Actualités pour le concours 2011
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Re: Actualités pour le concours 2011
LES MEDECINS EN FRANCE : UNE DEMOGRAPHIE PREOCCUPANTE.
Médecins âgés, mal répartis géographiquement, avec des jeunes praticiens délaissant la pratique libérale et les zones rurales : les chiffres de la démographie médicale dresse à nouveau un bilan préoccupant pour le système de soins à la française.
Le nombre de médecins par rapport aux habitants n'est pourtant pas en cause : le nouvel Atlas de la démographie médicale en France, publié mardi par le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM), en recense un total de 261 378 au 1er janvier 2010, dont 216 450 en activité. En trente ans, leur nombre a augmenté de 93,1 %, bien plus que la population.
UN CORPS MÉDICAL VIEILLISSANT
En tenant compte seulement des médecins en activité régulière (sans les médecins remplaçants ou temporairement sans activité), la densité moyenne nationale est de 308,8 médecins pour 100 000 habitants. Un chiffre qui masque une réalité préoccupante, car les médecins vieillissent et les départs à la retraite s'annoncent massifs dans les années à venir.
Le nombre de "sortants" de la profession, le plus souvent pour cause de retraite, a progressé en un an de 6,6 %, tandis que les "entrants" n'ont augmenté que de 1,8 %. L'âge moyen des praticiens en activité régulière est de 50 ans et 41,7 % d'entre eux sont âgés de 50 à 59 ans. Les plus de 60 ans représentent 16,1 % du total.
L'AMBITION DES JEUNES MÉDECINS A CHANGÉ
Selon le président du CNOM, Michel Legmann, il faut inciter les médecins retraités à rester en fonction en réduisant leurs charges sociales. D'autant qu'un simple remplacement de ces médecins par des plus jeunes ne suffira pas. Ils délaissent en particulier massivement l'exercice en libéral : seulement 8,6 % des nouveaux inscrits à l'Ordre l'ont choisi, alors qu'ils étaient 50 % dans les années quatre-vingt.
Les jeunes praticiens et praticiennes se contentent de rémunérations et d'un confort matériel moins élevés, au profit d'une meilleure qualité de vie. "On n'est pas ambitieux, pas de maison de campagne, pas de vacances dans les îles. On se contente d'une vie tranquille, le moins d'astreintes possible, et on s'occupe des enfants le mercredi", constate M. Legmann.
Or, le système de soins français repose, comme l'a encore rappelé mardi, devant les députés, le ministre du travail et de la santé, Xavier Bertrand, "sur deux piliers, l'hôpital et la médecine de proximité", essentiellement libérale. C'est notamment le cas dans les zones rurales, où de plus en plus de praticiens ne trouvent plus de successeurs.
LES ZONES RURALES EN PÉNURIE
Les jeunes médecins ne veulent pas y aller. Et phénomène nouveau, les médecins étrangers – au nombre de 10 165 – non plus. Des collectivités locales ont ces dernières années fait de gros efforts pour les attirer, notamment des Roumains, devenus le groupe le plus nombreux. Mais ces praticiens ont rapidement mis la clé sous la porte, abandonnant la commune rurale et même la pratique libérale au profit d'un emploi salarié en ville. Aussi l'Ordre a-t-il mis en garde les élus contre les pratiques de certaines agences spécialisées dans le recrutement de médecins étrangers.
Autre évolution jugée "préoccupante" : la progression du nombre de médecins remplaçants: 10 006, soit + 754 % en trente ans. Plutôt jeunes (38,5 ans), de sexe féminin, la moitié travaillent moins de trois jours par semaine.
L'Ordre a enfin une nouvelle fois pointé l'inégale répartition géographique des médecins, généralistes comme spécialistes. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur est la mieux lotie avec 374 médecins pour 100 000 habitants, dépassant l'Ile-de-France (370) et les autres régions du Sud. Dans le bas du tableau figure la Picardie (239).
Le monde.fr, 23.11.10Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Médecins âgés, mal répartis géographiquement, avec des jeunes praticiens délaissant la pratique libérale et les zones rurales : les chiffres de la démographie médicale dresse à nouveau un bilan préoccupant pour le système de soins à la française.
Le nombre de médecins par rapport aux habitants n'est pourtant pas en cause : le nouvel Atlas de la démographie médicale en France, publié mardi par le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM), en recense un total de 261 378 au 1er janvier 2010, dont 216 450 en activité. En trente ans, leur nombre a augmenté de 93,1 %, bien plus que la population.
UN CORPS MÉDICAL VIEILLISSANT
En tenant compte seulement des médecins en activité régulière (sans les médecins remplaçants ou temporairement sans activité), la densité moyenne nationale est de 308,8 médecins pour 100 000 habitants. Un chiffre qui masque une réalité préoccupante, car les médecins vieillissent et les départs à la retraite s'annoncent massifs dans les années à venir.
Le nombre de "sortants" de la profession, le plus souvent pour cause de retraite, a progressé en un an de 6,6 %, tandis que les "entrants" n'ont augmenté que de 1,8 %. L'âge moyen des praticiens en activité régulière est de 50 ans et 41,7 % d'entre eux sont âgés de 50 à 59 ans. Les plus de 60 ans représentent 16,1 % du total.
L'AMBITION DES JEUNES MÉDECINS A CHANGÉ
Selon le président du CNOM, Michel Legmann, il faut inciter les médecins retraités à rester en fonction en réduisant leurs charges sociales. D'autant qu'un simple remplacement de ces médecins par des plus jeunes ne suffira pas. Ils délaissent en particulier massivement l'exercice en libéral : seulement 8,6 % des nouveaux inscrits à l'Ordre l'ont choisi, alors qu'ils étaient 50 % dans les années quatre-vingt.
Les jeunes praticiens et praticiennes se contentent de rémunérations et d'un confort matériel moins élevés, au profit d'une meilleure qualité de vie. "On n'est pas ambitieux, pas de maison de campagne, pas de vacances dans les îles. On se contente d'une vie tranquille, le moins d'astreintes possible, et on s'occupe des enfants le mercredi", constate M. Legmann.
Or, le système de soins français repose, comme l'a encore rappelé mardi, devant les députés, le ministre du travail et de la santé, Xavier Bertrand, "sur deux piliers, l'hôpital et la médecine de proximité", essentiellement libérale. C'est notamment le cas dans les zones rurales, où de plus en plus de praticiens ne trouvent plus de successeurs.
LES ZONES RURALES EN PÉNURIE
Les jeunes médecins ne veulent pas y aller. Et phénomène nouveau, les médecins étrangers – au nombre de 10 165 – non plus. Des collectivités locales ont ces dernières années fait de gros efforts pour les attirer, notamment des Roumains, devenus le groupe le plus nombreux. Mais ces praticiens ont rapidement mis la clé sous la porte, abandonnant la commune rurale et même la pratique libérale au profit d'un emploi salarié en ville. Aussi l'Ordre a-t-il mis en garde les élus contre les pratiques de certaines agences spécialisées dans le recrutement de médecins étrangers.
Autre évolution jugée "préoccupante" : la progression du nombre de médecins remplaçants: 10 006, soit + 754 % en trente ans. Plutôt jeunes (38,5 ans), de sexe féminin, la moitié travaillent moins de trois jours par semaine.
L'Ordre a enfin une nouvelle fois pointé l'inégale répartition géographique des médecins, généralistes comme spécialistes. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur est la mieux lotie avec 374 médecins pour 100 000 habitants, dépassant l'Ile-de-France (370) et les autres régions du Sud. Dans le bas du tableau figure la Picardie (239).
Le monde.fr, 23.11.10Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
32 ans - Candidate aux concours 2011
Maman de 2 enfants (5 et 3 ans)
Admise sur liste principale à Bordeaux Bagatelle, Bordeaux Charles Perrens, Dax et Bayonne !!!
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Re: Actualités pour le concours 2011
bonjour, je voulais savoir les dates du concours 2011 pour les ifsi du 93 ? merciiÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Ide unité d'aval des urgences
Re: Actualités pour le concours 2011
Accidents, les chiffres noirs de l'hôpital
Le nombre est effarant. Neuf cents "événements indésirables graves" (EIG) surviennent chaque jour, en moyenne, dans l'ensemble des hôpitaux et cliniques français. Et près de 380 seraient évitables puisqu'ils seraient liés à des erreurs médicales. Ce sont les résultats de la deuxième étude Eneis (Enquête nationale sur les événements indésirables liés aux soins) réalisée par la même équipe* sur un échantillon d'établissements de soins aigus publics et privés.
Il y a deux ans, plusieurs décès tragiques - la mort de deux jeunes enfants dans deux hôpitaux franciliens, le décès d'un patient à qui on n'avait pas trouvé de place alors qu'il souffrait d'un infarctus - avaient déclenché un vif débat autour des erreurs médicales survenant à l'hôpital. Au total, selon les auteurs de l'étude, ce seraient entre 275.000 et 395.000 EIG par an qui surviendraient. Ils touchent surtout des patients fragiles, plus âgés que la moyenne et présentant souvent un état de santé aggravé. Mais une part importante de ces événements est inévitable, car "ils résultent de risques auxquels le patient est exposé dans le cadre de soins optimaux." Tout l'intérêt de l'enquête porte sur les EIG évitables par an (entre 95.000 et 180.000), c'est-à-dire "qui n'auraient pas eu lieu si les soins avaient été conformes à la prise en charge considérée comme satisfaisante au moment de (la) survenue (de l'EIG)".
