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Artefact
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Message par Artefact »

merci pour l'artcile, mais je pense qu'une prise en charge psychologique doit compléter ce traitement. on peut traiter l'aspect" physiologique", mais ne pas ommettre le côté psychique des violeurs.
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dino
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Message par dino »

Artefact a écrit :
dino a écrit : Bracelet électronique, pointage quotidien chez les flics, traitement hormonal... :?:


apparemment c'est déjà mis en place! Mais celui qui a enlevé le petit était sensé être sous surveillance rapprochée!! :roll:


Effectivement, il était "censé" être sous surveillance ; il y a beaucoup d'améliorations à apporter à ce système complètement foireux.
Groucho

Message par Groucho »

plume a écrit :Les parents de victimes ne sont pas au chaud chez eux et ils ne braillent pas...Dur de lire des choses que les autres ne peuvent pas comprendre ...et qu'on ne comprend pas soi-meme.


C'est évidemment totalement différent pour les parents des victimes. Ils réagissent avec leur coeur et voudraient des choses totalement inacceptables. C'est bien pour cette raison que la justice ne doit jamais être rendue par des personnes ayant un lien avec l'affaire.
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dino
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Message par dino »

Artefact a écrit :merci pour l'artcile, mais je pense qu'une prise en charge psychologique doit compléter ce traitement. on peut traiter l'aspect" physiologique", mais ne pas ommettre le côté psychique des violeurs.


Encore faudrait-il qu'ils soient partenaires de leurs soins ; je doute qu'un type comme Fourniret ou Dutroux soit partant, et capable d'entamer une thérapie. Attention à l'angélisme...
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gagoue
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Message par gagoue »

Groucho a écrit :
patryzzya a écrit :on peut vraiment pas s'exprimer sans bonne morale ou quoi ?!


Tout le monde a le droit de s'exprimer, mais en disant des choses du style "les droits de l'Homme ont des limites", il faut s'attendre à s'en prendre plein la gueule tant ce genre de propos est inacceptable. :clin:


je suis tout a fait de l avis de surimi, dsl ...
les droits de l homme ont des limites, c est extremiste comme elle le dit, mais c est tellement vrai... que fait on pour les victimes qui mettent des annees pour s en sortir ? ( je sais de quoi je parle dsl...) alors qu elles n ont rien demandé a personne... de nouveau on les remet dans un sentiment de culipabilité en ne reconnaissant pas ce dont elles ont ete victime comme une faute, un delit, un crime grave !!! apres 5 ans, si bonne conduite ... le violeur est dehors libre de recommencer ( la preuve !! ) parce qu il a " payé " sa dette a la societe !!
ca me donne envie de vomir !!!
La volonté n a rien a faire dans l amour. On ne choisit pas celle qu on aime

Ne reve pas ta vie, mais vis tes reves
Groucho

Message par Groucho »

Un témoignage paru en 2005 dans le Nouvel Observateur, c'est intéressant à lire.

"J’ai 50 ans, je vis seul. Dans quelques semaines, je retournerai en prison purger la peine de trois ans ferme à laquelle j’ai été condamné pour des agressions sexuelles sur mineurs. J’ai déjà fait un an de détention provisoire juste après mon interpellation il y a trois ans et demi. Je rêvais d’être berger des enfants et je suis devenu le loup dans la bergerie. Ça résume toute mon histoire. Je sais que ce que j’ai fait est mal, très mal. Je ne me le pardonne pas. Je voudrais que ça s’arrête. C’est pour ça que j’ai décidé de parler. C’est important de pouvoir parler à un psy, à la famille, aux proches. Tant qu’on ne dit rien, on ne peut pas se débarrasser du problème. C’est comme une spirale qui vous emprisonne.

