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gagoue
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Message par gagoue »

...
c est beau tant d humanité :roll:

enfin bref, c est tout, j ai dit ce que je pense, et je sais pourquoi je tiens de tels propos qui peuvent choquer. c est tout. :clin:
je te souhaite de ne pas etre consernée directement ou indirectement par de telles " affaires ". :clin: car la, ta vision des choses pourrait changer ...

en tous les cas, vous ne me ferez pas pleurer sur le sort des pedophiles, violeurs ou autres delinquants sexuels !!
si ils ne peuvent pas controler leurs pulsions, et bien faut le faire pour eux !!!
Dernière modification par gagoue le 17 août 2007 14:32, modifié 2 fois.
La volonté n a rien a faire dans l amour. On ne choisit pas celle qu on aime

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Durden
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Message par Durden »

Groucho a écrit :Gagoue, n'oublie pas qu'il ne sert à rien de mettre en prison une personne qui ne comprend pas qu'elle a fait quelque chose de mal ou qui ne peut pas lutter contre ses pulsions.


Bah, être en prison ça peut leur permettre aussi de sentir le souffle chaud du gros Robert dans le cou pendant la douche.
Ca peut leur montrer l'effet que ça fait et les remettre dans le droit chemin aussi.
Je n'ai jamais assisté à des courses de spermatozoïdes mais j'ai donné beaucoup de départs
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Azazel
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Message par Azazel »

C'est bien beau de vouloir "soigner" les "malades" que sont les pédophiles ... mais les victimes ??? On les soigne elles ?????

Non .... elles sont marquées à vie, une enfance, une innocence volée à jamais, une vie détruite, car on ne se reconstruit jamais complément après avoir vécu de tels préjudices ...

Et on veut aider les coupables à se réintégrer ? Foutaises.... Y a pas de pardon possible pour ce genre d'actes ...
« Nous sommes éduqués à croire et non à savoir. La croyance peut-être manipulée.
Seul le savoir est dangereux. »

Sous fifre au fouet du Chef ^^
ESI 2008-2011 à Provins :mrgreen:
patryzzya

Message par patryzzya »

Groucho a écrit :Un témoignage paru en 2005 dans le Nouvel Observateur, c'est intéressant à lire.

"J’ai 50 ans, je vis seul. Dans quelques semaines, je retournerai en prison purger la peine de trois ans ferme à laquelle j’ai été condamné pour des agressions sexuelles sur mineurs. J’ai déjà fait un an de détention provisoire juste après mon interpellation il y a trois ans et demi. Je rêvais d’être berger des enfants et je suis devenu le loup dans la bergerie. Ça résume toute mon histoire. Je sais que ce que j’ai fait est mal, très mal. Je ne me le pardonne pas. Je voudrais que ça s’arrête. C’est pour ça que j’ai décidé de parler. C’est important de pouvoir parler à un psy, à la famille, aux proches. Tant qu’on ne dit rien, on ne peut pas se débarrasser du problème. C’est comme une spirale qui vous emprisonne.

Moi, j’ai commencé à parler au commissariat il y a bientôt quatre ans. J’avais été convoqué après la plainte de deux jeunes garçons. Ils avaient 8 et 10 ans, je les avais rencontrés la semaine précédente et j’avais eu sur eux des gestes déplacés. Quand j’ai reçu la convocation, j’ai su immédiatement ce qui allait se passer. J’avais peur mais je savais que ça ne pouvait plus durer. J’étais arrivé au bout. J’ai reconnu pour les deux petits et j’ai soulagé ma conscience sur d’autres faits que la police ne soupçonnait pas. Je me suis dénoncé pour des attouchements sur trois autres enfants, deux frères et le fils d’un voisin. La garde à vue a été traumatisante, mais au moins le volcan a explosé. Je pouvais enfin dire aux autres: voilà ce que je suis.

