Actualités pour le concours 2011

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cristalia-cinderella
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Message par cristalia-cinderella »

Plus de 500 morts pour le Mediator

Ce médicament coupe-faim prescrit chez les diabétiques en surpoids et interdit depuis 2009 serait responsable de plus de 500 morts en France, selon l’Afssaps. Les patients encore traités ou qui ont stoppé récemment le médicament doivent faire l’objet d’un suivi médical.

Entre 1976 et 2009 le Mediator, médicament produit par le laboratoire français Servier, aurait fait au moins 500 morts et sans doute plus, selon deux études de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) et de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Prescrit à l’origine pour traiter les diabétiques de type 2 en surpoids, son usage s’est peu à peu élargi vers les personnes désireuses de perdre du poids en raison de ses propriétés coupe-faim. Ce médicament est composé de benfluorex, il fait partie de la famille des fenfluramines, reconnus pour leur effet anorexigène. Au total, il est estimé qu'entre 1,5 à 2 millions de patients ont été exposés à Médiator en France, soit environ 200 000 patients traités par an.

Balance bénéfice-risque défavorable

Le médicament a été retiré du marché depuis novembre 2009 en raison d’une balance bénéfice-risque jugée défavorable par l’Afssaps après avis de la Commission d’Autorisation de mise sur le marché. Le Mediator peut en effet provoquer des lésions des valves (des valvulopathies) qui sont situées à l’intérieur du cœur. Le risque d’hospitalisation pour valvulopathie est multiplié par 2,6 chez les diabétiques traités par Mediator et le risque de chirurgie avec remplacement d’une valve est multiplié par 3,4 chez ces mêmes patients, selon l’étude de la CNAMTS rendue publique en octobre, juste avant la suspension du médicament.

Un médecin, lanceur d’alerte

L’annonce de ce nombre important décès n’a rien de surprenant pour Irène Frachon, pneumologue au CHRU de Brest. Ce médecin a été l’une des premières à alerter les autorités sur la dangerosité du Mediator et à exiger son retrait. Son combat, elle le raconte dans un livre Médiator 150 mg, Sous-titre censuré. Le laboratoire Servier a en effet obtenu du tribunal que le titre initial Mediator, combien de morts ? soit modifié. Irène Frachon déclare aujourd’hui connaître un « grand soulagement » de voir enfin reconnu officiellement ce « désastre sanitaire ».

Elle ajoute également que les autorités françaises ont tardé à évaluer et à interdire ce médicament dont la dangerosité aurait pu être soupçonnée. Médiator est en effet très proche d’un autre médicament coupe-faim, l’Isoméride, également commercialisé par Servier, et qui est interdit depuis 1997 en raison de sa toxicité pour le cœur et les poumons. Or Isoméride et Mediator se dégradent dans le corps en produisant de la norfenfluramine. C’est cette molécule qui est responsable des effets délétères des deux médicaments. D’autre part, des études et des publications américaines évoquaient dès les années 2000 les risques liés au Mediator. « Peut-être aurait-on pu aller plus vite, mais nous avons toujours été transparents et n'avons rien caché » se défend Jean Marimbert, directeur de l'Afssaps.

Suivi des patients traités

Le tollé suscité par l’annonce de l’Afssaps a obligé Xavier Bertrand, tout nouveau ministre de la Santé, à se saisir du dossier. Il a rencontré ce matin Jean Marimbert afin de faire le point sur la situation et il devrait s’exprimer dans la journée. D’ores et déjà l’Afssaps a prévu d’envoyer un courrier à tous les patients ayant reçu plus de trois mois de traitement afin de les envoyer consulter leur médecin généraliste. Une visite qui permettra de détecter un éventuel souffle au cœur (qui peut révéler la présence d’une valvulopathie). En cas de doute ou de problème détecté une consultation chez un cardiologue sera alors nécessaire.

Jean Maribert a déclaré à l’AFP que les malades les plus concernés par cette mesure sont ceux qui sont traités depuis 2006. Selon lui, les risques d’atteintes valvulaires sont en effet plus importants plus importants « dans les deux premières années du traitement et dans les deux années qui suivent l'arrêt du traitement ». Il convient tout de même de rassurer les personnes qui ont été traités par Mediator, si le risque de valvulopathie est bien réel cela reste une complication rare.

Joël Ignasse
Sciences et Avenir.fr
16/11/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par cristalia-cinderella »

Du sang fabriqué avec de la peau

Une équipe canadienne a réussi à produire du sang à partir de cellules de la peau. Un processus qui pourrait être utilisé pour traiter le cancer et d’autres maladies.


La méthode mise au point par des scientifiques de l'Université Mc Master (Ontario, Canada), est prometteuse. Elle permet la fabrication de cellules sanguines à partir d’un petit échantillon de peau du sujet sans avoir besoin de recourir à des cellules souches embryonnaires. En s’affranchissant donc des contraintes éthiques et des risques liés à la manipulation des CSE.