Défaillances humaines
Après analyse approfondie par les médecins, ces événements sont apparus "associés en partie à une pratique médicale sous-optimale, une perte de temps, une rupture dans la continuité des soins, des déviances diverses, par rapport à des protocoles, des règles ou des recommandations." Les auteurs, comme lors de leur étude de 2004, relèvent un nombre important de "défaillances humaines des professionnels, de supervision insuffisante des collaborateurs ou encore de déficit de communication entre professionnels".
Ces événements évitables s'observent dans les services aussi bien de médecine que de chirurgie et peuvent avoir de lourdes conséquences. Le plus souvent, il s'agit d'un prolongement d'hospitalisation, mais, à égalité de fréquence, peuvent survenir une mise en jeu du pronostic vital ou une incapacité à la sortie de l'hôpital et, plus rarement, un décès. Ce sont les actes invasifs (endoscopies, etc.) et chirurgicaux qui sont à l'origine du plus grand nombre d'EIG évitables, suivis par l'administration de produits de santé (médicaments et dispositifs médicaux implantables, comme les pacemakers) et, enfin, par les infections nosocomiales.
Pour les auteurs, il n'existe aucune évolution significative entre 2004 et 2009 de la fréquence des événements indésirables graves survenus pendant l'hospitalisation. Alors qu'à partir d'extrapolations d'études étrangères on estime entre 10.000 et 15.000, en France, le nombre de décès liés aux soins chez les malades hospitalisés, cette étude, comme celle de 2004, ne permet toujours pas d'avancer un chiffre plus précis pour des raisons de fiabilité statistique.
*Philippe Michel, du CCECQA (Comité de coordination de l'évaluation clinique et de la qualité en Aquitaine) et DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) du ministère de la Santé.
Source : Lepoint.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le nombre est effarant. Neuf cents "événements indésirables graves" (EIG) surviennent chaque jour, en moyenne, dans l'ensemble des hôpitaux et cliniques français. Et près de 380 seraient évitables puisqu'ils seraient liés à des erreurs médicales. Ce sont les résultats de la deuxième étude Eneis (Enquête nationale sur les événements indésirables liés aux soins) réalisée par la même équipe* sur un échantillon d'établissements de soins aigus publics et privés.
Il y a deux ans, plusieurs décès tragiques - la mort de deux jeunes enfants dans deux hôpitaux franciliens, le décès d'un patient à qui on n'avait pas trouvé de place alors qu'il souffrait d'un infarctus - avaient déclenché un vif débat autour des erreurs médicales survenant à l'hôpital. Au total, selon les auteurs de l'étude, ce seraient entre 275.000 et 395.000 EIG par an qui surviendraient. Ils touchent surtout des patients fragiles, plus âgés que la moyenne et présentant souvent un état de santé aggravé. Mais une part importante de ces événements est inévitable, car "ils résultent de risques auxquels le patient est exposé dans le cadre de soins optimaux." Tout l'intérêt de l'enquête porte sur les EIG évitables par an (entre 95.000 et 180.000), c'est-à-dire "qui n'auraient pas eu lieu si les soins avaient été conformes à la prise en charge considérée comme satisfaisante au moment de (la) survenue (de l'EIG)".
Défaillances humaines
Après analyse approfondie par les médecins, ces événements sont apparus "associés en partie à une pratique médicale sous-optimale, une perte de temps, une rupture dans la continuité des soins, des déviances diverses, par rapport à des protocoles, des règles ou des recommandations." Les auteurs, comme lors de leur étude de 2004, relèvent un nombre important de "défaillances humaines des professionnels, de supervision insuffisante des collaborateurs ou encore de déficit de communication entre professionnels".
Ces événements évitables s'observent dans les services aussi bien de médecine que de chirurgie et peuvent avoir de lourdes conséquences. Le plus souvent, il s'agit d'un prolongement d'hospitalisation, mais, à égalité de fréquence, peuvent survenir une mise en jeu du pronostic vital ou une incapacité à la sortie de l'hôpital et, plus rarement, un décès. Ce sont les actes invasifs (endoscopies, etc.) et chirurgicaux qui sont à l'origine du plus grand nombre d'EIG évitables, suivis par l'administration de produits de santé (médicaments et dispositifs médicaux implantables, comme les pacemakers) et, enfin, par les infections nosocomiales.
Pour les auteurs, il n'existe aucune évolution significative entre 2004 et 2009 de la fréquence des événements indésirables graves survenus pendant l'hospitalisation. Alors qu'à partir d'extrapolations d'études étrangères on estime entre 10.000 et 15.000, en France, le nombre de décès liés aux soins chez les malades hospitalisés, cette étude, comme celle de 2004, ne permet toujours pas d'avancer un chiffre plus précis pour des raisons de fiabilité statistique.
*Philippe Michel, du CCECQA (Comité de coordination de l'évaluation clinique et de la qualité en Aquitaine) et DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) du ministère de la Santé.
Source : Lepoint.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Sida: prévenir la contamination par des traitements?
Les antirétroviraux prescrits contre le VIH/sida peuvent aussi être utilisés en prévention, selon une étude internationale. Une stratégie de prophylaxie qui n’est pas forcément applicable à grande échelle.
Protéger des personnes qui n’ont pas été contaminées par le virus du sida mais qui sont très exposés et à hauts risques : tel était le cadre de l’étude iPrEx qui a testé l’efficacité de la prise quotidienne d’une combinaison de deux antirétroviraux pour prévenir l’infection par le VIH. Les résultats, publiés mardi 23 novembre dans le New England Journal of Medicine sont encourageants: le risque est réduit de 44%. Cela ne signifie par autant que cette stratégie prophylactique peut et doit être étendue. Beaucoup de questions demeurent.
Pour cette étude internationale près de 2.500 hommes ayant des relations homosexuelles ont été suivis dans six pays (Pérou, Equateur, Brésil, Afrique du Sud, Thaïlande, États-Unis). Aucun n’était infecté par le VIH au début de l’étude. Une fois enrôlés, ils ont bénéficié des conseils habituels de prévention du sida tout en recevant un traitement préventif oral. En réalité, il s’agissait pour la moitié d’une combinaison ténofovir-emtricitabine, pour l’autre moitié d’un placebo.
Au bout de 14 mois, 100 personnes ont été contaminées par le VIH sur les 2.500 : 36 dans le groupe qui recevait le traitement, 64 dans le groupe prenant le placebo. Les chercheurs soulignent que l’effet préventif est encore plus net si l’on considère ceux qui ont la plus forte concentration d’antirétroviraux dans le sang. Le bon suivi du traitement serait donc un facteur important pour son efficacité : cette donnée doit être précisée par de nouvelles analyses.
Les effets indésirables, comme les nausées, ont pu décourager certains de prendre leur cachet tous les jours. Les chercheurs vont poursuivre le suivi des patients qui prennent la combinaison ténofovir-emtricitabine afin de vérifier qu’il n’y a pas d’effets secondaires graves à plus long terme.
Cette stratégie pourrait permettre de réduire la propagation du VIH dans des groupes à risque. Cependant, avant d’envisager de l’étendre, il faut vérifier qu’elle fonctionne sur d’autres populations, notamment hétérosexuelles. L’apparition de résistance aux traitements à long terme doit également être vérifiée.
Enfin, la prise d’antirétroviraux en prévention n’est guère envisageable dans des pays où les malades du sida n’ont pas tous accès aux soins.
«C’est un résultat très encourageant pour les chercheurs, écrit l’association Act-Up dans son communiqué, il démontre l’intérêt de cette technique de prévention biomédicale». L’Agence nationale de recherche contre le sida (ANRS) travaille d’ailleurs à l’élaboration d’un essai similaire, en association avec le groupe TRT-5 qui regroupe plusieurs associations autour de la recherche thérapeutique. L’ANRS «se heurte à des difficultés pour financer jusqu’au bout ce type de projets très coûteux» regrette Act-Up..
En attendant que d’autres travaux confirment ou non ces résultats, «l’usage sauvage d’antirétroviraux en prophylaxie est à proscrire» rappelle l’association. «Le préservatif, simple, peu coûteux et disponible reste le seul moyen sûr de se protéger contre le VIH ».
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
23/11/10Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les antirétroviraux prescrits contre le VIH/sida peuvent aussi être utilisés en prévention, selon une étude internationale. Une stratégie de prophylaxie qui n’est pas forcément applicable à grande échelle.
Protéger des personnes qui n’ont pas été contaminées par le virus du sida mais qui sont très exposés et à hauts risques : tel était le cadre de l’étude iPrEx qui a testé l’efficacité de la prise quotidienne d’une combinaison de deux antirétroviraux pour prévenir l’infection par le VIH. Les résultats, publiés mardi 23 novembre dans le New England Journal of Medicine sont encourageants: le risque est réduit de 44%. Cela ne signifie par autant que cette stratégie prophylactique peut et doit être étendue. Beaucoup de questions demeurent.