J’ai toujours dû cacher ma sexualité. Parce que je suis homosexuel et que je n’ai jamais réussi à l’assumer. Aujourd’hui encore, c’est compliqué, mais il y a trente-cinq ans, dans ma petite ville de province et dans mon milieu, ça ne se faisait pas. Au collège, à l’armée, toujours il fallait se cacher. C’était pas de la honte, comment avoir honte de ce qui nous plaît? Mais de la peur, oui, la peur de transgresser l’interdit. J’aurais pu partir, aller vivre mon homosexualité dans une ville plus grande, plus anonyme. Mais je n’ai pas eu le courage de quitter ma famille. Je suis resté, et j’ai construit mon double personnage: Docteur Jekyll, Mister Hyde. L’homme de la vie de tous les jours, qui travaille, a des amis et plein d’activités associatives; et l’autre, celui qui souffre de la solitude mais qui ne s’adresse jamais aux bonnes personnes pour combler le vide. Plus le temps passe, plus la solitude pèse. J’ai mis un mouchoir sur ma vie affective, puis une serviette, puis une serpillière, puis une chape de plomb. Ça a débordé quand même.

C’était comme passer à la clandestinité. Mener une double vie, cachée, insoupçonnable. Puisque je refusais d’assumer mon homosexualité, que je n’étais pas attiré par les femmes, je fantasmais sur les jeunes garçons. Pour moi, la beauté masculine est indissociable de la jeunesse. Le genre éphèbe grec. Je crois que je suis resté bloqué à l’adolescence dans ma sexualité: ceux qui m’attirent ont l’âge de mes premières expériences. La première fois, je l’ai fait avec un cousin. J’avais 28 ans, lui 12. Ça a duré des années. On se voyait à des repas de famille, je buvais un peu et ça se passait. Je n’avais pas conscience à l’époque que ça pouvait causer un traumatisme puisque je le faisais sans violence ni menace. Avec toutes mes victimes, c’était plus des jeux érotiques que du viol. Dans mon esprit au moins. Je ne prends conscience qu’aujourd’hui que je leur faisais du mal. Sur le coup, on se dit que l’autre est d’accord, que c’est une vraie relation, qu’on s’aime bien et que ce n’est pas si grave. Pourtant, j’ai toujours en souvenir le regard qu’ils avaient «après»… J’y lisais la peur d’avoir transgressé l’interdit. Peut-être étaient-ils effrayés par moi en réalité. Je ne sais pas, j’ai du mal à me dire ça, parce qu’il y avait de la connivence entre nous, de la confiance, de l’amitié. Ça ne se dit pas normalement, mais c’est la vérité: des liens se créent. Comme les enfants maltraités aiment leurs parents, je crois qu’il y avait de l’affectif entre nous.

Après mon premier cousin, j’ai eu des relations avec un autre cousin. Puis les jeunes pour lesquels j’ai été condamné. C’est devenu un engrenage. Comme quelqu’un qui cherche de la drogue ou de l’alcool à tout prix. Je n’étais plus apte à mesurer mon comportement. Je faisais tout pour les voir, entrer en contact avec eux, me retrouver seul avec eux, même quelques minutes, juste pour glisser ma main dans leur slip. C’est vraiment n’importe quoi. J’ai fait ça pendant cinq ans avec le fils d’un voisin, entre 8 et 13 ans, et avec deux frères, âgés de 10 et 14 ans au début. Aucun des deux ne savait que l’autre était victime aussi. Je m’arrangeais pour passer du temps avec eux, chez moi, en promenade, à la piscine. Leurs parents me faisaient confiance, croyaient que j’étais un type bien. J’ai trahi tout le monde, les enfants mais aussi les adultes. Les victimes ont été traumatisées, c’est certain, et doublement avec le procès: ils ont très mal vécu le fait que ça soit rendu public. Quand ils ont été convoqués par la police, avec leurs parents, ils ne savaient pas pourquoi. Le plus âgé d’entre eux voulait me casser la gueule, il a été blessé dans son ego de jeune adulte qu’on raconte qu’il avait eu des relations homosexuelles. Les autres se sont sentis coupables de n’avoir rien dit à leurs parents. Me dire que je leur ai fait du mal alors que je leur voulais du bien, être confronté à cet aspect de ma personnalité, c’est atroce. On me dirait: "On vous fait une piqûre, une opération et c’est fini", je dirais banco immédiatement. Je ne veux plus faire de mal aux enfants.