« Nous croyons qu'à l'avenir, nous pourrons créer du sang de manière bien plus efficace » souligne Mick Bhatia, auteur de l’étude publiée par la revue Nature. Il estime que cette nouvelle méthode permet de créer suffisamment de sang pour une transfusion avec un échantillon de peau de quatre centimètres sur trois.

Il suffit en fait de cultiver les fibroblastes (cellules de soutien) contenu dans cet échantillon puis de les « infecter » avec un virus contenant un gène, OCT4, provoquant la transformation des fibroblastes en cellules souches du sang. Après quelques semaines de croissance dans un bain de protéines, ces fibroblastes commencent à produire des cellules sanguines.

Dans leur article, les auteurs envisagent de nombreuses applications à leur technique et notamment pour le traitement des leucémies ou pour pallier le manque de donneur en cas de besoin de transfusion. Des premiers essais cliniques pourraient être enclenchés dès 2012 mais il faudra encore de nombreuses années avant de valider cette technique.

J.I.
Sciences et Avenir.fr
08/11/2010

désoler si l'article avait déjà été mis !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par cristalia-cinderella »

Comment l’organisme peut contrôler seul le virus du sida

Comprendre pourquoi certaines personnes infectées par le VIH ne développent pas le sida : c’était l’enjeu d’une vaste étude internationale qui fait ressortir le rôle crucial d’une poignée de variations génétiques dans cette immunité naturelle.

Chez environ une personne sur 300 infectées par le virus du sida, le système immunitaire est capable de lutter seul contre le VIH, sans l’aide des traitements, et d’éviter ainsi le développement de la maladie. Depuis que ces cas ont été découverts, les scientifiques tentent de percer les secrets de ce contrôle du VIH, afin de pouvoir le reproduire via des vaccins ou des thérapies. Grâce à une vaste étude internationale, la cible se précise. Une protéine qui alerte le système immunitaire de la présence d’éléments étranger à l’organisme est au cœur de cette immunité naturelle, expliquent des chercheurs dans la revue Science. Mieux, ils ont identifié de légères variations dans l’écriture du code génétique de cinq acides aminés de cette protéine qui seraient déterminantes pour le contrôle du VIH.

Plus d’un millier de personnes bénéficiant de cette immunité naturelle contre le virus du sida, appelées contrôleurs du VIH, ont été recrutées pour cette étude, ainsi que 2.600 patients atteints par le sida. Grâce à une comparaison de génomes à grande échelle, les chercheurs parviennent à faire ressortir les variations associées à telle ou telle caractéristique –en l’occurrence le contrôle du VIH par le système immunitaire.

Repérer les cellules infectées

L’étude a d’abord fait ressortir 300 sites impliqués dans cette immunité naturelle, tous situés sur le chromosome 6, plus précisément dans la région où sont situés les gènes du système HLA. Le complexe majeur d’histocompatibilité, découvert par le prix Nobel français Jean Dausset, conditionne la réussite des greffes d’organes. Ce complexe propre à chaque individu regroupe toutes les molécules impliquées dans la détection et la présentation des antigènes, ces molécules qui déclenchent une réponse du système immunitaire lorsqu’il les identifie.

Ainsi, lorsqu’une cellule est infectée par un virus, elle se met à fabriquer les protéines du virus. L’un des acteurs du système HLA, la protéine HLA-B, attrape des petits morceaux de protéines virales et les transporte jusqu’à la membrane de la cellule. Ce marquage permet aux cellules tueuses du système immunitaires, les lymphocytes T, de repérer les cellules infectées et de les détruire.

Cinq acides aminés

C’est au sein de cette protéine HLA-b que l’équipe coordonnée par Florencia Pereyra (Massachusetts General Hospital, MIT/ Harvard Medical School) a identifié des variations portant sur seulement cinq acides aminés qui semblent déterminantes pour procurer une immunité naturelle contre le VIH.

Cibler une poignée d’acides aminés au sein de tout le génome –soit moins d’une vingtaine de nucléotides au milieu des trois milliards qui composent notre ADN- est un bel exploit, soulignent les chercheurs. Malgré ce net progrès il reste beaucoup de travail à faire pour comprendre ce que changent concrètement ces variations dans la présentation des fragments de protéines virales au système immunitaire. Et encore plus pour appliquer ces découvertes à la lutte contre l’infection par le VIH.

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
05/11/10Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par fleurdecerisier »

Voici ma petite contribution

Épidémie de gale à l’hôpital
L’agence régionale de santé a déclenché une alerte à la gale aux services de gériatrie de l’hôpital de Montmorency.Une quarantaine de personnes ont été touchées.