Moi, j’ai commencé à parler au commissariat il y a bientôt quatre ans. J’avais été convoqué après la plainte de deux jeunes garçons. Ils avaient 8 et 10 ans, je les avais rencontrés la semaine précédente et j’avais eu sur eux des gestes déplacés. Quand j’ai reçu la convocation, j’ai su immédiatement ce qui allait se passer. J’avais peur mais je savais que ça ne pouvait plus durer. J’étais arrivé au bout. J’ai reconnu pour les deux petits et j’ai soulagé ma conscience sur d’autres faits que la police ne soupçonnait pas. Je me suis dénoncé pour des attouchements sur trois autres enfants, deux frères et le fils d’un voisin. La garde à vue a été traumatisante, mais au moins le volcan a explosé. Je pouvais enfin dire aux autres: voilà ce que je suis.

J’ai toujours dû cacher ma sexualité. Parce que je suis homosexuel et que je n’ai jamais réussi à l’assumer. Aujourd’hui encore, c’est compliqué, mais il y a trente-cinq ans, dans ma petite ville de province et dans mon milieu, ça ne se faisait pas. Au collège, à l’armée, toujours il fallait se cacher. C’était pas de la honte, comment avoir honte de ce qui nous plaît? Mais de la peur, oui, la peur de transgresser l’interdit. J’aurais pu partir, aller vivre mon homosexualité dans une ville plus grande, plus anonyme. Mais je n’ai pas eu le courage de quitter ma famille. Je suis resté, et j’ai construit mon double personnage: Docteur Jekyll, Mister Hyde. L’homme de la vie de tous les jours, qui travaille, a des amis et plein d’activités associatives; et l’autre, celui qui souffre de la solitude mais qui ne s’adresse jamais aux bonnes personnes pour combler le vide. Plus le temps passe, plus la solitude pèse. J’ai mis un mouchoir sur ma vie affective, puis une serviette, puis une serpillière, puis une chape de plomb. Ça a débordé quand même.

C’était comme passer à la clandestinité. Mener une double vie, cachée, insoupçonnable. Puisque je refusais d’assumer mon homosexualité, que je n’étais pas attiré par les femmes, je fantasmais sur les jeunes garçons. Pour moi, la beauté masculine est indissociable de la jeunesse. Le genre éphèbe grec. Je crois que je suis resté bloqué à l’adolescence dans ma sexualité: ceux qui m’attirent ont l’âge de mes premières expériences. La première fois, je l’ai fait avec un cousin. J’avais 28 ans, lui 12. Ça a duré des années. On se voyait à des repas de famille, je buvais un peu et ça se passait. Je n’avais pas conscience à l’époque que ça pouvait causer un traumatisme puisque je le faisais sans violence ni menace. Avec toutes mes victimes, c’était plus des jeux érotiques que du viol. Dans mon esprit au moins. Je ne prends conscience qu’aujourd’hui que je leur faisais du mal. Sur le coup, on se dit que l’autre est d’accord, que c’est une vraie relation, qu’on s’aime bien et que ce n’est pas si grave. Pourtant, j’ai toujours en souvenir le regard qu’ils avaient «après»… J’y lisais la peur d’avoir transgressé l’interdit. Peut-être étaient-ils effrayés par moi en réalité. Je ne sais pas, j’ai du mal à me dire ça, parce qu’il y avait de la connivence entre nous, de la confiance, de l’amitié. Ça ne se dit pas normalement, mais c’est la vérité: des liens se créent. Comme les enfants maltraités aiment leurs parents, je crois qu’il y avait de l’affectif entre nous.