La peine de prison, je l’accepte, pour les victimes qui doivent savoir qu’elles sont victimes, et pour moi, le coupable. Je n’ai jamais été dans la dénégation, contrairement à beaucoup de mes codétenus. Mais je m’interroge sur la justice: pourquoi a-t-on mis si longtemps, presque quatre ans, à me juger? Pour moi, mais surtout pour les jeunes, ça me semble aberrant. Et surtout, pourquoi retourner en prison? Ce que j’ai fait est aux antipodes d’une partie de moi-même, mais on ne peut pas mettre que Docteur Jekyll en prison. Mister Hyde ira aussi. Que je fasse six mois ou deux ans, selon l’appréciation du juge d’application des peines, qu’est-ce que ça changera? J’ai déjà fait un an de détention préventive, je sais où je vais, je sais que j’en ressortirai pire qu’aujourd’hui, abîmé. La prison, c’est une destruction des personnalités à grande échelle, on nous lamine systématiquement, surtout quand on est «pointeur»: les autres détenus, les gardiens vous font comprendre que vous êtes un paria. Tout le monde vous rabaisse tout le temps. J’ai connu les insultes, les crachats, les ovnis qui vous tombent dessus en promenade.

La plupart du temps, les délinquants sexuels ont peur, ils sortent peu, évitent tout contact avec les autres. J’en ai connu un qui n’avait pas quitté sa cellule une seule fois en deux ans et demi. Moi, j’avais trouvé un protecteur, un médecin qui aidait les autres. Je suis d’accord pour payer mes erreurs, mais je crois que je mérite malgré tout ça d’être traité comme un être humain, qu’on me respecte un minimum. Il faudrait que les gens comprennent que ces histoires sordides de pédophilie sont le fait de gens ordinaires. Nous ne sommes pas des monstres. C’est très difficile de travailler psychologiquement sur soi dans ces conditions, d’autant que les moyens sont très faibles: lors de ma détention provisoire, je pouvais voir la psy vingt minutes tous les quinze jours. A l’extérieur, c’est une heure par mois. C’est insuffisant mais je n’ai pas les moyens de payer plus, puisque j’ai perdu mon emploi en une minute après la révélation des faits.

Je sais qu’en sortant de prison il faudra tout reconstruire de nouveau: reprendre un vrai suivi psy, retrouver du boulot et, surtout, ne pas sombrer dans la galère. Parce que c’est la marginalité, l’exclusion qui me rendent plus dangereux, j’en suis conscient. Comme un drogué en manque: si vous le laissez tout seul, à la rue, il a plus de risque de replonger. Ce qui vous sauve, c’est le travail, la société, l’encadrement. J’ai très peur de la récidive, c’est une épée de Damoclès qui ne me lâchera jamais. Le bracelet électronique? Pourquoi pas? Je pense que tout vaut mieux que la prison. Mais en même temps, bracelet ou pas, il faut surtout se surveiller soi-même. C’est comme si j’en avais un dans la tête, jour et nuit, depuis le 27 mai 2002. Je suis dans l’autosurveillance permanente. Je me fixe des interdits: je change de trottoir quand je vois un jeune homme, je ne vais plus dans certains endroits. Je m’interdis toute tentation. La psychothérapie me fait avancer, je le sens: je ne fantasme plus sur des enfants. Mais je reste attiré par les adolescents. Ce n’est pas encore gagné. J’ai besoin d’aide, si l’on veut protéger les jeunes."


oui, je lis, j'entends, je vois que cette personne voudrait vraiment arreter de faire cela, et qu'elle en souffre. Ceci étant dit, ça ne m'émeut pas outre mesure, c'est grave docteur ? ça me fait penser au plaidoyer des avocats lors des comparutions immediates (sur d'autres délits mais c'est le même esprit de repentance et de background social et familial).


En tous les cas, il est interressant de suivre ces personnes qui n'arrivent pas de leur propre aveux, à se contrôler, et de bien prêt puisqu'elles demandent de l'aide, car elles même se disent capables de replonger (c'est le premier pas vers la guerison la prise de conscience, mais là, faut mieux pas foirer son coup car la rechute = la recidive, pas tant contre soi que contre d'autres).
J'ai entendu à la radio ce midi que le recidiviste pour le cas du petit enfant qui nous interresse avait un délais de deux mois à sa sortie de prison pour se presenter au juge d'application des peines et engager une demarche de soins, d'où rechute... en gros, le gars a été liberé, et livré à lui même... c'était cousu de fils blancs.

sur le site de libé :