Alerte à la gale à l’hôpital Simone-Veil de Montmorency! Les trois services de gériatrie, installés dans les bâtiments Langumier et Demirleau, sont sur le qui-vive au moins jusqu’au 5 décembre, date officielle de la fin de l’alerte déclenchée par l’Agence régionale de santé (ex-Ddass). Depuis début octobre, une vingtaine de patients et autant de membres du personnel à leur contact ont développé cette infection.

« La gale touche tout le Val-d’Oise et l’Oise en ce moment, au point que des pharmaciens ont été en rupture de stock du médicament à prendre pour soigner les malades, précise Pilar Verdoncq, coordonnatrice des soins. La maladie est venue de l’extérieur. Les derniers cas sont arrivés d’une maison de retraite et du domicile de patients. Dans le premier cas déclaré, il s’agissait d’une gale norvégienne, une des formes les plus aiguës de cette infection parce que se propageant sur tout le corps. »

Identifiée trois mois après son déclenchement

Les malades ont été soignés et leur entourage a dû être traité de façon préventive. Les endroits où ils vivent ont été désinfectés. Une grande opération de prévention a concerné les 385 membres du personnel (médecins, infirmières, aides soignantes, agents de service…), 19 étudiantes infirmières et aides-soignantes et les 173 personnes âgées qui séjournent à l’hôpital. Jusqu’au début du mois, tout transfert de patients a été arrêté et les visites des familles ont été limitées. Pour autant, trois nouveaux cas de gale sont apparus la semaine dernière et encore un cette semaine.
A chaque fois, un écriteau avec un triangle bleu — sigle des maladies contagieuses — et un dessin représentant un lavage de mains a été apposé sur la porte des chambres des malades. « Pour les visiter, le personnel doit enfiler une blouse et des gants jetables, se laver les mains avant et après la visite, explique Anita Harel, du comité d’hygiène de l’hôpital. Et cela à chaque fois. »
Reste à déterminer les causes de cette soudaine épidémie. « Cette gale a pu se développer dans l’établissement parce qu’elle a été identifiée seulement trois mois après le premier cas qui s’était déclaré en juillet », avance le docteur Gérard Brulé, chargé du département veille et alerte de l’Agence régionale de santé dans le Val-d’Oise. Le diagnostic avait été rendu difficile à cause de plusieurs problèmes dermatologiques simultanés chez la personne âgée malade.

le Parisien.fr 18/11/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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violet1
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Pour les Français, alimentation et plaisir sont intimement liés

ENQUETE - Ou comment prendre du plaisir en mangeant...

Les chiffres sont sans appel: pour 92% des Français, manger «est un plaisir», selon un sondage Harris Interactive pour la Fondation Nestlé France. Et 57% d’entre nous prennent même «beaucoup de plaisir» en mangeant, particulièrement la tranche 35-49 ans, les catégories supérieures et les couples.

Sur quels critères les Français prennent-ils du plaisir à table? D’abord en fonction des convives. Pour 70% des personnes interrogées, «un bon moment passé à table» dépend des personnes présentes, et pour 64% de leur convivialité. La qualité de la nourriture n’arrive qu’en troisième position (42%).

Selon l’enquête, le repas est un vrai moment social. Les Français aiment y passer du temps, notamment lors des repas de famille qui doivent durer en moyenne une heure et demie. 89% des personnes interrogées apprécient d’aller «dîner chez des amis» et 87% de les recevoir. Sans surprise, 78% des Français préfèrent manger avec d’autres personnes plutôt que seuls (3%).
Manger, une part de l’identité nationale

Quant aux activités parallèles au repas, elles sont très marginales. 96% des personnes interrogées préfèrent manger sans téléphoner, 88% sans consulter ses mails et 84% sans lire le journal. Reste la télévision, allumée par un tiers des Français lorsqu’ils sont à table, ou la radio.

Enfin, alors que l’Unesco a reconnu le repas gastronomique français au patrimoine mondial de l’humanité, les Français considère que leur alimentation est «meilleure que dans les autres pays » (pour 54%) et qu’elle fait partie de l’identité nationale.

Et vous, qu'en pensez-vous? Le repas est-il un moment de plaisir pour vous?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par cristalia-cinderella »

[EN CHIFFRES] 3 % des accidents de la route liés aux médicaments

Une étude française quantifie pour la première fois le nombre d’accidents liés à une prise médicamenteuse.

Il s'agit de la plus importante étude menée à ce jour avec plus de 70 000 conducteurs, impliqués dans un accident corporel sur une période de 3 ans (2005 à 2008). C'est aussi la première étude de ce type qui permette de comparer les consommations de médicaments chez les conducteurs responsables et non responsables d'accidents.

Les résultats montrent :

- que la prise de médicaments comportant un pictogramme de niveau 2 ou de niveau 3 est associée à une augmentation significative du risque d'être responsable d'un accident.