Pour cette étude internationale près de 2.500 hommes ayant des relations homosexuelles ont été suivis dans six pays (Pérou, Equateur, Brésil, Afrique du Sud, Thaïlande, États-Unis). Aucun n’était infecté par le VIH au début de l’étude. Une fois enrôlés, ils ont bénéficié des conseils habituels de prévention du sida tout en recevant un traitement préventif oral. En réalité, il s’agissait pour la moitié d’une combinaison ténofovir-emtricitabine, pour l’autre moitié d’un placebo.
Au bout de 14 mois, 100 personnes ont été contaminées par le VIH sur les 2.500 : 36 dans le groupe qui recevait le traitement, 64 dans le groupe prenant le placebo. Les chercheurs soulignent que l’effet préventif est encore plus net si l’on considère ceux qui ont la plus forte concentration d’antirétroviraux dans le sang. Le bon suivi du traitement serait donc un facteur important pour son efficacité : cette donnée doit être précisée par de nouvelles analyses.
Les effets indésirables, comme les nausées, ont pu décourager certains de prendre leur cachet tous les jours. Les chercheurs vont poursuivre le suivi des patients qui prennent la combinaison ténofovir-emtricitabine afin de vérifier qu’il n’y a pas d’effets secondaires graves à plus long terme.
Cette stratégie pourrait permettre de réduire la propagation du VIH dans des groupes à risque. Cependant, avant d’envisager de l’étendre, il faut vérifier qu’elle fonctionne sur d’autres populations, notamment hétérosexuelles. L’apparition de résistance aux traitements à long terme doit également être vérifiée.
Enfin, la prise d’antirétroviraux en prévention n’est guère envisageable dans des pays où les malades du sida n’ont pas tous accès aux soins.
«C’est un résultat très encourageant pour les chercheurs, écrit l’association Act-Up dans son communiqué, il démontre l’intérêt de cette technique de prévention biomédicale». L’Agence nationale de recherche contre le sida (ANRS) travaille d’ailleurs à l’élaboration d’un essai similaire, en association avec le groupe TRT-5 qui regroupe plusieurs associations autour de la recherche thérapeutique. L’ANRS «se heurte à des difficultés pour financer jusqu’au bout ce type de projets très coûteux» regrette Act-Up..
En attendant que d’autres travaux confirment ou non ces résultats, «l’usage sauvage d’antirétroviraux en prophylaxie est à proscrire» rappelle l’association. «Le préservatif, simple, peu coûteux et disponible reste le seul moyen sûr de se protéger contre le VIH ».
Cécile Dumas
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ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Actualités pour le concours 2011
La retraite : à fond la forme ?
Le passage à la retraite ne modifie pas la proportion de personnes atteintes de maladies chroniques. En revanche, les chercheurs observent une forte diminution de la fatigue physique et mentale ainsi qu’une baisse des symptômes dépressifs.
Durant quinze ans 11 246 hommes et 2858 femmes, tous salariés d’EDF-GDF, ont été suivis7 ans avant et 7 ans après leur départ en retraite dans le cadre de l’étude GAZEL qui a pour but d’évaluer les effets de la retraite sur la santé. Des premiers résultats, publiés dans la revue Lancet l’année dernière, ont montré qu’hommes et femmes, toutes catégories socioprofessionnelles comprises, ressentaient une amélioration de leur état de santé une fois en retraite. De nouvelles données complètent maintenant ces résultats et démontrent une nette diminution de la fatigue physique et mentale ainsi qu’une baisse des symptômes dépressifs dès les premières années qui suivent le départ à la retraite. Les résultats de l’étude sont publiés dans la revue British Medical Journal.
En parallèle, les chercheurs ont évalué l’impact du départ à la retraite sur le risque de survenue des maladies chroniques. Il apparait que ces maladies sont essentiellement liées à l’âge et que le passage à la retraite n’induit pas de modification de leur prévalence. Cependant, en comparant l’état de santé de deux groupes : personnes souffrant de maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, pulmonaires ou diabète) et personnes indemnes, il s’avère que la diminution de la fatigue et des symptômes dépressifs les années suivant le départ en retraite est plus forte dans le premier groupe.
Ces résultats montrent une amélioration de divers aspects de la santé liée à la cessation de l’exposition à des contraintes professionnelles. Ils attirent l’attention sur l’importance de l’amélioration des conditions de travail dans un contexte où la durée de vie professionnelle s’allongera. Cependant, «il est difficile de généraliser les résultats du fait de l’appartenance des personnes à la même entreprise. En effet, les retraités de la cohorte GAZEL ont bénéficié d’une sécurité de l’emploi et d’un départ à 55 ans en moyenne », souligne Marcel Goldberg, un des auteurs de l’étude.
Une nouvelle recherche incluant des salariés en provenance de divers horizons et catégories socioprofessionnelles est actuellement en cours.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
24/11/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le passage à la retraite ne modifie pas la proportion de personnes atteintes de maladies chroniques. En revanche, les chercheurs observent une forte diminution de la fatigue physique et mentale ainsi qu’une baisse des symptômes dépressifs.
Durant quinze ans 11 246 hommes et 2858 femmes, tous salariés d’EDF-GDF, ont été suivis7 ans avant et 7 ans après leur départ en retraite dans le cadre de l’étude GAZEL qui a pour but d’évaluer les effets de la retraite sur la santé. Des premiers résultats, publiés dans la revue Lancet l’année dernière, ont montré qu’hommes et femmes, toutes catégories socioprofessionnelles comprises, ressentaient une amélioration de leur état de santé une fois en retraite. De nouvelles données complètent maintenant ces résultats et démontrent une nette diminution de la fatigue physique et mentale ainsi qu’une baisse des symptômes dépressifs dès les premières années qui suivent le départ à la retraite. Les résultats de l’étude sont publiés dans la revue British Medical Journal.
En parallèle, les chercheurs ont évalué l’impact du départ à la retraite sur le risque de survenue des maladies chroniques. Il apparait que ces maladies sont essentiellement liées à l’âge et que le passage à la retraite n’induit pas de modification de leur prévalence. Cependant, en comparant l’état de santé de deux groupes : personnes souffrant de maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, pulmonaires ou diabète) et personnes indemnes, il s’avère que la diminution de la fatigue et des symptômes dépressifs les années suivant le départ en retraite est plus forte dans le premier groupe.
Ces résultats montrent une amélioration de divers aspects de la santé liée à la cessation de l’exposition à des contraintes professionnelles. Ils attirent l’attention sur l’importance de l’amélioration des conditions de travail dans un contexte où la durée de vie professionnelle s’allongera. Cependant, «il est difficile de généraliser les résultats du fait de l’appartenance des personnes à la même entreprise. En effet, les retraités de la cohorte GAZEL ont bénéficié d’une sécurité de l’emploi et d’un départ à 55 ans en moyenne », souligne Marcel Goldberg, un des auteurs de l’étude.
Une nouvelle recherche incluant des salariés en provenance de divers horizons et catégories socioprofessionnelles est actuellement en cours.
J.I.
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Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Actualités pour le concours 2011
Plusieurs importants scandales sanitaires en France
Le sang contaminé :
C'est la première crise du genre à faire autant de bruit en France. En 1991, on découvre que le Centre national de transfusion sanguine distribue aux hémophiles des lots de sang contaminé par le virus du sida. 50% des hémophiles dans notre pays contractent alors le VIH. La contamination date des années 1983-85.
Poursuivis pour leur responsabilité éventuelle alors qu'ils étaient à l'époque premier ministre et ministre des Affaires sociales, les socialistes Laurent Fabius et Georgina Dufoix sont déclarés innocents des délits d'«atteinte involontaire à la vie ou à l'intégrité physique des personnes» par un arrêt du 9 mars 1999.
L'hormone de croissance :
Ce douloureux dossier, qui a causé la mort de dizaines de jeunes atteints de la Maladie de Creutzfeldt-Jacob (MCJ), n'est toujours pas clos. Fernand Dray, 88 ans, ancien responsable d'un laboratoire de l'Institut Pasteur, et Elisabeth Mugnier, 61 ans, pédiatre à la retraite, sont jugés en appel jusqu'au 24 novembre pour leur rôle dans cette affaire. Ils sont accusés, entre autres, d'homicides involontaires en raison de «graves fautes d'imprudence et de négligence» dans le traitement de 1.698 enfants atteints d'une certaine forme de nanisme. Ces derniers ont été soignés avec une hormone fabriquée entre 1974 et 1988 à partir de l'hypophyse, une glande crânienne prélevée sur les cadavres.
Parce que certaines hormones étaient infectées, des jeunes sont morts de la MCJ au terme d'une terrible agonie. Selon l'Association des Victimes de l'Hormone de Croissance (AVHC), 120 sont décédés aujourd'hui. Ils étaient 115 en première instance, en 2008. L'incubation de la maladie pouvant dépasser 30 ans, ce nombre pourrait encore augmenter. Le procès doit s'achever le 24 novembre.