Après mon premier cousin, j’ai eu des relations avec un autre cousin. Puis les jeunes pour lesquels j’ai été condamné. C’est devenu un engrenage. Comme quelqu’un qui cherche de la drogue ou de l’alcool à tout prix. Je n’étais plus apte à mesurer mon comportement. Je faisais tout pour les voir, entrer en contact avec eux, me retrouver seul avec eux, même quelques minutes, juste pour glisser ma main dans leur slip. C’est vraiment n’importe quoi. J’ai fait ça pendant cinq ans avec le fils d’un voisin, entre 8 et 13 ans, et avec deux frères, âgés de 10 et 14 ans au début. Aucun des deux ne savait que l’autre était victime aussi. Je m’arrangeais pour passer du temps avec eux, chez moi, en promenade, à la piscine. Leurs parents me faisaient confiance, croyaient que j’étais un type bien. J’ai trahi tout le monde, les enfants mais aussi les adultes. Les victimes ont été traumatisées, c’est certain, et doublement avec le procès: ils ont très mal vécu le fait que ça soit rendu public. Quand ils ont été convoqués par la police, avec leurs parents, ils ne savaient pas pourquoi. Le plus âgé d’entre eux voulait me casser la gueule, il a été blessé dans son ego de jeune adulte qu’on raconte qu’il avait eu des relations homosexuelles. Les autres se sont sentis coupables de n’avoir rien dit à leurs parents. Me dire que je leur ai fait du mal alors que je leur voulais du bien, être confronté à cet aspect de ma personnalité, c’est atroce. On me dirait: "On vous fait une piqûre, une opération et c’est fini", je dirais banco immédiatement. Je ne veux plus faire de mal aux enfants.

La peine de prison, je l’accepte, pour les victimes qui doivent savoir qu’elles sont victimes, et pour moi, le coupable. Je n’ai jamais été dans la dénégation, contrairement à beaucoup de mes codétenus. Mais je m’interroge sur la justice: pourquoi a-t-on mis si longtemps, presque quatre ans, à me juger? Pour moi, mais surtout pour les jeunes, ça me semble aberrant. Et surtout, pourquoi retourner en prison? Ce que j’ai fait est aux antipodes d’une partie de moi-même, mais on ne peut pas mettre que Docteur Jekyll en prison. Mister Hyde ira aussi. Que je fasse six mois ou deux ans, selon l’appréciation du juge d’application des peines, qu’est-ce que ça changera? J’ai déjà fait un an de détention préventive, je sais où je vais, je sais que j’en ressortirai pire qu’aujourd’hui, abîmé. La prison, c’est une destruction des personnalités à grande échelle, on nous lamine systématiquement, surtout quand on est «pointeur»: les autres détenus, les gardiens vous font comprendre que vous êtes un paria. Tout le monde vous rabaisse tout le temps. J’ai connu les insultes, les crachats, les ovnis qui vous tombent dessus en promenade.

La plupart du temps, les délinquants sexuels ont peur, ils sortent peu, évitent tout contact avec les autres. J’en ai connu un qui n’avait pas quitté sa cellule une seule fois en deux ans et demi. Moi, j’avais trouvé un protecteur, un médecin qui aidait les autres. Je suis d’accord pour payer mes erreurs, mais je crois que je mérite malgré tout ça d’être traité comme un être humain, qu’on me respecte un minimum. Il faudrait que les gens comprennent que ces histoires sordides de pédophilie sont le fait de gens ordinaires. Nous ne sommes pas des monstres. C’est très difficile de travailler psychologiquement sur soi dans ces conditions, d’autant que les moyens sont très faibles: lors de ma détention provisoire, je pouvais voir la psy vingt minutes tous les quinze jours. A l’extérieur, c’est une heure par mois. C’est insuffisant mais je n’ai pas les moyens de payer plus, puisque j’ai perdu mon emploi en une minute après la révélation des faits.

Je sais qu’en sortant de prison il faudra tout reconstruire de nouveau: reprendre un vrai suivi psy, retrouver du boulot et, surtout, ne pas sombrer dans la galère. Parce que c’est la marginalité, l’exclusion qui me rendent plus dangereux, j’en suis conscient. Comme un drogué en manque: si vous le laissez tout seul, à la rue, il a plus de risque de replonger. Ce qui vous sauve, c’est le travail, la société, l’encadrement. J’ai très peur de la récidive, c’est une épée de Damoclès qui ne me lâchera jamais. Le bracelet électronique? Pourquoi pas? Je pense que tout vaut mieux que la prison. Mais en même temps, bracelet ou pas, il faut surtout se surveiller soi-même. C’est comme si j’en avais un dans la tête, jour et nuit, depuis le 27 mai 2002. Je suis dans l’autosurveillance permanente. Je me fixe des interdits: je change de trottoir quand je vois un jeune homme, je ne vais plus dans certains endroits. Je m’interdis toute tentation. La psychothérapie me fait avancer, je le sens: je ne fantasme plus sur des enfants. Mais je reste attiré par les adolescents. Ce n’est pas encore gagné. J’ai besoin d’aide, si l’on veut protéger les jeunes."
Groucho