- que ce risque augmente avec le nombre de ces médicaments potentiellement dangereux consommés.

- que la proportion d'accidents de la route qui leur est attribuable est estimée à environ 3 %.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dernière modification par cristalia-cinderella le 18 nov. 2010 21:28, modifié 1 fois.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par cristalia-cinderella »

Fatigue chronique et troubles de la personnalité
Une étude suggère que le syndrome de fatigue chronique est associé à une prévalence accrue des troubles de la personnalité chez les personnes qui en souffrent.

Dans la revue Psychotherapy and Psychosomatiques, une étude traite de la relation entre le syndrome de fatigue chronique (SFC) et la personnalité en tant que facteur favorisant ou aggravant cette pathologie.

Le SFC se manifeste par un état de fatigue répété et récurrent qui, même après le repos, ne disparaît pas notamment associé à des douleurs musculaires et articulaires et une sensation de faiblesse et de malaise généralisé. L'Organisation mondiale de la santé le considère comme une maladie neurologique grave et il figure sur la liste américaine des maladies infectieuses nouvelles, récurrentes et résistantes aux médicaments. Il porte plusieurs noms, dont l'« encéphalopathie myalgique »

Dans cette étude, 501 participants dont 113 atteints de SFC, 264 avec des symptômes approchants mais non diagnostiqués SFC et 124 sujets sains ont eu droit à une évaluation de leur personnalité. Les chercheurs ont utilisé le questionnaire DSM-IV (référence en psychiatrie) et le NEO Five-Factor Inventory, pour rechercher des traits de personnalité comme la névrose, l'extraversion, l'ouverture, ou l'amabilité.

Selon les résultats, 29% des personnes atteintes de SFC présentaient au moins un trouble de la personnalité contre 7% dans le groupe de contrôle. Parmi ces troubles, les désordres paranoïaques, obsessionnels-compulsifs et dépressifs étaient significativement plus élevés. Cela suggère donc une association possible entre SFC et affections psychologiques.

Reste maintenant à l’expliquer et à déterminer s’il s’agit d’un facteur favorisant le syndrome de fatigue chronique ou une de ses conséquences. A ce jour, il n’existe pas de certitudes scientifiques concernant la cause de cette maladie mais l’hypothèse virale est privilégiée.

Joël Ignasse
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09/11/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par c0raz0n »

Coucou tout le monde , merci pour vos fiches , elles sont superbes . J'ai vu au info que le Choléra de déveloper à Haiti alors voila ma fiche







Alors que l’ile de HaitIe était touchéE par un séisme de magnitude 7 l’an passé , depuis quelques semaines , se propage une épidémie de Choléra . Ceci , entraine des violences contre l’Onu , car la rumeur court que les casques bleus auraient apporter la maladie . Or l’OMS affirme ignorer la source de l’épidémie. La violence et l’insécurité nuisent aux soins , en effet plusieurs personnes meurent dans les rues , car elles n’ont pas réussit a rejoindre un centre de soins , de plus médecins sans frontière , n’a pas réussit à installer un deuxième centre à Port au prince.
L’épidémie continuera à se propager selon l’OMS , car il y a de mauvaises conditions sanitaire sur l’île. Les derniers chiffres communiqués par le Ministère de la Santé d’Haïti annoncent 18.382 cas de choléra hospitalisés et de 1.110 décès. Ces chiffres pourraient être multipliés par 4 .
L’objectif , est d’améliorer les service d’eau et d’assainissement ainsi que d’informer les familles en matière d’hygiène et de soins .

Le choléra est une maladie diarrhéique aiguë, dont on peut mourir en quelques heures en l’absence de traitement. La transmission du choléra est étroitement liée à une mauvaise gestion de l’environnement, et l’approvissionement en eaux propre est faible Selon les estimations , il y aurait environ 3 a 5 millions de cas par ans , avec 100 000 à 120 000 décès . Ces une maladie virulente qui , non soigné peut entrainer la mort .(surtout chez les enfants et ceux atteint du vih)
Les symptômes sont bénins , mais chez 20% des cas peuvent se développer ,diarrhée et déshydratation.
Cependant , il reste 75% des cas contaminée qui n’ont aucun symptômes , mais restent pour autant contaminable , car les bactéries sont présentent dans les sels jusqu'à 14jours après l’infection .
C’est une maladie facile à traiter. On peut guérir jusqu’à 80% des sujets atteints en leur administrant rapidement les sels de réhydratation orale (sachet standard de SRO OMS/UNICEF). En cas de déshydratation très sévère, la perfusion de liquide par voie intraveineuse s’impose. Ces patients nécessitent également des antibiotiques adaptés pour raccourcir la durée de la diarrhée, diminuer les quantités de liquide de réhydratation nécessaires et écourter la durée de l’excrétion des bacilles.
Il existe deux vaccins , le Dukoral sur une courte durée pour tout type de personne et le Shanchol pour les enfants de moins de 5ans sur une longue durée , ce dernier n’est pas encore séléctionné par l’Oms.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par cristalia-cinderella »

Une infection aux conséquences insoupçonnées

Contracter une gastroentérite à Escherichia coli augmente le risque, à long terme, de développer des pathologies cardiovasculaires et rénales.