Le Distilbène :
Ce médicament, censé prévenir les fausses couches, est commercialisé en France de 1947 à 1977. Dès 1971, la molécule est toutefois interdite aux États-Unis en raison de sa dangerosité. Surnommés «filles Distilbène», les enfants des femmes qui ont pris ce médicament ont développé des années plus tard des cancers très rares, ont été victimes de malformations génitales, ont connu des fausses couches à répétition, des naissances prématurées ou bien encore la stérilité. On estime que 160.000 enfants, dont 80.000 filles, les plus concernées, ont été exposés au produit en France.
Le coupe-faim Isoméride :
Le laboratoire Servier, mis en cause dans l'affaire du Mediator, n'en est pas à son premier scandale sanitaire. L'Isoméride, un coupe-faim que le laboratoire Servier a commercialisé dès 1985, a été retiré totalement de la vente en septembre 1997 après la découverte de cas d'hypertension artérielle pulmonaire, ainsi que d'anomalies des valves cardiaques chez les femmes ayant pris un cocktail de deux coupe-faim, dont l'Isoméride. Prescrit à 7 millions de Français, il aurait fait au moins quarante morts.
Source : Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le sang contaminé :
C'est la première crise du genre à faire autant de bruit en France. En 1991, on découvre que le Centre national de transfusion sanguine distribue aux hémophiles des lots de sang contaminé par le virus du sida. 50% des hémophiles dans notre pays contractent alors le VIH. La contamination date des années 1983-85.
Poursuivis pour leur responsabilité éventuelle alors qu'ils étaient à l'époque premier ministre et ministre des Affaires sociales, les socialistes Laurent Fabius et Georgina Dufoix sont déclarés innocents des délits d'«atteinte involontaire à la vie ou à l'intégrité physique des personnes» par un arrêt du 9 mars 1999.
L'hormone de croissance :
Ce douloureux dossier, qui a causé la mort de dizaines de jeunes atteints de la Maladie de Creutzfeldt-Jacob (MCJ), n'est toujours pas clos. Fernand Dray, 88 ans, ancien responsable d'un laboratoire de l'Institut Pasteur, et Elisabeth Mugnier, 61 ans, pédiatre à la retraite, sont jugés en appel jusqu'au 24 novembre pour leur rôle dans cette affaire. Ils sont accusés, entre autres, d'homicides involontaires en raison de «graves fautes d'imprudence et de négligence» dans le traitement de 1.698 enfants atteints d'une certaine forme de nanisme. Ces derniers ont été soignés avec une hormone fabriquée entre 1974 et 1988 à partir de l'hypophyse, une glande crânienne prélevée sur les cadavres.
Parce que certaines hormones étaient infectées, des jeunes sont morts de la MCJ au terme d'une terrible agonie. Selon l'Association des Victimes de l'Hormone de Croissance (AVHC), 120 sont décédés aujourd'hui. Ils étaient 115 en première instance, en 2008. L'incubation de la maladie pouvant dépasser 30 ans, ce nombre pourrait encore augmenter. Le procès doit s'achever le 24 novembre.
Le Distilbène :
Ce médicament, censé prévenir les fausses couches, est commercialisé en France de 1947 à 1977. Dès 1971, la molécule est toutefois interdite aux États-Unis en raison de sa dangerosité. Surnommés «filles Distilbène», les enfants des femmes qui ont pris ce médicament ont développé des années plus tard des cancers très rares, ont été victimes de malformations génitales, ont connu des fausses couches à répétition, des naissances prématurées ou bien encore la stérilité. On estime que 160.000 enfants, dont 80.000 filles, les plus concernées, ont été exposés au produit en France.
Le coupe-faim Isoméride :
Le laboratoire Servier, mis en cause dans l'affaire du Mediator, n'en est pas à son premier scandale sanitaire. L'Isoméride, un coupe-faim que le laboratoire Servier a commercialisé dès 1985, a été retiré totalement de la vente en septembre 1997 après la découverte de cas d'hypertension artérielle pulmonaire, ainsi que d'anomalies des valves cardiaques chez les femmes ayant pris un cocktail de deux coupe-faim, dont l'Isoméride. Prescrit à 7 millions de Français, il aurait fait au moins quarante morts.
Source : Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
Les hôpitaux bientôt évalués par les patients
A compter de 2011, tous les hôpitaux devront mener une enquête de satisfaction auprès de leurs patients. La profession salue une avancée, tout comme les associations de patients, qui souhaitent toutefois aller plus loin.
S'il semble logique de demander l'avis de voyageurs, donc de clients, pour juger la qualité d'un hôtel, consulter des patients sur le déroulement de leur hospitalisation n'était pas encore entré dans les mœurs. Ce sera bientôt chose faite. Le ministère de la Santé a annoncé que tous les établissements médicaux français, publics et privés, devront, à compter de 2011, soumettre un panel de patients à un questionnaire de satisfaction. Ces sondages anonymes permettront d'établir des tableaux classant les établissements par indicateurs (qualité de l'accueil, qualité de la restauration, prise en charge de la douleur…). Ils seront ensuite mis à la disposition des professionnels et du grand public.
Les quelque 1300 établissements publics et privés pratiquant une activité de médecine, de chirurgie ou d'obstétrique organiseront eux-mêmes et à leurs frais une enquête téléphonique auprès d'un échantillon de 120 patients tirés au sort après une hospitalisation de plus de deux jours. Soit quelque 150.000 personnes sondées au total chaque année. Les questions seront fermées (on y répondra par «très», «peu» ou «assez» satisfait) et seront posées par un institut de sondage sur la base d'un questionnaire commun à tous les établissements. En 2011, année de transition, le ministère de la Santé ne publiera qu'un indicateur moyen pour l'ensemble des hôpitaux. Il sera ensuite détaillé par établissement à partir de 2012 et chaque hôpital devra afficher des résultats. A terme, le ministère de la Santé envisage de mettre ces données en ligne.
«Les professionnels sont demandeurs»
L'initiative s'inspire de modèles anglo-saxons récents, comme le HCAHPS aux Etats-Unis ou le site NHS Choices au Royaume-Uni. Pour Etienne Minvielle, directeur de recherche au CNRS qui a contribué à l'élaboration du questionnaire, la démarche s'inscrit dans une évolution logique de la société. «Le soin est un service rendu à des patients de mieux en mieux informés sur le système de soins. On n'est plus dans une relation patient-médecin paternaliste», explique-t-il.
Les professionnels semblent également apprécier la démarche. «Elle est approuvée par l'ensemble des directeurs d'hôpitaux que je représente, assure Cédric Lussiez, directeur de la communication de la Fédération hospitalière de France. Les professionnels sont demandeurs de ces retours, qui vont leur permettre de se comparer avec des établissements équivalents en taille et en activité. Certains hôpitaux distribuaient déjà des questionnaires à leurs patients, mais les retours étaient très faibles et inégaux.»
«Plus utile pour les professionnels que pour le grand public»
Du côté des patients, on salue également une «très bonne initiative», mais avec plus de réserves. Claude Rambaud, administratrice du Collectif inter associatif sur la santé (Ciss) qui regroupe des associations de patients, ne doute pas que la publication de données sur les établissements peut tirer la qualité vers le haut. Elle est en revanche plus sceptique sur l'usage qu'en fera le grand public. «Les gens choisissent en majorité leur hôpital en fonction des recommandations de leur médecin traitant et de la proximité géographique», explique-t-elle.
Elle doute aussi du désir des patients à répondre aux questions sur un établissement où ils risquent de séjourner de nouveau, notamment les malades chroniques (diabétiques, cancéreux, séropositifs), de plus en plus nombreux. En outre, porter un jugement sur le traitement proposé n'est pas à la portée de tous. «Hormis les malades chroniques, qui acquièrent au fil du temps des savoirs spécifiques, certains patients peuvent avoir l'impression d'être bien soignés alors que ce n'est pas le cas, et inversement. Il ne faut donc pas avoir des ambitions trop élevées» sur ces questionnaires, estime-t-elle. Cédric Lussiez concède que l'évaluation par le patient portera surtout sur des critères «d'hôtellerie» comme le confort ou l'information : «L'enquête doit être complétée par une évaluation de professionnels».
Claude Rambaud aspire désormais à une nouvelle étape : la publication d'«indicateurs de résultats», comme le taux de mortalité ou de complications par service. «La profession résiste sur ce point, regrette-t-elle. C'est vrai que c'est complexe à mettre en place. C'est pourtant cela qui parlerait au grand public».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
A compter de 2011, tous les hôpitaux devront mener une enquête de satisfaction auprès de leurs patients. La profession salue une avancée, tout comme les associations de patients, qui souhaitent toutefois aller plus loin.
S'il semble logique de demander l'avis de voyageurs, donc de clients, pour juger la qualité d'un hôtel, consulter des patients sur le déroulement de leur hospitalisation n'était pas encore entré dans les mœurs. Ce sera bientôt chose faite. Le ministère de la Santé a annoncé que tous les établissements médicaux français, publics et privés, devront, à compter de 2011, soumettre un panel de patients à un questionnaire de satisfaction. Ces sondages anonymes permettront d'établir des tableaux classant les établissements par indicateurs (qualité de l'accueil, qualité de la restauration, prise en charge de la douleur…). Ils seront ensuite mis à la disposition des professionnels et du grand public.