Message par Groucho »

gagoue a écrit :je suis tout a fait de l avis de surimi, dsl ...
les droits de l homme ont des limites, c est extremiste comme elle le dit, mais c est tellement vrai... que fait on pour les victimes qui mettent des annees pour s en sortir ? ( je sais de quoi je parle dsl...) alors qu elles n ont rien demandé a personne... de nouveau on les remet dans un sentiment de culipabilité en ne reconnaissant pas ce dont elles ont ete victime comme une faute, un delit, un crime grave !!! apres 5 ans, si bonne conduite ... le violeur est dehors libre de recommencer ( la preuve !! ) parce qu il a " payé " sa dette a la societe !!
ca me donne envie de vomir !!!


Le problème c'est que vous liez (toi et les personnes qui expriment ces idées) la victime et le coupable. Reconnaître la culpabilité d'une personne, ce n'est pas l'enfoncer le plus possible. On ne soigne pas la souffrance d'une personne en faisant souffrir la personne qui en est à l'origine. On peut reconnaître la culpabilité d'une personne et oui, un jour la relâcher. Même pour quelque chose de grave, déclarer une personne coupable ne veut en aucun cas dire (et heureusement) qu'on doit l'enfermer toute sa vie...

Quant à "la preuve", je répète qu'un cas n'est en aucune manière prétexte à généralisation.
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Nathys
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Message par Nathys »

Et bien là encore c'est le systeme judiciaire qui est à remettre en cause.

C'est un peu facile de "résoudre" les problémes en "supprimant" ce qui les causent.

Hop la société ne veut pas se sentir responsable de cela alors on castre, on aliene, on tue et puis comme ça il n'y a plus de problème.
Mais biensur, c'est la solution de facilité.
N'allons pas chercher plus loin. Au lieu de remettre en question ce qui est jugeable et la maniere dont les gens censés mettent en place le systeme judiciaire, nous n'avons plus qu'a éliminer tous les "poblèmes"

Qui sont les montres?
Ceux qui ont des faiblesses, où ceux qui tiennent de tels propos?!!!!!!!
Je me pose la question
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Message par plume »

Pas pu finir de lire ton texte Groucho...Merçi quand meme.
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Message par gagoue »

je ne dis pas qu il faille retablir la peine de mort ... je dis juste qu il faudrait une peine plus " juste ", plus en adequation avec le crime commis, parce que c est un crime !!! les victimes sont marquées a vie !!!
c est un sujet delicat, qui peut dechainer les passions, mais je suis dsl quand j entends des histoires d enfants disparus, plus ou moins tous les jours, je me demande dans quel monde on vit ???

ton texte est emouvant Groucho ( meme si je reste hermetique pour des raisons personnelles ) mais ils ne sont pas tous comme ca...
Il se cherche des excuses, je trouve ca ... , entre le fait qu il n assume pas son homosexualité et ceux qui ont eux aussi ete violé donc reproduisent a l age adulte...
heureusement que tous les homos et que tous les enfants violés ne deviennent pas violeur a leur tour !!! c est un peu facile !!! et c est la qu on fait souvent des generalités !!!
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Message par Nathys »

En sortie de prison, il y a 1 personne sur 5 (condamnée pour pedophylie) qui recidive.
ça fait bcq je vous l'accorde, mais ça signifie aussi qu'il y en a 4 qui se sont "rangés".
Alors vous proposez quoi?
On punie tout le monde de la même maniere pour prevenir des récidives?