Un article publié dans le British Medical Journal souligne l’importance de la sécurité alimentaire et la nécesstité de suivre les personnes ayant souffert d’une gastroentérite à Escherichia coli, soit au moins 120 000 personnes chaque année aux Etats-Unis.

Une équipe de chercheurs du Lawson Health Research Institute (Lawson) et de l'Université de Western Ontario démontre en effet que les malades ayant eu une gastroentérite aiguë sont plus susceptibles de développer de l’hypertension (1,3 fois plus), une insuffisance rénale (3,4 fois plus) ou un accident cardiovasculaire (2,1 fois plus) par rapport à la population saine.

L'équipe a utilisé les données de l'étude de santé de Walkerton, la première étude à évaluer sur le long terme les effets sur la santé d’une épidémie de gastroentérite, consécutive à la contamination d’un aqueduc municipal par deux bactéries : E. coli O157: H7 et Campylobacter.

Les participants à l'étude ont été interrogés chaque année et ont également subi un examen physique et biologique. Sur 1.977 adultes, 1067 (54%) ont connu une gastroentérite aiguë et 378 ont consulté un médecin. Ces derniers , les plus gravement atteints, ont donc vu leur risque d’augmenter ces pathologies, liées à des atteintes vasculaires, nettement par rapport à ceux qui ne sont pas tombés malades ou qui ont souffert d’une gastroentérite peu symptomatique.

Ces résultats surprenants et pas encore tout à fait compris démontrent l’importance d’assurer un suivi des patients ayant eu une gastroentérite sévère à E. coli.

J.I.
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19/11/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par c0raz0n »

Grippe aviaire , un nouveau cas à Hong Kong :
Hong Kong , avait été le premier pays touché par l’épidémie de la grippe h5n1 .
Le nouveau cas , touché par la maladie est une femme de 59 ans qui revenait de Chine , mais lors de son séjour, elle n'a pas visité d'exploitations agricoles ou été en contact avec de la volaille. La femme est à l'hôpital depuis le 14 novembre . En plus , deux autre cas indonésiens ont été annoncé en Octobre. Le gouvernement de Hong Kong a relevé à "sérieux" le niveau d'alerte sur la grippe aviaire, ce qui signifie qu'il y a "un risque élevé" de contracter la maladie dans la région. La malade est dans un état grave. D'abord diagnostiquée comme atteinte de la pneumonie, elle a ensuite été testée positive lors du test du virus H5, une variante de la grippe aviaire. Les contaminations par le virus H5 se sont jusqu'ici déroulées de l'animal vers l'homme mais les scientifiques craignent qu'une mutation permette des contaminations d'homme à homme, déclenchant une pandémie meurtrière.

définition :
La grippe aviaire est une maladie qui touche principalement les oiseaux , elle est provoquée par les souches A du virus grippal, en général , chaque virus grippal est spécifique a son espèce , et n’affecte pas les autres . Cependant 4 souches de virus aviaire touche l’homme H5N1, H7N3, H7N7 et H9N2 . Le plus dangereux est le virus AH5N1 , c’est celui qui a provoqué le plus de cas graves , et le plus de décès. Il est préoccupant , car il y a un risque de créer une nouvelle pandémie . La principal source de contamination est le contact avec des oiseaux infectés ou morts . . Elle peut se faire de façon directe ou indirecte (par l’intermédiaire des surfaces et/ou des mains souillées par les déjections) , ou lors de contacts étroits et non protégés, dans des espaces confinés, avec des sécrétions respiratoires ou des déjections d’animaux infectés.
Les oiseaux de bases courts sont en général libre de se déplacer , et peuvent être en contact avec des oiseaux sauvages infectés . Il arrive que les volaille meurent à causes des conditions météorologique , il est souvent difficile de connaitre la cause du décès de l’animal , mais les ménage consomme quand même la viande , ce qui entraine un risque élever d’exposition au virus pendant l’abattage , etla découpe de la viande.
L’homme est souvent en contact avec les oiseaux , dans les aires de jeux , parc , ou quand il rentre dans les habitations. Cependant toutes les personnes, en contact avec des oiseaux infectés ne tombent pas malades ; cela reste un phénomène rare.
Les symptômes cliniques rapportés pour les cas de grippe aviaire, dus au virus H5N1, sont proches de ceux décrits pour la grippe saisonnière, mais les complications sont beaucoup plus fréquentes, de même que les formes graves. La mortalité est nettement plus élevée (environ 60 % de décès, contre moins de 1% pour la grippe saisonnière).
Les différents signes du syndrome grippal sont la fatigue, la fièvre, des douleurs musculaires et articulaires, des difficultés respiratoires, la toux...