Les quelque 1300 établissements publics et privés pratiquant une activité de médecine, de chirurgie ou d'obstétrique organiseront eux-mêmes et à leurs frais une enquête téléphonique auprès d'un échantillon de 120 patients tirés au sort après une hospitalisation de plus de deux jours. Soit quelque 150.000 personnes sondées au total chaque année. Les questions seront fermées (on y répondra par «très», «peu» ou «assez» satisfait) et seront posées par un institut de sondage sur la base d'un questionnaire commun à tous les établissements. En 2011, année de transition, le ministère de la Santé ne publiera qu'un indicateur moyen pour l'ensemble des hôpitaux. Il sera ensuite détaillé par établissement à partir de 2012 et chaque hôpital devra afficher des résultats. A terme, le ministère de la Santé envisage de mettre ces données en ligne.
«Les professionnels sont demandeurs»
L'initiative s'inspire de modèles anglo-saxons récents, comme le HCAHPS aux Etats-Unis ou le site NHS Choices au Royaume-Uni. Pour Etienne Minvielle, directeur de recherche au CNRS qui a contribué à l'élaboration du questionnaire, la démarche s'inscrit dans une évolution logique de la société. «Le soin est un service rendu à des patients de mieux en mieux informés sur le système de soins. On n'est plus dans une relation patient-médecin paternaliste», explique-t-il.
Les professionnels semblent également apprécier la démarche. «Elle est approuvée par l'ensemble des directeurs d'hôpitaux que je représente, assure Cédric Lussiez, directeur de la communication de la Fédération hospitalière de France. Les professionnels sont demandeurs de ces retours, qui vont leur permettre de se comparer avec des établissements équivalents en taille et en activité. Certains hôpitaux distribuaient déjà des questionnaires à leurs patients, mais les retours étaient très faibles et inégaux.»
«Plus utile pour les professionnels que pour le grand public»
Du côté des patients, on salue également une «très bonne initiative», mais avec plus de réserves. Claude Rambaud, administratrice du Collectif inter associatif sur la santé (Ciss) qui regroupe des associations de patients, ne doute pas que la publication de données sur les établissements peut tirer la qualité vers le haut. Elle est en revanche plus sceptique sur l'usage qu'en fera le grand public. «Les gens choisissent en majorité leur hôpital en fonction des recommandations de leur médecin traitant et de la proximité géographique», explique-t-elle.
Elle doute aussi du désir des patients à répondre aux questions sur un établissement où ils risquent de séjourner de nouveau, notamment les malades chroniques (diabétiques, cancéreux, séropositifs), de plus en plus nombreux. En outre, porter un jugement sur le traitement proposé n'est pas à la portée de tous. «Hormis les malades chroniques, qui acquièrent au fil du temps des savoirs spécifiques, certains patients peuvent avoir l'impression d'être bien soignés alors que ce n'est pas le cas, et inversement. Il ne faut donc pas avoir des ambitions trop élevées» sur ces questionnaires, estime-t-elle. Cédric Lussiez concède que l'évaluation par le patient portera surtout sur des critères «d'hôtellerie» comme le confort ou l'information : «L'enquête doit être complétée par une évaluation de professionnels».
Claude Rambaud aspire désormais à une nouvelle étape : la publication d'«indicateurs de résultats», comme le taux de mortalité ou de complications par service. «La profession résiste sur ce point, regrette-t-elle. C'est vrai que c'est complexe à mettre en place. C'est pourtant cela qui parlerait au grand public».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Les régimes amaigrissants dénoncés comme des "pratiques à risque"
Suivre un de ces régimes amaigrissants, best seller de l’édition ou très en vogue sur internet, c’est prendre un risque pour sa santé. Voilà en peu de mots le message que veut faire passer le rapport d’experts publié par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses, ex-Afssa).
C’est à la demande de la Direction générale de la santé que ce travail d’évaluation de 15 régimes amaigrissants très populaires a été mené. Les autorités sanitaires s’inquiètent en effet des conséquences pour la santé d’une pratique aussi répandue: le seul Pierre Dukan a vendu 2,9 millions d’exemplaires en livre de poche pour quatre titres en France.
Tous ces régimes -Atkins, Mayo, Scarsdale, Dukan, Montignac etc- sont porteurs d’espoirs pour une population prise entre le marteau et l’enclume. D’un côté l’image martelée d’un corps mince, voire maigre, qui ne vieillit pas, de l’autre la réalité : des silhouettes qui s’arrondissent. 32% des Français de plus de 18 ans sont en surpoids, 15% sont obèses. Bon nombre des méthodes pour maigrir sont signés par un « docteur » machin. Et pourtant, d’après les experts réunis par l’Anses, la santé physique et morale trinque avec ces régimes….
Non pas Voici les principaux points noirs relevés par l’étude, qui s’appuie sur l’ensemble des études publiées dans les revues scientifiques pour analyser leur qualité nutritionnelle et peser les conséquences de ces régimes pour la santé (et non pour tester leur efficacité).
1/ Des déséquilibres nutritionnels
La plupart de ces régimes modifient radicalement les apports alimentaires, certains sont très hypocaloriques (comme la méthode citron détox), d’autres hyperprotéinés… Dans l’ensemble, les différentes phases de ces régimes ne permettent pas de couvrir correctement les apports nutritionnels journaliers. Il y a globalement trop de sel et pas assez de fibres, relèvent les auteurs du rapport. Pour 80% des phases de régime, les apports en protéines sont supérieurs aux recommandations et les apports en fer ne sont pas couverts pour les femmes. Pour la vitamine D, les apports sont inférieurs aux recommandations dans 87% des régimes.
2/ La perte de masse musculaire
La restriction calorique ne fait pas seulement fondre la graisse, mais aussi la masse musculaire. Pire : une fois le régime terminé, c’est la masse grasse qui se reconstitue le plus vite, la masse musculaire ne revenant pas spontanément à sa situation d’avant-régime ! Cela alimente un cercle vicieux : moins la masse musculaire est importante, moins elle consomme de calories, plus on fait du gras…
3/ Risque de fragilisation des os
Pour 10% de poids perdu, on observe une diminution de la densité minérale osseuse de 1 à 2%, écrivent les auteurs, en particulier chez des personnes qui avaient un indice de masse corporelle normal. Ce facteur est particulièrement dommageable chez les femmes quinquagénaires.
4/ Pas de stabilisation du poids
C’est le gros défaut, souvent dénoncé, des régimes amaigrissants, en particulier des plus radicaux qui suppriment beaucoup d’aliment sur une durée assez courte. Le poids perdu est vite repris. 80% des personnes qui ont fait un régime reprennent du poids au bout d’un an. Chez des personnes qui ont un IMC normal, les régimes peuvent finalement favoriser la prise de poids.
5/Mauvais pour le moral
Les experts soulignent aussi que des troubles du comportement peuvent apparaître, en particulier chez les jeunes (troubles de l’alimentation). L’échec et la répétition des régimes favorisent aussi la perte de confiance et d’estime de soi.
6/ Des populations fragiles
Pour les femmes enceintes, la restriction calorique peut ralentir la croissance du fœtus au second et troisième trimestre de grossesse. Faire suivre un régime à un enfant peut ralentir sa croissance et sa puberté.
Ce rapport doit déboucher sur des recommandations officielles qui seront publiées au début de l’année prochaine. D’ores et déjà, les auteurs de l’expertise insistent sur la nécessité de bien informer le public des conséquences des régimes amaigrissants. Ils estiment qu’en cas d’IMC normal, suivre ce type de méthode est risqué. En clair, faire un régime hypocalorique pour faire fondre un peu de capitons et perdre un petit bourrelet de graisse avant l’été est une mauvaise idée..
Quant aux personnes en surpoids ou obèses, elles doivent d’abord établir un diagnostic avec un médecin et bien comprendre les causes de ce poids excessif pour trouver la meilleure prise en charge. de façon générale, il faut commencer par en parler à un médecin.
Prochaine étape fixée par le rapport : passer à la même moulinette les compléments alimentaires et substituts de repas à visée amaigrissante.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
25/11/10Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Suivre un de ces régimes amaigrissants, best seller de l’édition ou très en vogue sur internet, c’est prendre un risque pour sa santé. Voilà en peu de mots le message que veut faire passer le rapport d’experts publié par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses, ex-Afssa).
C’est à la demande de la Direction générale de la santé que ce travail d’évaluation de 15 régimes amaigrissants très populaires a été mené. Les autorités sanitaires s’inquiètent en effet des conséquences pour la santé d’une pratique aussi répandue: le seul Pierre Dukan a vendu 2,9 millions d’exemplaires en livre de poche pour quatre titres en France.
Tous ces régimes -Atkins, Mayo, Scarsdale, Dukan, Montignac etc- sont porteurs d’espoirs pour une population prise entre le marteau et l’enclume. D’un côté l’image martelée d’un corps mince, voire maigre, qui ne vieillit pas, de l’autre la réalité : des silhouettes qui s’arrondissent. 32% des Français de plus de 18 ans sont en surpoids, 15% sont obèses. Bon nombre des méthodes pour maigrir sont signés par un « docteur » machin. Et pourtant, d’après les experts réunis par l’Anses, la santé physique et morale trinque avec ces régimes….