"La brigade cynophile demande des vêtements d’Enis et se rend sur les lieux. «Les chiens ont marqué l’arrêt devant deux box. Nous les avons ouverts et c’est là où nous les avons découverts.» L’homme entreposait là les meubles de sa mère, décédée, et y dormait de temps en temps. Il n’était revenu à Roubaix que depuis le début du mois. Il a un lourd passé. En 1975, il avait été condamné à quinze ans de réclusion pour «attentat à la pudeur avec violences sur mineur», en 1985 à quatre ans pour le même motif et en 1989 à vingt-sept ans pour «viol sur mineurs de quinze ans», dont dix-huit ans de sûreté. Il sortait du centre de détention de Caen, où «il avait purgé l’intégralité de sa peine». Il était placé sous surveillance judiciaire : «Mesure de sûreté quand il y a un risque important de récidive», explique la vice-procureure.

Contrôle :
Sa première convocation de contrôle était prévue le 24 août à Rouen chez le juge d’application des peines (JAP). C’est aussi à cette date que devait démarrer un traitement hormonal. «Le juge lui avait envoyé un courrier le 13 août. C’est une réaction rapide du JAP. Pour moi, il n’y a pas de faille, a insisté hier la vice-procureure. Considérant que la personne était sortie du milieu carcéral, seul milieu où la surveillance est quotidienne et perpétuelle, il n’y a pas de dispositif judiciaire répondant à cet éventuel besoin». "
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Message par dino »

patryzzya a écrit : Contrôle :
Sa première convocation de contrôle était prévue le 24 août à Rouen chez le juge d’application des peines (JAP). C’est aussi à cette date que devait démarrer un traitement hormonal. «Le juge lui avait envoyé un courrier le 13 août. C’est une réaction rapide du JAP. Pour moi, il n’y a pas de faille, a insisté hier la vice-procureure. Considérant que la personne était sortie du milieu carcéral, seul milieu où la surveillance est quotidienne et perpétuelle, il n’y a pas de dispositif judiciaire répondant à cet éventuel besoin». "


En fait, l'organisation du suivi était complètement merdique mais parfaitement légale ; ces messieurs, et ces dames, du système judiciaire peuvent dormir avec la satisfaction du devoir accompli.
A hurler de rire :fou2:
patryzzya

Message par patryzzya »

ben woui !
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Nathys
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Message par Nathys »

gagoue a écrit :...
je te souhaite de ne pas etre consernée directement ou indirectement par de telles " affaires ". :clin: car la, ta vision des choses pourrait changer ...

Tu ne sais pas ce si j'ai deja été concernée ou non par de telles affaires

en tous les cas, vous ne me ferez pas pleurer sur le sort des pedophiles, violeurs ou autres delinquants sexuels !!
si ils ne peuvent pas controler leurs pulsions, et bien faut le faire pour eux !!!
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Message par Nathys »

gagoue a écrit :...
je te souhaite de ne pas etre consernée directement ou indirectement par de telles " affaires ". :clin: car la, ta vision des choses pourrait changer ...


en tous les cas, vous ne me ferez pas pleurer sur le sort des pedophiles, violeurs ou autres delinquants sexuels !!
si ils ne peuvent pas controler leurs pulsions, et bien faut le faire pour eux !!!


Tu ne sais pas ce si j'ai deja été concernée ou non par de telles affaires :clin:

Désolée pour le message juste au dessus, une erreur de manipulation, j'ai placé ma phrase dans la citation
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abel6876
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Message par abel6876 »

Nathys a écrit :
gagoue a écrit :...
je te souhaite de ne pas etre consernée directement ou indirectement par de telles " affaires ". :clin: car la, ta vision des choses pourrait changer ...


en tous les cas, vous ne me ferez pas pleurer sur le sort des pedophiles, violeurs ou autres delinquants sexuels !!
si ils ne peuvent pas controler leurs pulsions, et bien faut le faire pour eux !!!