source : http://www.santelog.com , http://www.leparisien.fr
http://www.pandemie-grippal.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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jamenchou
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par jamenchou »

PLFSS 2011 : La Commission mixte paritaire réintègre l’expérimentation des Maisons de naissance Actualité publiée hier
CMP

La Commission mixte paritaire vient de réintégrer un amendement dans le PLFSS 2011 autorisant l'expérimentation des maisons de naissances, rejetée le 13 novembre par le Sénat, après avoir été validée par l'Assemblée en début de mois. Dans l'objectif de répondre au besoin des femmes qui souhaitent accoucher dans un cadre moins médicalisé. Cette mesure avait été proposée par l'ex Ministre de la Santé Roselyne Bachelot. L'expérimentation resterait sous condition que, jusqu’en 2014, ces Maisons rattachées à des établissements déjà autorisés à pratiquer l’activité de gynécologie-obstétrique.


L’expérimentation de ces nouveaux modes de prise en charge de soins aux femmes enceintes et aux nouveau-nés, est très attendue par les futures mères qui souhaitent faire suivre leur grossesse dans un environnement plus intime et de manière plus personnalisée. L’avantage mis en avant pour les Maisons de naissance, réservées aux femmes qui ne présentent pas de complications durant leur grossesse, est le suivi plus personnalisé, tout au long de la grossesse par la même sage-femme ou ses collègues directs.

Les Maisons de naissance sont évoquées et envisagées depuis le plan périnatalité 2005–2007 et la mise en œuvre de leur expérimentation avait été rendue possible par la loi « Hôpital » qui étendait le champ de compétence des sages-femmes. Leur expérimentation aurait pu contrebalancer la fermeture des petites maternités dans le cadre de la restructuration de la carte hospitalière et aurait été cohérente avec une économie des dépenses de santé. Un des objectifs poursuivis était également de répondre, de manière mieux encadrée, aux besoins du 1% de femmes qui, refusant l’univers médicalisé de l’hôpital, accouchent à domicile.



L'objection des Sénateurs reposait justement sur l’ouverture de Maisons de naissances, alors que le Ministère propose, au même moment, la fermeture de petites maternités pour raisons de sécurité. Leur expérimentation avait donc été qualifiée d’inopportune, au Sénat, vis-à-vis des services actuels d’obstétriques.



Source : CMP, Assemblée nationale « PLFSS 2011- Texte résultant des délibérations de l'Assemblée nationale à l’issue de la seconde séance du 29 octobre 2010 », Sénat, mise en ligne Claire Tancrède, Santé log, réactualisé le 20 novembre 2010 (Vignette copyright Fotolia, Santé log Petite Enfance)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par cristalia-cinderella »

Des cellules immunitaires produites dans le gras !

Des chercheurs du CNRS ont mis en évidence, dans le tissu adipeux, l'existence de cellules souches similaires à celles de la moelle osseuse. Ces cellules sont capables de se différentier en mastocytes, des cellules immunitaires impliquées notamment dans les processus allergiques et la réponse à une inflammation.

Le tissu adipeux, la masse grasse, des souris contient des cellules souches capables de donner naissance à des mastocytes, des cellules dont le rôle apparaît de plus en plus important dans la réponse du système immunitaire notamment dans les réactions allergiques et inflammatoires. Ces cellules souches, dites hématopoïétiques, ressemblent à celles présentes dans la moelle osseuse (où sont fabriquées l’ensemble des cellules composant le sang) mais possèdent tout de même des propriétés spécifiques comme une différentiation privilégiée en mastocytes, dans certaines conditions de culture.

Les chercheurs du CNRS et de l'Université Paul Sabatier à Toulouse, en collaboration avec une équipe Inserm, publient le détail de cette découverte dans la revue Stem Cells. « Ce qui est surprenant c’est que nous observons dans le tissu adipeux une proportion de cellules souches hématopoïétiques supérieure à celle de la moelle osseuse » explique Béatrice Cousin, chercheur en physiologie au CNRS. « Il reste maintenant à comprendre ce qu’elles font là en si grand nombre ».

Pour tenter de le comprendre, les chercheurs ont réinjecté ces cellules souches hématopoïétiques du tissu adipeux dans le sang des souris, avec des cellules souches de moelle osseuse, les plaçant ainsi en compétition. Résultat : les mastocytes des tissus tels que l'intestin ou la peau proviennent par la suite principalement des cellules souches hématopoïétiques des tissus adipeux. « Cela suggère que les cellules souches du tissu adipeux peuvent contribuer à la production de mastocytes dans les organes périphériques » complète Béatrice Cousin.