Non pas Voici les principaux points noirs relevés par l’étude, qui s’appuie sur l’ensemble des études publiées dans les revues scientifiques pour analyser leur qualité nutritionnelle et peser les conséquences de ces régimes pour la santé (et non pour tester leur efficacité).
1/ Des déséquilibres nutritionnels
La plupart de ces régimes modifient radicalement les apports alimentaires, certains sont très hypocaloriques (comme la méthode citron détox), d’autres hyperprotéinés… Dans l’ensemble, les différentes phases de ces régimes ne permettent pas de couvrir correctement les apports nutritionnels journaliers. Il y a globalement trop de sel et pas assez de fibres, relèvent les auteurs du rapport. Pour 80% des phases de régime, les apports en protéines sont supérieurs aux recommandations et les apports en fer ne sont pas couverts pour les femmes. Pour la vitamine D, les apports sont inférieurs aux recommandations dans 87% des régimes.
2/ La perte de masse musculaire
La restriction calorique ne fait pas seulement fondre la graisse, mais aussi la masse musculaire. Pire : une fois le régime terminé, c’est la masse grasse qui se reconstitue le plus vite, la masse musculaire ne revenant pas spontanément à sa situation d’avant-régime ! Cela alimente un cercle vicieux : moins la masse musculaire est importante, moins elle consomme de calories, plus on fait du gras…
3/ Risque de fragilisation des os
Pour 10% de poids perdu, on observe une diminution de la densité minérale osseuse de 1 à 2%, écrivent les auteurs, en particulier chez des personnes qui avaient un indice de masse corporelle normal. Ce facteur est particulièrement dommageable chez les femmes quinquagénaires.
4/ Pas de stabilisation du poids
C’est le gros défaut, souvent dénoncé, des régimes amaigrissants, en particulier des plus radicaux qui suppriment beaucoup d’aliment sur une durée assez courte. Le poids perdu est vite repris. 80% des personnes qui ont fait un régime reprennent du poids au bout d’un an. Chez des personnes qui ont un IMC normal, les régimes peuvent finalement favoriser la prise de poids.
5/Mauvais pour le moral
Les experts soulignent aussi que des troubles du comportement peuvent apparaître, en particulier chez les jeunes (troubles de l’alimentation). L’échec et la répétition des régimes favorisent aussi la perte de confiance et d’estime de soi.
6/ Des populations fragiles
Pour les femmes enceintes, la restriction calorique peut ralentir la croissance du fœtus au second et troisième trimestre de grossesse. Faire suivre un régime à un enfant peut ralentir sa croissance et sa puberté.
Ce rapport doit déboucher sur des recommandations officielles qui seront publiées au début de l’année prochaine. D’ores et déjà, les auteurs de l’expertise insistent sur la nécessité de bien informer le public des conséquences des régimes amaigrissants. Ils estiment qu’en cas d’IMC normal, suivre ce type de méthode est risqué. En clair, faire un régime hypocalorique pour faire fondre un peu de capitons et perdre un petit bourrelet de graisse avant l’été est une mauvaise idée..
Quant aux personnes en surpoids ou obèses, elles doivent d’abord établir un diagnostic avec un médecin et bien comprendre les causes de ce poids excessif pour trouver la meilleure prise en charge. de façon générale, il faut commencer par en parler à un médecin.
Prochaine étape fixée par le rapport : passer à la même moulinette les compléments alimentaires et substituts de repas à visée amaigrissante.
Cécile Dumas
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25/11/10Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
[EN CHIFFRES] 900 accidents médicaux par jour
Selon une nouvelle étude, 900 « évènements indésirables graves » (EIG) se produisent chaque jour dans les hôpitaux et cliniques, en France.
La deuxième Enquête nationale sur les événements indésirables liés aux soins (ENEIS) révèle des chiffres alarmants, mais globalement peu différents de ceux présentés en 2004. Il apparaît qu’entre 275 000 et 395 000 EIG surviendraient chaque année dont 95000 à 180 000 pourraient être évités. Parmi les facteurs contributifs de ces EIG, l’ENEIS note une défaillance d’un professionnel dans 27.6% des cas, une Supervision insuffisante des collaborateurs dans 26.4% des cas ou encore une communication insuffisante entre professionnels dans 24.1% des cas.
J.I.
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26/11/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Selon une nouvelle étude, 900 « évènements indésirables graves » (EIG) se produisent chaque jour dans les hôpitaux et cliniques, en France.
La deuxième Enquête nationale sur les événements indésirables liés aux soins (ENEIS) révèle des chiffres alarmants, mais globalement peu différents de ceux présentés en 2004. Il apparaît qu’entre 275 000 et 395 000 EIG surviendraient chaque année dont 95000 à 180 000 pourraient être évités. Parmi les facteurs contributifs de ces EIG, l’ENEIS note une défaillance d’un professionnel dans 27.6% des cas, une Supervision insuffisante des collaborateurs dans 26.4% des cas ou encore une communication insuffisante entre professionnels dans 24.1% des cas.
J.I.
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26/11/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Reconstruction inédite de la trachée par des chirurgiens français
Des médecins français ont présenté aujourd’hui les résultats d’une première mondiale : l’implantation d’une trachée fabriquée à partir des tissus du patient. Sept personnes ont ainsi été opérées en région parisienne.
Des personnes qui souffraient d’un cancer ou d’une autre maladie affectant leur trachée ont témoigné aujourd’hui du succès de l’opération menée par le Pr Philippe Dartevelle (Centre chirurgical Marie Lannelongue, Plessis-Robinson) et le Dr Frédéric Kolb (Institut de cancérologie Gustave Roussy). Avec leurs équipes, ces chirurgiens ont implanté chez sept patients une nouvelle trachée fabriquée avec leur propre peau.
Cette greffe autologue évite le risque de rejet et donc le recours aux traitements qui affaiblissent le système immunitaire.
Pour construire la nouvelle trachée, les chirurgiens prélèvent un rectangle de peau sur l’avant bras, légèrement à l’intérieur. Pour imiter la forme de la trachée, le lambeau est retourné autour d’un tube en silicone, la partie externe de la peau contre le tube, la partie interne et vascularisée à l’extérieur. Pour rigidifier les tissus sont ajoutés des fragments de cartilages prélevés sur les côtes. Six ou sept anneaux de cartilages intercostaux sont ainsi insérés dans le tissu, le tout est suturé.
Afin qu’il demeure irrigué, le lambeau de peau reste relié le plus longtemps possible à l’organisme. Ce n’est que juste avant l’implantation de la nouvelle trachée que le lambeau est totalement détaché.
La première opération a eu lieu il y a six ans sur un patient de 35 ans qui souffrait d’une fistule, une communication anormale entre la trachée et l’œsophage. Aujourd’hui ce patient respire, mange et vit normalement. Les autres patients ont été opérés il y a 4 ans, 3 ans, un an et quatre mois pour le plus récent. Présent à la conférence de presse, l’un des patients a raconté son calvaire : une année sans pouvoir manger ni boire. Quatre mois après la greffe il s’alimentait de nouveau normalement.
Aucune infection au niveau des lambeaux ne s’est produite, ni d’affaissement des trachées sous l’effet des inspirations et des expirations. C’est l’une des difficultés majeures des greffes de trachées : obtenir un tissu suffisamment rigide et souple à la fois. D’autres tentatives ont eu lieu avec des greffes d’aorte pour remplacer la trachée mais les stents qui soutiennent le tissu sont inconfortables. D’autres équipes ont reconstruit des trachées avec des cellules souches (mais ces opérations restent exceptionnelles).
Les Pr Dartevelle et Kolb souhaitent encore améliorer leur technique. Sur les 7 opérés, deux patients sont en effets décédés d’une infection pulmonaire. Dans ces deux cas l’opération allait au-delà de la trachée, jusqu’aux bronches. La greffe elle-même n’est pas en cause, précisent les chirurgiens, mais l’absence de cils à l’intérieur de la nouvelle trachée a empêché ces patients de se débarrasser des mucosités qui encombraient leurs poumons, un peu comme des personnes atteintes de mucoviscidose. Pour fabriquer un tube équipé de ces cils naturellement présents dans la trachée, ils pourraient à terme prélever un lambeau sur la paroi du nez ou du pharynx. Des travaux sont en cours.
Cécile Dumas
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29/11/10Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Des médecins français ont présenté aujourd’hui les résultats d’une première mondiale : l’implantation d’une trachée fabriquée à partir des tissus du patient. Sept personnes ont ainsi été opérées en région parisienne.
Des personnes qui souffraient d’un cancer ou d’une autre maladie affectant leur trachée ont témoigné aujourd’hui du succès de l’opération menée par le Pr Philippe Dartevelle (Centre chirurgical Marie Lannelongue, Plessis-Robinson) et le Dr Frédéric Kolb (Institut de cancérologie Gustave Roussy). Avec leurs équipes, ces chirurgiens ont implanté chez sept patients une nouvelle trachée fabriquée avec leur propre peau.
