes enceintes danoises qui ont accepté de répondre à un interrogatoire sur leurs habitudes de vie et notamment la prise d'antalgiques. Après la naissance, les enfants de sexe masculin nés de ces femmes ont été examinés pour la recherche notamment d'une cryptorchidie. C'est ainsi que les auteurs de l'étude ont pu se rendre compte pour la première fois que les enfants des femmes qui avaient pris un ou plusieurs des trois antalgiques étudiés, pendant plus de 15 jours au cours des six premiers mois de grossesse, avaient un risque significativement accru de cryptorchidie.
Pour comprendre le phénomène, les médecins danois et finlandais ont contacté Bernard Jégou, directeur de recherche à l'Inserm unité 625 et à l'université de Rennes-I et spécialiste international des questions d'environnement et de fertilité masculine. Celui-ci travaille sur des cultures de cellules de testicules de rats fœtaux, de manière à tester des médicaments ou les molécules chimiques et d'évaluer leurs effets sur la fonction reproductive fœtale. Il a pu ainsi mettre en évidence sur ce modèle une baisse de la sécrétion de testostérone (l'hormone mâle) des cellules testiculaires fœtales en présence de ces antalgiques (paracétamol, ibuprofène ou aspirine).
Enfin, les Danois ont en parallèle mené une troisième expérience. Ils ont donné à des rates gestantes l'un de ces médicaments antalgiques à hautes doses. Et ils ont pu alors eux aussi observer dans la descendance mâle certaines anomalies traduisant une moindre sensibilité à la testostérone. «Ces travaux sont des clignotants indiquant qu'il faut porter une attention particulière à la prise d'antalgiques pendant la grossesse. Il faut cependant rester prudent: nous mettons en évidence une association et pas une relation de cause à effet, explique Bernard Jégou, coauteur de l'article paru dans Human Reproduction. Mais d'autres arguments indirects vont dans le même sens. Ainsi, c'est au Danemark que la plus grosse consommation de paracétamol est observée et c'est aussi le pays qui présente le taux le plus élevé de cryptorchidie. Aujourd'hui ces signaux nous indiquent qu'il faut mener de nouvelles études épidémiologiques et expérimentales.» C'est désormais aux autorités sanitaires de se prononcer sur l'opportunité de limiter le recours à ces médicaments pendant la grossesse.
figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Depuis des années, une baisse des spermatozoïdes est mise en évidence dans certains pays, en particulier en Finlande, mais aussi dans certaines villes de France, notamment à Paris. Un nombre un peu plus élevé de malformations génitales comme des cryptorchidies (absence de descente totale ou partielle du testicule dans les bourses chez le petit garçon) a également été décrit partout dans les pays industrialisés. Enfin le cancer du testicule serait en augmentation dans les mêmes zones. La cause précise de ces phénomènes encore mal documentés n'est pas connue, même si l'usage de pesticides et autres produits chimiques a été pointé du doigt. Aujourd'hui la revue Human Reproduction publie les résultats de travaux menés au Danemark, en Finlande et en France qui permettent de suspecter le rôle des médicaments antalgiques pris par la mère pendant la grossesse.
Ainsi, selon ces recherches, le fait d'avoir pris pendant plus de deux semaines lors du premier ou du deuxième trimestre de la grossesse de l'aspirine ou de l'ibuprofène multiplierait par deux le risque de donner naissance à un garçon souffrant de cryptorchidie. La même tendance est observée avec le paracétamol. Et pour les futures mères ayant utilisé pendant plus de 15 jours deux antalgiques simultanément, le risque d'avoir un garçon atteint est 22 fois plus élevé que celui des femmes qui n'ont rien pris. Or, on sait que la cryptorchidie est un facteur de risque à la fois d'infertilité masculine et de cancer du testicule.
Dans les années 1980 des chercheurs avaient déjà suspecté ces antalgiques chez l'animal mâle de provoquer des troubles de la reproduction. Mais il a fallu attendre cette étude de cohorte publiée aujourd'hui pour avoir des données plus précises chez l'être humain. Ce travail porte sur plus de 400 femmes enceintes danoises qui ont accepté de répondre à un interrogatoire sur leurs habitudes de vie et notamment la prise d'antalgiques. Après la naissance, les enfants de sexe masculin nés de ces femmes ont été examinés pour la recherche notamment d'une cryptorchidie. C'est ainsi que les auteurs de l'étude ont pu se rendre compte pour la première fois que les enfants des femmes qui avaient pris un ou plusieurs des trois antalgiques étudiés, pendant plus de 15 jours au cours des six premiers mois de grossesse, avaient un risque significativement accru de cryptorchidie.