Ces résultats doivent maintenant être vérifiés chez l’Homme. La présence de cellules souches hématopoïétiques dans la « graisse » humaine ouvrirait de nouvelles perspectives thérapeutiques pour le traitement de certaines pathologies immunitaires comme les allergies. « En premier lieu, nous bénéficierons d’un réservoir facile d’accès de cellules souches qui plus est en quantité abondante » rajoute la scientifique. Ces cellules souches pourraient être utilisées pour les thérapies cellulaires étudiées par de nombreuses équipes dans le monde.

Enfin, il semble également que les mastocytes soient liés à l’obésité. Les souris dépourvues de mastocytes ne grossissent pas autant et pas de la même manière que celles qui en sont dotés. « A très long terme, il est possible qu’on puisse un jour créer un déficit en mastocytes pour lutter contre l’obésité » conclut Béatrice Cousin.

Joël Ignasse
Sciences et Avenir.fr
22/11/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par cristalia-cinderella »

Cellules souches embryonnaires: un second essai autorisé aux États-Unis

La firme ACT a reçu le feu vert de la FDA pour un essai clinique utilisant des cellules dérivées de cellules souches embryonnaires pour soigner des patients atteints d'une affection de la rétine.

La société américaine ACT (Advanced Cell Technology) a obtenu une autorisation pour mener la première phase d’un essai clinique utilisant des cellules dérivées de cellules souches embryonnaires. C’est la seconde société qui reçoit un feu vert de l’autorité de régulation sanitaire américaine, la FDA (Food and Drug Administration), pour un essai clinique utilisant des cellules souches embryonnaires humaines.

La compagnie Geron, basée en Californie, a ainsi annoncé le 11 octobre dernier qu’elle avait recruté son premier patient pour un essai visant à réparer des lésions de la moelle épinière avec des cellules souches embryonnaires (CSE) humaines. L’autorisation date de janvier 2009.

La firme ACT de Robert Lanza, installée dans le Massachusetts, s’attaque elle à une maladie génétique qui provoque des pertes de visions irréversibles chez les enfants, la maladie de Stargardt. Elle se caractérise par une dégénérescence de la région centrale de la rétine, la macula. Les cônes, ces cellules réceptrices impliquées dans la vision diurne, précise et en couleurs, sont atteints, alors que les bâtonnets restent intacts. Les personnes touchées conservent donc une vision périphérique et peuvent continuer à se déplacer.

Les chercheurs d’ACT, sous la houlette de Raymond Lund, ont mené des travaux sur des rats montrant qu’il était possible d’améliorer la vue d’animaux atteints de cette maladie grâce à l’injection de cellules dérivées de CSE (revue Stem Cells, septembre 2009, vol.27). Il s’agit de cellules de l’épithélium pigmentaire, qui permettent aux cellules photoréceptrices de la rétine d’être irriguées. Il est possible d’obtenir un stock quasi inépuisable de cellules de l’épithélium pigmentaire à partir de cellules souches, précisent ACT. Les études précliniques sur les rats n’ont révélé aucun effet secondaire indésirable. En particulier aucune formation de tumeurs -l’un des effets redoutés de l’injection de cellules souches. ACT prévoit d’enrôler douze patients pour la première phase de cet essai.

La maladie de Stargardt se déclare chez les enfants et les jeunes, le plus souvent entre 7 et 12 ans. Aucun traitement n’existe et les lésions de la macula sont irréversibles. Les chercheurs d’ACT espèrent que leurs travaux pourront un jour s’étendre à la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), cause majeure de cécité chez les personnes âgées.

La recherche sur les cellules souches embryonnaires au États-Unis a connu un nouveau souffle avec l’élection de Barak Obama, qui a levé les restrictions imposées par George Bush sur le financement public de ces travaux. Cependant une décision prise fin août par un juge de la cour fédérale de Columbia a jeté le trouble en s’opposant à la mesure prise par la Maison Blanche. Le gouvernement a fait appel et, en attendant une décision sur le fond, les recherches peuvent se poursuivre dans les laboratoires publics.

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
22/11/10Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par cristalia-cinderella »

La nutrition, élément clé de la prise en charge de diabétiques

Si les médicaments, l’insuline pour les diabétiques de type 1 et les antidiabétiques oraux (ADO) pour ceux de type 2, permettent de réguler la glycémie, le taux de sucre dans le sang, le respect de quelques règles hygiéno-diététiques est un élément central de la prise en charge de ces malades. Un article paru dans le Journal of the American Dietetic Association examine les preuves et les recommandations nutritionnelles destinées aux diabétiques de type 1 et 2. Cette revue exhaustive permet de faire ressortir 29 orientations clés.