Serieusement vous proposez quoi, c'est juste une question
On fait quoi pour determiner les sanctions?!!
On fait dans l'aléatoire, on donne plus de moyens pour "s'occuper de ces cas", on castre, on enferme à vie.

Celui qui va recidiver doit il condamner les 4 autres qui ne le feront pas?
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Message par Groucho »

Nathys a écrit :Celui qui va recidiver doit il condamner les 4 autres qui ne le feront pas?


Amen.

Gagoue, n'oublie pas qu'il ne sert à rien de mettre en prison une personne qui ne comprend pas qu'elle a fait quelque chose de mal ou qui ne peut pas lutter contre ses pulsions. Le jour où elle sortira, elle recommencera. Il faut plutôt soigner ces personnes ou les mettre dans des établissements spécialisés.
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Message par gagoue »

Groucho a écrit :
Nathys a écrit :Celui qui va recidiver doit il condamner les 4 autres qui ne le feront pas?


Amen.

Gagoue, n'oublie pas qu'il ne sert à rien de mettre en prison une personne qui ne comprend pas qu'elle a fait quelque chose de mal ou qui ne peut pas lutter contre ses pulsions. Le jour où elle sortira, elle recommencera. Il faut plutôt soigner ces personnes ou les mettre dans des établissements spécialisés.


je suis d acc pour les soigner et tout le toutim mais je doute de l efficacité de cette methode pour certain d entre eux ... c est tout !!!
comment expliques tu qu apres avoir passé presque 30 ans en prison, apres plusieurs recidives, cet homme aie pu se balader en toute impunité sur la braderie ?
il y a bien un probleme ? enfin je sais pas

Nathys : je suis dsl, je suis pas mere theresa, je dis pas amen a tout, et il y a des choses qui me choquent !! je ne suis pas un monstre parce que je pense ce que je pense :choque:

je suis curieuse de savoir ce que tu penses des parents qui tuent l assassin de leur enfant a la sortie du tribunal ou apres leur liberation ?
Dernière modification par gagoue le 17 août 2007 12:23, modifié 2 fois.
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Message par dino »

Groucho a écrit : Même pour quelque chose de grave, déclarer une personne coupable ne veut en aucun cas dire (et heureusement) qu'on doit l'enfermer toute sa vie...
.


Désolé, mais un type comme Fourniret n'a rien à faire "dehors." Ceci dit, ton texte est intéressant et illustre la complexité des situations ; l'auteur fait effectivement partie des personnes accessibles aux soins. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde...
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Message par Nathys »

gagoue a écrit :
Nathys : je suis dsl, je suis pas mere theresa, je dis pas amen a tout, et il y a des choses qui me choquent !! je ne suis pas un monstre parce que je pense ce que je pense :choque:

je suis curieuse de savoir ce que tu penses des parents qui tuent l assassin de leur enfant a la sortie du tribunal ou apres leur liberation ?


Alors je n'ai pas dabord pas demandé à ce que tu sois d'accord avec ce que je pense. Mais je pense avoir le droit de rebondir sur tes propos!!!

Et quand à ce que je pense des parents qui font justice eux-mêmes, je trouve dommage de perdre son temps à faire vengeance au lieu de s'occuper de la "victime".
Je peux le concevoir car l'affectif est directement lié à cela, et que ces évenements malencontreux ont certainement dûs determinés une partie de leur vie.
Mais je pense que cette energie devrait etre utilisée à meilleur escient (peut etre reconstruire ce que les degats ont causé).
Et je ne suis pas convaincue que ruminer cela toute sa vie soit la solution la plus adequat pour evoluer de maniere positive.

Et il arrive le plus souvent que les propos les plus "extremistes" soient tenus par des gens qui ne sont pas concernés.
Ces propos qui pourraient etre comprehensibles de la part des personnes directement liées à de telles affaires, ne sont souvent tenus que par des gens exterieurs. C'est cela qui m'étonne.
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