Pour comprendre le phénomène, les médecins danois et finlandais ont contacté Bernard Jégou, directeur de recherche à l'Inserm unité 625 et à l'université de Rennes-I et spécialiste international des questions d'environnement et de fertilité masculine. Celui-ci travaille sur des cultures de cellules de testicules de rats fœtaux, de manière à tester des médicaments ou les molécules chimiques et d'évaluer leurs effets sur la fonction reproductive fœtale. Il a pu ainsi mettre en évidence sur ce modèle une baisse de la sécrétion de testostérone (l'hormone mâle) des cellules testiculaires fœtales en présence de ces antalgiques (paracétamol, ibuprofène ou aspirine).
Enfin, les Danois ont en parallèle mené une troisième expérience. Ils ont donné à des rates gestantes l'un de ces médicaments antalgiques à hautes doses. Et ils ont pu alors eux aussi observer dans la descendance mâle certaines anomalies traduisant une moindre sensibilité à la testostérone. «Ces travaux sont des clignotants indiquant qu'il faut porter une attention particulière à la prise d'antalgiques pendant la grossesse. Il faut cependant rester prudent: nous mettons en évidence une association et pas une relation de cause à effet, explique Bernard Jégou, coauteur de l'article paru dans Human Reproduction. Mais d'autres arguments indirects vont dans le même sens. Ainsi, c'est au Danemark que la plus grosse consommation de paracétamol est observée et c'est aussi le pays qui présente le taux le plus élevé de cryptorchidie. Aujourd'hui ces signaux nous indiquent qu'il faut mener de nouvelles études épidémiologiques et expérimentales.» C'est désormais aux autorités sanitaires de se prononcer sur l'opportunité de limiter le recours à ces médicaments pendant la grossesse.
figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Les jeunes: nouveaux exclus de la société
Sondage d'IPSOS consacré à la jeunesse:
-84% des français craignent la pauvreté pour leurs enfants
-70% des jeunes pensent que la société ne leur laisse pas assez de place
Augmentation du nombre de français ayant déjà vécu une situation de pauvreté.[/u
]Les plus touchés: * les hommes
* les 35-44ans : chômage
*Les personnes aux revenus modestes et/ou non diplômés
Ouvriers employés et inactifs pensent même que leurs enfants auront encore plus de difficulté qu'eux dans l'avenir.
Rappel: seuil officiel de pauvreté-->910e , smic-->1056e
De plus, les jeunes se sentent excluent d'où un sentiment d'angoisse, ceci même avant d'entrer dans la vie active(58% lycéens et étudiants)
Difficultés pour se nourrir, se loger, s'habiller pour 1/3 d'entre eux.
De plus, difficulté d'accès aux soins (notemment jeunes au chômage)
http://www.santelog.com/modules/connais ... irelasuiteÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Sondage d'IPSOS consacré à la jeunesse:
-84% des français craignent la pauvreté pour leurs enfants
-70% des jeunes pensent que la société ne leur laisse pas assez de place
Augmentation du nombre de français ayant déjà vécu une situation de pauvreté.[/u
]Les plus touchés: * les hommes
* les 35-44ans : chômage
*Les personnes aux revenus modestes et/ou non diplômés
Ouvriers employés et inactifs pensent même que leurs enfants auront encore plus de difficulté qu'eux dans l'avenir.
Rappel: seuil officiel de pauvreté-->910e , smic-->1056e
De plus, les jeunes se sentent excluent d'où un sentiment d'angoisse, ceci même avant d'entrer dans la vie active(58% lycéens et étudiants)
Difficultés pour se nourrir, se loger, s'habiller pour 1/3 d'entre eux.
De plus, difficulté d'accès aux soins (notemment jeunes au chômage)
http://www.santelog.com/modules/connais ... irelasuiteÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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