Selon Marion J Franz, auteur principal et consultante en nutrition, « cette étude permet de définir les recommandations qui doivent être intégrées dans le processus des soins nutritionnels. Les données montrent clairement que la thérapie nutritionnelle médicale est une thérapie efficace et essentielle dans la gestion du diabète. »

Les auteurs ont mené un examen approfondi des dernières publications afin de définir les éléments clés permettant un meilleur contrôle de la glycémie, une diminution des complications à long terme ainsi qu’une réduction de la morbidité de la maladie. Les principales recommandations d’ordre nutritionnelles concernent le respect de l’apport glucidique quotidien, la façon de calculer cet apport, le contrôle du poids et la consommation d’aliments « santé » afin de protéger le cœur (fruits et légumes).

Rien de bien nouveau apparemment, mais l’enjeu de la prise en charge des diabétiques réside en la possibilité de faire « coller » ces recommandations à chaque patient, en fonction de ses spécificités et de ses préférences. Une démarche pas si aisée dans un contexte de maladie chronique ou chaque conseil peut être vécu comme une nouvelle contrainte. Dans cette optique, les auteurs conseillent une prise en charge multidisciplinaire comprenant notamment l’intervention d’une diététicienne.

Cette démarche, appelée par l’OMS « éducation thérapeutique » est en plein essor actuellement. Elle a pour but « d’aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique », d’après la définition du rapport technique OMS Europe. En France, de nombreux centre de soins proposent une éducation thérapeutique aux diabétiques et la Loi prévoit d’augmenter encore cette offre dans les années à venir.

Cela semble effectivement nécessaire compte tenu de l’explosion du nombre de diabétiques en France, qui sont près de trois millions actuellement. Leur donner des outils de gestion et de contrôle de leur pathologie en les rendant actifs dans la gestion de leur santé ne peut que contribuer à une meilleure prise en charge au long cours.

Joël Ignasse
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Danaé
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Message par Danaé »

Médicaments : la santé des enfants mise en danger par un mauvais usage

La santé de nombreux enfants serait mise en danger par l’usage excessif que font leurs parents des médicaments en libre accès,selon une étude récente, financée la Fédération internationale pharmaceutique (FIP), menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Sydney et présentée le 30 août, à Lisbonne lors de la dernière conférence de la FIP. L’usage incorrect de médicaments pour la fi èvre, la toux et les rhumes, (choix du médicament, dosage) serait le cas de plus de 50 % des parents.

Ainsi, selon cette étude, 44 % des parents donnent à leur enfant une dose incorrecte, et seulement 64 % s’avèrent capables de mesurer avec précision la dose qu’ils souhaitent administrer. Seuls 14 % des parents,participant à l’étude, ont su réagir correctement face à un cas de fièvre.

Pour cette étude, réalisée auprès de 97 parents et professionnels de la Petite Enfance, les auteurs ont mis à disposition des participants une gamme de médicaments OTC courants ainsi que différents dispositifs de dosage, y compris des cuillères à café... Les participants ont ensuite choisi ou non de donner un médicament, à quelle étape, et à quelle dose. Ils ont été invités à mesurer la dose pour les chercheurs.
L’étude fait apparaître d’autres résultats étonnants :
• 15 % des parents participants donnent à leur enfant un médicament sans prendre sa température
• 55 % des parents participants donnent à leur enfant un médicament alors que la température de l’enfant est inférieure à 38.

Le paracétamol est le traitement utilisé le plus souvent, quel que soit le trouble, représente 61 % des médicaments administrés et est administré même si l’enfant n’a pas de fièvre.
Quand le surdosage ou l’erreur médicamenteuse conduit à l’hospitalisation de l’enfant : Une étude de l’université du Colorado et du Centre anti-poisons de Denver,publiée fin juillet dans le Journal of Pediatrics, incitait les professionnels
de santé à détecter ce type d’empoisonnement,chez les enfants soupçonnés d’être victimes d’abus de médicaments. Cette étude concluait à près de 14 % des erreurs ou abus d’administration de médicaments à l’Enfant qui aboutissent à des conséquences de sévérité modérée à majeure, dont le décès de l’enfant.
Cette étude réalisée en Australie fait état des données du rapport annuel 2008 du Centre anti-poisons de la région Nouvelle-Galles du Sud avec 48 % des 119 000 appels reçus concernant un surdosage accidentel d’enfants, dont 15 % avec hospitalisation.

Les auteurs suggèrent que des associations spécialisées puissent accompagner les parents, en particulier ceux ayant un faible niveau d’éducation ou un faible statut socioéconomique car l’usage erroné ou excessif des médicaments sur l’Enfant est comportement majoritairement associé à ces groupes.

Source : Fédération internationale pharmaceutiqueÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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