Cette greffe autologue évite le risque de rejet et donc le recours aux traitements qui affaiblissent le système immunitaire.
Pour construire la nouvelle trachée, les chirurgiens prélèvent un rectangle de peau sur l’avant bras, légèrement à l’intérieur. Pour imiter la forme de la trachée, le lambeau est retourné autour d’un tube en silicone, la partie externe de la peau contre le tube, la partie interne et vascularisée à l’extérieur. Pour rigidifier les tissus sont ajoutés des fragments de cartilages prélevés sur les côtes. Six ou sept anneaux de cartilages intercostaux sont ainsi insérés dans le tissu, le tout est suturé.
Afin qu’il demeure irrigué, le lambeau de peau reste relié le plus longtemps possible à l’organisme. Ce n’est que juste avant l’implantation de la nouvelle trachée que le lambeau est totalement détaché.
La première opération a eu lieu il y a six ans sur un patient de 35 ans qui souffrait d’une fistule, une communication anormale entre la trachée et l’œsophage. Aujourd’hui ce patient respire, mange et vit normalement. Les autres patients ont été opérés il y a 4 ans, 3 ans, un an et quatre mois pour le plus récent. Présent à la conférence de presse, l’un des patients a raconté son calvaire : une année sans pouvoir manger ni boire. Quatre mois après la greffe il s’alimentait de nouveau normalement.
Aucune infection au niveau des lambeaux ne s’est produite, ni d’affaissement des trachées sous l’effet des inspirations et des expirations. C’est l’une des difficultés majeures des greffes de trachées : obtenir un tissu suffisamment rigide et souple à la fois. D’autres tentatives ont eu lieu avec des greffes d’aorte pour remplacer la trachée mais les stents qui soutiennent le tissu sont inconfortables. D’autres équipes ont reconstruit des trachées avec des cellules souches (mais ces opérations restent exceptionnelles).
Les Pr Dartevelle et Kolb souhaitent encore améliorer leur technique. Sur les 7 opérés, deux patients sont en effets décédés d’une infection pulmonaire. Dans ces deux cas l’opération allait au-delà de la trachée, jusqu’aux bronches. La greffe elle-même n’est pas en cause, précisent les chirurgiens, mais l’absence de cils à l’intérieur de la nouvelle trachée a empêché ces patients de se débarrasser des mucosités qui encombraient leurs poumons, un peu comme des personnes atteintes de mucoviscidose. Pour fabriquer un tube équipé de ces cils naturellement présents dans la trachée, ils pourraient à terme prélever un lambeau sur la paroi du nez ou du pharynx. Des travaux sont en cours.
Cécile Dumas
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29/11/10Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Bonsoir à toutes,
Je prèpare moi aussi le concours IFSI 2011, c'est une bonne idée ce forum
Je vous conseille de lire le journal Le Monde et de regarder le magazine de la santé à 13h30 (rediffusé sur internet aussi)
Moi perso je galère sur les tests psycho,est-il possible que vous m'aidiez?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je prèpare moi aussi le concours IFSI 2011, c'est une bonne idée ce forum

Je vous conseille de lire le journal Le Monde et de regarder le magazine de la santé à 13h30 (rediffusé sur internet aussi)
Moi perso je galère sur les tests psycho,est-il possible que vous m'aidiez?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Cette année sera la bonne Incha'allah
- cristalia-cinderella
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Re: Actualités pour le concours 2011
Il y a des forum d'ouvert pour les tests psychotechniques :
-Aptitudes logique et numériques (session 2011)
-Tests d'organisation
Va voir dans ces forums pour un peu d'aide;
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Actualités pour le concours 2011
La maladie du hamburger bientôt contrôlée ?
La maladie du hamburger, complication très grave de certaines infections alimentaires, peut être combattue en modifiant le régime alimentaire des bovins.
La maladie du hamburger est une pathologie qui se déclare généralement après une infection gastro-intestinale. Elle se manifeste par une destruction des globules rouges et des plaquettes et des lésions vasculaires qui peuvent entrainer une insuffisance rénale. C’est une bactérie, Escherichia coli 0157:H7, qui en est responsable. Bien connue des médecins, elle doit son nom a une série d’épidémies consécutives à la consommation de ces sandwiches. Plus globalement, ce sont les steaks hachés contaminés qui sont à l’origine des infections. De récentes études ont montré qu’une infection intestinale à E. Coli pouvait également avoir des conséquences sur le long terme.
Un tel ennemi se doit donc d’être combattu et les résultats, publiés dans Environmental Microbiology, d'une collaboration internationale dirigée par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) pourraient apporter des informations décisives qui permettront de mettre au point une stratégie permettant d’éradiquer cette bactérie. Celle-ci a élu domicile dans les intestins de bovins et se taille la part du lion dans cet environnement car elle bénéficie d’un carburant dont elle seule peut profiter.
Les chercheurs ont en effet découvert qu'O157:H7 avait la faculté de dégrader enzymatiquement l'éthanolamine, une substance chimique présente dans l'intestin de vache. Cette réaction permet de relâcher l'azote de ce composé. Dans la mesure où les autres bactéries ne peuvent utiliser l'éthanolamine, E. coli possède l'exclusivité de ce nutriment. « L'aptitude d'E. coli O157:H7 à utiliser l'éthanolamine comme source d'azote lui confère l'avantage nutritionnel et compétitif nécessaire à sa survie », explique Josée Harel, coauteure de l’étude.
Des analyses génétiques ont révélé qu'E. coli exprimait des gènes spécifiques lui permettant d'y parvenir. « Nous savons aujourd'hui que cette bactérie possède un programme génétique qui lui permet d'utiliser l'éthanolamine et ce faisant, de survivre et de se multiplier avantageusement dans l'intestin. » Grâce à ces découvertes, les biologistes espèrent maintenant mettre au point des régimes alimentaires et sélectionner des compléments « pour priver cette bactérie de cette source vitale d'énergie. Cette méthode devrait permettre de limiter la propagation de la bactérie dans la chaîne alimentaire. »
J.I.
Sciences et Avenir.fr
30/11/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La maladie du hamburger, complication très grave de certaines infections alimentaires, peut être combattue en modifiant le régime alimentaire des bovins.
La maladie du hamburger est une pathologie qui se déclare généralement après une infection gastro-intestinale. Elle se manifeste par une destruction des globules rouges et des plaquettes et des lésions vasculaires qui peuvent entrainer une insuffisance rénale. C’est une bactérie, Escherichia coli 0157:H7, qui en est responsable. Bien connue des médecins, elle doit son nom a une série d’épidémies consécutives à la consommation de ces sandwiches. Plus globalement, ce sont les steaks hachés contaminés qui sont à l’origine des infections. De récentes études ont montré qu’une infection intestinale à E. Coli pouvait également avoir des conséquences sur le long terme.
Un tel ennemi se doit donc d’être combattu et les résultats, publiés dans Environmental Microbiology, d'une collaboration internationale dirigée par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) pourraient apporter des informations décisives qui permettront de mettre au point une stratégie permettant d’éradiquer cette bactérie. Celle-ci a élu domicile dans les intestins de bovins et se taille la part du lion dans cet environnement car elle bénéficie d’un carburant dont elle seule peut profiter.
Les chercheurs ont en effet découvert qu'O157:H7 avait la faculté de dégrader enzymatiquement l'éthanolamine, une substance chimique présente dans l'intestin de vache. Cette réaction permet de relâcher l'azote de ce composé. Dans la mesure où les autres bactéries ne peuvent utiliser l'éthanolamine, E. coli possède l'exclusivité de ce nutriment. « L'aptitude d'E. coli O157:H7 à utiliser l'éthanolamine comme source d'azote lui confère l'avantage nutritionnel et compétitif nécessaire à sa survie », explique Josée Harel, coauteure de l’étude.
Des analyses génétiques ont révélé qu'E. coli exprimait des gènes spécifiques lui permettant d'y parvenir. « Nous savons aujourd'hui que cette bactérie possède un programme génétique qui lui permet d'utiliser l'éthanolamine et ce faisant, de survivre et de se multiplier avantageusement dans l'intestin. » Grâce à ces découvertes, les biologistes espèrent maintenant mettre au point des régimes alimentaires et sélectionner des compléments « pour priver cette bactérie de cette source vitale d'énergie. Cette méthode devrait permettre de limiter la propagation de la bactérie dans la chaîne alimentaire. »
J.I.
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ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Actualités pour le concours 2011
Les souris de la flemme
Un nouveau modèle pour l’étude de la fonction musculaire a été dévoilé. Ce sont des souris qui présentent un poids corporel normal et une activité usuelle n’ont pas la moindre énergie pour faire de l’exercice.
« Une partie de notre intérêt pour la compréhension des facteurs qui permettent aux muscles de fonctionner provient du fait que quel que soient ces facteurs, ils deviennent inactifs dans des pathologies aussi diverses que l'obésité, le vieillissement, le diabète et d’autres maladies chroniques qui affectent la mobilité », a expliqué le Dr Kelly de l’Institut de recherche médicale Sanford-Burnham.