Tu ne sais pas ce si j'ai deja été concernée ou non par de telles affaires :clin:

Désolée pour le message juste au dessus, une erreur de manipulation, j'ai placé ma phrase dans la citation


j ai entendu une fois un psy qui disait si on les castres que ce soit physiquement ou chimiquement ca n enlevera pas les pulsions dans ts les cas avec a la clé plutot qu une utilisations de leur sexe l utilisation d accessoir

je vois deja le reponse de certain amputons les ..........
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Durden
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Message par Durden »

Effectivement, amputons les mains et le chibre.
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benji47
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Message par benji47 »

Durden a écrit :Effectivement, amputons les mains et le chibre.


non juste les mains, car ils seront encore plus dégoutés de ne plus pouvoir s'astiquer!
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haricot vert
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Message par haricot vert »

† ÅzÅz€l † a écrit :C'est bien beau de vouloir "soigner" les "malades" que sont les pédophiles ... mais les victimes ??? On les soigne elles ?????


En France oui, il y a des thérapeutes pour ça .

Non .... elles sont marquées à vie, une enfance, une innocence volée à jamais, une vie détruite, car on ne se reconstruit jamais complément après avoir vécu de tels préjudices ...


C'est certain, on le sait tous .


Et on veut aider les coupables à se réintégrer ?


Et pourquoi non ? Tu voudrais faire quoi à la place ? Construire une prison genre Alcatraz pour eux ?
Les prisons sont surpeuplées , la justice n' a pas assez de moyens ni avant , ni après la libération de certains prisonniers .

Foutaises.... Y a pas de pardon possible pour ce genre d'actes ...


C'est dommage de penser comme ça , car ça ne fait que du mal à soi-même ou à la victime .

Ceci dit , j' ai toujours dit que je ne sais pas comment je réagirais si on tuait mon enfant .
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surimi
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Message par surimi »

Groucho a écrit :Je trouve quand même que certaines personnes ici tiennent des propos assez rudes voire honteux, d'autant plus que nous sommes sur un forum infirmier, donc fréquenté par des gens censés avoir un minimum de respect pour toute personne quelle qu'elle soit.

Les pédophiles sont avant tout des malades, et non pas des "barjots" (terme complètement stupide d'ailleurs). Certes on ne peut pas les laisser dans la nature quand ils ont fait des choses répréhensibles, mais quand je lis "il faudrait les enfermer à vie et les castrer", déjà je fais la réflexion que les castrer ne sert à rien s'ils sont enfermés à vie, ou alors ce n'est que de la pure vengeance. Deuxièmement, quand je lis "ils resteront toujours ce qu'ils sont, on a encore eu la preuve", je suis pas spécialement matheux mais s'il y a bien une chose que je retiens, c'est qu'un cas ne constitue en aucune manière une démonstration. Enfin, quand je lis que "les droits de l'Homme ont des limites", je me dis que ceux qui veulent tuer les tueurs, violer les violeurs, ne valent pas mieux que les criminels qu'ils prétendent châtier.


desolee, mais je n ai aucun respect pour les pedophiles et je n ai pas honte de le dire.

ont ils du respect pour les enfants qu ils violent eux ???

et en disant que les droits de l homme ont des limites je n ai jamais voulu dire qu il fallait tuer les tueurs et violer les violeurs, je pense juste que les pedophiles ne devraient pas avoir droit a la liberte.
libertes de leurs actes, de leurs pensees qu ils ne maitrisent pas.

la solution ?? j en sais rien.

je manque certainement d objectivite dans mes propos, c est pourquoi je m emballe un peu.
voila ce que je me dis : je n aurai pas vecu ce que j ai vecu et je ne tiendrai pas de propos choquants pour certaines personnes, si la justice pouvait faire en sorte qu on soit a l abri de ces malades.

imaginons qu " un gentil pedophile recediviste " le pauvre il est malade...vienne emmenager juste a cote de chez vous ...
vous reagiriez comment ?
Dernière modification par surimi le 17 août 2007 17:30, modifié 1 fois.
ide depuis 2 ans et fiere de l etre !!!
etre conforme ca forme les cons
gagoue esi Reims 2007-2010 !!!
abel6876
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Message par abel6876 »

surimi a écrit :
Groucho a écrit :Je trouve quand même que certaines personnes ici tiennent des propos assez rudes voire honteux, d'autant plus que nous sommes sur un forum infirmier, donc fréquenté par des gens censés avoir un minimum de respect pour toute personne quelle qu'elle soit.