Dans la revue Cell Metabolism, lui et son équipe présentent des souris privées d’une protéine PGC-1, qui joue un rôle dans la production d’énergie au niveau musculaire. Normalement, la stimulation physique booste l'activité de PGC-1 dans les cellules musculaires, ce qui augmente les capacités du muscle à stocker des réserves et aboutit à terme à son développement. C’est ce que font tous les exercices de musculation et ce qui explique l’intérêt d’un entrainement régulier.
Chez les sujets obèses, le niveau de PGC-1 baisse, ce qui réduit peut-être encore la capacité d'une personne à faire de l’exercice. Dans cette étude, les souris sans PGC-1 avaient l'air normales et se promenaient sans difficulté, mais elles ne pouvaient pas par exemple courir sur un tapis roulant. C'est la première fois que la protéine PGC-1 a été complètement éliminée du tissu musculaire, fournissant aux chercheurs un nouveau modèle pour mieux comprendre le rôle de la protéine dans le développement musculaire, l'exercice et le métabolisme.
Que se passe-t-il donc dans les muscles de ces souris ? Leurs mitochondries, organites qui produisent l’énergie, ne peuvent pas fonctionner normalement ce qui oblige les cellules à fournir plus d’effort lors des exercices. Cet effort supplémentaire épuise rapidement les réserves de carburant, les glucides, ce qui entraîne une fatigue prématurée. En bref, PGC-1 est nécessaire pour la pratique de l'exercice mais pas pour le développement normal des muscles ou pour l'activité courante.
Mais ces souris ont réservé une autre surprise. Elles ne sont pas obèses et continuent de répondre normalement à l’insuline, ce qui signifie qu’elles n’ont pas de facteur de risque pour développer un diabète en dépit de leur sédentarité et des problèmes mitochondriaux. Ce qui est inattendu car de nombreux scientifiques pensent que les mitochondries dysfonctionnelles déclenchent une cascade de réactions aboutissant à la résistance à l'insuline et au diabète. Cette étude réfute cette idée, suggérant au contraire que les mitochondries sont peut-être défectueuses à cause du diabète plutôt qu'en être une cause.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
30/11/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un nouveau modèle pour l’étude de la fonction musculaire a été dévoilé. Ce sont des souris qui présentent un poids corporel normal et une activité usuelle n’ont pas la moindre énergie pour faire de l’exercice.
« Une partie de notre intérêt pour la compréhension des facteurs qui permettent aux muscles de fonctionner provient du fait que quel que soient ces facteurs, ils deviennent inactifs dans des pathologies aussi diverses que l'obésité, le vieillissement, le diabète et d’autres maladies chroniques qui affectent la mobilité », a expliqué le Dr Kelly de l’Institut de recherche médicale Sanford-Burnham.
Dans la revue Cell Metabolism, lui et son équipe présentent des souris privées d’une protéine PGC-1, qui joue un rôle dans la production d’énergie au niveau musculaire. Normalement, la stimulation physique booste l'activité de PGC-1 dans les cellules musculaires, ce qui augmente les capacités du muscle à stocker des réserves et aboutit à terme à son développement. C’est ce que font tous les exercices de musculation et ce qui explique l’intérêt d’un entrainement régulier.
Chez les sujets obèses, le niveau de PGC-1 baisse, ce qui réduit peut-être encore la capacité d'une personne à faire de l’exercice. Dans cette étude, les souris sans PGC-1 avaient l'air normales et se promenaient sans difficulté, mais elles ne pouvaient pas par exemple courir sur un tapis roulant. C'est la première fois que la protéine PGC-1 a été complètement éliminée du tissu musculaire, fournissant aux chercheurs un nouveau modèle pour mieux comprendre le rôle de la protéine dans le développement musculaire, l'exercice et le métabolisme.
Que se passe-t-il donc dans les muscles de ces souris ? Leurs mitochondries, organites qui produisent l’énergie, ne peuvent pas fonctionner normalement ce qui oblige les cellules à fournir plus d’effort lors des exercices. Cet effort supplémentaire épuise rapidement les réserves de carburant, les glucides, ce qui entraîne une fatigue prématurée. En bref, PGC-1 est nécessaire pour la pratique de l'exercice mais pas pour le développement normal des muscles ou pour l'activité courante.
Mais ces souris ont réservé une autre surprise. Elles ne sont pas obèses et continuent de répondre normalement à l’insuline, ce qui signifie qu’elles n’ont pas de facteur de risque pour développer un diabète en dépit de leur sédentarité et des problèmes mitochondriaux. Ce qui est inattendu car de nombreux scientifiques pensent que les mitochondries dysfonctionnelles déclenchent une cascade de réactions aboutissant à la résistance à l'insuline et au diabète. Cette étude réfute cette idée, suggérant au contraire que les mitochondries sont peut-être défectueuses à cause du diabète plutôt qu'en être une cause.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
30/11/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Emissions de carbone : vers un record en 2010
Les émissions de dioxyde de carbone pourraient atteindre un niveau record en 2010, selon une nouvelle étude.
2010 devrait battre tous les records d’émissions de dioxyde de carbone affirme une étude rendue publique par Global Carbon Project et publiée dans la revue Nature Geoscience. Mais ce qui a vraiment surpris les auteurs est que malgré la crise financière, les émissions mondiales de CO2 provenant de la combustion de combustibles fossiles en 2009 ont seulement diminué de 1,3 pour cent par rapport au record de 2008.
La crise financière mondiale qui a gravement touché les économies occidentales, a pourtant mené à des réductions importantes des émissions de CO2. Par exemple, les émissions du Royaume-Uni ont été de 8,6% inférieur en 2009 par rapport à 2008. Des chiffres similaires s'appliquent aux États-Unis, au Japon, à la France, à l’Allemagne, et à la plupart des autres pays industrialisés.
Cependant, les économies émergentes ont connu une forte performance économique en dépit de la crise financière, et ont enregistré des hausses substantielles de leurs émissions de CO2 (par exemple pour la Chine plus 8 pour cent, pour l'Inde plus 6,2 pour cent). Le Professeur Pierre Friedlingstein, auteur principal de la recherche, a déclaré: « La chute en 2009 des émissions de CO2 est inférieure de moitié à celle prévue il y a un an. C'est parce que la baisse dans le monde du produit intérieur brut (PIB) a été moins élevée que prévu.»
L'étude estime que si la croissance économique atteint le niveau prévu en 2010, les émissions mondiales de combustibles fossiles devraient augmenter de plus de 3%, approchant et même dépassant les taux élevés observés dans les années 2000 à 2008. Un point positif ressort toutefois : les émissions provenant de la déforestation ont diminué et représentent désormais 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Les études précédentes estimaient que ce pourcentage était compris entre 12 et 17%. « Pour la première fois, l'expansion des forêts dans les latitudes tempérées a surcompensé les émissions provoquées par la déforestation » explique le professeur Corinne Le Quéré, de l'Université de East Anglia et du British Antarctic Survey.
Joël Ignasse
Sciences et Avenir.fr
22/11/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les émissions de dioxyde de carbone pourraient atteindre un niveau record en 2010, selon une nouvelle étude.
2010 devrait battre tous les records d’émissions de dioxyde de carbone affirme une étude rendue publique par Global Carbon Project et publiée dans la revue Nature Geoscience. Mais ce qui a vraiment surpris les auteurs est que malgré la crise financière, les émissions mondiales de CO2 provenant de la combustion de combustibles fossiles en 2009 ont seulement diminué de 1,3 pour cent par rapport au record de 2008.
La crise financière mondiale qui a gravement touché les économies occidentales, a pourtant mené à des réductions importantes des émissions de CO2. Par exemple, les émissions du Royaume-Uni ont été de 8,6% inférieur en 2009 par rapport à 2008. Des chiffres similaires s'appliquent aux États-Unis, au Japon, à la France, à l’Allemagne, et à la plupart des autres pays industrialisés.
Cependant, les économies émergentes ont connu une forte performance économique en dépit de la crise financière, et ont enregistré des hausses substantielles de leurs émissions de CO2 (par exemple pour la Chine plus 8 pour cent, pour l'Inde plus 6,2 pour cent). Le Professeur Pierre Friedlingstein, auteur principal de la recherche, a déclaré: « La chute en 2009 des émissions de CO2 est inférieure de moitié à celle prévue il y a un an. C'est parce que la baisse dans le monde du produit intérieur brut (PIB) a été moins élevée que prévu.»
L'étude estime que si la croissance économique atteint le niveau prévu en 2010, les émissions mondiales de combustibles fossiles devraient augmenter de plus de 3%, approchant et même dépassant les taux élevés observés dans les années 2000 à 2008. Un point positif ressort toutefois : les émissions provenant de la déforestation ont diminué et représentent désormais 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Les études précédentes estimaient que ce pourcentage était compris entre 12 et 17%. « Pour la première fois, l'expansion des forêts dans les latitudes tempérées a surcompensé les émissions provoquées par la déforestation » explique le professeur Corinne Le Quéré, de l'Université de East Anglia et du British Antarctic Survey.
Joël Ignasse
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