Les pédophiles sont avant tout des malades, et non pas des "barjots" (terme complètement stupide d'ailleurs). Certes on ne peut pas les laisser dans la nature quand ils ont fait des choses répréhensibles, mais quand je lis "il faudrait les enfermer à vie et les castrer", déjà je fais la réflexion que les castrer ne sert à rien s'ils sont enfermés à vie, ou alors ce n'est que de la pure vengeance. Deuxièmement, quand je lis "ils resteront toujours ce qu'ils sont, on a encore eu la preuve", je suis pas spécialement matheux mais s'il y a bien une chose que je retiens, c'est qu'un cas ne constitue en aucune manière une démonstration. Enfin, quand je lis que "les droits de l'Homme ont des limites", je me dis que ceux qui veulent tuer les tueurs, violer les violeurs, ne valent pas mieux que les criminels qu'ils prétendent châtier.


desolee, mais je n ai aucun respect pour les pedophiles et je n ai pas honte de le dire.

ont ils du respect pour les enfants qu ils violent eux ???

et en disant que les droits de l homme ont des limites je n ai jamais voulu dire qu il fallait tuer les tueurs et violer les violeurs, je pense juste que les pedohiles ne devraient pas avoir droit a la liberte.
libertes de leurs actes, de leurs pensees qu ils ne maitrisent pas.

la solution ?? j en sais rien.

je manque certainement d objectivite dans mes propos, c est pourquoi je m emballe un peu.

imaginons qu " un gentil pedophile recediviste " le pauvre il est malade...vienne emmenager juste a cote de chez vous ...
vous reagiriez comment ?



je pense pas qu il s agisse d avoir du respect pour les pedophiles ou pas surimi mais plutot du respect pour la societe dans laquelle on vit, les regles qui regissent les rapports entre les gens; meme la pire des especes a droit a une defense a des soins..... c est ca qui differencie les societés evoluées de celle primitives
et si tu es soignante ou futur soignante meme devant un cas pareil tu devra mettre le meme professionalisme a soigner
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Message par Nathys »

surimi a écrit :
Groucho a écrit :Je trouve quand même que certaines personnes ici tiennent des propos assez rudes voire honteux, d'autant plus que nous sommes sur un forum infirmier, donc fréquenté par des gens censés avoir un minimum de respect pour toute personne quelle qu'elle soit.

Les pédophiles sont avant tout des malades, et non pas des "barjots" (terme complètement stupide d'ailleurs). Certes on ne peut pas les laisser dans la nature quand ils ont fait des choses répréhensibles, mais quand je lis "il faudrait les enfermer à vie et les castrer", déjà je fais la réflexion que les castrer ne sert à rien s'ils sont enfermés à vie, ou alors ce n'est que de la pure vengeance. Deuxièmement, quand je lis "ils resteront toujours ce qu'ils sont, on a encore eu la preuve", je suis pas spécialement matheux mais s'il y a bien une chose que je retiens, c'est qu'un cas ne constitue en aucune manière une démonstration. Enfin, quand je lis que "les droits de l'Homme ont des limites", je me dis que ceux qui veulent tuer les tueurs, violer les violeurs, ne valent pas mieux que les criminels qu'ils prétendent châtier.


desolee, mais je n ai aucun respect pour les pedophiles et je n ai pas honte de le dire.

ont ils du respect pour les enfants qu ils violent eux ???

et en disant que les droits de l homme ont des limites je n ai jamais voulu dire qu il fallait tuer les tueurs et violer les violeurs, je pense juste que les pedohiles ne devraient pas avoir droit a la liberte.
libertes de leurs actes, de leurs pensees qu ils ne maitrisent pas.

la solution ?? j en sais rien.

je manque certainement d objectivite dans mes propos, c est pourquoi je m emballe un peu.

imaginons qu " un gentil pedophile recediviste " le pauvre il est malade...vienne emmenager juste a cote de chez vous ...
vous reagiriez comment ?


Je prefererai le savoir, c'est certain, mais au moins je pourrais faire un peu de prevention en connaissance de cause.
Je suis plus angoissée d'imaginer ceux qui ont un "probléme" de ce genre, mais qui ne sont pas (encore) connus du systeme judiciaire!

Comme je disais il y a 1 homme sur 5 (condamnés pour actes pédophiles) qui recidive. Cela signifie aussi que 4 ont aussi de serieux torts et ceux là tu ne pouvais pas les soupçonner avant qu'ils aient commis ces actes trés réprehensibles (tu ne peux pas les classer dans les recidivistes).
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